CH675835A5 - - Google Patents

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CH675835A5
CH675835A5 CH1722/87A CH172287A CH675835A5 CH 675835 A5 CH675835 A5 CH 675835A5 CH 1722/87 A CH1722/87 A CH 1722/87A CH 172287 A CH172287 A CH 172287A CH 675835 A5 CH675835 A5 CH 675835A5
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CH
Switzerland
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pressure member
lever
ramp
ski
arms
Prior art date
Application number
CH1722/87A
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English (en)
Inventor
Pierre Rullier
Jean-Claude Brichoud
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Salomon Sa
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    • A63C9/0844Ski bindings yieldable or self-releasing in the event of an accident, i.e. safety bindings with heel hold-downs, e.g. swingable the body pivoting about a transverse axis
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Description

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Description
L'invention concerne une fixation de sécurité d'une chaussure sur un ski. Plus précisément, l'invention concerne une fixation destinée à retenir une extrémité de la chaussure.
Des fixations de ce genre sont connues et présentent généralement une mâchoire apte à retenir une extrémité, notamment l'extrémité arrière. La mâchoire est articulée autour d'un axe transversal par rapport à un corps relié au ski.
En outre, des moyens élastiques exercent une action sur la mâchoire, qui tend à rappeler la mâchoire vers le ski ou au contraire à la basculer vers le haut, selon l'intensité de la sollicitation exercée par la semelle sur la mâchoire.
Habituellement, les moyens élastiques comprennent un ressort logé dans le corps, dont la compression initiale est réglable. Le ressort repousse contre une rampe de la mâchoire un organe de pression qui, selon les cas peut être un piston coulissant ou un basculeur articulé.
La rampe de la mâchoire présente généralement une zone de course élastique au contact de laquelle l'organe de pression rappelle élastiquement la mâchoire vers le ski, et une zone de déclenchement au contact de laquelle l'organe de pression repousse la mâchoire vers le haut. La limite entre les deux zones définit le seuil de déclenchement de la fixation.
De telles fixations sont connues notamment d'après les brevets français FR 2 338 060 et FR 2 494 591.
L'inconvénient de ces dispositifs est que l'utilisateur doit fournir un effort important pour déchausser manuellement la fixation, car en effet, il doit fournir une énergie équivalente à l'energie de déclenchement que la chaussure transmet à la fixation pour un déclenchement lors de la pratique du ski.
Egalement, ces fixations nécessitent un ressort pour le déclenchement et un ou plusieurs autres ressorts pour assurer un recul élastique de la fixation, notamment en vue de suivre les mouvements de flexion du ski.
Egalement, la compression initiale des ressorts de recul n'est généralement pas réglable, et notamment ne peut pas être ajustée d'après la compression du ressort des moyens élastiques.
Il existe pourtant des fixations où les ressorts de recul peuvent être ajustés en compression, mais par des moyens de réglage indépendants des moyens élastiques.
Un des buts de l'invention est de proposer une fixation pour laquelle l'énergie de déclenchement à franchir pour un déchaussage manuel est généralement inférieure à celle pour un déclenchement lors de la pratique du ski.
Un autre but est de proposer une fixation qui, dans une mise en œuvre particulière de l'invention, présente des moyens de réglage communs pour régler le seuil de déclenchement et l'intensité du recul élastique.
Un autre but de l'invention est de proposer une fixation qui présente une zone de course élastique d'amplitude importante, et notamment supérieure aux fixations dont la mâchoire est simplement montée pivotante par rapport au corps.
Les buts et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre.
La fixation de sécurité d'une chaussure à un ski "selon l'invention comprend:
- une mâchoire apte à retenir ladite extrémité de la chaussure contre le ski, ladite mâchoire étant articulée autour d'un axe transversal par rapport à un corps relié au ski,
- des moyens de rappel élastique de la mâchoire comprenant des moyens élastiques de réserve d'énergie, un organe de pression coopérant avec une rampe de la mâchoire sur laquelle il exerce une poussée.
Elle est caractérisée par le fait que:
- le corps est porté par deux bras latéraux qui sont eux-mêmes articulés par rapport au ski autour d'un axe transversal à leur extrémité inférieure,
- un levier est articulé à son extrémité inférieure par rapport au ski autour d'un axe transversal, et est interposé dans sa partie supérieure entre l'organe de pression et les moyens élastiques de réserve d'énergie, de telle façon que la poussée exercée par l'organe de pression sur la rampe de la mâchoire est transmise depuis des moyens élastiques de réserve d'énergie à l'organe de pression par l'intermédiaire du levier et varie la position des bras et du corps par rapport aus ski.
L'invention sera mieux comprise en se référant à la description ci-dessous, ainsi qu'aux dessins en annexe qui en font partie intégrante.
