EP1231337B1

EP1231337B1 - Local humide et son procédé de montage

Info

Publication number: EP1231337B1
Application number: EP01111707A
Authority: EP
Inventors: Paolo Passalacqua; Romeo Ronco
Original assignee: Precetti SpA; Impresa Marinoni Srl
Current assignee: Marinoni SpA; Precetti SpA
Priority date: 2001-02-09
Filing date: 2001-05-14
Publication date: 2005-12-21
Anticipated expiration: 2021-05-14
Also published as: US20020112414A1; DE60116044D1; US6715239B2; ITGE20010013A1; EP1231337A1

Description

La présente invention concerne un ensemble de structures particulièrement appropriées à l'aménagement de locaux humides et le procédé de montage y relatif.

Selon la technique connue, pour le sol des locaux humides, on utilise un revêtement constitué par un ragréage de nature cimentaire, recouvert par des carreaux en céramique, collés et scellés sur le ragréage même.

Un inconvénient de ce type de sol est représenté par le fait que, souvent - à travers les interstices entre un carreau et l'autre et à cause du détachement de ceux-ci - il permet le passage d'infiltrations qui, spécialement dans le secteur naval, peuvent provoquer la corrosion des structures porteuses du pont sous-jacent. Outre leur poids considérable, au cours du temps, à cause de leur détachement, les carreaux peuvent générer d'autres défauts, tels que le renflement du ragréage sous-jacent.

Un autre inconvénient du sol en carreaux est généré par la technique même de montage de toute la structure métallique (parois de séparation en aluminium) et les différents outillages directement posés sur le pont sous-jacent, auquel ils sont fixés moyennant soudage, transmettant et amplifiant démesurément aux ponts sous-jacents et supérieurs tout type de bruit rattaché aux activités qui se déroulent dans les locaux humides.

Selon une autre solution de la technique connue, afin d'éliminer ces inconvénients, on a réalisé un sol continu, à base de résines, sans carreaux, sur lequel sont ensuite fixés les panneaux de séparation, les éléments d'agencement et les outillages.

Un inconvénient du sol continu connu, à base de résine, est constitué par le fait que sa réalisation doit être complétée lorsque le local est vide, avant la mise en place des panneaux de séparation et des installations auxiliaires; par conséquent, tous les usinages successifs pour l'achèvement du local chargeront le sol, endommageant inévitablement le sol en question.

Un ultérieur inconvénient du sol continu connu est représenté par le maintien aléatoire d'une parfaite adhérence dans les zones de contact entre le sol et les éléments métalliques. Là où l'humidité est pénétrée, il n'est pas facile de l'éliminer et il faut démanteler les zones limitrophes concernées par l'infiltration, afin d'éviter que cette dernière puisse détériorer les matériaux, provoquant un vieillissement précoce des structures métalliques de limitation et, en particulier à bord des navires, une corrosion de la tôle du pont: dans l'espace de 10 ans, la tôle du pont peut se trouer.

L'emploi de profilés en acier inox à appliquer aux parois est déjà connu. Mais, par exemple, la demande de brevet français n. 2 704 259 décrit une plinthe de protection en bas des cloisons en panneaux isothermes. Cette plinthe est réalisée par pliage de tôles inox, tandis qu'en haut elle est agrafée sur un profilé en forme de Z, qui est fixé mécaniquement sur le panneau isotherme, et au pied la plinthe est rivée sur un profilé chevillé au sol. La plinthe est ensuite remplie de béton et rebouchée. Elle n'a pas une forme bien définie, parce que sa forme est donnée suivant la demande. Cette invention a le seul but de constituer un support de base pour des panneaux isothermes, donc elle ne peut pas fournir un local humide complet avec sol, paroi verticale et plafond, avec des éléments préfabriqués.

Par ailleurs, la demande de brevet français n. 2 748 509 prévoit aussi l'emploi des profilés, mais seulement pour résoudre un problème à la base d'un mur, avec l'installation d'une banquette de protection, pour empêcher aux engins de heurter accidentellement contre les parois. Ce sont des éléments de revêtement tubulaires, remplis de matériau de remplissage, appliqués à la base des murs. Même ce brevet ne permet pas d'obtenir un local humide complet avec sol, paroi verticale et plafond, selon les buts de cette invention.

Le but de la présente invention est de réaliser un local humide comprenant un sol pouvant résoudre les inconvénients susdits et, surtout, qui soit en même temps facile à monter et possédant les caractéristiques souhaitées d'imperméabilisation et d'isolation acoustique requises dans les locaux humides, surtout à bord des navires.

Ce but est atteint avec un local humide et un procédé de montage associé, tels que définis dans les revendications 1 et 31.

Afin de faciliter le montage et éliminer au maximum l'aléa d'un mauvais montage, il est prévu que les éléments structurels ainsi que les accessoires correspondants soient préfabriqués.

Une attention particulière a été consacrée à l'étude de l'emploi de profilés spécialement façonnés, préalablement collés au moyen de produits adhésifs structurels directement sur la structure sous-jacente, afin de libérer, lors de la pose du sol, la mise en place des panneaux de séparation, de façon à ce qu'elle puisse être effectuée par la suite, pour éviter le risque de la détériorer pendant la phase primaire de l'aménagement de la zone en question. Par exemple: à bord des navires, les étambrais et les soubassements à caissons sont fixés sur la tôle du pont, afin d'éviter la pénétration et l'infiltration de condensât et de liquides dans les parties sous-jacentes et pour permettre la mise en oeuvre du sol uniquement par la suite, lorsque le local est pratiquement terminé.

Une attention particulière a été consacrée à la réalisation d'une parfaite adhésion du sol avec les profilés, que l'on obtient grâce au profil spécial des profilés mêmes, dont la partie inférieure comprend un rebord incliné, en correspondance du point de superposition du sol et grâce aux produits adhésifs utilisés, ainsi qu'au traitement préalable des surfaces des profilés au moyen de produits promoteurs d'adhésion et/ou en rendant la surface rugueuse.

