FR2523549A1 - Machine pour sceller des boites en carton de dimensions variables - Google Patents

Abstract

MACHINE DE SCELLEMENT DE BOITES EN CARTON DE DIMENSIONS VARIABLES. DES ORGANES DE POUSSEE, PAR EXEMPLE DES GALETS FOUS 13, SUPPORTES PAR LA TETE DE SCELLEMENT ET DISPOSES DE CHAQUE COTE DU PLAN D'APPUI 2 DES BOITES, PEUVENT ETRE RAPPROCHES A PARTIR D'UNE POSITION D'ELOIGNEMENT RELATIF MAXIMAL POUR EXERCER AINSI DES PRESSIONS DE SENS CONTRAIRES SUR LES FLANCS DE LA BOITE, AFIN DE LIMITER LA LARGEUR DE LA FENTE LONGITUDINALE SUPERIEURE A SCELLER; DE PREFERENCE, CES ORGANES DE POUSSEE SONT D'ABORD RAPPROCHES DE LA BOITE SOUS LA POUSSEE DE MOYENS ELASTIQUES, PUIS APPLIQUES CONTRE CES FLANCS PAR UN MOYEN PNEUMATIQUE 28. APPLICATION NOTAMMENT AUX INSTALLATIONS D'EMBALLAGE ET D'EXPEDITION PAR GRANDES QUANTITES.

Description

La présente invention a trait à une machine pour sceller à l'aide

d'un ruban adhésif des bottes de carton de dimensions variables, c'est-à-

dire du type "autodimensionné".

Les machines de ce genre comportent en général un plan d'appui ou de travail qui supporte les bottes, des moyens qui assurent l'avance de cel-

les-ci, sous forme de courroies transporteuses pouvant se déplacer trans-

versalement par rapport audit plan d'appui, et une tête d'application du

ruban de scellement, laquelle surmonte ledit plan d'appui et peut se dé-

placer verticalement par rapport à ce plan.

Des dispositifs automatiques agissent de manière qu'au moment de l'in-

troduction d'une botte les courroies transporteuses et la tête d'applica-

tion du ruban se trouvent ou se placent immédiatement dans la -position correcte pour accueillir la botte, quelles qu'en soient les dimensions tant en largeur qu'en hauteur et, juste après, agissent respectivement

sur le flanc et le dessus de la botte pour produire respectivement l'a-

vance de la botte le long du plan d'appui et l'application d'un ruban a-

dhésif le long de la fente longitudinale formée entre les deux pans laté-

raux supérieurs rabattus de la botte.

De telles machines fonctionnent généralement sans inconvénients, avec

la seule exception que, par suite du remplissage de la botte avec les pro-

duits qui lui sont destinés, il peut arriver que la botte se présente avec une fente longitudinale supérieure trop élargie, ce qui rend difficile et

imparfaite l'application du ruban adhésif de scellement.

La présente invention a pour but de doter une machine de scellement

par ruban, du genre précité, de moyens propres à éviter cet inconvénient.

Conformément à l'invention, ce but est atteint grâce à une machine

de scellement par ruban de bottes en carton de dimensions variables, la-

quelle comprend un plan d'appui pour les bottes, des moyens pour assurer l'avance des bottes le long dudit plan d'appui, et une tête de scellement

par ruban, située au-dessus du plan d'appui et pouvant se déplacer verti-

calement par rapport à celui-ci, cette machine étant en outre caractérisée par le fait que ladite tête de scellement par ruban supporte en rotation au moins deux bras-supports pour des organes de poussée pouvant agir de l'extérieur contre la partie supérieure des flancs de la botte à sceller, afin de solliciter ces flancs l'un vers l'autre Des moyens de commande sont en outre prévus pour actionner ces bras de façon à maintenir au repos lesdits organes de poussée dans une position d'éloignement maximal entre eux, sur les deux c 8 tés latéraux dudit plan d'appui, et de les déplacer au contraire l'un vers l'autre jusqu'à ce qu'ils exercent une pression -2contre les flancs de la botte au moment o celle-ci est en mouvement et

passe sous ladite tête de scellement par ruban.

En d'autres termes, par l'intermédiaire desdits bras de poussée (cons-

titués par exemple par des galets fous ou des patins en matériau antifric-

tion) la machine suivant l'invention est en riesure d'exercer sur les flancs

de la botte une action de maintien latéral qui se traduit par un rapproche-

ment réciproque des pans latéraux rabattus de la botte, et, par conséquent,

par une limitation adéquate de la largeur de la fente longitudinale supé-

rieure à sceller La tête de scellement peut ainsi appliquer le ruban de

scellement ou de fermeture dans les meilleures conditions possibles.

