CH704672A2 - Mécanisme d'arrêt sélectif des sonneries d'une pièce d'horlogerie en fonction du couple moteur disponible. - Google Patents

Abstract

Mécanisme d’arrêt sélectif (760) en fonction du couple moteur disponible des moyens moteurs (120) d’une pièce d’horlogerie comportant un mouvement, un mécanisme de contrôle de réserve de marche (750) desdits moyens moteurs (120) avec un arbre (751) dont la position angulaire indique ledit couple disponible, un mécanisme de sonnerie piloté par un mécanisme de commande de sonnerie une bascule de blocage (771) agencée pour bloquer ledit mouvement. Ledit mécanisme (760) gère ledit couple disponible en limitant ou non la marche de tout ou partie des sonneries dudit mécanisme de sonnerie, par un mécanisme de transmission (755) commandant un mobile d’isolement (770) commandant la position de ladite bascule de blocage (771) et agencé pour libérer ou interdire le mouvement d’une tringlerie de commande de sonnerie ou/et pour autoriser ou interdire une percussion d’un marteau sur un timbre.

Description

Domaine de l’invention

[0001] L’invention concerne un mécanisme d’arrêt sélectif, en fonction du couple moteur disponible des moyens moteurs que comporte une pièce d’horlogerie, des sonneries de ladite pièce d’horlogerie laquelle comporte un mouvement, et un mécanisme de contrôle de réserve de marche desdits moyens moteurs lequel comporte un arbre de sortie dont la position angulaire indique la réserve de marche disponible au niveau desdits moyens moteurs, et laquelle pièce d’horlogerie comporte encore un mécanisme de sonnerie piloté par un mécanisme de commande de sonnerie, et comporte encore une bascule de blocage, qui est agencée pour bloquer le fonctionnement dudit mouvement.

[0002] L’invention concerne encore une pièce d’horlogerie comportant des moyens moteurs, un mouvement, un mécanisme de contrôle de réserve de marche desdits moyens moteurs lequel comporte un arbre de sortie dont la position angulaire indique la réserve de marche disponible au niveau desdits moyens moteurs, un mécanisme de sonnerie piloté par un mécanisme de commande de sonnerie, lequel comporte une bascule de blocage dudit mouvement.

[0003] L’invention concerne le domaine de l’horlogerie, et en particulier des pièces d’horlogerie portatives telles que montres ou similaires, dont la réserve d’énergie est limitée.

[0004] En particulier l’invention concerne les pièces d’horlogerie à complications, et notamment à sonneries, en raison des consommations d’énergie importantes effectuées par de telles complications.

Arrière-plan de l’invention

[0005] L’arrêt des fonctions d’une pièce d’horlogerie compliquée est toujours problématique, qu’il s’agisse de l’arrêt inopiné du mouvement, ou bien de l’arrêt de certaines complications, en particulier quand elles sont en train de fonctionner, car le redémarrage nécessite souvent un réglage de certaines fonctions, lors du rechargement des moyens moteurs pour le redémarrage de la pièce d’horlogerie.

[0006] Il est donc préférable de commander, en cas d’énergie disponible insuffisante pour l’exécution de certaines fonctions, l’arrêt de tout ou partie de ces fonctions, ou/et du mouvement. En particulier les fonctions de sonnerie sont de grosses consommatrices d’énergie, et l’arrêt de mécanismes de sonnerie permet de prévenir un arrêt intempestif en cours d’exécution, ou bien d’une sonnerie particulière, ou bien de l’exécution par le mouvement d’une complication particulière que comporte la pièce.

[0007] Il s’agit de garantir le retour de chaque complication dans un mode de repos, avant son arrêt complet. C’est à cette condition qu’un bon redémarrage ultérieur peut être garanti, dans l’intégrité de toutes les fonctions.

[0008] Les mécanismes connus de contrôle de réserve de marche ne permettent pas d’intervenir par estimation des niveaux d’énergie en fonction des consommations des complications, et ils n’autorisent pas un arrêt successif des différentes fonctionnalités, en fonction de leur consommation d’énergie.

Résumé de l’invention

[0009] A cet effet, l’invention concerne un mécanisme d’arrêt sélectif, en fonction du couple moteur disponible des moyens moteurs que comporte une pièce d’horlogerie, des sonneries de ladite pièce d’horlogerie laquelle comporte un mouvement, et un mécanisme de contrôle de réserve de marche desdits moyens moteurs lequel comporte un arbre de sortie dont la position angulaire indique la réserve de marche disponible au niveau desdits moyens moteurs, et laquelle pièce d’horlogerie comporte encore un mécanisme de sonnerie piloté par un mécanisme de commande de sonnerie, et comporte encore une bascule de blocage, qui est agencée pour bloquer le fonctionnement dudit mouvement, caractérisé en ce que ledit mécanisme d’arrêt sélectif est agencé pour gérer le couple disponible au niveau desdits moyens moteurs en limitant ou non la marche des sonneries, en fonction de ladite position angulaire dudit arbre de sortie, pour piloter un mécanisme de décrochement de tout ou partie des sonneries disponibles au niveau du mécanisme de sonnerie, par l’intermédiaire d’un mécanisme de transmission commandant un mobile d’isolement agencé pour commander la position de ladite bascule de blocage et encore agencé pour libérer ou interdire le mouvement d’une tringlerie de commande de sonnerie ou/et pour autoriser ou interdire une percussion d’un marteau sur un timbre.