Certains des nombreux avantages que l'on obtient avec la présente invention sont les suivants.

Le montage des locaux humides est beaucoup plus aisé par rapport à la technique connue, étant donné que l'on commence avec le montage d'un profilé de limitation ou étambrai directement sur la structure sous-jacente, ou tôle du pont, en effectuant aisément son nivellement parfait, en interposant éventuellement des cales appropriées. Ensuite, on effectue le scellage et on fixe l'étambrai sur la tôle du pont, au moyen de produits adhésifs structurels.

Sur étambrai, on monte les panneaux spéciaux, expressément prévus à cet effet.

Même les panneaux ont été avantageusement simplifiés et allégés, alors que la structure et la méthodologie de fixation ont été améliorées, par rapport aux solutions connues.

L'avantage que l'on obtient par l'inclinaison du rebord inférieur des profilés consiste à augmenter la zone de contact avec le sol, constitué par une résine opportunément chargée avec des liants spéciaux, afin de permettre d'étaler la résine sur le rebord même du profilé, d'empêcher en outre, grâce à la vaste étendue de la surface de superposition, la formation de fentes entre le profilé et le sol et, pour terminer, de rendre moins critique la réalisation exacte du niveau de la résine sur le pied du profilé, en garantissant une petite tolérance d'erreur d'usinage. En effet, même si l'alignement sol-profilé devait s'avérer imparfait, l'erreur serait acceptée, conformément aux normes sanitaires, étant donné que, de toute manière, il serait possible de le nettoyer parfaitement et que, du point de vue esthétique, son aspect serait agréable.

Un autre avantage est représenté par la simplicité d'un éventuel rétablissement de la résine, en cas de problèmes limités d'adhérence et/ou d'endommagement du sol, éventuellement provoqués par d'importants chocs concentrés, entailles, sabotages. En effet, dans ce cas il suffira d'effectuer localement un découpage au moyen d'un "cutter" pour retirer la section de matériau correspondante et effectuer le rétablissement de la résine dans la zone abímée, tout en garantissant le résultat.

Un ultérieur avantage des locaux humides selon la présente invention est dû au fait que l'ensemble est plus léger par rapport à la technique connue; surtout en ce qui concerne le sol, on obtient une réduction du poids d'environ 60% par rapport au poids selon la technique connue.

D'une manière analogue à celle adoptée pour l'étambrai périmétral ou de séparation, on colle directement sur la structure sous-jacente les goulottes d'écoulement et les soubassements à caissons, sur lesquels on montera uniquement dans un deuxième temps les éléments d'agencement et les installations auxiliaires.

Toujours dans le but d'obtenir une parfaite imperméabilisation du sol, les goulottes prévues pour l'écoulement des eaux sont pratiquement des cuves d'une seule pièce en acier inoxydable et, dans la mesure du possible, elles sont unies aux soubassements à caissons.

Un autre avantage obtenu avec la présente invention est le fait que, grâce à la goulotte montée de façon à adhérer au sol, on facilite la réalisation de la pente nécessaire et on améliore rétanchéité et le convoiement des écoulements en direction des décharges.

Les panneaux sont constitués par une plaque visible en tôle d'acier inoxydable et par une plaque arrière en tôle zinguée, étant donné qu'on a inséré à l'intérieur une plaque de renfort en aluminium ondulé, pour conférer au panneau la rigidité nécessaire.

Les panneaux sont fixés à l'arrière des cloisons, au moyen d'éléments en C et d'étagères de support.

Outre la forme particulière des profilés, dans le but d'en améliorer l'adhésion avec le sol, on peut appliquer sur leur rebord inférieur - au point où a lieu le contact profilé-sol - des produits promoteurs d'adhésion pour surfaces inoxydables.

La surface en acier inoxydable est préalablement dégraissée et rendue rugueuse - afin que la surface du rebord de contact avec le sol soit plus brute - de façon à ce qu'elle soit plus rugueuse par rapport au satinage original de la tôle, pour pouvoir garantir une meilleure adhésion.

Le procédé de montage des locaux humides, selon la présente invention, est le suivant, par exemple à bord d'un navire.

Tout d'abord on effectue la mise à niveau des étambrais qui seront ensuite colles sur la tôle du pont, ensuite on effectue le montage des panneaux sur les étambrais, on colle les soubassements à caissons et les goulottes directement sur la tôle du pont puis on étale, avant la pose de la résine, un produit promoteur d'adhésion, pour faire prise sur le support métallique (par exemple: sur le pont) et sur les rebords inférieurs des profilés en acier inoxydable, après en avoir rendu rugueuse la surface. Ensuite on étale le ragréage, on recouvre avec une couche de finition, puis on pose la résine transparente, qui incorpore les granules antidérapage et on termine avec un produit de protection.

Le produit promoteur d'adhésion est constitué par un composé à deux composants à base de xylane.

Les colles utilisées sont des produits adhésifs structurels polyuréthannes à un seul composant; on peut par exemple utiliser le produit connu sous la dénomination commerciale de Sicaflex 252 qui est utilisé non seulement en tant qu'adhésif mais aussi comme produit scellant.

Le ragréage est constitué par un matériau époxy-polyuréthanne à deux composants, chargé avec des charges aluminates micro-cellulaires expansées, qui allègent le composé, de façon à ce que sa densité atteigne 0.9 Kg/m².

La couche de finition, constituée par une résine polyuréthanne à deux composants, ayant également une fonction décorative, a une densité de 1.2 Kg/m².

Sur la couche de finition, on étale une couche de résine polyuréthanne transparente, qui incorpore un procédé particulier antidérapage aux points où il est nécessaire.

Sur cette finition, pendant la dernière phase de nettoyage total des locaux humides, on applique un produit de protection spécial, inrayable et anti-usure, de nature acrylique-silicone transparente.

