FR2462793A1

FR2462793A1 - Appareillage electrique a vis imperdable

Info

Publication number: FR2462793A1
Application number: FR7919959A
Authority: FR
Inventors: Guy Durand; Gerard Roby
Original assignee: Legrand SA
Current assignee: Legrand SA
Priority date: 1979-08-03
Filing date: 1979-08-03
Publication date: 1981-02-13
Also published as: US4478478A; BE884448A; DE3028958C2; DE3028958A1; GB2056793A; GB2056793B; CH638345A5; IT1130823B; JPS6334594B2; AU534235B2; IT8068239A0; ZA804270B; AU6100480A; AT377125B; ATA397480A; JPS5624772A; ES8104653A1; CA1155516A; FR2462793B1; ES493925A0

Abstract

IL S'AGIT D'UN APPAREILLAGE ELECTRIQUE DONT LE CORPS EN MATIERE ISOLANTE10 PRESENTE AU MOINS UNE CHEMINEE13, POUR MISE EN PLACE DE LA VIS D'UNE BORNE DE RACCORDEMENT, ET EN SAILLIE DANS CETTE CHEMINEE13, AU MOINS UNE EXCROISSANCE ELASTIQUEMENT DEFORMABLE15, POUR RETENUE ET IMPERDABILITE D'UNE TELLE VIS. SUIVANT L'INVENTION, CETTE EXCROISSANCE 15 EST FORMEE A LA FAVEUR D'UNE ZONE AMINCIE17 DE LA PAROI18 CORRESPONDANTE DE LA CHEMINEE13, ET IL LUI EST ASSOCIE UN AUTRE MOYEN DE RETENUE DE NATURE DIFFERENTE, UN OU DEUX FUTS23 EN SAILLIE DANS LA CHEMINEE13 SUR UNE PARTIE DE LA HAUTEUR DE CELLE-CI PAR EXEMPLE. APPLICATION NOTAMMENT AUX BLOCS DE JONCTION.

Description

1 2462793

La présente invention concerne d'une manière générale les ap-

pareillages électriques qui, tels par exemple les blocs de jonc-

tion, comportent un. corps en matière isolante présentant, à l'a-

plomb de chaque borne de raccordement, une cheminée ou puits pro-

pre à donner accès à la tête de la vis d'une telle borne de raccordement. Elle vise plus particulièrement ceux de ces appareillages

dans lesquels des dispositions sont adoptées pour assurer une re-

tenue convenable d'une telle vis même lorsque celle-ci n'est pas

en prise avec la borne de raccordement qu'elle équipe et la ren-

dre ainsi imperdable.

Lorsque la matière isolante constitutive du corps d'un tel appareillage présente une certaine souplesse, et c'est le cas par

exemple de matières synthétiques thermoplastiques du type des po-

lyamides, il peut être envisagé de prévoir dans ce but, en. sail-

lie à l'intérieur de la cheminée correspondante, au moins un.e ex-

croissance élastique autorisant une mise en. place par dessus de la vis correspondante, celle-ci franchissant Plastiquement une

telle excroissance lors de cette mise-en place, et cette excrois-

sance interdisant ensuite tout mouvement rétrograde de cette vis.

Une telle disposition se trouve par exemple décrite dans

l'addition n.0 73 099 au brevet français n.0 1 055 827, dans laquel-

le elle est appliquée à des plots de raccordement du type barret-

te de connexion..

Appliquée à des blocs de jonction, elle conduit fréquemment à la mise en oeuvre de vis spéciales, c'est-à-dire de vis dont la tête présente à sa base, en positions diamétralement opposées, deux ergots destinés à la retenue de la vis après franchissement de lèvres ou excroissances élastiquement déformables en saillie à

l'intérieur de la cheminée correspondante de l'appareillage con-

cerné. A ce jour, une telle excroissance de retenue est portée par

une paroi massive de la cheminée intéressée.

Si une telle excroissance élastiquement déformable peut ain-

si donner satisfaction dans le cas o la matière isolante consti-

tutive du corps de l'appareillage concerné est relativement sou-

ple, comme mentionné ci-dessus, il n'en est pas de même lorsque cette matière isolante est relativement rigide, comme c'est le cas notamment pour les matières synthétiques thermodurcissables

du type des polybutylèn.e téréphtalates par exemple, qui, par con-

tre, ont l'avantage de présenter une meilleure tenue à la tempéra-

ture les faisant impérativement rechercher pour certains emplois.

