FR2531198A1 - Arme a canon basculant, en particulier pour la chasse - Google Patents

Abstract

EN POSITION FERMEE DE LA CULASSE, LE CROCHET AVANT 2 DU CANON EST SITUE A UNE CERTAINE DISTANCE DE LA TIGE 4 DE LA CHARNIERE, ALORS QUE LE CROCHET ARRIERE 5 DU CANON S'APPLIQUE SUR LA SURFACE BISEAUTEE CORRESPONDANTE DE LA TRAVERSE DE L'ELEMENT DE CULASSE 3 ET COMPREND UN CRAN DE VERROUILLAGE DONT L'ANGLE DE COIN EST SENSIBLEMENT LE MEME QUE CELUI DU VERROU 7. LA TIGE D'EXTRACTION 50, 51 EST PREVUE AU-DESSUS DU CROCHET ARRIERE 5 DU CANON ET COOPERE AVEC UN ELEMENT DE MANOEUVRE A SON EXTREMITE AVANT. LA LAME 14 DE LA DETENTE PEUT TOURNER AUTOUR D'UN AXE 15 QUI EST DISPOSE PLUS PRES DU FOND DE PERCUSSION DE L'ELEMENT DE CULASSE 3 QUE LA TIGE 22 DE L'AXE DE LA PIECE DE PERCUSSION 18 DONT LE CRAN D'ARMEMENT 24, EN POSITION D'ARMEMENT, REPOSE SUR L'EXTREMITE D'ARRET 44 DE LA BRANCHE 41 QUI S'ETEND VERS LE HAUT A PARTIR DE LA LAME 14 DE LA DETENTE.

Description

Arme à canon basculants en particulier pour la chasse.

L'invention concerne une arme à canon basculant pour lachasse, comprenant des dispositifs de fermeture, e verrouillage et de ré-ouverture de la culasse, pour allumer une cartouche dans une chambre de mise à feu et pour extraire les cartouches et également pour éjecter les douilles.

Les arme à canon basculant comprenant les dispositifs mentionnés sont connues en soi. Le dispositif de fermeture, de verrouillage et de ré-ouverture de la culasse comprend alors normalement un crochet de canon et une tige formant charnière et disposée dans l'élément de culasse et autour de laquelle peut basculer le canon du fusil Un second crochet de canon est muni dsun cran de verrouillage destiné à ltengagement d'un verrou sollicité par un ressort, manoeuvré à la main et guidé de façon coulissante sur l'élément de culasse.Les éléments essentiels du dispositif d'allumage d'une cartouche contenue dans le chambre de mise à feu sont constitués par le dispositif de détente comprenant le verrou, la lame de détente, la tige de détente et le ressort de détente ainsi qu'une pièce de percussionomontée rotative sur un axe, alors que le dispositif destiné à l'extraction des cartouches et à l'éjection des douilles consiste en une tige d'extraction dans la zone de la chambre de mise à feu qui est limitée par le canon et en un élément de manoeuvre qui vient coopérer avec la tige d'extraction quand on fait basculer le canon et quand on ouvre de ce fait la culasse de l'arme.Ce qui est essentiel est que tous les dispositifs mentionnés soient au moins en partie disposés de façon à coopérer les uns avec les autres et coopèrent totalement les uns avec les autres pour leur fonctionnement. On sait qu'à l'état verrouillé de la culasse de l'arme, les forces longitudinales qui apparaissent lors du tir sont absorbées exclusivement par la tige de la charnière et par l'intermédiaire du premier crochet et sont transmises à la pièce de percussion, alors que le verrouillage ne sert exclusivement qu'à absorber le couple de basculement qui apparaît par l'intermédiaire du levier situé entre l'axe de la chambre de mise à feu et l'axe de la tige de la charnière.

Dans le verrouillage dit à double crochet, le premier qui repose sur la tige de la charnière comprend sur son côté arrière un cran de verrouillage destiné à la pénétration d'un second verrou.

Du fait des sollicitations survenant pendant le tir et du basculement du canon quand on le charge et le décharge, une usure apparalt avec le temps entre la tige de la charnière et l'évidement en forme d'arc de cercle qui lui est associé à l'extrémité avant du premier crochet du canon, ce qui fait que la culasse se désserre ou que l'extrémité du canon peut se soulever du fond de percussion de la pièce de percussion.

Un autre inconvénient vient de ce que la manoeuvre du verrou s'effectue en général au moyen d'un levier pivotant sur le coté supérieur de la pièce de percussion et qui coopère par l'intermédiaire d'un arbre et d'un levier avec un tiroir comprenant le verrou. Ceci entralne par ailleurs une augmentation importante du prix de revient.

Dans les arme à canon basculant connues, la tige de l'axe de la détente est en outre montée sur une tôle s'étendant vers l'arrière et sur le côté inférieur de l'élément de culasse. La tige de l'axe traverse alors la lame de la détente au-dessus de la détente proprement dite, ce qui fait que lorsque I'on tire, l'extrémité libre de la lame de la détente vient heurter par le dessus l'extrémité de manoeuvre d'une barre soumise a la sollicitation d'un ressort et montée sensiblement parallèlement à la lame de la détente.En outre, l'extrémité d'enclenchement de cette barre montée en bascule se dégage vers le bas du cran d'armement de la pièce de percussion et de manière que cette pièce de percussion puisse venir frapper un percuteur monté mobile dans le fond de percussion de l'élément de culasse sous l'effet de son ressort de percussion. Quand il s'agit d'une fermeture dite à rebondissement, la pièce de percussion vient ensuite, sous l'action d'un ressort, dans une position dite de sécurité dans laquelle l'extrémité d'enclenchement de la barre peut s'enclencher dans un cran de sécurité prévu dans la pièce de percussion.

Cette utilisation connue d'une tige de détente disposée sensiblement parallèlement à la lame de la détente fait que l'ensemble du dispositif de détente doit nécessairement s'étendre relativement loin vers l'arriere en direction de la crosse de l'arme à canon basculant à partir du fond de percussion et doit donc être relativement long. Du fait de la position mentionnée de la tige de la détente, son exeremité d'enclenchement se trouve toujours sur le côté inférieur de la pièce de percussion.Comme on veut éviter que la lame de la détente soit aussi longue que la totalité de la tige de la détente, ce qui conduirait à des rapports de levier défavorables, il faut donc que la tige de l'axe de la détente soit plus éloignée du fond de percussion de l'élément de culasse de l'arme à canon basculant que la tige de l'axe de la pièce de percussion.Un autre inconvénient à considérer est que la lame de la détente doit glisser lorsqu'on tire sur l'extrémité de manoeuvre de la tige de la détente et qu'il faut donc surmonter la force de friction déjà existante- entre la lame de la détente et la tige de la détente, ce qui est dégavoråble du point de vue de la sensibilité de la détente ou de ce que lVon appelle sa V'sEcneresse'l 0
Pour ces raisons, on utilise en général dans le dispositif connu un "pousseur" qui, lors du tir, détermine la manoeuvre brusque de la tige de la détente. Ce pousseur est cependant la source de coûts supplémentaires.

