FR2521201A1 - Cle a poussoir mobile et barillet de surete utilisant ladite cle - Google Patents

Abstract

LE CORPS DE LA CLE, DE FORME PLATE ALLONGEE, COMPORTE UN POUSSOIR MOBILE 13 A L'INTERIEUR D'UN LOGEMENT 12. LORSQUE LA CLE EST ENFONCEE A L'INTERIEUR DU LOGEMENT DE CLE 4, UNE GOUPILLE FIXE DE ROTOR 18 FAIT SAILLIE A L'INTERIEUR DU LOGEMENT DE POUSSOIR 12; LE POUSSOIR MOBILE FAIT ALORS SAILLIE HORS DE SON LOGEMENT ET VIENT POUSSER UNE GOUPILLE MOBILE DE ROTOR 21 DANS UNE POSITION PERMETTANT LA ROTATION DU ROTOR DE BARILLET 3 PAR RAPPORT AU STATOR 1. LE LOGEMENT DE POUSSOIR 12 EST DISPOSE SELON LE PLAN MOYEN DU CORPS DE CLE ET DEBOUCHE A CHAQUE EXTREMITE SUR L'UN DES DEUX CHANTS LONGITUDINAUX DU CORPS DE CLE.

Description

CLE A POUSSOIR MOBILE ET BARILLET DE SURETE UTILISANT LADITE
CLE.

La présente invention a trait à une clé pour barillet de sQreté et à un barillet de sûreté correspondant utilisable notamment pour équiper une serrure ou un verrou.

Dans le brevet français 81 17876, déposé le 13 Août 1980, on décrit une clé dont le corps de forme plate allongée est pourvu d'un logement à l'intérieur duquel peut se déplacer selon un mouvement d'amplitude limitée un poussoir mobile tel qu'une bille. Le logement du poussoir mobile est ménagé dans l'épaisseur du corps de clé perpendiculairement au plan moyen dudit corps. Il peut être ouvert à ses deux extrémités et déboucher, de chaque c6té, sur l'une des deux grandes faces du corps de clé. La bille qui fait office de poussoir mobile, a un diamètre qui est sensiblement égal ou légèrement inférieur à l'épaisseur du corps de clé dans laquelle elle est logée.

Dans le brevet français précité, l'organe de positionnement, qui coopère avec le poussoir mobile du corps de clé, peut consister en une goupille fixe de rotor, c'est-àdire en une goupille qui est portée, sans possibilité de débattement axial, par le rotor, et qui fait saillie à l'in térieur du logement de clé.Lorsque la clé à poussoir mobile est enfoncée à l'intérieur du logement de clé, l'extrémité saillante de la goupille fixe de rotor s'engage à l'intérieur d'une saignée rectiligne ménagée sur le corps de clé et dans le fond de laquelle débouche l'une des extrémités du logement de poussoir ; pendant l'introduction de la clé dans son logement, la goupille fixe de rotor coulisse à l'intérieur de la saignée rectiligne et, dès que la clé est enfoncée à fond, la goupille fixe de rotor pénètre à l'inté- rieur du logement de poussoir et déplace le poussoir mobile ; ce dernier vient faire saillie hors de son logement et pousser une goupille mobile de rotor dans une position autorisant la rotation du rotor par rapport au stator.

La présence du poussoir mobile dont les caractéristiques dimensionnelles sont bien précises, complique considérablement la duplication de la clé qui en est équipée et rend cette duplication pratiquement impossible par les artisans équipés de machines classiques destinées à reproduire des profils de clé. I1 en résulte une plus grande sécurité pour l'utilisateur de ce genre de clé. Bien entendu, outre le clavetage réalisé entre le rotor et le stator par l'inter- médiaire du ou des poussoirs mobiles de clé, on peut prévoir une pluralité d'autres clavetages bien connus au moyen de couples de goupilles de rotor et de stator coopérant soit avec les indentations du bord profilé de la clé, soit encore avec des empreintes en creux pratiquées sur les deux grandes faces du corps de clé.

