FR2460865A1 - Appareil pour l'entrainement intermittent d'une succession d'objets semblables - Google Patents

Abstract

APPAREIL POUR L'ENTRAINEMENT INTERMITTENT D'ARTICLES ENTRE DES POSTES DE TRAVAIL SUCCESSIFS. LA COURROIE D'ENTRAINEMENT 30 DES ARTICLES EST EN MATIERE FLEXIBLE RENDUE INEXTENSIBLE PAR DES ELEMENTS D'ARMATURE LONGITUDINAUX. ELLE CONTOURNE DES TAMBOURS 26, 28 MENANT ET MENE DE DIAMETRE RELATIVEMENT IMPORTANT, MAIS PARTIELLEMENT CREUX POUR ETRE PLUS LEGERS ET REDUIRE AINSI LES EFFETS D'INERTIE ENGENDRES LORS DES MISES EN MARCHE ET MISES A L'ARRET INTERMITTENTES. L'ENTRAINEMENT DE LA COURROIE SE FAIT PAR DES DENTS CONJUGUEES SUR LA FACE INTERNE DE LADITE COURROIE ET DU TAMBOUR MENANT. APPLICATION AU TRANSPORT DE POSTE EN POSTE DE COUVERCLES DE BOITES DE CONSERVE A OUVERTURE FACILE.

Description

La présente invention se rapporte aux appareils d'entrainement d'objets et

concerne notamment un appareil destiné à entraîner par intermittence le long d'un trajet une

succession d'objets devant subir une série d'opérations quiamè-

nent successivement chaque objet en plusieurs postes de tra-

vail auxquels il doit faire l'objet de certaines opérations.

Le brevet US 3.231.065 décrit un appareil d'entraî-

nement d'objets qui représente un progrès notable par rapport à la plupart des transporteurs à avance intermittente du type

rotatif assurant l'amenée d'objets à soumettre à des opéra-

tions sur une roue transporteuse qui les déplace ensuite par

intermittence à travers une série de postes auxquels un cer-

tain nombre d'opérations peuvent être effectuées sur chaque objet. Pour qu'une production à grande vitesse soit possible

avec un transporteur d'avance du type rotatif, il est néces-

saire de rendre le mouvement d'avance extrêmement précis de

façon que chaque objet atteigne sa position d'arrêt intermit-

tent avec l'orientation rigoureuse voulue pour l'opération qu'il doit subir. Ce résultat est difficile à obtenir dans les

appareils d'entraînement intermittent en raison des effets d'-

inertie. Un appareil du type à tourelle présente une masse

relativement importante dont il faut assurer la mise en vi-

tesse à partir de l'arrêt, le déplacement sur une certaine distance angulaire, puis la mise à l'arrêt. Il faut pour cela

un mécanisme compliqué et une quantité excessive d'énergie.

L'appareil d'entraînement d'objets selon le brevet précité re-

présente un perfectionnement important par rapport à la tech-

nique antérieure parce qu'il constitue un mécanisme réduisant

au minimum l'inertie des pièces mobiles, de sorte que les mi-

ses en marche et mises à l'arrêt intermittentes ne soulèvent pas de gros problèmes. En outre, cet appareil permet d'assurer

une avance intermittente extrêmement précise sans avoir à pré-

voir le mécanisme complexe précédemment nécessaire pour le po-

sitionnement précis des pièces.

Bien que l'appareil selon ledit brevet s'avère d'-

une manière générale satisfaisant, il demeure toujours sou-

haitable d'améliorer le matériel existant en vue de mettre au point de nouveaux appareils d'avance d'articles aptes à

accélérer la fabrication et à réduire le prix de revient.

2.

Plus particulièrement, l'homme de l'art cherche continuelle-

ment à perfectionner la courroie inextensible qui contourne les tambours, ainsi que les moyens prévus pour ajuster avec précision les dents prévues sur le tambour menant afin de centrer sur les postes de travail les objets entrainéSpar la courroie. On cherche aussi continuellement à améliorer le

tambour tendeur fou associé à la courroie de transfert d'ob-

jets afin de supprimer l'abrasion par patinage du dos de la courroie et de réduire l'inertie introduite par la masse du tambour fou à chaque mouvement d'avance intermittente décrit

par la courroie pour le transfert d'articles, ce qui est par-

ticulièrement important à grande vitesse.