Finalement, on connaît pour les armes à canon basculant des pièces de poussée guidées en arc de cercle sur l'avant de la crosse et qui s'appuient, rand on ouvre la culasse et quand on fait basculer le canon, sur l'extrémité avant de l'élément de culasse et se déplacent vers le haut sur une piste circulaire de la crosse avant et entraînent de ce fait la tige d'extraction de manière que les cartouches soient sorties sur une courte longueur de la chambre de mise à feu et puissent être facilement saisies à la main pour décharger le fusil.Pour l'éjection des douilles de cartouches qui ont été tirées, on prévoit un éjecteur supplémentaire qui est également monte sur la crosse avant d'armes dites à armement automatique, au moyen duquel l'armement de l'élément de culasse mobile s'effectue par basculement des- canons autour de leviers dits d'armement qui coopèrent dune part avec la crosse avant et d'autre part avec les pièces de percussion.Si par exemple on tire avec un fusil à double canon de ce type et si les deux pièces de percussion sont désarmées, il y a alors au cours du basculement suivant du canon pour éjecter les douilles des cartouches qui ont été tirées non seulement armement des culasses mobiles par pivotement des tiges de détente du côté de la crosse avant, mais simultanément aussi déclenchement des deux pièces de percussion de deux éjecteurs prévus dans la crosse avant et enclenchés à l > état arme en étant soumis à la pression d'un ressort, et qui heurtent l'extrémité opposée des deux tiges d'extraction prévues dans une arme à deux canons.Quand on ferme l'arme, la tige d'extraction est alors à nouveau enfoncée au travers du fond de percussion de l'élément de culasse et elle ramène alors les pièces de percussion ou les chiens de l'éjecteur en position d'armement.

L'objet de l'invention est de créer une arme à canon basculant comprenant les dispositifs mentionnés dans le préambule et qui soit de constitution simple avec peu de composants, de forme compacte et dont la capacité de fonctionnement reste bonne avec le temps.

Selon-l'invention, ce problème est résolu du fait qu'en position fermée de la culasse, le crochet avant du du canon est situé à une certaine distance de la tige de la charnière, alors que le crochet arrière du canon s'applique par la surface biseautée correspondante sur la traverse de l > élément de culasse et comprend un cran de verrouillage, dont l'angle de coin est sensiblement le même que celui du verrou, et en ce que la tige d'extraction qui est constituée par deux tronçons coaxiaux disposés à une certaine distance l'un de l'autre avec un ressort de pression interposé est prévue au-dessus du crochet arrière du canon et coopère apec un élement de manoeuvre à son extrémité avant, et en ce que la lame de la détente peut tourner autour d'un axe qui est disposé plus près du fond de percussion de l'élément de culasse que la tige de l'axe de la pièce de percussion dont le cran d'armement, en position d'armement, repose sur l'extrémité d'arrêt de la branche qui s'étend vers le haut à partir de la lame de la détente.

Selon un développement de l'invention, la traverse et le crochet arrière du canon peuvent avoir respectivement une section de charge telle que ces éléments puissent absorber au moins les forces longitudinales qui apparaissent lors du tir.

Grâce à cet agencement, et en éliminant les dispositifs de verrouillage additionnels et couteux, on obtient des conditions d'absorption de charge qui sont intéressantes et selon lesquelles les forces longitudinales qui apparaissent en particulier lors du tir sont absorbées exclusivement par le deuxième crochet du canon et par la traverse de l'élément de culasse. Les forces transversales, dans la mesure où elles apparaissent du fait du couple de basculement en raison du bras de levier entre l'axe longitudinal du canon ou de la chambre de mise à feu et la traverse, sont absorbées par le verrou unique. ta tige de charnière ne transmet aucune force en position de fermeture de la culasse de l'arme, ni pendant le tir.Elle sert exclusivement, en liaison avec le crochet avant du canon, de support de rotation pendant le basculement du canon-en vue du chargement ou de déchargement de celui-ci.

Lorsqu'on fait basculer le canon, celui-ci se déplace sur la distance existant entre la tige de la charnière et le crochet de canon qui lui est associé sur la tige de la charnière et jusqu a ce qu'il vienne se disposer entre ces deux parties. Une modification de l'adaptation existant entre l'extrémité du canon et le fond de percussion de la culasse de l'arme du fait de l'usure des surfaces qui ne s'adaptent que relativement difficilement les unes aux autres, entre la tige de la charnière et l'évidement en arc de cercle du crochet de canon qui lui est associé, ne peut pas apparaltre. Par contre, les surfaces planes appliquées l'une contre l'autre d'une part de la traverse et d'autre part du crochet arrière du canon peuvent être travaillées de façon plus simple et plus précise, ce qui fait que l'on peut être assuré d'un appui parfait et bien à plat entre les deux pièces, ce qui exclut des déformations plastiques quand on utilise l'arme par la suite; ceci en dehors du fait qu'il ne peut y avoir aucun frottement entre ces deux surfaces. En outre, un jeu à peine perceptible serait déjà automatiquement éliminé du fait que le crochet du canon se déplace légèrement vers le bas dans l'élément de culasse, ce qui fait que ce jeu, ainsi qu'éventuellement un un autre jeu existant entre l'extrémité du canon et le fond de percussion, serait éliminé. Il y aurait ainsi pour ainsi dire repositionnement automatique.

Le dispositif selon l'invention n'a plus besoin de barre.

Désormais, l'élément de détente pénètre de lui-meme dans les crans de la pièce de percussion ou de la noix par sa branche s'étendant vers le haut.

De ce fait et selon l'agencement selon l'invention de la tige de l'axe, on obtient des rapports de levier très favorables qui assurent un tir direct et sec. La disposition spéciale de la tige de l'axe dans la zone de l'angle formé par la lame de la détente et par la tige permet en outre de déplacer la détente proprement dite plus vers l'avant et pratiquement sous l'élément de culasse, ce qui, en meme temps que l'absence d'une barre s'étendant horizontalement depuis la pièce de percussion vers l'arrière, contribue à rendre le dispositif très court et ne demandant que peu d'espace à l'arrière de l'élément de culasse jusqu'à la crosse de l'arme. Un pousseur n'est plus nécessaire.

La tige de l'axe de la détente est avantageusement montée dans la partie de la branche qui est proche de la lame de la détente. De ce fait, la branche est raccourcie pour former le bras de charge du levier alors que la lame de la détente peut être constituée en même temps que la détente proprement dite en tant que bras de force du levier selon une longueur relativement importante, ce qui contribue à une manoeuvre particulièrement facile de la détente après le réglage du levier.

La tige d'extraction subdivisée selon l'invention et et le ressort de pression interposé et relativement dur se comportent lors du chargement ét du déchargement d'une cartouche vive de la même manière qu'une tige d'extraction en une seule pièce et habituelle, l'élément de manoeuvre transmettant en d'autres termes, loirs du basculement du canon, le mouvement d'éjection du tronçon de la tige d'extraction qui est appliqué par l'intermédiaire du ressort de pression contre le tronçon de la tige d'extraction reposant sur la cartouche, sans être comprimé du fait que la cartouche vive dispose à l'intérieur de sa chambre de mise à feu d'un certain jeu et qu'elle peut être éjectée de la chambre de mise à feu pratiquement sans résistance.Mais si la cartouche doit être tirée, la pression de l'explosion déforme la douille de la cartouche qui est en alliage de laiton et elle s'applique sous pression contre la paroi de la chambre demise à feu et oppose une résistance importante à son expulsion, cette résistance étant provoquée par le frottement existant entre la paroi externe de la douille de la cartouche et la paroi de la chambre de mise à feu.