[0010] Selon une caractéristique de l’invention, ce mécanisme d’arrêt sélectif comporte, agencée pour pivoter avec ledit arbre de sortie, une came, qui coopère avec un palpeur que comporte ledit mécanisme de transmission, pour commander, directement ou indirectement, le mouvement d’un râteau qui commande le pivotement d’un étage d’entrée dudit mobile d’isolement, lequel mobile d’isolement comporte, superposés l’un à l’autre, et agencés pour pivoter autour d’un même axe de pivotement DP, selon des débattements angulaires limités les uns par rapport aux autres, et agissant à rencontre ou sous l’action de moyens de rappel élastique, et pour commander le mouvement d’un étage de sortie constitué par une surprise d’arrêtage de mouvement dont une face d’appui et une zone de fonction A connexes l’une à l’autre sont agencées pour coopérer avec ladite bascule de blocage, en respectivement constituant une butée et une rampe pour ladite bascule de blocage.

[0011] Selon une autre caractéristique de l’invention, ce mécanisme d’arrêt sélectif comporte, monté extérieurement audit mobile d’isolement, une pièce dentée comportant au moins une première dent et une deuxième dent saillantes sensiblement radialement vers ledit axe de pivotement DP et dont les extrémités sont situées sur un même premier rayon RE par rapport audit axe de pivotement DP et selon un premier écart angulaire par rapport à celui-ci, et que ledit étage d’entrée comporte, d’une part un secteur denté agencé pour coopérer de façon complémentaire avec ledit râteau pour sa commande en pivotement, et d’autre part un plateau porteur d’une levée à deux becs pivotant de façon excentrée par rapport audit axe de pivotement DP, ladite levée comportant un premier bec saillant sensiblement radialement par rapport audit axe de pivotement DP à l’opposé de celui-ci et dont l’extrémité est mobile entre deux positions dont le rayon par rapport audit axe de pivotement DP est, respectivement, inférieur et supérieur audit premier rayon RE.

[0012] Selon une autre caractéristique encore de l’invention, cette levée à deux becs comporte un deuxième bec sensiblement radialement par rapport audit axe de pivotement DP et tourné vers celui-ci, et en ce que ledit mobile d’isolement comporte encore une came pivotante par rapport audit axe de pivotement DP et qui est porteuse d’une goupille sensiblement parallèle audit axe de pivotement DP, ladite goupille étant mobile de façon limitée dans une lumière que comporte ledit plateau angulairement par rapport audit axe de pivotement DP, à rencontre dudit deuxième bec qui est poussé vers ladite goupille par des moyens de rappel élastique.

[0013] Selon une autre caractéristique encore de l’invention, ladite came comporte une pluralité d’encoches périphériques A; B; C; D, qui sont agencées chacune pour coopérer, dans une position angulaire particulière de ladite came, avec un bec que comporte un bras-cliquet poussé vers ladite came par des moyens de rappel élastique.

[0014] Selon une autre caractéristique encore de l’invention, ladite came comporte un tenon A agencé pour, selon la position angulaire de ladite came, interdire ou autoriser une percussion d’au moins un marteau sur un timbre par interposition entre eux ou non.

[0015] L’invention concerne encore une pièce d’horlogerie comportant des moyens moteurs, un mouvement, un mécanisme de contrôle de réserve de marche desdits moyens moteurs lequel comporte un arbre de sortie dont la position angulaire indique la réserve de marche disponible au niveau desdits moyens moteurs, un mécanisme de sonnerie piloté par un mécanisme de commande de sonnerie, lequel comporte une bascule de blocage dudit mouvement, caractérisée en ce qu’elle comporte, interposé entre ledit arbre de sortie et ladite bascule de blocage, un tel mécanisme d’arrêt sélectif.

