FR2561990A1 - Procede et dispositif de pressage preliminaire sous vide entre des nappes pour des feuilles de verre de forme complexe - Google Patents

Abstract

ON SUSPEND UNE PREMIERE NAPPE SOUPLE SEPAREE DE MATIERE IMPERMEABLE A L'AIR, PRESENTANT UNE PARTIE CENTRALE MUNIE DE PASSAGES D'EVACUATION, ON POSE L'ENSEMBLE SUR CETTE PARTIE CENTRALE ET ON RECOUVRE LA NAPPE ET L'ENSEMBLE D'UNE SECONDE NAPPE SOUPLE SEPAREE. A DISTANCE AUTOUR DE L'ENSEMBLE, LES NAPPES S'APPLIQUENT L'UNE SUR L'AUTRE DE MANIERE ETANCHE, SANS S'UNIR, POUR FORMER UNE CHAMBRE DE MISE SOUS VIDE DANS LAQUELLE EST CREEE UNE PRESSION NEGATIVE, TOUT D'ABORD DANS LES CONDITIONS DE TEMPERATURE AMBIANTE, PENDANT 1 A 3 MN, PUIS DANS UNE ATMOSPHERE D'ENVIRON 121C (250F), TANDIS QUE LES SURFACES EXTERIEURES SONT EXPOSEES A LA PRESSION ATMOSPHERIQUE, PENDANT UNE DUREE SUFFISANTE POUR SOUDER AU MOINS LA ZONE BORDANTE DE L'ENSEMBLE QUI A ETE VIDE DES FLUIDES. LES NAPPES PEUVENT ETRE FACILEMENT SEPAREES L'UNE DE L'AUTRE POUR L'EXTRACTION DE L'ENSEMBLE PRE-PRESSE.

Description

La présente invention concerne un procédé et un dispositif utilisables dans la fabrication de verre de sécurité feuilleté et, en particulier, de verre de sécurité présentant des courbures et des formes complexes. Un tel verre de sécurité se compose ordinairement d'au- moins deux feuilles de verre ou feuilles de matière plastique, rigide et transparente, utilisées à la place d'au moins une de ces feuilles de verre, rendues adhésives l'une à l'autre par une feuille de matière thermoplastique, de préférence de polyvinylbutyral plastifié. Le verre de sécurité feuilleté est largement utilisé aux endroits où la résistance au bris en éclats est importante, par exemple dans des pare-brise pour automobiles.La présente invention est particulièrement applicable au pressage préliminaire (aussi appelé "pré-pressage") de tels ensembles, en vue de leur préparation à la stratification finale où ils sont exposés d'une manière pratiquement complète aux conditions de haute température et de pression élevée d'un autoclave.

Plusieurs procédés et dispositifs ont été mis au point pour la fabrication de verre de sécurité feuilleté. La pratique commerciale la plus largement adoptée dans la mise en forme d'un pare-brise feuilleté fait intervenir deux opérations distinctes. Dans la première opération, l'ensemble disposé en couchesou plis l'un sur l'autre dans la disposition voulue pour la stratification est soumis à un pressage préliminaire destiné à chasser les fluides,tels que l'air ou d'autres matières volatiles, des interfaces entre les feuilles voisines et à rendre étanche le périmètre de l'ensemble, de telle manière que la partie bordante marginale de l'ensemble ne permette pas l'entrée de fluide pendant l'opération suivante.La phase finale consiste à exposer l'ensemble pré-pressé à une chaleur et une pression suffisamment élevées pour créer une liaison définitive entre les feuilles sur toute l'étendue de l'ensemble.

Plusieurs procédés ont été mis au point pour le pressage préliminaire d'ensembles de verre-matière plastique. Dans l'un de ces procédés, on fait passer 11 ensemble entre des rouleaux qui exercent une certaine pression sur les grandes surfaces de 11 ensemble en mouvement. Les ensembles sont chauffés suffisamment pour ramollir quelque peu la couche intermédiaire de matière plastique, de telle manière que pendant l'expulsion d'air des surfaces interfaciales tandis que l'ensemble passe souks pression entre les rouleaux, le bord de l'ensemble soit scellé.

Toutefois, les dispositifs de pré-pressage sous la forme de rouleaux ne conviennent essentiellement que pour le pré-pressage de; feuilletés plats oude formes à courbure relativement douce.

les ensembles de forme plus compliquée sont sujets au bris lorsqu'ils sont pré-pressés entre des rouleaux disposés de manière à recevoir des ensembles ayant ces formes compliquées. le bris se produit en raison de la difficulté d'obtenir une distribution de pression uniforme sur toute l'étendue des ensembles, lorsqu'on essaie de soumettre des ensembles de forme compliquée à un pressage préliminaire en utilisant des rouleaux presseurs en rotation.

Des pare-brise feuilletés ont été également produits en introduisant un ensemble dans un sac souple, en créant le vide dans le sac afin de dégazer les surfaces interfaciales, puis en chauffant le sac et son contenu à une température suffisante pour sceller les bords de l'ensemble. L'utilisation de sacs fermés est caractérisée par l'inaptitude du sac à épouser la forme d'ensembles de forme complexe. Cette caractéristique conduit à un bris important de l'ensemble introduit et à la difficulté d'obtenir une mise sous vide complète du sac fermé. En cas de bris, celui-ci ne peut pas être décelé tant que l'opéra.

tion n'a pas été achevée et que l'ensemble n'a pas été retiré du sac.

Un autre procédé utilisé pour effectuer un pressage préliminaire faisait appel à des chambres périphériques de mise sous vide, formées de cadres souples à extrémité: ouverte comportant des rebords qui s'étendent à partir d'une base. les rebords sont appliqués contre les grandes surfaces extérieures de 'ensemble et la base se trouve à distance de l'ensemble, pour former une chambre de mise sous vide entourant l'ensemble.

Un tel procédé fait intervenir une somme considérable de maind'oeuvre manuelle et il n'est pas suffisamment, performant pour justifier son application dans la fabrication en grande série.

Commercialement, ce procédé a ete appliqué principalement pour la production de modèles de lors différentes, le nombre demandé de pièces dans chaque modèle étant relativement petit, con me tel est par exemple le cas du marché des pare-brise de recnanOe. Certes, les cadres qui délimitent une chambre péri- phérique de mise sous vide ne sont pas aussi destructeurs d'ensembles de forme complexe que les presses à rouleaux et les sacs fermés, mais il est nécessaire utiliser un cadre de dimensions et de forme particulières pour chaque modele à fabriquer.Cela nécessite l'entretien d'un stock important de cadres de dimensions et de forme différentes, adaptés aux contours différents des modèles dt la fabrication est demandée
Il a été proposé d'executer aussi bien un traitement de pressage préliminaire qu'un traitement de pressage final dans le même autoclave ou, à titre de variante, il a été suggéré que l'opération comprenant les deux traitements soit exécutée dans des étages successifs, en utilisant le dispositif de prépressage dans l'étage de pressage final.De telles opérations sont extrtmement lentes et ne sont pas favorables à des condi- tions de production en grande série, car (1) le nombre des ensembles qui peuvent autre contenus dans un autoclave de dimensions données est forcement limite lorsque chaque ensemble a' stratifier doit être contenu dans l'autoclave avec le disposée tif nécessaire pour effectuer un pressage préliminaire, et (2) la chaleur transmise par l'atmosphère de l'autoclave à chaque ensemble et entre l'ensemble et l'atmosphère à l'extérieur de 11 autoclave est beaucoup plus lente en raison de la capacité calorifique additionnelle du dispositif de pré-pressage avec l'ersemble, en particulier en réponse aux variations de température dans l'atmosphère de l'autoclave pendant le traitement de stratification finale.

