FR2485053A1 - Etaleuse reglable en largeur pour le traitement de tricots tubulaires - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UNE ETALEUSE REGLABLE EN LARGEUR POUR LE TRAITEMENT DE TRICOTS TUBULAIRES. LADITE ETALEUSE COMPREND UN BATI CONSTITUE DE DEUX ELEMENTS LONGITUDINAUX 11, 12 DONT CHACUN COOPERE AVEC UN CHARIOT SUPPORTANT DES ROULEAUX D'ENTRAINEMENT DES BORDS DE L'ETOFFE COOPERANT AVEC DES ROULEAUX DE SUPPORT 16, 17 POUR DEPLACER L'ETOFFE ENTRE EUX. UN MECANISME D'ENTRETOISEMENT 13 ECARTE LES ELEMENTS 11, 12 DU BATI ET COMPORTE DES TUBES TELESCOPIQUES 40, 41 QUI ENTOURENT UN RESSORT A GAZ SOLLICITANT LES ELEMENTS 11, 12 A L'ECART L'UN DE L'AUTRE, CES DERNIERS ELEMENTS POUVANT ETRE RAPPROCHES ET ELOIGNES PAR UN REGLAGE AU COURS DU TRAITEMENT DE L'ETOFFE. APPLICATION AU TRAITEMENT D'UN TRICOT TUBULAIRE.

Description

La présente invention concerne une étaleuse réglable

pour tricot tubulaire.

Lors du traitement de tricots tubulaires, il est cou-

rant de faire passer l'étoffe tubulaire sur une étaleuse interne qui distend le tube d'étoffe latéralement pour lui donner une forme relativement plane et une largeur uniforme. Lorsque l'étoffe est traitée à sec, elle est souvent vaporisée pendant qu'elle se trouve sur l'étaleuse, puis transférée directement

à un-poste de traitement, par exemple deux cylindres de calan-

drage, un poste de rétrécissement par compression, etc. Dans certains cas, l'étoffe étalée est transférée de l'étaleuse dans

un appareil de traitement par, voie humide tel qu'un foulard.

Des formes de réalisation illustratives d'étaleuses de la techni-

que antérieure sont décrites par exemple dans le brevet austra-

lien NI 1 478 250 et dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique NO 2 228 001. Dans ees appareils d'étalement représentatifs, le bâti de l'étaleuse se compose de deux parties espacées et

opposées supportant par exemple des courroies mobiles qui en-

trent en contact avec les bords internes de l'étoffe distendue.

Sur l'axe transversal de travail du bâti de l'étaleuse, se trouvent des paires opposées de rouleaux appelés tendeurs qui viennent en prise à travers l'étoffe avec des rouleaux rainurés d'entraînement des bords. Lorsque ces derniers sont

déplacés latéralement au contact d'un bâti horizontal de l'éta-

leuse, ce dernier est positionné et supporté à la fois verti-

calement et horizontalement par les rouleaux externes d'entraî-

nement des bords et les paires internes de rouleaux-tendeurs

dont les formes géométriques leur permettent de venir mutuel-

lement en prise.

Par exemple, la largeur de l'étaleuse d'étoffe tubulaire est fixée d'une façon réglable au moyen d'une barre interne d'entretoisement se prolongeant d'un côté à l'autre du bâti

le long de l'axe transversal de travail et les appareils de la.

technique antérieure comportent divers agencements destinés à

régler la longueur de la barre d'entretoisement. Une forme avan-

tageuse d'un tel dispositif de réglage est décrite dans le bre-

vet des Etats-Unis d'Amérique N0 2 228 001 précité. Ce mécanisme comporte un levier mobile de verrouillage qui peut être saisi à la main pour permettre un mouvement télescopique des éléments

constituant la barre d'entretoisement.

Dans les appareillages de la technique antérieure que

connaît la Demanderesse, il est toujours nécessaire d'inter-

rompre la ligne de traitement pour effectuer un réglage du bâti de l'étaleuse. Ceci est dû au fait que l'étaleuse est entière- ment entourée par l'étoffe tubulaire mobile et la seule voie d'accès au mécanisme interne est à travers l'étoffe. Dès que

la ligne de traitement est arrêtée, il est normalement possi-

ble de manipuler le mécanisme de réglage par déformation de la paroi de l'étoffe en travaillant au "toucher". Toutefois, dans certains cas, il est nécessaire de découper une ouverture

dans l'étoffe pour effectuer un réglage de la largeur.

