CH706217A1 - Procédé de coffrage pour réaliser une isolation thermique d'une construction et dispositif de mise en œuvre du procédé. - Google Patents

Procédé de coffrage pour réaliser une isolation thermique d'une construction et dispositif de mise en œuvre du procédé. Download PDF

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CH706217A1 CH00353/12A CH3532012A CH706217A1 CH 706217 A1 CH706217 A1 CH 706217A1 CH 00353/12 A CH00353/12 A CH 00353/12A CH 3532012 A CH3532012 A CH 3532012A CH 706217 A1 CH706217 A1 CH 706217A1
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Abstract

L’invention concerne un procédé et un dispositif de coffrage (10) pour réaliser une isolation thermique, en utilisant un mélange de chaux et de fibres naturelles longues, notamment de chanvre, pour revêtir et/ou compléter une structure portante existante d’une habitation ou similaire. Le dispositif de coffrage (10) permettant de réaliser la couche d’isolation de la structure portante par superposition verticale de couches comporte au moins deux supports verticaux (11, 12), au moins une pièce de coffrage (13) et des moyens pour déplacer la pièce de coffrage sur les supports verticaux. Ces moyens pour déplacer la pièce de coffrage (13) sur les supports verticaux (11, 12) comportent des brides (14) solidaires de la pièce de coffrage (13), pouvant coulisser sur les supports verticaux (11, 12) et associées respectivement à un organe (15) de blocage en position pour fixer la pièce de coffrage à une hauteur déterminée sur les supports verticaux.