Description sommaire des dessins

[0016] D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, en référence aux dessins annexés, où: – la fig. 1 représente, de façon schématisée, partielle et en plan, en vue de dessus pour la fig. 1A et de dessous pour la fig. 1B, un mécanisme d’arrêt sélectif de sonnerie selon l’invention, comportant un mobile d’isolement, pour une pièce d’horlogerie comportant des moyens moteurs et un mécanisme de contrôle de réserve de marche, dans un état d’armage maximal des moyens moteurs, correspondant à un fonctionnement complet des sonneries et du mouvement; – la fig. 2représente, de façon schématisée, partielle et en plan, en vue de dessus pour la fig. 2Aet de dessous pour la fig. 2B, le mécanisme de la fig. 2, dans un état de désarmage partiel, où la sonnerie automatique est bloquée, et où le mouvement fonctionne; – la fig. 3représente, de façon schématisée, partielle et en plan, en vue de dessus pour la fig. 3A et de dessous pour la fig. 3B, le mécanisme de la fig. 2, dans un état de désarmage partiel, où toutes les sonneries sont bloquées, et où le mouvement fonctionne; – la fig. 4 représente, de façon schématisée, partielle et en plan, en vue de dessus pour la fig. 4A et de dessous pour la fig. 4B, le mécanisme de la fig. 2, dans un état de désarmage complet, où toutes les sonneries sont bloquées, et où le mouvement est bloqué; – la fig. 5 représente, de façon schématisée et en plan, le mobile d’isolement selon l’invention; – la fig. 6 représente, de façon schématisée et en coupe AA, le mobile de la fig. 5; – la fig. 7 représente, de façon schématisée et en perspective, le mobile de la fig. 5; – la fig. 8 représente, de façon schématisée et en perspective, une roue d’arrêtage de sonnerie que comporte le mobile de la fig. 5; – la fig. 9représente, de façon schématisée et en perspective, une came d’arrêt de sonnerie que comporte le mobile de la fig. 5; – la fig. 10 représente, de façon schématisée et en coupe passant par son axe de pivotement et un tenon qu’elle comporte, la came de la fig. 10; – la fig. 11 représente, de façon schématisée et en perspective, une surprise d’arrêtage de mouvement que comporte le mobile de la fig. 5; – la fig. 12représente, de façon schématisée et en perspective, une levée à deux becs que comporte le mobile de la fig. 5; – la fig. 13 représente, sous la forme d’un schéma-bloc, une pièce d’horlogerie comportant un mécanisme d’arrêt sélectif de sonnerie selon l’invention.

Description détaillée des modes de réalisation préférés

[0017] L’invention concerne le domaine de l’horlogerie, et en particulier des pièces d’horlogerie portatives telles que montres ou similaires, dont la réserve d’énergie est limitée.

[0018] En particulier l’invention concerne les pièces d’horlogerie à complications, et notamment à sonneries, en raison des consommations d’énergie importantes effectuées par de telles complications.

[0019] L’invention est décrite ici, de façon non limitative, pour une pièce d’horlogerie dont certaines complications sont des sonneries. Naturellement l’invention est utilisable de façon similaire pour gérer différentes fonctions ou complications consommatrices d’énergie, de façon à établir entre ces fonctions des priorités de survie, lors de la décroissance du potentiel énergétique disponible, tout en garantissant le retour de chaque fonction à un stade de repos, afin de garantir un redémarrage normal lors de la réalimentation en énergie de la pièce d’horlogerie concernée.

[0020] L’invention concerne un mécanisme 760 d’arrêt sélectif des sonneries d’une pièce d’horlogerie 1000 comportant un mécanisme de sonnerie 100, en fonction du couple moteur disponible. Cette pièce d’horlogerie comporte un mouvement 200, et des moyens moteurs 120, constitués par un barillet ou un ensemble de barillets, ou similaire.

[0021] Cette pièce d’horlogerie 1000 comporte un mécanisme de commande de sonnerie 1, qui est agencé pour piloter ce mécanisme de sonnerie 100, et qui comporte un dispositif pour déclencher l’arrêt du mouvement 200 par action sur une bascule de commande ou similaire. L’invention est ici décrite dans une version où ce dispositif de commande d’arrêt du mouvement comporte comme point d’entrée une bascule de blocage 771, notamment de type stop-secondes dans l’exemple des figures.

[0022] Le mécanisme 760 est agencé pour, directement ou indirectement, dans au moins une de ses positions de fonctionnement, interdire l’exécution d’une sonnerie, par blocage d’une levée de commande pour l’exécution d’une sonnerie, qui est, dans une variante non limitative, une levée de commande de marteau pour la percussion d’un timbre, gong ou similaire, ou d’un mécanisme sonore similaire de sonnerie ou de boîte à musique, ou bien par blocage direct d’un tel marteau ou similaire.

[0023] Dans le cas où le mécanisme de sonnerie 100 comporte plusieurs modes de sonnerie, le mécanisme 760 est avantageusement agencé pour commander, de façon différée dans le temps, l’arrêt de certaines sonneries les unes par rapport aux autres.

[0024] Le mécanisme 760 est encore agencé pour, directement ou indirectement, dans au moins une de ses positions de fonctionnement, bloquer le fonctionnement du mouvement par action de commande en pivotement de la bascule de blocage 771 ou du dispositif de commande d’arrêt du mouvement concerné.

[0025] L’invention est ici plus précisément décrite, de façon nullement limitative, avec la commande d’une telle bascule de blocage 771.

