FR2534292A1 - Procede de mise en place de buses de fondation dans un terrain de mauvaise qualite - Google Patents

Abstract

PROCEDE DE MISE EN PLACE DE BUSES DE FONDATION DANS UN TERRAIN DE MAUVAISE QUALITE. LES BUSES SONT ENFONCEES DANS DES LOGEMENTS ANNULAIRES PREALABLEMENT CREUSEES A L'AIDE D'UNE TARIERE ROTATIVE CREUSE T LAISSANT EN PLACE UN NOYAU AXIAL DE TERRE QUI CONTRIBUE AU GUIDAGE DE LA TARIERE ET AU MAINTIEN TRANSVERSAL DU BAS DE LA BUSE. APPLICATION A LA CONSTRUCTION D'UNE PISTE D'AEROPORT.

Description

Procédé de mise en place de buses de fondation dans un terrain de mau vaise qualite'
L'invention concerne un procède de mise en place de buses de fondation dans un terrain de mauvaise qualite
On entend ici par "terrain de mauvaise qualité2' celui qui présente par exemple les caracteristiques mecaniques suivantes - angle de frottement voisin de 0 - cohésion C voisine de 0,1 bar - essai CBR donnant un résultat voisin de 2 - teneur en eau de l'ordre de O - indice de plasticité voisin de 50.

L'invention s'applique notamment au cas qui sera décrit plus loin où les buses de fondation sont constituées de béton armé et sont préfabriquées mais il doit être compris qu'une buse peut être "mise en place" de diverses manieres, par exemple par coulage de béton à son emplacement définitif.

Les buses mises en place par le procédé selon l'invention sont cylindriques et d'axe sensiblement vertical avec par exemple un diamètre extérieur de 1,20 m, un diamètre intérieur de 1,04 m et une hauteur de 2 m.

Ce procédé trouve en particulier son emploi dans le système de fondation dit "pieds de poulets (en anglais chicken feet) inventé par M.

SEDIJATMO ingénieur indonesien ou des buses encastrées sous une dalle en béton armé sont fichées dans le sol pour constituer la fondation d'une structure à batir en surface. Une telle structure est par exemple la chaussée bétonnée d'une piste d'aéroport. Sa surface d'appui sur le sol est plus que suffisante pour supporter tous les efforts verticaux. Mais tout impact tend à la faire fléchir localement de manière élastique et à dégrader progressivement le sol au-dessous. Pour des raisons de coût on ne peut augmenter autant qu'on le voudrait la rigidité propre de la chaussée.Cependant, selon l'inventeur de ce système de fondation, si elle est solidarisée avec des buses de fondation du type ci-dessus en densité suffisante, ces buses empecheraient la flexion de la chaussée parce qu'elles comportent, dans le sol, de larges surfaces d'appui verticales qui les empêchent de s'écarter de la direction verticale. Plus précisément la position horizontale du haut de la buse est imposée par la chaussée et ne peut donc varier. Quant à la position horizontale du bas de la buse elle serait maintenue par appui de la surface latérale cylindrique de la partie basse de la buse dans le terrain, ce qui maintiendrait la vertiealité de la buse.La présence des buses augmenterait donc considérablement la rigidité apparente de la chaussée et par conséquent la surface horizontaled'appui efficace au sol sur laquelle se répartit tout impact vertical localisé. Le terrain pourrait alors supporter des impacts indéfiniment répétés. Mais on peut noter que quelle que soit l'importance réelle de cet avantage il est essentiellement lié à la résistance opposée par le terrain aux déplacements horizontaux du bas de la buse.

Un procédé connu pour mettre en place de telles buses comporte les étapes suivantes - enfoncement d'une tarière rotative dans le terrain pour y creuser un logement, - enlèvement de cette tarière pour libérer ce logement, - et mise en place dans ce logement d'une buse cylindrique à axe vertical et à section annulaire en béton armé, avec mise en appui de la surface cylindrique extérieure de la buse sur le terrain autour du logement pour permettre de fixer une construction dans le terrain par l'intermédiaire d'au moins une telle buse.