Description

[0001] La présente invention concerne un procédé de coffrage pour réaliser une isolation thermique, dans lequel on utilise un mélange de chaux et de fibres naturelles longues pour revêtir et/ou compléter une structure portante existante d’une habitation ou similaire.
[0002] Elle concerne également un dispositif de coffrage pour réaliser une isolation thermique, dans lequel on utilise un mélange de chaux et de fibres naturelles longues pour revêtir et/ou compléter une structure portante existante d’une habitation ou similaire, ce dispositif comportant au moins deux supports verticaux et au moins un panneau de coffrage, et des moyens agencés pour faire coulisser ledit panneau de coffrage sur lesdits supports verticaux.
[0003] L’isolation extérieure et/ou intérieure des habitations traditionnelles ayant des murs en maçonnerie s’effectue dans la plupart des cas en plaquant des panneaux isolants de différentes matières et ayant différentes épaisseurs contre la surface des parois existantes. On utilise souvent des panneaux de polystyrène expansé ou extrudé, des matelas de fibres de verre ou de roche, de la laine de bois etc.
[0004] Pour les maisons à ossature en bois, l’isolation de l’ossature proprement dite se fait habituellement au moyen d’une grosse épaisseur de matériau isolant tel que la laine de bois, la laine de roche ou les fibres de verre, et les revêtements extérieurs sont réalisés au moyen de panneaux rigides faits de fibres de cellulose agglomérées par un liant synthétique, ou de particules de bois agglomérées.
[0005] La mise en place de ces matériaux disparates est laborieuse et nécessite de nombreux systèmes de montage. En outre, la juxtaposition de ces différents matériaux pose souvent des problèmes de protection de l’habitation contre l’humidité, contre les moisissures et contre les parasites. Certains isolants comme les fibres de cellulose, lorsqu’elles sont injectées en vrac entre deux parois rigides, ont la fâcheuse tendance à se tasser, ce qui nécessite une intervention supplémentaire de remplissage après un certain temps, pour éviter les ponts thermiques ou la rupture de la protection thermique des parois d’une construction.
[0006] On connaît par ailleurs, ce que l’on appelle couramment le «béton de chanvre» et qui est en fait un composé de chaux et de fibres naturelles longues, souvent des fibres de chanvre, de kénaf ou similaire, ce composé, préparé dans un malaxeur étant soit appliqué par projection sur une structure rigide, soit coulé dans un coffrage. La prise du composé étant relativement rapide, la coulée dans un coffrage est une solution intéressante permettant par exemple la montée d’un mur de doublage par segments superposés, ce qui nécessite un déplacement successif en hauteur des panneaux de coffrage.
[0007] Actuellement, ces déplacements successifs suivis d’une fixation sur place par rapport à la structure existante s’effectuent par le vissage des panneaux de coffrage au moyen de vis de relativement grande longueur, moyennant un écartement prédéfini fixe des panneaux sur toute la hauteur de la construction. En d’autres termes, l’opérateur est obligé de positionner verticalement un premier panneau, ou un premier ensemble de panneaux de coffrage, à une distance donnée par rapport à un mur existant, puis de fixer ce panneau par rapport audit mur, de façon suffisamment rigide pour que le ou les panneaux ne puissent pas se déplacer sous la pression du mélange chaux- fibres qui sera coulé entre le mur et le ou les panneaux de coffrage. Lorsque cette première masse de mélange isolant aura durcie pour former un revêtement intérieur isolant, l’opérateur doit déplacer le ou les panneaux en hauteur pour couler une deuxième masse de mélange, superposée au premier revêtement isolant, et doit refaire systématiquement la même opération de fixation des panneaux et de coulage du mélange. Ces opérations sont reprises jusqu’à la fin de la réalisation du revêtement. Elles peuvent s’effectuer sur les deux faces du mur ou, pour les ossatures en bois, les panneaux de coffrage peuvent être positionnés simultanément des deux côtés de l’ossature et le coulage du mélange peut se faire en englobant l’ossature au complet.
[0008] Le positionnement et la fixation des panneaux de coffrage sont fastidieux, peu précis et prennent un temps considérable. En outre, ces interventions ne peuvent pas être faites par une personne travaillant seule sur un chantier. Par conséquent, ces opérations ne sont pas économiques et la technique d’isolation par ce type de matériau qui présente d’excellentes qualités d’isolant thermique et de protection contre l’humidité a du mal à se développer, comparativement aux techniques classiques consistant à multiplier les couches de matériaux disparates ne présentant pas du tout les mêmes qualités techniques et environnementales.
[0009] La présente invention se propose de pallier les inconvénients susmentionnés en proposant un procédé et un dispositif de coffrage avantageux, économiques, efficaces et rapides qui facilitent fortement la réalisation de revêtements en un mélange de chaux et de fibres de chanvre pour isoler les murs de constructions et les protéger contre l’humidité.
[0010] Ce but est atteint par le procédé selon l’invention tel que défini par le préambule, caractérisé en ce que, au cours d’une première opération, l’on met en place au moins deux supports verticaux, disposés sensiblement parallèlement à au moins un élément de ladite structure portante, en ce que l’on fixe auxdits supports verticaux au moins une pièce de coffrage au moyen de brides équipées de moyens de blocage en position, en ce que l’on coule ledit mélange de chaux et de fibres naturelles longues entre ladite structure portante existante et ledit panneau de coffrage, en ce que l’on laisse durcir ledit mélange pour former une première couche de revêtement isolant et en ce que, au cours d’au moins une deuxième opération, l’on fait coulisser verticalement ladite pièce de coffrage le long desdits supports verticaux, l’on fixe en position cette pièce de coffrage à ces supports et l’on coule ledit mélange de chaux et de fibres naturelles longues par-dessus ladite première couche de revêtement isolant.
[0011] D’une manière préférentielle, l’on met en place lesdits au moins deux supports verticaux en utilisant des appuis respectivement haut et bas liés à ladite structure portante existante.
[0012] De façon avantageuse, l’on met en place lesdits au moins deux supports verticaux en utilisant des appuis respectivement haut et bas indépendants de ladite structure portante existante.
[0013] Le dispositif de coffrage selon l’invention tel que défini en préambule et agencé pour la mise en œuvre du procédé selon l’invention est caractérisé en ce que lesdits moyens agencés pour faire coulisser ledit panneau de coffrage sur lesdits supports verticaux comportent des brides solidaires de ladite pièce de coffrage, ces brides étant agencées pour coulisser sur les supports verticaux et associées respectivement à un organe de blocage en position pour fixer ladite pièce de coffrage à une hauteur déterminée sur lesdits supports verticaux.
[0014] Selon un mode de construction préférentiel, lesdits montants verticaux sont télescopiques.
[0015] Ladite pièce de coffrage peut être constituée d’au moins un caisson comportant deux parois longitudinales et deux parois latérales assemblées deux à deux à 90°.