I1 en resulte que lors du basculement du canon, le mouvement de poussée du tronçon appliqué contre lui et qui est provoqué nécessairement par l'élément de manoeuvre ne provoque pas un mouvement du tronçon appliqué contre la douille de la cartouche ou contre son bord, mais à une compression du ressort de pression.La force élastique ainsi créée monte jusqu a une valeur qui suffit pour surmonter le frottement existant entre la douille de la cartouche et la chambre de mise à feu, suite à quoi a lieu une éjection brusque de la douille vide de la -cartouche par la force du ressort du fait que le tronçon qui coopère avec la douille de la cartouche est déplacé brusquement par le ressort vers sa position déjection maximale, ce qui a pour conséquence une accélération importante de la douille qui est ainsi éjectée sur une trajectoire importante.

Avantageusement, le biseautage des deux surfaces de la traverse d'une part et du crochet arrière du canon d'autre part est égal ou plus faible que l'angle d'autoserrage existant, ce qui fait que le frottement par adhérence qui a lieu lors du tir serait déjà théoriquement suffisant pour éviter le basculement du canon du fait du couple de basculement. Mais rl va de soi que le verrouillage existant qui est totalement indépendant d'un tir est déjà disponible pour absorber d'autres forces latérales agissant sur le canon et pouvant en provoquer le basculement, par exemple des forces de percussion, de choc ou d'accélération, ou analogues.Un agencement avantageux du'dispositif selon l'invention permet en outre une bonne absorption du couple de basculement, la distance séparant la tige de la charnière du fond de percussion étant un multiple de la distance séparant la traverse du fond de percussion. Ceci a pour conséquence d'allonger l'élément de culasse et de ce fait d'allonger relativement en direction longitudinale la surface d'appui du canon sur l'element de culasse.

Avantageusement, le verrou est constitué par un coin de culasse, la hauteur du coin étant mesurée en direction du déplacement entre ses deux surfaces et la surface inférieure du coin montant légèrement en direction du second crochet du canon, alors que la surface supérieure du coin est fortement inclinée vers le bas et se trouve, en position fermée, à courte distance de la surface opposée en coin du cran de verrouillage du crochet associé du canon. Cette constitution favorise l'adaptation automatique des jeux de la culasse du fait que le coin de culasse peut, lorsque le crochet du canon se dispose plus profondément sur la traverse, s'enclencher un peu plus profondément dans le cran de verrouillage jusqu a ce qu'il repose à nouveau sur la surface inférieure légèrement inclinée en coin du cran de verrouillage.

Selon une forme de réalisation préférée, le coin est disposé sur un tiroir de culasse qui comprend le pontet de la détente et qui peut effectuer un mouvement de va-et-vient, sensiblement parallèlement à l'axe du canon en direction du verrouillage et en direction du déverrouillage sur le coté inférieur de l'élément de culasse, a l'encontre de la force d'un ressort. Cet tiroir de culasse est.réalisé en une seule pièce et il est guidé de façon coulissante respectivement à son extrémité avant entre le fond de l'élément de culasse et le côté inférieur de la traverse, à son extrémité arrière sur la tige de l'axe de la détente qui est transversal à l'élément de culasse et par sa partie centrale qui comprend le coin sur le côte inférieur du fond de percussion.Cette constitution permet une ouverture et une fermeture très simples de la culasse de l'arme sans rotation ni pivotement d'autres pièces et par un simple pivotement du pontet en direction de la crosse de l'arme à canon basculant d'une part, suite à quoi le canon peut basculer d'autre part par un nouveau pivotement de l1extrémité du canon et enclenchement du coin de culasse dans le cran de verrouillage du crochet arrière du canon et sous la pression du ressort.

Avantageusement, le cran de sécurité se trouve en position de sécurité à la hauteur de l'axe de la pièce de percussion entre celle-ci et l'élément de culasse ou le fond de percussion, et il en va de même pour le cran d'armement en position d'arment de la détente.

Naturellement, la conséquence est que la branche de la détente doit également se trouver dans cette zone située entre l'axe de la pièce de percussion et le fond de percussion, dans une zone qui n'était pas utilisée jusqu ici pour la manoeuvre de- la détente.

Avantageusement, le cran de sécurité de la pièce de percussion et l'extrémité d'encleùchement de la branche comprennent des gradins de conformation mutuelle, lsextremité d'arret coopérant par l'arrière avec le cran de sécurité. On est ainsi assuré que le cran de sécurité dans lequel la pièce de percussion est soulevée de la tige d'allumage ou du percuteur de l'arme, il ne peut y avoir absolument aucune manoeuvre de la detente, et que la pièce de percussion et la détente se verrouille alors mutuellement. Ce verrouillage ne peut être dégagé que par la manoeuvre de la pièce de percussion au moyen d'un chien ou analogue et par la manoeuvre subséquente de la détente.

Selon une forme de réalisation particulièrement préférée de l'invention, lassurface du cran d'armement qui repose en position d'armement sur l'extrémité d'arrêt de la branche est inclinée vers le bas en direction de l'axe et de manière que cette surface soit renvoyée en oblique vers le haut dans le sens du mouvement de la branche que celle-ci effectue pendant le tir à partir de l'extrémité d'arrêt de celle-ci. Ceci permet un tir facile et sec. Un tir de ce type est également favorisé du fait que l'extrémité d'arrêt de la branche peut être décalée en direction~du fond de percussion et par rapport à l'axe de la détente de manière que la ligne d'action de la force exercée sur la branche et par l'intermédiaire du cran d'armement par le ressort d'armement passe à une certaine distance du levier par rapport à la tige de l'axe. Grâce à cet agencement, la détente est déjà préarmée en vue de son déclenchement. Seul le frottement existant entre l'extrémité d'arrêt et le cran d'armement empêche le déclenchement du tir. Sans avoir besoin d'un pousseur, il suffit d'exercer une légère pression sur la détente pour que l'extrémité d'arrêt avance rapidement et que la pièce de percussion s'abatte.

Selon une forme de réalisation préférée de l'invention, on dispose entre les deux tronçons de la tige de l'extracteur un élément dtécartement également mobile pour limiter le mouvement relatif de ces tronçons l'un par rapport à l'autre. En outre, il est avantageux de ne pas polir la chambre de mise à feu. En ne polissant pas la paroi de la chambre de mise à feu, on favorise la formation d'une force de frottement importante entre la paroi externe de la douille de la cartouche qui a été tirée et de la chambre de mise à feu meme s'il existe des résidus d'huile. Grecs à l'élément d'écartement le processus d'éjection est amorcé au bon moment par un dégagement mécanique.Sans élément d'écartement, une douille trop fortement serrée ne serait pas expulsée et une douille trop légèrement serrée serait expulsée trop tt, et elle serait expulsée contre la caisse de la culasse avant l'ouverture totale. Le serrage de la douille dans la chambre de mise à feu doit toujours être plus important que la pression de compression du ressort de l'injecteur. Grâce à l'élément d'écartement, la résistance de la douille dans la chambre de mise à feu est suffisamment réduite pour que la force de compression la surmonte et que soit amorcé le désserrage.

