CH714483A2 - Pièce d'horlogerie comprenant un oscillateur mécanique associé à un système de régulation. - Google Patents

Pièce d'horlogerie comprenant un oscillateur mécanique associé à un système de régulation. Download PDF

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CH714483A2
CH714483A2 CH01578/17A CH15782017A CH714483A2 CH 714483 A2 CH714483 A2 CH 714483A2 CH 01578/17 A CH01578/17 A CH 01578/17A CH 15782017 A CH15782017 A CH 15782017A CH 714483 A2 CH714483 A2 CH 714483A2
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Abstract

L’invention concerne une pièce d’horlogerie comprenant un oscillateur mécanique qui cadence la marche d’un mouvement horloger. Pour réguler cette marche, la pièce d’horlogerie comprend encore un transducteur électromécanique formé par un ensemble électromagnétique comprenant au moins une bobine (28) et au moins un aimant monté sur le balancier de l’oscillateur mécanique. Le signal de tension induite produit par le transducteur électromagnétique lors de chaque oscillation, présente, dans une première demi-alternance avant que l’oscillateur passe par sa position neutre, un premier lobe d’amplitude maximale ayant une première polarité et, dans une seconde demi-alternance suivant un passage par la position neutre, un deuxième lobe d’amplitude maximale ayant une deuxième polarité opposée à la première. La pièce d’horlogerie comprend en outre un convertisseur électrique (56) comprenant deux capacités d’alimentation (C1, C2) et un dispositif de régulation (52) de la fréquence moyenne de l’oscillateur mécanique. La première capacité d’alimentation est chargée seulement avec une tension positive alors que la deuxième capacité est chargée seulement avec une tension négative. De manière réguler la marche de l’oscillateur mécanique, le dispositif de régulation (52) comprend une pompe de charge (60) agencée pour transférer des charges électriques entre les deux capacités en fonction d’une dérive temporelle de l’oscillateur mécanique relativement à une base de temps.

Description

Description
Domaine technique [0001] La présente invention concerne une pièce d’horlogerie comprenant un oscillateur mécanique associé à un système de régulation de sa fréquence moyenne. La régulation est du type électronique, c’est-à-dire que le système de régulation comprend un circuit électronique relié à un oscillateur auxiliaire qui est agencé pour fournir un signal d’horloge électrique de grande précision. Le système de régulation est agencé pour corriger une dérive temporelle éventuelle de l’oscillateur mécanique relativement à l’oscillateur auxiliaire.
[0002] En particulier, l’oscillateur mécanique comprend un résonateur mécanique formé par un balancier-spiral et un dispositif d’entretien formé par un échappement classique, par exemple à ancre suisse. L’oscillateur auxiliaire est formé notamment par un résonateur à quartz ou par un résonateur intégré dans le circuit électronique de régulation.
Arrière-plan technologique [0003] Des mouvements formant des pièces d’horlogerie telles que définies dans le domaine de l’invention ont été proposés dans quelques documents antérieurs. Le brevet CH 597 636, publié en 1977, propose un tel mouvement en référence à sa fig. 3. Le mouvement est équipé d’un résonateur formé par un balancier-spiral et d’un dispositif d’entretien classique comprenant une ancre et une roue d’échappement en liaison cinématique avec un barillet muni d’un ressort. Ce mouvement horloger comprend un système de régulation de la fréquence de l’oscillateur mécanique. Ce système de régulation comprend un circuit électronique et un ensemble électromagnétique formé d’une bobine plate, agencée sur un support sous la serge du balancier, et de deux aimants montés sur le balancier et agencés proches l’un de l’autre de manière à passer tous deux au-dessus de la bobine lorsque l’oscillateur est activé.
[0004] Le circuit électronique comprend une base de temps comprenant un résonateur à quartz et servant à générer un signal de fréquence de référence FR, cette fréquence de référence étant comparée avec la fréquence FG de l’oscillateur mécanique. La détection de la fréquence FG est réalisée via les signaux électriques générés dans la bobine par la paire d’aimants. Le circuit de régulation est agencé pour pouvoir engendrer momentanément un couple de freinage via un couplage magnétique aimant-bobine et une charge commutable reliée à la bobine. Le document CH 597 636 donne l’enseignement suivant: «Le résonateur ainsi formé doit présenter une fréquence d’oscillation variable selon l’amplitude de part et d’autre de la fréquence FR (défaut d’isochronisme)». On enseigne donc que l’on obtient une variation de la fréquence d’oscillation d’un résonateur non isochrone en variant son amplitude d’oscillation. Une analogie est faîte entre l’amplitude d’oscillation d’un résonateur et la vitesse angulaire d’une génératrice comprenant un rotor muni d’aimants et agencé dans un rouage du mouvement horloger pour en réguler sa marche. Comme un couple de freinage diminue la vitesse de rotation d’une telle génératrice et ainsi sa fréquence de rotation, il est ici seulement envisagé de pouvoir diminuer la fréquence d’oscillation d’un résonateur obligatoirement non isochrone par l’application d’un couple de freinage diminuant son amplitude d’oscillation.
[0005] Pour effectuer une régulation électronique de la fréquence de la génératrice, respectivement de l’oscillateur mécanique, il est prévu dans un mode de réalisation donné que la charge soit formée par un redresseur commutable via un transistor qui recharge une capacité d’alimentation lors des impulsions de freinage, pour récupérer l’énergie électrique afin d’alimenter le circuit électronique. L’enseignement constant donné dans le document CH 597 636 est le suivant: Lorsque FG > FR le transistor est conducteur; on prélève alors une puissance Pa sur la génératrice/l’oscillateur. Lorsque FG < FR, le transistor est non-conducteur; on ne prélève donc plus d’énergie sur la génératrice/l’oscillateur. En d’autres termes, on régule seulement lorsque la fréquence de la génératrice/de l’oscillateur est supérieure à la fréquence de référence FR. Cette régulation consiste à freiner la génératrice/l’oscillateur dans le but de diminuer sa fréquence FG. Ainsi, dans le cas de l’oscillateur mécanique, l’homme du métier comprend qu’une régulation n’est possible que lorsque le ressort de barillet est fortement armé et que la fréquence d’oscillation libre (fréquence propre) de l’oscillateur mécanique est supérieure à la fréquence de référence FR, comme résultat d’un défaut d’isochronisme voulu de l’oscillateur mécanique sélectionné. On a donc un double problème, à savoir l’oscillateur mécanique est sélectionné pour ce qui est normalement un défaut dans un mouvement mécanique et la régulation électronique n’est fonctionnelle que lorsque la fréquence propre de cet oscillateur est supérieure à une fréquence nominale.
[0006] La demande de brevet EP 1 521 142 traite également de la régulation électronique d’un balancier-spiral. Le système de régulation proposé dans ce document est similaire dans son fonctionnement général à celui du brevet CH 597 636.
[0007] La demande de brevet EP 1 241 538 enseigne que le moment du freinage de l’oscillateur mécanique, au cours d’une alternance d’une quelconque oscillation de ce dernier, permet soit de diminuer la valeur de la période d’oscillation en cours, soit de l’augmenter. Pour ce faire, il est prévu un ensemble électromagnétique aimants-bobines et un circuit de commande qui est agencé pour rendre conducteur ou non les bobines durant certains intervalles de temps déterminés. De manière générale, un freinage de l’oscillateur mécanique, par la génération d’une puissance électrique dans les bobines lors d’un couplage aimants-bobines, au cours d’une période d’oscillation engendre soit une augmentation de la période correspondante lorsque ce freinage intervient avant le passage du résonateur mécanique par son point neutre (position de repos), soit une diminution de la période correspondante lorsque ce freinage intervient après le passage du résonateur mécanique par son point neutre. Cette constatation est remarquable au vu de l’enseignement qui prévalait à l’époque.
[0008] Concernant l’implémentation d’une régulation électronique tirant profit de la constatation susmentionnée, le document EP 1 241 538 propose deux réalisations. Dans ces deux réalisations, il est prévu un système piézoélectrique associé à l’échappement pour détecter un basculement de son ancre dans chaque période d’oscillation. Grâce à un tel système de détection, il est prévu, d’une part, de comparer la période d’oscillation avec une période de référence, définie par un oscillateur à quartz, pour déterminer si la marche de la pièce d’horlogerie présente une avance ou un retard et, d’autre part, de déterminer dans une alternance sur deux le passage de l’oscillateur mécanique par son point neutre. Dans la première réalisation, selon que la dérive temporelle correspond à une avance ou un retard, il est prévu de rendre conducteur les bobines durant un certain intervalle de temps respectivement avant ou après le passage par la position neutre de l’oscillateur mécanique dans une alternance. En d’autres termes, il est prévu ici de court-circuiter les bobines avant ou après le passage par la position neutre selon que la régulation requière respectivement une augmentation ou une diminution de la période d’oscillation.
[0009] Dans la deuxième réalisation, il est prévu d’alimenter le système de régulation en prenant périodiquement de l’énergie à l’oscillateur mécanique via l’ensemble électromagnétique. A cet effet, les bobines sont reliées à un redresseur qui est agencé pour recharger un condensateur (capacité de stockage), lequel sert de source d’alimentation pour le circuit électronique. L’ensemble électromagnétique est celui donné aux fig. 2 et 4 et le circuit électronique est représenté schématiquement à la fig. 5 de ce document. Les seules indications données pour le fonctionnement du système de régulation sont les suivantes: 1) les bobines sont rendues conductrices durant des intervalles de temps constants qui sont centrés sur des passages respectifs du résonateur mécanique (balancier-spiral) par sa position neutre (position médiane des alternances); 2) durant ces intervalles de temps un courant induit est redressé et stocké dans le condensateur; et 3) au cours desdits intervalles de temps, la période d’oscillation du balancier-spiral peut être régulée efficacement en ajustant la valeur de la puissance générée par le courant induit, sans autres précisions données.
[0010] On peut penser que le choix d’intervalles de conduction des bobines centrés sur les positions neutres du résonateur mécanique a pour objectif de ne pas induire de dérive temporelle parasite dans l’oscillateur mécanique en prélevant de l’énergie à ce dernier pour alimenter le circuit électronique. En rendant conductrices les bobines pour une même durée avant et après le passage par la position neutre, l’auteur pense peut-être équilibrer l’effet d’un freinage précédant un tel passage par la position neutre avec l’effet d’un freinage suivant ce passage pour ainsi ne pas modifier la période d’oscillation en l’absence d’un signal de correction du circuit de régulation intervenant suite à la mesure d’une dérive temporelle. On peut fortement douter qu’il y parvienne avec l’ensemble électromagnétique divulgué et un redresseur classique relié à une capacité de stockage. Premièrement, la recharge de cette capacité de stockage dépend de sa tension initiale au début d’un intervalle de temps donné. Ensuite, la tension induite et le courant induit dans les bobines varient en intensité avec la vitesse angulaire du balancier-spiral, cette intensité diminuant lorsqu’on s’éloigne d’une position neutre où la vitesse angulaire est maximale. L’ensemble électromagnétique divulgué permet de déterminer la forme du signal de tension induite/de courant induit. Bien que la position angulaire des aimants relativement aux bobines pour la position neutre (position de repos) ne soit pas donnée et qu’on ne peut pas déduire un enseignement sur la phase du signal, on peut en déduire que la recharge de la capacité de stockage aura lieu normalement en majeure partie avant le passage par la position neutre. Ainsi, il en résulte un freinage qui n’est pas symétrique relativement à la position neutre et un retard parasite dans la marche de pièce d’horlogerie. Finalement, quant à l’ajustement de la puissance induite au cours des intervalles de temps constants prévus pour réguler la marche de la pièce d’horlogerie, rien n’est indiqué. On ne comprend pas comment un tel ajustement est effectué, aucun enseignement étant donné à ce sujet. Résumé de l’invention [0011] Un objectif général, dans le cadre du développement ayant conduit à la présente invention, était de réaliser une pièce d’horlogerie, comprenant un mouvement mécanique avec un oscillateur mécanique et un système de régulation électronique de cet oscillateur mécanique, pour laquelle il ne soit pas nécessaire de dérégler initialement l’oscillateur mécanique pour qu’il avance, de manière à avoir ainsi une pièce d’horlogerie qui a la précision d’un oscillateur électronique auxiliaire (notamment muni d’un résonateur à quartz) lorsque le système de régulation est fonctionnel et, dans le cas contraire, la précision de l’oscillateur mécanique correspondant au meilleur standard. En d’autres termes, on cherche à adjoindre une régulation électronique à un mouvement mécanique par ailleurs réglé le plus précisément possible de sorte qu’il reste fonctionnel, avec la meilleure marche possible, lorsque la régulation électronique est non active.
