CH714485A2 - Pièce d'horlogerie comprenant un oscillateur mécanique associé à un système de régulation. - Google Patents

Pièce d'horlogerie comprenant un oscillateur mécanique associé à un système de régulation. Download PDF

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CH714485A2
CH714485A2 CH01580/17A CH15802017A CH714485A2 CH 714485 A2 CH714485 A2 CH 714485A2 CH 01580/17 A CH01580/17 A CH 01580/17A CH 15802017 A CH15802017 A CH 15802017A CH 714485 A2 CH714485 A2 CH 714485A2
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Tombez Lionel
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Abstract

L’invention concerne une pièce d’horlogerie comprenant un mouvement mécanique avec un oscillateur mécanique et un dispositif électronique de régulation (52) de la fréquence moyenne de cet oscillateur mécanique. Elle comprend un transducteur électromagnétique et un convertisseur électrique (56) qui comprend une capacité d’alimentation (C AL ) pour alimenter le circuit de régulation (54). Le transducteur électromagnétique est agencé pour fournir un signal de tension présentant des premiers lobes de tension dans des premières demi-alternances et des deuxièmes lobes de tension dans des secondes demi-alternances des oscillations de l’oscillateur mécanique. Le dispositif de régulation comprend une pompe de charge (60) agencée pour stocker momentanément des charges électriques qui sont prélevées sélectivement dans des zones temporelles différentes en fonction d’une dérive temporelle détectée dans le fonctionnement de l’oscillateur mécanique relativement à un oscillateur auxiliaire, notamment à quartz. Les charges électriques prélevées sont restituées après un certain délai à la capacité d’alimentation également en fonction de la dérivée temporelle détectée.

Description

Description
Domaine technique [0001] La présente invention concerne une pièce d’horlogerie comprenant un oscillateur mécanique associé à un système de régulation de sa fréquence moyenne. La régulation est du type électronique, c’est-à-dire que le système de régulation comprend un circuit électronique relié à un oscillateur auxiliaire qui est agencé pour fournir un signal d’horloge électrique de grande précision. Le système de régulation est agencé pour corriger une dérive temporelle éventuelle de l’oscillateur mécanique relativement à l’oscillateur auxiliaire.
[0002] En particulier, l’oscillateur mécanique comprend un résonateur mécanique formé par un balancier-spiral et un dispositif d’entretien formé par un échappement classique, par exemple à ancre suisse. L’oscillateur auxiliaire est formé notamment par un résonateur à quartz ou par un résonateur intégré dans le circuit électronique de régulation.
Arrière-plan technologique [0003] Des mouvements formant des pièces d’horlogerie telles que définies dans le domaine de l’invention ont été proposés dans quelques documents antérieurs. Le brevet CH 597 636, publié en 1977, propose un tel mouvement en référence à sa fig. 3. Le mouvement est équipé d’un résonateur formé par un balancier-spiral et d’un dispositif d’entretien classique comprenant une ancre et une roue d’échappement en liaison cinématique avec un barillet muni d’un ressort. Ce mouvement horloger comprend un système de régulation de la fréquence de l’oscillateur mécanique. Ce système de régulation comprend un circuit électronique et un ensemble électromagnétique formé d’une bobine plate, agencée sur un support sous la serge du balancier, et de deux aimants montés sur le balancier et agencés proches l’un de l’autre de manière à passer tous deux au-dessus de la bobine lorsque l’oscillateur est activé.
[0004] Le circuit électronique comprend une base de temps comprenant un résonateur à quartz et servant à générer un signal de fréquence de référence FR, cette fréquence de référence étant comparée avec la fréquence FG de l’oscillateur mécanique. La détection de la fréquence FG est réalisée via les signaux électriques générés dans la bobine par la paire d’aimants. Le circuit de régulation est agencé pour pouvoir engendrer momentanément un couple de freinage via un couplage magnétique aimant-bobine et une charge commutable reliée à la bobine. Le document CH 597 636 donne l’enseignement suivant: «Le résonateur ainsi formé doit présenter une fréquence d’oscillation variable selon l’amplitude de part et d’autre de la fréquence FR (défaut d’isochronisme)». On enseigne donc que l’on obtient une variation de la fréquence d’oscillation d’un résonateur non isochrone en variant son amplitude d’oscillation. Une analogie est faîte entre l’amplitude d’oscillation d’un résonateur et la vitesse angulaire d’une génératrice comprenant un rotor muni d’aimants et agencé dans un rouage du mouvement horloger pour en réguler sa marche. Comme un couple de freinage diminue la vitesse de rotation d’une telle génératrice et ainsi sa fréquence de rotation, il est ici seulement envisagé de pouvoir diminuer la fréquence d’oscillation d’un résonateur obligatoirement non isochrone par l’application d’un couple de freinage diminuant son amplitude d’oscillation.
[0005] Pour effectuer une régulation électronique de la fréquence de la génératrice, respectivement de l’oscillateur mécanique, il est prévu dans un mode de réalisation donné que la charge soit formée par un redresseur commutable via un transistor qui recharge une capacité de stockage lors des impulsions de freinage, pour récupérer l’énergie électrique afin d’alimenter le circuit électronique. L’enseignement constant donné dans le document CH 597 636 est le suivant: Lorsque FG > FR le transistor est conducteur; on prélève alors une puissance Pa sur la génératrice/l’oscillateur. Lorsque FG < FR, le transistor est non-conducteur; on ne prélève donc plus d’énergie sur la génératrice/l’oscillateur. En d’autres termes, on régule seulement lorsque la fréquence de la génératrice/de l’oscillateur est supérieure à la fréquence de référence FR. Cette régulation consiste à freiner la génératrice/l’oscillateur dans le but de diminuer sa fréquence FG. Ainsi, dans le cas de l’oscillateur mécanique, l’homme du métier comprend qu’une régulation n’est possible que lorsque le ressort de barillet est fortement armé et que la fréquence d’oscillation libre (fréquence propre) de l’oscillateur mécanique est supérieure à la fréquence de référence FR, comme résultat d’un défaut d’isochronisme voulu de l’oscillateur mécanique sélectionné. On a donc un double problème, à savoir l’oscillateur mécanique est sélectionné pour ce qui est normalement un défaut dans un mouvement mécanique et la régulation électronique n’est fonctionnelle que lorsque la fréquence propre de cet oscillateur est supérieure à une fréquence nominale.
[0006] La demande de brevet EP 1 521 142 traite également de la régulation électronique d’un balancier-spiral. Le système de régulation proposé dans ce document est similaire dans son fonctionnement général à celui du brevet CH 597 636.
[0007] La demande de brevet EP 1 241 538 enseigne que le moment du freinage de l’oscillateur mécanique, au cours d’une alternance d’une quelconque oscillation de ce dernier, permet soit de diminuer la valeur de la période d’oscillation en cours, soit de l’augmenter. Pour ce faire, il est prévu un ensemble électromagnétique aimants-bobines et un circuit de commande qui est agencé pour rendre conducteur ou non les bobines durant certains intervalles de temps déterminés. De manière générale, un freinage de l’oscillateur mécanique, par la génération d’une puissance électrique dans les bobines lors d’un couplage aimants-bobines, au cours d’une période d’oscillation engendre soit une augmentation de la période correspondante lorsque ce freinage intervient avant le passage du résonateur mécanique par son point neutre (position de repos), soit une diminution de la période correspondante lorsque ce freinage intervient après le passage du résonateur mécanique par son point neutre.
[0008] Concernant l’implémentation d’une régulation électronique tirant profit de la constatation susmentionnée, le document EP 1241 538 propose deux réalisations. Dans ces deux réalisations, il est prévu un système piézoélectrique associé à l’échappement pour détecter un basculement de son ancre dans chaque période d’oscillation. Grâce à un tel système de détection, il est prévu, d’une part, de comparer la période d’oscillation avec une période de référence, définie par un oscillateur à quartz, pour déterminer si la marche de la pièce d’horlogerie présente une avance ou un retard et, d’autre part, de déterminer dans une alternance sur deux le passage de l’oscillateur mécanique par son point neutre. Dans la première réalisation, selon que la dérive temporelle correspond à une avance ou un retard, il est prévu de rendre conducteur les bobines durant un certain intervalle de temps respectivement avant ou après le passage par la position neutre de l’oscillateur mécanique dans une alternance. En d’autres termes, il est prévu ici de court-circuiter les bobines avant ou après le passage par la position neutre selon que la régulation requière respectivement une augmentation ou une diminution de la période d’oscillation.
[0009] Dans la deuxième réalisation, il est prévu d’alimenter le système de régulation en prenant périodiquement de l’énergie à l’oscillateur mécanique via l’ensemble électromagnétique. A cet effet, les bobines sont reliées à un redresseur qui est agencé pour recharger un condensateur (capacité de stockage), lequel sert de source d’alimentation pour le circuit électronique. L’ensemble électromagnétique est celui donné aux fig. 2 et 4 du document et le circuit électronique est représenté schématiquement à la fig. 5 de ce document. Les seules indications données pour le fonctionnement du système de régulation sont les suivantes: 1) les bobines sont rendues conductrices durant des intervalles de temps constants qui sont centrés sur des passages respectifs du résonateur mécanique (balancier-spiral) par sa position neutre (position médiane des alternances); 2) durant ces intervalles de temps un courant induit est redressé et stocké dans le condensateur; et 3) au cours desdits intervalles de temps, la période d’oscillation du balancier-spiral peut être régulée efficacement en ajustant la valeur de la puissance générée par le courant induit, sans autres précisions données.
[0010] On peut penser que le choix d’intervalles de conduction des bobines centrés sur les positions neutres du résonateur mécanique a pour objectif de ne pas induire de dérive temporelle parasite dans l’oscillateur mécanique en prélevant de l’énergie à ce dernier pour alimenter le circuit électronique. En rendant conductrices les bobines pour une même durée avant et après le passage par la position neutre, l’auteur pense peut-être équilibrer l’effet d’un freinage précédant un tel passage par la position neutre avec l’effet d’un freinage suivant ce passage pour ainsi ne pas modifier la période d’oscillation en l’absence d’un signal de correction du circuit de régulation intervenant suite à la mesure d’une dérive temporelle. On peut fortement douter qu’il y parvienne avec l’ensemble électromagnétique divulgué et un redresseur classique relié à une capacité de stockage. Premièrement, la recharge de cette capacité de stockage dépend de sa tension initiale au début d’un intervalle de temps donné. Ensuite, la tension induite et le courant induit dans les bobines varient en intensité avec la vitesse angulaire du balancier-spiral, cette intensité diminuant lorsqu’on s’éloigne d’une position neutre où la vitesse angulaire est maximale. L’ensemble électromagnétique divulgué permet de déterminer la forme du signal de tension induite/de courant induit. Bien que la position angulaire des aimants relativement aux bobines pour la position neutre (position de repos) ne soit pas donnée et qu’on ne peut pas déduire un enseignement sur la phase du signal, on peut en déduire que la recharge de la capacité de stockage aura lieu normalement en majeure partie avant le passage par la position neutre. Ainsi, il en résulte un freinage qui n’est pas symétrique relativement à la position neutre et un retard parasite dans la marche de pièce d’horlogerie. Finalement, quant à l’ajustement de la puissance induite au cours des intervalles de temps prévus pour réguler la marche de la pièce d’horlogerie, rien n’est indiqué. On ne comprend pas comment un tel ajustement est effectué, aucun enseignement n’étant donné à ce sujet. Résumé de l’invention [0011] Un objectif général, dans le cadre du développement ayant conduit à la présente invention, était de réaliser une pièce d’horlogerie, comprenant un mouvement mécanique avec un oscillateur mécanique et un système de régulation électronique de cet oscillateur mécanique, pour laquelle il ne soit pas nécessaire de dérégler initialement l’oscillateur mécanique pour qu’il avance, de manière à avoir ainsi une pièce d’horlogerie qui a la précision d’un oscillateur électronique auxiliaire (notamment muni d’un résonateur à quartz) lorsque le système de régulation est fonctionnel et, dans le cas contraire, la précision de l’oscillateur mécanique correspondant à son meilleur réglage. En d’autres termes, on cherche à adjoindre une régulation électronique à un mouvement mécanique par ailleurs réglé le plus précisément possible de sorte qu’il reste fonctionnel, avec la meilleure marche possible, lorsque la régulation électronique est non active.
[0012] La présente invention a pour objectif premier de fournir une pièce d’horlogerie du type décrit précédemment, mais dans laquelle le système de régulation consomme relativement peu d’énergie électrique et permette ainsi une auto-alimentation efficace de ce système de régulation par une moindre énergie électrique prise à l’oscillateur mécanique de la pièce d’horlogerie, quelle que soit la grandeur d’une dérive temporelle à corriger dans une plage de valeurs qu’il est prévu de pouvoir corriger.
[0013] Un autre objectif est de fournir une pièce d’horlogerie du type décrit précédemment qui soit capable, pour un ensemble électromagnétique défini, de fournir une énergie électrique d’alimentation et en continu une tension d’alimentation qui soient suffisantes pour assurer le bon fonctionnement du système de régulation, notamment en l’absence d’une correction d’une dérive temporelle.
[0014] Un objectif particulier est de fournir une telle pièce d’horlogerie qui soit capable, pour un ensemble électromagnétique défini, de fournir en continu une tension électrique d’alimentation qui demeure sensiblement maximale quelle que soit la correction d’une dérive temporelle de cette pièce d’horlogerie effectuée par le système de régulation.
[0015] Un autre objectif particulier est d’assurer l’auto-alimentation du système de régulation sans induire une dérive temporelle parasite, en particulier en l’absence d’une correction d’une dérive temporelle, ou pour le moins de sorte qu’une telle dérive temporelle parasite éventuelle reste minime et négligeable.