[0026] L’invention permet à la pièce d’horlogerie de gérer, par l’intermédiaire de ce mécanisme 760, le couple disponible au niveau de ces moyens moteurs 120, en limitant ou non la marche des sonneries, que celles.ci soient armées ou non, ou encore en stoppant le mouvement 200 quand la réserve de marche est insuffisante pour assurer un fonctionnement correct. Ce mode de fonctionnement est utile pour une pièce d’horlogerie compliquée, car un tel arrêt commandé du mouvement ou des mécanismes de sonnerie permet de prévenir un arrêt intempestif en cours d’exécution, ou bien d’une sonnerie particulière, ou bien de l’exécution par le mouvement d’une complication particulière que comporte la pièce. L’invention permet ainsi de ramener chaque complication dans un mode de repos, avant son arrêt complet. Le redémarrage ultérieur est alors garanti, dans l’intégrité de toutes les fonctions, et aucun réglage ou décalage autre que la mise à l’heure n’est nécessaire lors du rechargement des moyens moteurs 120 pour le redémarrage de la pièce d’horlogerie.

[0027] L’invention est ainsi adaptée au contrôle d’une pièce d’horlogerie 1000 ou d’un mouvement 200 qui comporte un mécanisme de contrôle de réserve de marche 750, lequel comporte un arbre de sortie 751.

[0028] L’invention utilise une information relative à la réserve de marche disponible au niveau de ces moyens moteurs 120, constituée par la position angulaire de cet arbre de sortie 751, pour piloter un mécanisme de décrochement de tout ou partie des sonneries disponibles au niveau du mécanisme de sonnerie 100, ou de mise à l’arrêt du mouvement 200.

[0029] L’information est réversible, puisque cet arbre de sortie 751 pivote dans un premier sens S1 lors du déchargement des moyens moteurs 120, et dans le sens inverse S2 lors de leur rechargement. Aussi le mécanisme 760 selon l’invention est-il conçu pour, lors du rechargement des moyens moteurs 120 par remontage ou similaire, pour libérer successivement les fonctions qu’il avait bloquées, dès que l’énergie suffisante à leur fonctionnement correct est à nouveau disponible.

[0030] Cet arbre de sortie 751 supporte une came 752, qui coopère avec un palpeur 753 que comporte un mécanisme de transmission 755, pour commander, directement ou indirectement, le mouvement d’un râteau 756.

[0031] La came 752 est de préférence, tel que représenté sur les figures, une came-escargot, de rayon à croissance sensiblement uniforme, le plus petit rayon correspondant à la position d’armage maximal des moyens moteurs 120 de la fig. 1A, et le plus grand rayon correspondant à la position de désarmage des moyens moteurs 120 de la fig. 4A.

[0032] Ce râteau 756 commande le pivotement d’un mobile d’isolement 770, que comporte le mécanisme d’arrêt sélectif 760, et qui est agencé pour commander la position de la bascule de blocage 771 en fonction de la position angulaire de l’arbre de sortie 751, et de façon préférée en agissant sur un bec 786 que comporte la bascule de blocage 771.

[0033] Ce mobile d’isolement 770 comporte, superposées l’une à l’autre, et agencées pour pivoter autour d’un même axe de pivotement DP: – une came d’arrêt de sonnerie 783; – une roue d’arrêtage de sonnerie 745; – une surprise d’arrêtage de mouvement 780.

[0034] La came d’arrêt de sonnerie 783 comporte une pluralité d’encoches périphériques 784. Dans la variante particulière d’exécution illustrée par les figures, qui correspond à une utilisation pour un mécanisme de sonnerie 100 qui comporte plusieurs modes de sonnerie, qui sont commutables par action sur une tringlerie de commande, et en particulier un mode où toutes les sonneries fonctionnent en automatique ou sous commande manuelle d’un utilisateur, et un autre mode où les sonneries ne sont possibles qu’en automatique, ces encoches sont au nombre de quatre: 784A, 784B, 784C, 784D, tel que visible sur la fig. 9,

[0035] Chacune de ces encoches 784 est agencée pour coopérer, dans une position angulaire particulière de la came 783. avec un bec 795 que comporte un cliquet 789 poussé vers l’axe de pivotement DP par un ressort 791.

[0036] L’encoche 784A correspond au niveau minimal de réserve de marche, auquel l’arrêt du mouvement 200 doit être déclenché. L’encoche 784D correspond au niveau maximal de réserve de marche, où les moyens moteurs 120 sont au maximum de leur capacité, et où le mécanisme 760 n’exerce aucune action d’entrave, ni sur le mécanisme de sonnerie 100, ni sur le mouvement 200.

[0037] Entre ces deux positions, les encoches intermédiaires, ici 784 C et 784B, correspondent à des positions où l’on choisit d’arrêter, respectivement, le fonctionnement de l’ensemble des sonneries automatiques, et le fonctionnement de toutes les sonneries y compris sur commande manuelle de l’utilisateur.

