FR2484943A1 - Voiturette a deux roues pour l'entrainement de chevaux de trot - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UNE VOITURETTE D'ENTRAINEMENT. LE CHASSIS DE LA VOITURETTE DE L'INVENTION COMPREND DEUX BRANCARDS LONGITUDINAUX RIGIDES 6 QUI, EN LEUR CENTRE, SONT ARTICULES A L'INTERVENTION D'UN ORGANE TRANSVERSAL D'ASSEMBLAGE 12, 13 DE FACON A POUVOIR PIVOTER VERTICALEMENT L'UN PAR RAPPORT A L'AUTRE, CHAQUE ROUE ETANT SUSPENDUE INDIVIDUELLEMENT ET ELASTIQUEMENT A L'ARRIERE DE CHAQUE BRANCARD RESPECTIF 6, TANDIS QU'UN ORGANE 19 SUPPORTANT LE SIEGE DE LA VOITURETTE EST SUSPENDU SEPAREMENT ET ELASTIQUEMENT AU CHASSIS 6, 12, 13 DE LA VOITURETTE. LA VOITURETTE DE L'INVENTION EST UTILISEE POUR L'ENTRAINEMENT DES CHEVAUX DE TROT EN ATTENUANT LES CONTRAINTES IMPOSEES TANT AU CHEVAL QU'AU CONDUCTEUR.

Description

La présente invention concerne une voiturette perfectionnée ou sulky pour

l entrainement des chevaux de trot, cette voiturette réduisant sensiblement les contraintes imposées à la fois à l'entra:neur et au cheval, atténuant ainsi les risques de blessures, tout

en augmentant le confort.

Les voiturettes utilisées jusqu'à présent pour

1 entrainement à la conduite étaient des voitures dépour-

vues de suspension et ayant une structure rigide. Etant

donné que l'entrafnement a fréquemment lieu sur des pis-

tes forestières et analogues à surface inégale, tant le

cheval que le conducteur sont soumis à de graves con-

traintes. Ces contraintes peuvent Otre la cause de

blessures du dos et des reins du conducteur, ces bles-

sures ayant été, jusqu'à présent, des maladies profes-

sionnelles spécifiques parmi les entraTneurs de course au trot. La présente invention a notamment pour but de supprimer ces inconvénients au moyen d'une voiturette

présentant les caractéristiques décrites ci-après.

La voiturette d'entrainement suivant l'invention est réalisée en une structure pivotante et élastique

assurant une conduite douce et sans aucune vibration.

Cette structure est caractérisée en ce que les roues et la partie supportant le siège ou la carrosserie de la voiturette sont suspendues dans des systèmes à ressorts séparés, mais coopérants, tandis que les brancards sont assemblés l'un à l'autre de façon à pouvoir pivoter

verticalement. De plus, la voiturette comporte judi-

cieusement une structure à barres de traction stabili-

satrices maintenant les suspensions des roues ensemble,

tout en assurant la stabilité latérale.

Parmi les blessures habituellement occasionnées au cheval, il y a les blessures résultant du frottement ou de la friction du poitrail du harnais étant donné

que les rénes fixées au harnais sont atta-

chées rigidement aux brancards. Suivant une forme de réalisation préférée de lVinvention, ce problème est 1éliminé par un nouveau système de rênes comportant une r-ne mobile assemb!ée aux brancarde et s'étendant le long de ces derniers, via des poulies ou des éléments analogues pré'%s dans la partie arrière de la fourche des brancards.

Parmi d'autres blessures habituel!cment occa-

sionnées au cheval, il y a les blessures du dos et des

pattes résultant de la charge imposée à la voiture.