La clé à poussoir mobile décrite dans le brevet français susmentionné donne généralement satisfaction, mais elle présente néanmoins un triple inconvénient : en premier lieu, le poussoir mobile est logé dans l'épaisseur de la clé et agissant d'une bille, son diamètre est forcément de pe tite dimension car il ne doit pas dépasser l'épaisseur de la clé plate. Or, il est nécessaire de réaliser des logements des poussoirs et des butées de fin de course qui soient parfaitement dimensionnés, ce qui constitue une difficulté pratique considérable du fait de la petite dimension de ces élé ment8.

En second lieu, du fait de la très courte longueur du logement de poussoir, le poussoir ne peut avoir qu'une course extrêmement réduite ou autrement dit ne faire que faiblement saillie à l'extérieur de son logement, lorsqu'il est poussé par la goupille fixe de rotor. Or, ainsi qu'on l'a expliqué dans le brevet français 81 17876, il est particulièrement intéressant que la goupille mobile de rotor associée au poussoir mobile du corps de clé, ne fasse pas saillie à l'intérieur du logement de clé mais soit au contraire disposée en retrait par rapport à la paroi du logement de clé. En effet, le crochetage du barillet de serrure est grandement compliqué voire rendu impossible, ai des goupilles mobiles de rotor ne font pas saillie à l'intérieur du logement de clé.Toutefois, du fait de la course extrêmement réduite du poussoir mobile, il est indispensable que la goupille mobile de rotor associée affleure à la surface de la paroi du logement de clé ou à tout le moins soit disposée avec un très faible retrait par rapport audit logement et en tout cas, avec un retrait qui ne soit pas aussi grand qu'on pourrait le souhaiter. En troisième lieu, pour permettre le passage de la goupille fixe de rotor qui fait saillie à l'intérieur du logement de clé, il est nécessaire de prévoir, ainsi qu'on l'a vu, une saignée rectiligne pratiquée sur l'une des deux grandes faces plates du corps de clé et s'étendant depuis le bout de la clé par lequel la clé est introduite jusqu'à l'ouverture du logement du poussoir mobile.La présence de cette saignée réduit la possibilité d'implantation d'évidements en creux sur les deux grandes faces du corps de clé et, par conséquent, le nombre de clavetages possibles entre le rotor et le stator de barillet.

La présente invention vise à remédier aux inconvénients précités. Selon l'invention, le logement du poussoir mobile est pratiqué dans le plan moyen du corps de clé et débouche -de préférence à chaque extrémité- sur l'un des deux chants longitudinaux du corps de clé. La saignée nécessaire au passage de la goupille fixe de rotor qui fait saillie à l'intérieur du logement de clé, est ménagée sur l'un des chants longitudinaux du corps de clé ; elle ne se trouve donc plus sur l'une des deux grandes faces du corps de clé et ces dernières peuvent recevoir sur toute leur surface des empreintes en creux.En outre, le logement de poussoir et le poussoir ont eu une longueur sensiblement égale à la largeur du corps de clé et non plus égale, comme dans le brevet français susmentionné, à l'épaisseur du corps de clé ; compte-tenu du plus grand dimensionnement de ces éléments, les tolérances requises d'usinage sont plus faciles à tenir. En outre, le poussoir mobile peut aussi avoir une plus grande course à l'intérieur de son logement, de sorte que la goupille mobile de rotor associée peut être disposée nettement plus en retrait par rapport à la paroi du logement de clé que la goupille de rotor correspondante décrite dans le brevet français précité.

ta présente invention a donc pour objet une clé pour barillet de sEreté utilisable notamment pour la manoeuvre d'une serrure ou d'un verrou, le corps de clé, de forme plate allongée, qui est destiné à pénétrer à l'intérieur du logement de clé du rotor de barillet étant pourvu d'au moins un poussoir mobile apte à se déplacer selon un mouvement d'amplitude limitée dans un logement à l'intérieur duquel il est maintenu par au moins une butte de fin de course, ledit poussoir étant destiné à coopérer avec un organe de positionnement, de façon à venir en saillie hors de son logement et pousser une goupille mobile de rotor dans une position permettant la rotation du rotor de barillet par rapport au stator, caractérisée par le fait que le logement du poussoir mobile s'étend selon un plan sensiblement parallèle ou confondu avec le plan moyen du corps de clé et débouche, du cssté où le poussoir mobile agit sur la goupille mobile de rotor associée, sur l'un des deux chants longitudinaux du corps de clé.