[0016] A cet effet, la présente invention concerne une pièce d’horlogerie, comprenant: - un mécanisme, - un résonateur mécanique susceptible d’osciller autour d’une position neutre correspondant à son état d’énergie potentielle mécanique minimale, chaque oscillation du résonateur mécanique définissant une période d’oscillation et présentant deux alternances successives chacune entre deux positions extrêmes qui définissent l’amplitude d’oscillation du résonateur mécanique, chaque alternance présentant un passage du résonateur mécanique par sa position neutre à un instant médian et étant constituée d’une première demi-alternance entre un instant initial de cette alternance et son instant médian et d’une seconde demi-alternance entre cet instant médian et un instant final de cette alternance, - un dispositif d’entretien du résonateur mécanique formant avec ce résonateur mécanique un oscillateur mécanique qui définit la cadence de la marche dudit mécanisme, - un transducteur électromécanique agencé pour pouvoir convertir de la puissance mécanique de l’oscillateur mécanique en puissance électrique lorsque le résonateur mécanique oscille avec une amplitude comprise dans une plage de fonctionnement utile, ce transducteur électromagnétique étant formé par un ensemble électromagnétique comprenant au moins une bobine, montée sur un élément parmi l’ensemble mécanique constitué du résonateur mécanique et de son support, et au moins un aimant, monté sur l’autre élément de cet ensemble mécanique, l’ensemble électromagnétique étant agencé de manière à pouvoir fournir un signal de tension induite entre les deux bornes de sortie du transducteur électromécanique au moins lorsque le résonateur mécanique oscille avec une amplitude comprise dans ladite plage de fonctionnement utile, - un convertisseur électrique relié aux deux bornes de sortie du transducteur électromécanique de manière à pouvoir recevoir de ce transducteur électromécanique un courant électrique induit, ce convertisseur électrique comprenant une capacité d’alimentation agencée pour accumuler de l’énergie électrique fournie par le transducteur électromécanique, ce transducteur électromécanique et le convertisseur électrique formant ensemble un dispositif de freinage du résonateur mécanique qui est agencé de manière qu’une quantité d’énergie électrique fournie à la capacité d’alimentation lors d’une recharge est généralement d’autant plus grande que le niveau de tension de cette capacité d’alimentation est bas, - une charge connectée ou susceptible d’être régulièrement connectée au convertisseur électrique et alimentée par la capacité d’alimentation, - un dispositif de régulation de la fréquence de l’oscillateur mécanique, ce dispositif de régulation comprenant un oscillateur auxiliaire et un dispositif de mesure agencé pour pouvoir détecter une dérive temporelle éventuelle de l’oscillateur mécanique relativement à l’oscillateur auxiliaire, le dispositif de régulation étant agencé pour pouvoir déterminer si la dérive temporelle mesurée correspond à au moins une certaine avance.
[0017] La pièce d’horlogerie selon l’invention est caractérisée en ce que: - le dispositif de freinage est agencé de manière que, dans chaque période d’oscillation du résonateur mécanique lorsque l’amplitude d’oscillation de ce résonateur mécanique est dans ladite plage de fonctionnement utile, le signal de tension induite présente un premier lobe de tension intervenant au moins en majeure partie dans une première demi-alternance ou dans chacune des deux premières demi-alternances et un deuxième lobe de tension intervenant au moins en majeure partie dans une seconde demi-alternance ou dans chacune des deux secondes demi-alternances; - le dispositif de freinage est agencé de manière que, au moins lorsqu’aucune dérive temporelle n’est détectée par le dispositif de mesure et au moins lorsque ladite charge consomme en continu ou de manière quasi continue de l’énergie électrique accumulée dans la capacité d’alimentation lors d’un mode de fonctionnement normal de la pièce d’horlogerie, chaque premier lobe de tension et chaque deuxième lobe de tension est susceptible d’engendrer une impulsion de courant induit qui recharge la capacité d’alimentation; - chaque premier lobe de tension présente, en valeur absolue, une première valeur maximale à un premier instant déterminé de la première demi-alternance correspondante et chaque deuxième lobe de tension présente, en valeur absolue, une deuxième valeur maximale à un deuxième instant déterminé de la seconde demi-alternance correspondante, les premiers et deuxièmes lobes de tension définissant, d’une part, des premières zones temporelles situées chacune avant le premier instant déterminé d’un premier lobe de tension différent et après le deuxième instant déterminé du deuxième lobe de tension précédant ce premier lobe de tension et, d’autre part, des deuxièmes zones temporelles situées chacune avant le deuxième instant déterminé d’un deuxième lobe de tension différent et après le premier instant déterminé du premier lobe de tension précédant ce deuxième lobe de tension; - le dispositif de régulation comprend un dispositif de pompe de charge agencé pour pouvoir prélever sur commande une charge électrique de la capacité d’alimentation, de manière à diminuer momentanément le niveau de tension de cette capacité d’alimentation; et - le dispositif de régulation comprend en outre un circuit logique de commande qui reçoit en entrée un signal de mesure fourni par le dispositif de mesure et qui est agencé pour activer le dispositif de pompe de charge de manière qu’il effectue, lorsque la dérive temporelle mesurée correspond à ladite au moins une certaine avance, un prélèvement d’une première charge électrique de la capacité d’alimentation dans une première zone temporelle, le circuit logique de commande étant en outre agencé pour activer le dispositif de pompe de charge de manière qu’il restitue, dans une phase de fonctionnement normal du dispositif de pompe de charge, au moins partiellement la première charge électrique à la capacité d’alimentation dans une deuxième zone temporelle.
[0018] Par «lobe de tension», on comprend une impulsion de tension qui est située entièrement en-dessus ou entièrement en-dessous d’une valeur nulle (définissant une tension zéro), c’est-à-dire une variation de tension dans un certain intervalle de temps avec soit une tension positive dont la valeur positive monte puis redescend, soit une tension négative dont la valeur négative descend puis remonte.
[0019] Le prélèvement d’une première charge électrique dans une première zone temporelle telle que définie est prévu pour augmenter la recharge de la capacité d’alimentation lors de l’apparition d’un premier lobe de tension suivant ce prélèvement, relativement au cas où aucun prélèvement n’aurait lieu. Cette augmentation de la recharge signifie une plus grande énergie mécanique prise à l’oscillateur mécanique par le système de freinage et donc un freinage supérieur de cet oscillateur mécanique. Comme ceci sera exposé par la suite, un freinage dans une première demi-alternance avant le passage du résonateur mécanique par sa position neutre engendre un déphasage temporel négatif dans l’oscillation du résonateur, et ainsi la durée de l’alternance en question est augmentée. On diminue donc momentanément la fréquence instantanée de l’oscillateur mécanique et il en résulte un certain retard dans la marche du mécanisme qui corrige au moins partiellement l’avance détectée par le dispositif de mesure. De plus, une restitution au moins partielle de la première charge électrique à la capacité d’alimentation dans une deuxième zone temporelle telle que définie permet de diminuer la recharge de la capacité d’alimentation lors de l’apparition d’un deuxième lobe de tension suivant cette restitution, relativement au cas où aucune restitution n’aurait lieu. Cette diminution de la recharge signifie une moindre énergie mécanique prise à l’oscillateur mécanique par le dispositif de freinage et donc un freinage inférieur de cet oscillateur mécanique. Comme ceci sera exposé par la suite, un freinage dans une seconde demi-alternance après le passage du résonateur mécanique par sa position neutre engendre un déphasage temporel positif dans l’oscillation du résonateur, et ainsi la durée de l’alternance en question est diminuée. Comme ici on diminue le freinage relativement à un freinage nominal, on diminue aussi momentanément la fréquence instantanée de l’oscillateur mécanique et il en résulte également un certain retard dans la marche du mécanisme qui corrige aussi au moins partiellement l’avance détectée par le dispositif de mesure.
[0020] Dans un mode de réalisation préféré, la pièce d’horlogerie est en outre caractérisée en ce que le dispositif de régulation est également agencé pour pouvoir déterminer si la dérive temporelle mesurée correspond à au moins un certain retard; et en ce que le circuit logique de commande est agencé pour pouvoir activer le dispositif de pompe de charge de manière qu’il effectue, lorsque la dérive temporelle mesurée correspond audit au moins un certain retard, un prélèvement d’une deuxième charge électrique de la capacité d’alimentation dans une deuxième zone temporelle, le circuit logique de commande étant en outre agencé pour pouvoir activer le dispositif de pompe de charge de manière qu’il restitue, dans une phase de fonctionnement normal du dispositif de régulation, au moins partiellement cette deuxième charge électrique à la capacité d’alimentation dans une première zone temporelle.
[0021] Le prélèvement d’une deuxième charge électrique dans une deuxième zone temporelle telle que définie est prévu pour augmenter la recharge de la capacité d’alimentation lors de l’apparition d’un deuxième lobe de tension suivant ce prélèvement, relativement au cas où aucun prélèvement n’aurait lieu. Comme on le comprendra par la suite, ceci engendre un déphasage temporel positif dans l’oscillation du résonateur, et ainsi la durée de l’alternance en question est diminuée. On augmente donc momentanément la fréquence instantanée de l’oscillateur mécanique et il en résulte une certaine avance dans la marche du mécanisme qui corrige au moins partiellement le retard détecté par le dispositif de mesure. De plus, une restitution au moins partielle de la deuxième charge électrique à la capacité d’alimentation dans une première zone temporelle telle que définie permet de diminuer la recharge de la capacité d’alimentation lors de l’apparition d’un premier lobe de tension suivant cette restitution, relativement au cas où aucune restitution n’aurait lieu. Cette diminution de la recharge signifie une moindre énergie mécanique prise à l’oscillateur mécanique par le dispositif de freinage et donc un freinage inférieur de cet oscillateur mécanique. Ceci engendre aussi un déphasage temporel positif dans l’oscillation du résonateur, et ainsi la durée de l’alternance en question est également diminuée. On augmente donc momentanément la fréquence instantanée de l’oscillateur mécanique et il en résulte une certaine avance dans la marche du mécanisme qui corrige aussi au moins partiellement le retard détecté par le dispositif de mesure.
[0022] Dans un mode de réalisation particulier, le circuit logique de commande est agencé de manière à pouvoir effectuer, lorsque la dérive temporelle mesurée correspond à ladite au moins une certaine avance ou à au moins une avance supérieure à cette dernière, une pluralité de prélèvements de premières charges électriques au cours d’une pluralité de premières zones temporelles respectives. Dans une variante du mode réalisation préféré mentionné précédemment, le circuit logique de commande est en outre agencé de manière à pouvoir effectuer, lorsque la dérive temporelle mesurée correspond audit au moins un certain retard ou à au moins un retard supérieur à ce dernier, une pluralité de prélèvements de deuxièmes charges électriques au cours d’une pluralité de deuxièmes zones temporelles respectives.
[0023] Dans une variante générale, la charge connectée ou susceptible d’être régulièrement connectée en sortie du convertisseur électrique est formée notamment par le circuit de régulation. Ceci permet d’avoir un système de régulation autoalimenté par une énergie mécanique prise à l’oscillateur mécanique. Dans un mode préféré, l’ensemble électromagnétique est agencé de manière que, en l’absence d’activation du dispositif de pompe de charge pour corriger une certaine dérive temporelle, un certain déphasage introduit par un freinage de l’oscillateur mécanique lors de l’apparition d’un premier lobe de tension est substantiellement compensé par un autre déphasage de signe mathématique opposé généré par un freinage lors de l’apparition d’un deuxième lobe de tension qui suit.
[0024] Un avantage remarquable de la pièce d’horlogerie selon l’invention réside dans le fait qu’une régulation est obtenue lors d’une dérive temporelle détectée dans la marche du mécanisme considéré en prenant un minimum d’énergie à l’oscillateur en sus de l’énergie électrique nécessaire à l’alimentation du circuit électronique formant le dispositif de régulation.
Brève description des dessins [0025] L’invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l’aide de dessins annexés, donnés à titre d’exemples nullement limitatifs, dans lesquels: la fig. 1 est une vue générale de dessus d’un premier mode de réalisation d’une pièce d’horlogerie selon l’invention, la fig. 2 est une vue partielle et agrandie de la pièce d’horlogerie de la fig. 1, montrant l’ensemble élec tromagnétique formant un transducteur électromagnétique d’un système de régulation incorporé dans cette pièce d’horlogerie, la fig. 3 représente, pour un ensemble électromagnétique donné aux fig. 4A à 4C qui correspond au pre mier mode de réalisation, la tension induite dans la bobine de cet ensemble électromagnétique lorsque le balancier-spiral oscille et l’application d’une première impulsion de freinage dans une certaine alternance avant que le balancier-spiral passe par sa position neutre, ainsi que la vitesse angulaire du balancier et sa position angulaire dans un intervalle temporel dans lequel intervient la première impulsion de freinage, les fig. 4A à 4C montrent, pour le transducteur électromagnétique considéré à la fig. 3, le balancier à trois instants particuliers d’une alternance de l’oscillateur mécanique au cours de laquelle la première impulsion de freinage est fournie, la fig. 5 est une figure similaire à celle de la fig. 3 avec l’application d’une deuxième impulsion de frei nage dans une certaine alternance après que le balancier-spiral a passé par sa position neutre, les fig. 6A à 6C montrent le balancier à trois instants particuliers d’une alternance de l’oscillateur mécanique au cours de laquelle la deuxième impulsion de freinage est fournie, la fig. 7 montre le schéma électrique d’un convertisseur électrique et d’un dispositif de régulation de l’oscillateur mécanique prévus dans le premier mode de réalisation d’une pièce d’horlogerie, la fig. 8 montre le circuit électronique d’une pompe de charge formant le dispositif de régulation repré senté à la fig. 7, la fig. 9 est un organigramme d’un mode de régulation de la marche de la pièce d’horlogerie selon le premier mode de réalisation, les fig. 10A à 10C représentent divers signaux électriques intervenant dans le schéma électrique de la fig. 7, la fig. 11 est une vue générale de dessus d’un deuxième mode de réalisation d’une pièce d’horlogerie se lon l’invention, la fig. 12 est une vue partielle et agrandie de la pièce d’horlogerie de la fig. 11, montrant l’agencement particulier de son transducteur électromagnétique, la fig. 13 montre le schéma électrique du convertisseur électrique et du dispositif de régulation de l’oscillateur mécanique tels qu’agencés dans le deuxième mode de réalisation d’une pièce d’horlogerie selon l’invention, la fig. 14 montre le circuit électronique de la pompe de charge formant le dispositif de régulation représen té à la fig. 13, la fig. 15 est un organigramme d’un mode de régulation de la marche de la pièce d’horlogerie selon le deuxième mode de réalisation, et les fig. 16A à 16C représentent divers signaux électriques intervenant dans le schéma électrique de la fig. 13.
