FR2582200A1 - Fermoir notamment pour article de bijouterie tel que chaine, bracelet - Google Patents

Abstract

DANS CE FERMOIR QUI EST DU TYPE FORME D'UNE PARTIE MALE 1 APTE A ETRE INTRODUITE DANS UNE PARTIE FEMELLE 2 AYANT LA FORME D'UNE GAINE 5, LA PARTIE MALE 1 COMPREND DEUX VERROUS 14 DISPOSES COTE A COTE ET APTES A ETRE ECARTES OU RAMENES L'UN VERS L'AUTRE, ET CHACUN DE CES VERROUS 14 EST MUNI LATERALEMENT D'UNE DENT 23 SAILLANT EXTERIEUREMENT ET APTE A VENIR S'ENGAGER DANS UN EVIDEMENT ASSOCIE 6 DE LA PARTIE FEMELLE 2 DU FERMOIR LORSQUE LES DEUX VERROUS 14 SONT ECARTES L'UN DE L'AUTRE AFIN D'ASSURER LE VERROUILLAGE DU FERMOIR. LES DEUX VERROUS 14 SONT MONTES PIVOTANTS SUR UNE PLAQUE DE BASE 13 ET L'ENSEMBLE PLAQUE DE BASE 13 VERROUS 14 EST INTRODUIT DE LA GAINE 9, DES MOYENS ETANT PREVUS POUR RETENIR CET ENSEMBLE 13, 14 A L'INTERIEUR DE CETTE GAINE 9 PAR SIMPLE LIAISON DE FORME, ET SANS QU'AUCUNE OPERATION DE SOUDAGE NE SOIT NECESSAIRE. CE FERMOIR PEUT EGALEMENT ETRE UTILISE POUR LA FERMETURE D'ARTICLES AUTRES QUE DE BIJOUTERIE, COMME DES COFFRETS, ECRINS...

Description

FERMOIR NOTAMMENT POUR ARTICLE DE BIJOUTERIE
TEL QUE CHAINE, BRACELET...

La présente invention a pour objet un fermoir destiné notamment à des articles de bijouterie tels que des chaînes, bracelets, gourmettes...etc.

I1 existe actuellement deux principaux types de fermoirs. Le premier consiste en une languette repliée sur elle-même et formant ressort, qui est apte à s'engager dans un élément femelle en forme de gaine et à y être retenue par élasticité. Dans un autre type de fermoir, la partie mâle est formée par une plaque sensiblement rectangulaire dans laquelle une échancrure en forme de L délimite une languette également en forme de L articulée au reste de la plaque par la petite branche du L et munie d'une dent apte à s'engager dans une ouverture latérale associée ménagée dans la partie femelle qui a la forme d'une gaine.

Cette partie mâle est logée à l'intérieur d'une gaine à laquelle elle est soudée, et dans laquelle se déplace un organe d'actionnement apte à repousser la languette vers l'intérieur afin de déverrouiller le fermoir.

L'ouverture accidentelle de ces différents types de fermoirs est très courante, soit par la manoeuvre intempestive des organes d'actionnement liés aux parties élastiques des éléments mâles, soit même par une simple traction sur la chaîne, de sorte que ces fermoirs doivent obligatoirement être munis d'un système de sécurité supplémentaire formé généralement par un huit ou une chaînette de sûreté. Or, la mise en place d'un tel système de sécurité est longue et coûteuse et renchérit considérablement le coût de ces fermoirs.

En outre, lors de leur montage - par soudage, les parties mâles de ces fermoirs, qui sont en acier ou en métal écroui, subissent un recuit et perdent donc une partie de leur élasticité et, par conséquent, de leur efficacité.

Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients et notamment de fournir un fermoir ne pouvant pas faire l'objet d'ouverture accidentelle et ne nécessitant pas la mise en place de dispositif de sûreté, qui soit peu coûteux à fabriquer et qui ne nécessite notamment pas de soudage entre eux des éléments le constituant.

