EP0278281A1

EP0278281A1 - Chaussure de ski

Info

Publication number: EP0278281A1
Application number: EP88100840A
Authority: EP
Inventors: David J. Dodge; Jean-Fançois Lanvers
Original assignee: Lange International SA
Current assignee: Lange International SA
Priority date: 1987-02-04
Filing date: 1988-01-21
Publication date: 1988-08-17
Anticipated expiration: 2008-01-21
Also published as: DE3860212D1; EP0278281B1; US4841650A; ATE53470T1; CH672232A5

Abstract

La chaussure, en matière synthétique, comprend une partie inférieure (3), comprenant la semelle et au moins une paire d'oreilles opposées (11, 12, 13, 14) sur lesquelles agit un système de serrage du pied. Ces oreilles sont recouvertes d'un capot (5) solidaire ou non de la partie antérieure (4) de la tige de la chaussure. Cette partie antérieure (4) peut fléchir en avant relativement au capot (5) et elle vient s'appuyer sur un organe élastique (29) monté sur ou sous le capot de manière à obtenir une flexion élastique, dont l'élasticité peut être ajustée. Cette construction permet d'obtenir un bon maintien du pied sans perdre de l'étanchéité.

Description

La présente invention a pour objet une chaussure de ski comportant une coque en matière synthétique semi-rigide constituée d'une partie inférieure comprenant la semelle et entourant le pied et le talon et d'une tige en deux parties, respectivement antérieure et postérieure, articulées sur la partie inférieure, et comprenant un organe élastique s'opposant à la flexion de la partie antérieur de la tige vers l'avant, et des moyens de tenue du pied situés à l'intérieur de la coque.
Une chaussure de ce type, communément appelée chaussure à chaussage par l'arrière en raison de la possibilité de faire basculer en arrière la partie postérieure de la tige, est décrite par exemple dans le brevet FR 2 345 097. Cette chaussure est constituée d'une coque rigide entourant le pied. Elle est du type à volume fixe par opposition aux chaussures dites du type à volume variable dans lesquelles l'empeigne peut être resserrée pour maintenir correctement le pied. Le volume de cette partie de la coque ne pouvant être réduit, le pied est maintenu au moyen d'un dispositif intérieur comportant une plaque d'appui épousant la forme du cou-de-pied et fixée au capot ou au chausson intérieur, et des câbles permettant d'exercer une traction diagonale sur cette plaque d'appui en direction du talon de manière à serrer le pied dans le logement du talon. Le bon maintien du pied dépend par conséquent presque entièrement de la bonne adaptation du talon du skieur à son logement dans la chaussure. La partie antérieure du pied n'est elle-même pas du tout tenue et dans le cas d'un pied étroit, le jeu du pied à l'intérieur de la chaussure peut être relativement grand et rendre la conduite du ski difficile.
Ce problème n'existe pas dans les chaussures dont l'empeigne est munie d'oreilles susceptibles d'être serrées par un système de boucles, mais de telles chaussures, utilisées antérieurement aux chaussures à coque, laissent trop facilement pénétrer la neige et l'eau.
La présente invention a pour but de réaliser une chaussure à coque dont l'intérieur présente un volume variable, c'est-à-dire, la possibilité d'adapter les dimensions transversales intérieures de la chaussure aux dimensions du pied et par conséquent d'assurer un bon maintien du pied.
A cet effet, la chaussure selon l'invention est caractérisée par le fait que la partie de la coque recouvrant le pied est constituée d'un part d'au moins une paire d'oreilles opposées solidaires de la semelle et d'autre part d'un capot recouvrant lesdites oreilles et toute la partie antérieure du pied, et présentant des moyens de maintien dudit organe élastique de flexion.
Les oreilles sont serrées autour du pied au moyen d'un système de serrage adéquat, par exemple un câble de traction fixé à l'extrémité d'une des oreilles et passant sur l'autre oreille.
De manière à avoir un bon maintien du pied, on utilisera de préférence deux paires d'oreilles serrées chacune par un système de serrage de manière à obtenir un serrage en deux points. Si l'on utilise des câbles, les deux câbles pourront être tendus par un levier commun.
Les oreilles n'ont pas besoin d'entourer complètement le pied, étant donné que l'étanchéité est assurée par le capot. Il est donc possible de donner une grande liberté aux oreilles de manière à faciliter le serrage.
Selon une forme d'exécution de l'invention le capot est venu d'une pièce avec la partie antérieure de la tige et la saillie solidaire de la partie antérieure de la tige est munie d'une tête en forme de flèche accrochée sous tension au capot. Cette disposition a l'avantage de permettre de mouler la partie antérieure de la tige et le capot en position ouverte, c'est-à-dire la tête en forme de flèche détachée du capot, et d'accrocher la tête en forme de flèche au capot lors du montage, par flexion de la partie antérieure de la tige.
Selon une autre forme d'exécution le bord supérieur transversal du capot est recouvert par la tige et l'organe élastique est situé entre le capot et la tige, en une saillie du capot et une saillie de la tige.
La chaussure selon l'invention présente en outre l'avantage de ne pas nécessiter de moyens de fixation d'une plaque d'appui à la coque ou au chausson intérieur.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, trois formes d'exécution de l'invention.