Nous tenons à préciser qu'il faut éviter d'obtenir soit une surface antidérapage trop accentuée, étant donné que son nettoyage serait difficile, soit une surface antidérapage trop inconsistante, car elle pourrait donner lieu à des glissements, en particulier dans certaines zones, par exemple: dans la zone "sauces".

Pour obtenir la surface antidérapage, dans les zones où cela est nécessaire, on pose, sur la résine polyuréthanne transparente, de l'oxyde d'aluminium ayant une granulométrie de 60 meshs, puis on repeint immédiatement, dans la même zone, avec la même résine polyuréthanne transparente, de façon à ce que, par osmose, la résine crée la base de support pour le granule antidérapage. Pour obtenir un meilleur résultat avec ce système, on passe au rouleau sur la première couche de résine polyuréthanne, on sème les granules, puis on applique à nouveau la même résine dans un laps de temps de 10 minutes, de façon à ce qu'une couche unique se forme. La résine, qui dans un premier temps incorpore les granules, tend ensuite à glisser vers le bas, tant qu'elle est encore fraíche et elle laisse dépasser les parties supérieures des granules.

Selon une réalisation préférée, on adopte une épaisseur moyenne du ragréage de 25 mm., on ponce, on applique la couche décorative de finition avec une épaisseur de 2 mm., après un ultérieur ponçage, on applique la résine polyuréthanne transparente avec une épaisseur de 200 µ et, pour terminer, on étale le produit de protection inrayable avec une épaisseur de 150 µ environ.

Tous les avantages susdits et d'autres encore, apparaítront évidents dans la description des figures suivantes, jointes uniquement à titre d'illustration et non pas limitatif, dans lesquelles:

Fig. 1 illustre une section verticale schématique d'un local humide monté selon la présente invention, avec les panneaux externes uniquement.;

Fig. 2 représente une section verticale schématique d'un local humide monté selon la présente invention, avec un soubassement à caissons et goulotte, dans lequel le soubassement à caissons est adjacent à l'étambrai-,

Fig. 3 illustre une section verticale schématique d'un local humide monté selon la présente invention, dans lequel le soubassement à caissons avec goulotte est isolé par rapport à l'étambrai;

Fig. 4 est une section horizontale d'un panneau type du local humide;

Fig. 5 est une section verticale d'un panneau type;

Fig.6 illustre un élément de raccord, en correspondance d'un angle interne d'un panneau;

Fig.7 illustre un élément de raccord en correspondance d'une arête externe d'un panneau;

Fig. 8 représente l'union entre deux panneaux;

Fig. 9 représente, en perspective, un détail de la figure 8;

Flg. 10 est une section horizontale d'une paroi double;

Fig. 11 illustre le profil d'un étambrai, en section verticale;

Fig. 12 est une vue en perspective d'une section d'étambrai, à utiliser en correspondance d'un angle interne du périmètre;

Fig. 13 est une vue en perspective d'une section d'étambrai, à utiliser en correspondance d'une arête externe du périmètre;

Fig. 14 illustre, en perspective, une section d'étambrai, à utiliser en correspondance d'une paroi double;

Fig. 15 est une section verticale d'un soubassement à caissons avec goulotte;

Fig. 16 illustre, en perspective, un soubassement à caissons avec goulotte;

Fig. 17 est une section verticale d'une goulotte;

Fig. 18 illustre, en perspective, une section de goulotte en L;

Fig. 19 illustre, en perspective, une section de goulotte en T;

Fig. 20 illustre, en perspective, une section rectiligne de goulotte;

Fig. 21 est une section verticale d'une goulotte profonde;

Fig. 22 illustre, en perspective, une section rectiligne de goulotte profonde;

Fig. 23 est une section verticale d'un cache goulotte;

Fig. 24 illustre, en perspective, un cache goulotte;

Fig. 25 est un détail de la figure 1, en correspondance de la fixation d'une paroi à la cloison arrière;

Fig. 26 est un détail de la figure 1, en correspondance de la fixation d'angle des panneaux à la cloison arrière;

Fig. 27 est la section d'un élément en C pour la fixation de la paroi sur les étagères de support;

Fig. 28 est la section d'un élément de fixation à utiliser en correspondance de la fixation d'angle des panneaux sur la cloison arrière;

Fig. 29 est la section d'un profilé à utiliser en correspondance de la fixation d'une paroi double au pont supérieur;

Fig. 30 est la section d'un profilé angulaire de finition interne paroi-plafond, en correspondance de la fixation à la cloison arrière et au pont supérieur,

Fig. 31 illustre, en perspective, un profilé angulaire de finition interne, à utiliser en correspondance d'une paroi double;

Fig. 32 illustre, en perspective, un profilé angulaire de finition interne, à utiliser en correspondance d'un angle de la paroi;

Fig. 33 illustre, en perspective, un profilé angulaire de finition interne, à utiliser en correspondance d'une arête de la paroi;

Fig. 34 illustre la fixation d'un pied sur le sol;

Fig. 35 est une vue en perspective d'ensemble d'un local humide avec revêtement, selon la présente invention.

Dans les différentes figures, les éléments analogues ont été indiqués avec les mêmes symboles numériques.

La figure 1 est une section verticale d'ensemble d'un local humide monté selon la présente invention, dans laquelle est représenté l'accouplement du sol en résine 1 avec une paroi 2 et un plafond 3, à l'intérieur d'une structure sous-jacente 7 et d'une cloison 8.

Dans le dessin, on distingue trois couches du sol 1: ragréage 4, couche décorative de finition 5, résine transparente 6, alors que la couche de protection finale, inrayable et anti-usure, n'est pas représentée.

L'étambrai 9, dont le profil est indiqué plus clairement dans la figure 11, est collé sur la tôle du pont 7 avec son bord inférieur horizontal 10.