La fig. 1 représente en vue de côté, en coupe partielle, une fixation de sécurité dans un mode non limitatif de mise en œuvre de l'invention;
la fig. 2 est une vue en perspective de la fixation de la fig. 1 ;
la fig. 3 représente en perspective l'un des éléments de la fixation de la fig. 1 ;
la fig. 4 illustre en partie le fonctionnement de la fixation sous l'action d'une sollicitation verticale exercée sur le corps;
la fig. 5 illustre en partie le fonctionnement de la fixation sous l'action d'une sollicitation verticale exercée sur la mâchoire;
la fig. 6 illustre le fonctionnement de la fixation sous l'action d'une sollicitation horizontale de recul;
la fig. 7 représente la fixation des figures précédentes en position déchaussée;
la fig. 8 est une vue partielle de côté relative à une variante de mise en œuvre de l'invention;
les figs. 9 à 12 représentent en vue de côté des variantes de construction de la fixation;
les figs. 13 à 15 sont des vues de côté partielles illustrant d'autres variantes de l'invention;
les figs. 16 à 18 représentent en vue de côté des variantes de construction de la fixation.
La fixation représentée dans les figures est du type apte à retenir le talon d'une chaussure.
Toutefois, l'invention s'applique également à une fixation destinée à retenir l'avant d'une chaussure. On a représenté dans la fig. 1, une fixation de sé5
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curité 1 qui est assemblée rigidement à la surface supérieure d'un ski 2.
La fixation 1 comprend une mâchoire 3 apte à retenir la semelle de la chaussure au niveau d'un serre-semelle 4, qui est déstiné à retenir le talon de la semelle. De manière connue, la mâchoire 3 comprend par ailleurs dans sa partie inférieure une languette 5 sur laquelle vient s'appuyer la semelle de la chaussure lors du chaussage.
La fixation 1 comprend également un corps 6 par rapport auquel la mâchoire 3 est articulée en rotation autour d'un axe 7 horizontal et transversal par rapport à la direction longitudinale définie par le ski. L'axe 7 peut être matérialisé par un tourillon transversal ou par deux segments de tourillon coaxiaux qui relient chaque paroi latérale du corps 6 à une joue latérale de la mâchoire 3.
Des moyens élastiques de réserve d'énergie relient par ailleurs le corps 6 et la mâchoire 3. Ces moyens sont représentés dans la fig. 1 sous la forme d'un ressort, notamment un ressort de compression 8, logé dans le corps 6, dont la compression initiale peut être réglée par un bouchon 9 vissé sur la partie arrière du corps 6.
Ceci n'est pas limitatif, et le ressort 8 pourrait être remplacé par tout moyen élastique approprié de réserve d'énergie, par exemple un vérin rempli de gaz sous pression.
Les moyens élastiques de réserve d'énergie comprennent également un organe de pression, représenté dans la fig. 1 sous la forme de la tête 10 d'un piston 38, monté coulissant selon une direction longitudinale. Le ressort 8 repousse élastiquement la tête 10 du piston 38 en direction de la mâchoire 3, et plus précisément le nez de pression antérieur 31 de la tête 10 contre la rampe de déclenchement 11 de la mâchoire 4, qui sera décrite ultérieurement.
La fig. 1 représente la fixation 1 en position fermée ou chaussée, et à partir de cette position, sous l'effet d'une sollicitation verticale vers le haut exercée par la semelle sur la mâchoire 3, les moyens élastiques de réserve d'énergie définissent pour la fixation 1 une zone de course élastique, où la mâchoire 3 est rappelée élastiquement en direction du ski 2, et une zone d'ouverture où ils autorisent le basculement vers le haut de la mâchoire 3, lorsque la sollicitation verticale est supérieure à un seuil déterminé. La frontière entre la zone de course élastique et la zone d'ouverture correspond au seuil de déclenchement, qui peut être notamment réglé par la compression initiale du ressort 8 au moyen du bouchon 9. Ceci est connu de l'homme de l'Art.
La fixation 1 comprend par ailleurs tout moyen approprié de déchaussage manuel. On a schématisé un tel moyen sous la forme d'un levier de déchaussage 47 que l'utilisateur actionne par une poussée dont une composante est dirigée vers le bas.
Selon l'invention, le corps 6 de la fixation 1 est porté par deux latéraux 12 et 13, qui sont assemblés solidairement audit corps, et qui le relient au ski 2.
Le bras latéraux 12 et 13 sont disposés sensiblement symétriquement par rapport au plan de symétrie vertical du ski, et sont articulés en rotation par rapport au ski 2, dans leur partie inférieure, autour d'un axe transversal 14.
Avantageusement, l'axe transversal 14 est porté par un socle 15, solidarisé au ski 2 directement, ou par l'intermédiaire de moyens de réglage de la position longitudinale du socle 15 sur le ski 2. En outre, dans le mode de réalisation représenté, l'axe 14 est mobile longitudinalement dans une lumière 16 transversale du socle 15, s'étendant longitudinalement.
Ainsi, tel que l'illustre en particulier la fig. 4, le corps 6 et le bras latéraux 12 et 13 sont mobiles en rotation autour de l'axe 14, et tel que l'illustre la fig. 6, ils sont aussi mobiles longitudinalement par coulis-sement de l'axe 14 dans la lumière 16.
D'une manière préférentielle, les deux bras 12 et 13 sont coudés, et présentent à partir de l'axe 14 une première portion 17, orientée sensiblement parallèlement à la surface supérieure du ski 2, suivie par une deuxième portion 18 qui remonte vers le corps 6.
Les figs. 1 et 2, ainsi que les figs. suivantes, représentent les premières portions des bras 12 et 13 parallèles entre elles et orientées depuis l'axe 14 vers l'arrière du ski.
Dans ce cas, l'axe 14 d'articulation des bras 12 et 13 et du corps 6 se trouve situé en avant de la mâchoire 3.