Un avantage supplémentaire est le peu de bruit produit par le dispositif de l'invention du fait que l'on n'utilise pas de percuteur pour actionr.er la tige d'éjection pour l'expulsion des cartouches vides.

D'autres développements avantageux de l'invention apparaitront à la lecture de la description détaillée d'un exemple de réalisation qui sera maintenant donnée en référence aux dessins ci-annexés dans lesquels:
la Fig. 1 est une vue latérale d'une forme de réalisation du dispositif de l'invention, partiellement en coupe et la culasse étant fermée,
la Fig. 2 représente le dispositif de la Fig. 1 alors que la culasse de l'arme est ouverte et que la pièce de percussion est pivotée dans son cran de sécurité,
la Fig. 3 représente le dispositif des Fig. 1 et 2 à nouveau en position fermée et la pièce de percussion étant pivotée dans le cran d'armement,
la Fig. 4 est une vue de dessus de la culasse du dispositif des Fig. 1 à 3 , à plus petite échelle,
la Fig. 5 est une vue par l'avant en direction de la flèche 5 sur la Fig. 4,
la Fig. 6 est une vue de dessus du tiroir de culasse selon les
Fig. I à 3,
la Fig. 7 est une vue de coté de la détente utilisée dans la forme de réalisation représentée,
la Fig. a est une vue par l'avant de la détente, en direction de la flèche 8 de la Fig. 7,
la Fig. 9 est une vue de dessus de la bascule formant l'élément de manoeuvre.

Aux Fig. 1 à 3 est représentée une arme à canon basculant, et il vagit dans ces cas d'un fusil de chasse à un coup. Dans cette arme à canon basculant, on a laissé de côte pour des raisons de clarté la plus grande partie de la crosse et l'extrémité libre du canon 1. Le canon 1 est monté pivotant au moyen d'un crochet avant 2 et d'une tige de charnière 4 disposee sur l'élément de culasse 3 et il comprend un crochet arrière 5 qui comporte un cran de verrouillage 6 destiné à la pénétration d'un verrou 7 manoeuvré à la main, soumis à la sollicitation d'un ressort et guidé de façon coulissante sur l'élément de culasse 3. le crochet avant 2 coopère par un évidement 8 de forme semi-circulaire avec la tige de charnière 4 alors que le crochet arrière 5 coopère par sa surface de verrouillage 9 avec une traverse 10 de l'élément de culasse 3.

Entre cette traverse 10 et le fond de percussion 11 de l'élément de culasse 3 est prévue une ouverture 12 (voir également Fig. 4) pour l'enclenchement du crochet arrière 5 du canon. Il est prévu en outre un dispositif de detente comprenant une détente proprement dite 13, une lame de détente 14, un axe 15 et un ressort de détente 16.

En outre, une pièce de percussion 18 qui est soumise à la sollicitation d'un ressort de percussion 17 et comprenant un chien 19 est monté rotative autourd'un axe 22 supporté dans l'seulement de culasse 3 > par les saillies en forme de joues 20 et 21 de ce dernier (Fig. 4). La pièce de percussion 18 comprend un cran de sécurité 23 et
un cran d'armement 24.

Selon l'invention, les surfaces 9 et 25 tournées l'une vers
l'autre et qui appartiennent d'une part au crochet arrière 5 du canon
et d'autre part à- la traverse 10 sont inclines dans le même sens et
sont appliquées l'une contre l'autre en position de fermeture de la
culasse de l'arme. Sur la Big. 1, l'angle 0 < formé par les deux
surf aces 9 et 25 et constituant le biseautage est formé par rapport à
un plan perpendiculaire à 3'âme du canon.Comme on peut le déduire en
outre de cette Fig., le crochet 2 du canon qui est associe à la tige de
charnière 4 se- trouve, en position de fermeture ( Fig. 1 et 2) à une
distance "a" de celle-ci. La traverse 10 et le crochet arrière 5 ont
une section transversale de charge telle qu'ils puissent au moins
absorber la force longitudinale qui découle du tir. Finalement, aussi
bien le verrou 7 que le cran de verrouillage 6 ont une forme en coin
avec un angle de coin & qui est sensiblement le même.

L'inclinaison des deux surfaces 9 et 25 du crochet 5 du canon et
de la traverse 10 9 qui correspond à l'angle t , est avantageusement
égale ou plus faible que l'angle d'auto-serrage, tenant compte des
coesficients de frottement entre les deux surfaces 9 et 25.

La distance entre la tige de charnière 4 et le fond de percussion
11 représente dans la forme de réalisation représentée un multiple de
la distance entre la traverse 10 et le fond de percussion 11.

La hauteur "h" du coin mesurée en direction du déplacement et
selon la double flèche A ( Fig. 2) du verrou constitué sous forme d'un
coin de culasse est formée entre ses deux surfaces de coin 27 et 28, la
surface inférieure 27 du coin montant légèrement en direction du
crochet arrière 5 alors que la surface supérieure 28 du coin - est
fortement inclinée vers le bas et se trouve, en position de fermeture
(Fig. 1 et 3) à une faible distance de la surface de coin 29 située en
face et appartenant au cran de verrouillage 6 du crochet associé 5. La
surface inférieure 27 du coin s'applique donc contre la surface opposée
du crochet 5 (Fig. 2).Cette conformation sert également à l'adaptation
automatique qui a lieu par la suite entre la surface terminale 30 de
l'extrémité 31 du canon et la surface du percussion 11, du fait que le verrou 7 applique une charge, sous l'effet du ressort 16, sur le crochet 5 du canon et de ce fait amène le canon 1, en coopération avec les surfaces 9 et 25, en direction du fond 32 de l'élément de culasse 3, dans le sens de la flèche B (Fig. 1).

Le verrou 7, dans la forme de réalisation représentée, est constitué en direction du verrouillage sur un tiroir de culasse 34 qui est sensiblement parallèle à la direction longitudinale de l'élément de culasse 3 dans le sens de la flèche A et qui peut se déplacer en va-et-vient. En direction du déverrouillage, le verrou 7 est disposé sur le tiroir de culasse 34 qui comprend le pontet 33 et qui est monté sur le côté inférieur de l'élément de culasse 3.Ce tiroir de culasse 34 est réalisé en une seule pièce et il est respectivement guidé de façon coulissante à son extrémité avant 35 entre le fond 32 de l'élément de culasse et le côté inférieur 36 de la traverse 10, à son extrémité arrière 37 sur l'axe 15 de la détente montée transversalement dans l'élément de culasse 3 ou sur ses joues 20 et 21, et par sa partie centrale 38 comprenant le verrou 7 sur le cété inférieur 39 du fond de percussion 11.

Le ressort de pression hélicoïdal 16 coopère d'une part avec une surface d'appui arrière 40 de la partie centrale 38 du tiroir de culasse 34 en tant que ressort dè culasse, et d'autre part approximativement au-dessus de l'axe 15 avec une branche 41 de la détente 13 qui est sensiblement verticale, en tant que ressort de détente. Les deux extrémités du ressort 16 sont avantageusement enfoncées dans des évidements indiqués en tiretés dans la partie centrale 38 et dans la branche 41.

