FR2491115A1

FR2491115A1 - Procede d'assemblage et de decoffrage de coffrages de plancher pour travaux de betonnage et coffrage de plancher pour la mise en oeuvre du procede

Info

Publication number: FR2491115A1
Application number: FR8117117A
Authority: FR
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1980-09-26
Filing date: 1981-09-04
Publication date: 1982-04-02
Also published as: CA1159670A; NO156761C; DK152067C; CH656171A5; IT1139956B; NO813272L; FI812969L; NL8104164A; IT8123848A0; DK152067B; SE8105655L; US4450120A; PT73730B; BE890227A; NO156761B; FR2491115B1; DE3036306C2; DE3036306A1; PT73730A; DK426381A

Abstract

LA PRESENTE INVENTION CONCERNE UN PROCEDE D'ASSEMBLAGE ET DE DECOFFRAGE DE COFFRAGES DE PLANCHER POUR TRAVAUX DE BETONNAGE ET UN COFFRAGE DE PLANCHER POUR LA MISE EN OEUVRE DU PROCEDE. PROCEDE CARACTERISE EN CE QUE LORS DU DECOFFRAGE, ON COMMENCE PAR ABAISSER D'UNE PETITE HAUTEUR T LES PANNEAUX A RETIRER, ON LES POSE PAR L'UN DE LEURS COTES LONGITUDINAUX SUR UNE BUTEE DECALEE A PEU PRES DE CETTE MEME HAUTEUR VERS LE BAS ET ENSUITE ON LES FAIT BASCULER PF1 AUTOUR DE CET APPUI.

Description

- 1 -

La présente invention oencerne d'une part un pro-

cédé de pose de panneaux de revêtement composés de carreaux de céramique préalablement assemblés entre eux latéralement par jointoyage, notamment avec de la mousse de polyuréthannQ, d'autre part un panneau de revêtement mural ou de sol préfabriqué en mettant en

oeuvre ce procédé.

Les panneaux de revêtement connus de ce genre peu-

vent en principe être posés de la même manière que des carreaux de céramique individuels, à savoir dans un lit de mortier ou au moyen d'une couche d'adhésif. La pose s'effectue toutefois considérablement plus vite, car un panneau se composed'un grand nombre de carreaux

de céramique.

Le but de l'invention est de simplifier encore davan-

tage la pose de tels panneaux et de gagner encore plus

de temps pour les poser.

Pour atteindre ce but, l'invention prévoit d'ap-

pliquer les panneaux de revêtement sur une infrastruc-

ture porteuse subdivisée en plages correspondant à ces panneaux, ces plages étant reliées aux panneaux par préfabricatinn pour constituer un panneau mural ou de sol. Les panneaux muraux ou de sol composés d'un panneau de revêtement et de son infrastructure porteuse peuvent avoir de plus grandes dimensions que les panneaux de revêtement dépourvus d'une telle infrastructure 5 de plus, ils peuvent être fixés de manière plus simple et plus rapide. Un panneau mural peut par exemple avoir la hauteur d'une pièce d'habitation et une largeur de cm (trois largeurs de carreau de céramique), et on

peut le fixer au mur par accrochage.

Dans une forme d'exécution plus élaborée de l'in-

vention, particulièrement avantageuse, les carreaux de céramique présentent, au bord du panneau de revêtement, un jointoyage préfabriqué formant un assemblage par rainure et languette. Grâce à ce joïntoyage préfabriqué il n'est plus nécessaire dtffectuer aucun travail de

249111-5

-2 - jointoiement pour obturer des vides entre panneaux adjacents. Sont en outre rendus superflus les travaux d'ajustage qu'il fallait auparavant effectuer pour amener dans un plan les bords juxtaposés.; ceux-ci s'ajustent maintenant d'eux-mêmes, dans une grande

mesure, grâce au dit assemblage.

Lorsque l'épaisseur des carreaux de céramique est

insuffisante pour prévoir dans l'intervalle de jointoie-

ment un assemblage par rainure et languette, une autre caractéristique avantageuse de l'invention consiste en

ce que l'assemblage par rainure et languette est dispo-

sé dans un prolongement du jointoyage préfabriqué, ce prolongement étant plus épais que le jointoyage simple et recouvrant le bord de la face arrière des carreaux

de céramique.

Suivant une autre particularité avantageuse de l'in-

vention, le panneau de revêtement est fixé à l'infra-

structure par des goujons venus de moulage avec les jointoyages préfabriqués, de préférence aux croisements

de ceux-ci, en même temps qu'eux et avec le même maté-

riau. Ces goujons ne présantent pratiquement pas de problèmes du point de vue de la technique de fabrication

et assurent dans le panneau mis en place une réparti-

tion favorable des efforts. Ils peuvent aussi être prévus en plus d'un collage, pour faciliter l'ajustage du panneau de revêtement à l'infrastructure et/ou pour retenir le dit panneau jusqu'à prise complète de la colle. Dans le cas d'un panneau mural l'invention prévoit que l'infrastructure se compose d'un profilé en tôle qui a une largeurde préférence inférieure à celle du

panneau de revêtement et qui est rigidifié par des ner-

vures verticales. Ces nervures peuvent présenter des formes diverses; en particulier, les nervures de rive peuvent être différentes de celles situées entre les rives, mais de manière générale toutes les nervues ont la même profondeur pour pouvoir prendre appui contre

le mur.

