FR1509190A - - Google Patents

Description

Perfectionnements aux coffrages pour plancher.
La présente invention concerne des perfectionnements aux coffrages pour plancher, en particulier, aux coffrages essentiellement métalliques supportés par des portiques prenant appui sur le plancher du niveau inférieur.
Un tel coffrage a déjà été décrit dans le brevet français n[deg] 1.452.879 déposé le 20 juillet 1965. A l'usage, il est apparu que ce coffrage présentait plusieurs inconvénients qui vont être examinés ci-après.
Dans le brevet précité, les roues d'appui au sol du portique sont fixées sur celui-ci et se déplacent verticalement avec celui-ci lorsqu'on agit sur le vérin d'appui au sol. Par conséquent, lorsque la roue appuie sur le sol, la table de coffrage est toujours à la même hauteur par rapport à ce sol. Dans le cas où la roue a une position élevée sur le portique, il faut prévoir un vérin à grand débattement qui fait perdre beaucoup de temps lors de sa man u̇vre. Dans le cas où la roue a une position abaissée sur le portique, on ne peut baisser le coffrage que d'une faible valeur ce qui empêche de le déplacer horizontalement lorsqu'il existe des retombées au voisinage du plancher qui vient d'être coulé ; il faut alors démonter entièrement le coffrage pour le sortir de son emplacement de coulée.
Dans les coffrages décrits dans ce même brevet, on remarque que la partie supérieure du coffrage ainsi que les vérins s'appuient contre le mur. Lors de la man u̇vre de l'ensemble du coffrage, dans son déplacement horizontal qui permet de l'extraire, il arrive fréquemment qu'on détériore le mur en particulier en haut.
Les bordures de coffrage horizontaux sont munies de moyens permettant de faire varier légèrement les dimensions de la table dans le sens des médianes de celle-ci, qui ont souvent la forme d'un profilé dont les. déplacements sont contrôlés par des vis. Souvent il existe une série de vis poussant le profilé vers l'extérieur et une autre série de vis ramenant le profilé vers l'intérieur. Pour, par exemple, ramener le profilé vers l'intérieur, il faut d'abord dévisser complètement les vis poussant le profilé vers l'extérieur, puis, ensuite, manoeuvrer les vis tirant le profilé vers l'intérieur. Pour pousser le profilé vers l'extérieur, il faut exécuter la manoeuvre inverse. Ces man u̇vres occasionnent une grande perte de temps.
Enfin, il est apparu que, pour certains chantiers, il était plus avantageux de se servir d'une face coffrante en matériaux moins onéreux que l'acier, du bois par exemple. Or la plupart des coffrages métalliques ne sont pas prévus pour recevoir une face coffrante en bois.
La présente invention est destinée, principalement, à remédier à ces divers inconvénients.
Les coffrages pour plancher constitués d'une table, comportant sur son pourtour un moyen permettant de faire varier ces dimensions dans une faible mesure, table supportée par des portiques réglables s'appuyant au sol par des vérins et susceptibles de se déplacer horizontalement sur des roues lorsqu'on a abaissé les vérins, sont caractérisés par la combinaison des éléments suivants pris ensemble, séparément ou en combinaison :
a. Les roues d'appui au sol sont fixées sur la partie du vérin immobile verticalement et leur axe peut prendre deux positions d'équilibre :
Soit lorsqu'elles touchent le sol et supportent le portique ; Soit lorsqu'elles sont relevées et laissent le vérin reposer sur le sol ; h. La partie supérieure du portique, du côté du mur, possède un galet à axe vertical, placé à une distance faible du mur, et prenant appui sur la paroi verticale lorsqu'on déplace le portique ; c. Les moyens permettant de faire varier légèrement les dimensions de la table sont constitués par des profilés de la dimension des côtés de la table pouvant s'escamoter dans les chants de celle-ci en se déplaçant dans le sens des médianes de la table, par coulissement freiné par un dispositif à friction ; d. La face coffrante se fixe à la table par des vis à bois se vissant dans des barres de bois emprisonnées dans des pièces métalliques, elles-mêmes reliées à la traverse supérieure du portique ; e.L'écartement des pieds du portique est réglable par un moyen ne prenant pas appui sur le mur.
vérin d'appui au sol est à longue course.
Suivant un mode préféré de réalisation de l'invention, la partie inférieure du vérin comporte une chape dont l'extrémité des joues est susceptible de prendre appui sur le sol par des pieds et enferme une roue dont l'axe peut se déplacer dans deux échancrures en L per cées dans les joues en prenant deux positions correspondantes à chacune des extrémités des branches du L, où il reste appliqué par un ressort :
Une postion supérieure où la roue est complètement escamotée entre les joues de la chape; Une postion inférieure où la roue est légèrement sortie sous les joues de la chape et légèrement décalée par rapport à l'axe vertical de pivotement du vérin.
