CH660976A5

CH660976A5 - Fixation de securite pour ski.

Info

Publication number: CH660976A5
Application number: CH2855/84A
Authority: CH
Inventors: Roger Pascal; Jean-Pierre Dimier; Pierre Rullier
Original assignee: Salomon Sa
Priority date: 1983-06-20
Filing date: 1984-06-13
Publication date: 1987-06-30
Also published as: JPH0123146B2; ATA194784A; DE3421499A1; AT393459B; JPS6012083A

Description

La présente invention concerne une fixation de sécurité, destinée à retenir de façon déclenchable une chaussure par rapport à un ski. Elle se rapporte plus particulièrement à une fixation du type dit «à plaque pivotante» sur laquelle est retenue la chaussure de ski.

On conaît déjà de nombreux dispositifs du type traditionnel et selon lesquels la chaussure est maintenue sur le ski par une butée avant et une talonnière arrière. Ces dispositifs sont très répandus actuellement mais présentent néanmoins un certain nombre d'inconvénients. Notons par exemple le manque de fiabilité et la faible tenue aux chocs latéraux ainsi que les modifications des efforts de déclenchement en fonction de la qualité ou de l'état des semelles de chaussure.

Pour remédier à ces inconvénients, les constructeurs ont cherché d'autres réalisations et ont mis au point des dispositifs du type dit «à plaque pivotante» et dans lesquels la chaussure est maintenue sur le ski par l'intermédiaire d'une plaque disposée mobile en rotation autour d'un pivot fixé au ski. Selon certaines réalisations, la plaque ne quitte pas le ski et c'est la chaussure seule qui est libérée tandis que, selon d'autres réalisations, la chaussure reste associée à la plaque et l'ensemble est libéré.

On peut citer par exemple celui décrit dans le brevet français N° 2.279.433 et dans lequel la plaque est reliée au ski de façon à pouvoir pivoter et comprend, à son extrémité avant, un élément de retenue non déclenchable pour l'extrémité avant de la chaussure et, à son extrémité arrière, un élément de retenue déclenchable pour le talon. Ce type de réalisation est particulièrement complexe et la libération de la chaussure en torsion ne se fait qu'au niveau de l'arrière de la chaussure, ce qui présente un ÎE-eonvénient sérieux. De plus, le rapport entre l'effort de déclenchement vertical et l'effort de déclenchement latéral est choisi au départ par le constructeur et il n'est pas forcément valable pour tous les skieurs.

On connaît aussi le dispositif décrit dans le brevet français N° 2.198.762 et qui comprend aussi une plaque pivotante comprenant un élément de retenue fixe pour maintenir l'avant de la chaussure et un autre élément déverrouillable pour retenir le talon de ladite chaussure. C'est alors la plaque qui est libérée et quitte le ski avec la chausure, ce qui impose au skieur d'avoir à remettre la plaque en position verrouillée sur le ski, et donc d'avoir à rechausser le pivot. Cette opération est parfois très difficile, notamment en neige poudreuse ou dans une pente accentuée.

On connaît aussi la plaque décrite dans le brevet français N° 2.305.208 qui comprend un mécanisme particulièrement complexe, donc coûteux, peu fiable et sensible aux conditions de l'environnement (boue, glace, etc.).

La présente invention se propose de remédier aux inconvénients des systèmes du type «à plaque pivotante» précédemment mentionnés. Pour ce faire, la fixation de sécurité selon l'invention présente les caractéristiques exposées à la revendication 1.

Les caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs.

Les figures 1 à 4 représentent un premier mode d'exécution.

La figure 1 est une vue latérale en coupe partielle.

La figure 2 est une vue de dessus en coupe partielle en position centrée.

La figure 3 est une vue en perspective montrant une phase du déclenchement en torsion.

La figure 4 est une vue de dessus dans une phase de retour en position centrée.

Les figures 5 et 5a représentent une variante.

La figure 5 est une vue latérale partielle.

La figure 5a est une vue de dessus partielle.

Les figures 6 et 6a montrent une variante de la liaison.