;Bs outre, du fait que le dispositif de pré-pressage se trouve à l'intérieur d'un autoclave avec l'ensemble pendant toute l'opération de stratifiation, il est impossible d'entre tenir ou de réparer un dispositif de pré-pressage au cours d'une opération de stratification, sinon après avoir retiré le dispositif de pré-pressage de l'autoclave. Dans la pratique, il s'est révélé plus efficace de soumettre chaque ensemble au pressage préliminaire et de le séparer du dispositif de pressage préliminaire, quel qu'il soit, avant d'introduire l'ensemble pré-pressé dans un autoclave pour le traitement de stratification finale. Chaque ensemble ainsi traité, duquel a été séparé le dispositif de pressage préliminaire, est exposé directement à l'atmosphère de l'autoclave.L'enlèvement du dispositif de prépressage permet de charger dans un autoclave un plus grand nombre d'ensembles pré-pressés, ainsi exposés complètement. Avec le traitement dtensembles complètement exposés, on parvient au maximum possible d'efficacité de l'opération, en mettant chaque ensemble en mesure de suivre les conditions variables de température dans l'autoclave.

Le brevet U.S. nO 2 673 822 (Dennison et col.) décrit un dispositif de pressage préliminaire comprenant des éléments de cadre adaptables, dont la forme épouse le contour d'un ensemble qui doit subir le pressage préliminaire. Chaque modèle différent d'ensembles profilés exige un dispositif différent de pressage préliminaire. Il est nécessaire de garder en stock un assortiment important de dispositifs de pressage préliminaire de ce type.

le brevet U.S. nO 3 769 133 (Halberschmidt et col.) décrit l'utilisation de deux feuilles de matière souple qui forment une enveloppe ou sac autour d'un ensemble cintré qui doit subir un pressage préliminaire et une stratification finale. les deux feuilles de matière souple qui forment l'enveloppe doivent entre complètement soudées le long de leur périmètre pour que l'enveloppe puisse être formée de telle manière que l'évacuation de l'air et d'autres gaz contenus dans l'enveloppe puisse être effectuée dans des conditions de synchronisme appropriées avec le cycle de chauffage, de mise sous vide et d'application de pression à l'intérieur dtun autoclave dans lequel l'enveloppe et l'ensemble qu'elle contient sont placés avant la fermeture étanche de l'enveloppe. le soudage de::teuilles pour former une enveloppe permet non seulement à l'enveloppe de renfermer l'ensemble qui doit subir le pressage préliminaire, mais sert aussi à envelopper l'ensemble pendant son traitement de stratification finale et peut être également utilisé pour confectionner un emballage qui protègera le stratifié fini au cours de son transport et jusqu'à son montage dans un véhicule. Ia nécessité de souder les feuilles qui forment une enveloppe autour de lensem- ble rend pratiquement impossible la réutilisation de l'enveloppe pour une seconde opération de stratification.

Le brevet U.S. nO 3 852 136 (Plumat et coll.) décrit une opération de pressage préliminaire dans laquelle un ensemble devant subir le pressage préliminaire est enfermé dans une chambre périphérique de mise sous vide qui est maintenue à un certain niveau de vide, tandis que l'ensemble, y compris sa chambre périphérique de mise sous vide, est contenue dans une atmosphère à un autre niveau de vide. Des chambres périphériques de mise sous vide de différentes dimensions et de contours différents sont nécessaires pour les différents modèles, ce qui exige des stocks importants. En outre, la mise en place des chambres périphériques de mise sous vide est effectuée à la main, en une opération longue et fastidieuse.De plus, du fait qu'une partie du traitement est effectuée, d'après le procédé de plumant, dans une chambre mise sous vide, le transfert de chaleur à l'ensemble est lent, en raison de l'absence d'un milieu de transmission thermique dans le vide.

Le brevet U.S. nO 3 917 503 (Tamura et eoll.) prévoit l'utilisation de sacs pliés en accordéon qui sont ouverts automatiquement pour recevoir des ensembles courbes devant subir le pressage préliminaire. L'ouverture d'accès du sac est fermée hermétiquement au moyen d'un rabat qui est formé dans 1Dune des parois du sac souple et qui se replie au-delà de l'extrémité de l'autre paroi du sac. Du fait que le sac est soudé sur trois côtés, il lui est difficile d'épouser la forme d'ensembles complexes. En conséquence, il y a des risques de bris du verre et d'évacuation incomplète des fluides à partir de l'ensemble.

le brevet U.S. nO 4 152 188 (Friedricli et col.) applique une membrane souple contre la surface extérieure d'un pli qui doit entre uni au verre par stratification, par l'application de pression, tout d'abord dans la région centrale de la surface dirigée vers l'extérieur, puis progressivement vers l'extérieur à partir de la région centrale, afin d'éviter la formation de bulles d'air dans le contour de l'ensemble, au moment où celuici est tratifié. Par inhérence, cette invention est limitée au traitement manuel d'un seul ensemble à l'intérieur d'une chambre close. Un tel système ne se prote pas à des capacités de production élevées.

Le brevet U.S. nO 4 180 426 (Oustin et coll.) propose d'envelopper un ensemble courbe devant subir le pressage préliminaire dans de la gaze, de la flanelle ou un autre tissu poreux qui le recouvre complètement et d'insérer l'ensemble enveloppé entre des feuilles supérieure et inférieure de matière souple plus grandes que l'ensemble, puis de pincer les bords des feuilles minces entre des cadres rigides, avec une force suffisante pour les souder. le sac de caoutchouc formé entre les feuilles souples est mis sous vide, tandis que l'ensemble contenu dans le sac est soumis à une pression sous-atmosphérique dans un autoclave.

De la sorte, le pressage préliminaire et la stratification finale peuvent entre effectués dans la même chambre. l'empaquetage et le dépaquetage de l'ensemble représentent une phase longue et fastidieuse de ce procédé.

Le brevet U.S. nO 4 425 406 (Palma) décrit un sac à vide fait de tissu de fibres de verre qui comporte une couche de caoutchouc silicone appliquée sur sa surface extérieure pour obturer les interstices entre les fibres de verre, mais laisser nue la surface intérieure du sac et dégager les fibres de verre individuelles, en contact direct avec les feuilles de verre pendant la stratification. Trois des quatre bords du sac sont soudés à la presse, en ne laissant ouvert que l'un des bords pour recevoir un ensemble à stratifier. Ce dispositif est limité en ce qui concerne la complexité de forme ou la profondeur de courbure de l'ensemble qu'il peut traiter.

D'après la présente invention, les ensembles à stratifier sont soutenus entre deux nappes séparées de matière caoutchouteuse souple. Ia nappe inférieure est suspendue à la manière d'un hamac à des éléments de support réglables dans la direction longitudinale, pour pouvoir déterminer le degré de mou de la nappe infcrie're entre ces éléments. Un ensemble de feuilles de verre et de matière plastique, plus petit que les nappes, est mis en place sur la partie centrale de la nappe inférieure et une nappe supérieure, plus grande que 11 ensemble, est montée sur l'ensemble mis en place et sur la partie d'encadrement de la nappe inférieure qui dépasse le contour de l'ensemble mis en place.

la nappe inférieure est traitée, dans sa partie centrale, de manière à former un trajet d'évacuation le long de la surface supérieure de cette partie centrale et elle est également munie, dans cette partie centrale, d'une ouverture qui traverse son épaisseur jusqu'à sa surface inférieure. Un tuyau, agencé de manière à être branche sur une source de vide, se raccorde à cette ouverture.