En outre, avantageusement, le socle 15 qui sert de palier à l'axe 14 fournit par ailleurs une surface supérieure 19 sur laquelle vient reposer la semelle de la chaussure en position chaussée. Le socle 15 peut par ailleurs servir de plaque de base pour un dispositif de freinage connu non représenté.
De préférence, l'espacement entre les deux bras 12 et 13, au niveau de leur première portion respective 17, est inférieure à la largeur du socle 15, et à celle d'une semelle de chaussure normalisée. Le socle 15 présente deux portions de rainures 20 et 21, qui s'étendent longitudinalement depuis la lumière 16 jusque vers l'arrière du socle 15, où elles débouchent. Dans ces rainures, se logent au moins partiellement les premières portions 17 des bras 12 et 13. Ces portions de rainures 20 et 21 fournissent un guidage latéral aux bras 12 et 13, et permettent un escamotage au moins partiel de leur première portion 17 qui s'étend par ailleurs sous la semelle de la chaussure.
Les bras 12 et 13 présentent toute forme appropriée de section transversale, et par exemple une section allongée, rectangulaire ou ovoïde, dont la grande dimension est orientée dans un plan vertical.
La fixation 1 comprend par ailleurs un levier 22, qui est articulé dans sa partie inférieure par rapport au ski 2 autour d'un axe transversal et horizontal 23. Notamment, l'axe 23 est porté par un palier 24, solidarisé au ski, qui prolonge vers l'arrière le socle 15.
Le levier 22 se dresse sensiblement verticalement au-dessus de son axe d'articulation 23, et dans sa partie supérieure, sa tête est interposée entre l'organe de pression 10 des moyens de rappel élastique, et les moyens de réserve d'énergie, c'est-à-dire le ressort 8 dans le cas de la fig. 1.
Ainsi, la tête du levier 22 transmet sur la rampe 11 de la mâchoire 3, la poussée engendrée par le ressort 8.
Du fait que la tête du levier 22 est interposée en-
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tre l'organe de pression 10 et le ressort 8, un mouvement relatif entre la tête du levier 22 d'une part, l'organe de pression 10 et le ressot 8 d'autre part se produit lorsque le corps 6 pivote autour de l'axe d'articulation 14 qui le relie au ski.
Ainsi, en disposant au niveau de la liaison de la tête du levier 22, -l'organe de pression 10 et le ressort 8 des ensembles de rampes et de nez de pression, la poussée exercée par le ressort sur la rampe 11 de la mâchoire 3 peut être modifiée selon la position du corps 6 et des bras 12 et 13 autour de l'axe 14. De ce fait, on modifie le seuil de déclenchement de la fixation.
La fig. 1 représente le levier 22 avec, du côté du ressort 8, une première rampe 27, et, du côté de l'organe de pression 10, une deuxième rampe 28.
Le ressort 8 exerce une poussée sur la rampe 27 du levier 22 par l'intermédiaire d'une goupille 29 transversale, qui est mobile selon la direction longitudinale du corps 6 par rapport à l'organe de pression 10.
La goupille 29 constitue un organe auxiliaire de pression qui agit de manière conjointe avec l'organe de pression 10 pour transmettre la poussée du ressort 8 en direction de la rampe 11 de la mâchoire.
De l'autre côté, l'organe de pression 10 subit une poussée de la part du levier 22, par l'intermédiaire d'un nez de pression 30, qui est au contact de sa rampe 28.
De l'autre côté, l'organe de pression 10 présente un nez de pression 31 au contact de la rampe 11 de la mâchoire 4.
De préférence, les rampes 27 et 28 du levier 22 sont globalement compressives, c'est-à-dire que lorsque la goupille 29 et le nez de pression 30 parcourent ces rampes 27 et 28 vers le haut, ce qui correspond à un mouvement de levée du corps 6 et des bras 12 et 13, le ressort 8 des moyens élastiques est comprimé, et la poussée qu'il exerce sur la rampe 11 augmente.
Pour ce faire, de préférence, chaque rampe est compressive, ou bien l'une d'elles est compressive et l'autre neutre.
La rampe 11, quant à elle, est connue, et présente deux parties principales. Elle présente tout d'abord une rampe de course élastique 33, au contact de laquelle le nez de pression 31 de l'organe de pression 10 tend à rappeler la mâchoire 3 en direction du ski. Elle comprend par ailleurs une rampe d'ouverture 34 au contact de laquelle le nez de pression 31 de l'organe de pression 10 tend à ouvrir la mâchoire 3 vers le haut, et à libérer ainsi la semelle de la chaussure.
Ces deux rampes 33 et 34 sont délimitées par une crête 35, qui correspond au seuil de déclenchement de la fixation.
Par ailleurs, avantageusement, la rampe 27 présente dans sa partie supérieure un becquet 46 qui constitue une butée pour la goupille 29, de façon à limiter l'amplitude de son mouvement vers le haut.
La fig. 3 représente en perspective le piston 38, de la fixation 1, qui sert d'intermédiaire entre le ressort 8, la goupille 29, et la rampe 11 de la mâchoire 3. Cette pièce 38 présente dans sa partie postérieure, une portion cylindrique de révolution 39, qui est guidée au coulissement longitudinal par rapport au corps 6. Dans sa partie antérieure, la pièce 38 présente l'organe de pression 10, qui est avantagement relié à la portion cylindrique 39 par deux joues latérales 40 et 41.