D'autres particularités et les avantages de l'invention appraraîtront au cours de la description suivante qui en donne un exemple non limitatif de réalisation pratique. Cette description est illustrée par les dessins joints dans lesquels : La figure 1 est une coupe verticale partielle de l'ensemble du coffrage suivant un plan parallèle au portique ; La figure 2 est une vue du bas du portique montrant le vérin en coupe partielle et la chape d'appui au sol avec sa roue vue de profil ; La figure 3 est une vue du bas du vérin avec la roue vue de face ; La figure 4 est une vue de détail de la partie supérieure du portique au voisinage de l'endroit où il s'appuie sur la paroi verticale ; La figure 5 est une coupe partielle horizontale du punique suivant A-A de la figure 4 ; La figure 6 est une vue partielle du dessus du coffrage, avec arrachement de la face coffrante ;La figure 7 est une coupe d'un dispositif à friction s'opposant au déplacement des profilés situés sur les chants de la table.
Le coffrage se compose d'une table 1, constituée d'une face coffrante 2, de traverse 3 ainsi que d'un moyen 4 permettant de faire varier légèrement les dimensions de la table, ' et d'un portique 5 constitué d'une traverse horizontale 6, d'un montant 7, et d'un vérin 8.
Le portique 6 comporte encore un tirant horizontal 9 à longueur réglable par vis reliant les pieds de celui-ci. Dans certains cas, il sera acceptable de remplacer ce tirant 9 par des vérins d'appui horizontaux contre les murs.
Suivant l'invention, le vérin 8 est à grand débattement et se compose d'une tige filetée 10, susceptible de s'enfoncer de façon télescopique dans le montant 7 au bas duquel se trouve un écrou 11 s'engageant sur la tige 10, man u̇vrable par les poignées 12 et retenu prisonnier sur le montant 7 par une bague 13, solidaire de l'écrou 11, dont le déplacement est limité vers le bas par la butée 14. Au bas de la tige filetée 10, se trouve une chape 15 dont les joues 16, et 17, peuvent prendre appui sur le sol par des pieds 18 et 19. Les joues 16 et 17 composent une échancrure 20 en forme de L, dans laquelle passe l'axe 21 de la roue 22.
Les échancrures 20 et la roue 22 sont constituées et disposées de manière que, lorsque l'axe 21 se trouve en haut de la barre verticale du L de l'échancrure, la roue 22 soit complètement escamotée entre les joues de la chape 15 et que, lorsque l'axe 21 de la roue se trouve à l'extrémité de la barre horizontale du L, la roue 22 dépasse légèrement sous les pieds 18 et 19 de la chape; dans cette dernière position l'axe 21 n'est plus concourant avec la tige 10.
L'axe 21 fait saillie à l'extérieur des joues 16 et 17. Dans chacune de ses extrémités faisant saillie, sont percés des trous permettant le passage de ressorts filiformes 23 qui sont encastrés dans des pièces 24 solidaires des joues de manière que ces ressorts se placent, en position d'équilibre, en face de chaque bout des deux branches du L des échancrures et tendent à pousser l'axe 21 au bout des deux branches de cette échancrure. Pour faciliter cela, les ressorts 23 coulissent librement dans les trous ménagés aux extrémités de l'axe 21.