On préfère que le logement de clé soit constituE par un alésage d'axe rectiligne, le poussoir mobile étant guidé selon l'axe dudit logement.

D'une façon avantageuse, l'axe du logement du poussoir mobile est sensiblement disposé selon le plan moyen du corps de clé et est sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal dudit corps de clé.

Le logement du poussoir mobile est, de préférence, owert à ses deux extrémités, chaque extrémité débouchant sur l'un des deux chants longitudinaux du corps de clé. Dans ce cas, l'organe de positionnement consiste avantageusement en une goupille fixe de rotor faisant saillie à l'intérieur du logement de clé.

Selon une autre caractéristique avantageuse de la clé selon l'invention, sur celui des chants longitudinaux du corps de clé qui est destiné à être tourné du cssté de l'organe de positionnement, est pratiquée une saignée permettant le passage de la partie de l'organe de positionnement faisant saillie à l'intérieur du logement dc clé, lors de l'enfoncement de ladite clé à l'intérieur de son logement ladite saignée s'étendant longitudinalement depuis le bout du corps de clé par lequel la clé est introduite dans le rotor jusqu'à au moins l'extrémité ouverte correspondante du logement de poussoir.

Selon une autre caractéristique avantageuse de la clé selon l'invention, le poussoir mobile consiste en un élé ment de forme allongée, dont la longueur est sensiblement égale à la largeur, hors tout, du corps de clé mesurée dans sa partie où est ménagé le logement de poussoir. On préfère que le poussoir mobile soit constitué d'une tige se terminan à chaque extrémité par une tête de plus grand diamètre. La butée de fin de course du poussoir mobile est avantageusemen constituée, dans ce cas, par une saillie intérieure prati quée dans la partie centrale du logement et sur laquelle peut venir en butée chacune des têtes d'extrémité du poussoir mobile. Cette saillie intérieure peut être obtenue par déformation locale de la paroi du logement, après mise en place du poussoir mobile à l'intérieur de celui-ci.

De façon connue, chacune des grandes faces du corps de clé comprend une pluralité d'empreintes en creux qui sont chacune destinée à recevoir une goupille mobile de rotor coo pérant avec une goupille de stator poussée en direction de l'axe du rotor au moyen d'un organe élastique tel qu'un ressort.

La présente invention a également pour objet un barillet de sûreté destiné notamment à une serrure ou à un verrou, ledit barillet étant manoeuvré par une clé à poussoii mobile telle que ci-dessus définie.

Le barillet de sûreté selon l'invention comprend, d'une part, un organe de positionnement porté par le rotor et permettant de déplacer le poussoir mobile du corps de clé hors de son logement et, d'autre part, une goupille mobile de rotor sur laquelle agit le poussoir mobile et qui coopère avec une goupille de stator poussée élastiquement vers le rotor ; le logement de la goupille mobile de rotor comportant une butée destinée à limiter le mouvement de ladite goupille vers l'axe du rotor. Le barillet de sûreté ci-dessus est caractérisé par le fait que, lorsque la goupille mobile de rotor vient en appui contre sa butée, ltex- extrémité de ladite goupille, qui est adjacente au logement de clé, est disposée en retrait par rapport audit logement.

La butée avec laquelle coopère la goupille mobile de rotor susmentionnée consiste avantageusement en un épaulement annulaire ménagé entre deux tronçons de diamètres différents formés par le logement de ladite goupille.

De préférence, l'organe de positionnement équipant le barillet de sûreté selon l'invention est une goupille fixe qui fait saillie à l'intérieur du logement de clé et qui est disposée dans un alésage débouchant à l'une de ses extrémité dans le logement de clé et à son autre extrémité, dans l'interface du rotor et du stator, la tête de la goupille fixe précitée étant logée dans un lamage ménagé au dé- bouché de l'alésage considéré dans l'interface du rotor et du stator.

D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaitront à la lecture de la description suivante faite à titre d'exemples non limitatifs et se référant au dessin annexé dans lequel
- la figure 1 est une coupe transversale'd'un barillet de strette, dans le logement de rotor duquel est introduite une clé selon l'invention, cette coupe étant faite perpendiculairement à l'axe de rotation du rotor et au droit du logement de poussoir ménagé dans le corps de clé ;
- la figure 2 est une autre coupe transversale du barillet de sûreté et de sa clé représentés sur la figure 1, cette coupe étant faite au droit d'une goupille mobile de rotor coopérant avec une empreinte en creux du corps de cle', et
- la figure 3 est une vue en perspective de la clé des figures 1 et 2.