La figure 6 est une vue latérale partielle en coupe partielle longitudinale.

La figure 6a est une vue de dessus partielle avec coupe partielle de la figure 6.

La figure 7 est une vue latérale partielle montrant une variante concernant les moyens de retenue arrière.

La figure 8 est une vue similaire à la figure 6 montrant une variante.

La figure 9 est une vue schématique montrant une variante pour la retenue contre le soulèvement de la plaque.

La figure 10 est une vue de dessus schématique d'une variante.

La figure 11 est une vue en élévation latérale avec coupe partielle d'un premier exemple de réalisation de ce perfectionnement.

La figure 12 est une vue en plan du dispositif de la figure 11.

La figure 13 est une vue en élévation latérale avec coupe partielle d'un deuxième exemple de réalisation du perfectionnement.

La figure 14 est une vue en plan du dispositif de la figure 13.

La figure 15 est une vue partielle en coupe selon a-a de la figure

13.

La figure 16 est une vue en élévation latérale avec coupe partielle d'un troisième exemple de réalisation du perfectionnement.

La figure 17 est une vue en plan du dispositif de la figure 16.

La figure 18 est une vue partielle en coupe selon a-a de la figure

16.

La figure 19 est une vue en élévation latérale avec coupe partielle d'un autre mode de réalisation du perfectionnement.

La figure 20 est une vue en plan de la figure 19.

La figure 21 est une vue en plan de la figure 19 en cours de déclenchement latéral.

La figure 22 est une vue en plan avec coupe partielle d'encore un autre mode de réalisation.

La figure 23 est une vue en élévation latérale avec coupe partielle d'encore un autre mode de réalisation.

La figure 24 est une vue en plan de la figure 23.

La fixation selon le premier mode de réalisation comprend une plaque 1 montée pivotante sur le ski 2 autour d'un axe vertical YY' matérialisé par un pivot 3, fixé au ski par des vis, des moyens de retenue 4 et 5. Les premiers moyens de retenue 4 sont destinés à retenir l'avant 6 de la chaussure 7 tandis que les deuxièmes moyens de retenue 5 sont destinés à retenir la partie arrière 8 de celle-ci.

Selon l'une des caractéristiques, les premiers moyens de retenue 4 sont reliés directement au ski devant la plaque 1 et à une certaine distance de celle-ci, tandis que les deuxièmes moyens de retenue 5 sont disposés sur la partie arrière de la plaque 1.

Les premiers moyens de retenue 4 comprennent une mâchoire 11 mobile au moins latéralement selon F! et F2 contre l'action d'un système élastique de sollicitation 10. De tels moyens de retenue sont bien connus en soi. Ils peuvent être par exemple du type de ceux revendiqués dans la demande de brevet français N° 81.22577. Nous ne les décrirons donc pas en détail, mais rappelons qu'ils comprennent une mâchoire 11 prolongée par un corps 12 pour former un ensemble pivotant 13 qui pivote par rapport à une pièce d'appui 14 fixée au ski par des vis. Le pivotement de l'ensemble 13 se fait contre l'action du système élastique 10 comprenant un organe mobile ou piston 15 sollicité par un ressort 16 prenant appui sur un bouchon de réglage 17. D'autre part, la butée avant peut comprendre une vis 51 de réglage en hauteur. La plaque 1 est montée pivotante autour d'un pivot 3 qui comprend une partie inférieure 18 de tourillonne-ment et un épaulement circulaire 19 assurant la retenue verticale de ladite plaque. Comme nous l'avons dit précédemment, les deuxièmes moyens de retenue 5 peuvent par exemple être du type de ceux décrits dans le brevet français N° 2.258.876. Ceux-ci comprennent un ensemble articulé 20 constitué par une mâchoire 21 prolongée par un corps 22 s'étendant vers le haut et contenant un système élastique 23. L'ensemble articulé 20 est monté pivotant autour d'un axe 24 porté à l'extrémité de deux bras latéraux 25' et 25" qui sont eux-mêmes articulés autour des axes transversaux 26' et 26" alignés et portés par des parties latérales repliées verticalement 27' et 27" solidaires de la plaque 1. Ledit ensemble 20 est d'une part mobile autour de l'axe 24 selon F3 pour libérer verticalement la chaussure et, d'autre part, étant monté sur la partie arrière de la plaque,