Jusqutà présent, on a imposé cette charge en laissant trainer '.-e bi lages pneumatiques ou d'autres objets

derrière la voiture. Les blessures résultent principa.

lement des tractions et des secousses provenant de

l'objet constituant la charge et tiré derrière la voi-

ture, en particulier, lorsque l'entrafnement a lieu sur un gravier inégal (comme ctest le plus souvent le cas) et également par suite de la contrainte inégale

que subit le cheval, puisqu'aussi bien le bandage pneu-

matique ou l'objet analogue ne peut être centré de fa-

çon que la charge soit toujours située au centre de la voiture. On résout ce problème par une autre forme de

réalisation préférée de l'invention en équipant la voi-

turette d'entra nement d'un dispositif de charge hydrau-

lique agissant sur les roues de la voiturette, l'effort

de charge étant pratiquement absorbé par le fluide hy-

draulique. Grace à cette structure, l'ensemble de la voiturette devient une "charge". Le fluide hydraulique

échauffé lors de l'application de la charge peut éven-

tuellement àtre utilisé pour chauffer la carrosserie de la voiturette par temps froid et humide. Ce dispositif de charge hydraulique peut comporter, par exemple, une ou plusieurs pompes hydrauliques en combinaison avec des éléments à soupapes par lesquels on peut régler sans

à-coupa la pression hydraulique et, partant, la charge.

On décrira ci-après une forme de réalisation de la voiturette d'entra nement suivant l'invention en -- -. se référant aux dessins annexée dans lesquels: -.x4f.-.w. - I.- -.- raï,;.%:e'..,'.;

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la figure 1 est une élévation latérale d'une forme de réalisation de la voiturette- dentratnement de l'invention la figure 2 est une vue en plan par le sommet de la forme de réalisation illustrée en figure 1 v la figure 3 est une vue arrière de la forme de réalisation illustrée dans les figures 1 et 2; la figure 4 est un schéma de principe d'une forme de réalisation d'un dispositif de charge hydraulique suivant 1 l'invention; et la figure 5 est une vue en perspective d'une

partie d'une forme de réalisation de la voiturette dlen-

traînement de l'invention, cette figure illustrant un

exemple d'un système de charge hydraulique.

La voiturette illustrée dans les figures 1 à 3 comprend deux structures séparées 1 pour la suspension des roues, chaque structure comportant une roue 2 de type classique. Chaque structure de suspension de roue 1 comprend une fourche allohgée 3 renforcée par un arceau de roue 4 pratiquement monté verticalement. Dans le cas illustré, la roue 2 est tourillonnée dans une partie de fourche 5 dirigée vers le bas et ressortant dans le prolongement de l'arceau 4. A son extrémité avant, chaque fourche de roue 3 est assemblée de façon à pouvoir pivoter sur un brancard 6 à l'intervention d'un joint à pivot 3a. A l'arrière, les fourches 3 du chassis sont assemblées à leur brancard respectif 6 au moyen d'éléments élastiques 7. Les éléments élastiques ou éléments faisant ressort 7 peuvent être constitués

(comme c'est, par exemple, le cas dans les dessins an-

nexés) dtun amortisseur de chocs hydraulique 8,de préfé-

rence, réglable,monté à l'intérieur d'un ressort héli-

coïdal 9. Les éléments élastiques 7 sont assemblés de façon à pouvoir pivoter sur le brancard et la fourche de

roue 3 respectivement à ltintervention de joints à pi-

vot supérieur et inférieur 10 et 11. Les brancards 6 sont reliés l'un à l8autre de façon à pouvoir pivoter

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verticalement au moyen d'un organe transversal 12. Le

montage pivotant peut être assuré, par exemple, en réa-

lisant l'organe d'assemblage 12 avec des extrémités fi-

letées venant se visser dans des parties tubulaires 13 comportant un filet correspondant et soudées à chaque brancard respectif 6. Afin de faciliter le montage et

le démontage, les raccords filetés de l'organe d'assem-

blage 12 sont avantageusement d'un pas opposé. En variante, l'organe d' assemblage 12 peut être tourillonné dans les parties tubulaires 13 éventuellement au moyen d'une buselure appropriée et il peut être maintenu en place, par exemple, au moyen dtun système à rainure/

vis de butée. A l'arrière, les brancards 6 et les struc-

tures 1 pour la suspension des roues sont maintenus en-

semble par une structure à barres de traction 14. Cette structure peut être conçue comme représenté en figure 3 et elle comprend deux barres inférieures 15 et 16, ainsi que deux barres supérieures 17 et 18. A une de leurs

extrémités, les barres inférieures 15 et 16 sont assem-

blées chacune de façon à pouvoir pivoter verticalement sur une fourche de roue 3 tandis que, à leur extrémité

opposée, elles sont assemblées de façon à pouvoir pivo-

ter d'une manière correspondante sur la partie arrière du brancard respectif 6 de l'autre côté de la voiturette, par exemple, par des organes en forme de fourches fixés

à ou solidaires des faces inférieures des brancards.