[0012] La présente invention a pour objectif premier de fournir une pièce d’horlogerie du type décrit précédemment, dans laquelle le système de régulation consomme relativement peu d’énergie électrique et permette ainsi une auto-alimentation efficace de ce système de régulation par une moindre énergie électrique prise à l’oscillateur mécanique de la pièce d’horlogerie, quelle que soit la grandeur d’une dérive temporelle à corriger dans une plage de valeurs qu’il est prévu de pouvoir corriger.
[0013] Un autre objectif est de fournir une pièce d’horlogerie du type décrit précédemment qui soit capable, pour un ensemble électromagnétique défini, de fournir une énergie électrique d’alimentation et en continu une tension d’alimentation qui soient suffisantes pour assurer le bon fonctionnement du système de régulation, notamment en l’absence d’une correction d’une dérive temporelle.
[0014] Un objectif particulier est de fournir une telle pièce d’horlogerie qui soit capable, pour un ensemble électromagnétique défini, de fournir en continu une tension électrique d’alimentation qui demeure sensiblement maximale quelle que soit la correction d’une dérive temporelle de cette pièce d’horlogerie effectuée par le système de régulation.
[0015] Un autre objectif particulier est d’assurer l’auto-alimentation du système de régulation sans induire une dérive temporelle parasite, en particulier en l’absence d’une correction d’une dérive temporelle, ou pour le moins de sorte qu’une telle dérive temporelle parasite éventuelle reste minime et négligeable.
[0016] A cet effet, la présente invention concerne une pièce d’horlogerie comprenant: - un mécanisme, notamment un mécanisme d’indication de l’heure, - un résonateur mécanique susceptible d’osciller autour d’une position neutre correspondant à son état d’énergie potentielle mécanique minimale, chaque oscillation du résonateur mécanique définissant une période d’oscillation et présentant deux alternances successives chacune entre deux positions extrêmes qui définissent chacune l’amplitude d’oscillation du résonateur mécanique, chaque alternance présentant un passage du résonateur mécanique par sa position neutre (position de repos/position d’énergie mécanique minimale) à un instant médian et étant constituée d’une première demi-alternance entre un instant initial de cette alternance et son instant médian et d’une seconde demi-alternance entre cet instant médian et un instant final de cette alternance. - un dispositif d’entretien du résonateur mécanique formant avec ce dernier un oscillateur mécanique qui définit la cadence de la marche dudit mécanisme, - un transducteur électromécanique agencé pour pouvoir convertir de la puissance mécanique de l’oscillateur mécanique en puissance électrique, en particulier lorsque le résonateur mécanique oscille avec une amplitude comprise dans une plage de fonctionnement utile, ce transducteur électromagnétique étant formé par un ensemble électromagnétique comprenant au moins une bobine, montée sur un élément parmi l’ensemble mécanique constitué du résonateur mécanique et de son support, et au moins un aimant, monté sur l’autre élément de cet ensemble mécanique, l’ensemble électromagnétique étant agencé de manière à pouvoir fournir un signal de tension induite entre les deux bornes de sortie du transducteur électromécanique lorsque le résonateur mécanique oscille avec une amplitude comprise dans ladite plage de fonctionnement utile, - un convertisseur électrique relié aux deux bornes de sortie du transducteur électromécanique de manière à pouvoir recevoir de ce dernier un courant induit, ce convertisseur électrique comprenant une unité d’alimentation agencée pour pouvoir accumuler de l’énergie électrique fournie par le transducteur électromécanique, ce transducteur électromécanique et le convertisseur électrique formant ensemble un dispositif de freinage du résonateur mécanique, - une charge connectée ou susceptible d’être régulièrement connectée à l’unité d’alimentation de manière à pouvoir être alimentée par cette unité d’alimentation, - un dispositif de régulation de la fréquence de l’oscillateur mécanique, ce dispositif de régulation comprenant un oscillateur auxiliaire et un dispositif de mesure agencé pour pouvoir détecter une dérive temporelle éventuelle de l’oscillateur mécanique relativement à l’oscillateur auxiliaire, le dispositif de régulation étant agencé pour pouvoir déterminer si la dérive temporelle mesurée correspond à au moins une certaine avance.
[0017] La pièce d’horlogerie selon l’invention est caractérisée en ce que: - l’unité d’alimentation comprend une première capacité d’alimentation et une deuxième capacité d’alimentation, agencées tous deux pour alimenter ladite charge, et le convertisseur électrique est formé par un premier circuit d’accumulation d’énergie électrique, qui comprend la première capacité d’alimentation et qui est agencé pour pouvoir recharger cette première capacité d’alimentation seulement avec une tension ayant une première polarité en entrée du convertisseur électrique, et par un deuxième circuit d’accumulation d’énergie électrique qui comprend la deuxième capacité d’alimentation et qui est agencé pour pouvoir recharger cette deuxième capacité d’alimentation seulement avec une tension ayant une deuxième polarité, opposée à la première polarité, en entrée du convertisseur électrique, le dispositif de freinage étant agencé de manière qu’une quantité d’énergie électrique fournie lors d’une recharge à la première capacité d’alimentation, respectivement à la deuxième capacité d’alimentation est d’autant plus grande que le niveau de tension de cette première capacité d’alimentation, respectivement de cette deuxième capacité d’alimentation est bas, - le dispositif de freinage est agencé de manière que le signal de tension induite présente dans chaque période d’oscillation de l’oscillateur mécanique, lorsque l’amplitude d’oscillation est comprise dans la plage utile de fonctionnement, au moins un premier intervalle dans lequel ce signal de tension induite a la première polarité et au moins un deuxième intervalle dans lequel ce signal de tension induite a la deuxième polarité, - le dispositif de freinage est en outre agencé de manière que, pour chaque oscillation du transducteur mécanique avec une amplitude dans la plage de fonctionnement utile, une recharge d’une des première et deuxième capacités d’alimentation, le cas échéant, intervienne en majeure partie globalement dans les deux premières demi-alternances et une recharge de l’autre de ces première et deuxième capacités d’alimentation, le cas échéant, intervienne en majeure partie globalement dans les deux secondes demi-alternances, - le dispositif de régulation comprend une pompe de charge agencée pour pouvoir transférer sur commande des charges électriques de ladite une des première et deuxième capacités d’alimentation à ladite autre, et - le dispositif de régulation comprend en outre un circuit logique de commande de la pompe de charge qui reçoit en entrée un signal de mesure fourni par le dispositif de mesure et qui est agencé de manière à activer la pompe de charge pour qu’elle effectue un transfert d’une première charge électrique de ladite une des première et deuxième capacités d’alimentation à ladite autre lorsque la dérive temporelle mesurée correspond à ladite au moins une certaine avance.
[0018] Le transfert d’une première charge électrique est prévu pour augmenter, au moins dans une période d’oscillation suivant un tel transfert, la recharge de ladite une des première et deuxième capacités d’alimentation et/ou diminuer la recharge de ladite autre de ces première et deuxième capacités d’alimentation relativement au cas hypothétique où le transfert de la première charge électrique n’aurait pas lieu. Si lors d’une première séquence d’un procédé de régulation selon l’invention un tel résultat n’est pas obtenu, cette première séquence est répétée jusqu’à obtenir l’effet susmentionné. On introduit un déséquilibre entre la recharge de la première capacité d’alimentation et la recharge de la deuxième capacité d’alimentation, au profit de ladite une des première et deuxième capacités d’alimentation, relativement à une situation intervenant dans une phase stable de non correction, c’est-à-dire sans correction d’une dérive temporelle. En d’autres termes, on agit sélectivement sur la recharge des première et deuxième capacités d’alimentation pour favoriser une recharge de celles-ci dans les premières demi-alternances d’au moins une oscillation et par conséquent diminuer momentanément la fréquence instantanée de l’oscillateur mécanique. Dans une variante préférée, les première et deuxième capacités d’alimentation ont sensiblement une même valeur de capacité et sont agencées pour alimenter conjointement la charge.
[0019] Dans un mode de réalisation principal de l’invention, le dispositif de régulation est également agencé pour pouvoir déterminer si la dérive temporelle mesurée correspond à au moins un certain retard. La pièce d’horlogerie est alors caractérisée en outre par les éléments spécifiques suivant: - la pompe de charge est également agencée pour pouvoir transférer sur commande momentanément des charges électriques de ladite autre des première et deuxième capacités d’alimentation vers ladite une de ces première et deuxième capacités d’alimentation; - le circuit logique de commande de la pompe de charge est agencé de manière à activer la pompe de charge pour qu’elle effectue un transfert d’une deuxième charge électrique de ladite autre des première et deuxième capacités d’alimentation vers ladite une de ces première et deuxième capacités d’alimentation lorsque la dérive temporelle mesurée correspond audit au moins un certain retard.
[0020] Dans ce dernier cas, le transfert d’une deuxième charge électrique est prévu pour augmenter, au moins dans une période d’oscillation suivant un tel transfert, la recharge de ladite autre des première et deuxième capacités d’alimentation ou/et diminuer la recharge de ladite une de ces première et deuxième capacités d’alimentation relativement au cas hypothétique où ledit transfert de cette deuxième charge électrique n’aurait pas lieu. A nouveau, si lors d’une deuxième séquence du procédé de régulation selon l’invention un tel résultat n’est pas obtenu, cette deuxième séquence est répétée jusqu’à obtenir l’effet susmentionné. On introduit ainsi un déséquilibre entre la recharge de la première capacité d’alimentation et la recharge de la deuxième capacité d’alimentation, au profit de ladite autre des première et deuxième capacités d’alimentation, relativement à une situation intervenant dans une phase stable de non correction. En d’autres termes, on agit sélectivement sur la recharge des première et deuxième capacités d’alimentation pour favoriser une recharge de celles-ci dans les secondes demi-alternances d’au moins une oscillation et par conséquent augmenter momentanément la fréquence instantanée de l’oscillateur mécanique.
[0021] La charge agencée en sortie du convertisseur électrique comprend notamment le dispositif de régulation qui est alimenté par les première et deuxième capacités d’alimentation agencées de manière à délivrer une tension d’alimentation correspondant à l’addition des tensions respectives de ces première et deuxième capacités d’alimentation.