La pièce 38 présente par ailleurs latéralement -deux lumières 42 et 43, en regard, qui sont orientées longitudinalement, dans lesquelles sont guidées au coulissement longitudinal de la goupille 29 par ses extrémités.
En outre, on orifice longitudinal 44, de diamètre sensiblement supérieur au diamètre du ressort 8 traverse la portion cylindrique 39 et débouche entre les deux joues 40 et 41. Ainsi, le ressort 8 au niveau de son extrémité orientée vers la mâchoire 3 traverse cet orifice 44 de part en part et vient s'appuyer contre la goupille 29 qui est guidée dans les lumières 42 et 43. Eventuellement, un dispositif tel qu'une rondelle, ou une coupelle assure la liaison entre l'extrémité du ressort et la goupille 29.
De préférence, les lumières 42 et 43, qui guident la goupille 29 sont situées au-dessus du niveau de l'organe de pression 10 et plus précisément de ses nez de pression 30 et 31. De cette façon, la zone de contact entre la goupille 29 et la rampe 27 du levier 22 se trouve plus élevée sur le levier 22 que la zone de contact entre le nez de pression 30 et la rampe 28.
Les figures suivantes 4, 5 et 6, illustrent le fonctionnement de la fixation 1, respectivement sous l'effet d'une sollicitation verticale vers le haut, exercée sur le corps 6, d'une sollicitation verticale vers le haut exercée sur la mâchoire 3, et d'une sollicitation horizontale de recul exercée sur le corps 6.
Ces différentes sollicitations ont été volontairement isolées, de façon à bien illustrer le fonctionnement de la fixation 1 sous l'effet de chacune d'elles. D'une manière évidente, lors de la pratique du ski, ces différentes sollicitations se combinent entre elles, et il en va de même pour les déplacements relatifs des différents organes de la fixation 1.
La fig. 4 représente la fixation 1 de la fig. 1, sollicitée par une force verticale vers le haut, exercée sur le corps 6, qui a été schématisée en F1.
Dans cette figure, il a été supposé que la mâchoire 3 suit la rotation des bras 12, 13 et du corps 6 mais n'a pas de mouvement relatif par rapport au corps 6.
Ainsi que le représente la fig. 4, le corps 6 et les bras 12 et 13 qui le portent, pivotent vers le haut autour de l'axe d'articulation 14.
Au niveau du levier 22, la goupille 29, et le nez de pression 30 de l'organe de pression 10, parcourent respectivement les rampes 27 et 28 vers le haut.
Le becquet 46 permet de limiter le déplacement de la goupille 29, pour laquelle il constitue une butée. De cette manière, le mouvement de rotation vers le haut du corps 6 et des bras 12 et 13 autour de l'axe 14 se trouve limité. Naturellement, tout autre moyen approprié convient.
Tel que cela a été précédemment, les deux rampes 27 et 28 étant globalement compressives pour le ressort 8, le mouvement de pivotement du corps 6 autour de son axe 14 produit une compression du ressort 8. Cette compression tend à rappeler élas-
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tiquement en direction du ski le corps 6 et les bras 12 et 13. D'autre part, cette compression amplifie la poussée que le nez de pression 31 de l'organe de pression 10 exerce sur la rampe 11 de la mâchoire.
A ce niveau, il faut remarquer que le nez de pression 31 ne s'est sensiblement pas déplacé sur la rampe de course élastique 33 de la mâchoire 3. D'une manière générale, le mouvement de pivotement du corps 6 autour de son axe 14 ne modifie pas sensiblement la position de l'organe de pression 10 sur la rampe 11 de la mâchoire.
Lorsque la sollicitation F1 cesse, le corps 6 et les bras 12 et 13 sont rappelés en direction du ski par le ressort 8 qui se détend, la goupille 29 et le nez de pression 30 parcourant alors les rampes 27 et 28 vers le bas.
En d'autres termes, l'intensité du seuil de déclenchement augmente avec un basculement du corps 6 et des bras 12 et 13 vers le haut, et elle diminue avec un basculement vers le bas.
La fig. 5 illustre le fonctionnement de la fixation 1, sous l'effet d'une sollicitation verticale schématisée en F2, qui est exercée sur la mâchoire 3, notamment au niveau du serre-semelle 4. Dans cette figure, il est supposé que le corps 6 et les bras 12 et 13 restent en position basse, et ne sont donc pas influencés par cette sollicitation.
Tel que cela est visible dans la fig. 5, sous l'effet de la sollicitation F2, la mâchoire 3 pivote autour de son axe d'articulation 7 qui la relie au corps. Par ailleurs, le nez de pression 31 de l'organe de pression 10 parcourt la rampe de course élastique 33 de la mâchoire 3. La fig. 5 représente le nez de pression 31 au niveau du seuil de déclenchement 35, et d'une manière connue,, si la sollicitation F2 présente une amplitude suffisante, le nez de pression 31 franchit la crête 35 puis parcourt la rampe d'ouverture 34 d'où un déclenchement de la fixation.
Le déplacement du nez de pression 31 sur la rampe 11 de la mâchoire provoque une compression du ressort 8, qui est transmise par l'organe de pression 10, par la tête du levier 22, et la goupille 29.