Dans ce cas, il est usuel à ce jour d'assurer l'imperdabilité des vis des bornes de raccordement des appareillages concernés en mettant en oeuvre des vis spéciales, c'est-à-dire des vis dont la tête présente à sa base une collerette, et en.mettant en place ces vis par dessous dans le corps d'un. tel appareillage, c'est-à-dire en engageant leur tête par le bas de la cheminée correspondante de ce corps, jusqu'à appui de la collerette de cette tête sur ce

corps, autour du débouché inférieur de ladite cheminée, alors mê-

me que ces vis sont en.prise avec les bornes de raccordement cor-

respondantes.

Il est en. effet dès lors impossible de dégager ces vis suffi-

samment de ces bornes de raccordement pour qu'elles puissent y

échapper.

Mais une telle disposition. impose donc d'une part, la mise en

-oeuvre de vis particulières, et d'autre part, un.montage relative-

ment malaisé et dispendieux de celles-ci, impliquant notamment

leur vissage préalable sur les bornes de raccordement correspon-

dantes.

Ainsi donc, à ce jour, des dispositions particulières devant être adoptées pour l'imperdabilité recherchée des vis concernées suivant la nature de la matière isolante mise en oeuvre, il faut donc normalement, à ce jour, des outillages différents, pour le moulage de corps en. matière synthétique thermoplastique d'une part,

et pour le moulage de corps en. matière synthétique thermodurcis-

sables, d'autre part.

Il en est d'autant plus ainsi que, outre leurs caractéristi-

ques de souplesse ou de rigidité différentes, ces matières syn-

thétiques présentent après polymérisation des retraits différents, qui, à supposer qu'un.même outillage soit utilisé pour la mise en

oeuvre, entraînent des cotes finales différentes, ce qui est dif-

ficilement compatible avec l'imperdabilité recherchée pour les vis correspondantes. La présente invention. a d'une manière générale pour objet une disposition permettant de surmonter cette difficulté et autorisant

de ce fait la réalisation, avec un.même outillage de corps en ma-

tière isolante pour appareillage électrique que la matière iso-

lante mise en oeuvre à cet effet soit une matière synthétique

thermoplastique ou qu'elle soit une matière synthétique thermo-

durcissable.

D'une manière plus précise, la présente invention a pour ob-

jet un appareillage électrique, en particulier un. bloc de jonction, du genre comportant un. corps en matière isolante présentant, par exemple, à l'aplomb d'une borne de raccordement, une cheminée, qui est propre à la mise en place d'une vis et au logement de la tête

de celle-ci, et qui, pour retenue de ladite vis, comporte, en sail-

lie vers l'intérieur, au moins une excroissance élastiquement dé-

formable, cet appareillage électrique étant caractérisé en. ce que ladite excroissance est formée à la faveur d'une zone amincie de

la paroi de ladite cheminée.

Grâce à une telle disposition, la capacité de déformation é-

lastique que présente une telle excroissance de retenue n'est pas seubment due, le cas échéant, à la nature de la matière isolante

mise en. oeuvre, mais encore, et dans tous les cas, à la possibili-

té que présente par elle-même cette excroissance de jouer élasti-

quement, en raison. de sa faible épaisseur, au passage de la tête

d'une vis.

Il est possible de ce fait de se satisfaire d'éventuelles

différences de cotes dues à des retraits à la polymérisation dif-

férents.

Ainsi, un. même outillage peut avantageusement être mis en oeuvre tant pour la réalisation. de corps en.matière synthétique

thermoplastique que pour la réalisation de corps en matière syn-

thétique thermodurcissable.

Lorsque la matière synthétique mise en oeuvre est une matière synthétique thermoplastique, l'excroissance de retenue suivant

l'invention peut suffire par elle-même, cette excroissance de re-

tenue revenant élastiquement à sa configuration initiale après son franchissement par la vis correspondante et ayant ses dimensions

établies en conséquence.

Mais il peut ne pas en. être ainsi lorsque la matière synthé-

tique mise en oeuvre est une matière synthétique thermodurcissable.