Même lorsqu'il n'est pas nécessaire de découper ou de déformer l'étoffe, les difficultés qu'entraîne en pratique un arrêt temporaire de la ligne de traitement pour effectuer un réglage de la largeur de l'étaleuse découragent l'opérateur

d'effectuer de tels réglages pendant une opération de traitement.

A cet égard, si l'étoffe est immobilisée pendant une certaine période dans un étage de traitement tel qu'une calandre, un compacteur ou un foulard, l'étoffe peut être défectueuse dans la région exposée pendant un temps trop long dans l'étage de traitement et il peut être nécessaire de la découper et de l'ajouter. Au mieux, le réglage de la largeur implique au moins une interruption gênante et longue d'une opération de

traitement par ailleurs continue.

Dans le passé, on s'est efforcé d'effectuer un réglage automatique en utilisant des dispositifs à ressorts avec la barre d'entretoisement pour pousser les côtés se faisant face des bâtis de l'étaleuse de façon à les écarter. Toutefois, ces dispositifs se sont avérés peu pratiques du fait que la force élastique effective décroît de façon marquée à mesure que la largeur augmente, alors que le maintien de l'écartement des bâtis de l'étaleuse à une grande largeur nécessite en général

une plus grande force qu'à une faible largeur.

Selon ses caractéristiques essentielles, l'invention concerne la structure d'une étaleuse équipée d'un dispositif

élastique exerçant une force relativement constante pour main-

tenir élastiquement l'écartement des bâtis de l'étaleuse, de

façon à compenser le déploiement et la contraction de la lar-

geur de cette dernière sous la commande des rouleaux externes d'entraînement des bords, dans des limites raisonnables de réglages et sans variation excessive--de la pression- de contact avec la paroi de l'étoffe qui est interposée entre les rouleaux tendeurs et les rouleaux d'entraînement des bords. Plus spécia- lement, l'appareil de l'invention comporte un bâti d'étalement

dont les éléments opposés sont reliés par un ensemble télesco-

pique d'entretoisement sollicité dans le sens de déploiement ou d'élargissement par un ressort à gaz qui, dans les limites de son extension, exerce une force d'extension dans une- plage raisonnablement uniforme. -L'agencement est tel que, dans-la

plage de fonctionnement du dispositif télescopique d'entretoise-

ment, la largeur du bâti d'étalement peut être réglée efficace-

ment en augmentant et en diminuant l'écartement des rouleaux externes d'entraînement des bords. Ceci peut être effectué comme un réglage en cours de traitement, soit manuellement,

soit à partir d'un poste de commande à distance. De plus, l'agen-

cement se prête à un contrôle et un réglage automatique et continu de la largeur pour obtenir une plus grande uniformité

de la largeur traitée de l'étoffe.

Sous sa forme-la plus simple, l'appareil d'étalement

de l'invention comporte un mécanisme télescopique d'entretoise-

ment qui s'étend entre les parties opposées du bâti de l'éta-

leuse sur- l'axe transversal de travail et qui sert à assurer l'alignement mécanique des parties du bâti pour les maintenir sensiblement en position parallèle. Le mécanisme télescopique est associé à un ressort à gaz extensible qui est relié de façon à être isolé -des forces non axiales et qui est contenu dans un corps de type télescopique, de façon à ne pas être en contact avec l'étoffe passant sur l'étaleuse. Par exemple, une étaleuse ou Iâti d'étalement peut être équipé d'une série de deux ou trois dispositifs d'entretoisement de dimensions progressivement plus grandes couvrant toute- la largeur de la ligne de traitement. La plage de fonctionnement de l'un quelconque de ces dispositifs est suffisante pour effectuer un réglage automatique de la largeur pendant le traitement d'une étoffe donnée, mais il peut être nécessaire ou souhaitable d'échanger les dispositifs d'entretoisement lorsque la ligne de traitement est ajustée pour traiter une étoffe de dimension ou de type différent, ce qui est évident. A cet égard, les

dispositifs élastiques d'entretoisement sont'destinés à coopé-

rer, avec les parties principales du bâti de l'étaleuse, de

manière à pouvoir être déclenchés rapidement afin qu'un change-

ment de dispositif pour le traitement de différents types

d'étoffe puisse être effectué en très peu de temps.