La tarière comporte - un corps rigide allongé présentant un axe vertical qui est l'axe de rotation de la tarière, - une lame d'attaque fixée en saillie vers le bas à l'extrémité inférieure du corps en dehors de l'axe, cette lame étant dirigée vers le bas et vers l'avant par rapport au sens de rotation de la tarière et se terminant par une arête de coupe présentant une extension radiale, pour que cette rotation lui fasse trancher et soulever la terre qu'elle attaque, - et un filet de relevage fixé autour du corps, prolongeant la lame d'attaque vers le haut et tournant en montant autour du corps en forme d'hélice à distance constante de l'axe pour que la rotation de la tarière assure le relevage et l'extraction de la terre soulevée par la lame d'attaque.

Dans ce procédé connu le logement creusé est un cylindre plein, c'est-à-dire que l'on enlève toute la terre située à l'intérieur de la surface cylindrique définie par le diamètre extérieur de la tarière rotative, qui est égal à celui de la buse, ceci sur une hauteur égale à celle de la buse
La buse est ensuite mise en place par descente en force jusqu'au fond du logement, en appui contre la surface latérale du logement Puis la terre précédemment enlevée est reprise et tassée dans le volume intérieur de labuse.

Ce procédé connu présente l'inconvénient de nécessiter l'extrac- ton et la manipulation deune grande quantité de terre. Ces opérations sont d'une part coûteuses, d'autre part, néfastes en ce sens que les efforts appliqués au terrain de mauvaise qualité dégradent encore celuici au voisinage du logement creusé, ce qui diminue la résistance opposée ultérieurement par le terrain. au déplacements horizontaux du bas de la buse.

Il n'est d'autre part pas pratiquement envisageable d'éviter le creusement préalable d'un logement et de mettre la buse en place par exemple par battage, car la dégradation du terrain serait dans ce cas encore plus importante.

La présente invention a pour but d'abaisser le coat de mise en place de buses de fondation dans un terrain de mauvaise qualité et de permettre au terrain dans lequel s'appuie la buse de supporter de manière plus sûre les efforts appliqués à cette dernière.

Elle a pour objet un procédé de mise en place de buses de fondation dans un. terrain de mauvaise qualité qui se différencie du procédé connu décrit ci-dessus notamment par le fait que le corps de la tarière rotative est constitué par une virole métallique cylindrique de révolution autour de l'axe de la tarière, et dépourvue de fond pour permettre à un noyau axial de terre de pénétrer à l'intérieur de la tarière au fur et à mesure de l'enfoncement de celle-ci, - cette virole portant en saillie vers le bas sur son bord circulaire inférieur et en saillie radiale sur sa surface latérale extérieure au moins une dent d'attaque - au moins un dit filet de relevage étant fixé en saillie sur la surface latérale cylindrique extérieure de la virole dans le prolongement d'un dent d'attaque.

La tarière utilisée selon l'invention présente donc des caractéristiques communes avec des tarières connues utilisées dans un domaine technique très différent, celui de l'exploration d'un terrain en profondeur par découpage puis extraction d'un noyau de terre emprisonné dans une tarière de diamètre petit, par exemple 15 cm. Un tel noyau est appelé "carotte" et peut être examiné à loisir en dehors du terrain. La tarière utilisée selon la présente invention a un diamètre plus grand, au moins 50 cm en pratique, et elle serait inapte à un tel usage car elle présente d'autres caractéristiques dont certaines s'opposeraient à cet usage.Sa virole porte sur son bord inférieur au moins un couteau "de découpage de noyau" comportant une lame déflectrice dirigée vers l'intérieur de la tarière et vers l'avant par rapport au sens de rotation de celle-ci, cette lame portant, à l'intérieur de la surface cylindrique latérale intérieure de la virole, une arête de coupe qui présente une extension verticale pour couper une couche cylindrique annulaire de terre à l'intérieur de ia tarière et pour que la lame déflectrice déplace radialement la terre coupée vers l'extérieur de la tarière jusqu'à la zone attaquée par la dent d'attaque.- La profondeur de pénétration radiale du couteau à l'intérieur de la surface cylindrique intérieure de la virole est choisie suffisante pour que le noyau axial de terre qui est laissé en place par le couteau à l'intérieur de la virole, et qui se déforme ensuite, ne vienne pas s'appuyer trop fortement contre la surface cylindrique intérieure de la virole en rotation et recevoir ainsi de cette virole un couple de frottement parasite susceptible de provoquer son cisaillement rotatif à sa base.