[0022] Grâce aux caractéristiques du mouvement horloger selon l’invention, il est possible de réguler, via un oscillateur auxiliaire comprenant par exemple un résonateur à quartz, un oscillateur mécanique par ailleurs très précis, qu’il présente momentanément une fréquence légèrement trop haute ou trop basse. La régulation de la fréquence consiste à varier momentanément la fréquence instantanée de l’oscillateur mécanique pour que sa fréquence moyenne sur la durée soit égale à celle de l’oscillateur auxiliaire. C’est une régulation très précise qui élimine toute dérive temporelle de la marche du mécanisme en question.
[0023] Dans un mode de réalisation préféré de l’invention, le dispositif de freinage, en particulier l’ensemble électromagnétique du transducteur électromécanique, est agencé de manière que, dans chaque période d’oscillation de l’oscillateur mécanique, un premier lobe du signal de tension induite présente une tension positive maximale pour cette période d’oscillation et un deuxième lobe de ce signal de tension induite présente une tension négative maximale pour cette période d’oscillation, et de manière que le premier lobe de tension et le deuxième lobe de tension interviennent, si ladite première polarité est positive alors que ladite deuxième polarité est négative, respectivement dans une première demi-alternance et une seconde demi-alternance d’une et/ou l’autre des deux alternances de l’oscillation considérée et, si ladite première polarité est négative alors que ladite deuxième polarité est positive, respectivement dans une seconde demi-alternance et une première demi-alternance d’une et/ou l’autre des deux alternances de cette oscillation considérée.
[0024] Par «lobe de tension», on comprend une impulsion de tension qui est située entièrement en-dessus ou entièrement en-dessous d’une valeur nulle (définissant une tension zéro), c’est-à-dire une variation de tension dans un certain intervalle de temps avec soit une tension positive dont la valeur positive monte puis redescend, soit une tension négative dont la valeur négative descend puis remonte.
[0025] Dans une variante générale, l’ensemble électromagnétique comprend au moins une bobine et une structure aimantée formée d’au moins un aimant et présentant au moins une paire de pôles magnétiques, de polarités opposées, générant chacun un flux magnétique en direction d’un plan général de la bobine, cette paire de pôles magnétiques étant agencée de manière que leurs flux magnétiques respectifs traversent la bobine avec un décalage temporel mais avec au moins en partie une simultanéité du flux magnétique entrant dans la bobine et du flux magnétique sortant de cette bobine, de manière à former les premier et deuxième lobes de tension.
[0026] Dans un mode de réalisation particulier, l’ensemble électromagnétique de la pièce d’horlogerie comprend une première paire d’aimants bipolaires et une première bobine ainsi qu’une deuxième paire d’aimants bipolaires et une deuxième bobine, chaque paire d’aimants bipolaires ayant deux axes d’aimantation respectifs avec des polarités opposées et une ouverture angulaire sensiblement identique, l’axe médian de la deuxième paire d’aimants bipolaires et la deuxième bobine présentant un décalage angulaire non nul qui est sensiblement identique à celui prévu entre la première paire d’aimants bipolaires et la première bobine. L’ensemble électromagnétique est agencé de manière que, lorsque le résonateur est au repos, une des première et deuxième paires d’aimants bipolaires est située à égale distance angulaire des première et deuxième bobines, cet ensemble électromagnétique comprenant soit une pluralité de bobines agencées de manière qu’un premier axe médian entre les première et deuxième paires d’aimants bipolaires définit un axe de symétrie pour cette pluralité de bobines, soit une pluralité de paires d’aimants bipolaires agencées de manière qu’un deuxième axe médian entre les première et deuxième bobines définit un axe de symétrie pour cette pluralité de paires d’aimants bipolaires. Finalement, les divers éléments de l’ensemble électromagnétique sont agencés de manière que les tensions induites respectives dans les bobines en question s’additionnent constructivement.
[0027] Dans une première variante préférée, le décalage angulaire est sensiblement égal à 90°, l’ensemble électromagnétique comprenant seulement deux bobines, à savoir les première et deuxième bobines susmentionnées qui sont décalées angulairement de 180°, et deux paires d’aimants bipolaires montées sur un balancier du résonateur mécanique, à savoir les première et deuxième paires d’aimants susmentionnées aussi décalées angulairement de 180°.
[0028] Dans une deuxième variante préférée, il est prévu les première et deuxième bobines susmentionnées qui sont décalées angulairement de 120° et trois paires d’aimants bipolaires montées sur le balancier du résonateur mécanique avec des décalages angulaires de 120° entre elles (c’est-à-dire entre une paire d’aimants et chacune des deux autres paires d’aimants). Les deux bobines sont avantageusement agencées dans une zone périphérique du mouvement horloger incorporant l’oscillateur mécanique qui est positionné classiquement de manière décentrée dans ce mouvement horloger. On notera que les trois paires d’aimants agencées radialement, à même distance de l’axe de rotation, sur un balancier pivoté n’engendrent pas de déséquilibre de poids, le centre d’inertie de ces trois paires d’aimants identiques étant positionné sur l’axe de rotation. Cette deuxième variante est avantageuse.
[0029] Dans une troisième variante, il est prévu, en plus des éléments mentionnés pour la deuxième variante, une troisième bobine également décalée de 120° relativement à chacune des deux autres bobines. On notera que cette dernière variante est plus encombrante que les deux variantes précédentes et peut engendrer des problèmes de construction du mouvement horloger mécanique incorporant l’oscillateur mécanique.
Brève description des dessins [0030] L’invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l’aide de dessins annexés, donnés à titre d’exemples nullement limitatifs, dans lesquels: la fig. 1 est une vue générale de dessus d’une pièce d’horlogerie selon l’invention, la fig. 2 est une vue partielle et agrandie de la pièce d’horlogerie de la fig. 1, montrant un premier mode de réalisation d’un transducteur électromagnétique qui forme un système de régulation incorporé dans cette pièce d’horlogerie, la fig. 3 représente, pour un ensemble électromagnétique d’un transducteur électromagnétique simpli fié donné aux fig. 4A à 4C pour exposer des principes physiques de la régulation intervenant dans la présente invention, la tension induite dans la bobine de cet ensemble électromagnétique lorsque le balancier-spiral oscille et l’application d’une première impulsion de freinage dans une certaine alternance avant que le balancier-spiral passe par sa position neutre, ainsi que la vitesse angulaire du balancier et sa position angulaire dans un intervalle temporel dans lequel intervient la première impulsion de freinage, les fig. 4A à 4C montrent, pour le transducteur électromagnétique considéré à la fig. 3, le balancier à trois instants particuliers d’une alternance de l’oscillateur mécanique au cours de laquelle la première impulsion de freinage est fournie, la fig. 5 est une figure similaire à celle de la fig. 3 avec l’application d’une deuxième impulsion de frei nage dans une certaine alternance après que le balancier-spiral a passé par sa position neutre, les fig. 6A à 6C montrent le balancier à trois instants particuliers d’une alternance de l’oscillateur mécanique au cours de laquelle la deuxième impulsion de freinage est fournie, la fig. 7 montre le schéma électrique d’un convertisseur électrique et d’un dispositif de régulation de l’oscillateur mécanique tels qu’agencés dans la pièce d’horlogerie de la fig. 1, la fig. 8 montre le circuit électronique d’une pompe de charge formant le dispositif de régulation repré senté à la fig. 7, la fig. 9 représente divers signaux électriques intervenant dans le schéma électrique de la fig. 7, la fig. 10 est un organigramme du mode de régulation de la marche de la pièce d’horlogerie selon l’invention, la fig. 11 représente les signaux de tension aux bornes des deux capacités d’alimentation du convertis seur électrique de la fig. 7, la tension d’alimentation qui en résulte et les impulsions de courant induit aux bornes de la bobine du transducteur électromagnétique pour une première variante de commande de la pompe de charge, la fig. 12 est similaire à la fig. 11, mais pour une deuxième variante de commande de la pompe de charge, la fig. 13 est similaire à la fig. 11, mais pour une troisième variante de commande de la pompe de charge, la fig. 14 montre un deuxième mode de réalisation d’un transducteur électromécanique incorporé dans une pièce d’horlogerie selon l’invention, les fig. 15A à 15C représentent divers signaux de tension induite fournis par le transducteur électromécanique de la fig. 14.
Description détaillée de l’invention [0031] En référence aux fig. 1 et 2, on décrira ci-après une pièce d’horlogerie objet de la présente invention. La fig. 1 est une vue en plan partielle d’une pièce d’horlogerie 2 comprenant un mouvement mécanique 4, équipé d’un résonateur mécanique 6, et un système de régulation 8. Les moyens d’entretien 10 du résonateur mécanique sont classiques. Ils comprennent un barillet 12 avec un ressort-moteur, un échappement 14 formé d’une roue d’échappement et d’une ancre à palettes, ainsi qu’un rouage intermédiaire 16 reliant cinématiquement le barillet à la roue d’échappement. Le résonateur 6 comprend un balancier 18 et un ressort-spiral usuel, le balancier étant monté pivotant autour d’un axe de rotation 20 entre une platine et un pont. Le résonateur mécanique 6 et les moyens d’entretien 10 (aussi nommés moyens d’excitation) forment ensemble un oscillateur mécanique. On notera que, en général, on ne retient dans la définition d’un oscillateur mécanique horloger que l’échappement comme moyen d’entretien/moyen d’excitation de cet oscillateur mécanique, la source d’énergie et un train d’engrenage intermédiaire étant considérés séparément. Le balancier-spiral oscille autour de l’axe 20 lorsqu’il reçoit des impulsions mécaniques de l’échappement dont la roue d’échappement est entraînée par le barillet. Le rouage 16 fait partie d’un mécanisme du mouvement horloger dont la marche est cadencée par l’oscillateur mécanique. Ce mécanisme comprend, outre le rouage 16, d’autres mobiles et des indicateurs analogiques (non représentés) reliés cinématiquement à ce rouage 16, le déplacement de ces indicateurs analogiques étant rythmé par l’oscillateur mécanique. Divers mécanismes connus de l’homme du métier peuvent être prévus, en particulier des mécanismes relatifs au temps.
[0032] La fig. 2 est une vue partielle de la fig. 1, en coupe horizontale au niveau du balancier 18, montrant deux aimants 22, 23 et une bobine 28 formant un ensemble électromagnétique 29 selon l’invention. La bobine 28 est de préférence du type galette (forme de disque ayant une épaisseur relativement petite). Elle est agencée sur la platine du mouvement horloger et comprend classiquement deux extrémités de connexion E1 et E2. De manière générale, il est prévu un ensemble électromagnétique qui comprend au moins une bobine et une structure aimantée formée d’au moins un aimant et présentant au moins une paire de pôles magnétiques, de polarités opposées, générant chacun un flux magnétique en direction d’un plan général de la bobine, cette paire de pôles magnétiques étant agencée de manière que, lorsque le résonateur mécanique oscille avec une amplitude comprise dans une plage de fonctionnement utile, leurs flux magnétiques respectifs traversent la bobine avec un décalage temporel mais avec au moins en partie une simultanéité du flux magnétique entrant et du flux magnétique sortant, de manière à former un lobe de tension central présentant une valeur de pic qui est maximale.