Les barres supérieures 17 et 18 sont fixées chacune de façon à pouvoir pivoter verticalement, d'une part, sur la partie supérieure dtun arceau de roue 4 et, d'autre part, sur la barre inférieure 15 ou 16 respectivement,

laquelle est tourillonnée dans la fourche de roue cor-

respondante 3 dans la partie de la barre qui est retour-

née vers le haut, de llautre côté de la voiturette.

Bien entendu, la structure ci-dessus à barres de traction peut être modifiée de diverses manières. Par exemple, on peut utiliser des barres pratiquement rectilignes et Non peut également faire varier de la même manière les

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point de fixation, par exemple, sur l'arceau 4 des roues.

Enfin, la voiturette comporte une section réservée au conducteur ou une carrosserie 19 qui est réalisée, par

exemple, essentiellement en tôle métallique et qui com-

porte une plaque repose-pied 19a. A sa partie avant, la carrosserie 19 est fixée à ltorgane d'assemblage 12 (et est ainsi tourillonnée de façon à pouvoir pivoter par rapport aux brancards 6). A son extrémité arrière, la carrosserie 19 comporte une tige ou barre horizontale et transversale 20 dont les extrémités sont suspendues dans les brancards 6 par des éléments élastiques 21, par

exemple, des bandes de caoutchouc de dimensions appro-

priées. A cette barre 20, un siège 22 est fixé au moyen d'un système dîattache 22a, par exemple, au moyen de

boulons. La carrosserie 19 de la voiturette est avan-

tageusement articulée à l'organe dgassemblage 12 par des éléments permettant à la carrosserie, deffectuer une rotation sur un axe dans le sens longitudinal de la voiû turette, A cet effet, on peut, par exemples utiliser un organe à pivot fixé à la carrosserie de la voiture et pivotant dans lorgane ou la tringle d'assemblage 12 ou vice versa (comme indiqué en 40 en figure 2), De la

sorte, une suspension élastique très avantageuse et pi-

votant en trois points est conférée à la carrosserie 19

de la voiturette.

Grâce' à la combinaison ci-dessus de l'élasti-

cité, de la suspension de la carrosserie de la voitu-

rette, des barres de traction stabilisatrices et de la structure pivotante de la voiturette suivant lfinventione on peut assurer un mouvement régulier et sans vibration, même sur des surfaces relativement inégales. Grace à la suspension particulière ci-dessus de la carrosserie 19 de la voiturette, cette dernière restera, à tout moment, dans une position pratiquement plane indépendamment des mouvements verticaux des roues et des brancards, Si

une ou les deux bandes de caoutchouc 21 vient ou vien-

nent à se rompre, la partie réservée au siège dans la carrosserie 19 de la voiturette sera supportée par les barres de traction supérieures 17, 18 qui, dans le cas illustré, servent également de barres de sécurité pour la carrosserie de la voiturette. Grâce à la relation de pivotement mutuel entre les brancards 6, les contrain-

tes imposées au cheval sont également fortement atténuées.

Comme on peut le constater en figure 2, une rêne 23 est montée sur les brancards 6. Cette rêne 23

peut se déplacer par rapport à la structure des bran-

cards et elle s'étend le long de ces derniers dans des éléments de guidage, par exemple, des goussets 24, ainsi que sur deux poulies 25 tourillonnées de façon à pouvoir tourner sur la partie arrière de la fourche des brancards$ par exemple, près dé ltorgane d'assemblage 12. Aux deux extrémités de la rêne 23, sont formées des boucles 26 destinées à être attachées au harnais du cheval. Grâce à cette structure, la rêne suit les mouvements du cheval

par rapport à la voiturette et, par conséquent, le poi-

trail du harnais n'occasionne aucune blessure au cheval

par frottement.