Au niveau du levier 22, il faut souligner que la goupille 29 et le nez de pression 30 ne se sont sensiblement pas déplacés sur leur rampe respective 27 et 28. Un léger déplacement est dû toutefois au basculement vers l'arrière du levier 22, dû au recul de l'organe de pression 10. Toutefois, ce déplacement est négligeable vis à vis du déplacement précédent décrit relativement à la fig. 4.
Ainsi, dans ce cas, on peut considérer que la compression du ressort est due uniquement au déplacement du nez de pression 31 de l'organe de pression 10 sur la rampe 11 de la mâchoire.
La fig. 6 illustre la fixation 1, sollicitée par une force horizontale de recul F3, par exemple exercée sur le corps 6 ou les bras 12 et 13.
Sous l'effet d'une telle sollicitation, le corps 6 et des bras 12 et 13 reculent ensemble, ce qui produit un coulissement de l'axe d'articulation 14 des bras 12 et 13 dans la lumière 16 du socle 15. Tel que cela est visible dans la fig. 6, le recul du corps 6 provoque un basculement vers l'arrière du levier 22. Le basculement du levier 22 se traduit par une inclinaison de la tête du levier, ce qui produit un éloignement relativ de la goupille 29 et du nez de pression 30 de l'organe de pression 10.
Cet éloignement relativ produit une compression du ressort 8, ce qui engendre pour le corps 6 et les bras 12 et 13 un rappel élastique vers l'avant.
On peut remarquer que plus la goupille 29 est décalée -vers le haut par rapport au nez de pression 30 de l'organe de pression 10, sur le levier 22, plus la compression du ressort 8 est importante, lors du recul, et plus le rappel élastique vers l'avant est fort.
Egalement, on peut remarquer que l'intensité du rappel élastique dépend directement de la compression initiale du ressort 8, c'est-à-dire que l'intensité du rappel est directement liée au réglage de l'intensité de déclenchement de la fixation.
La fig. 7 représente la fixation 1 en position déchaussée. Cette position est atteinte après un dé-chaussage manuel au moyen du levier de déchaus-sage 47, ou après un déclenchement de la fixation et éjection de la chaussure lors de la pratique du ski.
Dans cette position déchaussée, le nez de pression 31 de l'organe de pression 10 est au contact de la rampe d'ouverture 34 de la mâchoire. Au niveau du levier 22, le nez de pression 30 de l'organe de pression 10, et la goupille 29 se trouvent en bas de leur rampe respective 28,27.
Si à partir de la position représentée dans la fig. 7, où le corps 6 et ses bras 12 et 13 sont en position basse, on sollicite vers le haut le corps 6, le nez de pression 30 et la goupille 29 parcourent vers le haut leur rampe respective 28, 27, ce qui provoque une compression du ressort 8, et un rappel élastique du corps 6 en direction du ski.
A l'aide de cette figure il est possible de comprendre que l'énergie nécessaire pour un déclenchement manuel de la fixation est inférieure à celle nécessaire pour un déclenchement lors de la pratique du ski.
En effet, un déclenchement de la fixation lors de la pratique du ski combine une sollicitation verticale de la mâchoire selon F2, et une sollicitation verticale du corps selon F1.
Chacune de ces sollicitations engendre une compression du ressort 8, et donc globalement, le ressort se trouve comprimé par la rampe 33 d'une part, et les rampes 27 et 28 d'autre part. L'énergie à fournir pour un déclenchement lors de la pratique du ski est l'énergie nécessaire pour faire franchir au nez de pression 31 de l'organe de pression 10 la crête 35 de la rampe 11, le ressort 8 se trouvant par ailleurs comprimé de surcroit, du fait que la goupille 29 et le nez de pression 30 ont parcouru au moins en partie leur rampe 27, 28.
Par contre, en déchaussage manuel, l'intervention de l'utilisateur sur le levier 47 tend à plaquer le corps 6 et ses bras 12 et 13 contre la surface supérieure du ski. De ce fait, le nez de pression 30 de l'organe de pression 10 et la goupille 29 se trouvent en bas de leur rampe respective 28, 27 du levier 22.
L'énergie à fournir pour le déclenchement manuel est l'énergie nécessaire pour faire franchir au nez de pression 31 la crête 35 de la rampe 11, les rampes 27 et 28 n'ayant dans cé cas aucune influence sur la compression du ressort.
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L'énergie à fournir pour un déclenchement manuel est donc inférieure à l'énergie pour un déclenchement lors de la pratique du ski, et le déchaussa-ge manuel se trouve de ce fait facilité.
En d'autres termes, le seuil de déclenchement de la fixation 1 varie selon l'angle de basculement vers le haut des bras 12, 13 et du corps 6. Il augmente avec un mouvement de basculement vers le haut et diminue avec un mouvement de basculement vers le bas. Lors de la pratique du ski, les sollicitations de la chaussure sur la mâchoire 3 tendent à faire basculer vers le haut le corps 6 et les bras 12 et 13. De ce fait, le seuil de déclenchement tend à augmenter. Par contre, la manoeuvre du levier de déchaussage tend à plaquer les bras 12 et 13 en butée contre le ski. Le seuil de déclenchement est donc ramené à sa valeur minimale.