La ou les dents d'attaque et le où les couteaux de découpage du noyau sont répartis angulairement de manière équilibrée autour de l'axe de la tarière pour que la somme des forces de réaction du terrain sur l'ensem- ble de ces dents et couteaux en mouvement ne présente pas de composante horizontale globale parasite susceptible de déplacer la tarière-dans le terrain transversalement à son axe.

La virole porte en outre un conduit d'eau alimenté au haut de la virole et débouchant au bas de celle-ci pour faciliter le travail des dents et couteaux, faciliter le relevage dus'la terre par le filet de relevage, et lubrifier la surface cylindrique interne de la virole.

Ces diverses caractéristiques ont notamment pour but de laisser en place et inaltéré le noyau axial de terre, d'abord pendant le fonctionnement de la tarière, puis lors de son enlèvement. Elles apportent non seulement une diminution de coût de la manipulation de terre et une diminution de l'énergie mécanique dissipée dans le terrain au voisinage du logement mais aussi deux autres avantages
La partie basse de la buse s'appuie horizontalement non seulement par sa surface latérale extérieure sur le terrain autour du logement, mais aussi par sa surface latérale intérieure sur la base du noyau axial de terre non perturbé.

Pendant son enfoncement dans le terrain la tarière est guidée par le noyau axial de terre, ce qui permet d'obtenir ensuite à la fois un enfoncement relativement facile de la buse dans son logement, et un bon appui des surfaces latérales de la buse sur le terrain.

A l'aide des figures schématiques ci-jointes on va décrire ciaprès, à titre non limitatif commentgla présente invention peut être mise en oeuvre. Il doit être compris que les éléments décrits et représentés peuvent sans sortir du cadre de l'invention, être remplacés par d'autres éléments assurant les mêmes fonctions techniques. Lorsqu'un même élément est représenté sur plusieurs figures, il y est désigné par le même signe de référence.

Les figures 1A et 1B représentent des vues en élévation et de dessus d'un engin mobile sur chenilles pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention.

La figure 1C représente un détail C de la figure 1A.

La figure 2 représente une vue en élévation à échelle agrandie d'une partie de cet engin portant une tarière rotative.

Les figures 3A et 3B ~représentent des vues en élévation du meme engin portant une buse de fondation en béton armé préfabriquée prête à être mise en place dans son logement, l'échelle étant agrandie sur la figure 3B.

La figure 4 représente une vue en élévation de la tarière de la figure 2.

La figure 4E représente un détail B de la figure 4A à échelle agrandie pour montrer la constitution du filet de relevage de la tarière.

La figure 5A représente une vue de dessous de la même tarière.

Les figures 5BI 5C, 5D représentent des vues en élévation du bas de cette tarière selon des flèches B, C et D de la figure SA.

La figure 5E représente une vue à échelle agrandie d'un détail E de la figure 5A pour montrer un couteau de découpage de noyau.

La figure 6 Pepresente une vue en perspective d'une dent d'attaque et de chargement au bas de la même tarière, avec des jets d'eau jaillissant au bas du filet de relevage.

Le procédé décrit utilise des moyens connus pour porter une tarière T, l'appuyer verticalement sur le terrain, la faire tourner, puis l'enlever, ainsi que pour enfoncer une buse dans le logement creusé par la tarière.

Les figures 1A, 1B illustrent ces moyens connus en cours du creusement du logement. Ils comportent un engin 2 se déplaçant sur des chenilles 4 et résultant de l'aménagement d'une pelle excavatrice hydraulique classique à cabine tournante. Cet engin comporte une flèche 6 dont la hauteur de sommet est ajustée par un vérin 8 et qui porte à son sommet, par l'intermédiaire de tourillons 12 un caisson prismatique vertical dit "fixe" 10 à section carrée.