En effet, après mise en place de la vis correspondante, le retour élastique de l'excroissance de retenue, moins prononcé dans

ce cas, peut être insuffisant pour rendre cette excroissance de re-

tenue totalement efficace, et ceci d'autant plus que, le retrait

d'une telle matière synthétique thermodurcissable étant pratique-

ment nul, le diamètre de la cheminée concernée se trouve supérieur

à ce qu'il est dans le cas d'une matière synthétique thermoplasti-

que.

4 2462793

Si, pour pallier ces difficultés, il est envisagé d'augmenter la saillie que fait dans cette cheminée l'excroissance de retenue, celle-ci, dans le cas d'une réalisation en.matière synthétique thermodurcissable, risque d'être gravement endommagée lors de la mise en place de la vis concernée.

Suivant l'invention., pour obvier à ces difficultés, au pre-

mier moyen de retenue que constitue l'excroissance de retenue, il

est systématiquement associé un deuxième moyen. de retenue de natu-

re différente, plus particulièrement approprié à une matière syn-

thétique thermodurcissable.

Par exemple, ce deuxième moyen de retenue comporte au moins un fOt en saillie à l'intérieur de la cheminée concernée, sur une partie au moins de la hauteur de celle-ci, et, en pratique, deux

de tels fûts.

Après franchissement préalable de l'excroissance de retenue,

la tête de la vis concernée vient, lors de sa mise en place, mor-

dre dans les fûts prévus à cet effet, et ceux-ci en assurent alors

par frottement, avec une grande sûreté, la retenue, et donc l'im-

perdabilité recherchée même lorsque l'appareillage concerné est

retourné.

Ainsi, quelle que soit la nature, thermoplastique ou thermo-

durcissable, de la matière synthétique constitutive de son corps,

les vis équipant cet appareillage sont imperdables et sont main-

tenues à distance du débouché extérieur des cheminées correspon-

dantes de ce corps, ce qui permet à cet appareillage de satisfai-

re aux exigences en. la matière, et notamment à celle imposant le respect d'une distance d'isolement électrique déterminée entre tètes de vis de borne de raccordement voisines même lorsqu' un

tel appareillage est retourné..

De préférence, les deux moyens de retenue mis en.-oeuvre con-

jointement suivant l'invention à l'intérieur de chaque cheminée

forment dans celle-ci une chicane, la tète de la vis mise en pla-

ce dans une telle cheminée devant d'abord franchir l'excroissance élastiquement déformable constituant le premier de ces moyens de retenue avant de venir en prise avec les fûts constituant le

deuxième de ceux-ci.

Cette disposition permet avantageusement de ménager l'ex-

croissance de retenue lors de la mise en place de la vis concer-

née, et donc de laisser à cette excroissance de retenue les qua-

lités nécessaires pour qu'elle constitue avec efficacité un organe

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de sécurité s'opposant en toute hypothèse à un retrait intempestif

de cette vis.

Outre la possibilité qu'elle offre de se satisfaire de matiè-

re synthétique thermoplastique ou thermodurcissable la disposition suivant l'invention a encore pour avantage d'autoriser un montage par dessus des vis à mettre en. oeuvre, dans opération.préalable de

vissage de celles-ci, de conduire de ce fait à des cadences de mon-

tage élevées, et de permettre de donner aux cheminées dans les-

quelles se trouvent engagées ces vis une forme rationnelle, favo-

rable tant à un bon. guidage du corps de ces vis qu'à un engagement

aisé du tournevis nécessaire à leur commande en. rotation.