Ce but est atteint en ce que la partie mâle du fermoir selon l'invention comprend deux verrous disposés côte à côte et aptes à être écartés ou ramenés l'un vers l'autre, chacun de ces verrous étant muni latéralement d'une dent saillant extérieurement et apte à venir s'engager dans un évidement associé de la partie femelle du fermoir lorsque les deux verrous sont écartés l'un de l'autre afin d'assurer le verrouillage du fermoir.

On obtient de cette façon un double verrouillage permettant d'éliminer les dispositifs de sécurité supplémentaires tels que les huits de sûreté.

Avantageusement, chaque verrou est monté pivotant à proximité de l'une de ses extrémités et un ressort, disposé entre ces deux verrous, est apte à les écarter élastiquement l'un de l'autre.

Selon une forme de réalisation préférée de l'invention, les deux verrous sont montés sur une plaque de base présentant latéralement deux ergots qui coopèrent chacun avec un évidement associé de l'un des verrous pour permettre la rotation de celui-ci ; l'ensemble plaque de base-verrous est apte à être introduit dans une gaine et des moyens sont prévus pour retenir cet ensemble à l'intérieur de cette gaine par simple liaison de forme, ce qui permet d'éviter toute opération de soudage entre ces différents éléments pour réaliser leur assemblage.

De toute façon, l'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques seront mises en évidence à l'aide de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé représentant une forme de réalisation préférée de ce fermoir :
- Figure 1 est une vue en perspective des deux parties du fermoir en position ouverte
- Figure 2 est une vue similaire à figure 1 montrant le fermoir en position fermée ;
- Figure 3 est une vue en perspective éclatée des différents éléments formant la partie mâle du fermoir
- Figure 4 est une vue en perspective de la partie mâle assem blée
- Figure 5 est une vue en coupe selon V-V de figure 1.

Ainsi que le montre notamment la figure 1, le fermoir selon l'invention est formé d'une partie mâle (1) et d'une partie femelle (2) fixées à chacune des extrémités respectivement (3,4) d'un bracelet, chaîne ou similaire, la fermeture du fermoir étant assurée par l'engagement l'une dans l'autre de ces deux parties comme montré à la figure 2.

La partie femelle (2) est constituée par une gaine (5) de section rectangulaire munie sur chacune de ses parois latérales d'une ouverture rectangulaire (6). Cette gaine (5) est soudée par sa paroi de fond (7) sur l'extrémité (4) du bracelet ou similaire.

La partie mâle (I) est logée à l'intérieur d'une gaine (9) similaire à celle (5) de la partie femelle. De même que cette gaine (5), la gaine (9) a une section rectangulaire et est soudée par sa paroi de fond (10) sur l'extrémité (3) du- bracelet ou similaire.

Les gaines (5) et (9) sont, de préférence, formées à partir d'une même feuille métallique repliée sur elle-même et coupée-en deux par sciage transversal après avoir été soudée par son fond (7,10) à un endroit quelconque du bracelet ou similaire, ce qui permet d'obtenir en une seule opération les deux gaines et l'ouverture du bracelet ou similaire.

La gaine (9) présente latéralement, deux ouvertures (11) dont le rôle sera expliqué plus loin et un évidement (12) est ménagé dans sa paroi de fond (10).

La partie mâle proprement dite (1) du fermoir est formée d'une plaque de base (13), de deux verrous (14) et d'un ressort (15) sensiblement en forme d'épingle.

La plaque de base (13) a une forme essentiellement rectangulaire. Elle présente latéralement deux ergots (17) formés par découpe et pliage et une languette (18) disposée à peu près cèntralement et faisant saillie élastiquement vers le bas, cette languette (18) étant également formée par découpe et pliage et étant apte à venir s'ancrer dans l'évidement (12) de la gaine (9) pour assurer l'assemblage de ces deux pièces (9,13).

La plaque de base (13) présente également à son extrémité avant deux chanfreins (19) destinés à faciliter son introduction dans la gaine (5) lors de la fermeture du fermoir.

Les deux verrous (14) sont identiques. Chacun de ceux-ci présente une partie centrale (20) longitudinale correspondant a peu près à une moitié de la plaque de base (13) et une partie (21) saillant latéralement sur un côté (20b) de la partie centrale et formant l'organe d'actionnement du verrou (14).