L'ensemble est soutenu entre les nappes souples à une température variant entre la température ambiante et une température maximale détermine par les caractéristiques de la couche intermédiaire souple, tandis qu'un vide est créé pour chasser une partie de ltair piégé entre 11 ensemble et les nappes souples, ainsi qu'entre les feuille ou ses de l'ensemble. l'ensemble mis sous vide est ensuite chauffé, avec les nappes9 pendant une période d'environ 5 à 15 mn à une température élevée, suffisante pour unir la couche intermédiaire au verre, mais au-dessous d'une limite de température à laquelle la couche intermédiaire et les nappes peuvent résister.Pendant le chauffage, le vide est maintenu et, en général, une bordure transparente relativement large est obtenue le long du bord de l'ensemble, s'étendant vers l'intérieur sur une distance voulue (de préférence supérieure à 2,5 cm ou 1 pouce).

Afin autre sûr que les nappes supérieure et inférieure seront jointes hermétiquement à l'extérieur de l'ensemble pour former un passage d'évacuation, des poids sont disposés à distance vers l'extérieur du contour de 11 ensemble devant subir le pré-pressage.S'agissant d'ensembles de forme allongée, présentant des courbures cylindriques autour d'un ou de plusieurs axes transversaux, ces poids comprennent de préférence une paire de barres pesantes fixées en travers de la largeur de la surface supérieure de la nappe supérieure, au-delà des bords d'extrémité longitudinale de l'ensemble devant subir le pré-pressage, et une paire de channes s'étendant entre les extrémités des barres pesantes, à ltextérieur latéralement des bords latéraux longitudinaux de l'ensemble devant subir le pré-pressage. les channes sont flexibles, de manière à épouser la forme de l'en- semble et la forme de l'ensemble détermine la forme dans la direction longitudinale du hamac formé par les feuilles de matière caoutchouteuse souple.

La surface supérieure de la nappe inférieure est munie de préférence de passages d'échappement d'air dans sa partie centrale qui est destinée à dépasser le contour d'ensembles devant subir le pressage préliminaire. Ces passages sont formés de préférence par réduction de ltépaisseur de la nappe inférieure dans la partie centrale, à 11 exception de protubérances qui sont disposées en rangées et qui font saillie vers le haut pour se terminer dans le plan normal commun de la surface supérieure dans la zone extérieure d'encadrement de la nappe inférieure. De préférence, les nappes sont faites d'une matière caoutchouteuse renforcée, notamment d'une matière caoutchouteuse renforcée de fibres de polyamide.La surface inférieure de la nappe supérieure peut entre munie de passages, de manière semblable à ceux qui sont prévus dans la surface supérieure de la nappe inférieure, à cette différence qu'il y a ordinairement besoin de moins de passages dans la nappe supérieure.

Le dispositif de pressage préliminaire qui vient d'être décrit est susceptible de réutilisation et il peut être également utilisé pour la production de pare-brise ayant des formes différentes, sans qu'il y ait besoin de changer les nappes. En cas de différences extrêmes entre les modèles, il peut être nécessaire de changer de place au moins l'une des extrémités du support prévu pour la nappe inférieure, de manière à fournir des moyens pour soutenir des ensembles de formes différentes.

L'une des caractéristiques de la présente invention est l'utilisation d'une paire de nappes séparées de matière souple, maintenues de manière à être assemblées hermétiquement sans que la partie marginale de l'une des nappes soit unie à celle de l'autre nappe, à distance vers l'extérieur de l'ensemble devant subir le pré-pressage, de façon à former un canal périphérique d'évacuation entourant l'ensemble. Cela permet de séparer les nappes après chaque opération de pré-pressage qui prépare l'ensemble au pressage final dans un autoclave à l'état complètement exposé, sans la nécessité d'aucun autre traitement tel que le roulage de la couche intermédiaire de matière plastique le long du bord de l'ensemble, afin d'épaissir la couche intermédiaire au voisinage de son bord périphérique, selon ce qui est suggéré dans le brevet U.S. nO 2 999 779 (Morris).

la description suivante de la présente invention est donnée en référence aux dessins ci-annexés.

la fig. 1 est une vue en perspective d'un ensemble préparé en vue du pressage préliminaire, par le fait qu'il est soutenu entre une nappe souple inférieure et une nappe souple séparée supérieure conformément à la présente invention, avec arrachements de certains éléments destinés à rendre visibles d'autres éléments et la manière dont ils sont disposés.

la fig. 2 est une vue en plan de l'ensemble préparé de la fig. 1, différentes parties d'éléments supérieurs du dispositif décrit ayant été omises pour laisser voir des éléments inférieurs.

la fig. 3 est une vue d'élévation d'extrémité, faite suivant la ligne 3-3 de la fig. 2.

la fig. 4 est une vue en coupe fragmentaire à plus grande échelle de parties d'un ensemble, montrant comment une partie latérale de l'ensemble en direction longitudinale est disposée initialement par rapport au dispositif propre à réaliser la présente invention, lors de son assemblage initial et avant le début de l'opération de pressage préliminaire.

Dans la forme de réalisation préférée, illustrée par les dessins, un socle généralement horizontal, composé de cornières longitudinales 21 reliées par des traverses 22, comporte des supports à filetage intérieur 23 qui sont mobiles de long de tiges filetées extérieurement 25, en vue du réglage longitudi- nal individuel de la position occupée par chacun des supports à filetage intérieur 23 par rapport aux cornières longitudinales 21. Une manivelle 24 est prévue pour faire tourner chacune des tiges de réglage filetées extérieurement 25, de façon à placer les supports à filetage interne 23 dans les positions voulues, selon ce qui sera décrit uitérieurement.

Un support 27 su étend obliquement vers le haut et vers l'extérieur à partir de la partie supérieure de chacun des supports à filetage interne 23. Un support transversal 29 relie les extrémités supérieures des supports dirigés vers le haut 27 à chaque extrémité longitudinale du dispositif. Chaque support transversal 29 comporte, à chacune de ses extrémités, une oreille 31 dirigée vers l'intérieur. L'oreille à chaque extrémité longitudinale du dispositif reçoit la partie d'extrémité correspondante d'une tige transversale 33. le dispositif comporte aussi une nappe souple inférieure 34 dont les extrémités longitudinales sont enroulées autour des tiges transversales 33, de telle manière que la nappe Souple inférieure 34 soit suspendue à la façon d'un hamac aux tiges transversales 33.

lorsque chaque support transversal 29 est rapproché ou éloigné du support transversal situé à distance de lui dans la direction longitudinale, la distance à laquelle le hamac pend le long de chacun de ses cotés dirigés longitudinalement par rapport aux tiges transversales 33 de maintien de ses extrémités varie. Ce réglage permet de faire pendre le hamac suivant une forme cylindrique lorsque les supports transversaux situés d'un côté sont séparés par la même distance que ceux qui se trouvent de l'autre côté, et de le faire pendre suivant une forme tronconique lorsque ces distances sont différentes d'un côté à l'autre.