[0033] Dans la variante avantageuse de la fig. 2, le balancier 18 porte, de préférence dans une zone située à proximité de son diamètre extérieur défini par sa serge, une paire d’aimants bipolaires ayant des axes d’aimantation respectifs qui sont orientés axialement avec des polarités opposées. Les aimants sont agencés proches l’un de l’autre, à une distance permettant une addition de leurs interactions respectives avec la bobine 28 pour ce qui concerne la tension induite dans celle-ci (plus précisément pour la génération du lobe de tension central susmentionné). Dans une variante non représentée, on peut agencer un seul aimant bipolaire avec son axe d’aimantation parallèle au plan du balancier et orienté tangentiellement à un cercle géométrique centré sur l’axe de rotation 20. Dans ce dernier cas, le signal de tension induite dans la bobine peut présenter sensiblement un même profil que pour la paire d’aimants décrite ci-avant, mais avec une amplitude moindre étant donné que seule une partie du flux magnétique de l’aimant traverse la bobine lorsque le résonateur oscille. Toutefois, des éléments de conduction du flux magnétique peuvent être associés au seul aimant pour diriger son flux magnétique substantiellement en direction du plan général de la bobine. On remarquera qu’il est préférable de confiner le flux magnétique de l’aimant ou des aimants portés par le balancier à l’aide d’un blindage formé par des parties du balancier, en particulier par des parties magnétiques agencées des deux côtés des aimants selon la direction axiale de manière que la bobine soit partiellement située entre ces deux parties magnétiques.
[0034] Le balancier 18 définit un demi-axe 26, depuis son axe de rotation 20 et perpendiculairement à ce dernier, qui passe au milieu de la paire d’aimants 22 et 23. Lorsque le balancier-spiral est dans sa position de repos, le demi-axe 26 définit une position neutre (position angulaire de repos du balancier-spiral correspondant à un angle zéro) autour de laquelle le balancier-spiral peut osciller à une certaine fréquence, notamment à une fréquence libre FO correspondant à la fréquence d’oscillation de l’oscillateur mécanique non soumis à des couples de force externes (autres que celui fourni périodiquement via l’échappement). A la fig. 2, le résonateur mécanique 6 (représenté sans son spiral qui est situé au-dessus du plan de coupe) est représenté dans sa position neutre, correspondant à un état d’énergie mécanique potentielle minimale du résonateur. On remarque que, dans la position neutre, le demi-axe 26 définit un demi-axe de référence 48 qui est décalé angulairement d’un angle θ relativement au demi-axe fixe 50 qui intercepte l’axe de rotation 20 et l’axe central de la bobine 28. En d’autres termes, en projection dans le plan général du balancier, le centre de la bobine 28 présente un décalage angulaire θ relativement au demi-axe de référence 48. A la fig. 2, ce décalage angulaire vaut 120° en valeur absolue. De préférence, le décalage angulaire θ est compris entre 30° et 120° en valeur absolue.
[0035] Chaque oscillation du résonateur mécanique définit une période d’oscillation et elle présente une première alternance suivie d’une deuxième alternance chacune entre deux positions extrêmes définissant l’amplitude d’oscillation du résonateur mécanique (à noter que l’on considère ici le résonateur oscillant et donc l’oscillateur mécanique dans son ensemble, l’amplitude d’oscillation du balancier-spiral étant définie entre autres choses par les moyens d’entretien). Chaque alternance présente un passage du résonateur mécanique par sa position neutre à un instant médian et une certaine durée entre un instant initial et un instant final qui sont définis respectivement par les deux positions extrêmes occupées par le résonateur mécanique respectivement au début et à la fin de cette alternance. Chaque alternance est constituée d’une première demi-alternance se terminant audit instant médian et d’une seconde demi-alternance débutant à cet instant médian.
[0036] Le système 8 de régulation de la fréquence de l’oscillateur mécanique comprend un circuit électronique 30 et un oscillateur auxiliaire 32, cet oscillateur auxiliaire comprenant un circuit d’horloge et par exemple un résonateur à quartz relié à ce circuit d’horloge. On notera que dans une variante, l’oscillateur auxiliaire est intégré au moins partiellement dans le circuit électronique. Le système de régulation comprend en outre l’ensemble électromagnétique 29 décrit précédemment, à savoir la bobine 28 qui est reliée électriquement au circuit électronique 30 et la paire d’aimants bipolaires montées sur le balancier. De manière avantageuse, les divers éléments du système de régulation 8, à l’exception de la paire d’aimants, sont agencés sur un support 34 avec lequel ils forment un module mécaniquement indépendant du mouvement horloger. Ainsi, ce module peut être assemblé ou associé au mouvement mécanique 4 que lors de leur montage dans une boîte de montre. En particulier, comme représenté à la fig. 1, le module susmentionné est fixé à un cercle d’emboîtage 36 qui entoure le mouvement horloger. On comprend que le module de régulation peut donc être associé au mouvement horloger une fois ce dernier entièrement monté et réglé, le montage et démontage de ce module pouvant intervenir sans devoir intervenir sur le mouvement mécanique lui-même.
[0037] En référence aux fig. 3 à 6C, on décrira premièrement le phénomène physique sur la base duquel se fonde le principe de régulation implémenté dans la pièce d’horlogerie selon l’invention. On considère ici une pièce d’horlogerie similaire à celle de la fig. 1, mais non objet de la présente invention. Cette réalisation particulière est donc donnée ici seulement pour l’exposé du phénomène physique qui nous intéresse. On notera la différence suivante: Le résonateur mécanique 40, dont seul le balancier 42 a été représenté aux fig. 4A-4C et 6A-6C, porte un seul aimant bipolaire 44 dont l’axe d’aimantation est sensiblement parallèle à l’axe de rotation 20 du balancier, c’est-à-dire avec une orientation axiale. Dans ce cas, le demi-axe considéré 46 du résonateur mécanique 40 passe par le centre de rotation 20 et le centre de l’aimant 44. Dans l’exemple traité ici, l’angle θ entre le demi-axe de référence 48 et le demi-axe 50 a une valeur d’environ 90°. Les deux demi-axes 48 et 50 sont fixes relativement au mouvement horloger, alors que le demi-axe 46 oscille avec le balancier et donne la position angulaire β de l’aimant monté sur ce balancier relativement au demi-axe de référence, ce dernier définissant la position angulaire zéro pour le résonateur mécanique. Plus généralement, le décalage angulaire θ est tel qu’un signal de tension induite généré dans la bobine au passage de l’aimant en regard de cette bobine est situé, lors d’une première alternance d’une quelconque oscillation, avant le passage du demi-axe médian par le demi-axe de référence (donc dans une première demi-alternance) et, lors d’une seconde alternance d’une quelconque oscillation, après le passage de ce demi-axe médian par le demi-axe de référence (donc dans une seconde demi-alternance).
[0038] La fig. 3 montre quatre graphes. Le premier graphe donne la tension dans la bobine 28 en fonction du temps lorsque le résonateur 40 oscille, c’est-à-dire lorsque l’oscillateur mécanique est activé. Le deuxième graphe indique l’instant tP1 auquel une impulsion de freinage est appliquée au résonateur 40 pour effectuer une correction dans la marche du mécanisme cadencé par l’oscillateur mécanique. L’instant de l’application d’une impulsion de forme rectangulaire (c’est-à-dire d’un signal binaire) est considéré ici comme la position temporelle du milieu de cette impulsion. On observe une variation de la période d’oscillation au cours de laquelle interviennent l’impulsion de freinage et donc une variation ponctuelle de la fréquence de l’oscillateur mécanique. De fait, comme on le voit sur les deux derniers graphes de la fig. 3, qui montrent respectivement la vitesse angulaire (valeurs en radian par seconde: [rad/s]) et la position angulaire (valeurs en radian: [rad]) du balancier au cours du temps, la variation temporelle concerne la seule alternance au cours de laquelle intervient l’impulsion de freinage. On notera que chaque oscillation présente deux alternances successives qui sont définies dans le présent texte comme les deux demi-périodes au cours desquelles le balancier subit respectivement un mouvement d’oscillation dans un sens et ensuite un mouvement d’oscillation dans l’autre sens. En d’autres termes, comme déjà exposé, une alternance correspond à un balancement du balancier dans un sens ou l’autre sens entre ses deux positions extrêmes définissant l’amplitude d’oscillation.
[0039] Par impulsion de freinage, on comprend une application, substantiellement durant un intervalle de temps limité, d’un certain couple de force au résonateur mécanique pour le freiner, c’est-à-dire d’un couple de force qui s’oppose au mouvement d’oscillation de ce résonateur mécanique. De manière générale, le couple de freinage peut être de natures diverses, notamment magnétique, électrostatique ou mécanique. Dans le mode de réalisation décrit, le couple de freinage est obtenu par le couplage aimant-bobine et il correspond donc à un couple magnétique de freinage exercé sur l’aimant 44 via la bobine 28 qui est commandée par un dispositif de régulation. De telles impulsions de freinage peuvent par exemple être générées en court-circuitant momentanément la bobine. Cette action est reconnaissable sur le graphe de la tension de bobine dans la zone temporelle au cours de laquelle l’impulsion de freinage est appliquée, cette zone temporelle étant prévue lors de l’apparition d’une impulsion de tension induite dans la bobine par le passage de l’aimant. C’est évidemment dans cette zone temporelle que le couplage aimant-bobine permet une action sans contact via un couple magnétique sur l’aimant fixé au balancier. On observe en effet que la tension de bobine descend vers zéro au cours d’une impulsion de freinage par court-circuit (la tension induite dans la bobine 28 par l’aimant 44 étant représentée en traits interrompus dans la zone temporelle susmentionnée). A noter que les impulsions de freinage par court-circuit représentées aux fig. 3 et 5 sont mentionnées ici dans le cadre des explications données, car la présente invention prévoit une récupération de l’énergie de freinage pour alimenter le dispositif de régulation.
[0040] Dans les fig. 3 et 5, la période d’oscillation TO correspond à une oscillation «libre» (c’est-à-dire sans application d’impulsions de régulation) de l’oscillateur mécanique. Chacune des deux alternances d’une période d’oscillation a une durée TO/2 sans perturbation ou contrainte extérieure (notamment par une impulsion de régulation). Le temps t = 0 marque le début d’une première alternance. On notera que la fréquence «libre» FO de l’oscillateur mécanique est ici approximativement égale à quatre Hertz (FO = 4 Hz), de sorte que la période TO = 250 ms environ.
[0041] En référence aux fig. 3 et 4A-4C, on décrira le comportement de l’oscillateur mécanique dans un premier cas. Après une première période TO commence une nouvelle période T1, respectivement une nouvelle alternance A1 au cours de laquelle intervient une impulsion de freinage P1. A l’instant initial foi débute l’alternance A1, le résonateur 40 étant alors dans l’état de la fig. 4A où l’aimant 44 occupe une position angulaire ß correspondant à une position extrême (position angulaire positive maximale An). Ensuite intervient l’impulsion de freinage P1 à l’instant tP1 qui est situé avant l’instant médian tm auquel le résonateur passe par sa position neutre, les fig. 4B, 4C représentant le résonateur respectivement aux deux instants successifs tP1 et tN1. Finalement l’alternance A1 se termine à l’instant final tF1.
[0042] Dans le premier cas, l’impulsion de freinage est générée entre le début d’une alternance et le passage du résonateur par sa position neutre, c’est-à-dire dans une première demi-alternance de cette alternance. Comme prévu, la vitesse angulaire en valeur absolue diminue au moment de l’impulsion de freinage P1. Ceci induit un déphasage temporel négatif TCi dans la période d’oscillation du résonateur, comme le montrent les deux graphes de la vitesse angulaire et de la position angulaire à la fig. 3, soit un retard relativement au signal théorique non perturbé (représenté en traits interrompus). Ainsi, la durée de l’alternance A1 est augmentée d’un intervalle de temps TCi. La période d’oscillation T1, comprenant l’alternance A1, est donc prolongée relativement à la valeur TO. Ceci engendre une diminution ponctuelle de la fréquence de l’oscillateur mécanique et un ralentissement momentané de la marche du mécanisme associé.