Le mécanisme d'entretoisement télescopique élastique se compose de deux éléments tubulaires s'emboitant-l'un dans l'autre, qui peuvent avoir une section irrégulière, qui sont destinés non seulement à entourer et à. protéger le ressort à gaz, mais à constituer un support mécanique pour les parties

du bâti de l'étaleuse à l'encontre d'un mouvement de transla-

-tion. Lorsque les éléments tubulaires ont une section irrégu-

lière, ils sont également destinés à s'opposer à un mouvement rotatif. Selon une autre forme de réalisation avantageuse de l'invention, les parties du bâti de l'étaleuse sont supportées par des éléments télescopiques espacés qui entourent le ressort à gaz et toute la structure télescopique, y compris.le ressort à gaz, est enfermée dans une enveloppe flexible analogue à un

soufflet.

L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemples nullement limitatifs et sur lesquels

-la figure 1 est une vue en plan d'une ligne de finis--

sage d'une étoffe comportant un bâti d'étalement réglable auto-

matiquement selon l'invention la figure 2 est une vue en plan d'un bâti d'étalement du type incorporé dans la ligne de traitement de la figure-1 la figure 3 est une vue partielle à grande échelle d'un mécanisme élastique d'entretoisement selon l'invention, qui est destiné à être incorporé dans les appareils des figures 1 et 2;

la figure 4 est une coupe transversale partielle sui-

vant la ligne 4-4 de la figure 3; la. figure 5 est une coupe longitudinale d'une variante d'un mécanisme d'entretoisement sollicité élastiquement qui est destiné à être incorporé dans les appareils des figures 1 et 2; la figure 6 est une coupe transversale suivant la

ligne 6-6 de la figure 5; et -

la figure 7 est une coupe longitudinale d'une autre variante du mécanisme d'entretoisement sollicité élastiquement,

destiné à être incorporé dans les appareils des figures 1 et 2.

En se référant maintenant aux dessins et tout d'abord à la figure 1, on a représenté une ligne de finissage d'un tricot tubulaire qui est destinée à étaler l'étoffe pour la mettre à plat et lui donner une largeur uniforme, à vaporiser puis à calandrer l'étoffe étalée et enfin à l'enrouler à sa sortie du poste de calandrage. Un bâti 10 d'étaleuse (voir figure 2) se compose de deux parties opposées et espacées 11 et 12 réunies au centre par un mécanisme d'entretoisement, désigné d'une façon générale par le numéro de référence 13, qui sera décrit ci-après plus en détail. Les parties respectives 11, 12 du bâti de l'étaleuse comportent des consoles centrales 14, 15 supportant des paires espacées de rouleaux tendeurs 16, 17. Des prolongements 18, 19 et 20, 21 du bâti sont orientés dans des directions opposées à partir des consoles respectives 14, 15 et supportent plusieurs poulies de guidage 22. Ces

poulies 22 et les rouleaux tendeurs 16, 17 supportent des pai-

res respectives de courroies amont 23 et de courroies aval 24 qui peuvent entrer en contact avec les bords internes d'un

tricot tubulaire passant sur le bâti de l'étaleuse.

Selon les principes connus, les paires de rouleaux ten-

deurs 16, 17 présentent une périphérie à profil convexe pour coopérer avec les périphéries de profil concave des rouleaux externes 25, 26 d'entraînement des bords. La disposition est telle que, lorsque les rouleaux d'entraînement des bords sont

mis fermement en contact avec les paires respectives de rou-

leaux tendeurs, le bâti de l'étaleuse est à la fois positionné et supporté dans son ensemble par les rouleaux d'entraînement

des bords.

Comme le montre la figure 1, les rouleaux 25, 26 sont

montés sur des chariots 27 coulissant sur des tiges transversa-

les de guidage 28, 29. Un arbre cannelé 30 coulisse dans les chariots 27 et est destiné à être entraîné par une source d'énergie externe (non représentée) pour faire tourner les

rouleaux'25, 26 à une vitesse réglable prédéterminée. Les cha-

riots 27 d'entraînement des bords sont aussi reliés à un arbre

fileté 31 présentant un filetage de pas opposé à chaque extré-

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mité et pouvant être mis en rotation de façon réglée par un moteur 32 par exemple. Lorsque l'arbre 30 est mis en rotation, les chariots 27 sont déplacés ensemble vers l'intérieur ou

vers l'extérieur, suivant le cas, par rapport à l'axe longitu-

dinal de l'installation. Lorsque les rouleaux d'entraînement des bords sont en contact.de support avec les paires des rouleaux tendeurs 16, 17, la rotation des rouleaux d'entraînement des bords, qui agit à travers une étoffe, provoque la rotation des rouleaux tendeurs 16, 17 et un mouvement correspondant des courroies amont et aval 23, 24. Selon les principes connus, les rouleaux tendeurs

aval peuvent présenter un évidement plus profond que les rou-

leaux amont, ce qui se traduit par un déplacement des courroies aval à une vitesse légèrement inférieure à celle des courroies amont. Dans ce cas, l'étoffe est suralimentée de façon réglée sur la partie aval de l'étaleuse à partir de la partie amont,

ce qui est souhaitable dans beaucoup de cas.