D'un autre côté, l'énergie nécessaire pour enclencher la fixation au moyen de la chaussure est réduite. En effet, le mouvement de la chaussure lors du chaussage tend à plaquer le corps 6 et ses bras 12 et 13 contre la surface supérieure du ski. De ce fait, seule la rampe 11 de la mâchoire entre en jeu, et les rampes 27 et 28 du levier sont inactives. L'énergie que l'utilisateur doit fournir pour enclencher la fixation est l'énergie nécessaire pour franchir en sens inverse la crête 35, le ressort 8 n'étant pas par ailleurs sollicité en compression par les rampes 27 et 28. De ce fait, l'énergie nécessaire pour chausser la fixation est réduite par rapport à l'art antérieur.
Les inclinaisons relatives de la rampe de déclenchement 33 de la mâchoire 3, et des rampes 27 et 28 du levier 22 permettent de répartir la sollicitation exercée par la chaussure sur la mâchoire, lors de la pratique du ski, entre une sollicitation selon F1, telle qu'elle a été décrite relativement à la fig. 4, et une sollicitation selon F2, telle qu'elle a été décrite relativement à la fig. 5. Cette sollicitation exercée par la chaussure sur la mâchoire provoque donc en combinaison un basculement de la mâchoire 3 relativement au corps 6 autour de l'axe 7, et à la fois un pivotement du corps 5 autour de son axe 14 par rapport à la surface supérieure du ski.
L'homme de l'art est à même de déterminer les différents paramètres, notamment les formes et les inclinaisons des rampes, de façon à ce que cette répartition soit équilibrée, par exemple pour que, lors d'une sollicitation verticale exercée sur la mâchoire, le nez de pression 31 de l'organe de pression 10 arrive au voisinage de la crête 35 de la rampe 11 en même temps que la goupille 29 arrive au voisinage du becquet 46.
La fig. 8 représente une variante selon laquelle la goupille 29 est remplacée par un piston 50 monté coulissant selon une direction longitudinale, parallèlement à la direction de coulissement de l'organe de pression 10.
Par exemple, le piston coulissant 50, est guidé dans l'orifice longitudinal 39 de la pièce 38.
La fig. 9 illustre une autre variante de réalisation, selon laquelle l'organe de pression 10 est solidaire d'un basculeur 51, qui est articulé par rapport au corps 6 autour d'un axe transversal 52.
Le basculeur 51 présente deux joues latérales,
une de chaque côté du levier 22, qui sont réunies sur l'avant du levier par l'organe de pression 10.
Sur l'arrière du levier 22, les joues latérales du basculeur 51 présentent respectivement une lumière 53 orientée (approximativement longitudinalement), qui permet le guidage de la goupille 29, sensiblement de la même manière que les lumières 42 et 43 de la pièce 38.
La fixation représentée dans la fig. 9 présente un fonctionnement sensiblement identique à celui de la fixation précédemment décrite, mis à part le fait que l'organe de pression 10 ne coulisse plus longitudinalement mais pivote autour d'un axe 52 lié au corps 6.
La fig. 10 illustre une autre variante, selon laquelle l'organe de pression 10 est monté à l'extrémité d'un basculeur 54, lui-même monté pivotant autour d'un axe transversal 55 lié au corps 6.
La goupille 29, quant à elle, est remplacée par un piston 50, avec un nez de pression 57 au contact de la rampe 27 du levier 22. Le piston 50 est guidé au coulissement longitudinal par rapport au corps 6.
La fig. 11 représente une variante de réalisation, selon laquelle l'organe de pression 10 est monté à l'extrémité d'un basculeur 54, et l'organe auxiliaire de pression, c'est-à-dire dans ce cas la goupille 29 est monté également à l'extrémité d'un basculeur 60, articulé par rapport au corps 6 autour d'un axe transversal 61.
Le fonctionnement est semblable à ce qui a été décrit précédemment, mis à part le fait que l'organe de pression 10 et la goupille 29 sont animés d'un mouvement de pivotement, et ne sont plus guidés longitudinalement par rapport au corps 6.
La fig. 12 illustre une autre variante de réalisation selon laquelle l'organe auxiliaire de pression, c'est-à-dire dans ce cas la goupille 29, est porté par un basculeur complexe 63. Le basculeur présente une forme coudée, le coude se trouvant orienté en direction du levier 22, et la goupille 29 se trouvant sensiblement à l'angle du coude.
Le basculeur 63 est articulé par rapport au corps 6 à l'une de ses extrémités, autour d'un axe 64, et à son autre extrémité, il présente des moyens tels qu'une goupille transversale 65 pour recevoir la poussée du ressort 8. Cette construction permet d'amplifier l'intensité de la poussée exercée par le ressort 8 sur le basculeur 22, l'organe de pression 10 et la rmape 11 de la mâchoire.
La fig. 13 représente une autre variante, selon laquelle le nez de pression et la rampe sont permutés au niveau de la liaison entre le levier 22 et l'organe auxiliaire de pression.
Ainsi, le levier 22 présente du côté du ressort 8 un nez de pression 70, qui est au contact d'une rampe 71 portée par l'organe auxiliaire de pression, qui dans ce cas est un piston 72 monté coulissant longitudinalement par rapport au corps 6.