Description détaillée de l’invention [0026] En référence aux fig. 1 et 2, on décrira ci-après une pièce d’horlogerie objet de la présente invention. La fig. 1 est une vue en plan partielle d’une pièce d’horlogerie 2 comprenant un mouvement mécanique 4, équipé d’un résonateur mécanique 6, et un système de régulation 8. Les moyens d’entretien 10 du résonateur mécanique sont classiques. Ils comprennent un barillet 12 avec un ressort-moteur, un échappement 14 formé d’une roue d’échappement et d’une ancre à palettes, ainsi qu’un rouage intermédiaire 16 reliant cinématiquement le barillet à la roue d’échappement. Le résonateur 6 comprend un balancier 18 et un ressort-spiral usuel, le balancier étant monté pivotant autour d’un axe de rotation 20 entre une platine et un pont. Le résonateur mécanique 6 et les moyens d’entretien 10 (aussi nommés moyens d’excitation) forment ensemble un oscillateur mécanique. On notera que, en général, on ne retient dans la définition d’un oscillateur mécanique horloger que l’échappement comme moyen d’entretien/moyen d’excitation de cet oscillateur mécanique, la source d’énergie et un train d’engrenage intermédiaire étant considérés séparément. Le balancier-spiral oscille autour de l’axe 20 lorsqu’il reçoit des impulsions mécaniques de l’échappement dont la roue d’échappement est entraînée par le barillet. Le rouage 16 fait partie d’un mécanisme du mouvement horloger dont la marche est cadencée par l’oscillateur mécanique. Ce mécanisme comprend, outre le rouage 16, d’autres mobiles et des indicateurs analogiques (non représentés) reliés cinématiquement à ce rouage 16, le déplacement de ces indicateurs analogiques étant rythmé par l’oscillateur mécanique. Divers mécanismes connus de l’homme du métier peuvent être prévus.
[0027] La fig. 2 est une vue partielle de la fig. 1, en coupe horizontale au niveau du balancier 18, montrant un aimant 22 et une bobine 28 formant un ensemble électromagnétique 27 selon l’invention. La bobine 28 est de préférence du type galette (forme de disque ayant une épaisseur relativement petite). Elle est agencée sur la platine du mouvement horloger et comprend classiquement deux extrémités de connexion E1 et E2. De manière générale, l’ensemble électromagnétique comprend au moins une bobine et une structure aimantée formée d’au moins un aimant générant un flux magnétique, en direction d’un plan général de la bobine, qui passe au travers de celle-ci lorsque le résonateur mécanique oscille avec une amplitude comprise dans une plage de fonctionnement utile. Dans l’exemple représenté, le balancier 18 porte, de préférence dans une zone située à proximité de son diamètre extérieur défini par sa serge, l’aimant bipolaire 22 qui présente un axe d’aimantation orienté axialement. On remarquera qu’il est préférable de confiner le flux magnétique de l’aimant ou des aimants portés par le balancier à l’aide d’un blindage formé par des parties du balancier, en particulier par des parties magnétiques agencées des deux côtés de l’aimant ou des aimants selon la direction axiale de manière que la bobine soit partiellement située entre ces deux parties magnétiques.
[0028] Le balancier 18 définit un demi-axe 24, depuis son axe de rotation 20 et perpendiculairement à ce dernier qui passe au centre de l’aimant 22. Lorsque le balancier-spiral est dans sa position de repos, le demi-axe 24 définit une position neutre (position angulaire de repos du balancier-spiral correspondant à un angle zéro) autour de laquelle le balancier-spiral peut osciller à une certaine fréquence, notamment à une fréquence libre FO correspondant à la fréquence d’oscillation naturelle de l’oscillateur mécanique, c’est-à-dire non soumis à des couples de force externes (autres que celui fourni périodiquement via l’échappement). A la fig. 2, le résonateur mécanique 6 (représenté sans son spiral qui est situé au-dessus du plan de coupe) est représenté dans sa position neutre, correspondant à son état d’énergie mécanique potentielle minimale. On remarque que, dans la position neutre, le demi-axe 24 définit un demi-axe de référence 48 qui est décalé angulairement d’un angle θ relativement au demi-axe fixe 50 qui intercepte perpendiculairement l’axe de rotation 20 et l’axe central de la bobine 28. En d’autres termes, en projection dans le plan général du balancier, le centre de la bobine 28 présente un décalage angulaire θ relativement au demi-axe de référence 48. A la fig. 2, ce décalage angulaire vaut 120° en valeur absolue. De préférence, le décalage angulaire θ est compris entre 30° et 120° en valeur absolue.
[0029] Chaque oscillation du résonateur mécanique définit une période d’oscillation et elle présente une première alternance suivie d’une deuxième alternance chacune entre deux positions extrêmes définissant l’amplitude d’oscillation du résonateur mécanique (à noter que l’on considère ici le résonateur oscillant et donc l’oscillateur mécanique dans son ensemble, l’amplitude d’oscillation du balancier-spiral étant définie entre autres choses par les moyens d’entretien). Chaque alternance présente un passage du résonateur mécanique par sa position neutre à un instant médian et une certaine durée entre un instant initial et un instant final qui sont définis respectivement par les deux positions extrêmes occupées par le résonateur mécanique respectivement au début et à la fin de cette alternance. Chaque alternance est ainsi constituée d’une première demi-alternance se terminant audit instant médian et d’une seconde demi-alternance débutant à cet instant médian.
[0030] Le système 8 de régulation de la fréquence de l’oscillateur mécanique comprend un circuit électronique 30 et un oscillateur auxiliaire 32, cet oscillateur auxiliaire comprenant un circuit d’horloge et par exemple un résonateur à quartz relié à ce circuit d’horloge. On notera que dans une variante, l’oscillateur auxiliaire est intégré au moins partiellement dans le circuit électronique. Le système de régulation comprend en outre l’ensemble électromagnétique 27 décrit précédemment, à savoir la bobine 28 qui est reliée électriquement au circuit électronique 30 et l’aimant bipolaire 22 monté sur le balancier. De manière avantageuse, les divers éléments du système de régulation 8, à l’exception de l’aimant, sont agencés sur un support 34 avec lequel ils forment un module mécaniquement indépendant du mouvement horloger. Ainsi, ce module peut être assemblé ou associé au mouvement mécanique 4 que lors de leur montage dans une boîte de montre. En particulier, comme représenté à la fig. 1, le module susmentionné est fixé à un cercle d’emboîtage 36 qui entoure le mouvement horloger. On comprend que le module de régulation peut donc être associé au mouvement horloger une fois ce dernier entièrement monté et réglé, le montage et démontage de ce module pouvant intervenir sans devoir intervenir sur le mouvement mécanique lui-même.
[0031] En référence aux fig. 3 à 6C, on décrira premièrement le phénomène physique sur lequel se fonde le principe de régulation implémenté dans la pièce d’horlogerie selon l’invention. On considère ici une pièce d’horlogerie semblable à celle de la fig. 1. Le résonateur mécanique 40, dont seul le balancier 42 a été représenté aux fig. 4A-4C et 6A-6C, porte un seul aimant bipolaire 44 dont l’axe d’aimantation est sensiblement parallèle à l’axe de rotation 20 du balancier, c’est-à-dire avec une orientation axiale. Dans ce cas, le demi-axe considéré 46 du résonateur mécanique 40 passe par le centre de rotation 20 et le centre de l’aimant 44. Dans l’exemple traité ici, l’angle θ entre le demi-axe de référence 48 et le demi-axe 50 a une valeur d’environ 90°. Les deux demi-axes 48 et 50 sont fixes relativement au mouvement horloger, alors que le demi-axe 46 oscille avec le balancier et donne la position angulaire β de l’aimant monté sur ce balancier relativement au demi-axe de référence, ce dernier définissant la position angulaire zéro pour le résonateur mécanique. Plus généralement, le décalage angulaire θ est tel qu’un signal de tension induite généré dans la bobine au passage de l’aimant en regard de cette bobine est situé, lors d’une première alternance d’une quelconque oscillation, avant le passage du demi-axe médian par le demi-axe de référence (donc dans une première demi-alternance) et, lors d’une seconde alternance d’une quelconque oscillation, après le passage de ce demi-axe médian par le demi-axe de référence (donc dans une seconde demi-alternance).
[0032] La fig. 3 montre quatre graphes. Le premier graphe donne la tension dans la bobine 28 en fonction du temps lorsque le résonateur 40 oscille, c’est-à-dire lorsque l’oscillateur mécanique est activé. Le deuxième graphe indique l’instant tP1 auquel une impulsion de freinage est appliquée au résonateur 40 pour effectuer une correction dans la marche du mécanisme cadencé par l’oscillateur mécanique. L’instant de l’application d’une impulsion de forme rectangulaire (c’est-à-dire d’un signal binaire) est considéré ici comme la position temporelle du milieu de cette impulsion. On observe une variation de la période d’oscillation au cours de laquelle interviennent l’impulsion de freinage et donc une variation ponctuelle de la fréquence de l’oscillateur mécanique. De fait, comme on le voit sur les deux derniers graphes de la fig. 3, qui montrent respectivement la vitesse angulaire (valeurs en radian par seconde: [rad/s]) et la position angulaire (valeurs en radian: [rad]) du balancier au cours du temps, la variation temporelle concerne la seule alternance au cours de laquelle intervient l’impulsion de freinage. On notera que chaque oscillation présente deux alternances successives qui sont définies dans le présent texte comme les deux demi-périodes au cours desquelles le balancier subit respectivement un mouvement d’oscillation dans un sens et ensuite un mouvement d’oscillation dans l’autre sens. En d’autres termes, comme déjà exposé, une alternance correspond à un balancement du balancier dans un sens ou l’autre sens entre ses deux positions extrêmes définissant l’amplitude d’oscillation.
[0033] Par impulsion de freinage, on comprend une application, substantiellement durant un intervalle de temps limité, d’un certain couple de force au résonateur mécanique pour le freiner, c’est-à-dire d’un couple de force qui s’oppose au mouvement d’oscillation de ce résonateur mécanique. De manière générale, le couple de freinage peut être de natures diverses, notamment magnétique, électrostatique ou mécanique. Dans le mode de réalisation décrit, le couple de freinage est obtenu par le couplage aimant-bobine et il correspond donc à un couple magnétique de freinage exercé sur l’aimant 44 via la bobine 28 qui est commandée par un dispositif de régulation. De telles impulsions de freinage peuvent par exemple être générées en court-circuitant momentanément la bobine. Cette action est reconnaissable sur le graphe de la tension de bobine dans la zone temporelle au cours de laquelle l’impulsion de freinage est appliquée, cette zone temporelle étant prévue lors de l’apparition d’une impulsion de tension induite dans la bobine par le passage de l’aimant. C’est évidemment dans cette zone temporelle que le couplage aimant-bobine permet une action sans contact via un couple magnétique sur l’aimant fixé au balancier. On observe en effet que la tension de bobine descend vers zéro au cours d’une impulsion de freinage par court-circuit (la tension induite dans la bobine 28 par l’aimant 44 étant représentée en traits interrompus dans la zone temporelle susmentionnée). A noter que les impulsions de freinage par court-circuit représentées aux fig. 3 et 5 sont mentionnées ici dans le cadre des explications données, car la présente invention prévoit une récupération de l’énergie de freinage pour alimenter notamment le dispositif de régulation.
[0034] Dans les fig. 3 et 5, la période d’oscillation TO correspond à une oscillation «libre» (c’est-à-dire sans application d’impulsions de régulation) de l’oscillateur mécanique. Chacune des deux alternances d’une période d’oscillation a une durée TO/2 sans perturbation ou contrainte extérieure (notamment par une impulsion de régulation). Le temps t = 0 marque le début d’une première alternance. On notera que la fréquence «libre» FO de l’oscillateur mécanique est ici approximativement égale à quatre Hertz (FO = 4 Hz), de sorte que la période TO = 250 ms environ.
[0035] En référence aux fig. 3 et 4A-4C, on décrira le comportement de l’oscillateur mécanique dans un premier cas. Après une première période TO commence une nouvelle période T1, respectivement une nouvelle alternance A1 au cours de laquelle intervient une impulsion de freinage P1. A l’instant initial tD1 débute l’alternance A1, le résonateur 40 étant alors dans l’état de la fig. 4A où l’aimant 44 occupe une position angulaire β correspondant à une position extrême (position angulaire positive maximale An). Ensuite intervient l’impulsion de freinage P1 à l’instant tP1 qui est situé avant l’instant médian tNi auquel le résonateur passe par sa position neutre, les fig. 4B, 4C représentant le résonateur respectivement aux deux instants successifs tP1 et tNi. Finalement l’alternance A1 se termine à l’instant final lFi- [0036] Dans le premier cas, l’impulsion de freinage est générée entre le début d’une alternance et le passage du résonateur par sa position neutre, c’est-à-dire dans une première demi-alternance de cette alternance. Comme prévu, la vitesse angulaire en valeur absolue diminue au moment de l’impulsion de freinage P1. Ceci induit un déphasage temporel négatif TC1 dans l’oscillation du résonateur, comme le montrent les deux graphes de la vitesse angulaire et de la position angulaire à la fig. 3, soit un retard relativement au signal théorique non perturbé (représenté en traits interrompus). Ainsi, la durée de l’alternance A1 est augmentée d’un intervalle de temps TCi. La période d’oscillation T1, comprenant l’alternance A1, est donc prolongée relativement à la valeur TO. Ceci engendre une diminution ponctuelle de la fréquence de l’oscillateur mécanique et un ralentissement momentané de la marche du mécanisme associé.