Il est prévu en outre que les moyens de commande comprennent aussi bien des moyens élastiques qui agissent sur les bras de support des organes de poussée, afin de solliciter ces derniers vers une position d'éloignement réciproque minimal, que des moyens fluido-dynamiques qui agissent à leur is tour sur ces mêmes bras de support afin d'exercer sur ceux-ci une poussée

contraire et supérieure à celle produite par lesdits moyens élastiques pen-

dant la phase de repos de la machine, d'annuler cette poussée contraire au moment de l'introduction de la botte sous la tête de scellement, et

d'appliquer successivement une poussée conforme à celle desdits moyens é-

lastiques pendant le passage de la botte sous ladite tète de scellement.

De cette façon, les organes de poussée sont mis en état de se rap-

procher rapidement, avec une faible poussée élastique, des flancs de la botte dès que celle-ci a été introduite dans la machine, alors que c'est seulement-pendant un deuxième temps, quand la botte est déjà en position de scellement, qu'elle reçoit la poussée de travail On obtient ainsi un rapprochement anticipé à commande élastique, ce qui évite la nécessité de recourir à des commandes successives rapides, à des déplacements rapides et aux inerties qui en résultent, qui risqueraient d'endommager la botte

ou de blesser l'opérateur.

Les caractéristiques de la présente invention seront mieux comprises

au cours de la lecture de la description détaillée qui suit, relative à

deux modes possibles de réalisation pratique de l'invention, donnés à seul titre d'exemple non-limitatif et que montrent les dessins annexes, sur lesquels: La FIGURE 1 montre une machine suivant l'invention, vue en coupe longitudinale et en condition de repos; La FIGURE 2 montre la même machine en coupe longitudinale mais en condition de travail; La FIGURE 3 montre la machine en coupe transversale, en condition de -3- repos; La FIGURE 4 montre la machine en coupe transversale mais en condition de travail; La FIGURE 5 montre un détail, vu en plan, d'en haut et à une échelle agrandie, d'un galet fou et de son étrier de support, qui sert d'organe de poussée dans la machine représentée sur les Figures précédentes; La FIGURE 6 montre le même galet et son étrier de support, toujours

vu en plan, d'en haut, mais avec le galet placé dans une position diffé-

rente par rapport à l'étrier; La FIGURE 7 montre le galet et l'étrier en coupe faite suivant la ligne VII-VII de la Figure 6;

La FIGURE 8 montre le schéma général du circuit pneumatique de com-

mande de la machine précitée; La FIGURE 9 montre une autre version possible de la machine suivant l'invention,, vue en coupe longitudinale et représentée en condition de repos; La FIGURE 10 montre cette m&me machine en coupe longitudinale et en condition de travail;

La FIGURE 11 montre la machine des Figures 9 et 10 en coupe trans-

versale et en condition de repos;

La FIGURE 12 montre la même machine en coupe transversale et en con-

dition de travail, et La FIGURE 13 montre un détail se la machine des Figures 9 à 12, qui convient pour l'utilisation de la machine avec des bottes de plus grande

largeur.

Si l'on se réfère tout d'abord aux Figures 1 à 4, on voit que la ma-

chine de scellement par ruban adhésif de bottes en carton de largeur et

hauteur variables (désignées d'une manière générale par le chiffre de ré-

férence 5 sur ces Figures) comprend une table à rouleaux 1 qui forme un plan d'appui 2 pour les bottes à sceller, deux unités d'entraînement par

courroie 3 et une tète supérieure 4 de scellement par ruban, laquelle sur-

monte le plan d'appui 2.

Les unités d'entratnement 3 sont du type connu en soi constitué par des courroies de transport 6 disposées en boucle fermée autour d'une série de poulies successives d'actionnement et de guidage (non représentées sur les dessins) lesquelles, conjointement aux courroies précitées, sont logées

à l'intérieur de carters respectifs 7 Grâce à un cylindre pneumatique dé-

signé en 18 sur la Figure 8, les deux unités d'entraînement 3 peuvent se déplacer transversalement, par rapport à l'axe longitudinal du plan d'appui -4 -

2, de manière à rapprocher et éloigner entre elles les courroies de trans-

port 6 Cela permet, en partant de la position d'écartement maximal de ces courroies, que montre la Figure 3, de rapprocher les courroies 6 jusqu'à les placer en contact d'entraînement avec les flancs des bottes successives (Figure 4) de manière à assurer l'avance de ces bottes le long du plan d'ap-

pui 2 (soit de droite à gauche en regardant les Figures 1 et 2).