Les figures 4A et 4B illustrent à titre d'exemples des difficultés imputables aux courroies selon la technique

antérieure. La courroie 10 selon les figures 4A et 4B est re-

fermée en une boucle sans fin par rivetage (figure 4B) ou soudage (figure 4A) si elle est métallique, ou par collage si elle est non métallique. Des trous 12 sont percés le long d'un bord au moins de la courroie 10 pour assurer un mouvement intermittent précis sans patinage. Une telle structure de courroie soulève certaines difficultés. Par exemple, pour une courroie 10 métallique, il faut choisir un métal ou alliage à haute résistance à la fatigue. Ce matériau doit résister aux efforts de flexion subis par la courroie 10 en contournant

les tambours. Quand ce matériau est soudé (figure 4A), le mé-

tal présent en 13 dans la zone de soudure subit un re-

cuit. La couche limite séparant le métal soudé recuit du res-

te du métal, non recuit, acquiert de la fragilité: une rup-

ture s'amorce dans cette zone et le joint de la courroie cède.

Selon la technique antérieure, on a mis au point, pour des courroies métalliques 10, un joint rivé 15 tel que

représenté sur la figure 4B, qui supprime l'apparition de fra-

gilité dans le métal. Néanmoins, les courroies 10 cèdent alors en service par fatigue, des fissures 14 se propageant dans le métal constitutif depuis les bords de la courroie 10 jusque

dans les trous 12 longeant les bords de celle-ci, puis jusqu'-

au sein des ouvertures de transport d'objets 16 ménagées au milieu de la courroie 10. Cette rupture apparait lorsque la limite de fatigue, exprimée par le nombre de cycles de flexion 3. (subis autour des tambours) , se trouve atteinte. Il apparaît en outre sur la courroie 10 des zones d'usure indiquées en 17. On peut accroître le temps de service utile de la courroie 10 en augmentant le diamètre des tambours menant et

fou pour réduire les efforts de flexion subis par la cour-

roie. Toutefois, on augmente ainsi la masse des organes à sou-

mettre à des mises en marche et mises à l'arrêt intermitten-

tes, ce qui applique au mécanisme menant une charge excessive due à l'inertie accrue. En outre, à mesure que le diamètre du tambour menant augmente, la précision de positionnement diminue. Avec des courroies inextensibles non métalliques, on évite les difficultés dues aux ruptures par fatigue de courroies métalliques 10. Toutefois, dans une courroie non métallique 10, des trous marginaux 12 coopérant avec les

dents du tambour menant n'assurent pas la précision de posi-

tionnement requise. Il en est ainsi parce que ces trous 12 sont élastiques et cèdent sous la pression exercée par les dents du tambour menant. Les tentatives faites pour garnir ces trous marginaux de coussinets métalliques ne se sont pas révélées satisfaisantes et augmente beaucoup le coût de la

courroie 10.

On s'est aussi précédemment efforcé d'utiliser les enseignements de brevet US 3.812.953 pour tenter de résoudre

les problèmes sus-indiqués rencontrés avec des courroies i-

nextensibles non métalliques. Toutefois, ces efforts n'ont pas été couronnés de succès, car on constate que les bords des trous de transport d'articles percés dans la courroie

cèdent au lieu de bien prendre appui sur les tétons position-

neurs. De plus, les tambours menant et fou selon ce brevet sont de structure onéreuse, en particulier pour des articles

de forme autre que circulaire.

La présente invention apporte un perfectionnement à un appareil destiné à entrafner par intermittence une série d'articles semblables le long d'un trajet pour les présenter successivement à plusieurs postes de travail o les articles subissent en séquence diverses opérations. L'appareil est du type comportant deux tambours espacés, montés sur des axes 4. parallèles, et une courroie d'un seul tenant, sensiblement

inextensible, contournant ces tambours. Des moyens sont pré-

vus pour entraîner par intermittence l'un des tambours afin

de faire décrire à la courroie un mouvement intermittent d'-

amplitude préfixée. Selon la présente invention, la courroie est en

matière flexible dans laquelle sont enrobés des éléments i-

nextensibles dirigés suivant la longueur de la courroie pour rendre celleci inextensible. La courroie est munie de dents d'entrafnement saillant intérieurement le long de ses deux bords et d'éléments de maintien de forme voulue pour épouser les articles, espacés régulièrement et précisément sur sa longueur.

