La présente invention concerne les machines à vide
rotatives comprenant une pompe primaire à profils conjugués ou à
transfert volumétrique.
Un inconvénient de telles machines à vide rotatives à
pompe primaire à profils conjugués est qu'elles produisent un bruit
de refoulement pouvant causer des gênes et des désagréments lors de
l'utilisation.
Ce bruit de refoulement est dû à la différence de pression
entre l'aspiration et le refoulement de l'étage atmosphérique ou
étage de sortie de la pompe primaire. A cause de cette différence
de pression, et du fait que la pompe primaire à profils conjugués
agit, à chaque étage, par transfert volumétrique et non par
compression, des ondes de choc se produisent lorsque le volume en
basse pression transféré par l'étage atmosphérique se trouve
brusquement exposé à l'atmosphère. Le gaz extérieur à pression
atmosphérique rentre à grande vitesse dans le volume, avant d'être
ensuite rejeté par la pompe. L'opposition du mouvement des deux
flux gazeux très rapides provoque une onde de choc qui se traduit
par des claquements violents.
Le phénomène s'amplifie lorsque la différence de pression
augmente entre l'aspiration et le refoulement de la pompe, c'est-à-dire
par exemple en fonctionnement permanent au cours duquel la
machine à vide maintient un vide poussé à l'intérieur d'une
enceinte.
On a tenté de réduire ce bruit de refoulement en mettant
dans l'orifice de refoulement de l'étage atmosphérique un clapet
anti-retour qui tend à se refermer, et à limiter la transmission de
bruit, lorsque le débit de la pompe est faible. L'efficacité de ce
dispositif est toutefois insuffisante, notamment dès que la pompe
doit extraire un débit gazeux non négligeable, par exemple lors
d'étapes de traitement pour la fabrication de semi-conducteurs dans
une enceinte à vide dont le vide est créé par la machine à vide.
On a également proposé de réduire le bruit de refoulement
des machines à vide rotatives en ajoutant, au refoulement, un
atténuateur statique à chambres et chicanes intérieures. Un tel
dispositif n'est toutefois pas adapté à des variations de débit
dans le flux gazeux rejeté par la pompe, et il présente des risques
de colmatage dans les zones mortes de l'atténuateur dans
l'hypothèse d'un reflux de gaz susceptibles de produire des dépôts.
On pourrait également imaginer de réduire le bruit de
refoulement en concevant une pompe primaire dans laquelle l'étage
atmosphérique ne produit qu'une très faible baisse de pression
entre son aspiration et son refoulement. Mais cela conduit à
rajouter à la pompe primaire un étage supplémentaire, qui n'a pas
d'intérêt pour l'obtention et le maintien d'une basse pression dans
l'enceinte à vide contrôlée par la machine à vide. Le seul intérêt
de cet étage supplémentaire est de réduire le bruit de refoulement,
alors que cet étage supplémentaire est une structure complexe et
onéreuse car elle nécessite les mêmes qualités de précision qu'un
étage normal de pompe pour la réalisation et l'assemblage des
profils conjugués des deux rotors en rotation relative l'un par
rapport à l'autre.
On connaít par ailleurs du document US 1 746 885 un
dispositif rotatif placé en sortie d'une pompe de soufflage à
profils conjugués pour augmenter l'efficacité de soufflage en
empêchant le flux inverse de gaz depuis la sortie vers l'intérieur
de la pompe. Dans ce dispositif, un rotor comprenant des secteurs
pleins et des secteurs creux est monté rotatif dans une cavité,
avec un jeu permanent entre le rotor et la paroi de cavité. Les
secteurs pleins obturent périodiquement le refoulement de la pompe,
en synchronisation avec la rotation de la pompe. Les secteurs creux
sont en permanence en communication avec la sortie à l'atmosphère,
et communiquent entre eux. Les gaz sortant du refoulement de la
pompe s'échappent directement à l'atmosphère en s'écoulant
librement autour du rotor, de sorte que le bruit n'est pas atténué.
Le problème proposé par la présente invention est de
concevoir une nouvelle structure d'atténuateur du bruit de
refoulement sur les machines à vide rotatives à profils conjugués,
assurant une suppression efficace de l'effet audible des ondes de
choc au refoulement, et présentant une structure simple, fiable et
peu onéreuse, dépourvue de profils conjugués ou de systèmes
assurant une synchronisation.