[0043] En référence aux fig. 5 et 6A-6C, on décrira le comportement de l’oscillateur mécanique dans un deuxième cas. Les graphes de la fig. 5 représentent l’évolution temporelle des mêmes variables qu’à la fig. 3. Après une première période TO commence une nouvelle période 12, respectivement une alternance A2 au cours de laquelle intervient une impulsion de freinage P2. A l’instant initial tD2 débute l’alternance A2, le résonateur 40 étant alors dans une position extrême (position angulaire négative maximale non représentée). Après un quart de période (TO/4) correspondant à une première demi-alternance, le résonateur atteint sa position neutre à l’instant médian tN2 (configuration représentée à la fig. 6A). Ensuite intervient l’impulsion de freinage P2 à l’instant tP2 qui est situé après l’instant médian tN2 auquel le résonateur passe par sa position neutre dans l’alternance A2, c’est-à-dire dans une seconde demi-alternance de cette alternance. Finalement, cette alternance se termine à l’instant final tF2 auquel le résonateur occupe à nouveau une position extrême (position angulaire positive maximale). Les fig. 6B et 6C représentent le résonateur respectivement aux deux instants successifs tN2 et tP2. On remarquera en particulier que la configuration de la fig. 6A se distingue de la configuration de la fig. 4C par les sens opposés des mouvements d’oscillation respectifs. En effet, à la fig. 4C, le balancier tourne dans un sens horaire lorsqu’il passe par la position neutre dans l’alternance A1, alors qu’à la fig. 6A ce balancier tourne dans le sens antihoraire lors du passage par la position neutre dans l’alternance A2.
[0044] Dans le deuxième cas considéré, l’impulsion de freinage est donc générée, dans une alternance, entre l’instant médian auquel le résonateur passe par sa position neutre et l’instant final auquel se termine cette alternance. Comme prévu, la vitesse angulaire en valeur absolue diminue au moment de l’impulsion de freinage P2. De manière remarquable, l’impulsion de freinage induit ici un déphasage temporel positif TC2 dans la période d’oscillation du résonateur, comme le montrent les deux graphes de la vitesse angulaire et de la position angulaire à la fig. 5, soit une avance relativement au signal théorique non perturbé (représenté en traits interrompus). Ainsi, la durée de l’alternance A2 est diminuée de l’intervalle de temps TC2. La période d’oscillation T2 comprenant l’alternance A2 est donc plus courte que la valeur TO. Ceci engendre par conséquent une augmentation «ponctuelle» de la fréquence instantanée de l’oscillateur mécanique et une accélération momentanée de la marche du mécanisme associé.
[0045] On décrira ci-après, en référence aux fig. 1 et 2 déjà décrites et aux fig. 7 à 13, un premier mode de réalisation d’une pièce d’horlogerie selon l’invention. Cette pièce d’horlogerie 2 comprend: - un mécanisme 12, 16 (montré partiellement), - un résonateur mécanique 6 (balancier-spiral) susceptible d’osciller autour d’une position neutre correspondant à son état d’énergie potentielle mécanique minimale, chaque alternance des oscillations successives présentant un passage du résonateur mécanique par sa position neutre à un instant médian et étant constituée d’une première demi-alternance entre son instant initial et son instant médian et d’une seconde demi-alternance entre son instant médian et son instant final, - un dispositif d’entretien 14 du résonateur mécanique formant avec ce résonateur mécanique un oscillateur mécanique qui cadence la marche du mécanisme, - un transducteur électromécanique agencé pour pouvoir convertir de la puissance mécanique de l’oscillateur mécanique en puissance électrique en particulier lorsque le résonateur mécanique 6 oscille avec une amplitude comprise dans une plage de fonctionnement utile, ce transducteur électromagnétique étant formé par un ensemble électromagnétique 29 comprenant une bobine 28 (seul élément de l’ensemble électromagnétique représenté schématiquement à la fig. 7), montée sur le support (en particulier la platine du mouvement 4) du résonateur mécanique, et d’une paire d’aimants 22, 23 montés sur le résonateur mécanique, l’ensemble électromagnétique 29 étant agencé de manière à pouvoir fournir un signal de tension induite U,(t) entre les deux bornes de sortie E1 et E2 du transducteur électromécanique lorsque le résonateur mécanique oscille avec une amplitude comprise dans la plage de fonctionnement utile, le signal de tension induite étant, au cours de chaque oscillation du résonateur mécanique, positif dans au moins une première partie de la période d’oscillation correspondante et négatif dans au moins une deuxième partie de cette période d’oscillation, - un convertisseur électrique 56 agencé en sortie du transducteur électromécanique de manière à recevoir ladite puissance électrique induite, ce convertisseur électrique comprenant une unité d’alimentation C1 &amp; C2 agencée pour pouvoir accumuler de l’énergie électrique fournie par le transducteur électromécanique, le transducteur électromécanique et le convertisseur électrique formant ainsi ensemble un dispositif de freinage du résonateur mécanique, - un dispositif de régulation 52 de la fréquence de l’oscillateur mécanique, ce dispositif de régulation comprenant un oscillateur auxiliaire 58 &amp; CLK et un dispositif de mesure agencé pour pouvoir mesurer une dérive temporelle éventuelle de l’oscillateur mécanique relativement à l’oscillateur auxiliaire, le dispositif de régulation étant agencé pour pouvoir déterminer si la dérive temporelle mesurée correspond à au moins une certaine avance ou à au moins un certain retard.
[0046] De préférence, l’ensemble électromagnétique 29 forme également en partie le dispositif de mesure. Ce dispositif de mesure comprend en outre un compteur bidirectionnel CB et un comparateur 64 (du type Schmidt trigger). Le comparateur reçoit à une entrée le signal de tension induite U,(t) et à l’autre entrée un signal de tension de seuil Uth dont la valeur est positive dans l’exemple donné. Comme dans le premier mode de réalisation le signal de tension induite U,(t) présente pour chaque oscillation du résonateur 6 un seul lobe positif LU! qui dépasse la valeur Uth, le comparateur fournit en sortie un signal «Comp» présentant une impulsion 70 par période d’oscillation, ce signal étant fourni d’une part à une première entrée «UP» du compteur bidirectionnel CB et d’autre part à un circuit logique de commande 62. Le compteur bidirectionnel comprend une deuxième entrée «Down» qui reçoit un signal d’horloge ShOr à une fréquence nominale/fréquence de consigne pour la fréquence d’oscillation, ce signal d’horloge étant dérivé de l’oscillateur auxiliaire qui fournit un signal digital de référence définissant une fréquence de référence. L’oscillateur auxiliaire comprend un circuit d’horloge CLK servant à exciter le résonateur à quartz 58 et à fournir en retour le signal de référence qui est composé d’une succession d’impulsions correspondant respectivement aux périodes d’oscillation du résonateur à quartz.
[0047] Le circuit d’horloge fournit son signal de référence à un diviseur DIV qui divise le nombre d’impulsions dans ce signal de référence par le rapport entre la période nominale de l’oscillateur mécanique et la période de référence nominale de l’oscillateur auxiliaire. Le diviseur fournit ainsi un signal d’horloge Shor définissant une fréquence de consigne (par exemple 4Hz) et présentant une impulsion par période de consigne (par exemple 250 ms) au compteur CB. Ainsi, l’état du compteur CB détermine l’avance (si le nombre est positif) ou le retard (si le nombre est négatif) accumulé(e) au cours du temps par l’oscillateur mécanique relativement à l’oscillateur auxiliaire avec une résolution correspondant sensiblement à une période de consigne. L’état du compteur est fourni à un circuit logique de commande 62 qui est agencé pour déterminer si cet état correspond à au moins une certaine avance (CB > N1, N1 étant un nombre naturel) ou à au moins un certain retard (CB < - N2, N2 étant un nombre naturel).
[0048] Le convertisseur électrique 56 comprend un premier circuit D1 &amp; C1 d’accumulation d’énergie électrique qui est agencé pour pouvoir recharger une première capacité d’alimentation C1 de l’unité d’alimentation seulement avec une tension positive en entrée du convertisseur électrique et un deuxième circuit D2 &amp; C2 d’accumulation d’énergie électrique qui est agencé pour pouvoir recharger une deuxième capacité d’alimentation C2 de l’unité d’alimentation seulement avec une tension négative en entrée du convertisseur électrique. Lors d’une recharge, la quantité d’énergie électrique fournie par le dispositif de freinage à la première capacité d’alimentation, respectivement à la deuxième capacité d’alimentation est d’autant plus grande que le niveau de tension, en valeur absolue, de cette première capacité d’alimentation, respectivement de cette deuxième capacité d’alimentation est bas.
[0049] Une charge est connectée ou susceptible d’être régulièrement connectée en sortie du convertisseur électrique 56 et alimentée par l’unité d’alimentation qui fournit les tensions d’alimentation VDd et Vss, cette charge comprenant notamment le circuit de régulation 54 qui est alimenté par l’unité d’alimentation. De préférence, les première et deuxième capacités d’alimentation ont sensiblement une même valeur de capacité.
[0050] La pièce d’horlogerie 2 est remarquable par le fait que le circuit de régulation 54 du dispositif de régulation comprend une pompe de charge 60 agencée pour pouvoir transférer sur commande des charges électriques de la première capacité d’alimentation C1 vers la deuxième capacité d’alimentation C2 et inversement. Une variante de réalisation d’une telle pompe de charge est représentée à la fig. 8. Cette pompe de charge comprend un circuit multiplexeur 66, formé de deux commutateurs S1 et S2, et un circuit de transfert de charges électriques comprenant un interrupteur S3, un commutateur S4 et deux capacités commutables CT 1 et CT2. Le fonctionnement de la pompe de charge, bien connu des personnes du métier, ne sera pas décrit ici. L’interrupteur S3 et les commutateurs S1, S2 et S4 sont commandés par le circuit logique de commande 62 selon un procédé de régulation (fig. 10) selon l’invention qui sera décrit par la suite.
[0051] Dans une première variante générale, le dispositif de freinage est agencé de manière que, pour chaque oscillation du transducteur mécanique dans la plage de fonctionnement utile, une recharge de la capacité d’alimentation C2 intervienne en majeure partie globalement dans les deux premières demi-alternances TM1-TN1, TM3-TN3 et une recharge de la capacité d’alimentation C1 intervienne en majeure partie globalement dans les deux secondes demi-alternances TN0-TM1, TN2-TM3. Dans une deuxième variante générale, le dispositif de freinage est agencé de manière que, pour chaque oscillation du transducteur mécanique dans la plage de fonctionnement utile, une recharge de la capacité C1 intervienne en majeure partie globalement dans les deux premières demi-alternances TM1-TN1, TM3-TN3 et une recharge de la capacité C2 intervienne en majeure partie globalement dans les deux secondes demi-alternances TN0-TM1, TN2-TM3. Le circuit logique de commande 62 est agencé pour commander la pompe de charge en fonction de la première ou deuxième variante générale implémentée, le transfert entre les deux capacités d’alimentation étant inversé entre les première et deuxième variantes générales pour une quelconque dérive temporelle mesurée.