[0038] Cette came 783 est porteuse d’une goupille 778 sensiblement parallèle à son axe de pivotement DP, et saillant d’un côté supérieur d’un flasque sensiblement plan qui comporte à sa périphérie les encoches 784, pour coopérer avec les autres étages du mobile d’isolement 770.

[0039] La came 783 comporte encore un tenon 783A saillant sensiblement parallèlement à son axe de pivotement DP et situé d’un côté inférieur opposé au côté supérieur de ce fiasque.

[0040] Ce tenon 783A est disposé de façon à venir s’insérer dans la chaîne cinématique de percussion d’un mécanisme de sonnerie 100, et notamment, dans l’exemple préféré de réalisation illustré par les figures, sur la trajectoire d’un marteau, entre ce marteau et un timbre ou similaire, selon la position angulaire de la came d’arrêt de sonnerie 783.

[0041] Dans la position du bec 795 du cliquet 789 dans l’encoche 784C correspondant au blocage des sonneries automatiques, le tenon 783A est interposé entre un premier marteau de déclenchement propre à ces sonneries, non représenté sur les figures, et le timbre, ou similaire, correspondant.

[0042] Dans la position du bec 795 du cliquet 789 dans l’encoche 784B correspondant au blocage de toutes les sonneries dont les sonneries déclenchées manuellement par l’utilisateur, le tenon 783A est encore interposé entre un second marteau de déclenchement propre à ces sonneries, non représenté sur les figures, et le timbre, ou similaire, correspondant.

[0043] Quand le bec 795 occupe l’encoche 784A, le mécanisme 760 bloque le mouvement 200, comme il va être exposé plus loin.

[0044] La roue d’arrêtage de sonnerie 745 comporte un secteur denté externe 779, qui est agencé pour coopérer avec une denture 788 que comporte le râteau 756. Cette roue d’arrêtage de sonnerie 745 comporte une lumière oblongue 777, qui autorise un mouvement limité de la goupille 778 de la came 783, ce qui limite le pivotement relatif de la roue d’arrêtage de sonnerie 745 par rapport à la came d’arrêt de sonnerie 783.

[0045] Au voisinage de cette lumière oblongue 777, la roue d’arrêtage de sonnerie 745 porte un pivot 747 de pivotement d’une levée à deux becs 797, laquelle comporte un premier bec 798 tourné vars l’axe de pivotement DP, et un deuxième bec 799 s’en éloignant sensiblement radialement.

[0046] La roue d’arrêtage de sonnerie 745 est porteuse d’un ressort 796 de rappel de la levée 797 dans une position tendant à réduire la position radiale extrême du deuxième bec 799, et tendant à faire pivoter la levée 797 dans le sens horaire sur la fig. 5.

[0047] Par ailleurs, la roue d’arrêtage de sonnerie 745 comporte, sur une de ses faces qui est, dans l’exemple illustré par les figures, une face inférieure qui est tournée vers la face supérieure de la came 783, un dégagement périphérique 758, entre un bras 756 et un bossage 757 comportant une face d’appui 746, ce bras 756 et ce bossage 757 encadrant la lumière oblongue 777. La face d’appui 746 constitue une surface de butée pour le deuxième bec 799 de la bascule à deux becs 797.

[0048] La roue d’arrêtage de sonnerie 745 est, encore, porteuse d’une goupille 794 sensiblement parallèle à son axe de pivotement DP, qui est saillante du côté d’une face supérieure de la roue 745 opposée à sa face inférieure. Une extrémité du secteur denté 779 sert d’appui à un ressort de rappel 792, fixé sur la platine ou un pont du mouvement 200, et qui tend à faire pivoter ce secteur denté 779 dans le sens anti-horaire sur la fig. 5.

[0049] La levée 797, selon sa position, peut recouvrir partiellement la lumière 777, et constituer une butée pour la goupille 778.

[0050] La surprise d’arrêtage de mouvement 780 comporte un bras pourvu d’une zone de fonction 781 A, représentée en pointillé sur la fig. 11, se terminant au niveau d’une face d’appui 781, et qui est agencée pour coopérer en appui avec le bec 786 de la bascule de décrochement 531, et, selon sa position, bloquer ou libérer le mouvement 200.

[0051] Cette surprise 780 comporte une lumière obiongue 793, agencée pour autoriser le mouvement de la goupille 794 de la roue d’arrêtage de sonnerie 745, et qui limite le pivotement relatif entre la roue d’arrêtage de sonnerie 745 et la surprise d’arrêtage de mouvement 780.

[0052] Cette surprise d’arrêtage de mouvement 780 comporte encore une zone de roulement 780B périphérique, représentée en trait interrompu sur la fig. 11, se terminant par une encoche de roulement 780A, représentée en trait mixte sur la fig. 11, plus proche de l’axe de pivotement DP que le reste de la zone de roulement 780B. Cette surface de roulement périphérique est agencée pour servir de piste de roulement à un galet 790B. pivoté sur un pivot 790A d’un ressort 790 fixé sur la platine ou un pont du mouvement 200, et qui tend à plaquer ce galet 790B, de façon sensiblement radiale par rapport à l’axe de pivotement DP, en appui de roulement sur la zone de roulement 780B ou en position de maintien dans l’encoche de roulement 780A.

