FR2613949A1 - Dispositif de fixation de ski a chaussage automatique - Google Patents

Abstract

DISPOSITIF DE FIXATION DE SKI A CHAUSSAGE AUTOMATIQUE, A BUTEES AVANT ET ARRIERE COMPRENANT CHACUNE UN COULISSEAU 20 QUI EST DEPLACABLE LONGITUDINALEMENT PAR RAPPORT AU SKI 10 A L'ENCONTRE D'UNE FORCE ELASTIQUE REGLABLE ET QUI PORTE DES ORGANES DE BLOCAGE PROPRES A ETRE APPLIQUES A PRESSION SUR LE REBORD DE SEMELLE 50 D'UNE CHAUSSURE DE SKI 52. CES MOYENS DE BLOCAGE SONT CONSTITUES PAR DEUX BIELLETTES, PAR EXEMPLE 46, MONTEES PIVOTANTES SUR LE COULISSEAU AUTOUR D'UN AXE 42 S'ETENDANT HORIZONTALEMENT ET TRANSVERSALEMENT A LA LONGUEUR DU SKI, LESDITESBIELLETTES ETANT REUNIES ENTRE ELLES PAR UN ORGANE DE LIAISON 48 ET ETANT CAPABLES DE PIVOTER ENTRE UNE POSITION BASSE DE BLOCAGE ET UNE POSITION HAUTE DE DEGAGEMENT.

Description

Dispositif de fixation de ski à chaussage automatique.

L'invention concerne un dispositif de fixation de ski à chaussage automatique comprenant au moins une butée avant ou une butée arrière du type comportant un coulis seau qui est dépla çable longitudinalement par rapport au ski à l'encontre d'une force élastique réglable et qui porte des organes de réglage propres à être appliqués à pression sur le rebord de semelle d'une chaussure de ski.

On connaît déjà des dispositifs de fixation de ce type. Ils ont, en général, pour inconvénient de permettre assez facilement un déplacement latéral de la chaussure par rapport au ski en cas d'effort violent, mais de s'opposer à un déplacement vertical ou oblique de la chaussure, sauf à utiliser des mécanismes complexes et coûteux. En outre, après libération de la chaussure à la suite d'une chute, il est souvent nécessaire de déverrouiller manuellement le dispositif de fixation avant le rechaussage.

Pour éviter cet inconvénient, on a déjà proposé de réaliser les organes de blocage sous forme de deux cames polygonales montées chacune à rotation autour d'un axe sensiblement horizontal sur le coulisseau, les deux axes de rotation des cames étant symétriques par rapport à l'axe de déplacement du coulis seau et formant entre eux un angle obtus dont le sommet est orienté du côté opposé à la chaussure.

Ces cames polygonales formant les organes de blocage permet ternit la libération de la chaussure par déplacement dans toutes les directions, ainsi que le chaussage et le déchaussage sans intervention manuelle.

L'invention a notamment pour but de proposer un autre type d'organe de blocage de structure encore plus simple et d'un fonctionnement particulièrement sûr.

Selon une caractéristique essentielle de l'invention, les organes de blocage des butées avant et arrière sont constitués par deux biellettes montées pivotantes sur le coulisseau autour d'un axe s'étendant horizontalement et transversalement à la longueur du ski, lesdites biellettes étant réunies entre elles par un organe de liaison et étant capables de pivoter entre une position basse de blocage et une position haute de dégagement.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les deux biellettes sont montées aux deux extrémités d'un axe qui traverse le coulisseau. Avantageusement, ce coulisseau comporte plusieurs passages traversants situés à des hauteurs respectives différentes pour le montage de l'axe des biellettes à la hauteur souhaitée.

L'invention prévoit également que, dans la position basse, l'organe de liaison des biellettes est propre à venir en appui, par l'un de ses bords, contre le rebord de semelle de la chaussure et, par son bord opposé, contre une paroi du coulisseau.

Cet organe de liaison a avantageusement une forme générale incurvée tournant sa concavité vers l'autre butée, de manière à épouser la forme du rebord de semelle de chaussure, tout en permettant la libération de la chaussure par déplacement latéral, vertical ou oblique.

L'invention prévoit en outre que la butée arrière puisse être muni de freins de ski formés chacun d'un levier porté par un axe monté à rotation sur le coulisseau et se terminant par un excentrique en appui sur un piston chargé par un ressort. L'invention prévoit alors que le levier se prolonge au-delà de l'axe de rotation pour coopérer avec une biellette de telle sorte que ces freins pivotent automatiquement vers le bas lorsqu'ils sont libérés à l'ouverture du dispositif de fixation.