mobile en rotation selon F4 et Fs avec celle-ci autour de l'axe verti5

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cal YY', comme on peut le voir aux figures 3 et 4. Selon l'invention, le dispositif comprend des moyens de liaison 28 reliant les premiers moyens de retenue 4 à l'extrémité avant 29 de la plaque 1. Les moyens de liaison 28 sont constitués par un système de biellettes 30 et 31 articulées entre elles autour d'un axe transversal 32, la partie avant de la biellette 31 étant disposée articulée par rapport à la partie inférieure 33 de la mâchoire 11 autour d'un axe transversal 34. La partie arrière de la biellette 30 comprend une lumière longitudinale 35 s'étendant à l'intérieur d'un logement 36 réalisé à l'intérieur de l'extrémité avant 29 de la plaque 1. Le logement 36 s'évase et débouche vers l'avant pour permettre le pivotement de la biellette 30 dans celui-ci. En effet, un axe 37, solidaire de la plaque, passe au travers de la lumière 35 pour permettre un déplacement en rotation et en translation de la biellette 30. Le système de biellettes articulées 30 et 31 permet de pouvoir modifier la position verticale de la mâchoire 11, par exemple lors d'un réglage en hauteur par manipulation de lavis 51.

La figure 3 montre une phase d'un déclenchement en torsion. On constate que la plaque 1 ainsi que la retenue arrière 5 pivotent ensemble autour de l'axe YY', tandis que la retenue avant pivote latéralement selon Fj pour libérer la chaussure. Bien entendu, la libération verticale de ladite chaussure 7 se fait par pivotement de l'ensemble 20 autour de l'axe 24 selon F3.

La figure 4 représente la fixation dans une phase de retour en position centrée de l'ensemble, après déclenchement. La mâchoire 11, étant sollicitée par le système élastique 10 dans sa position centrée, entraîne avec elle la plaque 1 par l'intermédiaire des moyens de liaison 28. Ainsi, après déclenchement latéral, tout l'ensemble est ramené en position centrée selon l'axe XX'.

Les moyens de retenue avant 4 peuvent être de tous types et par exemple du type de ceux décrits dans les brevets français N° 2.314.742, N° 2.334.382, N° 2.420.359, N° 2.458.299 et l'addition N° 83.748, ou encore dans la demande européenne 0025747.

Les moyens de retenue arrière 5 peuvent être de tous types et par exemple comme ceux décrits dans la demande de brevet français N° 2.502.019, le brevet français N° 2.263.796.

Dans la réalisation décrite aux figures 1 à 4, on remarque que l'axe vertical YY' se trouve au niveau des axes 26' et 26". Mais il peut en être autrement et notamment comme cela est représenté à la figure 5 et selon laquelle l'axe de pivotement YY' se trouve avancé par rapport aux axes 26' et 26". Dans ces conditions, la partie arrière 38 de la plaque 1 est retenue contre le soulèvement par un élément 39 fixé au ski. Cet élément comprend un rebord supérieur 40 ménageant un espace 41 débouchant latéralement et sous lequel est engagé l'arrière de la plaque qui peut pivoter sans se soulever (fig. 5a)

• Les figures 6 et 6a montrent une variante de réalisation des moyens de liaison 28 selon laquelle la partie inférieure de mâchoire 11 comprend une saillie 42 s'étendant vers le bas et à l'intérieur d'une lumière 43 réalisée à l'extrémité avant 29 de la plaque.