[0053] Le mécanisme 760 d’arrêt sélectif comporte encore une pièce dentée 772, fixée sur la platine ou un pont du mouvement 200, et qui comporte une première dent 773 et une deuxième dent 774, qui sont toutes deux situées sur la trajectoire du deuxième bec 798 de la levée 797, quand celle-ci est dans son extension radiale maximale. L’écart entre cette première dent 773 et cette deuxième dent 774 est voisin de l’écart des positions extrêmes que peut occuper la goupille 778 dans la lumière 777 de la roue d’arrêtage de sonnerie 745.

[0054] De préférence, les extrémités d’extension radiale maximale de ces dents 773 et 774 vers l’axe de pivotement DP sont situées sur un même rayon RE.

[0055] La position de désarmement complet des moyens moteurs 120 correspond à la coopération de l’encoche 784A de ia came d’arrêt de sonnerie 783 avec le bec 795 du cliquet 789.

[0056] A ce stade, le tenon 783A bloque toute sonnerie, et le secteur denté 788 du râteau 756 est en position d’éloignement maximal du mobile d’isolement 770.

[0057] Quand on commence à recharger les moyens moteurs 120, on déplace le râteau 756 en le rapprochant du mobile 770, dans le sens A sur la fig. 1A.

[0058] Ce mouvement fait pivoter le secteur denté 779 de la roue 745.

[0059] Le ressort 790 est agencé de façon à ne se déformer que très peu au flambage, il tend alors à pousser le galet 790B, depuis la surface de roulement 780B dans l’encoche 780A, et ainsi à faire pivoter la surprise 780 dans le sens horaire de la fig. 5, et ainsi de libérer le bec 786 de la bascule de blocage 771, le mouvement 200 est alors libéré. Le jeu existant entre la goupille 794 de la roue 745 et la lumière oblongue 793 de la surprise 780 permet de relâcher cette dernière d’un coup, et d’effectuer une manœuvre en tout ou rien, pour faire bouger le bec 786 d’un seul coup.

[0060] La poursuite de la course du râteau 756 et du secteur 779 fait pivoter celui-ci dans le sens anti-horaire sur la fig. 5.

[0061] La surprise 780 étant bloquée en position par action du galet 790B dans l’encoche 780A, la course de pivotement possible de la roue 745 par rapport à cette position fixe de la surprise 780 est limité par le débattement de la goupille 794 de la roue 745 dans la lumière oblongue 793 de la surprise 780.

[0062] Cette course angulaire réduite permet au premier bec 798 de la levée 797, qui tend à pivoter dans le sens anti-horaire de la fig. 5, à franchir successivement la première dent 773, puis la deuxième dent 774, de la pièce dentée 772.

[0063] Le passage de chacune de ses deux dents 773 et 774 oblige la levée 797 à pivoter autour de son axe de pivot 747, pour permettre au premier bec 798 de prendre une position dans laquelle son extension radiale maximale est inférieure au rayon RE. Le deuxième bec 799 doit alors pousser la goupille 770, et ainsi faire pivoter la came 783, pour aller occuper une nouvelle position sur une autre des encoches 784, en l’occurrence 784B quand le premier bec 798 franchit la première dent 773, et 784C quand il franchit la deuxième dent 774. Le ressort 796 rétablit le premier bec 798 dans son extension maximale après le passage de chacune des dents 773 et 774.

[0064] Lors de l’armage complet des moyens moteurs 120, le pivotement maximal de la roue 745 entraîne la goupille 778 de la came 783, et fait passer celle-ci dans la position angulaire où l’encoche 784D coopère avec le bec 795 du cliquet 789.

[0065] En fonctionnement inverse, le désarmage des moyens moteurs 120 se traduit par un mouvement du râteau 756 dans le sens B de la fig. 1A. Tel que visible sur la fig. 2, qui correspond à un armage maximal, et à un fonctionnement complet des sonneries et du mouvement, le palpeur 753 est alors sur le plus petit rayon de la came 752, quand l’armage des moyens moteurs 120 est maximal.

[0066] Le bec 795 du cliquet 789 est alors dans l’encoche 784D, qui est la plus profonde.

[0067] Le galet 790B du ressort 790 roule alors sur la surface de roulement 780B.

[0068] Le bec 786 de la bascule de blocage 771 est à distance de la face d’appui 781 de la surprise, et fait face à celle-ci.

[0069] La roue 745 pivote alors dans le sens horaire sur la fig. 5, entraînant la goupille 778 de la came 783 avec l’extrémité de la lumière 777 la plus éloignée du pivot 747.