La tête 4 de scellement par ruban adhésif est également de type con-

nu en soi et comprend une unité de scellement 8 propre à agir sur le dessus de la botte afin d'y appliquer une bande ou un ruban de scellement adhésif le long de la fente longitudinale médiane formée entre les bords adjacents des pans latéraux supérieur et rabattus de la boite Toujours selon le mode connu, la tête de scellement peut se déplacer verticalement par rapport au plan d'appui 2, à partir d'une position de repos de hauteur minimale que montrent les Figures 1 et 3 Ce déplacement est guidé par des colonnes fixes 9 placées sur chaque c 8 té du plan d'appui 2 et il est commandé en descente par le poids de la tête de scellement 4 et en montée par deux

cylindres pneumatiques 50 (Figure 8) logés à l'intérieur des colonnes 9.

En plus de l'unité 8 de pose du ruban adhésif de scellement, la tête 4 supporte en pivotement dans des positions espacées entre elles dans le

sens longitudinal, deux paires de leviers formant un parallèlogramme arti-

culé 12 qui constituent des bras-supports pour des galets fous respectifs 13 Plus précisément, chaque bras-support 12 est constitué par deux tiges de liaison 14, 15 qui s'articulent, grâce à des axes 10 et 11 situés à leur extrémité supérieure, sur une structure en forme de portique 20 qui fait partie de la tète de scellement 4, ces tiges 14, 15 supportant à l'autre extrémité, par l'entremise d'axes de pivotement 16 et 17, un étrier 10 de support d'un galet fou correspondant 13 Les deux brassupport 12 sont reliés entre eux par une chalne sans fin 21 formant un " 8 "; cette chatne 21 passe autour de pignons dentés 22 qui tournent solidairement avec les axes de rotation 10, de telle sorte que les mouvements de rapprochement

et d'éloignement réciproque des deux bras aient constamment la même éten-

due Deux ressorts de traction 24 qui réagissent entre des axes d'ancrage

fixes 25 et d'autres axes 26 fixés à des paires de bras 27 rendues soli-

daires des axes 10 (Figures 3 et 4) sollicitent élastiquement les bras-

supports 12 vers une position d'écartement minimal, donc vers l'application des galets fous 13 contre les flancs de la botte (Figure 4) Un cylindre pneumatique 28 qui réagit entre les deux paires de bras précités peut être commandé à son tour de façon à exercer sur les brassupports 12 une force antagoniste supérieure à celle des ressorts 24 ou, alternativement, une

force nulle, ou encore une force qui s'ajoute à celle desdits ressorts 24.

Selon les cas, les galets fous 13, qui agissent en tant qu'organes de pous-

sée propres à solliciter l'un vers l'autre les flancs de la botte inter-

posée entre ces galets, sont ainsi maintenus dans la position d'éloigne-

ment ou d'écartement maximal que montre la Figure 3 (qui est la position de repos), ou peuvent s'approcher en douceur des flancs de la botte sous

la poussée de la seule force élastique des ressorts 24, et sont enfin sol-

licités par une pression contre les flancs aux-mêmes (Figure 4).

Ainsi qu'il apparatt sur les Figures 3, 4 et 5, la fixation des ga-

lets fous 13 sur les étriers de support 19 s'effectue à l'aide d'une pla-

quette excentrique 29 sur laquelle le galet 13 est monté en rotation grâce

à une vis 30, la plaquette elle-même étant montée sur l'embase 31 de l'é-

trier 19 à l'aide de vis 23 Selon l'orientation relative de la plaquette 29 et de l'embase 31, le galet 13 peut être en substance soit centré par rapport à l'étrier 19 (comme le montrent les Figures 3 à 5), soit décalé excentriquement vers l'extérieur par rapport à cet étrier (cas des Figures 6 et 7) Cela permet d'adapter l'écartement maximal des galets 13 à des séries de bottes ayant diverses largeurs maximales De plus, s'il y a lieu, on peut remplacer les galets fous de la paire d'entrée par des patins en

matériau anti-friction.