Par ailleurs, selon une autre caractéristique de l'invention, le coulisseau est muni sur sa face inférieure d'un cran permettant la fixation d'une lame-ressort faisant partie d'un crampon propre à être engagé en partie entre la face inférieure du coulisseau et la face du ski.

Avantageusement, les butées avant et arrière ont sensiblement la même structure et sont par exemple réalisées en une matière plastique moulée, telle que de 1'ABS.

L'invention vise également une butée avant comportant une paire de mâchoires propres à s'appuyer latéralement sur le bord de la semelle d'une chaussure et pouvant s'écarter, à l'encontre d'une force élastique réglable, pour libérer la chaussure.

Une telle butée avant peut être utilisée seule pour la pratique du ski de fond ou de randonnée. Elle peut également être utilisée en combinaison avec une butée arrière, par exemple du type défini ci-dessus, pour la pratique d'un ski mixte dans lequel les talons doivent tantôt être appliqués contre les skis, tantôt pouvoir se soulever de ceux-ci.

Dans la description qui suit, faite à titre d'exemple, on se réfère aux dessins annexés, dans lesquels - la figure 1 est une vue en coupe longitudinale partielle d'une butée arrière d'une fixation selon l'invention; - la figure 2 est une vue de dessus de cette butée arrière; - la figure 3 est une vue partielle de côté de cette butée arrière montrant la position des freins de ski pour le freinage; - la figure 4 est une vue partielle de côté de cette butée arrière à laquelle est associé un crampon; - la figure 5 est une vue en perspective de ce crampon; - la figure 6 est une vue en élévation, partiellement coupée, d'une butée avant à mâchoires; - la figure 7 est une vue de dessus de cette même butée.

On n'a représenté, dans les figures 1 à 4, que la butée arrière du dispositif de fixation, celle-ci pouvant être associée à une butée avant sensiblement identique.

Dans ces figures, la référence 10 désigne un ski sur lequel est montée de façon fixe une glissière longitudinale 12, par exemple au moyen de vis (non représentées). Cette glissière a, en section droite, la forme générale d'un T disposé en position inversée. Elle comprend une base 14 fixée à plat sur le ski 10 et une âme verticale 16 qui présente une tête.

18 ou champignon d'épaisseur supérieure à celle de l'amie 16 (figures 3 et 4). Sur la glissière 12 est retenu et guidé en translation longitudinale un coulisseau 20 qui présente, en partie inférieure, une fente longitudinale 22 débouchant sur une face avant 24, une face arrière 26 et une face inférieure 28 du coulisseau 20. La fente 22 a une largeur légèrement supérieure à celle de l'amie 16 et débouche, en partie supérieure, sur deux rainures parallèles opposées 30 pour le passage de la tête 18 de la glissière 16 (figure 1).

Le coulisseau 20 est de préférence monobloc et comporte deux faces opposées 32 et 34 s'étendant parallèlement à la direc tion longitudinale du ski. Le coulisseau 20 comporte plusieurs passages traversants, dans l'exemple trois passages 36, 38, 40 situés à des hauteurs respectives différentes, pour le montage d'un axe 42 à la hauteur souhaitée (figure 1). Aux deux extrémités de l'axe 42 sont montées deux biellettes 44 et 46 s'étendant parallèlement à la direction longitudinale du ski et réunies entre elles par un organe de liaison 48 (figure 2).

Les biellettes 44 et 46 sont capables de pivoter entre une position basse de blocage et une position haute de dégagement.

Dans la position basse de blocage, telle que représentée à la figure 1, les biellettes 44 et 46 et l'organe de liaison 48 viennent se bloquer sur la partie arrière du rebord de semelle 50 d'une chaussure 52 (figure 1). Dans cette position, l'organe de liaison 48 vient en appui à la fois contre le rebord de semelle et contre le coulisseau.

Les biellettes 44 et 46 et l'organe de liaison 48 forment une pièce monobloc ayant une forme générale de U, qui peut, par exemple, être réalisée en une matière plastique moulée, telle que de 1'ABS L'organe de liaison 48 a une forme générale incurvée tournant sa concavité vers l'autre butée.

Comme le montre la figure 1, dans la position basse de blocage, l'organe de liaison 48 vient en appui par l'un de ses bords ou bord avant 54 contre le rebord de semelle de la chaussure et par son bord opposé 56 ou bord arrière, contre la paroi avant 24 du coulisseau.