Comme il ressort de la Fig. 3, la pièce de percussion 18 disposée au-dessus de l'extrémité arrière 37 du tiroir de culasse 34 et de la détente 13 comprend une saillie 42 qui peut être amenée en appui sur une urfacede butée arrière 43 du tiroir de culasse 34 lors de l'armement, et qui verrouille le tiroir de culasse 34 et empêche l'ouverture de la culasse de l'arme.

L'armement de la pièce de percussion 18, selon la Fig. 3, s'effectue en ramenant cette dernière en arrière au moyen du chien 19, jusqu' à ce que l'extrémité d'enclenchement 44 de la branche 41 s'enclenche au-dessous du cran d'arrêt d'armement 24 de la pièce de percussion 18 sous 11 effet du ressort 16. Un arrêt variable se présentant sous la forme d'une vis sans tête 45 à serrage automatique que l'on peut tourner et donc régler au-dessous du cran d'armement 24 dans la pièce de percussion 18 permet le réglage de la course que l'extrémité d'enclenchement 44 de la branche 41 de la détente 13 peut parcourir pendant son mouvement au-dessous du cran d'arrêt d'armement 34 de la pièce de percussion 18.Ceci permet de réguler les conditions de la détente pendant le tir, et on est simultanément assuré par la saillie 42 qu'avant et pendant le tir la culasse ne peut pas s'ouvrir du fait que le tiroir de culasse 34 reste verrouillé par la surface de butée 43, la saillie 42, le cran d'armement 24, l'extrémité d'armement 44 et l'axe 15.

Si par contre le coup a été tiré et la pièce de percussion 18 se trouve dans la position abaissée selon la Fig. 1, la branche 41 de la détente 13 qui comprend l'extrémité d'armement 44 est bloquée entre la pièce de percussion 18 et le coté arrière 46 du fond de percussion 11 pratiquement dans une position inclinée vers l'avant et empêchant le pivotement autour de l'axe 15. Dans le méme temps, une saillie 47 prévue sur la branche 41 pivote à partir du haut dans un évidement 49 muni d'une butée 48 et appartenant au tiroir de culasse 34 pour s'appliquer contre cette butée 48 de manière que le tiroir de culasse 34 soit également verrouillé dans cette position de la pièce de percussion 18 et empêche l'ouverture de la culasse de l'arme.

A cet égard, il est également renvoyé aux Fig. 6 et 8, en plus de la Fig. 1. Grâce à cet agencement, on évite que quelle que soit la position de la pièce de percussion 18 représentée à la Fig. 1 sur le côté arrière 46 du fond de percussion 11 et de ce fait dans le même temps la position sortie du percuteur qui n'est pas représenté, une cartouche vide soit chargée dans l'armez et que cette dernière soit alors fermée, car dans ce cas, quand on ferme l'arme à canon basculant, la cartouche peut être allumee et le tir déclenché du fait que la tige d'allumage ou le percuteur qui n'est pas représenté ne pourrait pas être renvoyé en direction de la pièce de percussion sous la pression exercée par l'amorce de la cartouche.

Un fait qui est particulièrement avantageux est que l'on peut faire pivoter vers le bas le tiroir 34 de la culasse dans lequel est montée la détente 13 et le ressort de culasse ou de détente 16 après avoir retiré la tige 15 hors des joues 20, 21 de l'élément de culasse 3, sans qusil soit nécessaire de dévisser des vis. On notera en outre que le dispositif selon l'invention n'a besoin dans son ensemble d'aucune vis, à part la vis sans tette 45 servant à un autre but qugà la fixation, pour l'assembler et le démonter de façon parfaite et le faire fonctionner de façon parfaite et sure. Les armes à canon basculant selon l'invention se sont déjà révélées intéressantes dans la pratique.

Dans la zone de la chambre de mise à feu 26 et sur le côté inférieur du canon 1 est prévue une tige d'extraction qui est constituée par deux tronçons 50 et 51 sensiblement coaxiaux et disposés à une certaine distance l'un de l'autre, et qui peuvent coulisser de façon limitée dans un alésage longitudinal 52. La limite qui se présente sous forme d'une butée est constituée par une tige transversale 53 montée dans le canon 1 et qui passe dans une rainure longitudinale 54 du tronçon 51. Le tronçon 51 de la tige d'extraction comprend en outre à son extrémité qui est tournée vers le fond de percussion il de la pièce de percussion 3 un bord qui coopère par le dessous avec le cartouche 56 représentée an traits mixtes et se trouvant dans le fond de la chambre de mise à feu 26.Le second tronçon 50 comprend une autre extrémité 57 destinée à coopérer avec un élément de manoeuvre 58. Entre les deus tronçons 50, 51 est en outre dispose un ressort de pression 59 qui est maintenu sous tension contre les deux extrémités opposées des deux tronçons 50, 51.

Dans la forme de réalisation préférée qui est représentée, il est également disposé entre les deux tronçons 50, 51 un élément d'écartement 60 tenant à limiter le mouvement relatif des tronçons 50, 51 l'un par rapport à l'autre Cet élément d'écartement 60 est avantageusement constitué par une saillie sensiblement concentrique en forme de tige et solidaire du tronçon 50, le ressort de pression 59 étant un ressort hélicoïdal s'appuyant sur la saillie.

L'élément de manoeuvre 58 est une bascule sous forme d'un levier coudé qui peut pivoter autour d'une tige 61 disposée sur le côté inférieur du canon 1 de l'arme, dans la zone du levier coudé et à une certaine distance de la tige de charnière 4 de la pièce de percussion 3, et qui coopère par sa branche repliée 62 tournée vers le canon 1, lorsqu'il y a basculement du canon 1 ( Fig. 2), avec le second troncon 50 ou avec son extrémité 57, alors que le levier coudé coopère par sa branche repliée 63 tournée vers-l'élément de culasse 3 avec une tige transversale et fixe 64 de l'élément de culasse 3.Dans ce but, cette branche repliée 63 tournée vers l'élément de culasse 3 comprend à son extrémité une griffe 65 entourant de façon rotative la tige transversale 64 et au moyen de laquelle la bascule ou l'élément de manoeuvre 68 peut etre suspendu à l'élément de culasse 3. L'extrémité libre de la griffe 65 s'étend autour de la tige transversale 64 an -revenant en arrière largement parallèlement à la zone voisine de la branche rePliée 63 de manière que la griffe 65 puisse être déplacée par rapport à la tige transversale 64 tout en restant en appui sur celle-ci.

Il est en outre avantageux que la partie de la branche repliée 63 tournée vers la partie de l'élément de culasse 3 qui est voisine de la griffe 65 soit inclinée en oblique vers le haut en direction de la tige d'extraction et à l'opposé de la partie de cette branche repliée 63 qui entoure la tige 61 formant l'axe, et aille en s'élargissant en direction transversale. Dans le même temps, le griffe 65 comprend sur son côté supérieur qui est voisin du canon 1 un évidement 66 disposé longitudinalement et destiné à recevoir, lorsque la culasse de l'arme est fermée (Fig. 1), la partie voisine du canon qui reçoit les tronçons 50, 51 de la tige d'extraction dans l'alésage 52.