En se référant au dessin, on voit que le barillet de sûreté représenté comprend un stator 1 et une enveloppe de stator 2 recouvrant extérieurement le stator 1. Dans un alésage pratiqué dans le stator 1 est monté un rotor 3.

Comme décrit dans le brevet français 81-17876 dont la description est incorporée à la présente par référence, le rotor 3 peut comporter en saillie une tête (non représentée) assurant son maintien longitudinal par rapport au sta tor 1. Sous cette tête est avantageusement placée une plaquette en acier traité agissant comme défense contre l'infraction par perçage ; une telle plaquette peut être logée dans une rainure fraisée en arrière de la tête de rotor.

Le rotor 3 est pourvu d'un évidement diamétral constituant le logement de clé 4 ; ce logement de clé s'étend sur sensiblement toute la longueur du rotor 3 ; en coupe transversale, perpendiculairement à l'axe de rotation du rotor 3, le logement de clé 4 a une section rectangulaire dont la longueur est inférieure au diamètre du rotor 3.

On a désigné par 5 dans son ensemble la clé qui est associée au barillet de strette des figures 1 et 2 : elle comprend de façon classique, une platine de manoeuvre 6 et un corps de clé 7. La platine de manoeuvre 6 est destinée à être prise en main par l'utilisateur pour manoeuvrer la clé. Le corps de clé 7 a la forme d'un plat parallélépipédique rectangle dont la longueur est sensiblement égale à la longueur du rotor 3. I1 a une section rectangulaire qui est sensiblement plus réduite que la section rectangulaire du logement de clé 4, pour permettre le coulissement avec jeu du corps de clé 7 à l'intérieur de son logement 4.Ainsi qu'il est bien visible sur la figure 3, l'une des deux grandes faces du corps de clé 7 est pourvue de deux rangées d'empreintes en creux 8 de forme conique ; l'autre grande face, qui n'est pas visible sur la figure 3, ne comporte qu'une rangée d'empreintes en creux 8.

Sur chacun des deux chants longitudinaux du corps de clé 7 est pratiquée une saignée 9a, 9b s'étendant sur sensiblement toute leur longueur ; les deux saignées 9a, 9b sont disposées symétriquement par rapport au plan médian du corps de clé qui est repéré par le trait d'axe 10 sur les figures 1 et 2, elles ont un plan de symétrie commun constitué par le plan moyen du corps de clé, lequel est repéré par le trait d'axe 11 sur les figures 1 et 2. Chaque saignée 9a, 9b, est pourvue d'un fond plat raccordé à deux flancs en V convergeant en direction dudit fond.

Selon le plan moyen du corps de clé 7 et approximativement à la moitié de sa longueur est percé un logement cylindrique 12 à base circulaire qui reçoit un poussoir mofile 13. Le logement de poussoir 12 est ouvert à ses deux extrémités et débouche dans le fond des saignées 9a, 9b ménagées sur les chants longitudinaux du corps de clé 7. Le poussoir mobile 13 est monté à coulissement selon l'axe de son logement 12 ; il est constitué d'une tige 14 se terminant à chacune de ses extrémités par une téte 15a, 15b de plus grand diamètre. Chacune des têtes l5a, 15b, comporte une partie cylindrique dont le diamètre est légèrement inférieur au diamètre du logement 12 et une extrémité libre tronconique.La longueur du poussoir mobile 13 est sensiblement égale à la largeur, hors tout, du corps de clé 7
Le maintien, avec possibilité de coulissement, du poussoir mobile à l'intérieur de son logement 12 est assuré au moyen d'une saillie intérieure 16 ménagée dans la partie centrale du logement de poussoir 12. Les deux têtes d'extrémité l5a, 15b sont susceptibles de venir en butée contre la saillie de retenue 16. Cette saillie de retenue est réalisée, après la mise en place du poussoir mobile 13 à l'intérieur du ldgement 12, par un simple écrasement local de la paroi dudit logement.