Elle a égalemnt pour avantage de permettre la mise en oeuvre de vis classiques, sans ergot ou collerette, et donc bon marché,

la tête de ces vis pouvant en. outre présenter des congés de raccor-.

dement de faible rayon., ce qui est favorable à un bon, guidage de

ces vis lors d'une manipulation. automatique de celles-ci.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront

d'ailleurs de la description. qui va suivre, à titre d'exemple, en

référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels: ) la figure 1 est une vue en perspective d'un. appareillage électrique à vis imperdables suivant l'invention., vu de l'avant;

la figure 2 est, à échelle supérieure, une vue partielle en.

perspective de cet appareillage, vu de l'arrière, suivant la flè-

che Il de la figure 1; la figure 3 en. est, à échelle différente, une vue partille en coupe transversale, suivant la ligne III-111 de la figure 2;

la figure 4 en. est une vue partielle en. plan, suivant la flè-

che IV de la figure 3; les figures 5A, 5B, 5C, sont des vues sensiblement analogues à celle de la figure 3, mais prises suivant la ligne de coupe VV brisée de la figure 4, pour différentes phases de mise en place d'une vis dans la cheminée concernée;

les figures 6 et 7 sont, à échelle supérieure, des vues par-

tielles analogues à celles des figures 3 et 4 respectivement, et concernent une variante de réalisation; la figure 8 est une vue partielle en coupe axiale de cette

variante, suivant la ligne VIII - VIII de la figure 7.

Ces figures illustrent l'application de l'invention à un

bloc de jonction.

Un tel bloc de jonction est bien. connu par lui-même, et ne

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faisant pas, en soi, l'objet de la présente invention, il ne sera

décrit ici que succintement.

Dans l'exemple de réalisation représenté, ce bloc de jonc-

tion comporte, dans un corps en matière isolante 10, deux bornes de raccordement 11 mettant chacune en oeuvre une vis de serrage 12. A l'aplomb de chaque borne de raccordement 11, le corps 10 présente une cheminée 13 propre à la mise en place de la vis 12 correspondante, et, en pratique, au logement de la tête 14 de celle-ci, ainsi qu'à l'insertion. du tourne-vis nécessaire à la

commande d'une telle vis.

Pour retenue de la vis 12 qui est engagée, chaque cheminée 13 comporte en saillie vers l'intérieur au moins une excroissance

élastiquement déformable 15.

Dans l'exemple de réalisation représenté, une telle excrois-

sance 15 est unique, et est disposée sensiblement à mi-hauteur

dans la cheminée 13 qu'elle équipe.

Suivant l'invention, cette excroissance 15 est formée à la faveur d'une zone amincie 17 de la paroi 18 correspondante de la

cheminée 13 concernée, figure 3.

En pratique, et tel que représenté, cette zone amincie 17 a, en tout point, de l'excroissance de retenue 15 qu'elle forme, une

même épaisseur.

Dans l'exemple de réalisation. représenté, cette zone amincie

17 est, extérieurement, formée au fond d'un puits 20 d'axe perpen-

diculaire à celui de la cheminée 13 concernée, et de section glo-

balement quadrangulaire, figure 2.

Intérieurement, l'excroissance de retenue 15 qu'elle forme a globalement, en. section, la forme d'un dièdre, et l'arête 21 de ce dièdre est perpendiculaire à l'axe de la cheminée 13 concernée et se trouve, à compter du haut de cette cheminée, à une distance

axiale Hl de cedui-ci.

La cheminée 13 ayant un diamètre D1, l'excroissance de rete-

nue 15 y forme une saillie S1.

Suivant l'invention, au premier moyen de retenue ainsi cons-

titué par cette excroissance de retenue 15, il est associé à un

deuxième moyen de retenue, de nature différente.

Ce deuxième moyen. de retenuecomporte au moins un fût 23 en saillie vers l'intérieur dans la cheminée 13, sur une partie au

moins de la hauteur de celle-ci.

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Dans l'exemple de réalisation représenté, deux de tels fûts 23 sont prévus, qui sont symétriques l'un de l'autre par rapport au plan axial de la cheminée 13 passant par la zone médiane de

l'excroissance 15 formant le premier moyen de retenue associé.

A compter du haut de la cheminée 13, chacun des fûts 23 ne s'étend axialement vers le bas de cette cheminée qu'à partir d'un niveau H2 au moins égal à celui Hi auquel se situe l'excroissance de retenue 15, en sorte que les moyens de retenue formés d'une part par cette excroissance de retenue 15, et, d'autre part, par ces

fûts 23 constituent conjointement une chicane.

En pratique, à compter de ce niveau H2, chacun des fûts 23

s'étend jusqu'au bas de la cheminée 13 concernée.

Du côté du haut de cette cheminée 13, un tel fût comporte de

préférence, et tel que représenté, une facette transversale d'ex-

trémité 24, qui est oblique sur l'axe de la cheminée 13.