Dans la forme de réalisation représentée, la partie du crochet avant 2 du canon qui est est la plus loin de la tige de charnière 4 est en outre subdivisée, du moins partiellement, en forme de fourche dans son plan central longitudinal pour former deux branches supportant la tige de l'axe 61 et disposées à une certaine distance latérale l'une de l'autre, perpendiculairement au plan du dessin, seule la branche arrière 67 étant représentée sur le dessin alors que la branche avant a été omise pour montrer plus clairement le support du levier coudé. Ce levier coudé ou élément de manoeuvre 58 est donc monté pivotant entre les branches sur la tige 61 formant l'axe.

On peut voir sans difficultés que lorsque l'on ouvre Ia culasse del'arme à partir de la position fermée représentée à la Fig. 1 pour parvenir à la position ouverte représentée à la Fig 2, la tige 61 qui forme l'axe est pivotée sur une piste circulaire autour de la tige de charnière 4. On peut voir également que la tige 61 se trouve, lorsque la culasse de l'arme est fermée selon la Fig. 1, à une certaine distance perpendiculairement au-dessous d'un plan imaginaire dans lequel se trouvent les axes médians de la tige de charnière 4 et de la tige transversale 64.Pour cette raison et pendant le pivotement ou le basculement du canon vers la position ouverte de la culasse' selon la
Fig. 2 dans laquelle la tige 61 formant l'axe se trouve à une certaine distance perpendiculairement au-dessus du plan imaginaire mentionné, la griffe 65 effectue un mouvement de va-et-vient le long de la tige transversale 64. En position ouverte représentée au moins à la Fig. 2, la tige transversale 64 est en appui dans le fond de la griffe 65, ce qui fait que le canon 1 ne peut plus continuer à pivoter ou basculer.

Pendant le mouvement décrit, il y a naturellement également un pivotement de l'élément de manoeuvre ou'du levier coudé 58 tel que la surface angulaire 68 de la branche repliée 62 tournée vers le canon 1 vient en appui sur le second tronçon 50 de' la tige de traction et la repousse ( Fig. 2). La cartouche vive 56 qui est représentée est alors extraite de la chambre de mise à feu 26 et peut donc être saisie par l'utilisateur sans difficultés en vue de décharger l'arme. Une compression du ressort de pression hélicoïdal 59 n'appas lieu du fait que la cartouche vive n'oppose pratiquement aucune résistance au mouvement d'expulsion.

La situation est différente lorsque la cartouche 56 est mise à feu quand la culasse est fermée, selon la Fig. 1. Si lton fait ensuite basculer le canon 1 en ouvrant la culasse dans la position qui apparat à la Fig. 2, le premier tronçon 51 de la tige d'extraction se trouve dans l'impossibilité de suivre le mouvement du second tronçon 50. Du fait de la force de l'explosion, la paroi de la douille de la cartouche subit une dilatation telle qu'elle est alors très fortement pressée dans la chambre de mise à feu 26. I1 en résulte obligatoirement une compression du ressort 59 jusqu a ce que l'élément d'écartement 60 qui se présente sous forme d'une saillie en forme de tige vienne en appui contre l'extrémité opposée du premier tronçon 51 de la tige d'extraction.Toute poursuite du mouvement du second tronçon 50 sous l'influence de l'élément de manoeuvre 58 a pour conséquence le dégagement brusque de la douille de la cartouche 56 qui est fermement retenu dans la chambre de mise à feu 26 et qui est alors éjectée brusquement.

I1 convient de mettre l'accent sur le fait que non seulement la forme légèrement conique et habituelle des douille -de cartouche favorise cette fonction, mais qu'il en va de même du fait que la chambre de mise à feu 26 n'est pas polie. On comprendra qu'un certain degré d'une légère rugosité relative de la surface de la chambre de mise à feu 26 favorise la création d'une force de frottement entre la douille d'une cartouche tirée et la paroi de la chambre de mise à feu 26. Cette force de friction est brusquement surmontée de la manière mentionnée quand l'élément d'écartement 60 parvient sur le premier tronçon 51 de la tige d'extraction.

Le retour des deux tronçons 50 et 51 s'effectue lors de la fermeture de la culasse de l'arme par pivotement de l'extrémité 31 du canon, la butée du premier tronçon 51 étant à nouveau appliquée contre la surface 69 du fond de percussion 11 en glissant sur elle. Ce mouvement est transmis par le ressort 59 au second tronçon 50 dont le mouvement est libéré par le pivotement en retour de l'élément de manoeuvre 58.

Comme on s'en souviendra facilement, lors de la fermeture de la culasse de l'arme le verrou 7 du tiroir de culasse 34 est repoussé par l'arrondi 70 du crochet arrière 5 du canon et à l'encontre de la force du ressort 16 de la culasse qui forme dans le même temps le ressort de la détente, jusqu a ce que le verrou 7 puisse se réenclencher sous l'effet de ce ressort 16 dans le cran 6 du crochet 5 du canon.

La lame 14 de la détente comprend une branche 41 s'étendant vers le haut et sur l'extrémité 44 de laquelle vient s'appliquer la pièce de percussion 18 en position d'armement du cran d'armement 24. En outre, la tige 15 qui forme l'axe est montée dans la partie de l'angle formé par la lame 14 de la détente et par la branche 41 et plus près du plan du fond de percussion 11 de l'élément de culasse 3 que l'axe 22 de la pièce de percussion 18.

Dans la forme de réalisation préférée qui est représentée, la tige 15 qui forme isaxe est disposée dans la zone de la branche 41 qui est voisine de la lame 14 de la détente. Cet agencement permet d'obtenir non seulement un meilleur rapport de levier pour la détente, comme déjà mentionné dans le préambule, mais aussi une possibilité plus favorable de disposer la tige 15 formant l'axe dans le matériau de l'élément de culasse 3.

Avantageusement le cran de sécurité 23 se trouve, dans la position de sécurité du dispositif de détentie, approximativement à la hauteur de l'axe 22 de la pièce de percussion 18 entre celle-ci et le fond de percussion 11 de l'élément de culasse 3, et il en va de même pour le cran d'armement 24 en position d'armement. Ceci assure une utilisation optimale de l'espace disponible dans cette zone.

Dans la forme de réalisation représentée, le cran de sécurité 23 prévu sur la pièce de percussion 18 et l'extrémité d'arrêt sur la tige 41 sont conformés en gradin et de façon mutuelle de manière que l'extrémité d'arrêt 44 passe au-dessous du cran de sécurité 23. La manoeuvre de la détente 13 n'est pas possible dans cette position de sécurité. Ce n'est que lorsque lVon a ramené le chien en arrière sur un certain angle qu'elle retombe en position de verrouillage quand elle est lâchée, sans que la pièce de percussion 18 puisse tomber sur le percuteur disposé dans le fond de percussion 11 et qui n'est pas expliqué plus en détail et qui pourrait allumer la cartouche 56.

En position d'armement, la surface du cran d'armement 24 qui repose sur l'extrémité d'arrêt 44 de la branche 41 est inclinée en descendant vers l'axe 22 de manière que cette surface revienne en oblique vers le haut dans la direction du mouvement de la branche que celle-ci parcourt lors du tir, depuis l'extrémité d'arrêt 44. Du fait que ltextremite d'arrêt 44 se déplace sur une piste circulaire autour de la tige 15 qui forme l'axe et que ce mouvement est presque tangentiel, en surmontant la force de frottement, la surface 24 revient pour ainsi dire en direction de- l'extrémité libre de l'arrêt d'armement, ce qui fait que la rotation de la pièce de percussion 18 peut déjà être amorcée alors que le cran 24 recouvre toujours l'extrémité d'arrêt 44.On en déduit qu'une certaine accélération du mouvement de déclenchement de l'extrémité d'arrêt 44 par rapport au cran 24 ou à sa surface dès que la force de frottement a été surmontée.