La tête 4 d'application du ruban adhésif supporte en outre une série de palpeurs 52, 53, 51 et 54 qui aboutissent à des valves pneumatiques correspondantes 55, 56, 49 et 57 représentées sur les Figures 1 et 2, et

également rappelées sur le schéma de l'installation pneumatique de la Fi-

gure 8 Ainsi qu'on peut le constater sur les Figures 1 et 2, le palpeur 52 est placé à l'entrée de la zone de scellement définie par la tête 4 de pose du ruban, et il a pour r 8 le de détecter l'arrivée de la face antérieure d'une botte et de commander dans ce cas la commutation de la valve 55 par l'intermédiaire d'un ressort-lame 58; le palpeur 53 est placé légèrement plus en avant et a pour r 8 le de détecter la présence du dessus de la botte sous la tête de pose du ruban afin, dans cette éventualité, de commander

la commutation de la valve 56; en outre, le palpeur 51 est situé juste a-

vant la paire de galets 13 la plus avancée et a pour rôle de détecter l'ar-

rivée du bord antérieur-supérieur de la botte afin de commander dans ce cas la commutation de la valve 48; enfin, le palpeur 54 est placé à la sortie de la zone de scellement et a pour r 8 le de commander, par l'intermédiaire d'un levier 59 (soumis à la sollicitation d'un ressort 73 vers la position représentée sur les Figures 1 et 2) et d'un bras unidirectionnel 74, la

commutation de la valve 57 lors du passage du dessus de la botte.

-6 - La tête 4 de pose du ruban de scellement présente en outre, à son extrémité d'entrée, un poussoir 60 dont la tige 63, normalement maintenue dans sa position relevée que montrent les Figures 1 et 2, peut Atre amenée à coulisser axialement jusqu'à une position abaissée dans laquelle, par l'entremise d'un ressort-lame 58, elle commande la commutation de la valve 55.

La machine représentée sur les dessins comprend finalement un cir-

cuit pneumatique de commande (Figure 8) qui utilise l'alimentation en air comprimé 61 et comprend entre autres un distributeur 62 à deux positions, commandé tour à tour par les soupapes 56 et 57 Selon la position fixée, le distributeur 62 assure l'actionnement dans un sens ou dans l'autre du cylindre pneumatique 18 qui contrôle, ainsi qu'on l'a déjà indiqué, le

mouvement relatif des unités d'entraînement 3, en combinaison avec la sou-

pape 49; ce distributeur commande en outre le fonctionnement du cylindre

pneumatique 28 interposé entre les bras-supports 12 des galets fous 13.

De la position de la soupape 55 dépend à son tour l'alimentation en air comprimé des cylindres 50 soit pour en assurer le fonctionnement dans le sens de la montée de la tête de scellement 4, soit (la soupape 55 étant dans la position de repos de la Figure 8) la mise à l'échappement de ces mêmes cylindres 50 pour en permettre le mouvement inverse sous la poussée,

par gravité, de la tête de scellement 4 Une soupape d'interception d'écou-

lement 67 est disposée entre les cylindres 50, d'une part, et la soupape , d'autre part, dans le but de fixer une valeur minimale de la pression d'air produite dans la conduite d'échappement des cylindres 50 et, par conséquent, de la pression exercée par le poids de la tête de scellement 4 sur la botte sous-jacente lorsque cette tête 4, en descendant, rencontre le dessus de la botte Cette soupape d'interception est du type décrit dans le brevet USA no 4 060 442 qui a pour titulaire le Demandeur de la

présente demande de brevet, et se base en substance sur le fait qu'un or-

gane de commande 70 (représenté symboliquement par une bille sur la Figure 8) est soumis, par l'intermédiaire d'un régulateur de pression ou détendeur 68 associé à un manomètre 69, à une pression prédéterminée qui lui permet de bloquer l'efflux d'air des cylindres 50 et vers l'échappement de la soupape 55 (dans la position de la Figure 8) quand la pression de l'air expulsé de ces mêmes cylindres 50 descend au-dessous de ladite pression

prédéterminée par suite de l'appui de la tête 4 de scellement sur le des-

sus de la botte Enfin, il est prévu un élément de liaison à trois voies

71, l'une de celles-ci, reliée à la soupape d'interception 67 et à la sou-

pape 55, étant munie d'un clapet de retenue 72.

-7- Gr 9 ce à la structure décrite ci-dessus, la machine de scellement

représentée sur les dessins annexés est destinée à fonctionner de la maniè-

re suivante Au repos, le distributeur 62 étant dans la position de la Figure 8, l'air comprimé en provenance de la conduite 61 contraint les pistons des cylindres 18 et 28 à se maintenir le premier dans une position soulevée de façon à maintenir éloignées les unités d'entraînement 3 entre elles et le second dans une position allongée de manière à surmonter l'action antagoniste des ressorts 24 afin de maintenir les galets fous 13 dans la position d'écartement maximal entre eux comme le montre la Figure

3 La position de repos de la soupape 55 maintient par ailleurs les cy-

lindres 50 dans la position basse à laquelle correspond la disposition

de la tête de scellement 4 (sollicitée par son propre poids) dans la po-

sition choisie d'avance, c'est-à-dire la position basse ou de repos, que

montrent les Figures 1 et 3.