Le profil de étambrai 9 continue avec un rebord 11, incliné de 45° environ, ayant une hauteur égale à celle prévue pour le sol 1, destiné à être opportunément traité afin d'améliorer l'adhérence au sol 1, qui le recouvre.

Après une petite section horizontale 12, en correspondance de l'angle 13, le profil est arrondi, afin de faciliter le nettoyage successif du local.

Ensuite, le profil de l'étambrai 9 suit un avec une portion verticale 14 suffisamment haute, de façon à empêcher le passage de toute infiltration. Dans la partie supérieure, l'étambrai 9 termine avec un bord incliné 15, de façon à ce que l'éventuelle humidité susceptible de se former sur les parois 2, ne coule pas dans l'interstice entre la paroi 2 et la cloison 8, mais qu'elle descende à l'intérieur du local.

A l'arrière, l'étambrai 9 a un rebord horizontal 16, dirigé vers la cloison 8, apte à être fixé au moyen d'éléments 17, à ladite cloison 8.

Sur l'étambrai 9, on dispose les panneaux 25, aptes à constituer la paroi 2, auxquels sont collés des éléments en C 18, représentés dans la figure 27, qui sont fixés d'une part sur la face arrière 27 des panneaux 25 et d'autre part à la cloison 8, au moyen d'étagères de support 19, en acier zingué, comme on peut mieux l'observer dans le détail de la figure 25.

Dans la partie haute du local, la fixation d'angle des panneaux 25 à la cloison arrière 8 et au pont supérieur (non illustré), est effectuée de façon analogue, avec l'emploi de profilés spécialement prévus qui seront mieux illustrés dans les figures 26, 28 et 30.

La figure 2 est analogue à la figure 1; elle montre un soubassement à caissons 20 avec une goulotte d'écoulement incorporée 21, mieux représenté dans les figures 15 et 16. Sur le soubassement à caissons 20 est indiqué un élément d'agencement 22.

Le soubassement à caissons 20, illustré dans la figure 2 est adjacent à l'étambrai 9 et son profil 23, vers l'étambrai 9, est complémentaire au profil de l'étambrai 9, pour se joindre parfaitement avec celui-ci. Vers la goulotte 21, avec laquelle le soubassement à caissons 20 constitue une seule pièce, il n'est plus nécessaire que le profil présente un rebord incliné, étant donné qu'en correspondance du point en question, il ne doit pas loger le sol.

Dans le but de toujours garantir la continuité de l'étambrai, pour permettre toute éventuelle modification suivante, le soubassement à caissons 20 est approché de l'étambrai 9, sans faire partie intégrante de ce dernier.

Le soubassement à caissons 20 est fermé sur tous les côtés. Il est collé directement sur la tôle du pont 7, en correspondance des sections horizontales en contact avec la tôle du pont 7.

Quand le soubassement à caissons 20 est adjacent à l'étambrai 9, il est fixé sur ce dernier, moyennant soudure par points, puis scellé avec des produits adhésifs.

A l'extrémité opposée 24 de la goulotte 21, où cette dernière touche le sol, le profil présente à nouveau la forme de l'étambrai, dans les sections indiquées avec les chiffres 10', 11', 12' (voir figure 15).

La figure 3 illustre une section analogue à celle de la figure 1, dans laquelle le soubassement à caissons 20 avec goulotte 21 est isolé par rapport à l'étambrai 9.

Le soubassement à caissons 20 est toujours fermé et, à l'endroit où la goulotte 21 manque, en correspondance du pied, il y a un profil identique à celui de l'étambrai 9, à savoir un bord inférieur horizontal 10, collé sur la structure sous-jacente 7, un rebord 11 incliné d'environ 45°, une petite section horizontale 12 et un angle arrondi 13 .

Il est évident que, lorsque le soubassement à caissons 20 n'est pas équipé de goulotte 21, il a, sur tout son périmètre, en correspondance du pied, dans les sections 10, 11, 12, 13, le même profil que celui de l'étambrai9.

La figure 4 illustre, en section horizontale, un panneau 25 du local humide.

Il est réalisé "en sandwich", avec une plaque visible en tôle d'acier inoxydable 26, c'est-à-dire du côté que l'on voit depuis l'intérieur du local, une plaque arrière en tôle zinguée 27 du côté opposé, c'est-à-dire vers l'interstice entre la paroi 2 et la cloison 8; à l'intérieur, insérée entre lesdites plaques, se trouve une plaque de renfort en aluminium ondulé 28.

Selon une réalisation préférée, l'épaisseur de la tôle en acier inoxydable 26 est de 0,8 mm, l'épaisseur de la tôle zinguée 27 est de 0,6 mm, la plaque de renfort en aluminium 28 a une épaisseur de 0,3 mm, et présente des ondes gréca de longueur 15 mm.

Pour ladite plaque interne en aluminium ondulé 28, on peut utiliser un produit connu sous la dénomination commerciale de Doluflex.

La figure 5 est une section verticale du panneau 25.

Sur les bords 29, 30, 31, 32, le panneau 25 termine uniquement avec la plaque visible 26, opportunément repliée.

La forme des bords de la tôle en acier inoxydable 26 est fondamentale pour accouplement des panneaux 25; en effet, on installe et on colle la plaque visible en tôle d'acier inoxydable 26, tandis que les extrémités de la plaque arrière 27 et du renfort 28 restent dégagées des bords et indépendantes.

Les dimensions du panneau 25 varient en fonction des exigences: généralement le panneau est rectangulaire et ses dimensions sont 2 m. x 0,9 m. environ, avec le côté long en position verticale.

Les deux bords opposés des côtés longs 29 et 30, que l'on peut observer en section dans la figure 4, sont complémentaires entre eux, afin de garantir un parfait rapprochement des panneaux adjacents.

Comme illustré dans la figure 4, les bords 29 et 30 forment une dent, grâce à quatre pliages à 90°.