Dans sa partie droite courante, un tel fût 23 présente ensuite une section globalement triangulaire, à pointe dirigée vers l'axe

de la cheminée.

A l'intérieur de la cheminée 13, il forme une saillie S2 sen-

siblement égale au double de celle SI formée par l'excroissance de retenue 15 associée (sur la figure 4, les proportions relatives

entre ces saillies Si et S2 n'ont pu être respectées).

Par exemple, pour un diamètre Di de la cheminée 13 égal à 4,7 mm la saillie Si est de l'ordre de 0,2 mm, et la saillie S2 de

l'ordre 0,4 mm.

Mais il va de soi que ces valeurs ne doivent pas être consi-

dérées comme limitatives de l'invention.

Dans les formes de réalisation représentées, la cheminée 13 porte à sa base un diamètre réduit D2, résultant d'un collet 25

faisant saillie vers l'intérieur.

Dans l'exemple de réalisation représenté sur les figures 1 à , les fûts 23 se prolongent semblablement à eux-mêmes jusqu'à ce

collet 25 et se raccordent en continu à celui-ci.

Le bloc de jonction ainsi décrit peut avantageusement être équipé de vis 12 classiques, c'est-à-dire de vis dont la tête 14 est lisse et est sensiblement cylindrique tout en présentant une légère pente, en raison de son mode de fabrication, les congés de raccordement de cette tête 14 à ses extrémités étant en outre de

rayon avantageusement faible.

Par commodité, la tête 14 d'une telle vis sera ici supposée

rigoureusement cylindrique.

8 2462793

Son diamètre D3 est choisi pour être inférieur au diamètre Dl de la cheminée 13, concernée, mais supérieur à la valeur résultant

de la soustraction à ce diamètre Dl de la saillie Si de l'excrois-

sance de retenue 15.

Lors de sa mise en place dans une cheminée 13, figure 5A, la tête 14 d'une telle vis 12 vient d'abord rencontrer l'excroissance

de retenue 15; elle est plaquée par celle-ci contre la partie dia-

mètralement opposée de la paroi de la cheminée 13, en sorte au'un

jeu Jl apparaît entre elle et cette paroi, du côté de l'excrois-

sance de retenue 15.

La vis 12 est alors engagée à force, pour lui permettre de

franchir élastiquement cette excroissance de retenue 15, figure 5B.

Ainsi qu'on le comprendra, cet engagement à force se trouve

facilité par la configuration en dièdre de l'excroissance de rete-

nue. En outre, lors de son franchissement par la tète 14 de la vis 12, l'excroissance de retenue 15 joue élastiquement non seulement en raison de l'élasticité propre à la matière mise en oeuvre pour la constitution de corps 10, mais encore en raison de sa capacité

de déformation due à la faible épaisseur de matière qui la forme.

Peu après le début du franchissement de l'excroissance de re-

tenue 15 par la tête 14 de la vis 12, ou dès celui-ci, cette tête

14 de la vis 12 vient en prise avec les fûts 23, figure 5B.

Cette entrée en prise de la tête 14 de la vis 12 avec les fûts 23 se trouve avantageusement facilitée par la facette transversale

d'extrémité 24 correspondante de ceux-ci.

Le jeu entre la tête 14 de la vis 12 et la paroi de la chemi-

née 13 se répartit alors de part et d'autre, en Jl et J2, tel que

représenté à la figure 5B.

Après franchissement de l'excroissance de retenue 15, figure C, la tête 14 de la vis 12 se trouve fortement maintenue dans la cheminée 13 par les fûts 23, qu'elle érode éventuellement quelque peu, notamment si la matière synthétique en cause est une matière synthétique thermodurcissable, ces fûts 23 la maintenant appliquée contre la paroi opposée de cette cheminée 13 dans laquelle elle est

ainsi logée.

Tel que représenté sur la figure 5, le jeu entre la tête 14

de la vis 12 et la paroi de la cheminée 13 se trouve alors concen-

tré en J2 du côté des fûts 23.

Ainsi, en raison des moyens de chicane que constituent con-

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jointement, d'une part l'excroissance de retenue 15, et d'autre part les fûts 23, ce jeu est passé d'un côté à l'autre de la tête

14 de la vis 12.