Au moment de l'introduction d'une botte à sceller (dont les pans supérieurs et inférieurs sont déjà repliés ou rabattus en position de fermeture) la paroi antérieure de la botte est amenée à s'appuyer contre le palpeur d'entrée 52 qui détermine la commutation de la soupape 55 Il s'ensuit que de l'air comprimé arrive par l'intermédiaire de la soupape 55 et de la soupape d'interception 67 (l'organe de commande 70 étant dans

la position que montre la Figure 8) dans les cylindres 50, lesquels déter-

minent le soulèvement de la tête descellement 4 jusqu'à l'instant o cesse le contact entre la botte et le palpeur 52 Tandis que la botte est encore soumise à un bref mouvement d'avance manuelle, la soupape 55 revient à la position de repos (Figure 8), mettant ainsi les cylindres à l'échappement par l'intermédiaire de la soupape d'interception 67

dont l'organe de commande 70, en se déplaçant de gauche à droite en re-

gardant la Figure 8, bloque la sortie d'air des cylindres 50 dès que la pression dans la conduite d'échappement des cylindres descend au-dessous de la valeur fixée d'avance par le régulateur 68, avec pour conséquence le fait que la tête de scellement 4 touche le dessus de la botte; l'appui de la tête de scellement se produit par conséquent sous une pression déterminée d'avance Le contact entre la tête de scellement 4 et le dessus de la botte détermine en outre l'actionnement du palpeur 53 et, partant,

la commutation de la soupape 56, laquelle produit à son tour la commuta-

tion du distributeur 62 Par l'entremise de ce distributeur 62, la cham-

bre supérieure du cylindre 18 est alimentée en air comprimé, tandis que

la chambre inférieure de ce cylindre 18 et la chambre de gauche (en regar-

dant la Figure 8) du cylindre 28 sont mises à l'échappement Le cylindre 8 - 18 commande alors le rapprochement entre elles des unités d'entraînement 3 jusqu'à ce que les courroies d'entraînement 12 sortent contre les flancs

de la botte, ce qui sollicite celle-ci à avancer à travers la zone de scel-

lement Simultanément, l'annullation de la poussée contraire exercée jus-

qu'à cet instant par le cylindre 28 permet aux ressorts 24 de rapprocher les galets 13 des flancs de la botte avec une faible poussée élastique qui

évite tout risque d'accident à l'opérateur.

Alors que le palpeur 53 reste en contact avec le dessus de la botte, le bord antérieur supérieur de celle-ci rencontre à son tour le palpeur

51 (situation représentée en traits mixtes sur la Figure 2), lequel dé-

termine, par l'intermédiaire de la soupape 49, l'alimentation en air com-

primé de la chambre de droite (en regardant les Figures 3, 4 et 8) du cylindre 28 Ce dernier est donc contraint à se raccourcir, ce qui a pour effet d'appliquer les quatre galets 13 contre les flancs de la botte, sur

laquelle ces galets exercent une poussée à composante exclusivement hori-

zontale (étant donné la forme en parallélogramme de l'ensemble des bras 12), qui compense d'éventuels gonflements de ces flancs et maintient par conséquent dans les limites voulues la largeur de la fente longitudinale

supérieure de la botte.

Alors que le palpeur 53 est encore en contact avec le dessus de la

botte, c'est ensuite le palpeur de sortie 54 qui est actionné, et ce pal-

peur 54, par l'interméidiare du levier 59, agit sur le bras articulé 74, mais, en raison de l'articulation unidirectionnelle de ce bras, finit par ne produire aucun effet sur la soupape 57, de telle sorte que celle-ci se maintient dans la position de repos que montre la Figure 8 Le palpeur 54 reste cependant soulevé, contre la réaction du ressort 73, étant donné

qu'il est ainsi retenu par la botte sous-jacente.