La tôle en acier inoxydable 26 des deux bords 31 et 32 des côtés courts du panneau, illustrés dans la figure 5, est repliée vers l'arrière avec une inclinaison égale à celle du bord incliné 15 haut de l'étambrai. En effet, au moment du montage, le bord inférieur 32 se pose sur le bord incliné 15 de l'étambrai, se joignant parfaitement avec ce dernier.

La figure 6 illustre un élément de raccord 33 en tôle d'acier inoxydable pour la connexion entre deux panneaux 25 adjacents, lorsque la paroi 2, vue en plan, forme un angle interne. En correspondance du sommet de l'angle, la tôle est arrondie, pour faciliter les opérations de nettoyage. Les deux bords terminaux 35, 36 de l'élément 33 sont complémentaires, comme les bords verticaux 29, 30, afin qu'ils puissent se joindre parfaitement avec les panneaux 25.

La figure 7 illustre un élément de raccord 34 analogue, en tôle d'acier inoxydable, à utiliser en correspondance d'une arête externe de la paroi 2. Les deux bords terminaux 35', 36' de l'élément 34 sont complémentaires, tout comme les bords verticaux 29 et 30, afin qu'ils puissent se joindre parfaitement avec les panneaux 25.

L'arête ne nécessite pas d'être arrondie, étant donné qu'il s'agit d'une arête en saillie et, par conséquent, même si elle est à 90° il est possible de la nettoyer parfaitement. De toute manière, vu qu'il s'agit de tôle pliée, l'arête n'est jamais une vive arête.

Les éléments de raccord 33 et 34 ne sont pas "en sandwich", mais en simple tôle, étant donné qu'ils sont suffisamment rigides pour se soutenir eux-mêmes, étant donné que leurs pliures leur confèrent une robustesse suffisante. Ils mesurent environ 150 mm x 150 mm.

La figure 8 représente, en section horizontale, l'union entre deux panneaux 25 et 25' de la paroi 2. Comme on peut le voir, les deux sections s'encastrent et les bords 29, 30 permettent d'obtenir un accouplement parfait. A l'arrière, un rebord du bord 30 du panneau 25 est relié à un élément en C 18, de soutien.

On fixe le panneau 25 au moyen d'une vis 63 qui relie un rebord en saillie 64 d'un bord long façonné 30 à l'élément en C 18, on encastre le bord long façonné 29 du panneau adjacent 25' dans le bord 30 du panneau 25, de façon à ce que cet encastrement garantisse la fixation. Toutefois, le panneau 25' sera à son tour mieux bloqué en fixant, de la même façon au moyen d'une vis, son bord 30' (non illustré) à son autre extrémité avec un autre élément 18, bloquant ainsi le panneau 25' des deux côtés.

En bas, les panneaux 25 sont fixés sur l'étambrai 9 et, à l'arrière, ils sont fixés sur les éléments en C, généralement en correspondance de deux points intermédiaires du panneau 25.

Sur le point d'union, quand les rapprochements ne sont pas parfaitement plats, on applique un profil de couverture 37, qui a uniquement une fonction esthétique de fermeture de la fente.

Sur le plafond 3, on préfère tout simplement approcher les panneaux, comme illustré dans la figure 1, sans les encastrer, afin d'éviter tout risque de désalignements importants dans les lignes de fuite des angles.

La figure 9 montre en perspective un détail de l'accouplement de figure 8, en correspondance de l'extrémité supérieure des panneaux, avec le bord supérieur 31 replié.

La figure 10 est une section horizontale d'une paroi double, constituée par deux panneaux simples 25" et 25"' de paroi verticale, unis par un élément préfabriqué 38. La double paroi 25", 25"' est utilisée lorsque l'on doit séparer deux locaux, sans l'appui de cloisons 8 intermédiaires. L'élément préfabriqué 38 qui ferme les parois 25", 25"' aux extrémités, est réalisé en tôle d'acier inoxydable, avec une épaisseur uniforme. Les bords 29", 30"' de la tôle en acier inoxydable des parois 25", 25"' sont opportunément repliés aux extrémités, pour conférer plus de solidité à l'ensemble.

Dans la figure 11 est illustré, en section verticale, le profil d'un étambrai 9.

Les figures 12, 13 et 14, sont des détails des éléments d'étambraispéciaux, fournis préfabriqués et que l'on utilise dans des cas particuliers. L'élément d'étambrai 39 illustré dans la figure 12 est utilisé en correspondance d'un angle interne du périmètre.

L'élément d'étambrai 40 illustré dans la figure 13 est utilisé en correspondance d'une arête externe du périmètre.

L'élément d'étambrai 41 illustré dans la figure 14 est utilisé là où le montage successif d'une double paroi 25", 25"' est prévu.

Les figures 15 et 16 illustrent le soubassement à caissons 20 avec goulotte incorporée 21. Ledit soubassement 20 est ouvert uniquement en correspondance de la base, c'est-à-dire du côté inférieur qui sera fermé par la tôle du pont et scellé sur cette dernière.

La figure 17 est une section verticale d'une goulotte d'écoulement isolée 42, indiquée en perspective dans la figure 20. La goulotte 42 est fournie avec la surface inférieure totalement fermée. Étant donné que le dalot 43 (voir figure 2) est préalablement installé sur la tôle du pont, il serait très critique de faire correspondre exactement à celui-ci un trou déjà prévu sur la goulotte 42. Par conséquent, après avoir monté la goulotte 42, on préfère relever sur place la position du dalot 43 et, uniquement après la mise en oeuvre, percer le trou sur la goulotte 42, exactement en correspondance du dalot 43, puis souder le dalot 43 dans la position exacte.

Dans le cas de la goulotte isolée 42, les deux bords ont un profil 10', 11', 12', 10", 11", 12", analogue à celui de l'étambrai 9, avec les deux rebords 11', 11", inclinés vers l'extérieur.