[0052] Dans le cadre de la première variante générale qui correspond au cas des fig. 9 et 10, le circuit logique de commande 62 de la pompe de charge est agencé de manière à activer la pompe de charge 60 pour qu’elle effectue un transfert d’une certaine charge électrique de la deuxième capacité d’alimentation C2 vers la première capacité d’alimentation C1 lorsque la dérive temporelle mesurée correspond à au moins une certaine avance (CB > N1), de sorte à augmenter, au moins dans une période d’oscillation suivant un tel transfert, la recharge de la deuxième capacité C2 (comme représenté à la fig. 9) relativement au cas hypothétique où un tel transfert de la certaine charge électrique n’aurait pas lieu. Ensuite, le circuit logique de commande 62 de la pompe de charge est agencé de manière à également activer la pompe de charge 60 pour qu’elle effectue un transfert d’une certaine charge électrique de la première capacité d’alimentation C1 vers la deuxième capacité d’alimentation C2 lorsque la dérive temporelle mesurée correspond à au moins un certain retard (CB < - N2), de sorte à augmenter, au moins dans une période d’oscillation suivant un tel transfert, la recharge de la première capacité C1 relativement au cas hypothétique où un tel transfert de cette certaine charge électrique n’aurait pas lieu.
[0053] A la fig. 9 est représentée, pour la première variante générale, la situation intervenant suite de la détection d’une certaine dérive temporelle correspondant à une avance de la marche de la pièce d’horlogerie, c’est-à-dire à une fréquence de l’oscillateur mécanique supérieure à la fréquence de consigne. Le signal de tension induite Ui(t) correspond à celui généré par l’ensemble électromagnétique 29 décrit précédemment en relation avec la fig. 1. Sur l’axe du temps [t] ont été indiqués les instants médians TNn, n = 0, 1,2, ..., correspondant aux passages successifs du résonateur mécanique 6 par sa position neutre lors d’oscillations dans la plage de fonctionnement utile, et les instants TMn, n = 0, 1, 2, ..., correspondant aux passages successifs du résonateur mécanique alternativement par ses deux positions extrêmes où sa vitesse angulaire est nulle et le sens de son balancement s’inverse. Le sens d’enroulement de la bobine 28 et les polarités des deux aimants 22, 23 sont prévus de manière que, dans chaque période d’oscillation de l’oscillateur mécanique, un premier lobe de tension LUi du signal de tension induite Ui(t) présente une tension positive maximale UM-i pour cette période d’oscillation et un deuxième lobe de tension LU2 de ce signal de tension induite présente une tension négative maximale UM2 pour cette période d’oscillation.
[0054] Dans une première variante particulière, représentée à la fig. 9, le premier lobe de tension et le deuxième lobe de tension interviennent respectivement dans une seconde demi-alternance TNn-TMn, n = 0, 1,2, ..., d’une alternance AO-ι, A1-| de chaque période d’oscillation et dans une première demi-alternance TMn-TNn, n = 0, 1, 2, ..., de l’autre alternance A02, A12 de cette période d’oscillation. Dans une deuxième variante particulière, le deuxième lobe de tension et le premier lobe de tension interviennent respectivement dans une seconde demi-alternance TNn-TMn, n = 0, 1,2, ..., d’une alternance de chaque période d’oscillation et dans une première demi-alternance TMn-TNn, n = 0, 1, 2, ..., de l’autre alternance de cette période d’oscillation. On notera qu’une simple inversion des bornes E1 et E2 de la bobine ou, de manière équivalente, du sens d’enroulement du fil formant cette bobine engendre un changement de polarité pour la tension induite de sorte qu’une telle inversion permet de passer de la première variante à la deuxième variante et inversement.
[0055] Dans le premier mode de réalisation, comme déjà mentionné en partie précédemment, l’ensemble électromagnétique 29 comprend une paire d’aimants bipolaires, montés sur le balancier et ayant des axes d’aimantation avec des polarités respectives opposées, et une bobine solidaire du support du résonateur mécanique. Un demi-axe médian 26 partant de l’axe de rotation 20 du balancier et passant par le milieu de cette paire d’aimants définit un demi-axe de référence 48 lorsque le résonateur est au repos et ainsi dans sa position neutre. Comme on le voit à la fig. 9, la paire d’aimants et la bobine sont agencées de manière que le signal de tension induite Ui(t) généré aux bornes E1, E2 de la bobine au passage de la paire d’aimants en regard de cette bobine présente un lobe central LU-i, LU2 avec une amplitude maximale résultant d’un couplage simultané de la paire d’aimants avec la bobine. Ensuite, la bobine 28 présente en son centre un décalage angulaire θ non nul relativement au demi-axe de référence 48 pour engendrer dans chaque période d’oscillation du résonateur mécanique les premier et deuxième lobes de tension dans respectivement les seconde et première demi-alternances (cas de la fig. 9) ou dans respectivement les première et seconde demi-alternances, comme exposé précédemment. Le décalage angulaire θ est avantageusement compris entre 30° et 120° en valeur absolue.
[0056] A la fig. 9 sont également représentées la tension positive Vc·, à la borne supérieure (définissant VDD) de la capacité d’alimentation C1 et la tension négative VC2 à la borne inférieure (définissant VSs) de la capacité d’alimentation C2 (la tension zéro étant considérée comme celle de l’extrémité E1 de la bobine). La tension d’alimentation VAL disponible est donc donnée par VCi-VC2, soit l’addition des tensions respectives des première et deuxième capacités C1 et C2. Dans le cadre de l’invention, une charge est agencée en sortie du convertisseur électrique. Elle comprend notamment le circuit de régulation qui est alimenté par les première et deuxième capacités d’alimentation délivrant la tension d’alimentation VAL. Ainsi, en dehors de courtes périodes de recharge de l’une et l’autre des deux capacités d’alimentation, il y a une certaine diminution progressive (en valeur absolue) des tensions Vc·, et VC2 au cours du temps. Les lobes de tension LU! et LU2 qui présentent respectivement la tension induite positive maximale UMi et la tension induite négative maximale UM2 (en valeur absolue) servent à recharger respectivement les capacités C1 et C2.
[0057] Dans la première période TO au cours de laquelle aucun événement de régulation n’intervient, un pic de courant induit 111 recharge la capacité C1 dans une seconde demi-alternance et un piede courant induit I12 recharge la capacité C2 dans une première demi-alternance. Ces pics de courant induit correspondent à des puissances électriques engendrées par le transducteur électromécanique dans l’ensemble électromagnétique 29 et absorbées par le convertisseur électrique 56. Ces puissances électriques correspondent ainsi à des puissances mécaniques fournies par l’oscillateur mécanique. Elles sont converties par le convertisseur électrique et consommées par la charge qui lui est associée. Ainsi chaque pic de courant induit ΙΝΊ et IN2, N = 1,2, ..., fourni par le transducteur électromécanique au convertisseur électrique correspond à une impulsion de freinage et donc à un certain couple de freinage momentané appliqué à l’oscillateur mécanique. Selon le phénomène physique exposé précédemment en référence aux fig. 3 à 6, les pics de courant induit ΙΝΊ engendrent une diminution de la durée des alternances au cours desquelles elles interviennent, et donc une augmentation de la fréquence instantanée de l’oscillateur mécanique, alors que les pics de courant induit IN2 engendrent une augmentation de la durée des alternances au cours desquelles elles interviennent, et donc une diminution de la fréquence instantanée de l’oscillateur mécanique.
[0058] Dans une période de fonctionnement au cours de laquelle aucun événement de régulation et aucun comportement particulier découlant d’un tel événement de régulation n’intervient, c’est-à-dire dans une période correspondant à un fonctionnement normal sans régulation, on a donc la situation représentée dans la première période d’oscillation à la fig. 9 concernant les tensions ν0Ί et VC2 et les impulsions de recharge des capacités C1 et C2 respectivement par les courants induits Ι1Ί et 112, à savoir une situation équilibrée dans laquelle une première énergie électrique absorbée par le convertisseur électrique globalement dans les deux premières demi-alternances est sensiblement identique à une deuxième énergie électrique absorbée par le convertisseur électrique globalement dans les deux secondes demi-alternances de chaque période d’oscillation. Ainsi, le déphasage temporel positif qui intervient globalement dans les deux secondes demi-alternances est compensé par le déphasage temporel négatif qui intervient globalement dans les deux premières demi-alternances de chaque période d’oscillation. Dans le cas particulier représenté à la fig. 9, le déphasage temporel positif qui intervient dans la première alternance Α0Ί est compensé par le déphasage temporel négatif qui intervient dans la seconde alternance AO2 de la période d’oscillation correspondante. On comprend donc que, bien que la durée de la première alternance est différente de celle de la seconde alternance, leur somme est égale à une période d’oscillation naturelle TO de l’oscillateur non soumis à une action de régulation.
[0059] Au cours de la première période TO, le circuit logique de commande a détecté que la dérive temporelle mesurée par le dispositif de mesure correspond à une certaine avance dans la marche de la pièce d’horlogerie. Il opère alors une action de régulation consistant à transférer une certaine charge électrique de la capacité C2 vers la capacité C1. Pour ce faire, de préférence, le dispositif de régulation comprend un circuit de détection d’un événement déterminé dans le signal de tension induite et un circuit temporisateur relié au circuit logique de commande qui est agencé pour activer avantageusement la pompe de charge dans des zones temporelles hors de l’apparition des premier et deuxième lobes LUi et LU2 du signal de tension induite. A cet effet, le signal «Comp» du comparateur 64 est fourni au circuit logique de commande, ledit événement déterminé étant l’apparition d’une impulsion 70 dans ce signal. Au flanc descendant d’une impulsion 70, le temporisateur est activé et il compte alors un intervalle de temps TD prédéfini puis active la pompe de charge pour transférer une certaine charge électrique, ce qui engendre une augmentation AV de la tension VCi et conjointement une diminution DV de la tension VC2 (en valeur absolue). On engendre ainsi un déséquilibre entre les tensions VCi et VC2, l’une VCi étant chargée au détriment de l’autre VC2 qui est partiellement déchargée. Comme les impulsions de tension induite demeurent identiques au cours du temps (en l’absence de baisse d’amplitude d’oscillation ou sans anisochronisme), la différence absolue entre VC1 et la tension positive maximale UMi diminue alors que la différence absolue entre VC2 et la tension négative maximale UM2 augmente, la valeur absolue de VC2 diminuant. Par conséquent, lors de la génération du lobe de tension LU-i dans l’alternance Α1Ί, le courant induit Ι2η est relativement faible, voire nul, alors que lors de la génération du lobe de tension LU2 dans l’alternance A12, le courant induit I22 est relativement important, comme on peut le voir sur le graphe en bas de la fig. 9.
[0060] En diminuant l’énergie électrique extraite par le convertisseur électrique lors de l’alternance Α1Ί, on diminue le freinage de l’oscillateur dans les secondes demi-alternances relativement à la période TO précédente, ce qui correspond à une diminution du déphasage temporel positif. De plus, en augmentant l’énergie électrique extraite par le convertisseur électrique lors de l’alternance A12, on augmente le freinage de l’oscillateur dans les premières demi-alternances relativement à la période TO précédente, ce qui correspond à une augmentation du déphasage temporel négatif. Ces deux variations ont donc un effet qui va dans le même sens. Ainsi, globalement, relativement à la période précédente, le transfert de charge électrique a engendré un déphasage temporel négatif et donc une augmentation de la durée de la période d’oscillation suivant ce transfert. On obtient une diminution de la fréquence instantanée de l’oscillateur, ce qui permet de corriger au moins partiellement la certaine avance détectée ayant conduit à cette action de régulation. L’organigramme de la fig. 10 résume le procédé de régulation implémenté dans le circuit logique de commande. De manière similaire à ce qui vient d’être décrit, lorsque le circuit logique de commande détecte que la dérive temporelle mesurée par le dispositif de mesure correspond à un certain retard dans la marche de la pièce d’horlogerie, il opère alors une action de régulation consistant à transférer une certaine charge électrique de la capacité C1 vers la capacité C2. La conséquence est inverse, à savoir que, relativement à la période précédente, le transfert de charge électrique engendre globalement un déphasage temporel positif et donc une diminution de la durée de la période d’oscillation suivant ce transfert. On obtient ainsi une augmentation de la fréquence instantanée de l’oscillateur permettant de corriger au moins partiellement le retard détecté.