Selon l'invention, l'un des tambours espacés cons-

titue un tambour menant-destiné à déplacer la courroie par intermittence sur une distance préfixée. Le tambour menant présente un moyeu qui comporte une bride périphérique à une de ses extrémités. Un cylindre périphérique présentant sur son pourtour des dents dirigées axialement est monté sur le

moyeu et bute par une de ses extrémités contre la bride péri-

phérique du moyeu. L'autre extrémité de ce cylindre présente intérieurement au moins une encoche, et un croisillon monté sur le moyeu comporte un ou plus d'un bras pouvant s'engager dans l'encoche ou chaque encoche du cylindre pour verrouiller celui-ci sur le moyeu. Il est prévu des moyens permettant d'ajuster angulairement le croisillon par rapport au moyeu pour ajuster angulairement le cylindre, et ainsi sa denture,

par rapport au moyeu.

Enfin, selon l'invention, le second des tambours espacés constitue un tambour fou à faible inertie. Ce tambour

fou comprend deux plaques latérales espacées fixées sur un a-

xe non rotatif. Dans les plaques latérales sont montés des

premiers éléments de roulement à rouleaux, deux à deux oppo-

sés et coaxiaux, dont les axes sont sensiblement parallèles à

l'axe non rotatif. Un manchon tourillonne sur les premiers é-

léments de roulement à rouleaux et de seconds éléments de roulement à rouleaux deux à deux opposés portent contre les bords périphériques du manchon pour assurer le guidage axial de ce dernier. Les seconds éléments de roulement à rouleaux 5.

deux à deux opposés présentent des axes sensiblement perpen-

diculaires à l'axe fixe.

On va maintenant décrire en détail à titre d'exem-

ple non limitatif une réalisation selon l'invention en se ré-

férant aux dessins annexés, sur lesquels

la figure 1 est une vue en élévation assez schéma-

tique d'un appareil selon l'invention; la figure 2 est une vue en bout de cet appareil; la figure 3 en est une vue en plan; les figures 4A et 4B sont des vues de détail en plan de courroies métalliques selon la technique antérieure et illustrent les problèmes posés par ces courroies; la figure 5 est une vue de détail en plan d'une courroie selon la présente invention; la figure 6 est une vue en coupe droite suivant la ligne 6-6 de la figure 5; la figure 7 est une vue de détail suivant la ligne 7-7 de la figure 5;

la figure 8 est une vue en plan d'une autre cour-

roie selon l'invention;

la figure 9 est vue en coupe droite suivant la li-

gne 9-9 de la figure 8; la figure 10 est une vue en coupe droite suivant la ligne 10-10 de la figure 8;

la figure Il est une vue de détail grossie mon-

trant les dents d'entraînement qui font saillie vers l'inté-

rieur le long des deux bords sur les dos des courroies selon les figures 5 et 8 la figure 12 est une vue en bout, avec arrachement, suivant la ligne 12-12 de la figure 3, d'un tambour menant selon l'invention; la figure 13 représente ce même tambour menant en coupe suivant la ligne 13- 13 de la figure 12;

la figure 14 est une vue en plan partielle du tam-

bour menant selon la figure 12; la figure 15 est une vue en bout d'un tambour fou à faible inertie selon l'invention, observé suivant la ligne

-15 de la figure 3-

la figure 16 est une vue de profil du tambour fou 6.

selon la figure 15, montrant la courroie en coupe.

En examinant les dessins en détail, on voit que

l'appareil d'entrainement d'objets 20 selon l'invention com-

prend un bâti, désigné par la référence générale 22 de sup-

port de l'appareillage agissant sur les objets. Dans le cas

particulier de l'appareil 20 décrit, cet appareillage compor-

te une série de matrices coopérantes, non représentées parce

que non couvertes par l'invention.