[0037] En référence aux fig. 5 et 6A-6C, on décrira le comportement de l’oscillateur mécanique dans un deuxième cas. Les graphes de la fig. 5 représentent l’évolution temporelle des mêmes variables qu’à la fig. 3. Après une première période TO commence une nouvelle période T2, respectivement une alternance A2 au cours de laquelle intervient une impulsion de freinage P2. A l’instant initial to2 débute l’alternance A2, le résonateur 40 étant alors dans une position extrême (position angulaire négative maximale non représentée). Après un quart de période (TO/4) correspondant à une première demi-alternance, le résonateur atteint sa position neutre à l’instant médian tN2 (configuration représentée à la fig. 6A). Ensuite intervient l’impulsion de freinage P2 à l’instant tP2 qui est situé après l’instant médian tN2 auquel le résonateur passe par sa position neutre dans l’alternance A2, c’est-à-dire dans une seconde demi-alternance de cette alternance. Finalement, cette alternance se termine à l’instant final tF2 auquel le résonateur occupe à nouveau une position extrême (position angulaire positive maximale). Les fig. 6B et 6C représentent le résonateur respectivement aux deux instants successifs tN2 et tP2. On remarquera en particulier que la configuration de la fig. 6A se distingue de la configuration de la fig. 4C par les sens inverses des mouvements d’oscillation respectifs. En effet, à la fig. 4C, le balancier tourne dans un sens horaire lorsqu’il passe par la position neutre dans l’alternance A1, alors qu’à la fig. 6A ce balancier tourne dans le sens antihoraire lors du passage par la position neutre dans l’alternance A2.
[0038] Dans le deuxième cas considéré, l’impulsion de freinage est donc générée, dans une alternance, entre l’instant médian auquel le résonateur passe par sa position neutre et l’instant final auquel se termine cette alternance. Comme prévu, la vitesse angulaire en valeur absolue diminue au moment de l’impulsion de freinage P2. De manière remarquable, l’impulsion de freinage induit ici un déphasage temporel positif TC2 dans la période d’oscillation du résonateur, comme le montrent les deux graphes de la vitesse angulaire et de la position angulaire à la fig. 5, soit une avance relativement au signal théorique non perturbé (représenté en traits interrompus). Ainsi, la durée de l’alternance A2 est diminuée de l’intervalle de temps TC2. La période d’oscillation T2 comprenant l’alternance A2 est donc plus courte que la valeur TO. Ceci engendre par conséquent une augmentation «ponctuelle» de la fréquence instantanée de l’oscillateur mécanique et une accélération momentanée de la marche du mécanisme associé.
[0039] En référence aux fig. 1 et 2 déjà décrites et aux fig. 7 à 10C, on décrira ci-après un premier mode de réalisation d’une pièce d’horlogerie selon l’invention. Cette pièce d’horlogerie 2 comprend: - un mécanisme 12, 16 (montré partiellement), - un résonateur mécanique 6 (balancier-spiral) susceptible d’osciller autour d’une position neutre 48 correspondant à son état d’énergie potentielle mécanique minimale, chaque alternance des oscillations successives présentant un passage du résonateur mécanique par sa position neutre à un instant médian et étant constituée d’une première demi-alternance se terminant à son instant médian et d’une seconde demi-alternance débutant à son instant médian, - un dispositif d’entretien 14 du résonateur mécanique formant avec ce résonateur mécanique un oscillateur mécanique qui cadence la marche du mécanisme, - un transducteur électromécanique agencé pour pouvoir convertir de la puissance mécanique de l’oscillateur mécanique en puissance électrique lorsque le résonateur mécanique 6 oscille avec une amplitude comprise dans une plage de fonctionnement utile, ce transducteur électromagnétique étant formé par un ensemble électromagnétique 27 comprenant une bobine 28 (seul élément de l’ensemble électromagnétique représenté schématiquement à la fig. 7), montée sur le support (en particulier la platine du mouvement 4) du résonateur mécanique, et un aimant 22 monté sur ce résonateur mécanique, l’ensemble électromagnétique 27 étant agencé de manière à pouvoir fournir un signal de tension induite U,(t) (fig. 10A), entre les deux bornes de sortie E1 et E2 du transducteur électromécanique lorsque le résonateur mécanique oscille avec une amplitude comprise dans la plage de fonctionnement utile, - un convertisseur électrique 56 relié aux deux bornes de sortie du transducteur électromécanique de manière à pouvoir recevoir de ce transducteur électromécanique un courant électrique induit lRec (Fig. 10B), ce convertisseur électrique comprenant une capacité d’alimentation CAL agencée pour accumuler de l’énergie électrique fournie par le transducteur électromécanique, ce transducteur électromécanique et le convertisseur électrique formant ensemble un dispositif de freinage du résonateur mécanique, - un dispositif de régulation 52 de la fréquence de l’oscillateur mécanique, ce dispositif de régulation comprenant un oscillateur auxiliaire 58 &amp; CLK et un dispositif de mesure agencé pour pouvoir mesurer une dérive temporelle éventuelle de l’oscillateur mécanique relativement à l’oscillateur auxiliaire, le dispositif de régulation étant agencé pour pouvoir déterminer si la dérive temporelle mesurée correspond à au moins une certaine avance ou à au moins un certain retard.
[0040] De préférence, l’ensemble électromagnétique 27 forme également en partie le dispositif de mesure. Ce dispositif de mesure comprend en outre un compteur bidirectionnel CB et un comparateur 64 (du type Schmidt trigger). Le comparateur reçoit à une entrée le signal de tension induite U,(t) et à l’autre entrée un signal de tension de seuil Uth dont la valeur est positive dans l’exemple donné. Comme le signal de tension induite U,(t) présente dans chaque période d’oscillation du résonateur 6 deux lobes positifs (fig. 10A) dépassant la valeur Uth, le comparateur fournit en sortie un signal «Comp» présentant deux impulsions S1 et S2 (fig. 10C) par période d’oscillation. Ce signal «Comp» est fourni d’une part à un circuit logique de commande 62 et d’autre part à une bascule 66 qui inhibe une impulsion sur deux de manière à fournir une seule impulsion par période d’oscillation à une première entrée «UP» du compteur bidirectionnel CB. Le compteur bidirectionnel comprend une deuxième entrée «Down» qui reçoit un signal d’horloge Shor à une fréquence nominale/fréquence de consigne pour la fréquence d’oscillation, ce signal d’horloge étant dérivé de l’oscillateur auxiliaire qui fournit un signal digital de référence définissant une fréquence de référence. L’oscillateur auxiliaire comprend un circuit d’horloge CLK servant à exciter le résonateur à quartz 58 et à fournir en retour le signal de référence qui est composé d’une succession d’impulsions correspondant respectivement aux périodes d’oscillation du résonateur à quartz.
[0041] Le circuit d’horloge fournit son signal de référence à un diviseur DIVI &amp; DIV2 qui divise le nombre d’impulsions dans ce signal de référence par le rapport entre la période nominale de l’oscillateur mécanique et la période de référence nominale de l’oscillateur auxiliaire. Le diviseur fournit ainsi un signal d’horloge ShOr définissant une fréquence de consigne (par exemple 4 Hz) et présentant une impulsion par période de consigne (par exemple 250 ms) au compteur CB. Ainsi, l’état du compteur CB détermine l’avance (si le nombre est positif) ou le retard (si le nombre est négatif) accumulé(e) au cours du temps par l’oscillateur mécanique relativement à l’oscillateur auxiliaire avec une résolution correspondant sensiblement à une période de consigne. L’état du compteur est fourni à un circuit logique de commande 62 qui est agencé pour déterminer si cet état correspond à au moins une certaine avance (CB > N1, N1 étant un nombre naturel) ou à au moins un certain retard (CB < - N2, N2 étant un nombre naturel).
[0042] Le convertisseur électrique 56 comprend un circuit d’accumulation d’énergie électrique D1 &amp; CAl qui est agencé, dans la variante décrite, pour pouvoir recharger la capacité d’alimentation Cal seulement avec une tension positive en entrée du convertisseur électrique, c’est-à-dire seulement avec une tension induite positive fournie par la bobine 28. Lors d’une recharge de la capacité d’alimentation, la quantité d’énergie électrique fournie par le dispositif de freinage à cette capacité d’alimentation est d’autant plus grande que le niveau de tension de cette capacité d’alimentation est bas. Une charge est connectée ou susceptible d’être régulièrement connectée au convertisseur électrique 56 et alimentée par la capacité d’alimentation qui fournit la tension d’alimentation Ual(0 entre les deux bornes d’alimentation VDD et VSs, cette charge comprenant notamment le circuit de régulation 54.
[0043] La pièce d’horlogerie 2 est remarquable par le fait que le circuit de régulation 54 du dispositif de régulation comprend une pompe de charge 60 agencée pour pouvoir transférer sur commande une certaine charge électrique de la capacité d’alimentation CAl dans les deux capacités commutables Cst de la pompe de charge, et inversement. Une variante de réalisation d’une telle pompe de charge est représentée à la fig. 8. Cette pompe de charge comprend un interrupteur d’entrée Sw1 et un circuit de stockage d’une certaine charge électrique comprenant un interrupteur Sw2, un commutateur 68 et deux capacités CSt de stockage temporaire. Pour transférer une charge électrique de la capacité d’alimentation dans les capacités CSt, on relie ces dernières en parallèle. Ensuite, pour restituer sensiblement cette charge électrique à la capacité d’alimentation, on relie les deux capacités Cst en série. Les interrupteurs Sw1, Sw2 et le commutateur 68 sont commandés par le circuit logique de commande 62 selon un procédé de régulation (fig. 9) implémenté dans le premier mode de réalisation de la pièce d’horlogerie selon l’invention et qui sera décrit par la suite.
[0044] Aux fig. 10A et 10B, le signal de tension induite Ui(t) correspond à celui généré par l’ensemble électromagnétique 27 associé au résonateur mécanique 6 lorsque ce dernier oscille dans une plage de fonctionnement utile. Sur l’axe du temps [t] sont indiqués les instants médians TNn, n = 0, 1, 2, ..., correspondant aux passages successifs du résonateur mécanique par sa position neutre, ainsi que les instants TMn, n = 0, 1,2, ..., correspondant aux passages successifs du résonateur mécanique alternativement par ses deux positions extrêmes où sa vitesse angulaire est nulle et le sens de son balancement s’inverse. Selon l’invention, le dispositif de freinage 27 &amp; 56 est agencé de manière que, dans chaque période d’oscillation du résonateur mécanique 6 au moins lorsque l’amplitude d’oscillation de ce résonateur mécanique est dans la plage de fonctionnement utile, le signal de tension induite Ui(t) présente un premier lobe de tension LU-i intervenant dans une première demi-alternance DA11, DA1R et un deuxième lobe de tension LU2 intervenant dans une seconde demi-alternance DA21, DA2P. Le signal de tension induite présente ainsi alternativement une succession de premiers lobes de tension LUi et de deuxièmes lobes de tension LU2. Chaque premier lobe de tension LUi présente une première valeur maximale UM-i à un premier instant L de la première demi-alternance correspondante et chaque deuxième lobe de tension LU2 présente une deuxième valeur maximale UM2 à un deuxième instant t2 de la seconde demi-alternance correspondante.
[0045] Les premiers et deuxièmes lobes de tension définissent, d’une part, des premières zones temporelles ZT 1 situées chacune avant le premier instant ti d’un premier lobe de tension différent et après le deuxième instant t2 du deuxième lobe de tension précédant ce premier lobe de tension et, d’autre part, des deuxièmes zones temporelles ZT2 situées chacune avant le deuxième instant t2 d’un deuxième lobe de tension différent et après le premier instant L du premier lobe de tension précédant ce deuxième lobe de tension. Les premiers lobes de tension LU-i génèrent des impulsions S1 dans le signal «Comp» en sortie du comparateur 64, alors que les deuxièmes lobes de tension LU2 génèrent des impulsions S2 dans ce signal «Comp» (fig. 10C). Dans la variante représentée à la fig. 10A, les lobes considérés pour la génération des signaux S1 et S2 sont les lobes de tension positive car la tension de seuil Uth a été choisie positive. Dans une variante qui ne sera pas décrite plus en détail par la suite, on peut choisir une tension de seuil négative fournie à l’entrée «+» du comparateur 64 (le signal de tension induite étant alors fourni à son entrée «-») et ce sont alors les lobes de tension négative qui génèrent les signaux S1 et S2.