[0061] La fig. 11 montre une simulation du fonctionnement d’une variante du premier mode de réalisation dans laquelle l’agencement de la pompe de charge permet un transfert de charge électrique limité par cycle, de sorte que la pompe de charge est commandée de manière à effectuer une succession rapide de plusieurs cycles de transfert d’une charge électrique lorsqu’une certaine dérive temporelle a été détectée. Dans l’exemple particulier de la fig. 11, une augmentation AV1 en escalier de la tension VCi, respectivement une diminution DV1 correspondante de la tension VC2 sont engendrées sur d’une durée inférieure à une alternance. Les courbes 72a et 74a donnent l’évolution des tensions VCi et VC2. La courbe 76a donne la tension d’alimentation, laquelle demeure sensiblement stable. Le graphe du bas de la fig. 11 montre le courant induit lind qui présente, comme exposé précédemment, une succession d’impulsions INd et IN2, n = 1,2, .... Plus précisément, en dehors de la période de régulation, on a alternativement des impulsions Ifo et I12 telles que déjà décrites. Suite au transfert de charge électrique (AV1, DV1), on obtient dans la période d’oscillation suivant directement un tel transfert les impulsions I2i et I22 telles que déjà décrites. Finalement, on observe une période de transition (par exemple d’une durée de trois périodes d’oscillation, comme dans le graphe considéré) au cours de laquelle intervient encore un déséquilibre dans la recharge des capacités C1 et C2, comme on le voit avec les impulsions I3i et I32, et donc un certain déphasage temporel additionnel lié au transfert de la charge électrique.
[0062] Dans la variante de la fig. 12, représentant les mêmes grandeurs physiques que la fig. 11, le circuit logique de commande est agencé de manière que, lorsque la dérive temporelle mesurée correspond à au moins une certaine avance, une pluralité de transferts distincts (correspondant aux variations de tension AV2n et DV2n, m = 1,2, 3,..., respectivement pour les tensions VC1, graphe 72b, et VC2, graphe 74b) de premières charges électriques de la capacité C2 vers la capacité C1 sont effectués au cours d’une pluralité d’oscillations respectives du résonateur mécanique. On observe alors dans la période de régulation, suite à la première paire d’impulsions I2i et I22 déjà décrites, une première période de transition avec des paires d’impulsions I4i et I42 ayant des valeurs de crête/pic qui augmentent progressivement la différence entre les deux impulsions avant qu’intervienne un régime stationnaire/une période stationnaire avec des paires d’impulsions I5-, et I52 présentant le plus grand rapport entre les valeurs de crête/pic. A nouveau on peut observer que la tension d’alimentation VAL, graphe 76b, est sensiblement stable.
[0063] Dans un procédé de régulation plus sophistiqué, on peut prévoir de varier, en fonction de la dérive temporelle mesurée, le nombre de périodes d’oscillation au cours desquelles est effectué un certain transfert de charge électrique. Ainsi, dès qu’une première dérive est constatée, un transfert de charge électrique est effectué lors d’une séquence du procédé de régulation dans une seule période d’oscillation, alors que dès qu’une deuxième dérive temporelle supérieure à la première dérive est constatée, plusieurs transferts de charges électriques sont effectués dans plusieurs périodes d’oscillation respectives lors d’une séquence du procédé de régulation. Bien entendu, plusieurs valeurs prédéterminées pour la dérive temporelle peuvent être mises en mémoire dans le circuit de régulation et le nombre de cycles de transfert d’une certaine charge électrique par la pompe de charge est prévu en fonction de quelle valeur prédéterminée est détectée.
[0064] La fig. 13 montre, pour le même procédé de régulation que présenté à la fig. 12 et ainsi la même pièce d’horlogerie, le cas où le circuit de régulation détecte au moins un certain retard dans la marche de la pièce d’horlogerie. Dans ce cas, de manière à engendrer un déphasage temporel positif, les transferts de charges électriques sont effectués successivement de la capacité C1 vers la capacité C2. On engendre ainsi le déphasage temporel positif voulu et donc une diminution de la durée de quelques périodes d’oscillation suivant ce transfert. On obtient alors une augmentation de la fréquence instantanée de l’oscillateur, ce qui permet de corriger au moins partiellement le certain retard détecté ayant conduit à cette action de régulation. Plus précisément, le circuit logique de commande est agencé de manière que, lorsque la dérive temporelle mesurée correspond à au moins un certain retard, une pluralité de transferts distincts (correspondant aux variations de tension AV3m et DV3m, m= 1,2,3,..., respectivement pour les tensions VC2, graphe 74c, et VC1, graphe 72c) de deuxièmes charges électriques de la capacité C1 vers la capacité C2 sont effectués au cours d’une pluralité d’oscillations respectives du résonateur mécanique. Comme attendu, le graphe 76c de la tension d’alimentation VAl montre qu’elle est sensiblement stable. Les paires d’impulsions I6-1 et I62, I7-, et I72, Ι8η et I82, I9-i et I92 du courant induit lind dans la période de régulation présentent au niveau de leurs valeurs de crête/pic une inversion, en valeur absolue, relativement aux paires correspondantes de la fig. 12 (respectivement aux paires d’impulsions Ι2η et I22, 14η et I42, I5i et I52, I3i et I32).
[0065] Afin d’augmenter la tension induite et ainsi la tension d’alimentation, il est prévu dans un deuxième mode de réalisation de fournir un ensemble électromagnétique avec deux bobines agencées sur le support du balancier-spiral et deux paires d’aimants bipolaires montées sur le balancier, chaque paire d’aimants ayant une configuration telle que représentée aux fig. 1 et 2. Avantageusement, la deuxième paire d’aimants présente une ouverture angulaire sensiblement identique à celle de la première paire d’aimants. De plus, la deuxième bobine et la deuxième paire d’aimants présentent entre elles un deuxième décalage angulaire sensiblement identique au premier décalage angulaire entre la première bobine et la première paire d’aimants. Les sens d’enroulement des première et deuxième bobines et la liaison entre elles et/ou au convertisseur sont prévus de manière que les deux tensions induites respectives dans les première et deuxième bobines s’additionnent.
[0066] Le deuxième mode de réalisation se distingue essentiellement du premier mode de réalisation par l’agencement de l’ensemble électromagnétique formant le transducteur électromécanique. En référence aux fig. 14 et 15A-15C, on décrira ci-après une variante spécifique du deuxième mode de réalisation d’une pièce d’horlogerie selon l’invention. Le convertisseur électrique, le circuit de régulation et le procédé de régulation étant similaires à ceux du premier mode de réalisation, ils ne seront pas décrits ici. L’ensemble électromagnétique du transducteur électromécanique 82 est spécifique premièrement par le fait que les premier et deuxième décalages angulaires ont chacun sensiblement une valeur égale à 90°. Ensuite, les première et deuxième paires d’aimants bipolaires 22A, 23A, 22B, 23B présentent entre elles une symétrie planaire avec pour plan de symétrique un plan géométrique comprenant l’axe de rotation 20 du résonateur mécanique et un axe géométrique passant par les centres des deux bobines. Finalement, les première et deuxième bobines 28A, 28B ont des sens d’enroulement inverses en projection dans le plan général médian, ces première et deuxième bobines étant alignées sur une droite passant par le centre de rotation 20 et étant reliées (extrémités respectives Ε2Ί et E12) de manière que leurs tensions induites respectives s’additionnent aux deux bornes de sortie Ε1Ί et E22 du transducteur électromécanique.
[0067] Comme montré aux fig. 15A à 15C, cette configuration spécifique permet non seulement d’augmenter la tension induite fournie au convertisseur électrique, mais en plus de doubler les premier et deuxième lobes de tension induites présentant respectivement une tension positive maximale et une tension négative maximale. Au-dessus de chaque lobe de tension est représenté une paire d’aimants avec le sens de l’apparition successive de ses deux aimants en regard de la bobine considérée. Grâce à l’ensemble électromagnétique spécifique, on obtient deux lobes de tension positive respectivement dans les premières demi-alternances respectives des deux alternances Α0Ί et A02 d’une période d’oscillation du résonateur mécanique, ainsi que deux lobes de tension négative respectivement dans les secondes demi-alternances respectives des deux alternances Α0Ί et A02. Les signaux de tension induite LL et U2 fournis par les bobines 28A et 28B s’additionnent, comme montré à la fig. 15C, résultant en un doublement de la tension de crête Ûi. Ainsi, chaque lobe de tension induite (fig. 15A et 15B) participe à la recharge des deux capacités du convertisseur électrique et donc à l’alimentation de la charge qui lui est associée. Il en résulte une régulation de la marche de la pièce d’horlogerie qui peut intervenir dans les deux alternances d’une ou plusieurs période(s) d’oscillation suivant des transferts de charges électriques entre les deux capacités. A noter que le comparateur du dispositif de mesure génère deux impulsions par période d’oscillation, une impulsion sur deux étant fournie au compteur bidirectionnel.