La figure 1 est une vue d'ensemble de la chaussure selon la première forme d'exécution.
La figure 2 est une vue éclatée de la chaussure selon la figure 1, sans la partie postérieure de la tige.
La figure 3 est une autre vue de la partie antérieure de la tige et du capot de cette même chaussure.
La figure 4 est une vue de détail, partiellement en coupe, du capot.
La figure 5 est une vue d'ensemble de la chaussure fermée selon une deuxième forme d'exécution.
La figure 6 est une vue éclatée de la coque de la chaussure selon la figure 5, sans la partie postérieure de la tige.
La figure 7 est une vue en coupe verticale et longitudinale de la coque de la chaussure représentée à la figure 5, sans la partie postérieure de la tige.
La figure 8 représente une chaussure selon une troisième forme d'exécution.
La figure 9 est une vue partielle éclatée de la chaussure représentée à la figure 8.

La chaussure représentée à la figure 1 est constituée d'une coque 1 en matière synthétique semi-rigide et d'un chausson intérieur 2 en matière souple et moelleuse.
La coque 1 est constituéee de trois parties : une partie inférieure 3 comprenant la semelle et entourant le talon et une tige constituée d'une partie antérieure 4 venue d'une pièce avec un capot 5 recouvrant le pied et d'une partie postérieure 6. La partie antérieure 4 de la tige est articulée sur la partie inférieure 3 de la coque en deux points opposés 7 et 8 tandis que la partie postérieure 6 de la tige est articulée sur la partie inférieure 3 en deux points opposés 9 et 10 situés légèrement en arrière des points 7 et 8. La partie pos térieure 6 de la tige peut être basculée vers l'arrière autour de ses articulations pour permettre le chaussage de la chaussure.
La partie inférieure 3 de la coque comprenant la semelle est munie de deux paires d'oreilles 11, 12 et 13, 14 venues d'une pièce, de fabrication, avec la semelle et assez minces pour être souples. Comme ceci ressort de la figure 2, la partie inférieure 3 de la coque se présente comme une sorte de sandale à forte semelle.
La partie antérieure 4 de la tige et le capot 5, venus d'une seule pièce, sont reliès par deux ponts latéraux 15 et 16 entre lesquels est formée une échancrure 17 s'étendant largement sur le cou-de-pied et permettant à la partie antérieure 4 de la tige de fléchir en avant relativement au capot 5. Lorsqu'elles sortent du moule, les parties 4 et 5 sont dans la position représentée aux figure 2 et 3. L'échancrure 17 est largement ouverte. Le bord inférieure de la partie 4 de la tige limitant l'échancrure 17 est muni d'une saillie axiale 18 présentant une tête 19 en forme de flèche et s'étendant sur presque toute la largeur de l'échancrure 17.Le bord inférieur de l'échancrure 17 faisant partie du capot 5 présente un rebord coudé 20 au milieu duquel est prévu un passage 21 dont la largeur est substantiellement inférieure à la plus grande largeur de la flèche 19.
Le capot 5 présente en outre une découpe rectangulaire 22 et sur son pourtour inférieur des ergots 23, 24, 25, 26, 27 et 28.
Lors de l'assemblage des parties 3, 4 et 5 de la coque, on interpose entre la paire d'oreilles 13 et 14 et le capot 5 une bande élastique 29 et une languette support 30 destinés à soutenir la bande élastique 29. Le capot 5, la languette 30 et la partie 3 de la coque sont assujettis au moyen d'un élément de fixation non représenté traversant des trous 31, 32 et 33 respectivement prévus dans ces différentes parties. Les ergots 23 à 28 viennent s'engager dans des trous de positionnement 34, 35 et 36 de la partie inférieure 3 de la coque. On