[0046] Ensuite, le dispositif de freinage est agencé de manière que, au moins lorsqu’aucune dérive temporelle n’est détectée par le dispositif de mesure et au moins lorsque la charge connectée aux bornes Vss et VDd consomme en continu ou de manière quasi continue de l’énergie électrique accumulée dans la capacité d’alimentation Cal (lors d’une phase de fonctionnement normal de la pièce d’horlogerie, comme représenté à la fig. 10A où la tension d’alimentation UAL(t) présente une certaine pente négative en l’absence de correction du fonctionnement de l’oscillateur mécanique), les premiers lobes de tension LU-i et les deuxièmes lobes de tension LU2 engendrent alternativement des impulsions de courant induit P1 et P2 (fig. 10B) qui rechargent la capacité d’alimentation. On remarquera que le convertisseur électrique 56 comprend une diode D1 agencée de sorte que seuls les lobes de tension positive sont susceptibles de recharger la capacité Cal- Cependant, dans une variante qui ne sera pas décrite plus en détail par la suite, le convertisseur électrique peut avoir une diode agencée de manière à définir un redresseur simple alternance de sorte que ce sont alors les lobes de tension négative qui sont susceptibles de recharger la capacité CAl- Dans ce cas, ce sont ainsi les lobes de tension négative qui engendrent les impulsions de courant induit et qui sont considérés pour déterminer les zones temporelles de prélèvement d’une certaine charge électrique et de restitution substantielle de cette charge électrique en fonction de la dérive temporelle mesurée, comme exposé ci-après. On notera que dans une autre variante, le convertisseur peut comprendre un convertisseur double alternance. Dans ce cas, on obtient à chaque passage de l’aimant 22 devant la bobine 28 une première paire de premiers lobes de tension consécutifs ou une deuxième paire de deux deuxième lobes de tension consécutifs ayant tous sensiblement une même amplitude. On obtient donc des doublons des premiers de deuxièmes lobes de tension décrits ci-avant. Ce cas particulier doit être traité en relation avec l’exposé ci-dessus en prenant les premières et deuxièmes paires de lobes de tension en lieu et place des premiers et deuxièmes lobes de tension, et en prenant pour déterminer les premières et deuxièmes zones temporelles ZT1 et ZT2 les temps ti et t2 des deux lobes adjacents parmi deux paires qui se succèdent.
[0047] La pompe de charge 60 est agencée pour pouvoir prélever sur commande une certaine charge électrique de la capacité d’alimentation CAl> de manière à diminuer momentanément le niveau de tension UAL(t) de la capacité d’alimentation. Dès que la capacité d’alimentation CAl a été suffisamment chargée pour pouvoir alimenter le circuit de régulation 54, le circuit logique de commande 62 reçoit en entrée un signal de mesure fourni par le dispositif de mesure, à savoir du compteur bidirectionnel CB. Ce circuit logique de commande est agencé pour activer la pompe de charge 60 de manière qu’elle effectue, lorsque la dérive temporelle mesurée correspond à au moins une certaine avance (CB > N1), un prélèvement d’une première charge électrique de la capacité d’alimentation CAl dans une première zone temporelle ZT1. Il en résulte une baisse de la tension UAL(t). Le circuit logique de commande 62 est en outre agencé pour activer la pompe de charge de manière qu’elle restitue au moins en majeure partie ladite première charge électrique à la capacité d’alimentation dans une deuxième zone temporelle ZT2. Il en résulte alors une augmentation de la tension UalW- De même, le circuit logique de commande est agencé pour activer la pompe de charge 60 de manière qu’elle effectue, lorsque la dérive temporelle mesurée correspond à au moins un certain retard (CB < - N2), un prélèvement d’une deuxième charge électrique de la capacité d’alimentation CAl dans une deuxième zone temporelle ZT2, pour baisser la tension UAl(L), et de manière que cette pompe de charge restitue au moins en majeure partie ladite deuxième charge électrique à la capacité d’alimentation dans une première zone temporelle ZT 1 pour alors augmenter la tension UalW- [0048] Dans le premier mode de réalisation, la pompe de charge comprend au moins deux capacités de stockage temporaire ainsi que des interrupteurs et au moins un commutateur pouvant être commandés par le circuit logique de commande de manière à soit agencer les au moins deux capacités de stockage temporaire en parallèle, soit agencer ces au moins deux capacités de stockage temporaire en série. La première charge électrique et la deuxième charge électrique qui sont chacune prélevées de la capacité d’alimentation sont chacune conservées temporairement dans les au moins deux capacités de stockage temporaire jusqu’à la restitution substantielle de cette première charge électrique, respectivement de cette deuxième charge électrique à la capacité d’alimentation.
[0049] De préférence, la deuxième zone temporelle ZT2, au cours de laquelle intervient la restitution au moins partielle d’une première charge électrique à la capacité d’alimentation, est celle qui intervient en premier lieu après la première zone temporelle ZT1 au cours de laquelle intervient le prélèvement de cette première charge électrique. De même, la première, zone temporelle ZT1, au cours de laquelle intervient la restitution au moins partielle d’une deuxième charge électrique à la capacité d’alimentation, est celle qui intervient en premier lieu après la deuxième zone temporelle ZT2 au cours de laquelle intervient le prélèvement de cette deuxième charge électrique.
[0050] Le procédé de régulation implémenté dans le premier mode de réalisation de l’invention est donné sous forme d’organigramme à la fig. 9. Après une initialisation du circuit de régulation à «POR», on réinitialise le compteur CB et le bit d’état BEpc, ce dernier indiquant l’état de la pompe de charge (BEPC = «0» indique que les deux capacités commutables Cst sont dans un état propre à pouvoir prélever une certaine charge électrique de la capacité d’alimentation, alors que BEpC = «1» indique que les deux capacités commutables Cst ont reçu une certaine charge de la capacité d’alimentation et sont donc dans un état propre à pouvoir restituer substantiellement cette certaine charge électrique à la capacité d’alimentation). Ensuite, on attend la détection d’un flanc montant d’une impulsion S1 ou S2 fournie par le comparateur 64 dans le signal «Comp» (voir fig. 10C) qu’il transmet au circuit logique de commande 62, et on initialise alors le compteur temporel CT. Ensuite, on attend la détection du flanc montant suivant dans le signal «Comp» (deuxième flanc montant d’une impulsion S2 ou S1).
[0051] Dès la détection du deuxième flanc montant susmentionné dans le signal «Comp», le circuit logique 62 transfert l’état/la valeur du compteur temporel CT dans un registre et compare cette valeur à une valeur de différentiation Tdiff qui est sélectionnée inférieure à un premier intervalle de temps entre une première impulsion S1 et une deuxième impulsion S2 et supérieure à un deuxième intervalle de temps entre une deuxième impulsion S2 et une première impulsion S1. Dès le transfert de l’état du compteur temporel CT dans le registre, ce compteur temporel est réinitialisé et un temporisateur associé au circuit logique 62 est enclenché pour mesurer un certain délai dont la valeur TC1 ou TD1 est sélectionnée en fonction du résultat de la comparaison de la valeur du compteur CT avec la valeur Tdiff. Dans le premier mode de réalisation, le dispositif de régulation comprend donc un dispositif de détection, agencé pour pouvoir détecter l’apparition successive alternativement de premiers lobes de tension et de deuxièmes lobes de tension, et un compteur temporel CT associé au circuit logique de commande 62 pour permettre à ce dernier de distinguer un premier intervalle de temps, séparant un premier lobe de tension d’un deuxième lobe de tension qui suit, et un deuxième intervalle de temps séparant un deuxième lobe de tension d’un premier lobe de tension qui suit, les premier et deuxième intervalles de temps étant différents du fait de l’agencement de l’ensemble électro-magnétique.
[0052] L’agencement de l’ensemble électromagnétique est prévu ici tel que la courbe du signal de tension induite Ui(t) présente deux lobes de tension LU2 et LU-i, avec une même amplitude maximale (UM2 = UM-i), qui interviennent dans une seconde demi-alternance et dans la première demi-alternance suivante, mais aucun lobe de tension de sensiblement même amplitude n’est engendré dans les deux demi-alternances suivantes. La courbe du signal de tension induite Ui(t) représentée à la fig. 10A découle de l’ensemble électromagnétique 27 décrit précédemment. Dans le premier mode de réalisation, la bobine 28 présente en son centre un décalage angulaire θ relativement au demi-axe de référence 48 (fig. 2; position angulaire de l’aimant 22 lorsque le résonateur mécanique 6 est dans sa position de repos) de sorte à engendrer dans chaque période d’oscillation du résonateur mécanique, dans ladite plage de fonctionnement utile, seulement deux lobes de tension de même polarité et de sensiblement même amplitude maximale qui interviennent dans deux demi-alternances consécutives et qui forment respectivement un desdits deuxièmes lobes de tension et un desdits premiers lobes de tension. De préférence, le décalage angulaire θ est compris entre 30° et 120° en valeur absolue.
[0053] Lors de la comparaison susmentionnée entre la valeur du compteur temporel CT et la valeur de différentiation Tdiff, le temporisateur associé au circuit logique attend soit un délai TC1 lorsque la valeur du compteur temporel CT est supérieure à la valeur de différentiation Tdiff, soit un délai TD1 lorsque la valeur du compteur temporel CT est inférieure à la valeur de différentiation Tdiff. Dans le premier cas, la comparaison permet de savoir que l’impulsion détectée est une impulsion S2 générée par un deuxième lobe de tension LU2 et le délai TCi est choisi pour qu’il termine dans une première zone temporelle ZT1 suivant ce deuxième lobe de tension. Dans le second cas, la comparaison permet de savoir que l’impulsion détectée est une impulsion S1 générée par un premier lobe de tension LUi et le délai TDi est choisi pour qu’il termine dans une deuxième zone temporelle ZT2 suivant ce premier lobe de tension. De manière générale, le dispositif de régulation comprend un temporisateur associé au circuit logique de commande pour permettre à ce dernier d’activer, le cas échéant, le dispositif de pompe de charge à un premier temps déterminé depuis l’apparition d’un deuxième lobe de tension, ce premier temps étant situé dans une première zone temporelle, ou à un deuxième temps déterminé depuis l’apparition d’un premier lobe de tension, ce deuxième temps étant situé dans une deuxième zone temporelle.
[0054] Dans le premier cas susmentionné, lorsque le délai TC1 est atteint, on détermine si la valeur logique du bit d’état BEpC est égale à «0» ou «1». Si cette valeur logique est égale à «0», alors on détecte si le compteur CB, indiquant une dérive temporelle éventuelle de l’oscillateur mécanique, a une valeur supérieure à un nombre naturel donné N1 (nombre positif ou égal à zéro). Si tel est le cas, l’oscillateur mécanique présente une avance relativement à l’oscillateur auxiliaire. Pour corriger une telle avance, il est prévu selon l’invention de transférer une première charge électrique de la capacité d’alimentation dans la pompe de charge à la fin du délai TC1 susmentionné et donc dans la première zone temporelle ZT1 correspondante. La baisse de la tension d’alimentation UAi_(t.) qui en résulte engendre, lors de l’apparition du premier lobe de tension suivant le transfert susmentionné, une impulsion de courant induit ayant une amplitude supérieure à celle de l’impulsion P1 qui interviendrait en l’absence d’activation de la pompe de charge. Cette augmentation du courant induit dans la bobine 28 signifie une plus grande énergie mécanique prise à l’oscillateur mécanique par le dispositif de freinage dans une première demi-alternance. Comme déjà exposé, un freinage dans une première demi-alternance engendre un déphasage temporel négatif dans l’oscillation du résonateur mécanique 6, et ainsi la durée de l’alternance en question est augmentée. Par le freinage plus intense opéré dans une première demi-alternance, on diminue momentanément la fréquence instantanée de l’oscillateur mécanique et il en résulte un certain retard dans la marche du mécanisme qu’il cadence, ce qui corrige au moins partiellement l’avance détectée par le dispositif de mesure. Si la valeur logique du bit d’état BEpc est égale à «1», alors ceci indique qu’une deuxième charge électrique a été prélevée avant l’apparition du deuxième lobe de tension LU2 ayant généré l’impulsion S2 en question (à savoir lors de l’apparition d’un premier lobe de tension LU·, précédent, ce qui correspond au second cas traité ci-après). Cette deuxième charge électrique est alors substantiellement restituée à la capacité d’alimentation, de préférence dans la première zone temporelle ZT1 suivant le deuxième lobe de tension LU2 considéré.
[0055] Dans le second cas susmentionné, lorsque le délai TDi est atteint, on détermine si la valeur logique du bit d’état BEpc est égale à «0» ou «1». Si cette valeur logique est égale à «0», alors on détecte si le compteur BC a une valeur inférieure à un nombre négatif donné - N2, N2 étant un nombre naturel. Si tel est le cas, l’oscillateur mécanique présente un retard relativement à l’oscillateur auxiliaire (cas correspondant aux fig. 10A et 1OB). Pour corriger un tel retard, il est prévu selon l’invention de transférer une deuxième charge électrique de la capacité d’alimentation dans la pompe de charge à la fin du délai TD1 susmentionné et donc dans la deuxième zone temporelle ZT2 correspondante. La baisse de la tension d’alimentation υΑι_(0 qui en résulte (indiqué par la référence PC2 à la fig. 1OA) engendre, lors de l’apparition du deuxième lobe de tension suivant le transfert susmentionné, une impulsion de courant induit P2pc ayant une amplitude supérieure à celle de l’impulsion P2 qui interviendrait en l’absence de régulation. Cette augmentation du courant induit dans la bobine 28 signifie une plus grande énergie mécanique prise à l’oscillateur mécanique par le dispositif de freinage dans une seconde demi-alternance DA2P. Comme déjà exposé, un freinage dans une seconde demi-alternance engendre un déphasage temporel positif dans l’oscillation du résonateur mécanique, et ainsi la durée de l’alternance en question est diminuée. Par le freinage plus intense opéré dans une seconde demi-alternance, on augmente momentanément la fréquence instantanée de l’oscillateur mécanique et il en résulte une certaine avance dans la marche du mécanisme qu’il cadence, ce qui corrige au moins partiellement le retard détecté par le dispositif de mesure. Si la valeur logique du bit d’état BEpc est égale à «1», alors ceci indique qu’une première charge électrique a été prélevée avant l’apparition du premier lobe de tension LU-i ayant généré l’impulsion S1 en question (à savoir lors de l’apparition d’un deuxième lobe de tension LU2 précédent, ce qui correspond premier cas traité précédemment). Cette première charge électrique est alors substantiellement restituée à la capacité d’alimentation, de préférence dans la seconde zone temporelle ZT2 suivant le premier lobe de tension LUi considéré.