Le bâti 22 présente aussi un banc 24, jouant le rôle de support vis-à-vis de l'appareil de transport, et qui

ne fait pas partie de l'invention. Fondamentalement, cet ap-

pareil de transport est constitué par un ou plusieurs tam-

bours menants 26, par des tambours fous ou tendeurs 28 asso-

ciés et par une courroie 30, en matière sensiblement inexten-

sible, qui contourne les tambours 26 et 28. Les tambours me-

nants 26 occupent des emplacements fixes, tandis que les tam-

bours fous 28 tourillonnent sur un chariot 32 qu'on peut ré-

gler pour ajuster la distance séparant les tambours 26 et 28.

Il est prévu une transmission appropriée pour en-

trafner l'arbre 34 sur lequel sont montés les tambours me-

nants 26. Cette transmission peut être l'une quelconque des transmissions intermittentes bien connues, par exemple de

type "Ferguson", et est -indiquée schématiquement sur les des-

sins en 36. De l'énergie peut être communiquée à la transmis-

sion à partir d'un moteur 38, par l'intermédiaire d'un arbre 40. Etant donné que la transmission intermittente ne fait pas partie de l'invention, on s'abstiendra de la décrire en détail. Une courroie 30 est représentée en détail sur les figures 5 à 7. Elle est généralement de structure laminaire, en tissu imprégné de chloropréne ou analogue, et présente le long de ses deux bords des dents d'entraînement 42 saillant

vers l'intérieur, conçues pour coopérer avec un tambour me-

nant 26 afin d'assurer un entraînement intermittent précis sans patinage. Il va sans dire que les dents 42 s'arrêtent avant d'atteindre la zone des ouvertures 44 ménagées dans la courroie 30 pour retenir les objets, ou sont interrompues au voisinage de ces ouvertures. En vue du positionnement précis des pièces aux postes de travail, il est essentiel que la 7. courroie 30 soit inextensible et, pour assurer ce résultat, des fils ou câbles métalliques 46 sont noyés dans sa matière constitutive. Dans l'exemple illustré, les objets à entraîner sont des couvercles de boîte sur lesquels on doit ménager une ligne d'amorce de déchirure et river une tirette pour

obtenir des fonds de boîte à ouverture facilitée. Les ouver-

tures 44 représentées offrent un appui aux fonds de boîte,

dont l'un est représenté à titre d'exemple en 48 sur les fi-

gures 7 et 10.

Dans l'exemple concret illustré, o les articles

à traiter sont des couvercles de boîtes à bière, les élé-

ments de positionnement des articles à traiter se présentent sous forme d'ouvertures équidistantes 44 ménagées dans la courroie 30 et dans lesquelles s'engagent les couvercles de

boîte à bière. Il va de soi que les éléments de positionne-

ment peuvent être de tout type souhaité ou nécessaire, par

exemple trous de forme circulaire ou autre, fentes ou acces-

soires de fixation adéquats fixés à la courroie.

On notera que la courroie 30 est moulée sous for-

me de courroie sans fin présentant sur son dos les dents in-

terrompues 42, venues de moulage. Les ouvertures de récep-

tion d'article 44, espacées le long de la médiane de la courroie, sont ménagées à l'emporte-pièce et ont le diamètre

voulu pour épouser le pourtour de chaque article 48 à trans-

porter.

La courroie 30 selon les figures 8 à 10 est iden-

tique à la courroie 30 décrite à propos des figures 5 à 7, sauf pour ce qui est de la configuration des ouvertures 50, dont chacune est constituée par un trou à gradin, comportant

un tronçon supérieur 52 de plus grand diamètre que son tron-

çon inférieur 54, ces deux tronçons étant reliés par un é-

paulement annulaire 56. Un trou à gradin 50 est nécessaire pour transporter un fond de boîte 48 retourné sens dessus

dessous, comme représenté sur la figure 10, ce qui est par-

fois nécessaire. Une telle courroie représente un net pro-

grès par rapport à celles selon la technique antérieure, qu'-

on ne saurait utiliser pour transporter des fonds de boîte

ou articles analogues retournés sans leur adjoindre des ac-

8.

cessoires particuliers de fixation ou autres.