Le centre de gravité de l'ensemble des éléments rigidement liés à ce caisson est au dessous de ces tourillons de manière à faciliter la mise -du caisson en position verticale sous l'action d'un vérin 14. Un caisson mobile 16 de même forme coulisse verticalement dans le caisson fixe 10, sous l'action d'un vérin de descente ou de montée 18 (voir fig.2), les arêtes intérieures du caisson fixe et extérieures du caisson mobile étant usinées pour assurer un guidage précis du caisson mobile. Le caisson mobile porte à son extrémité inférieure, au dessous du caisson fixe un moteur hydraulique 20 entraînant un arbre 22 en rotation autour de son axe vertical. Cet arbre est muni d'un joint tournant 24 et supporte rigidement la tarière T.

Les divers vérins et le moteur hydraulique 20 sont alimentés en huile sous pression en circuit fermé par des canalisations souples à partir de l'engin 2, de même que le joint tournant 24 en eau sous une pression de 8 bars, grâce à des réservoirs 26 portés par oet engin, et à une pompe. La tarière T sera décrite plus loin.

Un logement annulaire 53 (voir fig.1C) est creusé grâce à ces éléments, en appliquant une force verticale de 30 T maxi à la tarière, en la faisant tourner à la vitesse de 30 tours par minute, et en injectant au bas de la tarière, par l'intermédiaire du joint tournant un débit d'eau de 5 1/sec. Ce logement entoure un noyau axial 54 de terre intacte.

Une fois le logement creusé sur la hauteur de la buse à mettre en place, la tarière est relevée par action sur le vérin 18, puis déposée sur le sol ainsi que le moteur 20 et l'arbre 22
L'ensemble ainsi déposé est remplacé par un dispositif de manutention de buse qui comporte (voir fig.3A et 3B)un bouclier de poussée 26 fixé au bas du caisson mobile 16, et une pince circulaire 28 munie de vérins hydrauliques de-serrage 30 et suspendue au bouclier 26 par trois chatnes 32. Cet ensemble permet de saisir une buse 34 dans la pince 28, de la poser sur le logement précédemment creusé et de l'y enfoncer progressivement à l'aide du bouclier de poussée 26. La force verticale nécessaire dépend du terrain, et peut être de l'ordre de 15 T.

Conformément à la présente invention et comme représentée sur les figures 5A et suivantes la tarière rotative utilisée - pour creuser le logement de la buse présente les caractéristiques suivantes
Son corps est constitué par une virole métallique cylindrique 36 de révolution autour de l'axe 38 de la tarière T. Cette virole est dépourvue de fond pour permettre à Un noyau axial de terre 54 de pénétrer à l'intérieur de la tarière au fur et à mesure de l'enfoncement de celleci.Elle porte en saillie vers le bas sur son bbrd circulaire inférieur et en saillie radiale sur sa surface latérale extérieure moins une dent d'attaque 40, 42 Une telle dent est dirigée vers le bas et vers l'avant par rapport au sens de rotation de la tarière et se termine par une arête de coupe 44 présentant une extension radiale pour que la rotation de la tarière lui fasse trancher et soulever la terre. L'arête de coupe peut s'étendre soit de manière purement radiale, comme représenté, soit être plus ou moins inclinée par rapport à la direction radiale, ceci vers le haut, le bas, l'avant ou l'arrière.

Au moins un filet de relevage 46 est fixé en saillie sur la surface latérale cylindrique extérieure de la virole dans le prolongement d'une dent d'attaque 40. L'inclinaison du où des filets de relevage sur l'horizontale est faible au bas de la tarière par exemple voisine de 4,50, pous faciliter le chargement de la terre sur le filet par la dent qu'il prolonge, qui est une dent {'d'attaque et de chargement".

Cette inclinaison augmente vers le haut de la tarière pour éviter que celle-ci ne se visse dans la terrain.

De même l'inclinaison de la dent d'attaque est beaucoup plus grande, par exemple voisine de 400.