[0056] Un prélèvement d’une charge électrique dans une première zone temporelle ZT1 à la fin du délai TCi engendre donc une impulsion de courant induit d’amplitude supérieure dans une première demi-alternance correspondante, cette première demi-alternance ayant une durée supérieure à celles des secondes demi-alternances DA1° et DA11 qui correspondent respectivement à une demi-alternance au cours de laquelle aucune impulsion de courant induit n’est engendrée et à une demi-alternance au cours de laquelle une impulsion de compensation P1 de la consommation électrique de la charge intervient. Dans le cas représenté aux fig. 10A et 10B, un prélèvement d’une charge électrique est intervenu dans une deuxième zone temporelle ZT2 à la fin du délai TD1, indiqué par la référence PC2 qui pointe une marche descendante dans la tension d’alimentation UAL(t)· Comme indiqué, il en résulte une impulsion de courant induit P2pc d’amplitude supérieure dans la seconde demi-alternance DA2P de l’alternance A1, cette seconde demi-alternance ayant une durée moindre que les secondes demi-alternances DA2° et DA21 qui correspondent respectivement à une demi-alternance au cours de laquelle aucune impulsion de courant induit n’est engendrée et à une demi-alternance au cours de laquelle une impulsion de compensation P2 de la consommation électrique de la charge intervient.
[0057] Dans le second cas indiqué précédemment et suite au prélèvement d’une charge électrique ayant engendré l’impulsion de courant induit P2pc dans la seconde demi-alternance DA2P, le procédé de régulation, dans la séquence suivante à la fig. 9, détecte le flanc montant de l’impulsion S2 qui suit dans le signal «Comp», laquelle a engendré l’impulsion de courant induit P2pc. L’intervalle de temps mesuré par le compteur CT est alors ici supérieur à Tdiff. Le circuit logique de commande attend donc un délai TCi et il constate que le bit d’état BEPC a la valeur logique «1». Le circuit logique actionne alors la pompe de charge pour qu’elle restitue à la fin du délai TCi sensiblement la charge électrique qu’elle a momentanément stockée, à savoir dans la première zone temporelle ZT1 (cet événement est indiqué par la référence RC-ι à la fig. 10A, laquelle pointe une marche montante dans la tension d’alimentation). Le fait de recharger la capacité d’alimentation Cal avec la charge électrique stockée dans la pompe de charge a pour conséquence une élévation de la tension d’alimentation UAL(t). Dans la variante représentée, cette élévation de tension dans une première zone temporelle ZT 1 a pour conséquence que la tension maximale UM-i du premier lobe de tension LUi suivant la restitution de la charge électrique est sensiblement égale à la tension d’alimentation au temps t-ι de l’apparition de cette tension maximale, de sorte qu’aucune impulsion de courant induit n’est engendrée alors que, en l’absence d’activation de la pompe de charge, une impulsion nominale P1 aurait été engendrée.
[0058] Ainsi, dans la première demi-alternance DA1R de l’alternance A2, il y a une diminution de l’énergie de freinage relativement à l’énergie de freinage nominale de sorte que la durée de cette première demi-alternance est inférieure à la durée DAT1 qu’aurait eu cette demi-alternance avec une impulsion nominale P1. En effet, la durée DA1R est ici égale à la durée DA1° qui correspond à une première demi-alternance sans freinage du résonateur mécanique par le dispositif de freinage. Cet événement a donc un effet cumulatif avec celui ayant conduit à engendrer l’impulsion P2pc, car tous deux engendrent un déphasage temporel positif dans l’oscillation du résonateur mécanique et participent donc à rattraper le retard détecté dans la marche du mécanisme considéré. Il en va de manière analogue en cas de détection d’une certaine avance dans la marche du mécanisme. Dans ce cas, le prélèvement d’une charge électrique de la capacité d’alimentation par la pompe de charge à la fin du délai TCi, dans une première zone temporelle ZT1 suivant un deuxième lobe de tension LU2, et la restitution substantielle de cette charge électrique à la capacité d’alimentation dans la deuxième zone temporelle ZT2, suivant le premier lobe de tension LUi intervenant en premier lieu après l’apparition du deuxième lobe de tension susmentionné, ont un effet cumulatif et engendrent tous deux un déphasage temporel négatif dans l’oscillation du résonateur mécanique et participent donc à retarder la marche du mécanisme considéré pour compenser l’avance détectée.
[0059] A l’aide des fig. 11 à 15 et 16A à 16C, on décrira par la suite un deuxième mode de réalisation d’une pièce d’horlogerie 70 selon l’invention. Le mouvement horloger de cette pièce d’horlogerie se différencie de celui représenté en fig. 1 essentiellement par la configuration du balancier 18a, formant le résonateur mécanique 6a, qui porte ici deux paires d’aimants bipolaires 82 et 84. Les enseignements déjà donnés qui interviennent à nouveau ici ne seront plus exposés en détails. Ce qui rend remarquable ce deuxième mode de réalisation relativement au premier mode de réalisation réside en particulier dans le choix de l’ensemble électromagnétique 86 formant le transducteur électromagnétique et du dispositif de régulation 72. Cet ensemble électromagnétique comprend deux paires 82 et 84 d’aimants bipolaires 90 et 91, respectivement 92 et 93, qui sont montés sur balancier 18a du résonateur mécanique 6a et qui ont des axes d’aimantation respectifs qui sont parallèles à l’axe de rotation 20 du balancier, et une bobine 28 qui est solidaire du support du résonateur mécanique.
[0060] Les deux aimants bipolaires de chacune des deux paires 82 et 84 ont des polarités respectives opposées et sont agencés de manière que leurs flux magnétiques respectifs traversent, dans chaque alternance, la bobine 28 avec un décalage temporel mais au moins en partie une simultanéité du flux magnétique entrant et du flux magnétique sortant. Ainsi, chaque paire d’aimants et la bobine sont agencées de manière qu’une impulsion de tension induite générée entre les deux extrémités E1, E2 de la bobine, au passage de cette paire d’aimants en regard de cette bobine, présente un lobe central d’amplitude maximale résultant d’un couplage simultané des deux aimants avec la bobine. Chaque paire d’aimants bipolaires définit un demi-axe médian 24a, 24b partant de l’axe de rotation 20 du balancier et passant par le milieu de la paire d’aimants bipolaires considérée. Chaque demi-axe médian définit un demi-axe de référence respectif 48a, 48b lorsque le résonateur 6a est au repos et ainsi dans sa position neutre, comme représenté à la fig. 12. La bobine 28 présente en son centre un premier décalage angulaire θ relativement au premier demi-axe de référence 48a et un second décalage angulaire - θ (même valeur absolue que le premier décalage angulaire, mais signe mathématique opposé) relativement au second demi-axe de référence 48a, de sorte à engendrer dans chaque alternance du résonateur mécanique, dans une plage de fonctionnement utile, deux lobes de tension centraux LUC-i et LUC2 ayant des polarités opposées (négative et positive) et sensiblement une même amplitude UM-i, UM2 en valeur absolue et formant respectivement un premier lobe de tension et un deuxième lobe de tension (fig. 16A).
[0061] Comme dans le premier mode de réalisation, les premiers et deuxièmes lobes de tension LUC-i et LUC2 interviennent respectivement dans des premières demi-alternances et des secondes demi-alternances. Le décalage angulaire θ est avantageusement compris entre 30° et 120°. De préférence, pour équilibrer le balancier 18a, les premier et second déphasages angulaires ont une valeur absolue de 90° (variante représentée aux fig. 11 et 12). Les deux paires d’aimants 82 et 84 sont agencées de manière que les polarités des aimants d’une paire soient symétriques aux polarités des aimants de l’autre paire relativement à un plan passant par le centre de la bobine et comprenant l’axe de rotation 20 (ce plan comprenant le demi-axe 50 passant par le centre de la bobine et interceptant perpendiculairement l’axe de rotation 20). On notera que la variante du deuxième mode de réalisation décrite en référence aux figures est une variante perfectionnée. Dans une autre variante qui ne sera pas décrite plus en détails par la suite, il est prévu une seule paire d’aimants présentant un décalage angulaire compris entre 30° et 120° (en valeur absolue). Cette autre variante comprend un circuit de régulation sans la bascule 66. Le procédé de régulation reste similaire et l’homme du métier saura l’adapter à cette variante particulière.
[0062] Le signal de tension induite Ui(t), représenté à la fig. 16A, présente alternativement des lobes de tension LUC-i ayant une tension négative et des lobes de tension LUC2 ayant une tension positive. Le convertisseur électrique 76 comprend un redresseur double alternance 78 formé par un pont de quatre diodes bien connu de l’homme du métier. Ainsi, en sortie du redresseur 78, les premiers lobes de tension sont redressés, ce qui est représenté à la fig. 16A par les lobes en traits interrompus. Comme dans le premier mode de réalisation, en l’absence d’activation de la pompe de charge 60a, les premiers et deuxièmes lobes de tension LUC-i et LUC2 rechargent alternativement la capacité d’alimentation Cal qui alimente notamment le circuit de régulation 74. Etant donné qu’il y a deux paires d’aimants, chaque alternance présente un premier lobe de tension dans une première demi-alternance et un deuxième lobe de tension dans une seconde demi-alternance. Comme le signal «Comp» présente deux impulsions par période d’oscillation, il est prévu une bascule 66 en amont du compteur bidirectionnel CB de manière à inhiber une impulsion sur deux dans le signal fourni à ce compteur. Une caractéristique particulière de ce deuxième mode de réalisation réside dans les polarités opposées des premiers et deuxièmes lobes de tension. La variante représentée aux fig. 16A et 16C prévoit une tension de seuil Uth positive alors que les premiers lobes de tensions sont négatifs. On comprendra aisément qu’une simple inversion des extrémités E1 et E2 de la bobine 28 renverse la situation, ce qui engendrerait alors des premiers lobes de tension positifs et des deuxièmes lobes de tension négatifs. La tension de seuil peut être choisie positive ou négative. Ces choix déterminent les instants auxquels interviennent les impulsions S2 ou S1 (voir fig. 10C) dans le signal «Comp» fourni par le comparateur 64. Ainsi, le dispositif de régulation comprend un dispositif de détection qui est agencé pour pouvoir détecter l’apparition successive de premiers lobes de tension ou de deuxièmes lobes de tension. A noter qu’on peut aussi prévoir de détecter alternativement ces premiers et deuxièmes lobes de tension à l’aide de deux comparateurs ayant en entrée respectivement un seuil de tension positif et un seuil de tension négatif. L’homme du métier saura adapter le procédé de régulation implémenté dans le circuit logique de commande 62a en conséquence, en particulier pour la détermination des délais TC2 et TD2.
[0063] Le dispositif de pompe de charge du circuit de régulation 74 (fig. 13) est formé d’une pompe de charge 60a et d’une capacité auxiliaire CAux de stockage temporaire d’énergie électrique. La pompe de charge 60a comprend au moins deux capacités de transfert Cyr, un interrupteur Sw2 et deux commutateurs 68 et 80 pouvant être commandés par le circuit logique de commande 62a de manière à soit agencer les deux capacités de transfert en parallèle, soit agencer ces deux capacités de transfert en série. Ce dispositif de pompe de charge se distingue de celui du premier mode de réalisation par le fait que le circuit logique de commande est agencé pour qu’au moins la majeure partie d’une charge électrique prélevée de la capacité d’alimentation CAl puisse être transférée par la pompe de charge dans la capacité auxiliaire CAux dans laquelle elle est conservée temporairement jusqu’à la restitution au moins partielle de cette charge électrique à la capacité d’alimentation via la pompe de charge. Cet agencement particulier permet au circuit logique de commande de prélever une charge électrique de la capacité d’alimentation en plusieurs cycles de transfert d’une moindre charge électrique entre la capacité d’alimentation et la capacité auxiliaire par la pompe de charge. Cette pluralité de cycles de transfert est effectuée dans une première zone temporelle ZT 1 ou une deuxième zone temporelle ZT2. De même, la restitution au moins partielle de ladite charge électrique à la capacité d’alimentation peut être effectuée en plusieurs cycles de transfert d’une moindre charge électrique entre la capacité auxiliaire et la capacité d’alimentation par la pompe de charge. Un tel agencement permet donc de prélever selon l’invention une certaine charge électrique de la capacité d’alimentation qui soit largement supérieure à celle pouvant être stockée momentanément dans les deux capacités de transfert. Ainsi, ces capacités de transfert peuvent avoir une relativement petite valeur et la capacité auxiliaire avoir une valeur largement supérieure et appropriée aux charges électriques qu’il est prévu de prélever momentanément pour réguler l’oscillateur mécanique.
[0064] Comme déjà indiqué, le deuxième mode de réalisation se distingue du premier en particulier par le fait que l’ensemble électromagnétique 86 est agencé de sorte que les premiers lobes de tension et les deuxièmes lobes de tension ont des polarités opposées, de sorte qu’un comparateur 64 peut détecter directement soit les premiers lobes de tension, soit les deuxièmes lobes de tension (cas représenté à la fig. 20A). Il n’est donc ici pas nécessaire de devoir différencier dans les impulsions fournies par le comparateur celles qui correspondent aux premiers lobes de celles qui correspondent aux deuxièmes lobes, raison pour laquelle il n’y a pas de compteur temporel CT, mais seulement un temporisateur associé au circuit logique de commande, lequel peut être intégré à l’intérieur de ce circuit logique, pour mesurer deux délais TC2 et TD2. A la fig. 16C, on observe que le signal «Comp» présente seulement des impulsions S2 qui correspondent chacune à l’apparition d’un deuxième lobe de tension LUC2. On ne décrira pas à nouveau en détails le principe de fonctionnement du système de régulation selon l’invention, mais essentiellement les éléments distinctifs.