De même, il ne se produit rien lorsque le palpeur 53 est libéré,

tandis que la libération ultérieure du palpeur 51 provoque la mise à l'é-

chappement de la chambre de droite du cylindre 28 et, par conséquent, le relâchement de la pression exercée par les galets 13 sur les flancs de la botte. Quand la botte sort de la zone de scellement, il se produit enfin le relâchement du palpeur 54 Etant donné l'articulation unidirectionnelle du bras 74, il en résulte dans ce cas une commutation momentanée de la soupape 57 et par conséquent la génération d'une impulsion de commande qui a pour effet de provoquer le retour du distributeur 62 dans sa position de repos (Figure 8) L'air comprimé est alors introduit de nouveau dans

la chambre inférieure du cylindre 18 et dans la chambre de gauche du cy-

9 9- lindre 28, le premier cylindre 18 déterminant l'écartement réciproque, c'est-à-dire la "réouverture", des unités d'entraînement 3, tandis que le second cylindre 28, en surmontant la force des ressorts antagonistes 24,

détermine l'écartement réciproque des galets de poussée 13 jusqu'à la po-

sition de repos de la Figure 3 La tête de scellement 4 par ruban adhésif, qui n'est plus retenue par la botte sous-jacente, redescend d'elle-même

par gravité jusqu'à-la position initiale de hauteur minimale.

Des imperfections ou défauts de la botte ou d'autres inconvénients

peuvent provoquer parfois son blocage à l'intérieur de la zone de scelle-

1 o ment alors que, pour les raisons sus-indiquées, les soupapes 55 et 57 se trouvent dans la position de repos (Figure 8), et que les soupapes 56, 49 et le distributeur 62 sont en position commutée; par conséquent, la tete

de scellement 4 prend appui sur le dessus de la botte et les unités d'en-

tratnement 3 ainsi que les galets de poussée 13 portent contre les flancs de la botte; autrement dit, lorsqu'on est, comme on l'exprime couramment,

en conditions de "fermeture" de la zone de scellement.

Si cela devait se produire, il est de toute façon déjà prévu d'ap-

porter un remède rapide, sous forme d'un bouton-poussoir 60 Lorsqu'on appuie de haut en bas sur ce bouton, il est en effet possible de provoquer

une nouvelle commutation de la soupape 55 qui provoque d'une part le re-

lèvement de la tête de scellement 4 par l'intermédiaire des cylindres 50 jusqu'à la position de distance maximale par rapport au plan d'appui 2,

et d'autre part, par l'intermédiaire de l'élément de liaison 71, la com-

mutation inverse du distributeur 62 afin de réalimenter en air comprimé la chambre inférieure du cylindre 18 et la chambre de gauche du cylindre 28, ainsi que l'écartement qui s'ensuit des unités d'entratnement 3 et des galets de poussée 13 On obtient ainsi la "réouverture" complète de la zone de scellement afin de permettre à l'opérateur un accès aisé, libre et sans danger à la botte qui s'y trouve En remontant le bouton-poussoir 60, même la soupape 55 peut revenir en position de repos, ce qui fait

redescendre la tête de scellement 4 jusqu'à sa position de repos, de fa-

çon que la machine soit de nouveau prête à recevoir une nouvelle botte à sceller.

La machine représentée sur les Figures 9 à 13 des dessins est de con-

ception identique à celle décrite jusqu'à présent, dont elle reproduit même en grande partie les détails de construction Par conséquent, cette variante de réalisation ne sera pas décrite dans tous ses détails, mais seulement pour ce qui concerne les modifications apportées Les composants identiques ou totalement équivalents à ceux de la machine déjà décrite

L 5523549

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sont désignés par les mêmes chiffres de référence.

Les différences entre les deux machines résident toutes dans le sys-

tème de support et de déplacement des bras 12, ainsi que dans leur cornsti-

tution En effet, dans le cas de la machine représentée sur les Figures 9 à 12, les bras-supports 12 sont constitués par de simples tiges cylindriques dont les extrémités inférieures portent libres en rotation,les galets 13,alors que les extrémités supérieures de ces tiges sont fixées à des axes respectifs de pivotement 75 supportés en rotation par la structure 20 en forme de portique Comme le montrent en particulier les Figures 11 et 12, sur chaque axe de pivotement 75 est fixé l'un des deux secteurs dentés 76, identiques et disposés symétriquement, qui engrènent avec des côtés opposés respectifs, taillés en crémaillères 77, d'un noyau coulissant 78 placé entre ces secteurs et fixé à l'extrémité libre de la tige du piston

d'un cylindre pneumatique 28 lequel, contrairement au cylindre 28 corres-

pondant de la machine représentée sur les Figures 1 à 8, est monté en po-

sition verticale au sommet de la structure en forme de portique 20 L'uni-

que ressort 24 (au lieu des deux ressorts alignés de la machine précédem-

ment décrite) réagit entre deux paires d'étriers 79 solidaires d'une paire desdits bras-supports 12 afin de solliciter élastiquement ces deux paires de bras-supports, et par conséquent, les galets fous 13, vers une position

d'écartement mutuel minimal.