L'enfoncement du corps de clé 7 à l'intérieur du logement de clé 4 du rotor est limité par la mise en appui d'une butée 17 sur la tête (non représentée)du rotor 3.

Lorsque la clé 5 est ainsi enfoncée à fond dans son logement, le poussoir mobile 13 est déplacé par un organe de positionnement consistant en une goupille fixe de rotor 18.

La goupille fixe 18 comprend une tête 19a raccordée à une tige 19b à extrémité tronconique ; la tige 19b est logée à l'intérieur d'un alésage radial débouchant à l'intérieur du logement dé clé 4 ; l'axe de cet alésage radial est disposé dans le plan moyen du logement de clé 4. La tête 19a de la goupille 18 est logée dans un lamage ménagé au dEbou- ché de l'alésage radial précité dans l'interface du rotor 3 et du stator 1. La goupille fixe de rotor 18 constitue ainsi un élément rapporté qui est maintenu fixe en translation, d'une part, vers l'intérieur du rotor 3 par le lamage où est logée sa tête 19a et, d'autre part, vers l'extérieur du rotor 3 par la paroi même du stator 1.La goupille fixe de rotor 18 fait saillie par sa tige 19b à l'intérieur du logement de clé 4 mais ne gêne pas l'enfoncement de la clé à l'intérieur de son logement, car au cours de ce mouvement, elle coulisse à l'intérieur de la saignée 9a prévue à cet effet sur l'un des chants longitudinaux de la clé.

Du cbté du logement de clé 4 qui est diamétralement opposé à celui où fait saillie la goupille fixe de rotor 18 est pratiqué un logement radial 20 qui reçoit une goupille mobile de rotor 21. Le logement radial 20 débouche à l'une de ses extrémités à l'intérieur du logement de clé 4 et à son autre extrémité dans l'interface du rotor 3 et du stator 1. I1 comporte deux tronçons de diamètres différents raccordés par un épaulement annulaire 22 ; à l'intérieur du tronçon du plus grand diamètre, est montée à coulissement la goupille mobile de rotor 21 en forme de cylindre ; le logement radial 20 communique avec le logement de clé 4 par son tronçon de plus petit diamètre.

La goupille mobile de rotor 21 coopère avec une goupille de stator 23 disposée à l'intérieur d'un logement radial 24 pratiqué dans le stator 1. La goupille de stator 23 est poussée vers l'axe du rotor 3 par un ressort 25 épaulé par l'enveloppe de stator 2.

Lorsque le rotor 3 est en position verrouillée, en l'absence de la clé 5 dans le logement de clé 4, les deux logements radiaux 20 et 24 des deux goupilles de rotor et de stator 21 et 23 sont sensiblement coaxiaux ; la goupille de stator 23 sous l'action du ressort 25 pousse la goupille mobile de rotor 21 en direction de l'axe du rotor contre l'épaulement annulaire 22. Dans cette position, la goupille de stator 23 se trouve engagée dans le logement radial 20 de la goupille mobile de rotor 21 et le rotor 3 est ainsi claveté par rapport au stator 1.Dans cette position verrouillée, la goupille mobile de rotor 21 se trouve en butée contre l'épaulement annulaire 22 ; elle ne fait pas saillie à l'intérieur du logement de clé 4 mais se trouve au contraire légèrement en retrait par rapport à la paroi correspondante du logement. Grace à cette disposition, le croche tage éventuel du barillet devient particulièrement difficile sinon impossible.

Si l'on introduit la clé 5 à l'intérieur du logement de clé 4 du rotor, l'extrémité de la goupille fixe de rotor 18, qui fait saillie à l'intérieur du logement de clé 4, peut coulisser à l'intérieur de la saignée 9a du corps de clé et ne s'oppose donc pas à l'enfoncement de la clé 5 dans son logement 4.Quand la clé 5 se trouve enfoncée à fond, l'extrémité de la goupille mobile de rotor 18 se trouve engagée dans le logement de poussoir 12 et provoque le déplacement du poussoir mobile 13 en direction de la goupille mobile de rotor 21 ; la tête 15b du poussoir mobile fait saillie hors du logement 12 et pousse la goupille mobile de rotor 21 dans une position telle que le plan de contact entre les deux goupilles de stator et de rotor 23 et 21 soit disposé dans l'interface du stator et du rotor ; le rotor 3 n'est donc plus claveté par la goupille de stator 23 et on peut alors le faire tourner par rapport au stator.