L'invention vise également à concevoir un tel atténuateur
qui s'adapte efficacement aux variations du débit gazeux rejeté par
la pompe, et qui évite tout risque de colmatage.
Pour atteindre ces objets ainsi que d'autres, un
atténuateur de bruit de refoulement sur les machines à vide
rotatives à pompe primaire à profils conjugués selon l'invention
comprend, interposé entre le refoulement de la pompe primaire et la
sortie à l'atmosphère, au moins un dispositif de transfert à
cavités indépendantes qui se déplacent en séquence entre le
refoulement de la pompe et la sortie à l'atmosphère en étant
successivement en communication avec la sortie à l'atmosphère, puis
isolées, puis en communication avec le refoulement de la pompe,
puis isolées, puis à nouveau en communication avec la sortie à
l'atmosphère, et ainsi de suite, pour transférer depuis le
refoulement de la pompe vers la sortie à l'atmosphère le volume
gazeux refoulé par la pompe tout en isolant en permanence le
refoulement de la pompe par rapport à la sortie à l'atmosphère.
Selon un mode de réalisation préféré, les cavités sont
réalisées dans au moins un rotor en rotation dans une chambre de
stator ayant un orifice d'entrée assurant la mise en communication
d'une ou plusieurs cavités avec le refoulement de la pompe, et un
orifice de sortie assurant la mise en communication d'une ou
plusieurs autres cavités avec la sortie à l'atmosphère.
Selon une réalisation pratique, le rotor est un disque
ayant des cavités périphériques isolées les unes des autres et
venant en séquence face à l'orifice de sortie, face à une portion
pleine de paroi de chambre de stator, face à l'orifice d'entrée,
face à une autre portion pleine de paroi de chambre de stator, et à
nouveau face à l'orifice de sortie, et ainsi de suite.
De préférence, l'autre portion pleine de paroi de chambre
de stator est progressivement évidée, pour réaliser un espace de
fuite progressive qui augmente au fur et à mesure que l'on se
rapproche de l'orifice de sortie. De la sorte, la fuite progressive
permet au volume de la cavité d'équilibrer lentement sa pression
avec l'atmosphère par un laminage du gaz à haute pression, la
pression étant déjà équilibrée lors du passage de la cavité devant
l'orifice de sortie, pour réduire encore le bruit de refoulement.
Selon un mode de réalisation avantageux, applicable à des
pompes primaires à deux rotors parallèles couplés, l'atténuateur de
bruit de refoulement comprend deux rotors à arbres parallèles en
rotation dans deux chambres respectives de stator et connectés en
parallèle entre un même orifice d'entrée et au moins un orifice de
sortie.
Selon un mode de réalisation perfectionné, l'atténuateur
de bruit de refoulement comprend en outre un circuit de dérivation
à clapet anti-retour, mettant directement en communication
l'orifice d'entrée avec la sortie à l'atmosphère lorsque la
pression gazeuse interne à l'orifice d'entrée dépasse la pression
atmosphérique selon un seuil de pression prédéfini. De la sorte,
l'atténuateur permet, sans réduire l'efficacité de la pompe
primaire, d'évacuer le flux gazeux important refoulé par la pompe
primaire lors d'une étape d'établissement du vide dans une enceinte
de traitement. Ainsi, l'atténuateur peut être dimensionné de façon
juste suffisante pour évacuer le flux gazeux lors des étapes de
fonctionnement en régime permanent de maintien de vide par la
machine à vide, le circuit de dérivation à clapet anti-retour
permettant le passage du surplus de flux gazeux lors des étapes
transitoires dans lesquelles le flux gazeux est plus élevé que
celui qui peut être évacué par l'atténuateur ainsi dimensionné.
Dans un atténuateur de bruit de refoulement selon
l'invention, le dispositif de transfert à cavités peut être
entraíné en déplacement par la machine à vide rotative à laquelle
il est couplé mécaniquement, ou par un moteur annexe. Il peut être
placé adjacent au refoulement de la machine à vide, ou à distance
du refoulement, en sortie d'une canalisation de liaison.
L'invention prévoit également une machine à vide dont le
refoulement est raccordé à l'atmosphère par l'intermédiaire d'un
tel atténuateur de bruit de refoulement défini ci-dessus.