Deux autres axes 80 libres en rotation sont enfin prévus de chaque côté des axes 75 et parallèlement à ceux-ci Leur rôle sera mieux compris en se référant à la Figure 13 qui montre comment chacun des deux bras 13 peut être rendu solidaire non pas de l'axe respectif 75 mais de l'axe adjacent 80, et comment les deux axes adjacents 80 et 75 peuvent être

d'autre part reliés cinématiquement par un système à parallélogramme arti-

culé formé par deux leviers 81 et 82 calés sur les axes respectifs 75 et

, et par une tige de liaison 83 Naturellement, le même système à paral-

lélogramme articulé est reproduit pour l'autre paire d'axes 75 et 80 avec

une disposition relative analogue du bras 12.

Il est évident qu'en déplaçant les bras-supports 12 entre les axes et les axes 80 qui se trouvent davantage à l'extérieur, et en reliant les deux paires d'axes aux systèmes à parallélogramme articulé que montre la Figure 13, ce que l'on peut faire sans difficulté pendant des arrêts

de fonctionnement de la machine, il est possible de déplacer vers l'exté- rieur les points de fin de course des galets 13, tout en maintenant in-

changée l'amplitude de la course, ce qui permet d'adapter la machine à des

bottes dont la largeur est supérieure à la normale.

11 - Le fonctionnement de la machine représentée sur les Figures 9 à 13 est assuré par un circuit pneumatique de commande qui est en tous points

identique à celui de la Figure 8; par conséquent, il est inutile d'en ré-

péter la représentation graphique ou la description détaillée L'unique

différence, si on peut l'appeler ainsi, réside dans le fait que, le cylindre 28 étant disposé verticalement dans cette variante, c'est la chambre

inférieure de ce cylindre qui est reliée comme la chambre de droite du cy-

lindre correspondant de la machine représentée Figures 1 à 8, et bien en-

tendu la chambre supérieure qui est branchée comme la chambre de gauche

de la machine précitée.

Même le mode de fonctionnement de la machine, dans son ensemble, est identique Cependant, et bien entendu, c'est le système de transmission du mouvement entre le cylindre 28 et les bras-supports 12 qui change, car dans la version modifiée des Figures 9 à 13 il est prévu, au repos, que

l'actionnement du cylindre 28, dans le sens de la descente du piston cor-

respondant, commande par l'intermédiaire de l'engrènement entre les cré-

maillères 77 du noyau coulissant 78 et les secteurs dentés 76 solidaires des axes 75, la rotation des bras 12 pour produire l'écartement maximal

des galets 13 contre la résistance du ressort 24 Au moment de l'introduc-

tion d'une botte, cet actionnement faisant défaut, et plus précisément par l'intermédiaire de la mise à l'échappement de la chambre supérieure du cylindre 28, le ressort 24 est au contraire laissé libre d'exercer sur les bras 12 une poussée limitée de rapprochement réciproque, ce qui permet

aux galets 13 de prendre appui contre les flancs de la botte Ensuite, l'ac-

tionnement contraire du cylindre 28, obtenu grâce à une mise à l'échappe-

ment de ladite chambre supérieure et à l'alimentation de la chambre infé-

rieure, permet, toujours par l'intermédiaire des crémaillères 77 et des secteurs dentés 76, d'appliquer aux bras 12 et par conséquent aux galets 13 la pression nécessaire pour compenser d'éventuels regonflements des

flancs de la botte.

252,3549

12 -

Claims (9)

R E V E N D I C A T I O N S

1 Machine pour sceller des bottes en carton de dimensions varia-

bles à l'aide d'un ruban adhésif, comprenant un plan d'appui pour les

bottes, des moyens pour faire avancer les bottes le long de ce plan d'ap-

pui et une tète de scellement superposée à ce plan d'appui et pouvant se

déplacer verticalement par rapport à ce plan, caractérisée en ce que la-

dite tête ( 4) de scellement supporte en rotation au moins une paire de bras-supports ( 12) pour des organes de poussée ( 13) destinés à porter contre l'extérieur de la partie supérieure des flancs de la botte ( 5) afin de les solliciter l'un vers l'autre, des moyens de commande ( 28) qui agissent sur les bras-supports ( 12) de façon à maintenir au repos les organes de poussée ( 13) en position d'éloignement maximal réciproque par

rapport aux côtés dudit plan d'appui et à les déplacer au contraire jus-

qu'à exercer une pression sur les flancs de la botte lorsque celle-ci est

amenée à passer au-dessous de la tète de scellement ( 4).