Sur la figure 2 du dessin, on a représenté un couple de deux goupilles l'une de rotor 26 et l'autre de stator 27 assurant un clavetage entre le rotor et le stator. Un tel couple est destiné à coopérer avec l'une des empreintes en creux 8 ménagées sur les grandes faces du corps de clé 7.

La goupille mobile de rotor 26 est montée à coulissement dans un logement radial 28 comprenant deux tronçons de diamètres différents délimitant entre eux un épaulement annulaire 29 ; le logement radial 28 débouche par son tronçon de plus petit diamètre à l'intérieur du logement de clé 4 et par son tronçon de plus grand diamètre dans l'interface entre le rotor 3 et le stator 1. La tête 26a de la goupille mobile de rotor coopère avec la goupille de stator 27 disposée à l'intérieur d'un logement radial 30. Le logement radial 30 débouche à l'une de ses extrémités dans l'interface du rotor et du stator et est fermé à son autre extrémité par un bouchon 31 ; à l'intérieur du logement radial 30, un ressort 32 est inséré entre la goupille de stator 27 et le bouchon 31.

En position verrouillée, lorsque la clé 5 n'est pas enfoncée dans le logement de clé 4, les logements radiau 28 et 30 des deux goupilles 26 et 27 sont sensiblement coaxiaux et la goupille de stator 27, poussée par le ressort 32 pénètre dans le logement radial 28 de la goupille mobile de rotor, ce qui assure le clavetage du rotor 3 par rapport au stator 1. La goupille mobile de rotor 26 se trouve alors maintenue en butée contre l'épaulement annulaire 29 par la goupille de stator 27, sa-tige 26b faisant saillie à l'inté- rieur du logement de clé 4.

Lorsque la clé 5 est enfoncée dans son logement de clé 4, les extrémités saillantes des goupilles mobiles de rotor 26 sont repoussées élastiquement par le corps de clé et une fois que celui-ci est enfoncé à fond, la tige de chaque goupille mobile de rotor 26 fait à nouveau saillie dans le logement de clé 4 et s'engage dans l'une des emprein tes en creux correspondantes 8 ; chaque goupille mobile de rotor 26 prend alors une position permettant la rotation du rotor par rapport au stator. Sur la figure 2, on a désigné par 33a, 33b et 33c les traces des trois plans radiaux différents selon lesquels sont disposés les couples de goupilles 26-27.

Il y a lieu de noter que le rotor 3 du barillet qui vient d'être décrit est équipé de trois sortes de goupilles : d'une part, une goupille fixe 18 utilisée comme organe de positionnement du poussoir mobile 13 de la clé, d'autre part, une goupille mobile de rotor 21 coopérant avec le poussoir mobile 13 de la clé et ne faisant pas saillie à l'intérieur du logement de clé 4 et enfin, des goupilles mobiles de rotor 26 coopérant avec les empreintes en creux 8 du corps de clé et faisant saillie à l'intérieur du logement de clé, lorsque la clé n'est pas enfoncée.

I1 est bien entendu que le mode -de réalisation cidessus décrit ntest aucunement limitatif et pourra donner lieu à toutes modifications désirables sans sortir-pour cela du cadre de l'invention

Claims (13)

REVENDICATIONS

1 - Clé pour barillet de sûreté utilisable notamment pour la manoeuvre d'une serrure ou d'un verrou, le corps de clé, de forme plate allongée, qui est destiné à pénétrer à l'intérieur du logement de clé du rotor de barillet étant pourvu d'au moins un poussoir mobile apte à se déplacer selon un mouvement d'amplitude limitée dans un logement où il est maintenu par au moins une butée de fin de course, le poussoir précité étant destiné à coopérer avec un organe de positionnement, de façon à venir en saillie hors de son logement et pousser une goupille mobile de rotor dans une position permettant la rotation du rotor de barillet par rapport au stator, caractérisée par le fait que le logement (12) du poussoir mobile (13) s'étend selon un plan sensiblement parallèle ou confondu avec le plan moyen du corps de clé (7) et débouche, du cdt où le poussoir mobile (13) agit sur la goupille mobile du rotor (21) associée, sur l'un des deux chants longitudinaux du corps de clé (7).