Dans sa zone centrale, la nappe souple inférieure 34 présente une partie centrale rainurée 36 pour fournir des moyens créant un trajet d'évacuation à ce niveau. la partie centrale qui est rainurée a une étendue plus grande que le plus grand des contours des ensembles devant subir le pressage préliminaire au moyen du présent dispositif. le rainurage est réalisé par creusement de ladite zone centrale, en ménageant une multiplicité de rangées de protubérances en saillie sur le fond de la partie creusée. Les extrémités supérieures de ces protubérances sont dans le même plan que la surface supérieure de la partie extérieure d'encadrement 37 qui entoure la partie centrale rainurée 36 de la nappe souple inférieure 34.Typiquement, la nappe est une feuille de 2 mm d'épaisseur d'élastomère synthéti que renforcé de fibres de polyamide, présentant une partie centrale rainurée 36 qui est creusée de 1 hum par rapport à la surface supérieure de la nappe, des rangées de protubérances de 1 mm de hauteur et de 2 mm de diamètre étant formées dans la partie centrale rainurée 36. les protubérances de chaque rangée sont décalées d'environ 3 mm de centre à centre. les rangées sont séparées par une distance de 3 mm. les protubérances de rangées voisines sont décalées en quinconce de 1,5 mm d'une rangée à l'autre, de manière à créer les passages dans la partie centrale rainurée 36. Ia partie extérieure d'encadrement 37 de la nappe souple inférieure 34 présente des surfaces supérieure et inférieure lisses.A titre de variante, les moyens créant ledit trajet d'évacuation peuvent entre constitués par des protubérances en saillie sur la grande surface supérieure d'une nappe souple inférieure 34 dans sa partie centrale 36.

la partie centrale rainurée 36 de la nappe souple inférieure 34 supporte, dans les limites de son contour, le contour d'un ensemble cintré A de deux feuilles de verre cintrées et d'une feuille intercalaire de matière thermoplastique, devant subir le pressage préliminaire. Le terme "verre" est utilise génériquement et il peut embrasser des compositions de matière plastique telles que les acryliques et les polycarbonates qui remplacent le verre, aussi bien que le verre de silice. Ia feuille intercalaire est de préférence en polyvinylbutyral plastifié, mais on peut également utiliser n'importe quelle autre matière connue pour couches intermédiaires, par exemple un polyuréthane.

Une nappe souple supérieure 38 est montée au-dessus de la partie extérieure d'encadrement 37 de la nappe souple inférieure 34 et de l'ensemble A devant subir le pressage préliminaire. les dimensions de la nappe souple supérieure sont telles quelle déborde d'au moins 5 cm (2 pouces) sur le bord de la partie centrale rainurée 36 de la nappe souple inférieure, de telle sorte que la nappe souple supérieure 38 passe en pont entre le bord de la surface supérieure de l'ensemble A et la surface supérieure de la nappe souple 34 pour délimiter une chambre périphérique d'évacuatIon 9 (fig. 4). Ia nappe souple supé rieure qui a été représentée présente des surfaces lIsses, mais il entre dans le cadre de la présente invention de prévoir une nappe souple supérieure 38 présentant une surface inférieure qui est munie de passages dans la zone qui fait face à la partie centrale rainurée 36 de la nappe souple inférieure 34. La surface de la nappe souple supérieure 38 qui fait face à l'ensemble A n'a pas besoin d'être munie d'autant de rainures que la partie centrale 36, mais il est souhaitable que la nappe souple supérieure 38 contienne au moins un passage d'échappement qui stétend d'un bout à l'autre d'une dimension entière d'un ensemble devant subir le pré-pressage.Des boucles d'extrémité 35 sont formées à chaque extrémité de la nappe souple supérieure 38 pour recevoir des moyens tels que des tiges transversales (non représentées) facilitant la séparation des nappes pour l'insertion ou 11 enlèvement de l'ensemble A.

la nappe souple inférieure 34 comporte une ouverture qui traverse toute son épaisseur et une tubulure 40 s'étend de haut en bas à travers l'ouverture entière et relie le trajet d'évacuation créé par la partie centrale rainurée 36 à une source de dépression par laquelle un vide est appliqué à l'interface entre la partie centrale rainurée 36 de la nappe souple inférieure 34 et la surface inférieure de l'ensemble A devant subir le pré-pressage, ainsi que dans la chambre périphérique d'échappement 39 qui entoure la périphérie de ensemble A entre les nappes 34 et 38, afin d'évacuer aussi l'air d'entre les plis de l'ensemble A, ainsi que d'entre la surface supérieure de l'ensemble etla surface inférieure de la nappe souple supérieure 38, du falt que la nappe souple supérieure 38 forme un joint étanche sans union avec la nappe souple inférieure 34 en s'étendant vers l'extérieur par rapport à l'ensemble, délimitant ainsi une chambre d'évacuation 39 qui entoure l'ensemble
A. Ia chambre d'évacuation 39 se rétrécit tandis que la partie centrale rainurée 36 reste en communication avec la source de dépression afin de réduire la pression dans le volume compris entre les nappes souples 34 et 38 et aussi afin d'évacuer l'air et les corps volatils résiduels du volume qui se rétrécit.

la nappe souple supérieure 38 comporte une série de boucles à proximité de chaque extrémité. Chacune de ces séries de boucles 42 maintien une tige pesante 44 en place au-delà des extrémités longitudinales de la partie centrale rainurée 36.

En outre, des anneaux 45 sont fixés aux parties terminales de la tige pesante 44, pour recevoir les extrémités de channes flexibles 46. Ces dernières s'étendent le long de lignes qui sont situées latéralement à l'extérieur des bords latéraux de la partie centrale rainurée 36 de la nappe souple inférieure 34.

On peut empêcher les charnels 46 de se déplacer latéralement en les enfilant dans des boucles supplémentaires (non représentées) espacées le long des cotés longitudinaux de la nappe souple supérieure 38. Ainsi, un cadre de moyens pesants réglables est formé et porte vers le bas contre la surface supérieure de la nappe souple supérieure 38 dans sa partie qui entoure complètement l'ensemble devant subir le pré-pressage, définissant la limite extérieure du volume formé entre les nappes souples 34 et 38.

la composition des nappes souples est telle que la chambre d'éracuation 39 formée entre les nappes soit isolée de l'atmosphère de manière étanche.

Toutefois, la composition des nappes souples doit être choisie de telle manière que la nappe souple supérieure 38 et la nappe souple inférieure 34 ne s'unissent pas l'une à l'autre dans les limites de température d'une opération typique de prépressage.

les tiges pesantes 44 attachées au moyen des boucles 42 de la nappe souple supérieure 38 et les chatnes flexibles de jonction 46 sont choisies, dans une forme de réalisation donnée à titre d'illustration, de telle manière qu'elles aient une masse par unité de longueur qui soit suffisante pour assembler l'une à l'autre les parties bordantes des nappes souples 34 et 38 de manière étanche, mais sans union.Une masse par unité de longueur acceptable est de 4 à 19, mais de préférence de 9 g/cm pour des chastes utilisées avec des nappes de 2 mm d'épaisseur pour le pré-pressage dlensembles de deux feuilles de verre de 2,3 mm d'épaisseur chacune et d'une couche intermédiaire de polyvinylbutyral plastifié de 0,8 mm d'épaisseur. le système de poids formé des tiges pesantes 44 et des chaînes flexibles 46 doit entre situé entièrement en dehors de la zone centrale 36, afin que soit créée une chambre d'évacuation appropriée, entourant un ensemble qui doit subir le pré-pressage.

Pour préparer le dispositif pour une opération de pressage préliminaire, on suspend la nappe souple inférieure 34 aux tiges transversales 33. les tiges transversales 33 sont montées entre les oreilles 31 dirigées vers l'intérieur et les supports 27 sont déplacés les uns vers les autres de telle manière que le hamac, formé par la suspension libre de la nappe souple inférieure 34, pende convenablement suivant la forme cylindrique ou conique voulue.Puis un ensemble A de plis cintrés devant être stratifiés est placé en position centrale sur la partie centrale rainurée 36 et la nappe souple supérieure 38 est appliquée sur la nappe souple inférieure 34 et sur 11 ensemble soutenu dans la partie centrale rainurée 36 de celle-ci, de telle manière que ses tiges pesantes 44 s'étendent d'un bout à l'autre des extrémités longitudinales de la partie extérieure d'encadrement 37 de la nappe souple inférieure 34, approximativement à 5 cm de distance longitudinale, dans le cas typique, à l'extérieur des extrémités longitudinales correspondantes de la partie centrale rainurée 36, et que les channes flexibles 46 s'étendent sur la nappe souple supérieure 38, d'un bout à l'autre de la longueur des côtés de la partie extérieure d'encadrement 37 de la nappe souple inférieure 34, à 5 cm transversalement, dans le cas typique, à l'extérieur des bords latéraux longitudinaux de la partie centrale rainurée 36. Dans le cas où l'ensemble présente une courbure de rayon sensiblement uniforme avec une flèche de moins de 7,6 cm (3 pouces) dans sa partie la plus profonde, les tiges pesantes 44 et les channes 46 peuvent être omises.