La virole présente par exemple un diamètre intérieur de 52 cm et un diamètre extérieur de 53 cm, et le bord extérieur du filet de relevage 46 est à 60 cm de l'axe de la virole. Les dents d'attaque s'étendent radialement sous la virole et le filet de relevage, et descendent à 10 cm au-dessous un bord circulaire inférieur de la virole.

Selon l'invention et conformément aux figures 5D et 5E la virole 36 porte en outre sur son bord inférieur au moins un couteau "de découpage de noyau" 48. Ce couteau comporte une lame déflectrice 50 dirigée vers l'intérieur de la tarière et vers l'avant par rapport au sens de rotation de celle-ci, cette lame portant, à l'intérieur de la surface cylindrique latérale intérieure de la virole, une arête de coupe 52 qui présente une extension verticale pour couper une couche cylindrique annulaire de terre à l'intérieur de la tarière. La lame déflectrice déplace radialement la terre coupée vers l'extérieur de la tarière jusqu'à la zone attaquée par la dent d'attaque.La profondeur de pénétration radiale du couteau à l'intérieur de la surface cylindrique intérieure de la virole est choisie suffisante pour que le noyau axial de terre 54 qui est laissé en place par le couteau à l'intérieur de la virole et qui se déforme ensuite ne vienne pas s'appuyer trop fortement contre la surface cylindrique intérieure de la virole en rotation. Il s'agit d'éviter que la virole applique au noyau de terre un couple de frottement parasite susceptible de provoquer son cisaillement rotatif à sa base.

De préférence le couteau de découpage de noyau 48 s'étend vertica lement de part et d'autre du bord inférieur de la virole 36, ce bord étant creusé d'une encoche 56 jusqu'au haut du couteau et immédiatement en avant de celui-ci par rapport au sens de rotation de la virole pour permettre à la lame déflectrice de déplacer radialement la terre coupée jusqu'à l'extérieur de la virole. Ce couteau descend moins bas que la dent d'attaque 40, 42 pour ne travailler qu'à un niveau préalablement attaqué par cette dent Le haut du couteau représenté 48 est à 5 cm audessus du bord inférieur de la virole, et le bas du couteau à 3 cm audessous.De préférence le couteau de découpage pénétre radialement à l'intérieur de la virole 36 sur une profondeur comprise entre 3 mm et 30 mn. Cette profondeur est de 1 cm dans l'exemple décrit.

De préférence encore, et pour simplifier la fabrication de la tarière le couteau de découpage 48 est constitué par une lame plane verticale inclinée par rapport à la direction horizontale de son dépla cement, dgun angle compris entre 500 et 400. La partie inférieure de cette lame est maintenue par un support 58 soudé sous la virole 36.

Selon la présente invention les dents et couteaux formant saillie au bas de la virole sont repartis angulairement de manière équilibrée autour de l'axe 38 de la tarière 36 pour que la somme des forces de réaction du terrain sur l'ensemble de ces dents et couteaux en mouvement ne présente pas de composante horizontale globale parasite susceptible de deplacer la tarière dans le terrain transversalement à son axe.

De préférence la tarière T porte plusieurs dents d'attaque égales 40, 42 réparties angulairement de manière régulière autour devon axe et plusieurs couteaux 48 de découpage de noyau égaux répartis de mena de manière régulière pour éviter de faire apparaitre une dite composante horizontale parasite lorsque les caractéristiques mécaniques du terrain rencontré varient et que les réactions du terrain sur ces couteaux varient d'une façon différente des réactions du terrain sur les dents d'attaque.

Dans l'exemple représenté et pour facilier la réalisation de la tarière, celle-ci porte deux couteaux de découpage de noyau 48 symétriques par rapport à son axe 38, deux dents d'attaque 40, 42 symétriques par rapport à son axe et un filet de relevage 46 prolongeant l'une de ces dents qui est une dent 40 "d'attaque et de chargement" de la terre tandis que l'autre est une dent 42 d'attaque et d'équilibre" empêchant l'appa- rition de ladite composante horizontale parasite.