Ceci provoque un déclenchement particulièrement direct, rapide et sec du dispositif de détente, contrairement à des détentes dites tirantes dans lesquelles il peut d'abord y avoir, sur une certaine distance parcourue par la détente glissement entre le cran et l'extrémité d'arrêt de la tige qui fait reapparaltre une force de frottement quand on diminue la pression du doigt sur la détente 13, comme cela est le cas dans l'étant actuel de la technique.

Four obtenir dans toute la mesure du possible avec le dispositif de l'invention un contact linéaire entre l'extrémité d'arrêt 44 et le cran d'armement 24, l'arête de l'extrémité d'arrêt 44 qui vient en appui sur le cran d'armement 24 peut être constituée sous formùe d'une arête vive pour renforcer l'adhérencepar frottement qui est nécessaire en position d'armement. I1 convient d'indiquer que le biseautage de la surface 24 par rapport à l'horizontale ne doit pas naturellement être trop prononcé pour que l'angle nécessaire à l'auto-serrage entre la direction de pivotement de la branche et l'inclinaison de la surface 24 soit dépasse, est-à-dire pour qu'il n'y ait aucune adhérence par frottement.

De préférence, l'extrémité d'arrêt 44 de la branche 41 est décalée en direction du fond de percussion 11 par rapport à la tige 15 de l'axe de manière que la ligne d'action de la force exercée par le ressort d'armement 17 sur la branche 41 et par l'intermédiaire du cran d'armement 24 passe à une distance de la tige 15 formant levier. Cette constitution soumet Sa détente à une certaine précontrainte dans le sens de son déclenchement et à l'encontre de la force du ressort de détente 16 qui est constitué avantageusement sous forme d'un ressort de pression hélicoïdal et qui constitue dans le même temps le ressort de culasse du fait qutil soumet le tiroir de culasse 34 à une sollicitation dans le sens de son verouuillage. En position d'armement, le tiroir de culasse 34 est en outre verrouillé par une butée prévue sur la pièce de percussion 18.Par contre, dans la position de sécurité représentée à la Fig.' 2 > le tiroir de culasse 34 peut être déplacé à l'encontre de la force du ressort 16 et en direction de la crosse qui n'est pas représentée (sur la droite sur les Fig.) de manière que le verrou 7 puisse se dégager du cran d'arrêt vers le bas pour permettre le basculement du canon et de ce fait le chargement ou le déchargement de l'arme.

Comme on peut le déduire facilement des Fig,, la détente 13 du dispositif de détente est montée sensiblement au-dessous du fond de percussion 11, ce qui contribue à donner au dispositif selon l'invention une forme compacte. La longueur de la lame de détente 14 en tant que bras de force, conformément à la loi des leviers, peut être modifiée pour s'adapter au poids que l'on désire pour la détente, alors que par ailleurs un mouvement de la détente 13 plus important vers le bas et provenant d'une longueur plus importante de la lame 14 de la détente n'est pas utile.

De plus, on indiquera qu'il s'est avéré avantageux dans la pratique dtutiliser un angle entre la lame 14 de la détente et la branche 41 qui est de sensiblement 90 et de disposer en outre la tige 41 sensiblement perpendiculairement aussi bien en position de sécurité (Fig. 2) qu'en position armement (Fig. 3). La seconde mesure surtout permet d'utiliser l'espace de façon particulièrement favorable et de raccourcir la longueur de l'arme à canon basculant.

Claims (27)

REVENDICATIONS

1. Arme à canon basculant pour la chasse, comprenant des dispositifs de fermeture, de verrouillage et de ré-ouverture de la culasse, pour allumer une cartouche dans la chambre de mise à feu et pour extraire les cartouches et également pour éjecter les douilles, caractérisée en ce qu'en position fermée de la culasse, le crochet avant (2) du canon est situé à une certaine distance de la tige (4) de la charnière, alors que le crochet arrière (5) du canon s'applique sur la surface biseautée correspondante de la traverse (10) de l'élément de culasse (3) et comprend un cran de verrouillage (6) dont l'angle de coin est sensiblement le même que celui du verrou (7), et en ce que la tige d'extraction qui est constituée par deux tronçons (50, 51) coaxiaux, disposés à une certaine distance l'un de l'autre avec un ressort de pression (59) interposé, est prévu au-dessus du crochet arrière (5) du canon et coopère avec un élément de manoeuvre (58) à son extrémité avant, et en ce que la lame (14) de la détente peut tourner autour d'un axe (15) qui est disposé plus près du fond de percussion ( de l'élément de culasse (3) que la tige (22)de l'axe de la pièce de percussion (18) dont le cran d'armement (24), en position d'armement, repose sur l'extrémité d'arrêt (44) de la branche (41) qui s'étend vers le haut à partir de la lame (14) de la détente.

2. Arme à canon basculant selon la revendication 1, caractérisée en ce que la traverse (10) et le crochet arrière (5) du canon ont respectivement une section de charge telle que ces éléments puissent absorber la force longitudinale qui apparait lors du tir.

3. Arme à canon basculant selon la revendication 1, caractérisée en ce que le biseautage des deux surfaces (5, 25) est égal ou plus faible que l'angle d'auto-serrage.

4. Arme à canon basculant selon la revendication 1 ou 3, caracterisee en ce que la distance séparant la tige de charniere (4) du fond de percussion (11) est un multiple de la distance séparant la traverse (10) du fond de percussion (11).

5. Arme à canon basculant selon la revendication 1, caractérisée en ce que le verrou (7) est constitué par un coin de culasse, et en ce que la hauteur (h) du coin mesurée en direction du déplacement (flèche

A) est formée entre ses deux surfaces (27, 28) et en ce que la surface inférieure (27) du coin monte légèrement en direction du crochet arrière (5) du canon, alors que la surface supérieur (28) du coin est fortement inclinée vers le bas et se trouve, en position fermée, à courte distance de la surface opposée (29) du coin du cran de verrouillage (6) du crochet (5).associé du canon.

6. Arme- à canon basculant selon la revendication 5, caractérisée en ce que le verrou (7) est disposé sur un tiroir de culasse (34) qui comprend le pontet (33) de la détente, sensiblement parallèlement à la direction longitudinale de l'élément de culasse (3) qui peut effectuer un mouvement de va-et-vient en direction du verrrouillage et en direction du déverrouillage sur le côté inférieur de leelément de culasse (3) à 1encontre de la pression exercée par un ressort (16), ce tiroir étant réalisé en une seule pièce et étant guidé de façon coulissante respectivement à son extrémité avant (35) entre pe fond (32) de l'élément de culasse et le côté inférieur (36) de la traverse (10), à son extrémité arrière (37) sur la tige (15) de l'axe de la détente qui est transversale à lwélement-de culasse (3) et par sa partie centrale (38) qui comprend le verrou (7) sur le côté inférieur (39) du fond de percussion (11).