[0070] Tel que visible sur les fig. 3et 4, chaque dent, deuxième dent 774, puis première dent 773, est successivement franchie par le premier bec 798, occasionnant à chaque fois un pivotement de la levée 797 à rencontre du ressort 796. La poursuite du pivotement de la roue 745 entraîne le pivotement de la came 783, et le saut de l’une à l’autre des encoches successives, 784 D à 784 C, puis 784 B.

[0071] La position de franchissement de la deuxième dent 774 correspond à la position du bec 795 du cliquet 789 dans l’encoche 784C correspondant au blocage des sonneries automatiques, et conduit au blocage, par le tenon 783A de la came 783, du premier marteau de déclenchement propre à ces sonneries, et le timbre, ou similaire, correspondant.

[0072] La fig. 3 illustre un état où la sonnerie automatique est bloquée, et où le mouvement fonctionne.

[0073] Le premier bec 798 est entre la deuxième dent 774 et la première dent 773.

[0074] Le bec 795 du cliquet 789 est dans l’encoche 784C, et le marteau 531 est ainsi bloqué.

[0075] Le galet 790B du ressort 790 roule toujours sur la surface de roulement 780B.

[0076] Le bec 786 de la bascule de blocage 771 se rapproche de la face d’appui 781 de la surprise 780.

[0077] La fig. 4 illustre un état où toutes les sonneries sont bloquées, et où le mouvement fonctionne.

[0078] Le passage de la première dent 773 correspond à la position du bec 795 du cliquet 789 dans l’encoche 784B correspondant au blocage des sonneries dont les sonneries déclenchées manuellement par l’utilisateur, le tenon 783A est encore interposé entre un second marteau de déclenchement propre à ces sonneries, et le timbre, ou similaire, correspondant.

[0079] Le galet 790B du ressort 790 roule toujours sur la surface de roulement 780B, et approche de l’encoche 784A.

[0080] Le bec 786 de la bascule de blocage 771 se rapproche et vient au contact de la face d’appui 781 de la surprise 780.

[0081] La fig. 4 illustre un état où toutes les sonneries sont bloquées, et où le mouvement est bloqué.

[0082] Après le franchissement de la première dent 773, et en fin de désarmage des moyens moteurs 120, le galet 790B du ressort 790 pénètre brutalement dans l’encoche 780A, et la surface d’appui 781 de la surprise 780 agit alors sur le bec 786 de la bascule de blocage 771, qui monte sur la zone de fonction 781 A, pour commander le blocage du mouvement 200.

Claims (11)

1. Mécanisme d’arrêt sélectif (760), en fonction du couple moteur disponible des moyens moteurs (120) que comporte une pièce d’horlogerie (1000), des sonneries de ladite pièce d’horlogerie (1000) laquelle comporte un mouvement (200), et un mécanisme de contrôle de réserve de marche (750) desdits moyens moteurs (120) lequel comporte un arbre de sortie (751) dont la position angulaire indique la réserve de marche disponible au niveau desdits moyens moteurs (120), et laquelle pièce d’horlogerie (1000) comporte encore un mécanisme de sonnerie (100) piloté par un mécanisme de commande de sonnerie (1), et comporte encore une bascule de blocage (771), qui est agencée pour bloquer le fonctionnement dudit mouvement (200), caractérisé en ce que ledit mécanisme d’arrêt sélectif (760) est agencé pour gérer le couple disponible au niveau desdits moyens moteurs (120) en limitant ou non la marche des sonneries, en fonction de ladite position angulaire dudit arbre de sortie (751), pour piloter un mécanisme de décrochement de tout ou partie des sonneries disponibles au niveau du mécanisme de sonnerie (100), par l’intermédiaire d’un mécanisme de transmission (755) commandant un mobile d’isolement (770) agencé pour commander la position de ladite bascule de blocage (771) et encore agencé pour libérer ou interdire le mouvement d’une tringlerie de commande de sonnerie (700) ou/et pour autoriser ou interdire une percussion d’un marteau sur un timbre.

2. Mécanisme d’arrêt sélectif (760) selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il comporte, agencée pour pivoter avec ledit arbre de sortie (751), une came (752), qui coopère avec un palpeur (753) que comporte ledit mécanisme de transmission (755), pour commander, directement ou indirectement, ie mouvement d’un râteau (756) qui commande le pivotement d’un étage d’entrée dudit mobile d’isolement (770), lequel mobile d’isolement (770) comporte, superposés l’un à l’autre, et agencés pour pivoter autour d’un même axe de pivotement (DP), selon des débattements angulaires limités les uns par rapport aux autres, et agissant à l’encontre ou sous l’action de moyens de rappel élastique, et pour commander le mouvement d’un étage de sortie constitué par une surprise d’arrêtage de mouvement (780) dont une face d’appui (781) et une zone de fonction (781 A) connexes l’une à l’autre sont agencées pour coopérer avec ladite bascule de blocage (771), en respectivement constituant une butée et une rampe pour ladite bascule de blocage (771).