Les biellettes 44 et 46 et l'organe de liaison 48 peuvent venir dans la position haute comme représenté sur la figure 3 lors d'un déchaussage volontaire ou accidentel, comme cela sera expliqué plus loin.

Le coulisseau 20 de la butée arrière est équipé en outre de freins de ski comprenant, de façon classique, deux parties symétriques par rapport à la fixation et présentant chacune un levier 58 terminé par une patte 60, de préférence dentelée.

Chacun des leviers 58 est porté par un axe 62 orienté obliquement et propre à pivoter dans le coulisseau 20. Cet axe 62 se termine par un excentrique 64 appliqué sous un piston 66 chargé par un ressort 68 (figure 1). Chacun des leviers 58 se prolonge, au-delà de l'axe de rotation 62, par une partie terminale 70 propre à coopérer avec la biellette correspondante. Du fait de la disposition oblique des axes 62, la poussée sur les biellettes 44 et 46 par la semelle de chaussure de ski, à partir de la position représentée à la figure 3 jusqu'à la position représentée à la figure 4, provoque la remontée vers le haut des leviers 58 et leur rapprochement l'un de l'autre au-dessus du ski (figure 4).De façon classique, la libération de la chaussure de ski par la fixation amène, par détente du ressort 68, les leviers 58 et les pattes 60 dans la position représentée à la figure 3.

Par ailleurs, le coulisseau 20 comprend un logement longitudinal 72, à section circulaire et débouchant vers l'arrière, dans lequel est logé un mécanisme de réglage de la dureté de la butée. Ce mécanisme, en lui-même connu, comprend une tige filetée 74 dont l'extrémité antérieure est vissée dans un écrou 76 immobilisé en rotation par rapport au coulisseau 20 et traversant une fente ou lumière inférieure 78 du coulisseau, formé en regard de la glissière 12.

L'écrou 76 est rendu solidaire de la glissière au moyen d'un cliquet 80 pivotant autour d'un axe 82 de l'écrou 76 et propre à coopérer avec des crans 84 de la glissière. Ces crans sont formés par des cavités longitudinalement alignées comprenant une face avant oblique et une face arrière verticale. Les crans 84 sont séparés entre eux d'une distance prédéterminée correspondant par exemple à une pointure ou une demi-pointure d'une chaussure de ski.

Sur l'extrémité postérieure de la tige filetée 74 est vissé un écrou 86. Un ressort hélicoldal 88 traversé par la tige filetée 74 est interposé entre l'écrou 86 et une bague 90.

Cette dernière est traversée également librement par la tige filetée et est rendue solidaire du coulisseau 20 au moyen d'un excentrique 92 porté par un levier 94 monté à rotation autour d'un axe vertical dans le coulisseau 20, l'excentrique 92 étant formé par un doigt cylindrique excentré qui est reçu dans un logement de la bague 90. Un anneau d'arrêt 96, solidaire de la tige filetée,forme butée de la bague 90, à l'opposé du ressort.

Par ailleurs, le coulisseau 20 est muni, sur sa face inférieure 22, de deux languettes élastiques 98, 100 terminées chacune par-un plot 102, 104 servant d'appui à la semelle de chaussure (figures 1 et 2). Les languettes 98 et 100 s'étendent sensiblement à l'horizontale et parallèlement entre elles, venant se loger dans les deux espaces symétriques ménagés de part et d'autre de l'âme 16 de la glissière 16 et entre la face supérieure de la base 14 de la glissière et la face inférieure 28 du coulisseau 20.

En outre, ce coulisseau est muni sur sa face inférieure 28, plus particulièrement sur son bord arrière 26, du côté opposé aux languettes 98 et 100, d'un cran 106 (figure 1) pour la fixation d'un crampon désigné sous la référence générale 108 (figures 4 et 5). Ce crampon a la forme générale d'une pièce métallique en forme de U disposée en position inversée de manière à coiffer le ski 10. Ce crampon comprend une âme 110 munie d'une découpe longitudinale 112 pour permettre son introduction autour de l'âme 16 de la glissière 12. De l'amie 110 dépendent deux pattes 114 et 116. Ces pattes ont une longueur très supérieure à l'épaisseur du ski de manière à s'étendre en dessous de la face inférieure du ski et pouvoir s'ancrer dans la neige.Par ailleurs, de l'amie 110 dépend une lame-ressort 118 repliée au-dessus de l'amie 110 et terminée par un bec 120 propre à venir s'engager dans le cran 106 (figure 4). La lame-ressort 118 est de préférence munie d'un bossage 122 pour faciliter son rapprochement de l'amie 110 en utilisant l'extrémité d'un bâton de ski, en vue de la mise en place ou de l'enlèvement du crampon.