fléchit ensuite la partie antérieure 4 de la tige vers l'avant de manière à pouvoir engager latéralement la saillie 18 à travers le passage 21. La tête 19 de cette saillie vient alors s'accrocher derrière le rebord 20 comme représenté à la figure 4. Dans cette position, l'extrémité de la tête 19 vient en appui contre la bande 29. Cette bande 29 n'est pas homogène. Elle présente une partie intérieure 37 en matière relativement très compressible et de largeur variable. La bande 29 présente dès lors transversalement, dans la direction de la flèche 19, un taux de compressibilité variable. Elle est munie d'une saillie 38 traversant la découpe 22 et permettant de déplacer la bande 29 transversalement à la chausssure de manière à permetre de modifier le point d'appui de la tête 19 sur la bande c'est-à-dire de modifier la résistance à la flexion de la tige de la chaussure.L'échancrure 17 est fermée par un soufflet 39 dont les bords sont soudés aux bords de l'échancrure.
Le serrage des oreilles 11 à 14 autour du pied est assuré ici par deux câbles 40 et 41 dont une extrémité est fixée respectivement aux oreilles 11 et 13 et qui sont guidés sur l'oreille opposée et s'étendent vers l'arrière de la chaussure à travers des moyens de guidage constitués par exemple par une gaine de câble de bicyclette.Les autres extrémités de ces câbles 40 et 41 sont attachés à un tendeur commun ou à deux tendeurs indépendants, non représentés, montés sur le dos de la partie postérieure 6 de la tige, de manière connue en soi.
Quant à la tige de la chaussure elle est soit fermée par une boucle conventionnelle non représentée ou un collier ou un dispositif à câble pouvant être actionné par le même tendeur que le tendeur actionnant les câbles 40 et 41.
On se rend compte que grâce à la présence des paires d'oreilles 11, 12 et 13, 14, il est possible d'obtenir une excellente tenue du pied, non seulement par le maintien du talon, mais par l'adaptation du volume intérieur de la chaussure au volume du pied.
Selon une variante d'exécution le capot et la partie antérieure de la tige pourraient être constitués de deux pièces articulées l'une à l'autre latéralement. D'autre part, les points d'articulation 7 et 9 des parties antérieure et postérieure de la tige pourraient être confondus.
Quant au soufflet 39 il pourrait être fixé par encliquetage ou par un moyen mécanique auxiliaire tels que des rivets.
La chaussure représentée aux figures 5 à 7 est constituée d'une coque 42 en matière synthétique semi-rigide et d'un chausson intérieur 43 en matière souple et moelleuse.
La coque est constituée de quatre parties : une partie inférieure 44 comprenant la semelle 45 et entourant le talon, un capot 46 recouvrant le pied et une tige constituée d'une partie antérieure 47 et d'une partie postérieure 48. Les deux parties 47 et 48 de la tige sont articulées sur la partie inférieure 44 au moyen de deux rivets opposés, tel que le rivet 49 invisible à la figure 5, ces rivets fixant également le capot 46. Cette articulation permet à la partie postérieure de la tige postérieure de la tige 48 de basculer en arrière pour permettre l'ouverture de la chaussure et son chaussage par l'arrière. L'articulation de la partie antérieure 47 de la tige assure une certaine flexion en avant de le tige, comme ceci sera décrit plus loin.