2 Machine de scellement selon la Revendication 1, caractérisée en

ce que lesdits organes de poussée sont constitués par des galets fous ( 13).

3 Machine de scellement selon la Revendication 2, caractérisée en ce que lesdits galets fous ( 13) sont reliés aux bras-supports ( 12) par l'intermédiaire d'étriers( 19) à orientation variable qui permettent de disposer les galets ( 13) soit davantage vers l'extérieur ou, au choix, davantage vers l'intérieur de la machine par rapport auxdits bras-supports

( 12).

4 Machine de scellement selon la Revendication 3, caractérisée en ce que les étriers précités ( 19) comportent une plaquette de base ( 31)

que l'on peut fixer avec une orientation variable à une plaquette excen-

trique sous-jacente ( 29) fixée à son tour au galet correspondant ( 13).

Machine de scellement selon la Revendication 1, caractérisée en

ce que lesdits organes de poussée sont constitués par des patins en maté-

riau anti-friction.

6 Machine de scellement selon la Revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend deux paires desdits bras-supports ( 14, 15), lesquelles sont espacées entre elles dans le sens de l'avance des bottes le long

dudit plan d'appui ( 2).

7 Machine de scellement selon la Revendication 1, caractérisée en ce que lesdits bras-supports sont constitués par des leviers ( 14, 15, 19)

formant un parallélogramme articulé.

8 Machine de scellement selon la Revendication 1, caractérisée en ce que les moyens de commande comprennent des moyens élastiques ( 24, 24) 13 -

qui agissent sur les bras-supports ( 12) de manière à solliciter en sou-

plesse lesdits organes de poussée vers une position d'écartement récipro-

que minimal, ainsi que des moyens fluido-dynamiques ( 28) destinés à agir sur les bras-supports ( 12) et à être commandés de manière à exercer sur ces bras-supports une poussée antagoniste et supérieure à celle produite par lesdits moyens élastiques ( 24) quand la machine est au repos, et à annuler cette poussée antagoniste au moment de l'introduction de la botte sous la tête de scellement ( 4) et à appliquer successivement une poussée concourante à celle desdits moyens élastiques ( 24) pendant le passage de la botte sous la tête de scellement, de telle sorte que lesdits organes

de poussée ( 13) soient retenus au repos dans ladite position d'écarte-

ment maximal, puis sollicités élastiquement vers l'engagement avec les

flancs de la botte au moment de l'introduction de celle-ci, et enfin ap-

pliqués contre les flancs de la botte pendant l'avance successive de la

botte sous ladite tête de scellement.

9 Machine de scellement selon la Revendication 8, caractérisée en ce que lesdits moyens fluido-dynamiques sont constitués par un cylindre à double effet ( 28) interposé entre les bras-supports ( 12) et pourvu d'un circuit de commande comprenant une première soupape ( 55) sensible à l'introduction de la botte sous la tête de scellement ( 4), et une seconde soupape ( 56) actionnée lorsque la botte parvient à sa position la plus avancée sous la tête de scellement, la première soupape ( 55) commandant la mise à l'échappement totale dudit cylindre ( 28), tandis que la seconde soupape ( 56) commande l'actionnement du même cylindre ( 28) dans le sens

propre à exercer ladite poussée concourante sur les bras-supports ( 12).

Machine de scellement selon la Revendication 8, caractérisée en

ce que lesdits moyens fluido-dynamiques comprennent un groupe cylindre-

piston ( 28) sur la tige duquel est fixé un noyau coulissant ( 78) dont les c 8 tés opposés constituent des crémaillères ( 77) avec lesquelles engrènent

des secteurs dentés opposés ( 76) rendus solidaires des bras-supports, co-

axialement aux axes de rotation de ceux-ci.

11 Machine de scellement selon la Revendication 1, caractérisée en

ce que la tête de scellement ( 20) supporte deux axes de rotation ( 11) des-

dits bras-supports ( 12) et au moins une autre paire d'axes de rotation ( 10) parallèles aux premiers, ces bras-supports étant mobiles entre les premiers et les seconds, ces axes pouvant en outre être reliés entre eux

par des systèmes à parallélogrammes articulés.