-3 - Il y a intérêt à ce que la largeur du profilé en

tôle soit un peu inférieure à celle du panneau de revê-

tement, afin que ce profilé n'interfère pas avec les moyens de raccordement entre panneaux prévus au bord des panneaux de revêtement. Les nervures faisant sail- lie sur le profilé en tôle sont situées de préférence au droit des jointoyages du panneau de revêtement, le remplissage de matière synthétique de ces jointoyages étant mieux en mesure de s'accommoder d'éventue11es

irrégularités, flexions, etc-.

Afin que les carreaux de céramique soient retenus aussi bien que possible au contact de l'infrastructure, leur face arrière peut être munie de nervures, tétons

ou autres éléments souples analogues, obtenus de préfé-

rence en même temps que l'on effectue les jointoyages

en matière synthétique expansée, et avec cette même ma-

tière. Pour un panneau de sol il est proposé, dans le cadre de l'invention, que l'infrastructure soit composée d'une plaque de matière synthétique expansée, de préférence

en polypropylène.

Dans un panneau de sol ainsi conçu, une autre carac-

téristique avantageuse de l'invention consiste en ce que les carreaux de céramique du panneau de revêtement sont jointoyés sur la plaque de matière synthétique même et sont, au moins en partie, garnis sur leur face arrière d'une mince couche de la matière de jointoyage afin d'exclure que les carreaux de céramique soient soumis à de fortes sollicitations à la flexion. Etant donné que la mousse de polyuréthanne, qui est la matière de jointoyage préférée, n'adhère pas à la mousse de

polypropylène, qui est la matière préférée pour l'in-

frastructure, les goujons mantionnés plus haut sont également avantageux pour les panneaux de sol. Ces

goujons peuvent aussi être solidaires de la couche ap-

pliquée sur la face arrière des carreaux de céramique

et présenter, à l'arrière de la plaque constituant l'in-

frastructure, une tête venue de moulage avec ces goujons.

-4 -

Des exemples d'exécution de l'invention sont dé-

crits ci-après et en se référant au dessin annexé sur ce dernier - la figure 1 est une vue en coupe horizontale d'un panneau mural, - la figure 2 est une vue en coupe verticale d'une partie d'un panneau de sol, - la figure 3 est une vue en coupe transversale d'un jointoyage entre deux panneaux de revêtement, - la figure 4 est une vue en coupe transversale d'un autre jointoyage entre deux panneaux de revêtement, - la figure 5 montre en coupe transversale la fixation d'un panneau de revêtement à une infrastructure, et - la figure 6 montre en coupe transversale une autre

fixation d'un panneau de revêtement à une infrastructure.

Le panneau mural illustré à la fig.1 comporte, en

tant qu'infrastructure, un profilé en t8le 1 qui pré-

sente deux bords 2 repliés deux fois et deux nervures 3 de section trapézoïdale. Sur la face plane de cette infrastructure constituée par la t8lepMofilée 1 est fixé un panneau de revêtement 4 composé de carreaux de

céramique 5 préalablement assemblés les uns aux autres.

Cet assemblage préalable relie entre eux les carreaux de céramique par des remplissages de jointoiement 6 en mousse de polyuréthanne expansée au contact des chants des carreaux. Le long des bords du panneau cet assemblage

se présente sous forme de rainures et de languettes.

Ainsi que le montre dans le détail la fig.4, sur un chant de carreau est moulé un profilé 7 formant rainure

tandis que sur un autre chant est moulé un profilé 8 for-

mant languette. Sur l'épaisseur de ces-chants, les deux profilés 7 et 8 présentent ensemble la largeur normale

d'un jointoyage, mais à l'arrière des carreaux ils pré-

sentent une plus grande largeur et forment chacun un

listel qui recouvre le bord de la face arrière du car-

reau et qui comporte, venue de moulage, une rainure dans le cas du profilé 7 et une languette correspondante

dans le cas du profilé 8.

-5 - Dans le cas o l'épaisseur des carreaux le permet, le profilé à rainure 9 et le profilé à languette 10 peuvent, comme le montre la fig.3, être limités tous deux, dans le sens de la profondeur, à l'épaisseur des carreaux. Les panneaux de revêtement dont les carreaux présentent de tels bords peuvent être posés également

sans infrastructure, de la manière habituelle, direc-

tement sur la surface à revêtir.