La partie inférieure 44 a l'aspect d'une chaussure de marche à tige basse. Elle est munie de deux oreilles 50 et 51 venues d'une pièce de fabrication avec la semelle 45 et se recouvrant légèrement. Le bout de chausssure 52 est fermé. Les oreilles 50 et 51 montent relativement haut sur le cou-de-pied, de manière à recouvrir ce cou-de-pied. En deux points 53 et 54 de l'oreille 50 sont fixées les extrémités de deux câbles 55 et 56 passant respectivement autour d'un bossage 57 et 58 formé à la base de l'oreille 51, ces bossages servant de renvoi aux câbles 55 et 56 dont l'autre extrémité est reliée à l'arrière à un tendeur 50 monté sur la partie postérieure 48 de la tige et au moyen duquel un serrage des oreilles 50 et 51 peut être assuré. Les oreilles 50 et 51 peuvent être relativement mince et souple de manière à bien s'adapter à la forme du pied. Les bossages 57 et 58 assurent une traction transversale adéquate sur l'oreille 50.
La partie inférieure 44 présente sur la plus grande partie de son pourtour, au-dessus de la semelle 45, une portée 60 et au-dessus de cette portée une nervure 61 pour la fixation du capot 46. Le capot 46 recouvre complètement la partie avant du pied, c'est-à-dire les oreilles 50 et 51 et le bout de pied 52. Son bord inférieur 62 est muni d'un coude intérieur 63 (figure 7) par lequel le capot 46 vient s'accrocher derrière la nervure 61 de la partie inférieure, tandis que le bord inférieur 62 du capot vient au niveau de la portée 60. Le bord supérieur transversal du capot 46 présente un rebord saillant 64 engagé derrière une nervure intérieure 65 de la partie antérieure 47 de la tige, de telle sorte que le rebord saillant 64 du capot forme une butée limitant le pivotement en arrière de la partie antérieure 47 de la tige (figure 7). En avant du rebord saillant 64 du capot, celui-ci présente une saillie 66 relativement étroite présentant une face arrondie 67 perpendiculaire au capot en regard du rebord saillant 64 du capot et une face avant inclinée en formant un angle faible avec la surface du capot. Le bord inférieur de la partie antérieure 47 de la tige recouvre cette face avant inclinée et vient en contact avec le capot 46. Entre la saillie 66 et la nervure intérieur 65 de la partie antérieure 47 de la tige est montée une bande 68 présentant une élasticité variable en compression transversale. Cette élasticité variable est obtenue ici par un soufflet 69 en forme de V reliant les bords d'une échancrure de forme correspondante prévue longitudinalement dans la bande 68. Cette bande 68 est munie d'une saillie 70 par laquelle la bande peut être déplacée transversalement, la saillie 70 pouvant être atteinte et manoeuvrée à travers une découpe 71 prévue dans la partie antérieure 47 de la tige. Lorsque la tige de la chaussure fléchit vers l'avant, la bande 68 est comprimée entre le bossage 66 du capot et la nervure 65 de la partie antérieure 47 de la tige. En modifiant la position de la bande 68 on modifie la résistance de la chaussure à la flexion de la tige. Lorsque la saillie 70 est dans sa position extrême près du centre de la chaussure, l'élasticité à la flexion est nulle, tandis que lorsque la saillie 70 est dans son autre position extrême en direction du rivet 49, la bande 68 n'est plus en face de la saillie 66 et la tige ne rencontre plus la résistance de la bande 68. La compression variable de la bande peut bien entendu être obtenue par d'autre moyen, notamment en utilisant une combinaison de deux matériaux de rigidités différentes.
La tige de la chaussure est fermée par un dispositif non représenté qui peut être par exemple une boucle conventionnelle, un collier connu ou un dispositif à câble actionné par le tendeur 59 actionnant les câbles 55 et 56, tel que décrit par exemple dans diverses publiations récentes.