Les moyens de retenue arrière 5 décrits précédemment sont du type à tirants ou bras latéraux 25' et 25", mais ils pourraient être de tout type et notamment du type dit «talonnière» 5', comme cela est représenté à la figure 7. Elle peut être par exemple conforme à celle décrite dans le brevet français N° 2.338.060 et qui comprend une mâchoire 21' pivotante autour d'un axe 24' par rapport à un corps 22' relié à la partie arrière de la plaque 1. La mâchoire 21' est sollicitée en position de retenue par un système élastique 23 logé dans le corps 22' et un levier 44 permet le déchaussage volontaire. La partie arrière de la plaque est maintenue contre le soulèvement par un élément 39 identique à celui décrit en regard de la figure 5. Avantageusement, la plaque 1 est, à son extrémité avant 29, en appui sur une plaquette antifriction 50 (fig. 1, 3, 4). Cette plaquette est fixée au ski, par exemple par collage, et est en matériau de faible coefficient de frottement. Grâce à cette plaquette antifriction 50 qui peut être en polytétrafluoréthylène, les frottements sont contrôlés et sont constants, quel que soit le type de chaussures utilisées. Ladite chaussure 7, étant mobile avec la plaque pivotante 1, peut donc avoir une semelle en caoutchouc favorisant la marche sans les skis.

La figure 8 montre une variante de liaison 28 selon laquelle l'extrémité avant 29 de la plaque comprend une saillie 46 s'engageant dans une lumière 45 des moyens de retenue avant 4".

La figure 9 représente une variante selon laquelle le pivot 3' s n'assure pas la retenue vers le haut de la plaque. Cette retenue est assurée par deux éléments 39 fixés à chaque extrémité.

La figure 10 montre une variante selon laquelle l'extrémité avant 29 de la plaque 1 s'étend vers l'avant au-delà des moyens de retenue avant 4. Dans ce cas, la plaque comprend une lumière 52 pour per-io mettre le passage des éléments fixés au ski des moyens de retenue 14, tout en permettant le pivotement de la plaque 1.

Telle qu'elle vient d'être décrite, l'invention peut bénéficier de perfectionnements.

En effet, lorsque le milieu du ski est soumis à une flexion impor-15 tante vers le bas, par exemple entre deux bosses, cette flexion a tendance à rapprocher les uns des autres les moyens de retenue avant et les moyens de retenue arrière et donc à comprimer la semelle de la chaussure. Cette semelle étant rigide s'oppose à ce rapprochement et s'oppose donc à la flexion du ski, de sorte que la souplesse de ce 20 dernier est diminuée. De plus, cet effort de rapprochement des moyens de retenue avant et arrière agit sur les dispositifs de retenue et peut prvoquer une augmentation des efforts d'ouverture de la fixation.

Cet inconvénient peut être supprimé en rendant coulissants soit 25 les moyens de retenue avant, soit les moyens de retenue arrière.

Les figures 11 et 12 représentent un premier exemple de réalisation du perfectionnement, les mêmes éléments que ceux décrits plus haut portant les mêmes références.

En se reportant à ces deux figures, on voit que le pivot 3 est 30 disposé à l'intérieur d'une fenêtre oblongue 53 dont la largeur est égale au diamètre de la partie tourillonnante 18 du pivot 3 et dont la longueur est d'environ le double de sa largeur. Cette fenêtre oblongue 53 comporte un rebord 53a qui est un peu plus large que l'épau-lement circulaire 19, ledit épaulement circulaire 19 prenant appui sur 35 ce rebord 53a de sorte que la plaque 1 peut coulisser par rapport au pivot 3 sans pouvoir se soulever.

Comme précédemment, la plaque 1 est reliée aux moyens de retenue avant 4 par des moyens de liaison 28. Cependant, selon cette réalisation, cette liaison est simplement réalisée par une biellette 30 40 solidaire des moyens de retenue 4 et articulée à la plaque 1 par un axe vertical 37. Un logement 36 permet à la biellette 30 de se débattre angulairement par rapport à la plaque 1.