Selon la présente invention là virole 36 porte en outre un conduit d'eau 46 alimenté au haut de la virole et débouchant au bas de celle-ci pour faciliter le travail des dents 40, 7 42 et couteaux 48, faciliter le relevage de la terre par le filet de relevage 216, et lubrifier la surface cylZindrique întePne de la virole
Ce conduit se raccorde, au haut de la tarière, au joint tour- nant 240 Il est de préférence, intérieur au filet de relevage 46 pour éviter une saillie inutile sur la virole 36.Une manière simple de réaliser ce filet est représentée sur la figura 4B, qui montre que le filet de relevage 46 est constitué de bandes de tôles soudées entre elles et à la virole, de manière à etre creux et à constituer le conduit d'eau.

De préférence, et comme représenté sur les figures 5Ao9 5B et 69 le conduit d'eau 46 débouche à l'extrémité inférieure du filet de relevage 46 par trois orifices, un, 649 vers le bas, pour faciliter l'attaqua de la terre par la dent d'attaque 40, un9 62, vers le haut, pour faciliter le relevage de la terre par le filet de relevage et un9 649 vers l'intérieur de la tariare pour faciliter le travail du couteau 48 de découpage du noyau et lubrifies la surface cylindrique interne de la virole 36
Les débits traversant ces trois orifices sont sensiblement esquivas lents.

La tarière ainsi constituée permet de creuser un logement annulaire de manière remarquablement précise et économique, et d'utiliser la base du noyau axial de terre pou améliorer l'appui de la buse qui est placée ensuite dans ce logement

Claims (1)

REVENDICATIONS 1/ Procédé de mise an place de buses de fondation dans un terrain de mauvaise qualité, ce procédé comportant les étapes suivantes - enfoncement d'une tarière rotative T dans le terrain pour y creuser un logement (53), - enlèvement de cette tarière pour libérer ce logement, et mise en place dans ce logement d'une buse cylindrique (34) à axe vertical et à section annulaire an béton armé, avec mise en appui de la surface cylindrique extérieure de la buse sur le terrain autour du logement pour permettre de fixer une construction dans le terrain par lintermédiaire d'au moins une telle buse, - ladite tarière comportant un corps rigide allongé (36) présentant un axe vertical (38) qui est l'axa de rotation de la tarière, - une lame d'attaque (40) fixée en saillie vers le bas à l'extrémité inférieure du corps en dehors de l'axe, cette lame étant dirigée vers le bas et vers l'avant9 par rapport au sens de rotation de la tarière, et se terminant pas une arete de coupe (44) présentant une extension radiale9 pour que cette rotation lui fasse trancher et soulever la terre qu'elle attaque, - et un filet de relevage fixé autour du corps, prolongeant la lame d'attaque vers le haut, et tournant en montant autour du corps en forme d'hélice à distance constante de l'axe pour que la rotation de la tarière assure le relevage et l'extraction de la terre soulevée par la lame d'attaque - ce procédé étant caractérisé par le fait que ledit corps est constitué par une virole métallique cylindrique (36) de révolution autour de l'axe (38) de la tarière (T), et dépourvue de fond pour permettre à un noyau axial de terre (54) de pénétrer à l'intérieur de la tarière au fur et à mesure de l'enfoncement de celle-ci, - cette virole portant en saillie vers le bas sur son bord circulaire inférieur et en saillie radiale sur sa surface latérale extérieure au moins une dent d'attaque (40, 42), - au moins un dit filet de relevage (46) étant fixé en saillie sur la surface latérale cylindrique extérieure de la virole dans le prolongement d'un dent d'attaque (40), - la virole (36) portant en outre sur son bord inférieur au moins un couteau "de découpage de noyau" (48) comportant une lame déflectrice (50) dirigée vers l'intérieur de la tarière et vers l'avant par rapport au sens de rotation de celle-ci, cette lame portant, à l'intérieur de la surface cylindrique latérale intérieure de la virole, une arête de coupe (52) qui présente une extension verticale pour couper une couche cylindrique annulaire de terre à l'intérieur de la tarière et pour que la lame déflectrice déplace radialement la terre coupée vers l'extérieur de la tarière jusqu'à la zone attaquée par la dent d'attaque, la profondeur de pénétration radiale du couteau à l'intérieur de la surface cylindrique intérieure de la virole étant suffisante pour que le noyau axial de terre (54) qui est laissé en place par le couteau à l'intérieur de la virole et qui se déforme ensuite ne vienne pas s'appuyer trop fortement contre la surface cylindrique intérieure de la virole an rotation et recevoir ainsi un couple de frottement parasite susceptible de provoquer son cisaillement rotatif à sa base, - la ou les dents d'attaque (40,
1. 42) et le où les couteaux de découpage du noyau (48) étant répartis angulairement de maniera équilibrée autour de l'axe (38) de la tarière (36) pour que la somme des forces de réaction du terrain sur l'ensemble de ces dents et couteaux en mouvement ne présente pas de composante horizontale globale parasite susceptible de déplacer la tarière dans le terrain transversalement à son axe; - la virole (36)-portant en outre un conduit d'eau (46) alimenté au haut de la virole et débouchant au bas de celle-ci pour faciliter le travail des dents (40, 42) et couteaux (48), faciliter le relevage de la terre par le filet de relevage (46), et lubrifier la surface cylindrique interne de la virole.