Grâce à la présence des oreilles 50 et 51 et du capot 46, la chaussure selon l'invention se présente extérieurement comme une chaussure à bas de coque rigide avec les avantages que présente un tel type de chaussure sur le plan de l'etanchéité et de la résistance mécanique, tandis qu'intérieurement la chaussure présente un volume variable et peut être serrée comme une chaussure de marche usuelle.
En variante la partie postérieure de la tige 48 pourrait être articulée en deux points différents des rivets 49. Des rivets supplémentaires pourraient bien entendu être prévus pour fixer le capot 46 à la semelle en plus de la nervure 61 ou en lieu et place de cette nervure.
Une seconde forme d'exécution de l'invention est représentée aux figures 8 et 9. Cette seconde forme d'exécution présente de nombreuses caractéristiques communes avec la première forme d'exécution et, afin d'éviter une répétition inutile de la description, les parties de cette seconde forme d'exécution correspondant aux parties de la première forme d'exécution ont été désignées par les mêmes références accompagnées du signe '. On se bornera dès lors à décrire ce qui, dans cette seconde forme d'exécution, diffère de la première forme d'exécution. Cette différence réside dans la manière dont est réalisée la partie avant de la chaussure, plus précisément dans la manière dont le capot 46ʹ recouvre la partie inférieure de la coque comprenant la semelle 45ʹ et la fixation de ce capot 46ʹ. Comme ceci est particulièrement visible à la figure 9, la partie avant de la semelle 45ʹ avec ses deux oreilles 50ʹ et 51ʹ est tronquée selon un plan sensiblement vertical et transversal à la chaussure 72 en laissant toutefois subsister une languette horizontale 73 s'étendant vers l'avant au niveau de la face supérieure de la semelle 45ʹ. La semelle proprement dite ne s'étend en outre que sur les deux tiers environ de la longueur de la chaussure à compter du talon, la partie restante 74 formant une sorte de manchon surélevé au-dessus du plan 75 de la semelle. Le capot 46ʹ, quant à lui, forme une sorte de capuchon ou fourreau dans lequel vient s'introduire et s'emboîter le bas de coque 45ʹ dans le sens de la flèche F. Le capot 46ʹ comprend dès lors la partie antérieure 76 de la semelle, qui vient se placer dans le prolongement de la partie 75 de la semelle, et le bout extérieur de la chaussure 77. La languette 73 vient s'engager dans un logement formé par moulage dans l'extrémité du capot 46ʹ à la hauteur de l'extrémité 77. Les bords latéraux 78 et 79 du capot 46ʹ viennent se placer en face d'une portée oblique 79 et d'une portée identique correspondante prévue de l'autre côté du bas de coque 45ʹ. Le capot 46ʹ et le bas de coque 45ʹ sont en outre fixés comme précédemment par des rivets 49ʹ traversant des trous 80 et 81 prévus à cet effet de chaque côté de la chaussure. La rigidité de cette fixation pourrait bien entendu être encore renforcée au moyen d'une seconde paire de rivets distincts de l'articulation de la tige de la chaussure. Cette seconde forme d'exécution présente certains avantages par rapport à la première forme d'exécution. La cohésion, l'assemblage et l'étanchéité de la chaussure au niveau du pied est améliorée étant donné que toute la partie avant du pied est constitué par une coque étanche en une pièce. D'autre part, les oreilles 50 et 51ʹ sont totalement indépendantes l'une de l'autre, ce qui permet d'assurer un serrage plus précis et plus efficace de la partie avant du pied. En outre, le moulage, ainsi que l'extraction du bas de coque 45ʹ sont facilités.
Les bossages 57 et 58 pourraient être remplacés par des rainures de guidage.