D'autres objets, caractéristiques et avantages de la
présente invention ressortiront de la description suivante de modes
de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures
jointes, parmi lesquelles:
- la figure 1 est une vue en coupe transversale de l'étage
atmosphérique d'une pompe primaire à profils conjugués, dans une
étape de refoulement des gaz ;
- la figure 2 est une vue en coupe transversale de l'étage
atmosphérique de la figure 1, dans une étape d'entrée des gaz par
le refoulement ;
- la figure 3 est une vue en coupe transversale de l'étage
atmosphérique de la figure 1, à l'instant d'inversion du flux de
sortie de gaz, provoquant l'onde de choc ;
- la figure 4 est un diagramme temporel illustrant la forme d'onde
du flux gazeux au refoulement de l'étage atmosphérique d'une pompe
primaire à profils conjugués ;
- la figure 5 est une vue en coupe transversale illustrant
schématiquement un atténuateur dynamique de bruit selon un premier
mode de réalisation de la présente invention ;
- la figure 6 est une vue en coupe transversale illustrant
schématiquement un atténuateur dynamique de bruit de refoulement
selon un second mode de réalisation de la présente invention ;
- la figure 7 est une vue en coupe transversale illustrant
schématiquement un atténuateur de bruit de refoulement selon un
troisième mode de réalisation de la présente invention ; et
- la figure 8 est un diagramme temporel illustrant schématiquement
la forme d'onde de la pression à l'intérieur d'une cavité
d'atténuateur dynamique selon l'invention.
On considère tout d'abord la structure de l'étage de
sortie d'une pompe primaire à profils conjugués, par exemple telle
qu'illustrée sur les figures 1 à 3.
La pompe est formée d'un stator de pompe 1 ayant une
cavité intérieure 2 dans laquelle tourillonnent deux rotors 3 et 4
sur deux arbres correspondants 5 et 6 parallèles entraínés par un
moteur dans des sens de rotation 7 et 8 inverses et selon des
positions angulaires relatives appropriées. Dans l'étage de sortie
ou étage atmosphérique, le rotor 3 comprend un lobe 9 présentant un
profil périphérique conjugué du profil d'un lobe correspondant 10
du rotor 4, de sorte que les lobes 9 et 10 sont en permanence au
contact l'un de l'autre selon une zone intermédiaire d'étanchéité
11, et assurent chacun également une étanchéité avec la paroi du
stator de pompe 1 selon des zones périphériques d'étanchéité
respectives 12 et 13. Un orifice d'aspiration 14 communique avec
une zone d'aspiration 15 de la cavité intérieure 2, tandis qu'un
orifice de refoulement 16 communique avec une zone de refoulement
17 de la cavité intérieure 2, et constitue le refoulement de la
pompe.
On considère maintenant le fonctionnement de la pompe en
référence aux figures 1 à 3, et tout d'abord l'étape illustrée sur
la figure 1. Dans cet état, le lobe 10 du rotor 4 vient prélever un
volume gazeux dans la zone d'aspiration 15. La rotation du rotor 4
se poursuivant, le volume gazeux 18 est emprisonné par le lobe 10,
comme on le voit sur la figure 2. Ensuite, la rotation du rotor 4
se poursuivant, le volume gazeux 18 est déplacé (figure 2)
progressivement jusqu'à venir en communication avec l'orifice de
refoulement 16. L'instant de mise en communication avec l'orifice
de refoulement 16 est illustré sur la figure 2 en relation avec le
volume gazeux 18a correspondant qui a préalablement été capturé et
déplacé par le lobe 9 du rotor 3. A cet instant, l'orifice de
refoulement 16 se trouve en principe à la pression atmosphérique,
alors que le volume gazeux 18a se trouve encore à la pression
d'aspiration de l'étage de sortie de la pompe, c'est-à-dire à
pression très inférieure. Il se produit alors un flux gazeux
d'aspiration 19 vers l'intérieur de la pompe à travers l'orifice de
refoulement 16. La rotation des rotors 3 et 4 se poursuivant, le
système prend l'état illustré sur la figure 3 : le flux gazeux 19
s'inverse brusquement avec production d'une onde de choc 19a, et
les gaz dans le volume 18a sont alors refoulés par la pompe et il
se produit un flux gazeux de refoulement 20 tel qu'illustré sur la
figure 3. Ce sont cette onde de choc 19a et ces doubles flux 19 et
20 qui produisent le bruit de refoulement de la pompe.