7. Arme à canon basculant selon la revendication 6, caractérisée en ce que le ressort -(16) est rattaché d'une part à une surface d'appui arrière (40) de la partie centrale (38) du tiroir de culasse (34) en tant que ressort de fermeture, et d'autre part approximativement au-dessus de la détente (13) en tant que ressort de détente.

8. Arme à canon basculant selon la revendication 1, caractérisée en ce que la pièce de percussion (18) montée au-dessus de l'extrémité arrière (37) du tiroir de culasse (34) et de la détente (13) comprend une saillie (42) qui, lors de l'armement, peut être amenée en appui sur une surface de butée arrière (43) du tiroir de culasse (34) et verrouille le tiroir de culasse (34) en empêchant l'ouverture de la culasse de l'arme.

9. Arme à canon basculant selon la revendication 1, caractérisée en ce que lorsque la piece de percussion (18) est en position rabattue, la branche (41) de la détente (133 entre la pièce de percussion (18) et le côté arrière (46) du fond de percussion (11) est sensiblement bloquée dans une position inclinée vers l'avant et empêchant son pivotement autour de la tige (15) de l'axe et en ce qusune saillie (47) prévue sur la branche (41) est pivotée à partir du haut dans un évidement (49) du tiroir de culasse (34) comprenant une butée (48) pour venir en appui sur cette butée (48) et de manière que le tiroir de culasse (34) soit également verrouillé dans cette position de la pièce de percussion (1S) de façon que la culasse de l'arme ne puisse pas s'ouvrir.

10. Arme à canon basculant selon la revendication 1, caractérisée en ce que le tiroir de culasse (34) peut pivoter vers le bas avec la détente (13) qu'il contient et avec le ressort de culasse ou de détente (16) après la sortie de la tige (15) hors de l'élément de culasse (3)

11. A-rme à canon basculant selon la revendication 1, caractérisée en ce que le ressort de pression (59) est comprimé par un mouvement relatif des deux tronçons (50, 51) l'un vers l'autre.

12. Arme à canon basculant selon les revendications 1 et 11, caractérisée en ce qu entre les deux tronçons (50, 51) est monté un élément d'écartement (60) également coulissant et destiné a limiter le mouvement relatif de ces tronçons l'un vers l'autre.

13. Arme à canon basculant selon les revendications 1 et 11 à 12, caractérisée en ce que l'élément d'écartemett (60) est constitué par une saillie en forme de tige, disposée sensiblement concentriquement et solidaire de l'un des tronçons (50) et en ce que le ressort de pression (59) est un ressort hélicoïdal disposé sur la saillie.

14. Arme à canon basculant selon les revendications 1 et 11 à 13, caractérisée en ce que l'élément de manoeuvre (58) est une bascule sous forme d'un levier coudé, qui peut pivoter autour d'une tige (61) disposée sur le côté inférieur du canon (1) dans la partie du coude du levier coudé à une certaine distance longitudinale de la tige de charnière (4) de l-'élément de culasse (3) et qui coopère par sa branche repliée(62) qui est tournée vers le canon (1), lors du basculement du canon (1), avec le second tronçon (50) de la tige d'extractipn, et avec sa branche repliée(63) qui est tournée vers l'élément de culasse (3) avec une tige transversale fixe (64).

15. Arme à canon basculant selon la revendication 14, caractérisée en ce que la branche repliée (63)qui est tournée vers l'élément de- culasse (3) comprend à son extrémité une griffe (65) qui entoure de façon rotative la tige transversale (64) et au moyen de laquelle la bascule peut etre suspendue à l'élément de culasse (3).

16. Arme à canon basculant selon la revendication 15 caractérisée en ce que l'extrémité libre de la griffe (65) s'étend vers l'arrière autour de la tige transversale (64) parallèlement à la partie voisine de la branche repliée (63) de manière que la griffe (65) puisse se déplacer relativement à la tige transversale (64), tout en restant en appui sur celle-ci.

17. Arme à canon basculant selon la revendication 15 ou 16, caractérisée en ce que la branche repliée(63) qui est tournée vers la partie de l'élément de culasse (3) qui est voisine de la griffe (65) va en s'élargissant en oblique et vers le haut en direction de la tiged'extraction par rapport à la partie de cette branche repliée (63) qui entoure la tige (61) de l'axe et va en s'élargissant en direction transversale, et en ce que la griffe (65) comprend sur son côte supérieur qui est voisin du canon (1) un évidement (66) s'allongeant en direction longitudinale et destiné à recevoir la partie voisine du canon (1) lorsque la culasse est fermée.

18; Arme à canon basculant selon la revendication l4, caractérisée en ce que la partie du crochet avant (2) du canon qui est éloignée de la tige de charnière (4) est subdivisée au moins partiellement en forme de fourche dans son plan médian longitudinal pour former deux branches (67) disposées à une certaine distance latérale l'une de l'autre et retenant la tige (61) de l'axe, le levier coudé étant monté entre ces branches sur la tige (61) de l'axe.

19. Arme à canon basculant selon la revendication 1, caractérisée en ce que la chambre de mise à feu (26) n'est pas polie.

20. Arme à canon basculant selon la revendication 1, caractérisée en ce que la tige (15) de l'axe est disposée dans la partie de la branche (41) qui est voisine de la lame (14) de la detente.

21. Arme à canon basculant selon la revendication 1 ou 20, caractérisée en ce que le cran de sécurité (23), quand il est en position de sécurité et le cran d'armement (24) quand il est en position d'armement du dispositif de détente, sont situés à la hauteur de la tige de l'axe (22) de la pièce de percussion (18) entre celle-ci et le fond de percussion (11).

22. Arme à canon basculant selon la revendication 21, caractérisée en ce que la cran de sécurité (23) de ia pièce de percussion (18) et l'extrémité d'arrêt (44) de la branche (41) sont conformés en gradins se correspondant mutuellement et en ce que l'extrémité d'arrêt (44) passe au-dessous du cran de sécurité (23).

23. Arme à canon basculant selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'en position d'armement, la surface du cran d'armement (24) qui repose sur l'extrémité d'arrêt (44) de la branche (41) est inclinée vers le bas en direction de la tige (22) de manière que cette surface soit renvoyée en oblique vers le haut dans le sens du mouvement de la branche (41) que celle-ci effectue pendant le tir, à partir de l'extrémité d'arrêt (44) de celle-ci.

24. Arme à canon basculant selon la revendication 1, caractérisée en ce que la détente (13) du dispositif de détente est disposée sensiblement au-dessous du fond de percussion (11).

25. Arme à bascule selon les revendications 1 et 20, caractérisée en ce que la tige (15) de l'axe est disposée dans l'élément de culasse (3).

26. Arme à canon basculant selon la revendication 23, caractérisée en ce que l'extrémité d'armement (44) de la tige (41) est décalée dans la direction du fond de percussion (11) par rapport à la tige (15) de l'axe de manière que la ligne d'action de la force exercée par le ressort d'armement (16) sur le cran d'armement (24) de la branche (41) passe à une distance formant levier par rapport à la tige de l'axe (15).

27. Arme à canon basculant selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'angle entre la lame (14) de la détente et la.branche (41) est sensiblement de 900 et en ce que la branche (41) est disposée sensiblement perpendiculairement aussi bien en position de sécurité (Fig. 2) qu'en position d'armement (Fig. 3).