Dans l'appareil particulier représenté sur la figure 1, le bâti d'étalement est équipé d'une section d'entrée 33 en fil métallique flexible. Le tube d'étoffe est appliqué sur la

section d'entrée, est distendu latéralement et est mis inté-

rieurement en contact avec les courroies amont 23. Ensuite, l'étoffe est étirée d'une façon réglée sur le bâti d'étalement et est avancée par le déplacement des courroies. Après avoir atteint la partie aval du bâti d'étalement, l'étoffe passe dans un poste de vaporisage 34, qui peut être d'un type connu,

et peut passer ensuite dans un poste de calandrage 35 compre-

nant deux cylindres opposés qui exercent une pression de roule-

ment sur l'étoffe. Toutefois, l'opération particulière de trai-

tement a peu d'importance pour l'invention et il est bien en-

tendu que le poste d'étalement peut distribuer l'étoffe à l'un quelconque de divers prostes de traitement. Dans le système

représenté, l'étoffe calandrée est transférée à un poste d'en-

roulement 36 o elle est enroulée sur une tige 37 permettant

une manutention ultérieure commode.

Selon la pratique antérieure, les barres d'entretoise-' ment incorporées dans les bâtis d'étalement étaient agencées de façon à maintenir le bâti à une position réglée selon une largeur prédéterminée. Après le réglage préalable de la largeur

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de l'étaleuse-, cette dernière est-positionnée entre les rouleaux d'entraînement des bords qui sont alors suffisamment rapprochés l'un de l'autre pour venir en- prise avec le bâti d'étalement et le supporter mécaniquement. Naturellement, le réglage vers l'intérieur des rouleaux d'entraînement des bords doit être ef- fectué minutieusement,de façon à ne pas appliquer une trop grande pression au bâti d'étalement dans le sens transversal et dans certaines installations a.ntérieures, il est prévu un moyen permettant de limiter cette pression en utilisant un moteur d'entraînement 32 à calage réglé et/ou un interrupteur associé au mécanisme de positionnement des chariots.. De toute manière, la largeur du bâti d'étalement est préalablement établie et les rouleaux d'entraînement des bords sont mis en

contact avec le bâti préalablement réglé.

Cependant, selon la présente invention, un nouveau dispositif remarquable permet de séparer élastiquement les parties 11, 12 du bâti d'étalement de façon que la largeur de travail dudit bâti soit déterminée en fonctionnement par

la position des rouleaux 25, 26, dans les limites de fonction-

nement du mécanisme d'entretoisement 13.-

En examinant maintenant plus particulièrement les figures 2 à 4, le mécanisme d'entretoisement 13 comprend deux

tubes télescopiques espacés 40 et deux tiges 41. A une extré-

mité, les tubes 40 sont assujettis à une chape 42 et à l'autre extrémité, les tiges 41 sont assujetties à une chape analogue 43. Des tiges de liaison 44, 45 sont fixées aux chapes 42, 43 et -se prolongent vers l'extérieur à partir de ces dernières pour s'emboîter dans des manchons 46, 47 assujettis aux parties

respectives -1, 12 du bâti d'étalement. Comme le montre la fi-

gure 3, les extrémités externes des tiges 44, 45 présentent une encoche 48 s'ouvrant vers l'extérieur qui est destinée à loger

des goujons 49 orientés diamétralement en travers de l'inté-

rieur des manchons d'accouplement- 46, 47. L'ajustement entre les goujons 44, 45 et leurs manchons respectifs 46, 47 est

relativement serré, de sorte que, lorsque les goujons sont in-

troduits dans les manchons et sont en contact avec les tiges 49, le mécanisme d'entretoisement supporte les-parties 11, 12 du bâti d'étalement, de façon à les empêcher d'osciller l'une vers l'autre à l'une ou l'autre extrémité et également de

tourner autour de l'axe transversal de travail par l'intermé-

diaire du mécanisme d'entretoisement,-en assurant ainsi que lesdites parties 11, 12 soient toujours maintenues en relation sensiblement parallèle, si cela est souhaitable, ou au moins en relation prédéterminée dans un même plan. Les parties res-

pectives du bâti d'étalement peuvent être rapprochées ou éloi-

gnées l'une de l'autre dans les limites d'emboîtement des tubes et des tiges 40, 41 mais restent, par ailleurs, en relation

constante. -

Le mécanisme d'entretoisement 13 est constamment sol-

licité dans le sens d'extension ou d'élargissement du bâti, dans des limites prédéterminées, par un ressort 50 dit à gaz

qui est un dispositif analogue à un vérin pneumatique compor-

tant un corps cylindrique 51 et une tige 52. Le ressort à gaz peut être du type vendu dans le commerce par la Société Gas