Le panneau de revêtement 4 estfixé au profilé en tôle 1 au moyen de goujons filetés 11 et d'écrous en matière synthétique 12. Comme on peut le voir à la

fig.6, ces goujons 11 ont été munisd'une armature d'an-

crage 25 et scellés dans des jointoyages horizontaux 6 lors du jointoiement préalable. La fig.6 montre en outre un détail non visible sur la fig.1, à savoir un

système de nervures 13 en polyuréthanne venues de mou-

lage au dos des carreaux de céramique 5 t ces nervures présentent une certaine souplesse et ont pour but d'éviter les bruits que pourrait faire l'assemblage sous

l'action de vibrations ou de secousses.

Au lieu d'utiliser un écrou etun goujon fileté comme représenté à la fig. 6, une simple agrafe telle

que 15 (fig.5) peut être fixée sur un goujon 14 non fi-

leté. Quels que soient les moyens de fixation 11,12,13 ou 14,15 et de liaison 7,8 utilisés, le profilé en tôle 1

laisse de la place, en profondeur, pour les accommoder.

Le panneau de sol illustré à la fig.2 comporte, en tant qu'infrastructure, une plaque de polypropylène 16 fabriquée par injection. Le panneau de revêtement 17 a été fabriqué au contact de cette plaque. Pour ce faire, on a produit, en plus des jointoyages 18, sur la face arrière des carreaux, une garniture constituée par une mince couche de mousse de polyuréthanne. En outre, à l'endroit des joints non visibles sur la vue en coupe de la fig.2, des tétons 20 ont été moulés dans des trous de la plaque de polypropylène 16. En même temps ces tétons ont, dans des parties du moule appropriées, été -6 - munis de têtes 21. Ces dernières sont disposées dans l'espace libre entre des nervures 22 solidaires

de la plaque 16 en polypropylène.

Pour raccorder entre eux de façon étanche des pan-

neaux de sol ainsi constitués, la plaque 16 dont cha- cun d'eux est muni compoAe, le long de ses bords, une rainure formant crochet 23. Dans cet exemple

le panneau de revêtement de sol 17 présente sur cer-

taines de ses rives un jointoyage préfabriqué 24 qui a toute la largeur d'un jointoyage 18 entre dalles ou carreaux voisins et auquel correspond, sur le panneau adjacent, une arête de daJe ou carreau ne comportant

pas de jointoyage.

Claims

REVENDICATIONS

1. Procédé de pose de panneaux de revêtement com-

posés de carreaux de céramique préalablement assem-

blés entre eux latéralement par jointoyage, notamment avec de la mousse de pulyuréthanne, ce procédé étant

remarquable en ce qu'il consiste à appliquer les pan-

neaux de revêtement (4;17) sur une infrastructure por-

teuse (1;16) subdivisée en plages correspondant à ces panneaux (4,17), ces plages étant reliées aux panneaux par préfabrication pour constituer un panneau mural ou

de sol (fig.l;fig2).

2. Panneau d revêtement mural ou de sol préfabriqué

par le procédé selon la revendicatinn 1.

3. Panneau mural ou de sol selon la revendication

2, remarquable en ce que les carreaux de céramique pré-

sentent, au bord du panneau de revêtement (4), un join-

toyage préfabriqué (7,8:9,10) formant un assemblage par

rainure et languette.

4. Panneau mural ou de sol selon la revendication 3, remarquable en-ce que l'assemblage par rainure et languette (7,8) est disposé dans un prolongement du joint toyage préfabriqué, ce prolongement étant plus épais que le jdntoyage simple et recouvrant le bord de la face

arrière des carreaux de céramique.

5. Panneau mural ou de sol selon l'une quelconque

des revendications 2 à 4, remarquable en ce que le pan-

neau de revêtement (4:17) est fixé à l'infrastructure (1:16) par des goujons (11:20) venus de moulage avec les

jointoyages préfabriqués (6,18), de préférence aux croi-

sements de ceux-ci, en même temps qu'eux et avec le même matériau.

6. Panneau mural selon l'une quelconque des reven-

dications 2 à 5, remarquable en ce que l'infrastructure (1) se compose d'un profilé en tôle (1) qui a une largeur de préférence inférieure à celle du panneau de revêtement (4) et présente, de préférence au droit des jointoyages (6) de ce panneau, des nervures verticales (2,3) qui,

Z491115

- 8 -

de préférence, ont toutes la même profondeur.

7. Panneau mural selon l'une quelconque des reven-

dications 2 à 6, remarquable en ce qu'entre les car-

reaux de céramique (5) et l'infrastructure (1) sont ménagés des nervures (13), tétons ou autres éléments souples analogues de préférence venus de moulage au dos

des dits carreaux.

8. Panneau de sol selon la revendication 8, remar-

quable en ce que les carreaux de céramique du panneau de revêtement (17) sont jointoyés sur la plaque de matière

synthétique (16) m9me et sont, au moins en partie, gar-

nis-sur leur face arrière d'une mince couche de la ma-

tière de jointoyage, et en ce que le panneau de reve-

tement (17) traverse par des goujons (20) de préférence la plaque de matière synthétique (16) qui comporte

pour cela des trous correspondants, ces goujons pré-

sentant à l'arrière de la dite plaque une tête (21)

venue de moulage.