Claims

1. Chaussure de ski comprenant une coque en matière synthétique semi-rigide (1) constituée d'une partie inférieure (3) comprenant la semelle et entourant le pied et le talon et d'une tige (4, 6) en deux parties, respectivement antérieure (4) et postérieure (6), articulées sur la partie inférieure, et comprenant un organe élastique (29) s'opposant à la flexion de la partie antérieure (4) de la tige vers l'avant et des moyens de tenue du pied situés à l'intérieur de la coque, caractérisée par le fait que la partie de la coque recouvrant le pied est constituée d'une part d'au moins une paire d'oreilles opposées (11, 12, 13, 14) solidaires de la semelle et d'autre part d'un capot étanche (5) recouvrant lesdites oreilles et toute la partie inférieure de la partie antérieure du pied et présentant des moyens de maintien dudit organe élastique.

2. Chaussure de ski selon la revendication 1, caractérisée par le fait que ledit capot (5) est relié à la partie antérieure de la tige, des moyens (17) étant prévus pour permettre à la tige de fléchir relativement au capot et le bord inférieure de la tige étant muni d'une saillie (18) s'appuyant contre ledit organe élastique (29) monté sous le capot.

3. Chaussure selon la revendication 2, caractérisée par le fait que le capot (1) est venu d;une pièce avec la partie antérieure de la tige, le capot étant relié à la tige par deux ponts latéraux (15, 16) entre lesquels s'étend une échancrure (17) constituant lesdits moyens permettant à la tige de fléchir relativement au capot.

4. Chaussure selon la revendication 2 ou 3, caractérisée par le fait que ladite saillie (18) est munie d'une tête (19) par laquelle elle est accrochée, sous tension, au capot (5).

5. Chaussure selon la revendication 4, caractérisée par le fait que la tête (19) de la saillie (18) est en forme de flèche et que le bord (20) du capot jouxtant l'échancrure présente un passage (21) de largeur inférieure à la largeur de la tête de la saillie, de telle sorte que cette tête peut être accrochée derrière les bords de ce passage en faisant fléchir la partie antérieure (4) de la tige.

6. Chaussure selon la revendication 5, caractérisée par le fait que l'organe élastique (29) est constitué d'une bande travaillant en compression et présentant un taux d'élasticité variable d'un endroit à l'autre de cette bande, cette bande étant déplaçable transversalement.

7. Chaussure selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisée par le fait qu'elle comprend des moyens de serrage du pied constitués par au moins un câble de traction (40, 41) dont une extrémité est fixée à l'une des oreilles de la paire d'oreilles et passant sur l'autre oreille de manière à serrer les oreilles sur le pied.

8. Chaussure de ski selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le bord supérieur transversal du capot (46) est recouvert par la partie inférieure de la partie antérieure de la tige (47), l'organe élastique (68) s'opposant à la flexion étant situé entre le capot (46) et la partie de la tige recouvrant le capot et entre une saillie extérieure (66) du capot et une saillie intérieure (65) de la tige, l'organe élastique étant comprimé entre ces saillies lors de la flexion en avant de la tige.

9. Chaussure selon la revendication 8, caractérisée par le fait que le bord supérieur transversal du capot présente un rebord saillant (64) contre lequel ladite saillie (65) de la partie antérieure de la tige est en butée au repos, sous l'effet de l'organe élastique (68).

10. Chaussure selon l'une des revendications 8 ou 9, caractérisée par le fait que l'organe élastique (68) est constitué d'une bande travaillant en compression et présentant un taux d'élasticité variable d'un endroit à l'autre de cette bande, cette bande étant déplaçable transversalement.

11. Chaussure selon l'une des revendications 8 à 10, caractérisée par le fait que les moyens de tenue du pied sont constitués d'au moins un câble (55, 56) dont une extrémité est fixée à l'une des oreilles et l'autre extrémité est attachée à un dispositif de tension (59), le câble passant sur un renvoi (57, 58) formé à la base de l'oreille opposée.

12. Chaussure selon l'une des revendications 8 à 11, comprenant une seule paire d'oreilles, caractérisée par le fait que sa partie inférieure, avec les oreilles et la semelle, mais sans le capot, présente l'aspect d'une chaussure à tige basse à bout fermé.

13. Chaussure selon l'une des revendications 8 à 12, caractérisée par le fait que le capot (46) présente un bord inférieur (63) coudé vers l'intérieur de la chaussure, par lequel le capot est accroché à une nervure (61) de la partie inférieure.

14. Chaussure selon la revendication 13, caractérisée par le fait que la partie inférieure comprenant la semelle et les oreilles, le capot et la partie antérieure de la tige sont maintenus ensemble par deux rivets (49) constituant simultanément l'articulation de la partie antérieure de la tige.

15. Chaussure selon la revendication 14, caractérisée par le fait que la partie postérieure de la tige (48) est également articulée autour desdits rivets (49).

16. Chaussure selon l'une des revendications 8 à 11, caractérisée par le fait que le capot (46ʹ) présente une extrémité en forme de capuchon constituant la partie avant de la chaussure (77) et de la semelle (76) extrémité dans laquelle est emboîtée la partie antérieure (74) de la semelle (45ʹ) et desdites oreilles (50ʹ, 51ʹ).

17. Chaussure selon la revendication 16, caractérisée par le fait que la partie antérieure de la semelle (45ʹ), avec lesdites oreilles (50ʹ 51ʹ), est tronquée de manière à donner une grande liberté aux oreilles.