Un tambour menant 26 est représenté en détail sur

les figures 12 à 14. En vue d'avoir un poids réduit, le tam-

bour 42 comporte un moyeu 58, deux plaques latérales 60 et un cylindre périphérique 62 qui présente sur son pourtour des dents d'entraînement axiales 66. Le tambour présente ainsi intérieurement une cavité annulaire, ce qui l'allège considérablement. Dans la réalisation préférée, le moyeu 26

comporte à une extrémité une bride périphérique 64. Le cylin-

dre 62 est monté autour du moyeu 58 de façon qu'une première

de ses extrémités, 62a, bute contre la bride 64 de ce moyeu.

Il présente dans son autre extrémité 62b au moins une enco-

che 68. Sur le moyeu 58 est monté un croisillon 70 qui pré-

sente au moins une oreille ou bras 72 pouvant s'engager dans l'encoche 68 du cylindre 62 pour immobiliser celui-ci sur le moyeu 58. Des moyens sont prévus pour ajuster angulairement,

par rapport au moyeu, le croisillon 70 et, ainsi, le cylin-

dre 62 et sa denture 66. Ces moyens d'ajustement du croisil-

lon 70 du tambour menant 26 peuvent comprendre un organe circulaire 74 qui pénètre dans l'encoche 68 et présente le montage excentrique pour qu'en le faisant tourner, on fasse

tourner le croisillon 70 et le cylindre 62.

En service, on peut ajuster précisément les dents d'entraînement 66 du tambour menant 26, de façon à centrer les articles tels que fonds de boîte 48 contenus dans les

ouvertures 44, 50 d'une courroie 30, sur les postes de tra-

vail en desserrant initialement des boulons 76 qui traver-

sent des fentes arquées 78 ménagées dans le croisillon 70 pour fixer celui-ci sur les plaques latérales 60. De ce fait, le croisillon 70 peut tourner librement dans l'un ou l'autre

sens autour du moyeu 58. On peut alors faire pivoter l'orga-

ne circulaire 74 à montage excentrique vers la droite ou la gauche, à volonté, ce qui fait pivoter le croisillon 70 vers la droite ou la gauche. Etant donné que les bras ou oreilles 72 du croisillon sont engagés dans les encoches marginales

68 du cylindre 62, ce cylindre, et ainsi les dents d'entra -

nement 66, sont angulairement déplacés vers la droite ou la

gauche, à volonté. Une fois les dents 66 en position souhai-

tée, on resserre les boulons 76.

9. On conçoit que les dents prévues en 42 sur le dos

de la courroie 30 et en 66 sur le tambour menant 26 ne ser-

vent pas forcément à faire entraîner la courroie par le tam-

bour 26, mais simplement à conserver une orientation précise aux accessoires de fixation ou butées prévus sur la courroie

pour maintenir les articles en cours de traitement.

On conçoit aussi que si les espacements entre ac-

cessoires de fixation ou ouvertures 44, 50 sont très rigou-

reusement définis, si les dents 42 prévues sur le dessous de la courroie sont réalisées avec précision et si les dents 66

du tambour menant 26 sont précisément orientées et bien ré-

glées, les articles transportés par la courroie 30 décrivent successivement des degrés de mouvement précis, ce qui permet

de leur faire subir une série d'opérations. Il est clair qu'-

on peut faire transporter de multiples rangées d'articles par une courroie 30 ou plusieurs courroies 30 parallèles avec

toute disposition souhaitée.

Les figures 15 et 16 représentent un tambour ten-

deur ou fou 28 pour association à la courroie 30 d'un appa-

reil d'entraînement d'articles 20 selon la présente inven-

tion. Il est nécessaire de prévoir un tambour tendeur ou fou à faible inertie pour éviter l'abrasion par patinage du dos de la courroie 30 et réduire l'effet d'inertie introduit par le poids du tambour fou à chaque mouvement intermittent de transfert d'articles décrit par la courroie 30, ce qui est

particulièrement important à grande vitesse.