   2/ Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le couteau de découpage de noyau (48) s'étend verticalement de part et d'autre du bord inférieur de la virole (36), ce bord étant creusé d'une encoche (56) jusqu'au haut du couteau et immédiatement en avant de celui-ci par rapport au sens de rotation de la virole pour permettre à la lame déflectrice (50) de déplacer radialement la terre coupée jusqu'à l'extérieur de la virole, ce couteau descendant moins bas que la dent d'attaque (40, 42) pour ne travailler qu'à un niveau préalablement atta qué par cette dent.

   3/ Procédé selon la revendication 1s caractérisé par le fait que le couteau de découpage (48) pénétre radialenant à l'intérieur de la virole (36) sur une profondeur comprise entre 3 mm et 30 mm.

   4/ Procédé selon la revendication 39 caractérisé par le fait que le couteau de découpage (48) est constitué par une lame plane verticale inclinée par rapport à la direction horizontale de son déplacement, d'un angle compris entra 100 et 400.

   5/ Procédé selon la revendication 19 caractérisé par le fait que la tarière (T) porte plusieurs dents d'attaqua égalas (40, 42) réparties angulairemant de manière régulière autour de son axe et plusieurs couteaux (48) de découpage de noyau égaux répartis de même de manière régulière pour éviter de faire apparaîtra une dite composante horizontale parasite lorsque les caractéristiques mecaniques du terrain rencontré varient et que les réactions du terrain sur ces couteaw: varient d'une façon différente des réactions du terrain sur les dents d'attaque.

   6/ Procédé selon la revendication 5, caractérisé par le fait que la tarière (T) porte deux couteaux de découpage de noyau (48) symétriques par rapport à son axe (38)9 deux dents d7attaque (40, 42) symétriques par rapport à son axe et un filet de relevage (46) prolongeant l'une de ces dents qui est une dent (40) "d'attaque et de chargement'2 de la terre tandis que l'autre est une dent (42) "d'attaque et d'équilibre" empechant l'apparition de ladite composante horizontale parasite.

   7/ Procédé selon la revendication 19 caractérisé par le fait que ledit conduit d'eau (46) est intérieur au filet de relevage (46) pour éviter une saillie inutile sur la virole (36).

   8/ Procédé selon la revendication 7, caractérisé par le fait que le filet de relevage (46) est creux et constitue le conduit d'eau.

   9/ Procédé selon le revendication 7, caractérisé par le fait que le conduit d'eau (46) débouche à lrextrémité inférieure du filet de relevage (46) par trois orifices, un (60) vers le bas pour faciliter lvatta- que de la terre par la dent d'attaque (40), un vers le haut (62) pour faciliter le relevage de la terra par le filet de relevage et un (64) vers l'intérieur de la tarière pour faciliter le travail du couteau (48) de découpage du noyau et lubrifier la surface cylindrique interne de la virole (36).

   10/ Procédé selon la revendication 19 caractérisé par le fait que la tarière (T) présente un diamètre supérieure à 50 cm.