Lors d'un déclenchement en torsion, les moyens de retenue 4 pivotent, par exemple dans le sens contraire des aiguilles d'une . 45 montre, autour de leur pièce d'appui 14, contre l'action du système élastique de sollicitation 15, 16, tandis que la plaque 1, qui porte les moyens de retenue arrière 5, pivote en sens inverse. Au cours de ce mouvement, la plaque 1 coulisse légèrement vers l'avant par rapport au pivot 3 tout en étant maintenue par l'épaulement 19. 50 Le déclenchement et le rapport en position centrée fonctionnent donc de façon pratiquement semblable à ce qui a été décrit en relation avec les figures 1 à 4 précédentes, la seule différence étant que ce n'est plus l'axe 37 qui se déplace dans la lumière 35, mais le pivot 3 lui-même qui se déplace dans la fenêtre oblongue 53. Cette disposi-55 tion présente par contre l'avantage que la fixation de sécurité ne s'oppose plus à la flexion du ski. En effet, en cas de flexion, le pivot 3 peut coulisser librement dans ladite fenêtre 53.

Les figures 13,14 et 15 représentent un deuxième exemple de réalisation qui est en quelque sorte l'inverse du précédent car, dans ce 60 cas, ce n'est plus la plaque 1, portant les moyens de retenue arrière, qui coulisse, mais ce sont les moyens de retenue avant 4.

Selon ce deuxième mode de réalisation, les moyens de retenue avant 4 ne sont plus vissés sur le ski, mais sont montés à coulisse-ment dans une glissière 54, qui, elle, est fixée au ski. Dans ce but, la 65 pièce d'appui 14 est solidaire d'une semelle 55 qui s'engage sous les deux rebords repliés 56 de la glissière 54.

Le fonctionnement est très semblable à celui du premier exemple de réalisation: lors d'un déclenchement en torsion, les moyens de

retenue 4 pivotent, par exemple dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, autour de la pièce d'appui 4, tandis que la plaque 1, qui porte les moyens de retenue arrière 5, pivote en sens inverse. Au cours de ce mouvement, ce sont les moyens de retenue avant 4 qui coulissent légèrement vers l'arrière dans la glissière 54 (et non pas la plaque 1).

Comme dans les exemples précédents, c'est le système élastique de sollicitation 15,16 des moyens de retenue avant 4 qui ramène les divers éléments en position centrée sur l'axe XX'.

Cette disposition permet en outre, en réalisant la plaque 1 en deux parties la et lb reliées par deux tirants le de longueur ajustable, d'adapter la fixation de sécurité à des chaussures de ski 7 de tailles différentes.

Les figures 16 et 18 représentent un troisième exemple de réalisation dans lequel c'est à nouveau la plaque 1 qui coulisse, comme dans le premier exemple de réalisation, mais le long d'une glissière, comme dans le deuxième exemple de réalisation.

Selon ce troisième exemple de réalisation, la plaque 1, qui porte les moyens de retenue arrière 5, est reliée par le pivot 3 à une semelle 57 qui coulisse entre les deux rebords latéraux 58 d'une glissière 59 fixée au ski. Comme cela est représenté, la partie de tourillonnement 18 du pivot 3 peut avantageusement ne faire qu'une pièce avec la semelle 57.

Le fonctionnement est identique à celui décrit aux figures 11 à 13, si ce n'est que le coulissement de la plaque 1 se fait au moyen de la glissière 59 et que donc le pivot 3 coulisse également.

Comme dans tous les exemples précédents, les pièces mobiles sont ramenées en position centrée par le système élastique de sollicitation 15,16 des moyens de retenue avant 4.

De préférence, comme cela est représenté à la figure 16, une cale d'épaisseur 60 est placée sous les moyens de retenue 4 pour compenser l'épaisseur de la partie arrière et assurer ainsi une bonne position pour la chaussure.

Bien entendu, il est prévu des plaquettes antifriction entre la plaque et le ski, pour faciliter sa rotation et rendre plus fiables les déclenchements.

La liaison coulissante peut également être obtenue en réalisant la plaque pivotante en deux parties qui peuvent coulisser l'une par rapport à l'autre, la partie arrière de la plaque étant montée à pivotement sur le ski sans pouvoir se déplacer longitudinalement, la partie avant étant montée à coulissement sur la partie arrière.