Sur le côté (20a) de la partie centrale (20) opposée à l'organe d'actionnement (21) de chaque verrou (14) est ménagé un évidement (22) apte à recevoir une branche du ressort (15). Chaque verrou (14) présente, en outre, du côté de son organe d'actionnement (21), une dent (23), apte à venir s'encliqueter dans l'ouverture associée (6) de la gaine (5) de la partie femelle, afin de réaliser le verrouillage du fermoir, ainsi qu'un évidement (24) situé vers son extrémité arrière et apte à coopérer avec un ergot (17) de la plaque de base (13) pour permettre le pivotement du verrou. L'extrémité de chaque verrou (14) est également chanfreinée en (8) pour en faciliter l'introduction dans la partie femelle et le côté (20a) de chaque verrou (14) est légèrement incliné afin de permettre le rapprochement des deux verrous lors de leur pivotement vers l'intérieur autour des ergots (17).

L'assemblage des différentes parties mâle et femelle de ce fermoir est réalisé très simplement et ne nécessite aucun soudage de celles-ci, mis à part le soudage des gaines (5) et (9) sur le bracelet ou similaire. I1 suffit, en effet, de positionner les deux verrous (14) sur la plaque de base (13) comme montré sur la figure 4, c'est-à-dire de façon que leurs côtés (20a) soient situés en vis à vis et que les ergots (17) de la plaque de base soient engagés dans les évidements associés (24) de chaque verrou (14), le ressort (15) étant mis en place dans le logement délimité par les deux évidements (22) des deux verrous (14).

Sous l'effet de ce ressort (15), les deux verrous (14) tendent à s'écarter l'un de l'autre, en pivotant autour des ergots (17) et prennent la position montrée à la figure 4.

La partie mâle (1), formée de la plaque (13), des verrous (14) et du ressort (15), est ensuite introduite dans la gaine (9) où elle est automatiquement verrouillée sans nécessiter aucune opération de soudage.

En effet, la languette (18) de la plaque de base (13) s'engageant dans l'évidement associé (12) de la gaine (9) assure le verrouillage de cette plaque (13) contre tout déplacement ultérieur, sur la droite dans la figure 5.

De même les organes d'actionnement (21) des deux verrous (14), qui sont retenus par les ergots (17) sur la plaque de base (13), viennent en butée contre les évidements (11) de la gaine (9) et empêchent tout déplacement de la partie mâle (1), vers la gauche dans la figure 5.

On obtient ainsi par l'interaction mutuelle des verrous (14) de la plaque de base (13) et de la gaine (9) un assemblage efficace et non susceptible d'être défait de ces différents éléments, ceux-ci étant fixés les uns aux autres par simples liaisons de forme et non par soudage comme dans la technique antérieure.

La fermeture du fermoir est assurée par l'engagement des dents (23) des deux verrous (14) dans les ouvertures associées (6) de la partie femelle, cet engagement se produisant lors de l'introduction de la partie mâle dans la partie femelle grâce à l'action du ressort (15) écartant les deux verrous l'un de l'autre.

On obtient de cette façon un double verrouillage du fermoir particulièrement efficace et fiable.

Pour ouvrir le fermoir, il suffit d'appuyer simultanément sur les organes d'actionnement (21) des deux verrous (14) , ceux-ci se rapprochent alors l'un de l'autre en pivotant sur les ergots (17) de la plaque de base (13) et les dents (23) se dégagent des ouvertures (6).

Une traction sur la chaîne ou bracelet sur laquelle est montée le fermoir permet ensuite d'ouvrir définitivement celui-ci.

I1 est à noter que le fermoir selon l'invention est obtenu par simple assemblage de pièces de formes simples faciles à réaliser, et qu'il ne nécessite aucune opération de soudage entre elles des différentes pièces le constituant, hormis le soudage des gaines externes au bracelet sur lequel il est monté.