[0065] La fig. 15 est un organigramme du procédé de régulation implémenté dans le circuit logique de commande 62a. Lors de la mise en fonction du dispositif de régulation 72, le circuit de régulation 74 est initialisé à «POP», en particulier le compteur bidirectionnel CB. Le circuit logique a un bit mémoire BTPC (nommé par la suite bit transfert) qui enregistre les transferts de charges électriques entre la capacité d’alimentation CAl et la capacité auxiliaire CAux et inversement. Lorsqu’un prélèvement d’une charge électrique dans une première ou deuxième zone temporelle est effectué, le bit transfert est mis à «1 ». Ensuite, lors de la restitution au moins partielle et généralement en majeure partie de la charge électrique à la capacité d’alimentation respectivement dans une deuxième ou première zone temporelle, de préférence la suivante, le bit transfert est mis à «0». Ce bit transfert est mis initialement à la valeur logique «0» puisqu’aucun prélèvement n’a encore eu lieu.
[0066] Le circuit logique attend ensuite l’apparition d’une impulsion S2, à savoir notamment son flanc montant. La détection de ce flanc montant déclenche le temporisateur qui mesure un premier intervalle de temps TC2 dont la durée est choisie pour que sa fin intervienne dans une première zone temporelle ZT1 située temporellement entre un deuxième lobe de tension LUC2 et un premier lobe de tension LUC-i, notamment entre l’instant t2 et l’instant L où ces deux lobes présentent respectivement leurs valeurs maximales UM2 et UM-i (fig. 16A). A la fin du délai TC2, si le bit transfert BTPC est à «0», le circuit logique détecte si la valeur du compteur bidirectionnel CB est supérieure à un nombre naturel N1. Si tel est le cas, il commande alors le transfert d’une première charge électrique de la capacité d’alimentation dans la capacité auxiliaire du dispositif de pompe de charge. Un tel événement engendre une marche descendante PC-ι dans la tension d’alimentation UAL(t) et l’impulsion de courant induit suivante P1pc qui intervient dans une première demi-alternance présente alors une amplitude supérieure à celle d’une impulsion P1 en l’absence de prélèvement antérieur d’une charge électrique (voir partie droite des fig. 16A à fig. 16C). Si le compteur CB a une valeur égale ou inférieure au nombre naturel N1, alors le circuit logique attend qu’un deuxième délai TD2 suivant directement le premier délai arrive à sa fin (fig. 16C). Ce deuxième délai TD2 est choisi de sorte que sa fin intervienne dans une deuxième zone temporelle ZT2 située entre un premier lobe de tension LUC-i et un deuxième lobe de tension LUC2, en particulier dans la deuxième zone temporelle adjacente à la première zone temporelle susmentionnée. Si à la fin du premier délai TC2 le bit transfert BTPC est à «1 », indiquant qu’un prélèvement a été effectué précédemment, le circuit logique commande la pompe de charge 60a pour qu’elle restitue au moins partiellement une deuxième charge électrique, de préférence au moins la majeure partie de la deuxième charge électrique prélevée, à la capacité d’alimentation dans la première zone temporelle considérée. Un tel événement engendre une marche montante RCi dans la tension d’alimentation UAi_(t) et l’impulsion de courant induit suivante P1RC qui intervient dans une première demi-alternance présente alors une amplitude inférieure à celle d’une impulsion P1 en l’absence de prélèvement antérieur d’une charge électrique et de restitution de celle-ci (voir partie gauche des fig. 16A à fig. 16C).
[0067] Dès la fin d’un premier intervalle de temps TC2, le temporisateur commence à mesurer un deuxième intervalle de temps TD2. A la fin du délai TD2, si le bit transfert BTPC est à «0», le circuit logique détecte si la valeur du compteur bidirectionnel CB est inférieure à un nombre - N2, N2 étant un nombre naturel. Si tel est le cas, il commande alors le transfert, durant la deuxième zone temporelle ZT2 en question, d’une deuxième charge électrique de la capacité d’alimentation dans la capacité auxiliaire du dispositif de pompe de charge. Un tel événement engendre une marche descendante PC2 dans la tension d’alimentation UAi_(t) et l’impulsion de courant induit suivante P2pc qui intervient dans une seconde demi-alternance présente alors une amplitude supérieure à celle d’une impulsion P2 en l’absence de prélèvement antérieur d’une charge électrique (voir partie gauche des fig. 16A et fig. 16B). Si le compteur CB a une valeur égale ou supérieure au nombre - N2, alors le circuit logique met fin à la séquence et attend la détection d’une nouvelle impulsion S2 pour lancer la séquence suivante. Si à la fin du deuxième délai TD2 le bit transfert BTPC est à «1 », indiquant qu’un prélèvement a été effectué précédemment, le circuit logique commande la pompe de charge 60a pour qu’elle restitue au moins en partie une première charge électrique, de préférence au moins la majeure partie de la première charge électrique prélevée, à la capacité d’alimentation dans la deuxième zone temporelle considérée. Un tel événement engendre une marche montante RC2 dans la tension d’alimentation Ual(0 et l’impulsion de courant induit suivante P2RC qui intervient dans une seconde demi-alternance présente alors une amplitude inférieure à celle d’une impulsion P2 en l’absence de prélèvement antérieur d’une charge électrique et de restitution de celle-ci (voir partie droite des fig. 16A et fig. 16B). On notera que les impulsions P1RC et P2rc peuvent ne pas apparaître, ce qui correspond alors à une absence de courant induit dans la bobine 28. Après avoir effectué la restitution au moins partielle de ladite première charge électrique, le circuit logique met fin à la séquence en cours. On remarquera que la restitution au moins partielle d’une charge électrique prélevée est assurée dans une phase de fonctionnement normal du dispositif de régulation, laquelle peut suivre une phase initiale de régulation au cours de laquelle la capacité auxiliaire Caux est premièrement chargée jusqu’à un certain niveau de tension. Ainsi, comme dans le premier mode de réalisation, un retard ou une avance constaté(e) dans la marche du mécanisme considéré est corrigé(e) premièrement par le prélèvement sélectif d’une charge électrique et deuxièmement par la restitution sélective d’au moins une partie de cette charge électrique.
[0068] Finalement, dans une variante, le circuit logique de commande est agencé de manière à pouvoir effectuer, lorsque la dérive temporelle mesurée correspond à au moins une certaine avance, une pluralité de prélèvements de charges électriques respectivement dans une pluralité de premières zones temporelles. De même, lorsque la dérive temporelle mesurée correspond à au moins un certain retard, une pluralité de prélèvements de charges électriques respectivement dans une pluralité de deuxièmes zones temporelles sont réalisés. Chaque prélèvement d’une charge électrique est suivi d’une restitution au moins partielle de celle-ci, comme exposé. En d’autres termes, après une détection d’une certaine dérive temporelle, dont la valeur est par exemple supérieure à un deuxième niveau de détection indiquant une dérive temporelle relativement importante, le circuit logique de commande effectue automatiquement une pluralité de cycles de prélèvement - restitution d’une charge électrique selon l’invention, notamment dans une pluralité de périodes d’oscillation qui peuvent être consécutives ou non.

Claims (27)

  1. Revendications
    1. Pièce d’horlogerie (2; 70), comprenant: - un mécanisme, - un résonateur mécanique (6; 6a) susceptible d’osciller autour d’une position neutre correspondant à son état d’énergie potentielle mécanique minimale, chaque oscillation du résonateur mécanique définissant une période d’oscillation et présentant deux alternances successives chacune entre deux positions extrêmes qui définissent l’amplitude d’oscillation du résonateur mécanique, chaque alternance présentant un passage du résonateur mécanique par sa position neutre à un instant médian et étant constituée d’une première demi-alternance entre un instant initial de cette alternance et son instant médian et d’une seconde demi-alternance entre cet instant médian et un instant final de cette alternance, - un dispositif d’entretien (14) du résonateur mécanique formant avec ce résonateur mécanique un oscillateur mécanique qui définit la cadence de la marche dudit mécanisme, - un transducteur électromécanique agencé pour pouvoir convertir de la puissance mécanique de l’oscillateur mécanique en puissance électrique lorsque le résonateur mécanique oscille avec une amplitude comprise dans une plage de fonctionnement utile, ce transducteur électromagnétique étant formé par un ensemble électromagnétique (27; 86) comprenant au moins une bobine (28), montée sur un élément parmi l’ensemble mécanique constitué du résonateur mécanique et de son support, et au moins un aimant (22; 90,91,92,93) monté sur l’autre élément de cet ensemble mécanique, l’ensemble électromagnétique étant agencé de manière à pouvoir fournir un signal de tension induite (Ui(t)) entre les deux bornes de sortie (E1, E2) du transducteur électromécanique au moins lorsque le résonateur mécanique oscille avec une amplitude comprise dans la plage de fonctionnement utile, - un convertisseur électrique (56; 76) relié aux deux bornes de sortie du transducteur électromécanique de manière à pouvoir recevoir de ce transducteur électromécanique un courant électrique induit (lREc), ce convertisseur électrique comprenant une capacité d’alimentation (CAJ agencée pour accumuler de l’énergie électrique fournie par le transducteur électromécanique, ce transducteur électromécanique et le convertisseur électrique formant ensemble un dispositif de freinage du résonateur mécanique qui est agencé de manière qu’une quantité d’énergie électrique fournie à la capacité d’alimentation lors d’une recharge est d’autant plus grande que le niveau de tension de cette capacité d’alimentation est bas, - une charge (54; 74) connectée ou susceptible d’être régulièrement connectée au convertisseur électrique pour être alimentée par la capacité d’alimentation, - un dispositif de régulation (52; 72) de la fréquence de l’oscillateur mécanique, ce dispositif de régulation comprenant un oscillateur auxiliaire (58) et un dispositif de mesure (64, CB) agencé pour pouvoir détecter une dérive temporelle éventuelle de l’oscillateur mécanique relativement à l’oscillateur auxiliaire, le dispositif de régulation étant agencé pour pouvoir déterminer si la dérive temporelle mesurée correspond à au moins une certaine avance; la pièce d’horlogerie étant caractérisée en ce que le dispositif de freinage est agencé de manière que, dans chaque période d’oscillation du résonateur mécanique lorsque l’amplitude d’oscillation de ce résonateur mécanique est dans la plage de fonctionnement utile, le signal de tension induite présente un premier lobe de tension (LU-i, LUC-i) intervenant au moins en majeure partie dans une première demi-alternance ou dans chacune des deux premières demi-alternances et un deuxième lobe de tension (LU2, LUC2) intervenant au moins en majeure partie dans une seconde demi-alternance ou dans chacune des deux secondes demi-alternances; en ce que le dispositif de freinage est agencé de manière que, au moins lorsqu’aucune dérive temporelle n’est détectée par le dispositif de mesure et au moins lorsque ladite charge consomme en continu ou de manière quasi continue de l’énergie électrique accumulée dans la capacité d’alimentation lors d’un mode de fonctionnement normal de la pièce d’horlogerie, chaque premier lobe de tension et chaque deuxième lobe de tension est susceptible d’engendrer une impulsion de courant induit (P1, P2) qui recharge la capacité d’alimentation; en ce que chaque premier lobe de tension présente, en valeur absolue, une première valeur maximale (UM-i) à un premier instant (t-ι) de la première demi-alternance correspondante et chaque deuxième lobe de tension présente, en valeur absolue, une deuxième valeur maximale (UM2) à un deuxième instant (t2) de la seconde demi-alternance correspondante, les premiers et deuxièmes lobes de tension définissant, d’une part, des premières zones temporelles (ZT1) situées chacune avant ledit premier instant d’un premier lobe de tension différent et après le deuxième instant du deuxième lobe de tension précédant ce premier lobe de tension et, d’autre part, des deuxièmes zones temporelles (ZT2) situées chacune avant ledit deuxième instant d’un deuxième lobe de tension différent et après le premier instant du premier lobe tension précédant ce deuxième lobe de tension; en ce que le dispositif de régulation comprend un dispositif de pompe de charge (60; 60a, CAux) agencé pour pouvoir prélever sur commande une charge électrique de la capacité d’alimentation (Cal), de manière à diminuer momentanément le niveau de tension de cette capacité d’alimentation; et en ce que le dispositif de régulation comprend en outre un circuit logique de commande (62; 62a) qui reçoit en entrée un signal de mesure fourni par le dispositif de mesure et qui est agencé pour activer le dispositif de pompe de charge de manière qu’il effectue, lorsque la dérive temporelle mesurée correspond à ladite au moins une certaine avance, un prélèvement d’une première charge électrique de la capacité d’alimentation dans une première zone temporelle parmi lesdites premières zones temporelles, le circuit logique de commande étant en outre agencé pour activer le dispositif de pompe de charge de manière qu’il restitue, dans une phase de fonctionnement normal du dispositif de pompe de charge, au moins partiellement la première charge électrique à la capacité d’alimentation dans une deuxième zone temporelle parmi lesdites deuxièmes zones temporelles.
  2. 2. Pièce d’horlogerie selon la revendication 1, caractérisée en ce que ladite deuxième zone temporelle (ZT2), au cours de laquelle intervient la restitution au moins partielle de ladite première charge électrique à la capacité d’alimentation, est celle qui intervient en premier lieu après la première zone temporelle (ZT1) au cours de laquelle intervient ledit prélèvement de cette première charge électrique.
  3. 3. Pièce d’horlogerie selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le dispositif de régulation (52; 72) est également agencé pour pouvoir déterminer si la dérive temporelle mesurée correspond à au moins un certain retard; et en ce que ledit circuit logique de commande (62; 62a) est agencé pour activer le dispositif de pompe de charge de manière qu’il effectue, lorsque la dérive temporelle mesurée correspond audit au moins un certain retard, un prélèvement d’une deuxième charge électrique de la capacité d’alimentation (CAL) dans une deuxième zone temporelle parmi lesdites deuxièmes zones temporelles (ZT2), le circuit logique de commande étant en outre agencé pour activer le dispositif de pompe de charge de manière qu’il restitue, dans une phase de fonctionnement normal du dispositif de régulation, au moins partiellement cette deuxième charge électrique à la capacité d’alimentation dans une première zone temporelle parmi lesdites premières zones temporelles (ZT1).