Claims (15)

  1. Revendications
    1. Pièce d’horlogerie (2), comprenant: - un mécanisme, - un résonateur mécanique (6) susceptible d’osciller autour d’une position neutre correspondant à son état d’énergie potentielle mécanique minimale, chaque oscillation du résonateur mécanique définissant une période d’oscillation et présentant deux alternances successives chacune entre deux positions extrêmes qui définissent l’amplitude d’oscillation du résonateur mécanique, chaque alternance présentant un passage du résonateur mécanique par sa position neutre à un instant médian et étant constituée d’une première demi-alternance entre un instant initial de cette alternance et son instant médian et d’une seconde demi-alternance entre cet instant médian et un instant final de cette alternance, - un dispositif d’entretien (14) du résonateur mécanique formant avec ce résonateur mécanique un oscillateur mécanique qui définit la cadence de la marche dudit mécanisme, - un transducteur électromécanique agencé pour pouvoir convertir de la puissance mécanique de l’oscillateur mécanique en puissance électrique lorsque le résonateur mécanique oscille avec une amplitude dans une plage de fonctionnement utile, ce transducteur électromagnétique étant formé par un ensemble électromagnétique (29) comprenant au moins une bobine (28), montée sur un élément parmi l’ensemble mécanique constitué du résonateur mécanique et de son support, et au moins un aimant (22, 23) monté sur l’autre élément de cet ensemble mécanique, l’ensemble électromagnétique étant agencé de manière à pouvoir fournir un signal de tension induite (Ui(t)) entre les deux bornes de sortie (E1, E2) du transducteur électromécanique lorsque le résonateur mécanique oscille avec une amplitude dans ladite plage de fonctionnement utile, - un convertisseur électrique (56) relié aux deux bornes de sortie du transducteur électromécanique de manière à pouvoir recevoir de ce transducteur électromécanique un courant électrique induit, ce convertisseur électrique comprenant une unité d’alimentation agencée pour pouvoir accumuler de l’énergie électrique fournie par le transducteur électromécanique, ce transducteur électromécanique et le convertisseur électrique formant ensemble un dispositif de freinage du résonateur mécanique, - une charge (54) connectée ou susceptible d’être régulièrement connectée au convertisseur électrique de manière à pouvoir être alimentée par l’unité d’alimentation, - un dispositif de régulation (8, 52) de la fréquence de l’oscillateur mécanique, ce dispositif de régulation comprenant un oscillateur auxiliaire (58) et un dispositif de mesure (64, CB) agencé pour pouvoir détecter une dérive temporelle éventuelle de l’oscillateur mécanique relativement à l’oscillateur auxiliaire, le dispositif de régulation étant agencé pour pouvoir déterminer si la dérive temporelle mesurée correspond à au moins une certaine avance; la pièce d’horlogerie étant caractérisée en ce que l’unité d’alimentation comprend une première capacité d’alimentation (C1) et une deuxième capacité d’alimentation (C2), agencées tous deux pour pouvoir alimenter ladite charge, et le convertisseur électrique est formé par un premier circuit d’accumulation d’énergie électrique, qui comprend la première capacité d’alimentation et qui est agencé pour pouvoir recharger cette première capacité d’alimentation (C1) seulement avec une tension ayant une première polarité en entrée du convertisseur électrique, et par un deuxième circuit d’accumulation d’énergie électrique qui comprend la deuxième capacité d’alimentation et qui est agencé pour pouvoir recharger cette deuxième capacité d’alimentation (C2) seulement avec une tension ayant une deuxième polarité, opposée à la première polarité, en entrée du convertisseur électrique, le dispositif de freinage étant agencé de manière qu’une quantité d’énergie électrique fournie lors d’une recharge à la première capacité d’alimentation, respectivement à la deuxième capacité d’alimentation est d’autant plus grande que le niveau de tension de cette première capacité d’alimentation, respectivement de cette deuxième capacité d’alimentation est bas; en ce que le dispositif de freinage est agencé de manière que ledit signal de tension induite présente dans chaque période d’oscillation de l’oscillateur mécanique, lorsque ladite amplitude d’oscillation est comprise dans la plage utile de fonctionnement, au moins un premier intervalle, situé dans les deux premières demi-alternances, dans lequel ce signal de tension induite présente ladite première polarité et au moins un deuxième intervalle, situé dans les deux secondes demi-alternances, dans lequel ce signal de tension induite présente ladite deuxième polarité, le dispositif de freinage étant en outre agencé de manière que, pour chaque oscillation du résonateur mécanique avec une amplitude dans ladite plage de fonctionnement utile, une recharge de la première capacité d’alimentation, le cas échéant, intervienne en majeure partie globalement dans les deux premières demi-alternances et une recharge de la deuxième capacité d’alimentation, le cas échéant, intervienne en majeure partie globalement dans les deux secondes demi-alternances; en ce que le dispositif de régulation comprend une pompe de charge (60) agencée pour pouvoir transférer sur commande des charges électriques de la première capacité d’alimentation à la deuxième capacité d’alimentation; et en ce que le dispositif de régulation comprend en outre un circuit logique (62) de commande de la pompe de charge qui reçoit en entrée un signal de mesure fourni par le dispositif de mesure et qui est agencé de manière à activer la pompe de charge pour qu’elle effectue un transfert d’une première charge électrique de la première capacité d’alimentation à la deuxième capacité d’alimentation lorsque la dérive temporelle mesurée correspond à ladite au moins une certaine avance.
  2. 2. Pièce d’horlogerie selon la revendication 1, caractérisée en ce que le circuit logique de commande est agencé de manière à pouvoir effectuer, lorsque la dérive temporelle mesurée correspond à ladite au moins une certaine avance ou à au moins une avance supérieure à cette dernière, une pluralité de transferts de premières charges électriques de la première capacité d’alimentation vers la deuxième capacité d’alimentation au cours d’une pluralité d’oscillations du résonateur mécanique.
  3. 3. Pièce d’horlogerie selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le dispositif de régulation est également agencé pour pouvoir déterminer si la dérive temporelle mesurée correspond à au moins un certain retard; en ce que ladite pompe de charge (60) est également agencée pour pouvoir transférer sur commande momentanément des charges électriques de ladite deuxième capacité d’alimentation vers ladite première capacité d’alimentation; et en ce que le circuit logique (62) de commande de la pompe de charge est agencé de manière à activer la pompe de charge pour qu’elle effectue un transfert d’une deuxième charge électrique de la deuxième capacités d’alimentation vers la première capacité d’alimentation lorsque la dérive temporelle mesurée correspond audit au moins un certain retard.
  4. 4. Pièce d’horlogerie selon la revendication 3, caractérisée en ce que le circuit logique de commande est agencé de manière à pouvoir effectuer, lorsque la dérive temporelle mesurée correspond audit au moins un certain retard ou à au moins un retard supérieur à ce dernier, une pluralité de transferts de deuxièmes charges électriques de la deuxième capacité d’alimentation vers la première capacité d’alimentation au cours d’une pluralité d’oscillations du résonateur mécanique.
  5. 5. Pièce d’horlogerie selon une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que les première et deuxième capacités d’alimentation (C1, C2) ont sensiblement une même valeur de capacité et sont agencées pour alimenter conjointement ladite charge.
  6. 6. Pièce d’horlogerie selon une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que ladite charge agencée en sortie du convertisseur électrique comprend notamment ledit dispositif de régulation (8, 52) qui est alimenté par les première et deuxième capacités d’alimentation agencées de manière à délivrer une tension d’alimentation correspondant à l’addition des tensions respectives de ces première et deuxième capacités d’alimentation.
  7. 7. Pièce d’horlogerie selon la revendication 6, caractérisée en ce que le dispositif de freinage est agencé de manière que, dans chaque période d’oscillation de l’oscillateur mécanique lorsque ladite amplitude d’oscillation du résonateur mécanique est dans ladite plage de fonctionnement utile, un premier lobe (LU-i) du signal de tension induite présente une tension positive maximale (UM-i) pour la période d’oscillation considérée et un deuxième lobe (LU2) de ce signal de tension induite présente une tension négative maximale (UM2) pour cette période d’oscillation, et de manière que le premier lobe de tension et le deuxième lobe de tension interviennent, si ladite première polarité est positive alors que ladite deuxième polarité est négative, respectivement dans une première demi-alternance et une seconde demi-alternance d’une et/ou l’autre des deux alternances de l’oscillation considérée, et, si ladite première polarité est négative alors que ladite deuxième polarité est positive, respectivement dans une seconde demi-alternance et une première demi-alternance d’une et/ou l’autre des deux alternances de cette oscillation.
  8. 8. Pièce d’horlogerie selon la revendication 7, caractérisée en ce que l’ensemble électromagnétique comprend une structure aimantée formée dudit au moins un aimant et présentant au moins une paire de pôles magnétiques, de polarités respectives opposées, générant chacun un flux magnétique en direction d’un plan général de ladite au moins une bobine, cette paire de pôles magnétiques étant agencée de manière que leurs flux magnétiques respectifs traversent la bobine avec un décalage temporel mais avec en partie une simultanéité du flux magnétique entrant et du flux magnétique sortant, de manière à former lesdits premier et deuxième lobes de tension.
  9. 9. Pièce d’horlogerie selon la revendication 8, caractérisée en ce que l’ensemble électromagnétique (29) comprend une paire d’aimants bipolaires (22, 23) montés sur un balancier (18) du résonateur mécanique et ayant des axes d’aimantation respectifs avec des polarités opposées, cette paire d’aimants bipolaires définissant ladite paire de pôles magnétiques, ladite bobine étant solidaire d’un support du résonateur mécanique, un demi-axe médian (26) partant de l’axe de rotation du balancier et passant par le milieu de cette paire d’aimants définissant un demi-axe de référence (48) lorsque le résonateur est au repos et ainsi dans sa position neutre, la paire d’aimants et la bobine étant agencées de manière qu’une impulsion de tension induite générée entre les deux extrémités de la bobine au passage de la paire d’aimants en regard de cette bobine présente un lobe central avec une amplitude maximale résultant d’un couplage simultané des deux aimants de la paire d’aimants avec la bobine; et en ce que la bobine présente en son centre un décalage angulaire (θ) relativement au demi-axe de référence de sorte que les deux lobes centraux engendrés dans chaque période d’oscillation du résonateur mécanique, dans ladite plage de fonctionnement utile, définissent lesdits premier et deuxième lobes du signal de tension induite.
  10. 10. Pièce d’horlogerie selon la revendication 9, caractérisée en ce que ledit décalage angulaire (θ) est compris entre 30° et 120° en valeur absolue.
  11. 11. Pièce d’horlogerie selon la revendication 9 ou 10 et dans laquelle ladite paire d’aimants bipolaires est une première paire (22A, 23A), ladite bobine est une première bobine (28A) et ledit décalage angulaire est un premier décalage angulaire; caractérisée en ce que ledit ensemble électromagnétique comprend en outre au moins une deuxième paire d’aimants bipolaires (22B, 23B) montés sur ledit balancier à même distance radiale de l’axe de rotation que la première paires d’aimants bipolaires et ayant des axes d’aimantation respectifs avec des polarités opposées et une ouverture angulaire sensiblement identique à celle de la première paire d’aimants bipolaires, et au moins une deuxième bobine solidaire du support du résonateur mécanique et dont le centre présente avec l’axe de référence de la deuxième paire d’aimants bipolaires un deuxième décalage angulaire sensiblement identique au premier décalage angulaire; en ce que, lorsque le résonateur est au repos, une des première et deuxième paires d’aimants bipolaires est située à égale distance angulaire des première et deuxième bobines, ledit ensemble électromagnétique comprenant soit une pluralité de bobines agencées de manière qu’un premier axe médian entre les première et deuxième paires d’aimants bipolaires définit un axe de symétrie pour cette pluralité de bobines, soit une pluralité de paires d’aimants bipolaires agencées de manière qu’un deuxième axe médian entre les première et deuxième bobines définit un axe de symétrie pour cette pluralité de paires d’aimants bipolaires; et en ce que les divers éléments dudit ensemble électromagnétique sont agencés de manière que les tensions induites respectives dans les bobines en question s’additionnent constructivement.
  12. 12. Pièce d’horlogerie selon la revendication 11, caractérisée en ce que les premier et deuxième décalages angulaires ont chacun sensiblement une valeur égale à 90°, ledit ensemble électromagnétique comprenant seulement lesdites première et deuxième bobines décalées angulairement de 180° et seulement lesdites première et deuxième paires d’aimants bipolaires aussi décalées angulairement de 180°.
  13. 13. Pièce d’horlogerie selon la revendication 11, caractérisée en ce que ledit ensemble électromagnétique comprend lesdites première et deuxième bobines qui sont décalées angulairement de 120° et trois paires d’aimants bipolaires dont une est décalée de 120° avec chacune des deux autres.
  14. 14. Pièce d’horlogerie selon une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l’ensemble électromagnétique forme également partiellement le dispositif de mesure.
  15. 15. Pièce d’horlogerie selon une quelconque des revendications 7 à 13, caractérisée en ce que le dispositif de régulation comprend un circuit (64) de détection d’un événement déterminé dans ledit signal de tension induite et un circuit temporisateur associé au circuit logique de commande qui est agencé pour activer ladite pompe de charge dans des zones temporelles hors de l’apparition des premier et deuxième lobes dudit signal de tension induite.
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