Bien entendu, si désiré, l'engagement de la vis 12 dans la cheminée 13 est poursuivi jusqu'à contact avec la borne de raccor-

dement 11 concernée, et, éventuellement s'accompagne d'une opéra-

tion de vissage.

Dans cet engagement, le collet 25 assure un guidage convena-

ble de cette vis, malgré les mouvements transversaux dont elle est

l'objet du fait des moyens de chicane qu'elle traverse.

Les moyens de retenue décrits ci-dessus conviennent aussi bien au cas o la matière isolante constitutive du corps 10 est une matière synthétique thermoplastique qu'au cas o il s'agit d'une matière synthétique thermodurcissable, et un même outillage

peut être mis en oeuvre dans l'un et l'autre cas.

Si cette matière synthétique est une matière synthétique ther-

modurcissable, le retrait du tiroir correspondant à la formation d'une cheminée 13 se fait alors que cette matière synthétique est

encore relativement chaude, en sorte qu'il n'en résulte aucune dé-

gradation pour l'excroissance de retenue 15.

* Par contre, après la mise en place à force d'une vis 12, cet-

te excroissance de retenue 15 peut éventuellement ne revenir que

partiellement à sa configuration initiale, la retenue recherchée-

pour cette vis 12 se trouvant alors assumée pour l'essentiel par

les fûts 23, par frottement entre ceux-ci et la partie diamètrale-

ment opposée de la paroi de la cheminée 13; l'excroissance de re-

tenue 15 peut cependant encore jouer le rôle d'une sécurité.

Par contre, lorsque la matière synthétique mise en oeuvre est une matière synthétique thermoplastique, l'excroissance de retenue 15 revient totalement à sa configuration initiale après mise en place d'une vis 12, et la tête de celle-ci écrase élastiquement

les fûts 23, qui ne sont normalement pas endommagés et qui se li-

bèrent ensuite élastiquement un peu; bien que la retenue recher-

chée soit encore assurée par frottement entre les fûts 23 et la partie diamétralement opposée de la paroi de la cheminée 13, elle se trouve dans ce cas avantageusement confirmée,par sécurité, par

l'excroissance de retenue 15.

Dans ce qui précède, il est prévu que les fûts 23 soient un peu dégradés lors de l'engagement de la vis 12, par la tête 14 de celle-ci, et plus spécialement lorsque la matière synthétique en

cause est une matière synthétique thermodurcissable.

Dans la variante de réalisation illustrée par les figures 6 à 8, il est prévu une contre dépouille à la base de ces fats 23 pour éviter qu'unbourrage à cet endroit de la matière entraînée par la tête 14 de la vis 12 ne gêne la progession de celle-ci dans la che-

minée 13.

Pour la constitution de cette contre dépouille, chaque ft23 trouve tronqué à sa base d'une part par une facette oblique 30, de pente inverse de celle de la facette oblique d'engagement 24, et d'autre part, en continuité avec cette facette oblique 30, d'un

pan droit 31, parallèle à l'axe de la cheminée 13, en retrait vis-

à-vis de la saillie S2 que forme dans celle-ci la partie haute d'un

tel fût 23.

Un tel pan 31, outre la constitution de la contre dépouille à laquelle il participe, a pour avantage d'améliorer la stabilité de

la vis 12 concernée, et de minimiser les frottements, et donc l'ef-

fort à déployer à l'engagement de celle-ci, tout en assurant son imperdabilité. Dans la forme de réalisation représentée les facettes obliques 24 et 30 d'un fût 23 ont même sommet, en sorte que la partie haute

d'un tel fût 23 a globalement une configuration en pointe de dia-

mant; mais, en variante un tronçon d'arête parallèle à l'axe de

la cheminée 13 peut subsister entre ces deux facettes obliques.

Bien entendu la présente invention ne se limite d'ailleurs

pas aux formes de réalisation décrites et représentées mais englo-

be toute variante d'exécution, notamment en ce qui concerne la con-

figuration de l'excroissance de retenue, qui n'est pas nécessaire-

ment en dièdre, et/ou en ce qui concerne le nombre et la configu-

ration des fûts mis en oeuvre conjointement avec cette excroissan-

ce de retenue.