Spring Corporation, 17 Commerce Drive, Montgomeryville, Pennsyl-

vanie. En général, le ressort à gaz a la forme d'un cylindre à gaz hermétiquement fermé préalablement chargé d'un gaz à une pression positive et comportant un conduit d'écoulement réglé

reliant les côtés opposés du piston. Sous l'effet de la pres-

sion permanente du gaz préalablement chargé, une force désé--

quilibrée agit toujours de façon à solliciter le piston et la tige en extension. Du fait que la surface efficace est légèrement plus grande à l'extrémité fermée du cylindre qu'à son extrémité tige, dans n'importe quelle position de la tige 52, dans les limites de sa course, le gaz interne comprimé continue à exercer une force d'extension sur la tige. Etant

donné que la surface efficace du côté tige est légèrement infé-

rieure à celle du côté fermé, il--se produit une lé-gère diminution de la pression du gaz lorsque le piston et la tige'se déplacent

dans le sens d'extension et une légère augmentation de la pres-

sion lorsqu'ils se déplacent dans le sens de rétraction. Un choix approprié des diamètres relatifs du cylindre 51 et de la

tige 52 permet de maintenir facilement la différence de pres-

sion dans des limites acceptables. Par exemple, avec un ressort à gaz comportant un cylindre d'un diamètre de 22 mm et une tige

d'un diamètre de 10 mm, la diminution de pression entre les posi-

tions de rétraction maximale et d'extension maximale peut être de l'ordre de 20 à 25 % pour une extension de l'ordre de 260 à

300 mm.

- I".mné qu'il faut éviter autant que possible que le re-' s gaz 50 soit soumis à des forces non linéaires, il est ré.- lécanisme d'entretoisement 13' par des joints à -5 rotule 5-,.. .mme le montre la figure 4 par exemple, les

chapes a. --nportent de petites entretoises 55 se prolon-

geant ve:.---zrieur auxquelles sont fixés des montants 56 faisant '-_-s joints à rotule. La disposition est telle que l'axt-....dire du ressort à gaz est aligné sensiblement

avec les Liỏ,e liaison 44, 45.

-' ':.. appareil des figures 1 à 4, tout le mécanisme télescopique Otentretoisement 13 est enfermé dans une enveloppe flexible ern-,une de soufflet 57, de façon que l'étoffe soit

isolée du rcanisme et inversement.

*fe: vdriante du mécanisme d'entretoisement est représen-

tée sur le- *' ures 5 et 6. Dans cette variante, un ressort à

gaz 150 es. à,,, dans un ensemble tubulaire télescopique 151.

Cet ensembYt:4lescopique se compose d'éléments tubulaires in-

terne et 1.-e 152, 153 qui coulissent l'un dans l'autre.

Les éléments tubulaires respectifs 152, 153 présentent une section irréqulièbre complémentaire, par exemple carrée, de façon à empêcher une rotation relative. Des montants 154, 155 sont

assujettis aux extrémités fermées des éléments tubulaires res-

pectifs 152. 153 et sont en prise avec des logements 156, 157

du ressort a gaz 150. Des plaques extrêmes 158, 159 sont sou-

dées ou fijés- d'une autre- façon aux extrémités des éléments

tubulaires et supportent des tiges de liaison encochées 160, 161.

-ilcanisme d'entretoisement modifié des figures 5 et 6 fonct,-.ne de la même manière que celui représenté sur les figures i à 4, mais il est généralement plus compact et plus facile a manipuler. Les éléments tubulaires télescopants

152, 153 de la forme de réalisation des figures 5 et 6 remplis-

sent plusieurs fonctions, à savoir celle consistant à assurer un support mécanique pour empêcher un mouvement oscillant et rotatif de la partie du bâti d'étalement et celle consistant à loger-et à protéger le ressort à gaz 150. La variante des figures et 6 est avantageuse pour de nombreuses applications de l'invention à cause de sa petite dimension qui lui permet d'être

facilement manipulée et stockée.