Ainsi qu'on lta mentionné ci-dessus, la voitu-

rette d'entraînement peut comporter un dispositif de charge hydraulique. Ce dernier peut être conçu, par exemple, de telle sorte que deux dispositifs de charge

coopérants 27 agissent chacun sur une roue 2 de la voi-

turette. Chaque dispositif de charge 27 peut comporter

une pompe hydraulique 28 sur l'axe de rotation de la-

quelle est fixée une roue 29 pouvant venir s'engager sur la roue 2 de la voiturette. De préférence, cette roue 29 comporte un bandage pneumatique en caoutchouc pouvant être plein ou de type gonflable. La figure 4 illustre schématiquement un exemple selon lequel on

peut monter le système de charge. Les deux pompes hy-

drauliques 28 sont reliées chacune, via une conduite à pression 30, à un dispositif de charge réglable 31, par

exemple, une soupape à pointeauou une soupape sphérique.

De la soupape 31, une conduite à pression 32 se dirige

vers un réservoir de fluide hydraulique 33. De ce ré-

servoir 33, une conduite d'aspiration 34 revient à chaque pompe hydraulique 28. La conduite à pression

32 installée entre la soupape de réglage 31 et le ré-

servoir de fluide hydraulique 33 peut éventuellement être utilisée comme serpentin de chauffage dans la carrosserie 19 de la voiturette, par exemple, dans la partie inférieure de celle-ci. Toutefois, selon une caractéristique préférée, ce serpentin 35 fait partie d'un embranchement 36 pouvant être raccordé par une -soupape directionnelle 37, par exemple, une soupape à

trois voies. La soupape de charge 31 et la soupape di-

rectionnelle 37 sont conçues de telle sorte que le con-

ducteur puisse aisément y accéder, par exemple, dans un dispositif de commande 38 fixé, par exemple, sur un

côté de la carrosserie 19 de la voiturette. Le réser-

voir de fluide hydraulique 33 pouvant avoir une capacité par exemple, d'environ 2 litres, peut avantageusement être installé dans un des brancards 6 (non représenté), De préférence, les dispositifs de charge hydrauliques27 sont conçus de telle sorte qu'au besoin, ils puissent

être complètement désengagés des roues 2 de la voitu-

rette. A cet effet, comme représenté schématiquement dans les figures 1 et 2, chaque dispositif 27 peut être

supporté par un châssis ou un berceau 39 qui, à l'extré-

mité ne supportant pas ce dispositif de charge 27, est monté de façon à pouvoir tourner sur la fourche 3 de la roue. De préférence, ce berceau 39 est poussé par un ressort (non représenté) contre la fourche 3 de la roue

et, à l'intervention d'un dispositif excentrique judi-

cieusement-conçu, il peut basculer de telle sorte que la

roue 29 du dispositif de charge 27 soit engagée ou désen-

gagée respectivement sur ou à l'écart de la roue 2 de la voiturette. Le dispositif excentrique peut être actionné, par exemple, par une ligne accouplée à un levier auquel le conducteur peut aisément avoir accès, par exemple,

comme décrit à propos du dispositif de commande 38 men-

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tionné ci-dessus. Lorsque les roues 29 et les roues 2 de la voiturette sont engagées, la rotation de ces roues a pour effet dtexercer une force vers le bas poussant les dispositifs de charge 27 dans le même sens. Afin d'empocher un désengagement, des butées appropriées (non représentées) sont prévues sur ls berceaux 39 ou les

fourches de roues 3.

La figure 5 représente de manière plus détail-

lée un exemple d'agencement des dispositifs de charge 27, un levier de commande étant monté près de chaque

dispositif de charge. De m&me, dans ce cas, les dispo-

sitifs de charge 27 sont supportés sur chaque coté de la voiturette par un châssis ou un berceau 39. Dans ce

dessin, ce berceau est constitué de deux organes allon-

gés et parallèles 41 fixés à une plaque de base 42. A une extrémité de ces organes 41, est fixée une plaque en bout 43 qui est essentiellement perpendiculaire à la plaque de base 42 dont elle peut éventuellement être solidaire. Deux goussets 44 sont fixés à la plaque en bout 43, ces goussets supportant l'arbre 45 de la roue précitée 29, tandis qu'une cavité est ménagée pour cette dernière dans la plaque 43. En travers de la plaque en bout 43, est fixée une plaque de montage 46 pour la