En outre, le domaine d'application de l'invention n'est pas limité à celui des seuls blocs de jonction en référence auxquels elle a été plus particulièrement décrite, mais s'étend à celui de tous les appareillages électriques comportant, dans des cheminées

de leur corps isolant, des vis dont il s'agit d'assurer l'imperda-

bilité.

De manière plus générale, le domaine d'application de l'inven-

tion ne se limite pas au cas o la vis dont l'imperdabilité est recherchée appartient à une borne de raccordement, mais s'étend

au cas de n'importe quelle autre vis.

il 2462793

Claims

REVENDICATIONS

1. Appareillage électrique, en particulier bloc de jonction, du genre comportant un corps en matière isolante présentant, par exemple, à l'aplomb d'une borne de raccordement, une cheminée, qui est propre à la mise en place d'une vis et au logement de la tête de celle-ci,

et, qui, pour retenue de ladite vis, comporte en saillie vers l'in-

térieur au moins une excroissance élastiquement déformable, carac-

térisé en ce que ladite excroissance est formée à la faveur d'une

zone amincie de la paroi de ladite cheminée.

2. Appareillage électrique suivant la revendication 1, carac-

térisé en ce que la zone amincie de la paroi de la cheminée formant l'excroissance de retenue a en tout point de cette excroissance une

même épaisseur.

3. Appareillage électrique suivant l'une quelconque des reven-

dications 1, 2, caractérisé en ce que l'excroissance de retenue a globalement, en section, la forme d'un dièdre, et l'arête de ce

dièdre est perpendiculaire à l'axe de la cheminée.

4. Appareillage électrique suivant l'une quelconque des re-

vendications 1 à 3,.caractérisé en ce que, extérieurement, la zone

amincie de la paroi de la cheminée formant l'excroissance de rete-

nue est formée au fond d'un puits d'axe perpendiculaire à celui de

ladite cheminée et de section quadrangulaire.

5. Appareillage électrique suivant l'une quelconque des re-

vendications 1 à 4, caractérisé en ce que, au premier moyen de re-

tenue que constitue l'excroissance de retenueil est associé un

deuxième moyen de retenue de nature différente.

6. Appareillage électrique suivant la revendication 5, carac-

térisé en ce que, à compter du haut de la cheminée, le deuxième moyen de retenue ne s'étend qu'à partir d'un niveau au moins égal à celui auquel se situe l'excroissance de retenue, en sorte qu'il

forme une chicane avec celle-ci.

7. Appareillage électrique suivant l'une quelconque des re-

vendications 5, 6, caractérisé en ce que ledit deuxième moyen de retenue comporte au moins un fût en saillie vers l'intérieur dans

la cheminée sur une partie au moins de la hauteur de celle-ci.

8. Appareillage électrique suivant la revendication 7, carac-

térisé en ce que le fût formant le deuxième moyen de retenue s'é-

tend jusqu'au bas de la cheminée.

9. Appareillage électrique suivant l'une quelconque des reven-

dications 7, 8, caractérisé en ce que le fût formant le deuxième

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moyen de retenue présente, du côté du haut de la cheminée, une fa-

cette transversale d'extrémité aui est oblique sur l'axe de la che-

minée.

10. Appareillage électrique suivant l'une quelconque des re-

vendications 7 à 9, caractérisé en ce due le fût formant le deuxiè-

me moyen de retenue présente à sa base une contre dépouille.

11. Appareillage électrique suivant l'une quelconque des re-

vendications 6 à 8, caractérisé en ce que le fût formant le deuxiè-

me moyen de retenue a dans sa partie droite une section globalement triangulaire.

12. Appareillage électrique suivant l'une quelconque des re-

vendications 7 à 11, caractérisé en.ce que le deuxième moyen de retenue comporte deux fûts, qui sont symétriques l'un de l'autre

par rapport au plan axial de la cheminée passant par la zone mé-

diane de l'excroissance formant le premier moyen de retenue.

13. Appareillage électrique suivant l'une quelconque des re-

vendications 7 à 12, caractérisé en ce que, dans la cheminée, un fût forme une saillie sensiblement égale au double de celle de

l'excroissance de retenue.