Plus particulièrement, le tambour fou à faible i-

nertie 28 comprend deux plaques latérales espacées 80 fixées

à un axe non rotatif 82 par clavetage et maintenues assem-

blées par des ensembles de vis 96. Despremiers moyens de roulement deux à deux opposés et coaxiaux sont montés sur les plaques latérales 80. En pratique, ces premiers moyens

de roulement comprennent trois paires de roulements à rou-

leaux deux à deux coaxiaux et opposés 84, répartis à inter-

valles de 1200 autour des plaques latérales 80. Ces premiers roulements à rouleaux 84 deux à deux opposés et coaxiaux

présentent des axes sensiblement parallèles à l'axe fixe 82.

Un manchon 86 tourillonne sur ces paires de premiers roule-

ments 84. Ce manchon 86 peut présenter extérieurement sur son 10. pourtour des dents axiales 88 destinées à engrener avec les dents 42 prévues sur le dos d'une courroie 30 pour interdire tout patinage entre celle-ci et le tambour fou 28. Desseconds moyens de roulement à rouleaux, deux à deux opposés, qui peuvent être constitués par trois paires de roulements à rouleaux 90 deux à deux opposés répartis à intervalles de 1200 autour des plaques latérales 80, portent contre les bords périphériques 86a du manchon 86 pour guider axialement ce dernier. Les axes de ces trois roulements 90 deux à deux

opposés et coaxiaux sont sensiblement perpendiculaires à 1'-

axe fixe 82.

En pratique, il s'avère préférable de faire porter

les trois paires de roulements à rouleaux 90 contre des re-

bords périphériques 92 prévus sur les deux bords 86a du man-

chon 86.

Des graisseurs 94 affectés aux roulements à rou-

leaux 84, 90 permettent de lubrifier aisément les pièces mo-

biles du tambour fou à faible inertie 28.

Comme précédemment indiqué, l'axe fixe 82 ne tour-

ne pas. Les plaques latérales 80 qui portent les roulements 84 et 90, étant calées sur l'axe 82, ne tournent pas non

plus. Par conséquent, seul le manchon 86 tourne.

Sur les figures 1 à 3 sont schématiquement indi-

qués des magasins d'alimentation 98 pouvant contenir une pile de couvercles de boites à bière 48 ou analogues qui passent du bas de la trémie dans les ouvertures 44, 50 de la courroie ou des courroies 30. Près du tambour menant 26 est indiqué un dispositif 100 d'empilage des articles finis. Il va sans dire que les articles finis peuvent aussi tomber par gravité de la courroie ou des courroies 30 en contournant le tambour 26 et être recueillis dans une goulotte ou trémie adéquate, ou être

poussés par dessous, de bas en haut, dans un dispositif d'em-

pilage schématisé en 100. Ces dispositifs ne font pas partie

de la présente invention et l'on s'abstiendra donc de les dé-

crire en détail.

On conçoit que l'appareil d'entraînement d'arti-

cles décrit ici peut servir lorsqu'on a à effectuer soit une série d'opérations sur une même pièce, soit des opérations d'assemblage. Ainsi, par exemple, on a schématisé en 102 un 11. transporteur latéral qui peut fonctionner en synchronisme avec la courroie 30 et amener en position voulue des éléments à assembler avec des éléments portés par une courroie 30 en l'un quelconque des postes de travail. Etant donné que la structure de tels transporteurs ne fait pas partie de l'in-

vention, elle n'est représentée que schématiquement.

12.

Claims (15)

REVENDICATIONS.