On voit que la plaque 1 est montée à pivotement sur le ski 2 par l'intermédiaire du pivot 3. Cette plaque comporte une partie arrière la et une partie avant lb, ces deux parties étant reliées l'une à l'autre par deux tirants ou tiges le.

Les deux tiges le sont fixées à la partie avant lb, de manière à ne pas pouvoir coulisser le long de leurs axes longitudinaux, tandis qu'à leur autre extrémité elles peuvent coulisser librement dans les alésages Id ménagés dans la partie arrière la de la plaque 1.

Comme cela a été décrit précédemment, la partie avant lb de la

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plaque 1 est reliée à la butée avant 4 au moyen d'une bielle 30 articulée sur un pivot 37 solidaire de la partie avant lb.

En déclenchement (figure 21), la partie arrière la de la plaque 1 pivote autour de l'axe YY' du pivot 3, tandis que la butée avant pivote autour de la pièce 14 à l'encontre du ressort 16 qui tend à la maintenir, puis à la ramener en position centrée sur l'axe XX'. La liaison entre la butée avant 4 et la partie avant lb de la plaque n'est pas coulissante, ce sont les deux parties la et lb qui coulissent l'une par rapport à l'autre.

La figure 22 représente une variante dans laquelle les tiges le sont fixées à la partie arrière la et coulissent dans les alésages ld qui se trouvent dans la partie avant lb de la plaque pivotante 1.

Les figures 23 et 24 représentent encore un autre mode de réalisation dans lequel la partie arrière 1 a comporte un évidement rectangulaire lf dans lequel coulisse à frottement une languette le solidaire de la partie avant lb.

Le fonctionnement est identique.

Evidemment, les pièces peuvent être inversées, la languette le étant solidaire de la partie arrière la et l'évidement lf étant ménagé dans la partie avant 1 b.

Dans ce qui précède, l'attelage de la butée avant et la plaque pivotante améliorent le fonctionnement de la fixation de sécurité en cas de torsion de la jambe.

Cette disposition remplit également une deuxième fonction qui est de faciliter l'ouverture de la butée avant en cas de chute à la fois vers l'avant et en torsion.

En effet, dans l'exemple représenté aux figures 11, 12 et 16 à 18, la butée avant est du type décrit dans le brevet FR 78/08 342, c'est-à-dire comportant une pièce d'appui fixe, solidaire du ski, présentant à sa face antérieure deux axes situés symétriquement de part et d'autre de la pièce d'appui. Avec une butée avant de ce type, attelée à une plaque pivotante 1 par une biellette 30 et un ergot 37, ladite plaque pivotante 1 portant la talonnière arrière 5, lorsque le skieur fait une chute vers l'avant, l'effort de pivotement de la chaussure avec soulèvement du talon provoque une traction vers l'arrière de la plaque 1. Cet effort de traction vers l'arrière exerce également, par l'intermédiaire de l'ergot 37, un effort de traction sur la pièce mobile de la butée avant 4. Comme cet effort de traction s'exerce dans le plan de symétrie de la pièce d'appui, alors que les axes de pivotement se trouvent déportés latéralement par rapport à ce plan de symétrie, il en résulte l'apparition d'un couple qui a tendance à faire pivoter la butée. En conséquence, lors d'une chute à la fois vers l'avant et en torsion, la rotation de la butée est facilitée, ce qui diminue les risques d'accident, ce genre de chute étant particulièrement dangereux.

La butée avant pourrait être aussi du type de celles décrites dans les brevets français FR 2.314.742, FR 2.385.418, FR 2.424.037 sans pour autant sortir du cadre de l'invention. En effet, ces butées sont du type à compensation et une traction par la plaque vers l'arrière sur la mâchoire provoque un basculement de celle-ci et il y a donc diminution de la résistance au pivotement dû au système élastique.