2 - Clé selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le logement de poussoir (12) consiste en un alésage d'axe rectiligne, le poussoir mobile (13) étant guidé selon l'axe dudit logement.

3 - Clé selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée par le fait que l'axe du logement de pUusscdr (12) est sensl- blement disposé selon le plan moyen du corps de clé (7) et est ast siblement perpendiculaire à l'axe longitudinal dudit corps de clé.

4 - Clé selon l'une des revendications 1 à 3, ca caractérisée par le fait que le logement de poussoir (12) est owert à ses deux extrEmités, chaque extrémité débouchant sur l'un des deux chants longitudinaux du corps de clé.

5 - Clé selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait que sur celui des chants longitudinaux du corps de clé (7), qui est destiné à être tourné du cdté de l'organe de positionnement (18), est pratiquée une sai gnée'(9a) permettant le passage de la partie (19b) de ltor- gane de positionnement (18) faisant saillie à l'intérieur du logement de clé (4), lors de l'enfoncement de ladite clé à l'intérieur dudit logement (4).

6 - Clé selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait que le poussoir mobile (13) consiste en un élément de forme allongée dont la longueur est sensiblement égale à la largeur hors tout du corps de clé (7) mesurée dans sa partie où est ménagé le logement de poussoir (12).

7 - Clé selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée par le fait que le poussoir mobile (13) comporte une tige (14) se terminant à chaque extrémité par une tête (15a, 15b) de plus grand diamètre et que la butée de fin de course qui coopère avec le poussoir mobile (13) consiste en une saillie intérieure (16) pratiquée dans la partie centrale du logement de poussoir (12) et sur laquelle peut venir en appui chacune des têtes d'extrémité (15a, 15b) du poussoir mobile (13).

8 - Clé selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée par le fait que sur chacune des grandes faces du corps de clé est pratiquée une pluralité d'empreintes en creux (8) qui sont chacune destinées à recevoir une goupille mobile de rotor (26) coopérant avec une goupille de stator (30) poussée élastiquement en direction de l'axe du rotor.

9 - Barillet de sûreté destiné notamment à une serrure ou à un verrou, ledit barillet étant manoeuvré par une clé à poussoir mobile selon l'une des revendications 1'd 8.

10 - Barillet de sûreté selon la revendication 9, dans lequel un organe de positionnement porté par le rotor permet de déplacer le poussoir mobile de la clé associée de façon que ledit poussoir mobile fasse saillie hors de son logement et agisse sur une goupille mobile de rotor coop6- rant avec une goupille de stator poussée élastiquement vers le rotor, le logement de la goupille mobile de rotor comportant une butée destinée à limiter le mouvement de ladite goupille vers l'axe du rotor, caractérisé par le fait que, lorsque la goupille mobile de rotor (21) vient en appui contre sa butée (22), l'extrémité de ladite goupille, qui est adjacente au logement de clé (4) ést disposée en retrait par rapport audit logement.

11 - Barillet de saleté selon la 'revendication 10, caractérisé par le i it que la butée (22) avec laquelle coo- père la goupille mobile de rotor (21) consiste en un épaulement annulaire ménagé entre deux tronçons de diamètres différents formés par le logement (20) de ladite goupille.

12 - Barillet selon l'une des revendications 9 à 11, caractérisé par le fait que l'organe de positionnement (18) consiste en une goupille fixe qui fait saillie à l'intérieur du logement de clé (4) et qui est disposée dans un alésage débouchant à l'une de ses extrémités dans le logement de clé (4) et à son autre extrémité, dans l'interface du rotor (3) et du stator (1), la tête 19a de la goupille fixe (18) précitée étant logée dans un lamage ménagé au débouché de l'alésage considéré dans l'interface du rotor (3) et du stator (1).

13 - Barillet selon l'une des revendications 9 à 12, caractérisé par le fait que le rotor (3) comporte en saillie une tête assurant son maintien longitudinal par rapport au stator (1) et que sous la tête précitée est placée une plaquette métallique agissant comne défense contre l'infraction par perçage.