De même que la rampe 27, la rampe 71 est compressive ou neutre, et de préférence, elle présente dans sa partie inférieure un rebord 73 pour limiter le déplacement du nez de pression 70, et, de cette façon, l'amplitude du mouvement de pivotement du corps 6 et de ses bras 12 et 13 autour de l'axe 14.
La fig. 14 présente une autre variante de réalisation, selon laquelle c'est au niveau de la liaison en-
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tre le levier 22 et l'organe de pression 10 que le nez de pression et la rampe sont permutés. Ainsi, le levier 22 présente un nez de pression 75, du côté de la rampe 11 de la mâchoire 3, qui est au contact d'une rampe 76 portée par l'organe de pression 10. De même que la rampe 28, la rampe 76 est compressive ou neutre. Par ailleurs,-le montage de l'organe de pression 10 et de l'organe auxiliaire est du même type que celui de la fig. 8, c'est-à-dire qu'il comprend un piston 38 coulissant longitudinalement par rapport au corps 6 et un piston auxiliaire 50 coulissant longitudinalement par rapport au piston 38.
La fig. 15 présente une variante de réalisation selon laquelle les nez de pression et les rampes sont permutées de chaque côté du levier 22. Ainsi, le levier 22 présente du côté du ressort 8 un nez de pression 70 au contact d'une rampe 71, et du côté de la rampe 11 de la mâchoire, un nez de pression 75 au contact d'une rampe 76 de l'organe de pression 10.
La fig. 16 illustre une autre variante, selon laquelle les bras 12 et 13 qui portent le corps 6 de la fixation sont orientés non plus vers l'arrière mais vers l'avant, en partant de l'axe d'articulation 14. L'axe 14 d'articulation des bras 12 et 13 se trouve alors situé en arrière du levier 22 et de son axe de pivotement 23.
L'axe 14 des bas 12 et 13 est porté par un palier 78, solidarisé à la surface supérieure du ski, qui présente une lumière 79 orientée longitudinalement, pour permettre le recul élastique de la fixation.
Les figs. 17 et 18 représentent une variante de réalisation selon laquelle le socle 15 se déplace avec les bras 12 et 13 et le corps 6 lors d'une sollicitation de recul. A cet effet, le socle 15 est monté coulissant sur une glissière 83 orientée selon la direction longitudinale du ski, le montage étant réalisé directement ou par l'intermédiaire de moyens de réglage de longueur.
La lumière 16 de l'axe 14 est remplacée par un alésage 82 qui porte l'axe 11.
Dans la variante de la fig. 17, le levier 22 est articulé par rapport au ski par l'intermédiaire d'un palier 24 solidaire du ski directement ou par l'intermédiaire de moyens de réglage de longueur. De cette façon, lors d'une sollicitation de recul, le socle 15 recule mais le palier 24 reste immobile. La fixation se comporte de la même façon que précédemment et le rappel élastique est assuré par les rampes du levier 22 comme ce qui a été décrit relativement à la fig. 6.
Dans la variante de la fig. 18, le levier 22 est articulé sur un palier 24 qui est relié au socle 15 et donc coulisse avec ce socle lors d'une sollicitation de recul.
Le rappel élastique n'est plus, dans ce cas, assuré par le levier 22; il est assuré par des moyens traditionnels qui agissent notamment sur le socle 15.
Naturellement, la présente description n'est donnée qu'à titre indicatif, et l'on pourrait adopter d'autres mises en oeuvre de l'invention sans pour autant sortir du cadre de celle-ci.
En particulier, les moyens qui permettent un rappel élastique de la fixation, après une sollicitation de recul pourrait être assistés par des moyens traditionnels, tels qu'un ressort longitudinal agissant par exemple sur l'axe d'articulation 14 des bras 12 et 13
au ski. Egalement, ces moyens qui permettent le rappel élastique pourraient être absents, et dans ce cas remplacés entièrement par des moyens traditionnels.

Claims (1)

  1. Revendications
    1. Fixation de sécurité d'une chaussure sur un ski (2) du type retenant une extrémité de la chaussure, comprenant
    - une mâchoire (3) apte à retenir ladite extrémité de la chaussure contre le ski (2), ladite mâchoire (3) étant articulée autour d'un axe transversal (7) par rapport à un corps (6) relié au ski (2),
    - des moyens de rappel élastique de la mâchoire (3) comprenant des moyens élastiques de réserve d'énergie (8), un organe de pression (10) coopérant avec une rampe (11) de la mâchoire (3) sur laquelle il exerce une poussée, caractérisé par le fait que
    - le corps (6) est porté par deux bras latéraux (12, 13) qui sont eux-mêmes articulés par rapport au ski (2) autour d'un axe transversal (14) à leur extrémité inférieure,
    - un levier (22) est articulé à son extrémité inférieure par rapport au ski (2) autour d'un axe transversal (23) et est interposé dans sa partie supérieure entre l'organe de pression (10) et les moyens élastiques de réserve d'énergie (8), de telle façon que la poussée exercée par l'organe de pression sur la rampe de la mâchoire est transmise depuis les moyens élastiques de réserve d'énergie à l'organe de pression par l'intermédiaire du levier, et varie selon la position des bras et du corps par rapport au ski.
    2. Fixation selon la revendication 1, caractérisée par le fait que l'axe transversal d'articulation (14) des bras (12, 13) par rapport au ski (2) se trouve situé en avant de l'axe d'articulation transversal (23) du levier (22) au ski (2).