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REVENDICATIONS

1. Fixation de sécurité pour retenir de façon déclenchable une chaussure sur un ski, comprenant d'une part une plaque pivotante (1) par rapport à un ski autour d'un axe (YY') sensiblement vertical et, d'autre part, des premiers et deuxièmes moyens de retenue destinés à retenir la partie avant et arrière de la chaussure, caractérisée par le fait que les premiers moyens de retenue (4, 4', 4") sont disposés sur le ski et comprennent une première mâchoire (11) mobile au moins latéralement contre l'action d'un système élastique (13) et que les deuxièmes moyens de retenue (5, 5') sont fixés sur la plaque (1) à sa partie arrière (38) et comprennent une seconde mâchoire (21, 21') destinée à retenir de façon déclenchable l'arrière de la chaussure, ladite seconde mâchoire étant mobile au moins verticalement contre l'action d'un système élastique (23, 23'), lesdites premiers moyens de retenue (4, 4') étant reliés de façon non déclenchable à l'extrémité avant (29) de la plaque (1) par des moyens de liaison et de transmission (28) afin qu'après déclenchement, le retour en position centrée de la première mâchoire assure aussi le retour en position centrée de la plaque comprenant les deuxièmes moyens de retenue.
2. Fixation de sécurité selon la revendication 1, caractérisée par le fait que l'axe (YY') est matérialisé par un pivot (3) fixé au ski.
3. Fixation de sécurité selon la revendication 2, caractérisée par le fait que la plaque pivotante (1) est retenue contre le soulèvement.
4. Fixation de sécurité selon la revendication 3, caractérisée par le fait que la retenue contre le soulèvement est assurée par un épau-lement (19) réalisé à la partie supérieure du pivot (3).
5. Fixation de sécurité selon la revendication 3, caractérisée par le fait que la plaque pivotante (1) est retenue contre le soulèvement par un élément (39) fixé au ski et comprenant un rebord supérieur (40) faisant saillie au-dessus de l'une des extrémités de la plaque, et formant un logement (41) débouchant latéralement pour permettre le pivotement de ladite plaque.
6. Fixation de sécurité selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que les moyens de liaison (28) relient la partie inférieure (33) de la première mâchoire à l'extrémité avant (29) de la plaque pivotante (1).
7. Fixation de sécurité selon la revendication 6, caractérisée par le fait que les moyens de liaison (28) comprennent au moins une lumière (35,43,45) coopérant avec une saillie (37,42,46).
8. Fixation de sécurité selon la revendication 7, caractérisée par le fait que la partie inférieure de la première mâchoire (11) comprend une saillie (42) s'étendant vers la surface du ski dans une lumière longitudinale (43) réalisée à la partie avant de la plaque pivotante (1).
9. Fixation de sécurité selon la revendication 7, caractérisée par le fait que l'extrémité avant de la plaque pivotante (1) comprend une saillie (46) s'étendant vers le haut et coopérant avec un logement (45) réalisé dans la première mâchoire (11).
10. Fixation de sécurité selon la revendication 7, caractérisée par le fait que la lumière (35) est réalisée sur une biellette (30) reliée à la mâchoire (11) des premiers moyens de retenue (4), ladite lumière coopérant avec un axe (37) solidaire de l'extrémité avant de la plaque.
11. Fixation de sécurité selon la revendication 10, caractérisée par le fait que les moyens de liaison (28) sont constitués par deux biellettes (30,31) reliées ensemble par un axe d'articulation (32) transversal, l'extrémité libre de la première biellette (30) comprenant une lumière (35) coopérant ave un axe (37) solidaire de l'avant de la plaque (1), tandis que l'extrémité libre de la seconde biellette (31) est articulée par rapport à la mâchoire (11) des premiers moyens de retenue, autour d'un axe transversal (34).
12. Fixation de sécurité selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que la mâchoire (11) des premiers moyens de retenue (4) est mobile par rapport à une pièce d'appui (14) fixée au ski.
13. Fixation de sécurité selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que les deuxièmes moyens de retenue (5) fixés sur l'arrière de la plaque pivotante (1) comprennent une mâchoire (21) montée pivotante autour d'un axe (24), disposés à l'une des extrémités de deux bras latéraux (25' et 25"), tandis que ceux-ci sont articulés sur la plaque par leur autre extrémité 5 autour d'un axe (26', 26") transversal.
14. Fixation de sécurité selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisée par le fait que les deuxièmes moyens de retenue (5') comprennent une mâchoire (21') articulée sur un corps (22') fixé sur le partie arrière de la plaque pivotante (1). io 15. Fixation de sécurité selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que les premiers moyens de retenue (4, 4', 4") sont reliés au ski devant l'extrémité avant (29) de la plaque (1).
16. Fixation de sécurité selon l'une quelconque des revendrais tions 1 à 6 et 12 à 15, caractérisée par le fait que soit la plaque (1)