Un dispositif typique, utilisé avec succès, comprenait des nappes rectangulaires de 203 cm (80 pouces) de longueur sur 122 cm (48 pouces) de largeur et une grande partie centrale rainurée de contour rectangulaire de 163 cm (64 pouces) de longueur et 81 cm (32 pouces) de largeur, disposée au centre à l'intérieur du contour des nappes. Les parties centrales rainurées étaient munies d'un modèle de protubérances s'étendant vers le haut à partir d'une surface centrale en retrait, comme décrit précédemment, en vue de son utilisation pour le pré-pressage de plusieurs modèles commerciaux de pare-brise.

es -.eilteurS résultats ont été obtenus lorsque le dispositif, avec un ensemble chargé entre ses nappes souples supérieure et inférieure, était soumIs à une pression subatmosphérique de 584 mm (23 pouces) à 686 mm (27 pouces) de mercure au-dessous de la pression atmospherique standard.Au tout de 1 à 3 mn d'évacuation à la température ambiante (250C environ), les ensembles ont été soumis à une évacuation complémentaire au mme niveau de vide qu'à la température ambiante, pendant 8 à 18 mn à une température de 1210C (2500F). lorsque le dispositif était équipé de nappes supérieure et inférieure en élastomère synthétique renforcé de fibres de polyamide, dont latpartie centrale rainurée faisait face des deux cotés aux surfaces extérieures de l'ensemble, d'excellents résultats ont été obtenus et des zones transparentes atteignant plus de 2,54 cm (1 pouce) de largeur ont été formées dans toute la région bordante de l'ensemble.

Lorsqu'une feuille inférieure d'élastomère synthétique renforcé de fibres de polyamide, comportant une partie centrale rainurée, a été utilisée avec des feuilles supérieures de meme composition présentant, soit des surfaces lisses, soit des surfaces très légèrement rugueuses, soit des surfaces complètement lisses, pour pré-presser des ensembles cintrés, on nta pas pu observer à l'oeil nu, dans la plupart des cas, de quantité appréciable d'air piégé dans les ensembles pré-pressés produits en utilisant des nappes souples Séparées, parmi lesquelles la nappe inférieure était la seule à présenter une partie rainurée s'étendant au-delà des bords de l'ensemble soumis au pré-pressage avec des cyeles d'au moins 2 mn de vide sans chaleur, suivies d'au moins 8 mn de vide avec chauffage à 1210 (2500F).

Une combinaison d'un nappe inférieure 34 de 2 mm d'épaisseur, présentant de hautes protubérances dans la partie centrale rainurée à 1 mm de profondeur, avec une nappe supérieure à surface lisse, de 2 mm d'épaisseur seulement, a parfois donné lieu à des inclusions d'air, lorsque des modèles simples de parebrise, relativement plats, ont été soumis au pressage préllini- naire. les solutions proposées pour ce problème comprennent le rainurage d'une zone inférieure mince de forme allongée dans la grande surface de la nappe souple supérieure s'étendant d'un bout à l'autre d'une dimension entière de la surface supérieure de l'ensemble. Une matière plus rigide pour la nappe supérieure ou une matière plus épaisse pour la nappe souple supérieure est également susceptible d'éliminer ce problème.On n'a pas observé ce problème dans le pressage préliminaire de modèles de parebrise fortement cintrés.

Une autre matière qui a été utilisée avec succès dans un four chauffé à 1210C (2500F), ce chauffage faisant suite à 2 mn de vide partiel dans le vide de niveau 584 à 686 mm (23 à 27 pouces) de mercure à la température ambiante, avant l'exposition à l'atmosphère chaude d'un four, est le caoutchouc néoprène à surface lisse.Des tentatives ont été faites pour utiliser le caoutchouc néoprène à une température du four de 1490C (3000F) dans des opérations consécutives pour la production de différents ensembles du même modèle, mais le caoutchouc avait tendance à prendre une déformation permanente due à son exposition à la température plus élevée et au soutien consécutif d'ensembles de forme et de contour identiques. Ia matière élastomère synthétique renforcée de fibres de polyamide est conçue pour un service continu à 1300V (2660F). Dans ces circonstances, de telles nappes souples peuvent être exposées de manière intermittente à une chaleur du four de 1210C (2500C) sans endommagement excessif des nappes ou de la couche intermédiaire de l'ensemble.Etant donné que la rapidité d'union des couches de l'ensemble entre elles croit avec l'élévation de température d'exposition de l'ensemble pendant la mise sous vide, la température maximale d'exposition pour l'ensemble est rendue aussi haute que possible
en fonction de la température maximale que la couche intermédiaire et les nappes souples peuvent supporter.

la matière de couche intermédiaire qui est utilisée dans l'ensemble devant subir le pré-pressage détermine s'il est nécessaire de refroidir les nappes à la température ambiante dans le cas d'une production en grande série telle qu'on peut l'envisager sur une base commerciale.Par exemple, des ensembles comportant une couche intermédiaire de polyvinylbutyral plastifié B-140 de DuPont, qui présente un aspect superficiel assez grossier, ont été pré-pressés et une désaération suffi sante a été obtenue alors même que les nappes eommençaient à agir à une température aussi élevée que 490C (120 F). Avec des ensembles comportant une couche intermédiaire de polyvinylbutyral Monsanto TL, il a été nécessaire de refroidir les nappes à une température maximale de 320C (900F) pour obtenir un prépressage couronné de succès.

Bien que le b ti de support inférieur ou socle horizontal soit muni de supports à filetage interne 23 à chacun des quatre angles du dispositif, l'expérience a montré que, d'une manière générale, une très petite modification était nécessaire pour la plupart des modèles. Toutefois, des modèles de forme compliquée, différant largement des modèles à courbure douce que l'on trouve sur de nombreux véhicules, exigent une modification de la suspension de la nappe inférieure par déplacement d'une paire de supports 23 sur un ctté longitudinal ou sur l'autre côté longitudinal du dispositif ou par déplacement de la totalité des quatre supports qui régissent les positions des tiges transversales 33.

la température de l'opération de chauffage concourt à créer la zone bordante transparente de l'ensemble pré-pressé et à unir suffisamment les feuilles de verre de cet ensemble à la couche intermédiaire le long de la bordure de l'ensemble pour éviter la pénétration de fluides dans l'ensemble pendant le traitement subséquent à haute température et haute pression dans l'autoclave, nécessaire pour la stratification finale. Il est entendu que la force à appliquer à distance en dehors du périmètre de l'ensemble, c'est-à-dire la force produite par les channes et par les tiges sur la surface supérieure de la nappe souple supérieure, est simplement suffisante pour assurer une fermeture périphérique étanche à distance de l'ensemble, sans unir définitivement les nappes souples l'une à l'autre.De cette manière, l'atmosphère extérieure est isolée de la chambre formée entre les nappes souples, ce qui permet l'évacuation de l'air et d'autres fluides, non seulement d'entre les plis de l'ensemble devant subir le pressage préliminaire, mais aussi d'entre l'ensemble lui-mtme et les surfaces internes des nappes souples faisant face à l'ensemble. L'exigence d'une évacuation pendant 1 à 3 mn a une température relativement basse au début du cycle d'évacuation est importante pour assurer que l'air piégé entre les plis de l'ensemble sera chassé avant que la couche intermédiaire ne se ramollisse suffisamment pour s'unir aux feuilles de verre supérieure et inférieure et empêcher l'évacuation de l'air piégé.

temples
Des ensembles comprenant des feuilles de verre cintrées avec des courbures de moins de 7,6 cm (3 pouces) de profondeur ont été placés en sandwich entre deux nappes souples qui avaient été préalablement unies le long d'une seule extrémité s'étendant perpendiculairement à l'axe de courbure. Xes cycles suivants de mise sous vide à la température ambiante, suivie de mise sous vide dans des conditions de température élevée, ont donné un pré-pressage couronné de succès 1. 1 mn de mise sous vide préliminaire à o35 tnm (25 pouces) de mercure à la température ambiante, suivie de 9 mn de mise sous vide complémentaire à 635 mm (25 pouces) de mercure à 135 C (2750F).