1. Appareil destiné à entraîner par intermittence une série d'objets semblables le long d'un trajet de manière à les présenter successivement à une pluralité de postes de travail auxquels des opérations doivent être effectuées en séquence sur ces objets, l'appareil étant du type comportant au moins deux tambours (26, 28) espacés à axes parallèles entre eux et une courroie (30) d'un seul tenant, sensiblement inextensible, contournant ces tambours, ainsi que des moyens assurant l'entraînement intermittent d'un desdits tambours de façon à déplacer par intermittence ladite courroie sur une distance préfixée, caractérisé, en combinaison, en ce

que ladite courroie est en une matière flexible dans laquel-

le sont noyés des éléments inextensibles dirigés suivant la longueur de la courroie pour rendre celle-ci inextensible, en ce que ladite courroie présente des dents d'entraînement (42) saillant vers l'intérieur situées le long de ses deux bords, et des éléments de maintien (44), de forme voulue pour épouser lesdits articles, répartis à intervalles réguliers et précis sur sa longueur, en ce que l'un desdits tambours espacés (26) constitue un tambour menant destiné à déplacer par intermittence ladite courroie sur une distance préfixée, ledit tambour menant comportant un moyeu (58), muni à une de

ses extrémités d'une bride périphérique, un cylindre périphé-

rique (62) qui présente autour de son pourtour des dents d'-

entraînement (66) dirigées axialement, ce cylindre étant mon-

té autour dudit moyeu de façon qu'une première de ses extré-

mités bute contre une bride périphérique (64) du moyeu, l'au-

tre extrémité de ce cylindre présentant au moins une encoche (68), un croisillon (70) monté sur ledit moyeu et présentant au moins un bras (72) pouvant s'engager dans l'encoche ou chaque encoche dudit cylindre pour verrouiller ce dernier sur le moyeu, et des moyens (70, 74, 76) permettant d'ajuster

angulairement ledit croisillon par rapport au moyeu pour a-

juster angulairement ledit cylindre, et ainsi lesdites dents d'entraînement, par rapport au moyeu, et en ce que l'autre

desdits tambours espacés (28) constitue un tambour fou à fai-

ble inertie, ce tambour fou comportant deux plaques latérales (80) espacées fixées à un axe non rotatif, dés premiers moyens 13. de roulement à rouleaux (84), deux à deux opposés et coaxiaux; montés sur lesdites plaques latérales, et dont les axes sont sensiblement parallèles audit axe non rotatif, un manchon

(86) tourillonnant autour desdits premiers moyens de roule-

ment à rouleaux, et desseconds moyens de roulement à rouleaux

(90) deux à deux opposés portant contre les bords périphéri-

ques dudit manchon, pour guider axialement ce dernier, et dont les axes sont sensiblement perpendiculaires audit axe

non rotatif.

2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens permettant d'ajuster angulairement ledit croisillon du tambour menant comprennent au moins un

organe circulaire (74) engagé dans une encoche (68) du croi-

- sillon et monté excentriquement de façon qu'en le faisant

tourner, on fasse tourner ledit croisillon et ledit cylindre.

3. Appareil selon la revendication 1 ou 2, carac-

térisé en ce que la surface du manchon du tambour fou (28) présente sur sa périphérie des dents axiales (88) destinées

à interdire tout patinage entre ladite courroie et ledit tam-

bour fou.

4. Appareil selon l'une des revendications 1 à 3,

caractérisé en ce que lesdits premiers moyens de roulement à rouleaux deux à deux opposés et coaxiaux comprennent trois roulements à rouleaux (84' deux à deux opposés et coaxiaux

répartis à intervalles de 1200 autour desdites plaques laté-

rales.

5. Appareil selon l'une des revendications 1 à 4,

caractérisé en ce que lesdits seconds moyens de roulement à

rouleaux deux à deux opposés comprennent trois paires de rou-

lements à rouleaux (90) deux à deux opposés montés à inter-

valles de 1200 autour desdites plaques latérales.

6. Appareil selon l'une des revendications 1 à 5,

caractérisé en ce que des rebords périphériques (92) sont prévus sur les deux bords dudit manchon et en ce que lesdits

seconds moyens de roulement à rouleaux (90) deux à deux oppo-

sés portent contre ces rebords périphériques.

7. Appareil selon l'une des revendications 1 à 6,

caractérisé en ce que lesdits éléments de maintien d'objets sont des ouvertures de la courroie dans lesquelles une partie 14.

desdits articles peut s'engager.

8. Appareil selon la revendication 7, caractérisé en ce que chacune desdites ouvertures est constituée par un trou à gradin à tronçon supérieur de plus grand diamètre que son tronçon inférieur, de sorte qu'un épaulement annulaire

s'étend entre lesdits tronçons supérieur et inférieur.