  4. 4. Pièce d’horlogerie selon la revendication 3, caractérisée en ce que ladite première zone temporelle (ZT1 ), au cours de laquelle intervient la restitution au moins partielle de ladite deuxième charge électrique à la capacité d’alimentation, est celle qui intervient en premier lieu après la deuxième zone temporelle (ZT2) au cours de laquelle intervient ledit prélèvement de cette deuxième charge électrique.
  5. 5. Pièce d’horlogerie selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le dispositif de pompe de charge est constitué d’une pompe de charge (60) comprenant au moins deux capacités de stockage temporaire (Cst) et des interrupteurs et/ou commutateurs pouvant être commandés par le circuit logique de commande (62) de manière à soit agencer les au moins deux capacités de stockage temporaire en parallèle, soit agencer ces au moins deux capacités de stockage temporaire en série; et en ce que ladite première charge électrique prélevée de la capacité d’alimentation est conservée temporairement dans les au moins deux capacités de stockage temporaire jusqu’à ladite restitution au moins partielle de cette première charge électrique à la capacité d’alimentation, la charge électrique effectivement restituée correspondant à la majeure partie de ladite première charge électrique.
  6. 6. Pièce d’horlogerie selon la revendication 3 ou 4, caractérisée en ce que le dispositif de pompe de charge est formé d’une pompe de charge (60) comprenant au moins deux capacités de stockage temporaire (Cst) et des interrupteurs et/ou commutateurs pouvant être commandés par le circuit logique de commande (62) de manière à soit agencer les au moins deux capacités de stockage temporaire en parallèle, soit agencer ces au moins deux capacités de stockage temporaire en série; et en ce que ladite première charge électrique et ladite deuxième charge électrique prélevées de la capacité d’alimentation sont chacune conservées temporairement dans les au moins deux capacités de stockage temporaire jusqu’à ladite restitution au moins partielle de cette première charge électrique, respectivement de cette deuxième charge électrique à la capacité d’alimentation, la charge électrique effectivement restituée correspondant à la majeure partie de ladite première charge électrique, respectivement de ladite deuxième charge électrique.
  7. 7. Pièce d’horlogerie selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le dispositif de pompe de charge est formé d’une pompe de charge (60a) et d’une capacité auxiliaire (CAux) de stockage temporaire d’énergie électrique, la pompe de charge comprenant au moins deux capacités de transfert (Cyr) et des interrupteurs et/ou commutateurs pouvant être commandés par le circuit logique de commande (62a) de manière à soit agencer les au moins deux capacités de transfert en parallèle, soit agencer ces au moins deux capacités de transfert en série; et en ce que le circuit logique de commande et le dispositif de pompe de charge sont agencés pour qu’au moins la majeure partie de ladite première charge électrique prélevée de la capacité d’alimentation soit transférée via la pompe de charge dans la capacité auxiliaire dans laquelle elle est conservée temporairement jusqu’à ladite restitution au moins partielle de cette première charge électrique à la capacité d’alimentation via la pompe de charge.
  8. 8. Pièce d’horlogerie selon la revendication 7, caractérisée en ce que le circuit logique de commande (62a) et la capacité auxiliaire (Caux) sont agencés de manière que ledit prélèvement de ladite première charge électrique de la capacité d’alimentation est effectué en plusieurs cycles de transfert d’une moindre charge électrique entre la capacité d’alimentation et la capacité auxiliaire par la pompe de charge.
  9. 9. Pièce d’horlogerie selon la revendication 8, caractérisée en ce que le circuit logique de commande (62a) et la capacité auxiliaire (CAux) sont agencés de manière que ladite restitution au moins partielle de ladite première charge électrique à la capacité d’alimentation est effectué en plusieurs cycles de transfert d’une moindre charge électrique entre la capacité auxiliaire et la capacité d’alimentation par la pompe de charge.
  10. 10. Pièce d’horlogerie selon la revendication 3 ou 4, caractérisée en ce que le dispositif de pompe de charge est formé d’une pompe de charge (60a) et d’une capacité auxiliaire (CAux) de stockage temporaire d’énergie électrique, la pompe de charge comprenant au moins deux capacités de transfert (CTr) et des interrupteurs et/ou commutateurs pouvant être commandés par le circuit logique de commande (62a) de manière à soit agencer les au moins deux capacités de transfert en parallèle, soit agencer ces au moins deux capacités de transfert en série; et en ce que le circuit logique de commande est agencé pour qu’au moins la majeure partie de ladite première charge électrique et la majeure partie de ladite deuxième charge électrique prélevées de la capacité d’alimentation puissent chacune être transférées via la pompe de charge dans la capacité auxiliaire dans laquelle elles sont chacune conservées temporairement jusqu’à ladite restitution au moins partielle de cette première charge électrique, respectivement de cette deuxième charge électrique à la capacité d’alimentation via la pompe de charge.
  11. 11. Pièce d’horlogerie selon la revendication 10, caractérisée en ce que le circuit logique de commande (62a) et la capacité auxiliaire (Caux) sont agencés de manière que les prélèvements de ladite première charge électrique et de ladite deuxième charge électrique de la capacité d’alimentation sont chacun effectués en plusieurs cycles de transfert d’une moindre charge électrique entre la capacité d’alimentation et la capacité auxiliaire par la pompe de charge.
  12. 12. Pièce d’horlogerie selon la revendication 11, caractérisée en ce que le circuit logique de commande (62a) et la capacité auxiliaire (CAux) sont agencés de manière que les restitutions au moins partielles de ladite première charge électrique et de ladite deuxième charge électrique à la capacité d’alimentation sont chacune effectuées en plusieurs cycles de transfert d’une moindre charge électrique entre la capacité auxiliaire et la capacité d’alimentation par la pompe de charge.
  13. 13. Pièce d’horlogerie selon une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le circuit logique de commande (62, 62a) est agencé de manière à pouvoir effectuer, lorsque la dérive temporelle mesurée correspond à ladite au moins une certaine avance ou à au moins une avance donnée supérieure à cette dernière, une pluralité de prélèvements de premières charges électriques respectivement au cours d’une pluralité de premières zones temporelles.
  14. 14. Pièce d’horlogerie selon une quelconque des revendications 3, 4, 6, 10, 11 et 12, caractérisée en ce que le circuit logique de commande (62, 62a) est agencé de manière à pouvoir effectuer, lorsque la dérive temporelle mesurée correspond audit au moins un certain retard ou à au moins un retard supérieur à ce dernier, une pluralité de prélèvements de deuxièmes charges électriques respectivement au cours d’une pluralité de deuxièmes zones temporelles.
  15. 15. Pièce d’horlogerie selon une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que ladite charge est formée notamment par le dispositif de régulation (54; 74).
  16. 16. Pièce d’horlogerie selon une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l’ensemble électromagnétique (27) comprend un aimant bipolaire (22), monté sur un balancier (18) du résonateur mécanique (6) et ayant un axe d’aimantation dans un plan géométrique comprenant l’axe de rotation du balancier, et une bobine (28) qui est solidaire du support du résonateur mécanique et agencée de manière à être traversée par le flux magnétique de l’aimant bipolaire, un demi-axe médian (24) partant de l’axe de rotation (20) du balancier et passant par ledit axe d’aimantation axial définissant un demi-axe de référence (48) lorsque le résonateur est au repos et ainsi dans sa position neutre; et en ce que ladite bobine présente en son centre un décalage angulaire (θ) relativement au demi-axe de référence et ledit aimant bipolaire est agencé sur le balancier de sorte que le seul couplage entre cet aimant bipolaire et la bobine puisse engendrer dans chaque période d’oscillation du résonateur mécanique, dans ladite plage de fonctionnement utile, deux lobes de tension (LU-i, LU2) de même polarité qui forment respectivement ledit premier lobe de tension et ledit deuxième lobe de tension.
  17. 17. Pièce d’horlogerie selon la revendication 16, caractérisée en ce que ledit décalage angulaire est compris entre 30° et 120° en valeur absolue.
  18. 18. Pièce d’horlogerie selon la revendication 16 ou 17, caractérisée en ce que le dispositif de régulation comprend un dispositif de détection (64), agencé pour pouvoir détecter alternativement l’apparition successive de premiers lobes de tension (LU-,) et de deuxièmes lobes de tension (LU2), et un compteur temporel (CT) associé au circuit logique de commande pour permettre à ce dernier de distinguer un premier intervalle de temps, séparant un premier lobe de tension d’un deuxième lobe de tension qui suit, et un deuxième intervalle de temps séparant un deuxième lobe de tension d’un premier lobe de tension qui suit, les premier et deuxième intervalles de temps étant différents du fait de l’agencement dudit ensemble électromagnétique.
  19. 19. Pièce d’horlogerie selon la revendication 18, caractérisée en ce que le dispositif de régulation (52) comprend en outre un temporisateur associé au circuit logique de commande pour permettre à ce dernier d’activer, le cas échéant, la pompe de charge (60) à un premier temps donné depuis l’apparition d’un deuxième lobe de tension (LU2), ce premier temps étant situé dans une première zone temporelle (ZT1), ou à un deuxième temps donné depuis l’apparition d’un premier lobe de tension (LU-i), ce deuxième temps étant situé dans une deuxième zone temporelle.
  20. 20. Pièce d’horlogerie selon une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisée en ce que l’ensemble électromagnétique (86) comprend une paire d’aimants bipolaires (82) montés sur un balancier (18a) du résonateur mécanique (6a) et ayant deux axes d’aimantation respectifs qui sont parallèles à un plan géométrique comprenant l’axe de rotation (20) du balancier avec des polarités respectives opposées, et une bobine (28) qui est solidaire du support du résonateur mécanique, les deux aimants bipolaires de ladite paire étant agencés sur le balancier de manière que leurs flux magnétiques respectifs traversent la bobine avec un décalage temporel mais avec en partie une simultanéité du flux magnétique entrant et du flux magnétique sortant de sorte qu’une impulsion de tension induite générée entre les deux extrémités de la bobine au passage de la paire d’aimants en regard de cette bobine présente un lobe central d’amplitude maximale résultant d’un couplage simultané des deux aimants de la paire d’aimants avec la bobine; en ce qu’un demi-axe médian (24a) partant de l’axe de rotation du balancier et passant par le milieu de la paire d’aimants bipolaires définit un demi-axe de référence (48a) lorsque le résonateur est au repos et ainsi dans sa position neutre, la bobine présentant en son centre un décalage angulaire (θ) relativement au demi-axe de référence de sorte à engendrer dans chaque période d’oscillation du résonateur mécanique, dans ladite plage de fonctionnement utile, deux lobes de tension centraux (LUC-i, LUC2) ayant des polarités opposées et formant respectivement ledit premier lobe de tension et ledit deuxième lobe de tension; et en ce que ledit convertisseur électrique (76) comprend un redresseur double alternance (78) agencé pour pouvoir recharger la capacité d’alimentation (CAL) lors de l’apparition de premiers lobes de tension et lors de l’apparition de deuxièmes lobes de tension.
  21. 21. Pièce d’horlogerie selon la revendication 20, caractérisée en ce que ledit décalage angulaire est compris entre 30° et 120° en valeur absolue.
  22. 22. Pièce d’horlogerie selon la revendication 20 ou 21, caractérisée en ce que le dispositif de régulation (72) comprend au moins un dispositif de détection (64), agencé pour pouvoir détecter l’apparition successive de premiers lobes de tension (LUC!) ou de deuxièmes lobes de tension (LUC2).
  23. 23. Pièce d’horlogerie selon la revendication 22, caractérisée en ce que le dispositif de régulation (72) comprend en outre un temporisateur associé au circuit logique de commande pour permettre à ce dernier d’activer, le cas échéant, la pompe de charge (60a) à un premier temps donné depuis l’apparition d’un deuxième lobe de tension, ce premier temps étant situé dans une première zone temporelle, ou à un deuxième temps donné depuis l’apparition d’un premier lobe de tension, ce deuxième temps étant situé dans une deuxième zone temporelle.
  24. 24. Pièce d’horlogerie selon une quelconque des revendications 20 à 23, dans laquelle ladite paire d’aimants bipolaires est une première paire d’aimants bipolaires et ledit décalage angulaire est un premier décalage angulaire, caractérisée en ce que l’ensemble électromagnétique (86) comprend en outre une deuxième paire d’aimants bipolaires semblable à la première paire et également montés sur le balancier (18a) du résonateur mécanique (6a), la bobine (28) présentant en son centre un deuxième décalage angulaire (- θ), relativement à un demi-axe de référence (48b) défini par la deuxième paire d’aimants, dont la valeur est égale au premier décalage angulaire mais de sens inverse, les deux paires d’aimants étant agencées de manière que les polarités des aimants de la première paire présentent une symétrique planaire avec les polarités des aimants de la deuxième paire relativement à un plan passant par le centre de la bobine et comprenant l’axe de rotation.
  25. 25. Pièce d’horlogerie selon la revendication 24, caractérisée en ce que les premier et deuxième décalages angulaires ont chacun une valeur absolue égale à 90°.
  26. 26. Pièce d’horlogerie selon une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le résonateur mécanique comprend un balancier-spiral; et en ce que ledit dispositif d’entretien comprend un échappement (14) relié cinématiquement à un barillet (12) muni d’un ressort-moteur, l’échappement étant capable de fournir au balancier-spiral un couple mécanique d’entretien de ses oscillations.
  27. 27. Pièce d’horlogerie selon une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que ledit ensemble électromagnétique (27; 86) forme également partiellement le dispositif de mesure.
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