2. 5 mn de mise sous vide préliminaire à 635 mm (25 pouces) de mercure, suivies de 7 mn à 1410C (2850) avec maintien du vide.

la série suivante d'expériences a été menée avec des nappes préalablement unies le long d'un bord, comme dans les expériences 1 et 2, pour pré-presser des ensembles cintrés avec des courbures plus profondes (15 à 20 cm ou 6 à 8 pouces). Elles ont abouti à l'echec, à l'exception de quelques cas où les nappes étaient agrafées entre elles à l'extérieur du contour de l'ensemble, avant la phase de mise sous vide préalable.

A ce stade de l'expérimentation, il a été décidé de renoncer à l'utilisation de nappes unies ou agrafées et d'utiliser uniquement des nappes séparées dans les expériences ultérieures de pré-pressage d'ensembles ayant des courbures plus profondes que 7,6 cm (3 pouces).

Quatre ensembles ont été pré-pressés avec utilisation d'une nappe souple inférieure d'élastomère synthétique renforcé de fibres de polyamide, présentant une partie centrale rainurée pour créer un trajet d'évacuation, et d'une nappe souple supérieure de caoutchouc néoprène renforcé de fibres de coton et présentant une surface lisse. Trois des ensembles ont été traités sans succès sans phase de mise sous vide préalable à la température ambiante et seulement avec une mise sous vide à 635 mm (25 pouces) de mercure pendant 10 mn avec chauffage à 1350C (2750F). Le quatrième ensemble a été traité avec une mise sous vide préalable de 1 mn à 635 mm (25 pouces) de mercure à la température ambiante, suivie de la combinaison vide plus chauffage à 13500 (2750F) pendant 10 mn. les quatre stratifiés présentaient tous des inclusions d'air.Cette expérience apermis de conclure que les nappes supérieure et inférieure devaient avoir des compositions ayant des coefficients de dilatation thermique similaires et, de préférence, entre faites de la même matière souple.

Dans la série d'expériences suivante, les nappes souples supérieure et inférieures étaient l'une et l'autre faites d'élastomère renforcé de fibres de polyamide et présentaient des surfaces rainurées dans leurs parties centrales dont le contour était plus grand due celui des ensembles devant subir le pré-pressage. Dans ces expériences, on a fait varier, tant les durées de mise sous vide préalable à la température ambiante que la durée de mise sous vide complémentaire à 12100 (2500F) et un tuyau souple rempli de plomb a été appliqué sur la nappe souple supérieure, à distance autour de l'ensemble devant subir le pré-pressage.

Quelquefois, mais pas toujours, les ensembles contenant des couches intermédiaires du polyvinylbutyral du modèle désigné par DuPont B-140 ont présenté des zones de bordure transparentes et aucune zone d'inclusion d'air, même sans phase de mise sous vide préalable à la température ambiante.Cela n'a jamais été le cas avec les ensembles pré-pressés contenant des couches intermédiaires de polyvinylbutyral qui présentaient des grandes surfaces plus lisses que les couches intermédiaires de 3-140. Par contre, 1 à 3 mn de mise sous vide préalable à la température ambiante (même à un degré aussi bas que 584 mm ou 23 pouces de mercure), suivies d'au moins 8 mn de poursuite du vide à une température de chauffage de 12100 (250 F), ont donné ordinairement des bordures transparentes d'environ 2,5 cm (i pouce) de largeur entourant un bon modèle de pièce prépressée sans signe dtinelusion d'air.

TypIquement, lorsqu'une nappe à surface lisse de la même composition que la nappe inférieure a été substituée à la nappe supérieure et utilisée avec une nappe inférieure présentant une partie centrale rainurée pour former un trajet d'évacuation, on a obtenu des résultats équivalents à ceux que donnaient des nappes souples supérieure et inférieure rainurées toutes les deux, à l'exception de cas fortuits où l'on a observé des poches d'air dans des ensembles à courbure peu profonde, de moins de 7,6 cm (3 pouces) de profondeur. Il n'a pas été observé de telles poches d'air dans les ensembles présentant une courbure de plus de 7,6 cm de profondeur.

Seize ensembles pour un modèle de pare-brise du commerce ont subi le pressage préliminaire avec 12 meilleure forme de réalisation du système de nappes déterminé dans les essais précédents, afin de comparer les effets de quatre variables. Il s'agissait de comparer les effets de la présente ou de l'absence d'une phase de mise sous vide préalable à la température ambiante après le montage de l'ensemble entre des nappes souples séparées, parmi lesquelles la nappe inférieure était munie d'un trajet d'évacuation dans sa surface supérieure, de comparer les durées de chauffage de 8 mn et de 12 mn pour la mise sous vide pendant la phase de chauffage, de comparer des ensembles présentant des couches intermédiaires à surface lisse avec des ensembles comportant des couches intermédiaires à surface moins lisse et de comparer les résultats du pré-pressage d'ensembles chauffés sous application simultanée de vide et de chaleur dans un four maintenu à 121 OC (2500F) avec ceux d'ensembles chauffés dans un four maintenu à 1500C (3000F).

Pour chaque ensemble, on a examiné le pourcentage de transparence et la profondeur du joint étanche de bordure en millimètres à la suite du traitement de pré-pressage. Tous les ensembles ont été ensuite soumis à la stratification finale dans un autoclave à huile, sous 14 atm (20C psi) pendant 60 mn à 150 C (3oe0F), et examiné au sujet de la pénétration de l'huile. les pare-brise feuilletés ont été ensuite immergés dans l'eau bouillante pendant 2 h pour une épreuve de résistance à l'eau bouillante et examinés quant à la présence de bulles.

Dans le tableau suivant de résultats des essais, une ligne pour vaque ensemble testé continent le numéro de l'ensemble, suivi de l'en-ttte PE (pour"preevacuation" = mise sous vide préalable) surmontant une colonne dans laquelle les entrées P2 indiquent les échantillons qui ont été mis sous vide préalable pendant 2 mn à la température ambiante et PO indiquent ceux qui n'ont pas été soumis au vide préalable; suivie de l'entête HE ("hot evacuation" = mise sous vide à chaud) surmontant une colonne contenant des nombres 8 ou 12 pour indiquer la durée en minutes de la mise sous vide à température élevée; suivie de l'en-tête Temp (""température) surmontant les entrées
H qui indiquent une température du four de 1500C (300 F) ou L qui indiquent 1210C (2500F); suivie de lten-ttte INTI ("interlayer surfaces" = Surfaces de la couche intermédiaire) audessus d'entrées R ou S indiquant respectivement si l'échantil- lon comportait une couche intermédiaire à surfaces rugueuses (R) caractéristiques de la matière pour couche intermédiaire commerciale B-140 de duPont ou à surfaces lisses (S); suivie d'une en-tête CLAR qui indique le pourcentage de surface transparente dans chaque ensemble pré-pressé; suivie d'une en-ttte
DEPTH au-dessus de nombres indiquant la profondeur en millimètres du joint étanche de bordure de l'échantillon pré-pressé; et suivie d'une en-t8te 331 surmontant des nombres qui indiquent la quantité de bulles observées à la suite de l'preuve de l'eau bouillante.