9. Appareil comportant une courroie qui contourne au moins deux tambours cylindriques, ainsi que des moyens assurant l'entraînement intermittent de l'un au moins desdits

tambours pour entrafner une série d'objets le long d'un tra-

jet afin de les présenter successivement à une série de pos-

tes de travail auxquels des opérations doivent être effec-

tuées en séquence sur lesdits objets, ladite courroie pré-

sentant une série d'ouvertures de réception d'article équi-

distantes et de forme voulue pour épouser l'un desdits arti-

cles, caractérisé en ce que l'un au moins desdits tambours comporte un moyeu muni à l'une de ses extrémités d'une bride périphérique, un cylindre périphérique présentant des dents dirigées axialement sur sa périphérie, ce cylindre étant

monté autour dudit moyeu de façon qu'une première de ses ex-

trémités bute contre ladite bride périphérique du moyeu, 1'-

autre extrémité du cylindre présentant au moins une encoche,

un croisillon susceptible d'être monté sur ledit moyeu pré-

sentant un ou plus d'un bras apte à s'engager dans la ou chaque encoche dudit cylindre pour verrouiller celui-ci sur le moyeu, et des moyens permettant d'ajuster angulairement

ledit croisillon par rapport au moyeu pour ajuster angulai-

rement ledit cylindre et, ainsi, lesdites dents par rapport

au moyeu.

10. Appareil selon la revendication 9, caractéri-

sé en ce que lesdits moyens permettant d'ajuster angulaire-

ment le croisillon du tambour menant comprennent un organe circulaire qui s'engage dans une ou plus d'une encoche dudit croisillon et présente un montage excentrique tel qu'en le faisant tourner, on fasse tourner ledit croisillon et ledit cylindre.

11. Appareil comportant une courroie qui contour-

ne au moins deux tambours cylindriques, ainsi que des moyens assurant l'entraînement intermittent de l'un au moins de ces 15.

tambours pour entraîner une série d'objets le long d'un tra-

jet afin de les présenter successivement à une pluralité de postes de travail auxquels des opérations sont à effectuer en séquence sur ces articles, ladite courroie présentant une série d'ouvertures de réception d'objets équidistantes, de dimensions voulues pour épouser lesdits objets, caractérisé

en ce que l'un desdits tambours constitue un tambour à fai-

ble inertie comprenant deux plaques latérales espacées fixées

à un axe non rotatif, depremiers moyens de roulement à rou-

leaux deux à deux opposés et coaxiaux montés sur lesdites

plaques latérales, les axes de ces premiers moyens de roule-

ment à rouleaux étant sensiblement parallèles audit axe non

rotatif, un manchon tourillonnant autour desdits premiers mo-

yens de roulement à rouleaux, et deP seconds moyens de roule-

ment à rouleaux deux à deux opposés portant contre les deux

bords périphériques dudit manchon pour assurer le guidage a-

xial de ce dernier et dont les axes sont sensiblement perpen-

diculaires audit axe fixe.

12. Appareil selon la revendication 11, caracté-

risé en ce que la surface dudit manchon présente sur sa pé-

riphérie des dents axiales destinées à éviter tout patinage

entre ladite courroie et ledit tambour fou.

13. Appareil selon la revendication 11, caracté-

risé en ce que lesdits premiers moyens de roulement à rou-

leaux deux à deux opposés et coaxiaux sont constitués par trois paires de roulements à rouleaux deux à deux coaxiaux et opposés montés à intervalles de 1200 sur les pourtours

desdites plaques latérales.

14. Appareil selon la revendication 11, caracté-

risé en ce que lesdits seconds moyens de roulement à rouleaux

deux à deux opposés sont constitués par trois paires de rou-

lements à rouleaux deux à deux opposés montés à intervalles

de 1200 sur les pourtours desdites plaques latérales.

15. Appareil selon la revendication 11, caractéri-

sé en ce que des rebords périphériques sont prévus sur les deux bords dudit manchon et en ce que lesdits seconds moyens

de roulement à rouleaux portent contre ces rebords périphéri-

ques.