    3. Fixation selon la revendication 1, caractérisée par le fait que l'axe transversal d'articulation (14) des bras (12, 13) par rapport au ski (2) se trouve situé en arrière de l'axe d'articulation transversal (24) du levier (22) au ski (2).
    4. Fixation selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la liaison entre le levier (22) et l'organe de pression (10) des moyens de rappel élastique comprend un nez de pression (30, 75) en appui sur une rampe (28, 76) et que ladite rampe (28, 76) est neutre ou compressive pour les moyens de rappel élastique lors d'une levée des bras (12, 13) et du corps (6).
    5. Fixation selon la revendication 4, caractérisée par le fait que le nez de pression (30) est porté par l'organe de pression (10) et la rampe (28) est située sur le levier (22).
    6. Fixation selon la revendication 4, caractérisée par le fait que le nez de pression (75) est porté par le levier (22) et la rampe (76) est située sur l'organe de pression (10).
    7. Fixation selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'un organe auxiliaire de pression (29, 50) assure la liaison entre le levier (22) et les moyens élastiques de réserve d'énergie (8) et que ladite liaison comprend par ailleurs un nez de pres5
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    sion (29,51,70) en appui sur une rampe (27,71), ladite rampe (27, 71 ) étant neutre ou compressive pour les moyens élastiques de réserve d'énergie (8) lors d'un levée des bras (12,13) et du corps (6).
    8. Fixation selon la revendication 7, caractérisée par le fait que le nez de pression (29, 51) est porté par un organe auxiliaire de pression (29, 50) que les moyens élastiques de réserve d'énergie (8) compriment en direction du levier, et que la rampe (27) est située sur le levier (22).
    9. Fixation selon la revendication 7, caractérisée par le fait que le nez de pression (70) est porté par le levier (22), et la rampe (71) est située sur un organe auxiliaire de pression que les moyens élastiques de réserve d'énergie (8) compriment en direction du levier (22) et que le nez de pression (70) est situé sur le levier (22).
    10. Fixation selon les revendications 4 et 7, caractérisée par le fait que l'organe de pression (10) est porté par un piston principal (38) monté coulissant par rapport au corps (6) selon une direction longitudinale du corps (6) et que le piston (38) présente en arrière de l'organe de pression (10) deux joues latérales (40, 41) entre lesquelles passe la tête du levier (22), et des moyens de guidage (42, 43, 44) de l'organe auxiliaire de pression (29,50).
    11. Fixation selon la revendication 10, caractérisée par le fait que l'organe auxiliaire de pression est une goupille transversale (29) guidée dans deux lumières latérales (42, 43) du piston (38), orientées longitudinalement.
    12. Fixation selon la revendication 10, caractérisée par le fait que l'organe auxiliaire de pression est un piston (50) auxiliaire monté coulissant à l'intérieur d'un piston principal (38) selon une direction longitudinale dudit piston principal (38).
    13. Fixation selon les revendications 4 et 7, caractérisée par le fait que l'organe de pression (10) est porté par un basculeur (51) articulé autour d'un axe transversal (52) par rapport au corps (6) et que l'organe auxiliaire de pression est une goupille (29) montée coulissante par rapport au basculeur (51) sensiblement selon une direction longitudinale du corps (6).
    14. Fixation selon les revendications 4 et 7, caractérisée par le fait que l'organe de pression (10) est porté par un basculeur (54) articulé par rapport au corps (6) autour d'un axe transversal (55), et que l'organe auxiliaire de pression est un piston (50) monté coulissant par rapport au corps (6) selon une direction longitudinale.
    15. Fixation selon les revendications 4 et 7, caractérisée par le fait que l'organe de pression et l'organe auxiliaire de pression sont respectivement portés par un basculeur (53) et un basculeur auxiliaire (60) articulés chacun par rapport au corps (6) autour d'un axe transversal (54, 61).
    16. Fixation selon la revendication 7, caractérisée par le fait que ladite rampe (27, 71) présente un rebord (46, 73) pour limiter la course du nez de pression (29, 51,56,70) et ainsi limiter le mouvement de levée des bras (12,13).
    17. Fixation selon les revendications 4 et 7, caractérisée par le fait que la zone de contact entre l'organe auxiliaire (29, 50, 55) de pression et le levier (22 )est plus élevée sur le levier (22) que la zone de contact entre l'organe de pression (10) et le levier (22).
    18. Fixation selon la revendication 16, caractérisée par le fait que l'axe d'articulation transversal (14) des bras (12,13) est porté par un socle (15) solidaire du ski au niveau d'une lumière (16) transversale s'étendant longitudinalement dans laquelle l'axe (14) des bras (12,13) coulisse.
    19. Fixation selon la revendication 17, caractérisée par le fait que l'axe d'articulation transversal (14) des bras (12,13) est porté par un socle (15), coulissant selon une direction longitudinale du ski, au niveau d'un alésage (82).
    20. Fixation selon la revendication 17, caractérisée par le fait que l'écartement des bras est inférieur à la largeur du socle (15), que ledit socle présente deux portions de rainures (20, 21) débouchant vers l'arrière dans lesquelles se logent au moins partiellement les premières portions (17, 18) des bras (12,13) en position basse du corps (6).
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