On a également illustré sur la figure 4 le diagramme
temporel montrant le flux gazeux d'aspiration 19 et le flux gazeux
de refoulement 20 traversant l'orifice de refoulement 16.
Selon l'invention, on atténue le bruit de refoulement à
l'aide d'un atténuateur dynamique dont la figure 5 illustre un
premier mode de réalisation. L'atténuateur de bruit de refoulement
21, tel qu'illustré sur la figure 5, comprend un orifice d'entrée
22 que l'on raccorde au refoulement ou orifice de refoulement 16 de
l'étage atmosphérique de la pompe primaire, et comporte une sortie
ou orifice de sortie 23 raccordé à l'atmosphère ambiante. Dans
l'atténuateur de bruit de refoulement 21, on interpose entre
l'orifice d'entrée 22 et l'orifice de sortie 23 un dispositif de
transfert, par exemple un dispositif rotatif, ayant des cavités
indépendantes telles que la cavité 24 qui se déplacent en séquence
entre le refoulement ou orifice de refoulement 16 et la sortie ou
orifice de sortie 23, en étant successivement en communication avec
la sortie 23, puis isolées, puis en communication avec le
refoulement 16, puis isolées, puis à nouveau en communication avec
la sortie 23, et ainsi de suite.
Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 5, les
cavités telle que la cavité 24 sont réalisées dans un rotor 25 en
rotation autour d'un arbre 26 dans une chambre 27 cylindrique d'un
stator 28 ayant l'orifice d'entrée 22 et l'orifice de sortie 23.
L'orifice d'entrée 22 assure la mise en communication d'une ou
plusieurs cavités telles que la cavité 24c avec l'orifice de
refoulement 16, tandis que l'orifice de sortie 23 assure la mise en
communication d'une ou plusieurs autres cavités telles que la
cavité 24 avec l'atmosphère.
Dans la réalisation illustrée sur la figure 5, le rotor 25
porte, sur son arbre 26, huit cavités 24, 24a, 24b, 24c, 24d, 24e,
24f et 24g périphériques.
Le rotor 25 peut être un disque ayant des cavités 24-24g
périphériques isolées les unes des autres et venant en séquence :
face à l'orifice de sortie 23 (comme la cavité 24 sur la figure 5),
puis face à une portion pleine 29 de paroi de chambre 27 de stator
28, puis face à l'orifice d'entrée 22 (comme la cavité 24c), puis
face à une autre portion pleine 30 de paroi de chambre 27 de stator
28, et à nouveau face à l'orifice de sortie 23, et ainsi de suite.
Le rotor 25 à cavités 24-24g constitue le dispositif de transfert à
cavités indépendantes.
Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 6,
l'atténuateur de bruit de refoulement 21 selon l'invention comprend
deux rotors à arbres parallèles en rotation dans deux chambres
respectives du stator 28 et connectés en parallèle entre un même
orifice d'entrée 22 et un ou deux orifices de sortie 23. On
retrouve ainsi le rotor 25 dans une première chambre 27 du stator
28, en rotation autour de l'arbre 26 portant les cavités 24 à 24g.
On trouve en outre un second rotor 125, dans une seconde chambre
127 du stator 28, avec un arbre 126 portant les cavités 124 à 124g.
Les rotors 25 et 125 et leurs cavités constituent deux dispositifs
de transfert à cavités indépendantes.
Dans ce mode de réalisation, on a en outre illustré la
caractéristique selon laquelle on réalise une fuite progressive
pour la mise à l'atmosphère des cavités : sur un secteur défini
l'autre portion pleine 30 (130) de paroi de chambre 27 (127) de
stator 28 est progressivement évidée lorsqu'on se rapproche
angulairement de l'orifice de sortie 23, en augmentant son diamètre
à l'écart de l'arbre 26 (126), pour réaliser entre ladite portion
pleine 30 (130) et les parois des cavités telles que les cavités
24f et 24g un espace 31 ou fuite progressive qui augmente au fur et
à mesure que l'on se rapproche de l'orifice de sortie 23 dans le
sens de rotation des rotors.