En outre, le verrouillage obtenu est particulièrement fiable, d'une part, parce qu'il est réalisé à l'aide de deux verrous au lieu d'un seul dans les fermoirs connus jusqu'à présent, et, d'autre part, parce que l'élément élastique provoquant ce verrouillage est formé par un ressort ne subissant aucune modification de ses propriétés par soudage ni altération de ses caractéristiques dans le temps.

Ce fermoir selon l'invention est enfin de construction peu coûteuse et il permet notamment de supprimer les dispositifs de sécurité supplémentaires, du type huit ou du type chaînette de sûreté, habituellement prévus sur les fermoirs usuels.

Comme il va de soi, la présente invention ne se limite pas à la seule forme de réalisation montrée ici à titre d'exemple non limitatif mais en embrasse, au contraire, toutes les formes de réalisation similaires ou équivalentes.

C'est ainsi que, par exemple, les évidements (11) de la gaine (9) pourraient être supprimés sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention. En effet, les organes d'actionnement pourraient alors venir en butée contre la face en bout de cette gaine.

De même l'application de ce fermoir selon l'invention n'est pas non plus limitée aux articles de bijouterie. En effet, il suffit de modifier légèrement la forme des gaines (5,9) (par exemple par l'adjonction de pattes, languettes) pour en permettre la fixation par des vis, rivets... et non plus par soudage et pour permettre, par conséquent,
I'utilisation de ce fermoir sur des articles non métalliques (coffrets, écrins...etc).

Claims (8)

1. - REVENDICATIONS

   1- Fermoir notamment pour article de bijouterie tel que chaîne, bracelet, du type formé d'une partie mâle (1) apte à être introduite dans une partie femelle (2) ayant la forme d'une gaine (5), caractérisé en ce que la partie mâle (1) comprend deux verrous (14) disposés côte à côte et aptes à être écartés ou ramenés l'un vers l'autre, chacun de ces verrous (14) étant muni latéralement d'une dent (23) saillant extérieurement et apte à venir s'engager dans un évidement associé (6) de la partie femelle (2) du fermoir lorsque les deux verrous (14) sont écartés l'un de l'autre afin d'assurer le verrouillage du fermoir.
2. 2- Fermoir selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque verrou (14) est monté pivotant à proximité de l'une de ses extrémités et en ce qu'un ressort (15) disposé entre ces deux verrous (14) est apte à les écarter élastiquement l'un de l'autre.
3. 3- Fermoir selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que les deux verrous (14) sont montés sur une plaque de base (13) présentant latéralement deux ergots (17) qui coopèrent chacun avec un évidement (24) associé de l'un des verrous (14) pour permettre la rotation de celui-ci, en ce que l'ensemble plaque de base (13)-verrous (14) est apte à être introduit dans une gaine (9) et en ce que des moyens sont prévus pour retenir cet ensemble (13,14) à l'intérieur de cette gaine (9) par simple liaison de forme.
4. 4- Fermoir selon la revendication 3, caractérisé en ce que la plaque de base (13) présente une languette (18) saillant élastiquement vers le bas et en ce que cette languette est apte à venir s'ancrer dans un évidement (12) associé ménagé dans le fond (10) de la gaine (9) pour réaliser ainsi une retenue de la plaque de base dans la gaine (9) selon une première direction.
5. 5- Fermoir selon l'une des revendications 3 ou 4,caractérisé en ce que chaque verrou (14) présente une partie (21) saillant latéralement hors de la gaine (9) et formant l'organe d'actionnement de ce verrou (14) et en ce que chaque partie (21) coopère avec l'extrémité de la gaine (9) pour retenir ensemble verrou (14)-plaque de base (13) à l'intérieur de celle-ci selon une seconde direction.
6. 6- Fermoir selon la revendication S, caractérisé en ce que chaque partie (21) coopère avec un évidement associé (11) de la gaine (9).
7. 7- Fermoir selon l'unie quelconque des revendications précédentes, caractérisé en que chaque verrou (14) présente sur son côté (20a) opposé à la dent de verrouillage (23) un évidement (22) apte à recevoir une partie du ressort (15).
8. 8- Fermoir selon l'une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que les gaines (5,9) sont soudées vides sur le bracelet ou similaire.