3. Mécanisme d’arrêt sélectif (760) selon la revendication 2, caractérisé en ce qu’il comporte, monté extérieurement audit mobile d’isolement (770), une pièce dentée (772) comportant au moins une première dent (773) et une deuxième dent (774) saillantes sensiblement radialement vers ledit axe de pivotement (DP) et dont les extrémités sont situées sur un même premier rayon (RE) par rapport audit axe de pivotement (DP) et selon un premier écart angulaire par rapport à celui-ci, et que ledit étage d’entrée comporte, d’une part un secteur denté (779) agencé pour coopérer de façon complémentaire avec ledit râteau (756) pour sa commande en pivotement, et d’autre part un plateau (545) porteur d’une levée à deux becs (797) pivotant de façon excentrée par rapport audit axe de pivotement (DP), ladite levée (797) comportant un premier bec (798) saillant sensiblement radialement par rapport audit axe de pivotement (DP) à l’opposé de celui-ci et dont l’extrémité est mobile entre deux positions dont le rayon par rapport audit axe de pivotement (DP) est, respectivement, inférieur et supérieur audit premier rayon (RE).

4. Mécanisme d’arrêt sélectif (760) selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite levée à deux becs (797) comporte un deuxième bec (799) sensiblement radialement par rapport audit axe de pivotement (DP) et tourné vers celui-ci, et en ce que ledit mobile d’isolement (770) comporte encore une came (783) pivotante par rapport audit axe de pivotement (DP) et qui est porteuse d’une goupille (778) sensiblement parallèle audit axe de pivotement (DP), ladite goupille (778) étant mobile de façon limitée dans une lumière (777) que comporte ledit plateau (545) angulairement par rapport audit axe de pivotement (DP), à rencontre dudit deuxième bec (799) qui est poussé vers ladite goupille (778) par des moyens de rappel élastique (796).

5. Mécanisme ’d’arrêt sélectif (760) selon la revendication 4, caractérisé en ce que ladite came (783) comporte une pluralité d’encoches périphériques (784A; 784B; 784C; 784D), qui sont agencées chacune pour coopérer, dans une position angulaire particulière de ladite came (783), avec un bec (795) que comporte un bras-cliquet (789) poussé vers ladite came (783) par des moyens de rappel élastique (791).

6. Mécanisme d’arrêt sélectif (760) selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit étage d’entrée porte une goupille (794) sensiblement parallèle à son axe de pivotement (DP) et qui est mobile de façon limitée dans une lumière (793) que comporte ladite surprise d’arrêtage de mouvement (780) angulairement par rapport audit axe de pivotement (DP), pour limiter le débattement angulaire relatif entre ladite surprise d’arrêtage de mouvement (780) et ledit roue d’arrêtage de sonnerie (745).

7. Mécanisme d’arrêt sélectif (760) selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit secteur denté (779) comporte une extrémité qui sert d’appui à des moyens de rappel élastique (792), qui tendent à éloigner ledit secteur denté (779) dudit râteau (756).

8. Mécanisme d’arrêt sélectif (760) selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite surprise d’arrêtage de mouvement (780) comporte une surface de roulement périphérique (780B) connexe à une encoche (780A) toutes deux agencées pour coopérer avec un galet (790B) monté pivotant à une extrémité d’un ressort (790) soumise à un mouvement sensiblement radial par rapport audit axe de pivotement (DP).

9. Mécanisme d’arrêt sélectif (760) selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que ladite came (783) comporte un tenon (783A) agencé pour, selon la position angulaire de ladite came (783), interdire ou autoriser une percussion d’au moins un marteau sur un timbre par interposition entre eux ou non.

10. Mécanisme d’arrêt sélectif (760) selon les revendications 5 et 9, caractérisé en ce que, dans une position dudit bec (795) dans une dite encoche (784C) correspondant au blocage des sonneries automatiques, ledit tenon (783A) est interposé entre un premier marteau de déclenchement propre à ces sonneries et le timbre correspondant, et que, dans une position dudit bec (795) dans une dite encoche (784B) correspondant au blocage de toutes les sonneries dont les sonneries déclenchées manuellement par l’utilisateur, ledit tenon (783A) est encore interposé entre un second marteau de déclenchement propre à ces sonneries et le timbre correspondant.

11. Pièce d’horlogerie (1000) comportant des moyens moteurs (120), un mouvement (200), un mécanisme de contrôle de réserve de marche (750) desdits moyens moteurs (120) lequel comporte un arbre de sortie (751) dont la position angulaire indique la réserve de marche disponible au niveau desdits moyens moteurs (120), un mécanisme de sonnerie (100) piloté par un mécanisme de commande de sonnerie (1), lequel comporte une bascule de blocage (771) dudit mouvement (200), caractérisée en ce qu’elle comporte, interposé entre ledit arbre de sortie (751) et ladite bascule de blocage (771), un mécanisme d’arrêt sélectif (760) selon une des revendications précédentes.