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La figure 7 représente une autre variante de l'inven-

tion qui est de construction économique et très simplifiée et

qui convient parfaitement pour une application commerciale.

Le dispositif de la figure 7 comporte un ressort à gaz 200 qui est logé dans des manchons tubulaires de guidage 201, 202 s'emboîtant l'un dans l'autre. Sur la figure 7, les manchons de guidage 201, 202 ont une section circulaire et dans ce cas, ils n'empêchent pas un déplacement rotatif des éléments du bâti de l'étaleuse auxquels ils peuvent être reliés. En pratique,

une résistance à un mouvement rotatif peut ne pas être néces-

saire dans beaucoup de cas,étant donné que les parties du bâti

d'étalement ont tendance à être maintenues en position géomé-

trique correcte par le contact avec les rouleaux d'entraînement

des bords et/ou d'autres éléments de la ligne de traitement.

Aux extrémités opposées des manchons tubulaires de guidage 201, 202 sont fixés des bouchons 203, 204-présentant des orifices taraudés 205 dans lesquels sont vissées des tiges

de liaison 206, 207 à extrémité encochée. Les extrémités in-

ternes des tiges 206, 207 présentent des logements hémisphéri-

ques 208 pour contenir des embouts hémisphériques 209, 210 prévus respectivement à l'extrémité fermée 211 et sur la tige de manoeuvre 212 du ressort à gaz 200. Les embouts-209, 210 sont destinés à glisser librement dans les logements 208 dans

lesquels ils sont maintenus avec jeu par des goujons de roule-

ment fendus 213 ou éléments analogues qui sont introduits dans les alésages prévus à cet effet dans les tiges de liaison 206, 207. Des parties des goujons de roulement 213 font saillie dans des gorges annulaires 214 des embouts de façon à maintenir

une liaison lâche.

Lors du montage du dispositif de la figure 7, les tiges 206, 207 sont fixées tout d'abord aux extrémités du ressort

- 200 et y sont fixées d'une façon lâche par les goujons de rou-

lement 213. Ensuite, les manchons tubulaires 201, 202 s'embol-

tant l'un dans l'autre sont enfilés sur les extrémités opposées du dispositif, de façon que les extrémités des tiges de liaison fassent saillie vers l'extérieur à travers les orifices taraudés 205 des bouchons. La partie de base de chacune des tiges est filetée en 215 et présente un épaulement 216, de façon que la

tige puisse être reliée par vissage aux bouchons 204 pour for-

- = 2485Ot3 mer un ensemble fixe et complet.i

En position assemblée, la longueur de l'élément tubulai-

re interne 202, est telle qu'elle s'appuie contre le bouchon opposé 204

au moins un peu avant-que la tige 212 atteigne le fond du res-

sort à naz. Ceci évite que le ressort à gaz,-qui peut être de construction assez délicate, ait à supporter la totalité de la force de fermeture des rouleaux d'entraînement des bords au cas o l'appareil est ajusté accidentellement à la position

extrême correspondant à la plus petite largeur de l'appareil.

Dans l'une ou l'autre des formes de réalisation des figures 5 et 6 ou 7, les éléments tubulaires télescopiques peuvent être avantageusement réalisés en un-matériau tel que

l'aluminium qui peut être lui-même revêtu d'une matiè-re anti-

friction telle que "Tufram" ou matière analogue sur les surfaces

en contact.

Pour une installation de traitement particulière, un bâti d'étalement selon l'invention pourrait ne comporter qu'une

seule paire de parties 11, -12 et une série de deux ou éventuel-

lement trois mécanismes d'entretoisement 13 disposés en un ensemble interchangeable, chacun d'eux couvrant une plage donnée de variations de la largeur. Lors du réglage de l'appareillage pour traiter une étoffe de largeur donnée, les parties du bâti d'étalement sont assemblées avec un dispositif d'entretoisement couvrant une plage appropriée de largeurs. Après le montage

initial, le bâti de l'étaleuse serait naturellement à la lar-

geur maximale de la plage à cause de l'extension maximale du ressort à gaz 50. L'étaleuse montée est ensuite placée entre les rouleaux 25, 26 d'entraînement des bords et ces derniers sont alors rapprochés pour être mis au contact des rouleaux tendeurs 16, 17 afin de positionner et de supporter le bâti

de l'étaleuse. Ensuite, l'étaleuse peut être réglée à la lar-

geur précise voulue en déplaçant les rouleaux 25, 26 davantage vers l'intérieur en' faisant tourner convenablement l'arbre

fileté 31.