Étant donné qu'il est possible que la goulotte doive suivre des déviations, avec un parcours anguleux, pour des raisons de simplicité sont fournis des éléments préfabriqués spéciaux avec les angles à 90°: par exemple en correspondance d'un angle droit un élément en L, indiqué par le chiffre 44 dans la figure 18, ou bien en correspondance d'une convergence un élément en T, indiqué par le chiffre 45 dans la figure 19.

Dans certains cas, il peut se révéler utile d'avoir la possibilité de recueillir une quantité d'eau supérieure. Il est opportun d'utiliser une goulotte d'écoulement avec profondeur majorée 46, illustrée dans les figures 21 et 22. Dans ce cas, le parcours du bord externe sera analogue, mais plus profond, par rapport aux sections 10"', 11"', 12"', 10"", 11"", 12"", alors que, vers l'intérieur, on augmente la profondeur, grâce à un degré 47.

Par conséquent, il faudra bien entendu augmenter épaisseur du sol en résine; cette réalisation sera donc plus chère et la mise en oeuvre plus coûteuse. En outre, par conséquent, le poids du sol sera également plus important.

En alternative, on pourrait percer la tôle du pont en correspondance de cette goulotte mais, dans ce cas, il faudrait renforcer la tôle du pont afin de ne pas gêner la structure en fer du navire, ladite solution est utilisée à proximité d'installations auxiliaires particulières.

Les figures 23 et 24 illustrent, en section verticale et en perspective, un cache goulotte 48. Ce dernier doit être posé sur les goulottes 21 ou 42, comme un couvercle. Il est réalisé en tôle d'acier inoxydable ayant une épaisseur de 3 mm., normalement avec des éléments de 300 mm. Il est dépourvu de clous ou autres accessoires et il est réalisé uniquement par pliage et poinçonnage pour la réalisation des trous 49, aptes à permettre le passage des liquides dans les goulottes 21 ou 42.

La figure 25 représente en détail la fixation d'une paroi 2 à une cloison arrière 8 ou à un pont supérieur. A l'arrière de la paroi 2 sont vissés ou collés des éléments en C en acier zingué, marqués par le chiffre 18, étant donné qu'il est préférable d'éviter d'effectuer des soudures sur l'acier inoxydable. Un élément 18 est reproduit en section dans la figure 27.

Chaque élément 18 en C est soudé sur deux étagères de support 19 en acier zingué, normalement en U ou en L qui, à leur tour, sont soudées sur la cloison 8 ou sur le pont supérieur, au moyen des soudures indiquées dans la figure. On obtient ainsi une fixation des panneaux extrêmement précise.

La figure 26 illustre la fixation d'angle de la paroi 2 et du plafond 3 contre la cloison arrière 8. En correspondance de l'angle on utilise un élément de fixation spécial 50, représenté séparément dans la figure 28, constitué par deux éléments en C, coupés et soudés à 90°. En réalité, il s'agit d'une seule pièce préfabriquée, spécialement repliée.

Dans le but de se superposer sur un tronçon au bras horizontal 52 de l'élément de fixation 50, l'étagère de support 51 est opportunément plus longue que les étagères 19.

Vers la partie interne de l'angle paroi-plafond, il y a un profilé de finition 53 en L, représenté séparément, en section, dans la figure 30.

Le profilé 53, fourni préfabriqué et dont la longueur utilisée dans le commerce est de 2 m., fait en sorte que l'arête paroi-plafond soit arrondie, de façon à respecter les normes.

Dans la figure 26, on voit les bords repliés 31 et 32, en correspondance des extrémités des côtés courts des panneaux 25.

La figure 29 représente la section verticale d'un profilé en T 54, à utiliser en correspondance de la fixation d'une paroi double 25"-25"' sur le pont supérieur. Le profilé 54 est pratiquement un élément double du profilé 50. Chacune des deux parois 25" et 25"' doit être approchée à l'extérieur du côté correspondant de la tige du T: 55 et 56. Le profilé 54 relie le plafond de deux locaux adjacents.

Les figures 31, 32 et 33 représentent, en perspective, les éléments préfabriqués de profilés de finition interne 53, respectivement 57, 58, 59, que l'on utilise dans des cas particuliers.

La figure 31 illustre un profilé de finition 57, utilisé en correspondance d'une paroi double 25", 25"'.

La figure 32 illustre un profilé de finition 58, utilisé en correspondance d'un angle interne des panneaux 25 .

La figure 33 illustre un profilé de finition 59, utilisé en correspondance d'une arête externe du périmètre des panneaux 25 .

Dans la figure 34 est représentée la fixation au sol d'un pied 60 d'un élément d'agencement 61.

Dans l'éventualité où il est nécessaire de fixer au sol des éléments d'agencement dont le côté inférieur est ouvert, par exemple des tables, on n'utilise pas les soubassements à caissons 20 préalablement collés sur la tôle du pont 7, mais il faudra fixer leurs pieds 60 sur le ragréage 4, pendant la phase de pose du sol. La figure représente, sur la tôle du pont 7, la couche du ragréage 4, la couche de finition 5 et la fine couche de résine transparente 6. Le pied 60 est collé sur le ragréage 4 au moyen du produit adhésif structurel 62, inséré dans la concavité sous le pied 60. Ensuite le pied 60 est noyé et recouvert partiellement par la couche de finition 5 et la résine 6.

La présente invention comprend toutes les variantes des détails et les modifications qui peuvent sembler évidentes à un technicien du secteur et qui ne sortent pas du cadre des revendications suivantes.