Grâce à ce dispositif, avec des leviers tels qu'il s'en trouve sur tous les chantiers, lorsque l'écrou Il a été légèrement desserré pour abaisser la table, on peut soulever légèrement, la chape pour décoller les pieds 18 et 19 du sol et, en même temps faire glisser l'axe 21 du haut de la branche verticale de l'échancrure au bout de la branche horizontale de celle-ci ; la roue 22 fait saillie sous la chape et peut reposer sur le sol pour porter l'ensemble du coffrage à la place des pieds 18 et 19. Inversement, si on veut escamoter la roue 22, il suffit, à l'aide d'un levier, de soulever légèrement l'ensemble du sol et de faire revenir l'axe 21 à sa position première, c'est-à-dire en haut de

Claims (11)

1. la branche verticale de l'échancrure. A ce moment, on peut faire reposer l'ensemble du coffrage sur le sol par l'intermédiaire des pieds 18 et 19. A l'extrémité de la traverse horizontale 6 voisine de la paroi verticale, on place un galet 35 à axe vertical, faisant légèrement saillie à l'extrémité de la traverse 6, pour pouvoir s'appuyer sur cette paroi verticale. Le galet 25 est maintenu dans une chape 26 qui se boulonne sur l'âme de la traverse 6 qui est généralement un fer I. Les moyens permettant de faire varier légèrement les dimensions de la table sont constitués par des profilés ou règles 27 qui peuvent s'enfoncer dans les chants de la table en se déplaçant dans le sens des médianes de celleci. A cet effet, les chants de la table sont constitués par des fers U 28 dont les ailes sont tournées vers l'extérieur et parallèles à la face coffrante
2. 2. Au fond des profilés ou règles 27, sont soudées des tiges 29, horizontales, perpendiculaires à ces règles, tournées vers l'intérieur et coulissant dans un dispositif 30 similaire à une presse-étoupe, et fixé sur l'âme du fer U 28. Le dispositif 30 est composé d'une douille filetée extérieurement et intérieurement 31 dans laquelle on place une garniture 32 qui est serrée par un écrou creux 33. En vissant l'écrou 33 on serre la garniture 32 contre le corps de la tige 29 qui est généralement constituée par le corps d'une vis courante. D'ailleurs le dispositif 33 existe couramment dans le commerce pour réaliser J'étanchéité d'un câble électrique au passage d'une paroi. Le coulissement de la tige 29, est limité, dans un sens, par l'enfoncement complet du profilé 27 au fond du fer U 28 et, dans l'autre sens, par le tube entretoise 34 qui vient buter contre l'écrou creux 33. Pour régler l'enfoncement du profilé ou régie 27 dans le fer U 28, on agit sur la tige 29 dont le mouvement est freiné plus ou moins par le dispositif 30. On réalise que le réglage de cet enfoncement s'effectue de façon beaucoup plus simple que par vissage et dévissage de différentes vis. La face coffrante 2 est fixée à la table 1 par des vis 35 à bois qui se vissent dans les barres de bois 36 emprisonnées entre deux fers U 37 et 38, à ailes horizontales, perpendiculaires à la traverse supérieure 6 du portique. Les fers 37 ci 38 sont rapprochés l'un de l'autre par des boulons 39 qui traversent à la fois les fers U et la barre 36. La section de celle-ci est telle que les ailes des fers U 37 et 38 ne se rejoignent pas et laissent, au-dessus et au-dessous des traverses 3 deux fentes longitudinales 40 et 41, l'une 40 au-dessus pour permettre le passage des vis 35 et l'autre 41 au-dessous pour permettre l'engagement des têtes 42 des boulons permettant la fixation de , la traverse 3 à la traverse supérieure 6 du portique par l'intermédiaire de crapauds 43. Evidemment, les évidements sont prévus dans la barre 36 pour le passage des boulons 39 et des têtes 42. Par ce moyen, on réalise une fixation réglable de la traverse 3 à la traverse 6 et une fixation par vis à bois de la face coffrante 2 sur la table 1. Par conséquent, on peut remplacer à volonté la face coffrante 2 qui peut être réalisée en bois et par conséquent moins coûteuse et plus facilement façonnable qu'une face coffrante métallique. Lorsque le coffrage est en position, la face coffrante 2 ne s'applique pas contre les parois verticales ; seul le profilé 27 s'applique contre ces parois. On comble le petit vide formé au dessus de ce profilé par un remplissage au ;)!âtre 44. Lorsqu'on veut déplacer le coffrage horizontalement alors qu'il n'existe pas de retombée, il suffit d'abaisser légèrement le vérin 8 et de soulever la chape 15 pour placer la roue 22 de manière que celle-ci touche le sol (l'axe 21 est alors au bout de la branche horizontale de l'échancrure 20). Il ne reste alors qu'à déplacer le coffrage dans son ensemble. Lorsqu'on veut déplacer le coffrage horizontalement, alors qu'il existe une retombée, on abaisse le vérin 8 d'une valeur suffisante pour que la table se place en dessous du niveau de la retombée. On opère alors comme il vient d'être indiqué. Cette manoeuvre est rendue possible par le grand débattement du vérin 8. Lors des déplacements du coffrage, on évite de détériorer les parois verticales grâce au galet 35. Le tirant 9, ou éventuellement les vérins horizontaux qui le remplacent, permet de régler et de contrôler la contre-flèche des tables. Les règles ou profilés 27 se déplacent rapidement et facilement. Ces différents avantages permettent de gagner un temps appréciable dans le montage et le démontage du coffrage. En outre, celui-ci peut s'adapter beaucoup plus facilement aux petits chantiers grâce à l'interchangeabilité facile de sa face coffrante. RÉSUMÉ Perfectionnements aux coffrages pour plancher, constitués d'une table, comportant sur son pourtour un moyen permettant de faire varier ses dimensions dans une faible mesure, table supportée par des portiques réglables s'appuyant au sol et sur les parois par des vérins et susceptibles de se déplacer horizontalement sur des roues lorsqu'on a abaissé des vérins, caractérisés par la combinaison des éléments suivants, pris ensemble, séparément ou en combinaison : a. Les roues d'appui au sol sont fixées sur la partie du vérin immobile verticalement et leur axe peut prendre deux positions d'équilibre : Soit lorsqu'elles touchent le sol et supportent le portique ; Soit lorsqu'elles sont légèrement relevées et laissent le vérin reposer sur le sol ; h. La partie supérieure du portique, du côté du mur, possède un galet à axe vertical, placé à faible distance du mur et prenant appui sur la paroi verticale lorsqu'on déplace le portique; c. Les moyens permettant de faire varier légèrement les dimensions de la table sont constitués par des profilés de la dimension du côté de la table, pouvant escamoter dans les chants de celle-ci en se déplaçant dans le sens des médianes de la table, par coulissement freiné par un dispositif à friction ; d. La face coffrante se fixe à la table par des vis à bois se vissant dans des barres de bois emprisonnées entre des pièces métalliques, elles-mêmes reliées à la traverse supérieure du portique ; e. L'écartement des pieds du portique est réglable par un moyen ne prenant pas appui sur le mur.