Résultats des essais
Ensemble PE HE TEMP INTI CIAR DEPTH BBL
1 PO 8 L R 10 12 0
2 PO 8 H R 15 14 0
3 PO 8 X S 5 9 1000+
4 PO 8 H S 5 13 1000+
5 PO 12 L R 15 17 0
6 PO 12 H R 10 21 9
7 PO 12 L S 5 18 260
8 PO 12 H S 5 18 313
9 P2 8 = R 35 16 0
10 P2 8 H R 20 16 0
il P2 8 L S 5 8 57
12 P2 8 H S 5 11 1000+
13 P2 12 L R 50 24 0
14 P2 12 H R 75 34 0
15 P2 12 L S 5 15 1000+
16 P2 12 H S 5 22 500
Cinq des seize pare-brise feuilletés produits à partir des ensembles présentaient une certaine pénétration d'huile. Quatre d'entre eux avaient été soumis à la mise sous vide à la plus haute température.

Tous les pare-brise feuilletés fabriqués avec des couches intermédiaires à surface lisse présentaient des bulles à la suite de l'épreuve de l'eau bouillante, en comparaison d'un seul des huit pare-brise fabriqués à partir d'ensembles comportant des couches intermédiaires à surfaces relativement rugueuses telles que disponibles dans le commerce.

Le pourcentage moyen de transparence pour les ensembles pré-pressés n'a été que de 9 % pour ceux qui n'avaient pas été soumis à la mise sous vide préalable à la température ambiante, en comparaison des 25 S pour ceux qui avaient été soumis à 2 mn d'une telle mise sous vide préalable. Ia pourèentage moyen de transparence a été de 12,5 % pour les ensembles pré-pressés qui avaient été soumis au chauffage et à la mise sous vide simultanés pendant 8 mn, en comparaison d'une moyenne de 21,2 % pour ceux qui avaient été soumis à ce traitement pendant 12 mn. Les ensembles pré-pressés exposés à une chaleur de four de 12105 (25COP) lors du traitement simultané de chauffage et de mise sous vide présentaient une moyenne de 16,2 ,; de surface transparente, tandis que ceux qui avaient été exposés à i500C (3000F) avaient une moyenne de 17,5 %. les ensembles comportant une couche intermédiaire à surfaces rugueuses présentaient une moyenne de 28,8 ,ú de surface transparente à la suite du prépressage, en comparaison d'une moyenne de 5 h pour ceux qui comportaient une couche intermédiaire à surfaces lisses.

Une comparaison de la profondeur de joint étanche de bordure a montré que les ensembles mis sous vide préalable à la température ambiante donnaient des ensembles pré-pressés -ayant une moyenne de 18,3 mm de profondeur de joint étanche de bordure, en comparaison des 15,3 mm pour ceux qui n'avaient pas subi de mise sous vide préalable, que ceux qui avaient été soumis à 12 mn de chaleur pendant le chauffage et la mise sous vide simultanés avaient un joint étanche de bordure de 21,1 mm de profondeur en moyenne, en comparaison des 12,4 mm pour ceux qui avaient été soumis à 8 mn de ce traitement. la profondeur moyenne de joint étanche de bordure pour les ensembles prépressés soumis à une chaleur du four de 1500C (3000F) a été de 18,6 mm, en comparaison de 14,9 mm pour ceux qui avaient été soumis à une chaleur du four de 1210C (250 S). Par ailleurs, la profondeur moyenne de joint étanche a été de 19,3 mm pour les ensembles pré-pressés comportant des surfaces rugueuses d'intercouche du commerce, en comparaison d'une moyenne de 14,3 mm pour ceux qui comportaient des couches intermédiaires à surfaces plus lisses.

Il a été conclu de ces essais qu'un bref cycle de mise sous vide préalable, avant la mise sous vide avec chauffage simultané, était favorable à la production d'un stratifié prépressé ayant une plus grande transparence, un joint étanche de bordure plus profond et moins d'inclusions d'air. les mêmes avantages ont été obtenus par l'augmentation de la durée de mise sous vlde et de chauffage simultanés, ainsi que par l'utilisation de couches intermédiaires présentant des surfaces rugueuses et disponibles dans le commerce, plutôt que de cou- ches à surfaces plus lisses. Ia plus haute température de celles qui ont été étudiées a donné une meilleure profondeur du joint étanche de bordure, mais n'a pas exercé d'influence sur la transparence de l'ensemble pré-pressé et a favorisé la production d'ensembles pré-pressés comportant plus d'inclusions d'air que ceux qui résultaient de la mise sous vide à la plus basse des températures étudiées. En outre, les pare-brise feuilletés, pré-pressés à la plus haute température de mise sous vide avaient tendance à présenter plus de bulles sur les bords et une plus grande pénétration d'huile à la suite de la stratification finale dans un autoclave.

A la suite de ces expériences, il a été conclu expérimentalement qu'un cycle optimal pour le pré-pressage d'ensembles de verre-matière plastique faisait intervenir l'utilisation de nappes supérieure et inférieure de même composition, la nappe inférieure présentant une partie centrale traitée de manière à créer un trajet d'évacuation sur toute l'étendue d'une surface plus grande que l'ensemble devant subir le pré-pressage et la nappe supérieure présentant des surfaces lisses dans le cas de courbures profondes (plus de 7,6 cm ou 3 pouces de profondeur) ou étant munie d'un trajet d'évacuation moins étendue que celui de la nappe souple inférieure dans le cas de courbures peu profondes (moins de 7,6 cm ou 3 pouces de profondeur, ainsi qu'une phase de mise sous vide préalable pendant i à 3 mn, tout en exposant l'ensemble à des conditions de température ambiante, suivie de la mise sous vide complémentaire pendant 8 à 18 mn à 1210C (2500F) environ suivant la complexité de la courbure de l'ensemble, y compris sa profondeur de courbure.

D'autres expériences ont fait apparattre que la durée nécessaire pour la phase de mise sous vide et de chauffage simultanés dépendait de l'épaisseur du verre (augmentation avec l'épaisseur du verre).

Dans le cas où des ensembles devant subir le pré-pressage sont cintrés à la fois autour d'axes longitudinaux et transversaux de courbure, les tiges pesantes 44 sont remplacées par des chatnes ou d'autres moyens pesants flexibles analogues aux chaînes 46. De cette-manière, une ligne de poids flexibles, qui peut s'adapter aussi bien à la composante transversale qu'à la composante longitudinale de la forme de l'ensemble A est formée à distance autour du contour de l'ensemble devant subir le pré-pressage. A titre de variante, des tiges pesantes rigides 44 peuvent Autre placées à une distance considérablement plus grande de la bordure d'ensembles devant subir le prépressage, en comparaison de ce qui a été décrit précédemment.

Dans ce dernier cas, la flexibilité des nappes leur permet de s'adapter à la forme de l'ensemble, sans former des plis au voisinage de l'ensemble.

Dans la forme de réalisation décrite, la nappe souple inférieure 34 est munie de moyens formant un traJet d'évacuation dans sa partie centrale et la nappe souple supérieure 38 est soit munie de surfaces lisses, soit munie d'une plus petite zone formant trajet d'évacuation, mais l'invention est également applicable avec une disposition inverse des nappes. Toutefois, pour la commodité de centrage de l'ensemble sur la partie centrale de la nappe souple inférieure, il est préférable que ce soit la nappe souple inférieure qui soit munie de moyens formant un trajet d'évacuation, tels que les protubérances espacées.

la forme de la présente invention qui a été décrite et représentée dans le présent mémoire constitue un mode de réalisation préféré et certaines des modifications qui peuvent y entre apportées. Il est bien entendu que divers changements peuvent y être introduits, sans que lton s'écarte pour autant du cadre de l'invention, tel que défini dans les revendications qui suivent.