Le volume des cavités telles que les cavités 24-24g est
choisi suffisamment grand pour que, en régime permanent de maintien
de vide par la machine à vide, la pression gazeuse interne à
l'orifice d'entrée 22 (c'est-à-dire au refoulement 16 de la pompe)
soit seulement légèrement supérieure à la pression atmosphérique en
fin d'étape de refoulement. On évite ainsi que l'atténuateur selon
l'invention réduise la capacité de création de vide de la pompe.
Dans le mode de réalisation de la figure 7, on retrouve
les mêmes moyens que ceux du mode de réalisation de la figure 6, et
ces mêmes moyens sont repérés par les mêmes références numériques.
La différence, dans le mode de réalisation de la figure 7,
réside dans l'ajout d'un circuit de dérivation 32 à clapet anti-retour
33, qui met directement en communication l'orifice d'entrée
22 avec l'orifice de sortie à l'atmosphère 23 lorsque la pression
gazeuse interne à l'orifice d'entrée 22 dépasse la pression
atmosphérique selon un seuil de pression prédéfini déterminé par
des moyens de tarage 34 du clapet anti-retour 33. De la sorte, si
le volume gazeux débité par la pompe et parvenant à l'orifice
d'entrée 22 dépasse les capacités de déplacement de gaz dans les
cavités 24-24g et 124-124g, le clapet anti-retour 33 s'ouvre et
évacue directement le surplus de flux gazeux sans augmenter
exagérément la pression dans le volume d'entrée de l'atténuateur et
donc dans l'étage de sortie de la pompe.
Le dispositif de transfert à cavités selon l'invention,
par exemple le dispositif des figures 6 ou 7 comprenant les rotors
25 et 125, peut avantageusement être entraíné en déplacement par la
machine à vide rotative elle-même, à laquelle il est couplé
mécaniquement. Par exemple, les arbres 26 et 126 peuvent être
constitués par les arbres 5 et 6 de la pompe elle-même.
L'atténuateur est alors placé adjacent au refoulement 16 de la
machine à vide.
En alternative, on peut placer l'atténuateur à distance du
refoulement 16 de la machine, auquel il est raccordé par une
canalisation de liaison. Également, le dispositif de transfert à
cavités constitué par les rotors 25 et 125 peut être entraíné en
déplacement par un moteur annexe, éventuellement piloté à vitesse
variable pour s'adapter aux conditions variables de débit gazeux
traversant la pompe.
L'efficacité du dispositif selon l'invention est illustrée
en relation avec la figure 8. Cette figure illustre le diagramme
temporel de la pression gazeuse à l'intérieur d'une cavité telle
que la cavité 24, lors d'une rotation complète du rotor 25.
Partant de la position illustrée sur les figures 5 à 7,
dans laquelle la cavité 24 est en communication avec l'orifice de
sortie 23, la pression gazeuse Pc dans la cavité 24 se trouve à la
pression atmosphérique Pa au cours d'une première étape A. Ensuite,
la cavité 24 est fermée par la portion pleine 29 de paroi de
chambre 27 de stator 28, et la pression Pc reste constante et égale
à la pression atmosphérique Pa, pendant l'étape B. La cavité 24
vient ensuite, au cours de l'étape C, en communication avec
l'orifice d'entrée 22 et le refoulement 16 de la pompe. A ce
moment, ou en décalé, il peut se produire le flux gazeux
d'aspiration 19 vers l'intérieur de la pompe comme illustré sur la
figure 2, produisant alors une dépression D dans la cavité 24,
suivie d'une remontée de pression R par le flux de refoulement 20
hors de la pompe. Au cours de l'étape E, la cavité 24 se trouve à
pression légèrement supérieure à la pression atmosphérique, et elle
est fermée par la portion pleine 30 de la paroi de chambre 27 de
stator 28. Enfin, au cours de l'étape F, il se produit la fuite
progressive par l'espace 31, et la pression Pc redescend
progressivement à la pression atmosphérique Pa pour rester ensuite
constante, et le cycle recommence.
On comprend que, par le fait que la cavité 24c qui
communique avec le refoulement 16 de la pompe est isolée de
l'atmosphère extérieure par l'étanchéité réalisée autour des parois
des autres chambres, l'onde de choc produite au cours de l'étape C
n'est pas transmise à l'atmosphère extérieure, et le bruit se
trouve confiné dans le compartiment d'entrée de l'atténuateur de
bruit.
La présente invention n'est pas limitée aux modes de
réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle en inclut
les diverses variantes et généralisations qui sont à la portée de
l'homme du métier.