pompe hydraulique 28, cette dernière étant reliée acti-

vement à larbre 45 de la roue 29. Aux autres extré-

mités, les organes 41 du châssis ressortent de la pla-

que de base 42 et enjambent un élément de retenue 47 dans lequel ils sont tourillonnés pour basculer dans un plan vertical. Cet organe de retenue 47 est fixé à une plaque 48 qui, à son tour, est fixée à la fourche de roue 3. Au centre des deux organes 41, un levier de commande 49 est tourillonné à l'intervention d'un arbre 50. Llextrémité inférieure de ce levier de commande 49 ressort à travers une rainure pratiquée dans la plaque de base 42 pour entrer en contact avec la plaque 48 de telle sorte qu'en déplaçant ce levier de commande, le berceau 39 bascule vers ou à l'écart de la plaque 48 à

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laquelle est fixée la fourche de roue et ce, suivant la

position du levier précité. Comme on l'a décrit ci-

dessus, le berceau 39 est poussé par un ressort de telle sorte que la roue 29 ait tendance à entrer en contact avec la roue 2 de la voiturette. A cet effet, on peut, par exemple, tourillonner les extrémités des organes 41 dans l'organe de retenue 47 au moyen d'un ressort de torsion ou en sollicitant les extrémités de ces organes 41 par un ressort à lame. La force de poussée peut 9tre

contrecarrée au moyen du levier de commande 49, Lors-

que ce levier de commande 49 est déplacé vers la posi-

tion illustrée en figure 5e son extrémité vient appuyer contre la plaque 48 et ainsi, la roue d'.entraînement 29 est désengagée de la roue 2 de la voiturette, assurant

ainsi un engagement et un désengagement simples et fia-

bles du dispositif de charge. Dans la forme de réalisa-

tion illustrée en figure 5, on neenvisage pas d'utiliser le serpentin de chauffage précité de la carrosserie 19 de la voiturette et, par conséquent, dans ce casq lunité de commande 38 ne comporte que la soupape de réglage 31 et un indicateur de pression 51 permettant de lire la

charge appliquée.

Grâce.aux différents dispositifs de charge dé-

crits ci-dessus, lorsqu'elles viennent sengager sur les éléments de charge 27? les roues 2 de la voituretbte seront chargées uniformément et la charge pourra 8tre réglée sans à-coups au moyen de la soupape 310 Grace à la structure flexible de la voiturette d'entraînement, on obtient pratiquement le m9me effet de freinage sur les roues, lesquelles viennent adhérer au maximum au sol et ce, indépendamment du type ou de l'état de la surface du terrain, Un intervalle de charge approprié est, de préférence, de 0 à 400 kp. L'effort de la

charge est transféré essentiellement au fluide hydrau-

lique, lequel est alors chauffé, La chaleur engendrée est dissipée mais, ainsi qu'on l'a mentionné ci-dessus, elle peut être utilisée pour chauffer la. carrosserie

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de la voiturette. Dans ce cas, le serpentin de chauf-

fage 35 est, au besoin, mis en service en actionnant la soupape directionnelle 37. La carrosserie 19 de la voiturette peut avantageusement comporter un toit de telle sorte que, par temps froid et humide, le conduc- teur puisse être au chaud et au sec, de la ceinture aux

pieds. Ainsi qu'on l'a mentionné ci-dessus, la voitu-

rette comporte une fonction de charge incorporée grâce

au dispositif de freinage hydraulique sans à-coups.

Outre les blessures précitées occasionnées au cheval par les tractions et les secousses exercées jusqu'à

présent par les objets utilisés comme charge' on éli-

mine également les nuages de poussières qui, en parti-

culier, suivent ces objets.

Tels qu'ils sont représentés en figure 5, les brancards 6 sont divisés en une partie avant 6a et en une partie arrière 6b qui sont reliées par un organe en T 52, par exemple, au moyen de boulons 53. Dans ce cas également, l'organe en T 52 comporte la partie tubulaire 13 dans laquelle le tube d'assemblage 12 est tourillonné

d'une manière appropriée, par exemple, comme décrit ci-

dessus. Du fait que la structure est ainsi subdivisée en plusieurs parties, les parties endommagées peuvent être aisément remplacées, la voiturette peut également être démontée aisément en ses différentes pièces pour faciliter le transport et, en outre, la structure est

également plus rigide.