Claims

Local humide, en particulier dans un navire, comprenant un sol en résine (1) sur une structure sous-jacente (7), en particulier une tôle de pont, un plafond (3) et une paroi verticale (2) formée par des panneaux (25) fixés à distance d'une cloison (8), caractérisé en ce que :

des profilés de limitation ou étambrais (9) sont collés directement sur la structure sous-jacente (7) avec des produits adhésifs structurelset s'étendent entre ladite structure sous-jacente (7) et ladite paroi (2), lesdites panneaux (25) constituant la paroi (2) étant disposés sur lesdits profilés (9); .

le sol (1) est constitué par un ragréage (4), une couche décorative de finition (5), une résine transparente (6) et un produit de protection inrayable et anti-usure, le sol (1) recouvrant un rebord incliné (11) dans la partie inférieure de chaque profilé (9).
Local humide selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque profilé de limitation (9) présente un bord inférieur horizontal (10) collé sur la structure sous-jacente (7) et suivi d'un rebord (11) incliné d'environ 45° et de hauteur égale à celle du sol (1), suivi d'une petite section horizontale (12), puis un angle arrondi (13), ensuite une portion verticale (14) suffisamment haute, puis en haut un bord incliné (15) suivi à l'arrrière d'un rebord horizontal (16) dirigé vers la dite cloison (8).
Local humide selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque panneau (25) est disposé sur ledit profilé de limitation (9) pour former ladite paroi (2), des éléments en C (18) en acier zingué étant, d'une part collés sur la face arrière (27) dudit panneau (25) et, d'autre part, fixés à ladite cloison (8), au moyen d'étagères de support (19) et, en partie haute dudit local, la fixation d'angle du panneau (25) à la cloison (8) et à un panneau (25) adjacent formant ledit plafond (3) est réalisée au moyen d'éléments de fixation (50).
Local humide selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque panneau (25) est constitué d'une plaque visible en tôle d'acier inoxydable (26), d'une plaque arrière en tôle zinguée (27), et d'une plaque de renfort en aluminium ondulé (28) insérée entre lesdites plaques, ledit panneau présentant deux bords opposés (29, 30) qui sont formés par les extrémités de ladite plaque visible (26) avantageusement repliée et qui s'accouplent avec les bords de panneaux (25)adjacents identiques, les extrémités de la plaque arrière (27) et du renfort (28) étant dégagées des bords et indépendantes.
Local humide selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend aussi au moins une goulotte d'écoulement (21, 42, 46) et au moins un soubassement à caissons (20) collés directement sur la structure sous-jacente (7).
Local humide selon les revendications 2 et 5, caractérisé en ce que le soubassement à caissons (20) est fermé sur tous ses côtés et qu'il présente en partie basse un profil identique à celui dudit profilé (9), à savoir un bord inférieur horizontal (10) collé sur la structure sous-jacente (7), un rebord (11) incliné d'environ 45°, une petite section horizontale (12) et un angle arrondi (13).
Local humide selon les revendications 2 et 5, caractérisé en ce que ladite goulotte (42) est en une seule pièce en acier inoxydable avec une surface inférieure totalement fermée et deux bords ayant un profil (10', 11', 12', 10", 11", 12"), analogue à celui de l'étambrai (9), avec deux rebords (11', 11 ") inclinés vers l'extérieur.
Local humide selon la revendication 7, caractérisé en ce que la goulotte (46) a une profondeur majorée qui suit le même parcours que le profil du bord externe (10"', 11"', 12"', 10"", 11"", 12"") et que, vers l'intérieur, elle a un degré (47).
Local humide selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'une goulotte est pourvue d'un cache goulotte (48) qui est constitué par pliage et poinçonnage et qui est de préférence réalisé en tôle d'acier inoxydable de 3 mm. d'épaisseur.
Local humide selon les revendications 2 et 5, caractérisé en ce que le soubassement à caissons (20) possède une goulotte (21) incorporée et que, s'il est adjacent à l'étambrai (9), son profil (23), vers l'étambrai (9), est complémentaire au profil de l'étambrai (9) et qu'à l'extrémité opposée (24) de la goulotte (21), où celle-ci touche le sol, le profil présente la forme de l'étambrai (10', 11', 12')
Local humide selon la revendication 10, caractérisé en ce que le soubassement à caissons (20) avec goulotte (21) est isolé par rapport à l'étambrai (9).
Local humide selon la revendication 3, caractérisé en ce que les étagères de support (19) sont en acier zingué,
Local humide selon les revendications 2 et 4, caractérisé en ce que lesdites bords opposés (29, 30) longs du panneau (25) sont complémentaires entre eux et qu'ils forment une dent, grâce à quatre pliages à 90° de ladite plaque visible (26) en tôle, tandis que sur les bords opposés courts (31, 32) du panneau ladite tôle est repliée vers l'arrière avec une inclinaison égale à celle du bord incliné (15) haut de l'étambrai.
Local humide selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'épaisseur de la plaque visible (26) en acier inoxydable est de 0,8 mm, l'épaisseur de la plaque arrière (27) en tôle zinguée est de 0,6 mm, la plaque de renfort (28) en aluminium ondulé est d'épaisseur de 0,3 mm et présente des ondes gréca de longueur 15 mm, le panneau (25) étant rectangulaire de dimension 2m x 0,9 m, avec le côté long en position verticale.
Local humide selon l'une des revendications 1, 6, 7, 8 et 10, caractérisé en ce que, sur les rebords inclinés (11, 11', 11", 11"', 11""), des profilés (9), de la goulotte (21, 42, 46) et/ou dudit soubassement à caissons (20), en correspondance du point de superposition du sol (1), des produits adhésifs sont utilisés et/ou les surfaces ont été traitées préalablement avec des produits promoteurs d'adhésion et/ou en rendant la surface rugueuse.