   2. Coffrage pour plancher, tel que défini dans le paragraphe 1[deg], caractérisé par le fait que le vérin est à longue course.
3. 3" Coffrage pour plancher, tel que défini dans les paragraphes 1[deg] ou 2[deg], caractérisé par le fait que la partie inférieure du vérin comporte une chape dont l'extrémité des joues est susceptible de prendre appui au sol par des pieds et que ladite chape chevauche une roue dont l'axe peut se déplacer dans deux échancrures en L percées dans les joues en prenant deux positions correspondantes à chacune des extrémités des branches du L, où il reste appliqué par un ressort : Une position supérieure où la roue est complètement escamotée entre les joues de la chape ; Une position inférieure où la roue est légèrement sortie sous les roues de la chape et légèrement décalée par rapport à l'axe vertical de pivotement du vérin.
4. 4" Coffrage pour plancher, tel que défini dans le paragraphe 3[deg], caractérisé par le fait que )'axe est maintenu sur chaque joue de la chape dans chacune de ces deux positions, par un ressort à lame ou filiforme rectiligne, encastré à une extrémité et disposé pour que, dans sa position d'équilibre, il passe au bout des deux branches des L , des échancrures, ledit ressort agissant sur l'axe en passant dans un trou de celui-ci de manière à pouvoir coulisser librement.
5. 5. Coffrage pour plancher, tel que défini dans le paragraphe 4[deg], caractérisé par le fait que le vérin est à vis et qu'il peut s'actionner en maintenant la vis immobile par la rotation d'un écrou retenu sur un montant du portique.
6. 6. Coffrage pour plancher, tel que défini dans les paragraphes précédents, caractérisé par le fait que les pieds du portique sont reliés par un tirant horizontal dont la longueur est réglable par un système à vis, par exemple.
7. 7. Coffrage pour plancher, tel que défini dans les paragraphes précédents, caractérisé par le fait que les profilés ou règles s'escamotant dans les chants de la table, comportent des tiges horizontales, perpendiculaires à ces règles, tournées vers l'intérieur et coulissant dans un dispositif exerçant une pression de frottement sur elles.
8. 8. Coffrage pour plancher, tel que défini dans le paragraphe 7[deg], caractérisé par le fait que les tiges coulissant axialement dans un dispositif similaire à un presse-étoupe réglable.
9. 9. Coffrage pour plancher, tel que défini dans l'un des paragraphes précédents, caractérisé par le fait que la face coffrante est fixée à la table par des vis à bois se vissant dans des poutrelles composées de barres de bois emprisonnées entre deux fers U à ailes horizontales, perpendiculaires à la traverse supérieure du portique et fixées à celle-ci, la section des barres de bois étant telles que les ailes des fers U ne se rejoignent pas pour laisser deux fentes longitudinales, l'une au-dessus pour permettre le passage aux fixations de la face coffrante, l'autre au-dessous pour permettre l'engagement de têtes de boulons permettant la fixation au portique, des dégagements étant prévus dans la barre de bois pour laisser la place à ces dernières têtes de boulons et le passage à des boulons horizontaux ou organes similaires, traversant l'âme des deux fers U et la barre de bois pour serrer et maintenir celle-ci.
10. 10. Coffrage pour plancher, tel que défini dans le paragraphe 9[deg], caractérisé par le fait que la fixation des poutrelles sur la traverse supérieure du portique est amovible et réglable.
11. 11. Coffrage pour plancher, tel que défini dans le paragraphe 10[deg], caractérisé par le fait que les têtes des boulons de fixation des traverses à la poutrelle peuvent coulisser dans la fente de dessous des poutrelles et que ledit boulon serre un crapaud de serrage contre une aile de la traverse supérieure du portique.