La voiturette d'entraînement décrite ci-dessus peut être très légère. Par exemple, avec un équipement complet elle peut avoir pratiquement le même poids que

les voitures dites "rapides" qui sont extrêmement légè-

res et que l'on utilise pour les entraînements de vi-

tesse. La voiturette peut éventuellement comporter un autre siège interchangeable du type plus simple utilisé dans ces voitures rapides, mais comportant également

la suspension avantageuse suivant l'invention. Lors-

qu'on le désire, on peut alors passer rapidement d'une voiture d'entraînement plus robuste à une voiture rapide plus commode pour 1'entraInement à la vitesse pure. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux formes

de réalisation illustrées et décrites ci-dessus de ma-

nière particulière, de nombreuses variantes et modifi-

cations pouvant être envisagées dans le cadre des re-

vendications ci-après.

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Claims (8)

REVENDICATIONS

1. Voiturette à deux roues pour ltentraînement des chevaux de trot, caractérisée en ce que son chassis comporte deux brancards longitudinaux rigides (6) qui, en leur centre, sont articulés à l'intervention d'un organe transversal d'assemblage (12, 13) de façon à pouvoir pivoter verticalement l'un par rapport à l'autre,

chaque roue étant suspendue individuellement et élasti-

quement à l'arrière de chaque brancard respectif (6),

tandis qu'un organe (19) supportant le siège de la voi-

turette est suspendu séparément et élastiquement au

châssis (6, 12, 13) de la voiturette.

2. Voiturette suivant la revendication 1, ca-

ractérisée en ce que la partie avant de l'organe (19) supportant le siège de la voiturette est supporte par l'organe transversal d'assemblage (12, 13), tandis

qu'elle est montée de façon à pouvoir tourner par rap-

port aux brancards (6) dans le sens transversal et hori-

zontal, la partie arrière de cet organe (19) étant sus-

pendue dans les brancards (6) au moyen d'éléments élas-

tiques (21).

3. Voiturette suivant la revendication 2, ca-

ractérisée en ce que l'organe (19) supportant le siège

de la voiturette est, en outre, monté de façon à pou-

voir pivoter par rapport à l'organe transversal dlassem-

blage (12, 13) pour tourner sur un axe dans le sens lon-

gitudinal de la voiturette.

4. Voiturette suivant l'une quelconque des

revendications 1 à 3, caractérisée en ce que chaque roue

(2) est suspendue à un chassis support rigide (1) dont l'extrémité avant est articulée sur une partie centrale du brancard respectif (6) et dont la partie arrière est

assemblée à la partie arrière du brancard à l'interven-

tion d'éléments élastiques (7).

5. Voiturette suivant llune quelconque des

revendications 1 à 4, caractérisée en ce que les bran-

cards (6) et les suspensions des roues (3, 4) situés de part et dtautre de la voiturette sont reliés par une

structure pivotante à barres de traction (15, 16, 17? 18).

6. Voiturette suivant l'une quelconque des re-

vendications 1 à 5> caractérisée en ce qu'elle comporte un élément de pompage hydraulique (27) en vue d'imposer une charge réglable aux roues (2), cet élément comportant une soupape d'arrgt réglable (31) afin de régler sans

à-coups la charge imposée aux roues.

7?. Voiturette suivant l'une quelconque des

revendications 1 à 6, caractérisée en ce que lélément

de pompage hydraulique (27) comprend une pompe hydrau-

lique (28) pour chaque roue (2) de la voiturette, chaque pompe hydraulique (28) étant reliée activement à un organe rotatif (29) conçu pour être amené contre chaque

roue respective (2) de la voiturette,.

8. Voiturette suivant lune quelconque des

revendications 1 à 7a caractérisée en ce qutelle comprend

une r9ne (23) s1étendant librement le long des brancards (6) à partir des extrémités avant de ces derniers (en 26), ainsi queentre ces brancards (6) e au centre de ceux-cie cette rêne (23) passant, à ces parties centrales, sur

des éléments de guidage, par exemple, des poulies tour-

nant librement (25),