reliée au pivot (3) et portant les moyens de retenue arrière (5), soit les moyens de retenue avant (4) sont disposés de façon à pouvoir coulisser longitudinalement par rapport au ski (2).
17. Fixation de sécurité selon la revendication 16, caractérisée 20 par le fait que la plaque pivotante (1) portant les moyens de retenue arrière (5) est reliée au pivot (3), lui-même fixé au ski (2) par l'intermédiaire d'une fenêtre oblongue (53), de sorte que ladite plaque (1) peut coulisser par rapport au pivot (3) sans se soulever.
18. Fixation de sécurité selon la revendication 17, caractérisée 25 par le fait que le pivot (3) comporte une partie tourillonnante (18)

ayant un diamètre égal à celui de la largeur de la fenêtre oblongue (53) et un épaulement circulaire (19) prenant appui sur les rebords latéraux (53a) de ladite fenêtre oblongue (53).
19. Fixation de sécurité selon la revendication 16, caractérisée 30 par le fait que la plaque pivotante (1) est montée à pivotement autour du pivot (3) sans pouvoir coulisser, les moyens, de retenue avant (4) étant portés par une glissière (54) de façon à pouvoir coulisser longitudinalement.
20. Fixation de sécurité selon la revendication 16, caractérisée 35 par le fait que la plaque pivotante (1) est montée à pivotement autour du pivot (3) par rapport auquel elle ne peut pas coulisser, ledit pivot (3) étant porté par une semelle (57) pouvant coulisser longitudinalement dans une glissière (59) fixée au ski (2).
21. Fixation de sécurité selon l'une quelconque des revendica-40 tions 16 à 20, caractérisée par le fait que la partie pivotante des moyens de retenue avant (4) est reliée à la plaque pivotante (1) par des moyens de liaison (28) constitués par une bielle (30) articulée à un axe (37) situé à l'avant de ladite plaque pivotante.
22. Fixation de sécurité selon l'une quelconque des revendica-45 tions 1 à 6 et 12 à 15, caractérisée par le fait que la plaque pivotante

(1) est constituée en deux parties (la, lb) qui sont assemblées l'une à l'autre de façon à pouvoir coulisser l'une par rapport à l'autre.
23. Fixation de sécurité selon la revendication 22, caractérisée par le fait que la partie arrière (la) de la plaque pivotante (1) est

50 montée à rotation autour du pivot (3) sans pouvoir coulisser et est reliée à la partie avant (lb) par deux tiges parallèles (le) qui coulissent dans des alésages (ld) ménagés soit dans la partie arrière (la), soit dans la partie avant (lb).
24. Fixation de sécurité selon la revendication 22, caractérisée 55 par le fait que la partie arrière (la) de la plaque pivotante (1) est montée à rotation autour du pivot (3) sans pouvoir coulisser et est reliée à la partie avant (lb) par une languette rectangulaire (le) coulissant dans un logement (lf) de forme correspondante ménagé soit dans la partie arrière (la) soit dans la partie avant (lb). 60 25. Fixation de sécurité selon la revendication 21, caractérisée par le fait que le pivotement vers le haut de la chaussure (7) avec soulèvement du talon provoque une traction vers l'arrière sur la plaque (1) et, par l'intermédiaire de la bielle (30) et de l'axe (37), un effort de traction sur la partie mobile de la butée situé dans le plan 65 de symétrie de ladite butée, de telle sorte que cela provoque l'apparition d'un couple favorisant la rotation de la butée lors d'une chute du skieur à la fois en torsion et vers l'avant.

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