[0016] Ladite pièce de coffrage peut également être constituée d’un premier élément plan creux et d’un second élément plan monté coulissant à l’intérieur dudit premier élément creux.
[0017] Selon une première variante, ledit organe de blocage en position comporte un boulon de serrage.
[0018] Selon une seconde variante, ledit organe de blocage en position comporte une cale mobile entre une position de repos et une position de frein bloquant.
[0019] La présente invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée de formes de réalisation préférées du dispositif, en référence aux dessins annexés donnés à titre indicatif et non limitatif, dans lesquels: <tb>la fig. 1<sep>est une vue en élévation de face qui représente une première forme de réalisation d’un dispositif de coffrage selon l’invention, <tb>la fig. 2<sep>est une vue de dessus du dispositif de coffrage de la fig. 1, <tb>la fig. 3<sep>est une vue de dessus d’une deuxième forme de réalisation du dispositif de coffrage selon l’invention, <tb>la fig. 4<sep>est une vue de dessus qui représente une pièce de coffrage sous la forme d’un panneau, <tb>la fig. 5<sep>est une vue en coupe illustrant un bloc isolant obtenu au moyen d’un mélange de chaux et de fibres naturelles, <tb>la fig. 6<sep>est une vue illustrant une application particulière du procédé de l’invention pour isoler un mur existant sur l’une de ses deux faces, au moyen d’un mélange de chaux et de fibres naturelles, et <tb>la fig. 7<sep>est une vue illustrant une application particulière du procédé de l’invention pour isoler un mur existant sur ses deux faces, au moyen d’un mélange de chaux et de fibres naturelles.
[0020] En référence aux figures et en particulier aux fig. 1 et 2, le dispositif de coffrage 10 permet de réaliser une isolation thermique, en utilisant un mélange de chaux et de fibres naturelles longues pour revêtir et/ou compléter une structure portante existante d’une habitation ou similaire telle qu’un mur de maçonnerie traditionnel ou une structure en ossature bois. Le dispositif de coffrage 10 comporte au moins deux supports verticaux 11 et 12 et au moins une pièce de coffrage 13, qui se présente dans ce cas sous la forme d’un panneau 13a. La pièce de coffrage 13 est fixée aux supports verticaux 11 et 12 par des brides 14, de préférence au nombre de quatre, solidaires de ladite pièce de coffrage 13, ces brides étant agencées pour être coulissantes sur lesdits supports verticaux 11 et 12. Elles sont associées respectivement à un organe 15 de blocage en position pour fixer ladite pièce de coffrage 13 à une hauteur déterminée sur lesdits supports verticaux 11 et 12. L’organe de blocage 15 est par exemple un boulon vissé à travers la bride 14 et dont l’extrémité libre se bloque contre le support vertical.
[0021] On notera que les supports verticaux 11 et 12 sont télescopiques, ce qui permet de les adapter en hauteur selon les besoins. Ils comportent chacun deux segments de profilés 11a, 11b et 12a, 12b, de section rectangulaire, carrée ou circulaire, qui coulissent l’un dans l’autre et qui peuvent être bloqués, l’un par rapport à l’autre au moyen d’un goujon (non représenté) qui est engagé dans des orifices traversants 11c et 12c. Les extrémités libres des supports 11 et 12 sont équipées de plate-formes d’appui 16, qui pourraient être remplacées par des embouts pointus ou par tout autre élément pour faciliter le maintien en position desdits supports.
[0022] La fig. 3 représente une pièce de coffrage en forme de caisson 17 permettant de réaliser un mur ou une cloison intérieure d’une habitation. Ledit caisson 17 se compose de deux parois longitudinales 17a et deux parois latérales 17b assemblées deux à deux à 90°. Comme pour le panneau de coffrage de la fig. 2, le caisson 17 est équipé de brides 14 qui permettent un déplacement vertical le long des montants verticaux et un blocage en position.
[0023] Dans la pratique, pour monter un mur ou doubler une construction existante, l’opérateur met en place les montants verticaux 11 et 12 en les calant, en utilisant une structure d’appui ou, le cas échéant, en créant une structure d’appui et la ou les pièces de coffrage 13 ou 17 ou similaires, nécessaires pour la réalisation envisagée. Lorsque tous ces éléments sont bien en place, il prépare son mortier fait de chanvre, de chaux et d’eau qu’il verse dans le moule en l’étalant et en le tassant légèrement. La prise de ce mélange étant rapide, il peut déplacer les pièces de coffrage vers le haut en les faisant coulisser le long des supports verticaux et il les fixe au-dessus de leur niveau initial pour couler une deuxième couche de mortier par-dessus la première. Il poursuivra ces opérations jusqu’à ce que la totalité du mur ou du revêtement soit réalisée.
[0024] La fig. 4 représente une pièce de coffrage 18 sous la forme d’un panneau extensible. Il se compose d’un premier élément 18a creux et d’un second élément plein 18b qui peut se déplacer à l’intérieur du premier élément 18a à la façon d’un tiroir. Ce système permet d’ajuster la longueur des couches de mortier mises en place lors de chacune des opérations de revêtement ou de construction successives, en fonction des dimensions de la construction.
[0025] La fig. 5 représente une vue en coupe d’un bloc 19 de mortier chaux-chanvre, par exemple réalisé avec la pièce de coffrage 17. Dans ce cas, le bloc est indépendant et peut servir à construire un mur ou une cloison intérieure d’une habitation.
[0026] La fig. 6 représente une réalisation qui consiste à revêtir un mur existant 20, construit par exemple en briques ou en blocs agglomérés. Les montants 11 et 12 ont été mis en place ainsi que la pièce de coffrage 13, fixée à ces supports. L’opérateur peut alors remplir l’espace entre le mur 20 et la pièce de coffrage 13 avec le mortier préalablement préparé par adjonction d’une quantité prédéterminée d’eau au mélange chaux et fibres de chanvre. Comme mentionné précédemment, le mortier sèche rapidement, ce qui permet à l’opérateur de déplacer régulièrement la pièce de coffrage le long des supports verticaux et de fabriquer le revêtement complet sur toute la surface du mur 20.
[0027] La fig. 7 représente une réalisation qui consiste à englober un mur existant 21, construit par exemple en briques ou en blocs agglomérés, dans un bloc de mortier en chaux et chanvre. La seule différence avec l’exemple de la fig. 6réside dans le fait que l’opérateur met en place deux pièces de coffrage 13 de part et d’autre du mur 21 et qu’il remplit les deux espaces qui séparent le mur 21 des deux pièces de coffrage avec le mortier.
[0028] Cette technique est également utilisée pour englober dans un bloc de mortier une structure en bois, notamment une ossature en bois pour une construction. Dans ce cas, les surfaces extérieure et intérieure peuvent être directement crépies au moyen d’un crépis à la chaux et au sable, à la poudre de marbre ou similaire.
[0029] Cette construction est particulièrement avantageuse car le mortier à la chaux et au chanvre est un bon isolant thermique qui réagit bien à l’humidité et durcit par carbonatation naturelle en vieillissant.
[0030] Tous les composants du dispositif de coffrage selon l’invention sont de préférence réalisés en métal afin d’être lavables et démontés et remontés sans ajustements et réglages longs et fastidieux. Ils sont facilement transportables et permettent de s’adapter à toutes les configurations d’isolation.