Des butées réglables sont destinées à limiter le mou-

vement ultérieur vers l'extérieur des chariots d'entraînement des bords, de façon que les rouleaux d'entraînement des bords ne soient pas séparés d'une distance supérieure à-la limite d'extension du bâti d'étalement. A cet effet, il est possible

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de prévoir toute disposition convenable, par exemple un collier de butée réglable 58 sur l'arbre 31,afin de caler le moteur 32 ou de coopérer avec un interrupteur ou autre dispositif de commande pour interrompre son mouvement lorsqu'une limite prédéterminée correspondant à une largeur maximale est atteinte. L'un des avantages remarquables du nouvel appareil

est la possibilité qu'a l'opérateur d'ajuster la largeur de -

l'étaleuse au cours du traitement pour obtenir un réglage op-

timal de la largeur finie de l'étoffe. Il est évident qu'un tricot tubulaire est soumis à un grand nombre de variables en ce qui concerne sa construction et son traitement, de sorte

qu'il peut apparaître des différences considérables, même en-

tre des étoffes qui sont apparemment analogues et il n'est pas

toujours possible de prévoir avec précision la largeur à laquel-

le un bâti d'étalement doit être ajusté pour obtenir une lar- geur finie voulue de l'étoffe. La-mise en oeuvre des mécanismes

de l'invention permet de régler initialement le bâti de lPéta-

leuse à une largeur approximative et-de commencer le traitement.

L'opérateur peut alors observer l'état réel de l'étoffe traitée et déterminer si un réglage supplémentaire de la largeur est nécessaire. Si c'est le cas, l'opérateur peut effectuer un réglage précis de la largeur de l'étoffe en manipulant les chariots 27 supportant les rouleaux d'entraînement des bords,

de manière à les déplacer légèrement vers l'intérieur ou légè-

rement vers l'extérieur selon les besoins.

Des commandes de positionnement approprié des chariots d'entraînement des bords.permettent à un opérateur de se tenir à un endroit approprié pour observer l'étoffe pendant qu'il effectue les réglages du bâti de l'étaleuse. Dans le passé, l'opérateur devait arrêter la ligne de traitement et manipuler physiquement le mécanisme d'entretoisement du bâti de l'étaleuse soit au toucher à travers l'étoffe, soit, dans certains cas, en découpant réellement une ouverture dans l'étoffe pour accéder

au mécanisme de réglage de l'entretoisement. Il est donc évi-

dent qu'une interruption de la ligne de traitement pour effec-

tuer un réglage secondaire est évitée dans une large mesure-

L'appareil de l'invention permet également de contrô-

ler continuellement et d'ajuster automatiquement la largeur finie de l'étoffe. Dans ce but, il est possible de positionner

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une cellule photoélectrique ou autre dispositif détecteur 59

à proximité du poste d'enroulement 36 ou à un autre poste ap-

proprié du procédé, dans une position lui permettant de détec-

ter l'emplacement du bord de l'étoffe. Si à un moment quelcon-

que le bord de l'étoffe s'écarte d'une plage prédéterminée de tolérances, le détecteur 59 actionne un circuit de commande qui met le moteur 32 sous tension pour augmenter ou réduire

l'écartement des rouleaux 25, 26 d'entraînement des.bords, se-

lon les indications du détecteur 59.

Les diverses formes de réalisation de l'appareil de l'invention représentent toutes un progrès important dans le domaine du traitement d'un tricot tubulaire impliquant un étalement en largeur. A cet égard, le traitement d'un tricot

par diverses techniques, qui comprennent l'étalement de l'étof-

fe pour la mettre à plat et lui donner une largeur prédéterminée, est ancien et bien connu. Néanmoins, il n'a pas été possible jusqu'à présent d'effectuer en cours de traitement des réglages

de la largeur du fait que le bâti de l'étaleuse était entière-

ment entouré par le tube d'étoffe mobile. En utilisant un dispositif d'actionnement à ressort à gaz exerçant une force relativement constante dans toute sa plage d'extension, le mécanisme de la présente invention permet de régler et de faire varier la largeur du bâti de l'étaleuse et donc la largeur de l'étoffe traitée par un ajustement en cours de traitement en réglant la position des chariots 27. Dans une installation particulière, il peut être prévu une série de deux mécanismes d'entretoisement réglables ou davantage, qui sont destinés à être interchangés rapidement pour être reliés aux parties du bâti de l'étaleuse de façon à couvrir la plage correcte de réglage de la largeur lors de la mise au point de l'appareil

pour traiter une étoffe d'un type et d'une dimension particuliers.