Local humide selon la revendication 15, caractérisé en ce que le produit promoteur d'adhésion est constitué par un composé à deux composants à base de xylane, que les produits adhésifs structurels sont polyuréthannes à un seul composant, que le ragréage (4) est constitué par un matériau époxy-polyuréthanne à deux composants, chargé avec des charges aluminates micro-cellulaires expansées, que la couche de finition (5) est constituée par une résine polyuréthanne à deux composants, que sur la couche de finition est étalée une couche de résine polyuréthannes transparente (6) qui incorpore des granules antidérapage, et que ledit produit de protection inrayable et anti-usure est de nature acrylique-silicone transparente.
Local humide selon la revendication 16, caractérisé en ce que des zones antidérapantes ont été crées en posant de l'oxyde d'aluminium ayant une granulométrie de 60 meshs sur la résine polyuréthanne transparente, en repeignant immédiatement après, dans la même zone, avec la même résine polyuréthanne transparente, éventuellement en passant le rouleau sur la première couche de résine polyuréthanne, en semant les granules et en appliquant à nouveau la même résine dans un laps de temps de 10 minutes.
Local humide selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'épaisseur moyenne du ragréage (4) est de 25 mm, que l'épaisseur de la couche décorative de finition (5) est de 2 mm., que l'épaisseur de la résine transparente (6) est de 200µ et que l'épaisseur du produit de protection inrayable est de 150µ.
Local humide selon la revendication 3, caractérisé en ce que, lorsque la paroi (2) forme en plan un angle interne, deux panneaux (25) adjacents sont connectés au moyen d'un élément de raccord (33) en tôle d'acier inoxydable, ladite tôle de l'élément (33) étant arrondie en correspondance du sommet de l'angle et ayant deux bords terminaux (35, 36) complémentaires, comme le sont les bords verticaux (29, 30) des panneaux.
Local humide selon la revendication 3, caractérisé en ce que lorsque la paroi (2) forme en plan une arête externe, deux panneaux (25) adjacents sont connectés au moyen d'un élément de raccord (34) en tôle d'acier inoxydable dont les deux bords terminaux (35', 36') sont complémentaires, tout comme les bords verticaux (29, 30) des panneaux.
Local humide selon la revendication 13, caractérisé en ce que le panneau (25) est fixé au moyen d'une vis (63) qui relie le rebord en saillie (64) d'un bord long façonné (30) du panneau à l'élément en C (18), le bord long façonné (29) du panneau adjacent (25') étant encastré dans ledit bord long (30) du panneau (25), un profil de couverture (37) étant posé sur le point d'union.
Local humide selon la revendication 3, caractérisé en ce que pour la fixation d'angle des panneaux (25) des parois (2) et du plafond (3) à la cloison (8). l'élément de fixation (50) est constitué par une seule pièce préfabriquée et repliée, formée par deux éléments en C, coupés et soudés à 90°.
Local humide selon la revendication 3, caractérisé en ce que, vers la partie interne de l'angle paroi-plafond, un profilé de finition en L (53) arrondit l'arête paroi-plafond.
Local humide selon la revendication 23, caractérisé en ce qu'il comprend des éléments préfabriqués spéciaux pour les profilés de finition en L (53), à savoir un profilé (57) à utiliser en correspondance d'une paroi double (25", 25"'), un profilé (58) en correspondance d'un angle interne des panneaux (25), et un profilé (59) en correspondance d'une arête externe des panneaux (25).
Local humide selon la revendication 23, caractérisé en ce que, dans le cas d'une paroi double constituée par deux panneaux simples (25", 25"'), ces panneaux sont unis par un élément préfabriqué (38) qui ferme les parois (25", 25"') aux extrémités, cet élément préfabriqué (38) étant en tôle d'acier inoxydable, ayant épaisseur uniforme, les bords (29", 30"') de la tôle en acier inoxydable des parois (25", 25"'), étant repliés aux extrémités.
Local humide selon la revendication 25, caractérisé en ce que, en correspondance de la fixation d'une paroi double (25", 25"') au pont qui se trouve au-dessus, un profilé en T (54) est utilisé, chacune des deux parois (25", 25"') étant approchée à l'extérieur au côté correspondant de la tige du T (55, 56).
Local humide selon la revendication 1, caractérisé en ce que des éléments préfabriqués spéciaux sont prévus pour l'étambrai (9), qui sont utilisés en correspondance d'un angle interne du périmètre (39), en correspondance d'une arête externe du périmètre (40), et là où est prévu le montage d'une paroi double (41).
Local humide selon la revendication 5, caractérisé en ce que des éléments préfabriqués spéciaux sont prévus pour la goulotte (42), qui sont utilisés en correspondance d'un angle droit en L (44) ou en correspondance d'une convergence en T (45).
Local humide selon la revendication 1, caractérisé en ce que, quand le local comprend un élément d'agencement (61) au sol, son pied (60)a été collé sur le ragréage (4), pendant la phase de la pose au sol (1), au moyen d'un produit adhésif structurel (62), qui a été inséré dans la concavité sous le pied (60), le pied (60)ayant ensuite été noyé et recouvert partiellement par la couche de finition (5) et la résine (6).
Local humide selon les revendications 19 ou 20, caractérisé en ce que lesdites éléments de raccord (33, 34) sont de dimensions 150 mm x 150 mm.
Procédé de montage d'un local humide selon l'une des revendications précédentes, qui comprend les étapes suivantes :

on effectue la mise à niveau des étambrais (9) et par la suite on les colle directement sur la tôle du pont (7),

puis on monte les panneaux (25) sur les étambrais (9) en les fixant à la cloison (8) et au pont supérieur,

on colle les soubassements à caissons (20) et les goulottes (21, 42, 46) éventuels directement sur la tôle du pont (7),

ensuite on étale un produit promoteur d 'adhésion pour faire prise entre le fond et la résine et sur les rebords inférieurs (11, 11', 11", 11"', 11"") des étambrais et des soubassements à caissons et goulottes éventuels, éventuellement après en avoir rendu rugueuse la surface

puis on étale le ragréage(4), on pose une couche de finition (5) et, pour terminer, on pose la résine transparente (6), éventuellement avec des granules antidérapage et, en dernier lieu, on pose un produit de protection inrayable et anti-usure, de nature acrylique-silicone transparente.