Claims (9)

1. Procédé de coffrage pour réaliser une isolation thermique, dans lequel on utilise un mélange de chaux et de fibres naturelles longues, notamment de chanvre, pour revêtir et/ou compléter une structure portante existante d’une habitation ou similaire, caractérisé en ce que, au cours d’une première opération, l’on met en place au moins deux supports verticaux (11, 12), disposés sensiblement parallèlement à au moins un élément de ladite structure portante, en ce que l’on fixe auxdits supports verticaux (11, 12) au moins une pièce de coffrage (13; 17; 18) au moyen de brides (14) équipées de moyens de blocage en position (15), en ce que l’on coule ledit mélange de chaux et de fibres naturelles longues entre ladite structure portante existante et ladite pièce de coffrage, en ce que l’on laisse durcir ledit mélange pour former une première couche de revêtement isolant, et en ce que, au cours d’au moins une deuxième opération, l’on fait coulisser verticalement ladite pièce de coffrage le long desdits supports verticaux, l’on fixe en position cette pièce de coffrage à ces supports et l’on coule ledit mélange de chaux et de fibres naturelles longues par-dessus ladite première couche de revêtement isolant.
2. Procédé de coffrage selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’on met en place lesdits au moins deux supports verticaux (11, 12) en utilisant des appuis respectivement haut et bas liés à ladite structure portante existante.
3. Procédé de coffrage selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’on met en place lesdits au moins deux supports verticaux (11, 12) en utilisant des appuis respectivement haut et bas indépendants de ladite structure portante existante.
4. Dispositif de coffrage (10) pour réaliser une isolation thermique, pour la mise en œuvre du procédé selon les revendications précédentes, ledit dispositif comportant au moins deux supports verticaux (11, 12), au moins une pièce de coffrage (13; 17; 18) et des moyens agencés pour faire coulisser ladite pièce de coffrage sur des supports verticaux, caractérisé en ce que lesdits moyens agencés pour faire coulisser ladite pièce de coffrage (13; 17; 18) sur les supports verticaux (11, 12) comportent des brides (14) solidaires de ladite pièce de coffrage (13; 17), lesdites brides (14) étant agencées pour coulisser sur les supports verticaux (11, 12) et associées respectivement à un organe de blocage en position (15) pour fixer ladite pièce de coffrage à une hauteur déterminée sur lesdits supports verticaux.
5. Dispositif de coffrage selon la revendication 4, caractérisé en ce que lesdits supports verticaux (11,12) sont télescopiques.
6. Dispositif de coffrage selon la revendication 4, caractérisé en ce que ladite pièce de coffrage(17) est constituée d’au moins un caisson comportant deux parois longitudinales (17a) et deux parois latérales (17b) assemblées deux à deux à 90°.
7. Dispositif de coffrage selon la revendication 4, caractérisé en ce que ladite pièce de coffrage (18) est constituée d’un premier élément plan creux (18a) et d’un second élément plan (18b) monté coulissant à l’intérieur dudit premier élément creux (18a).
8. Dispositif de coffrage selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit organe de blocage en position (15) comporte un boulon de serrage.
9. Dispositif de coffrage selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit organe de blocage en position (15) comporte une cale mobile entre une position de repos et une position de frein bloquant.
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