D'importants avantages supplémentaires résultent de l'invention, du fait qu'un réglage de la largeur en cours de traitement peut être facilement effectué à partir d'un endroit éloigné, ce qui permet à l'opérateur d'effectuer les réglages à partir d'un poste d'observation convenable, comme celui o l'étoffe traitée est rassemblée par enroulement, pliage, etc. De plus, l'appareillage se prête à une détection continue et automatique des bords de l'étoffe finie, de façon à pouvoir

* assurer un réglage automatique de la largeur *du bâti de l'éta-

leuse. Ceci permet de produire une étoffe finie extrêmement uniforme avec un minimum de tension de la part de l'opérateur

et un rendement maximal de l'opération globale de traitement.

Sous ses diverses formes, l'appareil de l'invention permet au bâti de l'étaleuse d'être construit d'une façon très légère, tout en étant d'une robustesse convenable pour être utilisé dans une ligne de production industrielle. La légèreté est importante car le poids total du bâti de l'étaleuse doit être supporté par les rouleaux d'entrainemen-t des bords qui agissent à travers l'étoffe, et un poids excessif et/ou une

trop forte pression pourraient marquer des étoffes fragiles.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à l'appareil décrit et représenté sans sortir

du cadre de l'invention.

Claims (4)

REVENDICATIONS

1. Etaleuse réglable en largeur pour le traite-

ment-d'un tricot tubulaire, qui comporte (a) deux chariots (27) d'entraînement des bords réglables en largeur; (b) un dispositif destiné à-déplacer au moins l'un des chariots pour le rapprocher et l'éloigner de l'autre afin d'effectuer le réglage (31, 32) de la largeur; (c) des rouleaux (25,

26) d'entraînement des bords montés sur lesdits chariots-

(27) et mobiles avec eux;- (d) des éléments longitudinaux opposés (11, 12) du bâti de l'étaleuse, qui sont destinés à être introduits dans le tricot tubulaire, chacun desdits éléments (11, 12) du bâti comportant entre ses extrémités

deux rouleaux de support (16, 17) pouvant êtr:e mis en con-

tact avec un rouleau (25, 26) d'entraînement des bords à travers l'étoffe, de façon à encadrer ledit rouleau, les rouleaux (25, 26) d'entraînement des bords et les rouleaux

de support (16, 17) ayant des profils généralement complé-

mentaires, de façon que les éléments (11, 12) du bâti de

l'étaleuse soient supportés et positionnés par lesdits rou-

leaux (25, 26) d'entraînement des bords; et (e) un méca-

nisme d'entretoisement (13) se prolongeant entre les élé-

ments (11, 12)-du bâti et étant en prise avec eux, étaleuse caractériséeen ce que ledit mécanisme dLentretoisement

comprend un ensemble télescopique (40, 41, 42, 43) compor-

tant un ressort (50) à gaz comprim'é qui est relié aux élé-

ments (11, 12) du bâti de l'étaleuse et qui sollicite cons-

tamment lesdits éléments (11, 12) du bâti-dans le sens -

d'extension ou d'augmentation de la largeur; en ce qu'un

dispositif est destiné à détecter continuellemept l'empla-

cement du bord de l'étoffe traitée (59) à un endroit situé en aval des éléments (11, 12) du bâti de l'étaleuse; et en ce qu'un dispositif de commande (60) est sensible au dispositif de détection (59) pour effectuer, en cours de traitement, un réglage de l'écartement des rouleaux (25, 26) d'entraînement des bords en réponse à un déplacement

dudit emplacement des bords en dehors de limites prédéter-

minées.

2. Etaleuse selon la revendication 1, caracté-

risée en ce que l'ensemble télescopique comprend des élé-

ments de guidage télescopiques (40, 41) reliant les parties opposées des éléments (11, 12 du bâti de l'étaleuse, et

en ce que ledit ressort à gaz (50) coopère avec les élé-

ments de guidage pour solliciter constamment les éléments

(11, 12) du bâti de l'étaleuse dans le sens d'extension.

3. Etaleuse selon la revendication -2, caracté-

risée en ce que le ressort à gaz est logé dans les élé-

ments tubulaires de guidage.

4. Etaleuse selon la revendication 1, caracté-

risée en ce qu'elle comporte des butées (58) qui-limitent le déplacement des chariots d'entrainement des bords dans

le sens de l'écartement.