Claims (14)

REVENDICATIONS

1. Procédé de pressage préliminaire d'un ensemble comprenant une paire de feuilles cintrées de forme correspondante en verre ou en une matière transparente remplaçant le verre et, entre -celles-ci, une feuille de matière thermoplastique intercalaire,ca racterisé en ce qu'il comprend les opérations consistant à suspendre à la manière d'un hamac une première nappe souple de matière imperméable à l'air qui n'adhère pas au verre ou n'adhère pas à elle-m & e aux températures élevées auxquelles la feuille de matière thermoplastique intercalaire s1 unit au verre, cette première nappe souple présentant une partie centrale qui forme un trajet d'évacuation sur sa surface dirigée vers le haut, à poser un ensemble en contact direct sur la partie centrale dudit hamac, de telle manière qu'une partie au moins de la partie centrale soit dégagée dans une zone de bordure, formant cadre, de la première nappe souple, à poser une seconde nappe souple séparée de matière imperméable à l'air, plus grande que l'en- semble et plus grande que la partie centrale de la première nappe, sur l'ensemble et sur la première nappe, de telle manière que la bordure de cette seconde nappe souple déborde sur chaque côté de l'ensemble et de la partie centrale et forme un joint étanche sans union avec la partie de la première nappe souple à distance à l'extérieur de l'ensemble, à appliquer une pression négative à travers l'épaisseur de la première nappe souple dans la partie centrale, tandis que l'ensemble est exposé aux conditions ambiantes, pendant une minute au moins, à chauffer l'ensemble à une température élevée, suffisante pour unir la couche intercalaire aux feuilles de verre sans endommager les nappes flexibles ni la couche intercalaire, tout en continuant à appliquer la pression négative, pendant un temps suffisant pour former une bordure transparente dans l'ensemble tandis que les nappes restent indépendantes, à séparer la nappe souple supérieure et à retirer l'ensemble de la nappe souple inférieure.

2. Procédé selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'il comprend en outre l'opération consistant à poser des poids de forme allongée sur la surface supérieure de la nappe souple supérieure à distance longitudinale des extrémités longitudinales de l'ensemble et à poser des poids flexibles sur la surface supérieure de la nappe souple supérieure à distance vers l'extérieur dans la direction transversale des bords des côtés longitudinaux de l'ensemble, avant d'entamer l'opération de chauffage.

3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la seconde nappe souple présente une surface qui comporte une partie centrale réalisée de manière à former un trajet d'évacuation et ayant une dimension plus grande que la dimension correspondante d'un ensemble devant subir le pressage préliminaire, le procédé comprenant en outre l'opération consistant à poser la seconde nappe souple de telle manière que sa partie centrale soit dirigée vers le bas et recouvre complètement la dimension correspondante de l'ensemble.

4. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que la seconde nappe souple présente une surface qui comporte une partie centrale réalisée de manière à former un trajet d'évacuation et ayant une dimension plus grande que la dimension correspondante d'un ensemble devant subir le pressage préliminaire, le procédé comprenant en outre l'opération consistant à poser la seconde nappe souple de telle manière que sa partie centrale soit dirigée vers le bas et recouvre complètement la dimension correspondante de l'ensemble.

5. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en outre en ce qu'une seconde nappe souple à surfaces lisses est posée sur l'ensemble et sur la première nappe souple.

6. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en outre en ce qu'une seconde nappe souple à surfaces lisses est posée sur l'ensemble et sur la première nappe souple.

7. Procédé de pressage préliminaire d'un ensemble selon la revendication 1, cet ensemble ayant une courbure autour dun axe transversal qui varie à partir d'un rayon donné, le long d'un bord longitudinal, jusqu'à un rayon plus grand que ce rayon donné le long du bord longitudinal opposé de l'ensemble, caractérisé en outre par le fait que la première nappe souple est suspendue de telle manière que l'un des bords de ses côtés longitudinaux pende entre des supports qui sont distants l'un de l'autre d'une distance longitudinale donnée et que son autre bord longitudinal pende entre des supports qui sont distants l'un de l'autre d'une distance longitudinale différente.

8. Dispositif pour le pressage préliminaire d'un ensemble comprenant une feuille de matière thermoplastique intercalaire telle que le polyvinylbutyral plastifié prise en sandwich entre une paire de feuilles de verre ou d'une matière plastiaue dure et transparente remplaçant le verre,caractérisé en ce qutlcomprend une paire de barres de support qui s'étendent en direction transversale et présentent des parties terminales transversales, des moyens pour régler la distance longitudinale entre les parties terminales correspondantes des barres de support, une première nappe souple séparée de matière imperméable aux gaz, suspendue à la manière d'un hamac entre les barres de support et comportant une grande surface supérieure et une grande surface inférieure, cette première nappe souple présentant des moyens qui forment un trajet d'évacuation dans sa grande surface supérieure dans sa partie centrale, le contour de cette partie centrale étant plus grand que le contour de l'ensemble placé par-dessus cette partie centrale et à l'intérieur de son contour, et une partie bordante qui entoure cette partie centrale, une ouverture traversant l'épaisseur de la première nappe souple dans la partie centrale en contact avec l'ensemble, une seconde nappe souple séparée de matière imperméable aux gaz, plus grande que ladite partie centrale et destinée à être posée sur la première nappe souple et sur l'ensemble supporté en contact direct sur ladite partie centrale, de telle manière que la partie bordante de la seconde nappe souple séparée soit appliquée sur la partie bordante de la première nappe souple entourant ladite partie centrale, pour former une chambre de mise sous vidè autour des parties bordantes sans union de celles-ci, et des moyens propres à mettre ladite ouverture en communication avec une source de pression négative, pour créer une pression négative dans les moyens formant le trajet d'évacuation, dans la chambre ainsi formée entre les nappes et dans les feuilles de l'ensemble, tandis que l'environnement à l'extérieur des nappes est à la pression atmosphérique.

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pesants de forme allongée, fixés à la seconde nappe souple à distance en dehors de ladite partie centrale.

10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que les moyens pesants de forme allongée comprennent des chaînes flexibles capables d'épouser la forme de lensemble,ces chaînes étant attachées à la seconde nappe souple.

11. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que les moyens formant le trajet d'évacuation sont formés entre de multiples rangées de protubérances dont les extrémités supérieures se terminent dans le plan de la surface supérieure de la première nappe souple.

12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que les protubérances de rangées voisines sont décalées les unes par rapport aux autres.

13. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que la seconde nappe souple présente une grande surface comportant une multiplicité de passages dans sa partie centrale qui est suffisamment longue pour s'étendre d'un bout à l'autre d'une dimension complète de l'ensemble, la seconde nappe souple étant disposée de telle manière que sa grande surface mentionnée en dernier lieu soit orientée de façon à faire face à l'ensemble, l'un au moins desdits passages se prolongeant au-delà d'une dimension de l'ensemble.

14. Dispositif selon la revendication 8 pour le pressage préliminaire d'un ensemble ayant une courbure autour d'un axe transversal qui varie à partir d'un rayon de courbure donné, le long de l'un de ses bords longitudinaux, jusqu'à un rayon de courbure plus grand que ce rayon de courbure donné le long de son bord longitudinal opposé, caractérisé en ce que les barres de support s'étendent transversalement et obliquement, de telle manière que les extrémités opposées du premier bord longitudinal de la première nappe souple soient suspendues à des parties des barres de support qui sont relativement plus proches l'une de l'autre à proximité de ce premier bord longitudinal et que les extrémités opposées du bord longitudinal opposé soient suspendues à des parties des barres de support qui sont relativement plus éloignées l'une de l'autre à proximité de ce bord longitudinal opposé de la première nappe souple.