Cette butée arrière est utilisée de la façon suivante : pour le réglage du dispositif de fixation, le coulisseau 20 est engagé par son extrémité avant sur l'extrémité arrière de la glissière 12 jusqu'à ce que le cliquet 80 soit engagé dans le cran voulu de la glissière. Par rotation de la tête 85 de la tige filetée 74, on peut visser ou dévisser cette tige dans l'écrou 76 et déplacer ainsi le coulisseau 20, par l'intermédiaire de la bague 90 et de l'excentrique 92, par rapport à l'écrou 76 et à la glissière 12, pour adapter parfaitement la fixation à la dimension de la chaussure de ski. Ensuite, par vissage de l'écrou 86 sur la tige filetée 74, on règle la compression du ressort 88 pour obtenir la dureté voulue de la butée.Le levier de manoeuvre 94 permet d'avancer le coulisseau 20 en direction de la chaussure, par l'intermédiaire de l'excentrique 92, quand il est dans la position représentée aux figures 1 à 4, et de reculer le coulisseau par rapport à la chaussure, pour l'ouverture manuelle de la fixation, quand ce levier est tourné de 180 dans un sens ou dans l'autre. Ce déplacement du coulisseau 20 résultant de la rotation du levier 94 ne modifie pas le réglage de dureté résultant du vissage de l'écrou 86. Par ailleurs, toute poussée sur les biellettes 44 et 46 provoquée par un effort violent ou par une chute du skieur se traduit par un déplacement vers l'arrière du coulisseau 20 ayant pour effet, par l'excentrique 92 engagé dans la bague 90, une compression du ressort 88.

La butée avant est sensiblement identique à la butée arrière, mais est dépourvue des freins de ski. Pour le chaussage d'un dispositif de fixation selon l'invention, il suffit d'engager la partie avant de la chaussure 52 dans la butée avant de la fixation, puis d'appuyer sur le talon pour engager la butée arrière dont les biellettes viennent dans la position de blocage représentée aux figures 1, 2 et 4. Lors d'une chute nécessitant la libération de la chaussure par la fixation, les biellettes maintenant la chaussure permettent aussi bien un déplacement vertical ou oblique de la chaussure par rapport au ski, les biellettes pivotant alors autour de l'axe 42, qu'un déplacement latéral de la chaussure, tous ces mouvements se traduisant par un déplacement des coulisseaux 20 à l'opposé de la chaussure et par une compression des ressorts 88.

Le déchaussage volontaire s'effectue sans difficulté, en levant le talon de la chaussure par rapport à la fixation, ce qui a pour effet de faire pivoter les biellettes autour de leur axe commun et de provoquer le recul vers l'arrière du coulisseau 20 de la butée arrière, ou bien par manoeuvre du levier 94.

Les principaux composants des butées avant et arrière peuvent être réalisés en une matière plastique moulée par injection par exemple en ABS.

La butée avant représentée aux figures 6 et 7 comprend, fixée sur un ski 210, une glissière 212 identique à la glissière 12 de la figure 1, sur laquelle un coulisseau 220 est guidé de la même façon que le coulisseau 20 de l'exemple précédent.

Toujours conformément à la description ci-dessus, un cliquet pivotant 280 porté par le coulisseau coopère avec des crans 284 de la glissière pour définir différentes positions longitudinales du coulisseau sur le ski, en fonction par exemple de la pointure de la chaussure à retenir. Le coulisseau 220 est également muni de deux languettes élastiques 298 et 300 portant des plots 302 et 304 servant d'appui à la semelle de la chaussure.

La tenue de la chaussure est assurée par deux mâchoires 244 et 246 pouvant pivoter autour d'un axe 242 solidaire du coulisseau. Ces mâchoires présentent sur leurs faces internes des saillies sensiblement hémisphériques 245 et 247 qui sont propres à s'engager dans des évidements prévus dans la surface latérale 249, représentée en trait mixte à la figure 7, de la semelle de la chaussure, au voisinage de l'extrémité avant de la semelle. Cette extrémité avant est ainsi maintenue appliquée contre le ski et peut pivoter autour d'un axe transversal passant par les saillies 245 et 247 pour permettre au talon de se soulever du ski lorsqu'il n'est pas lui-même tenu par une fixation arrière.

Le coulisseau 220 présente un évidement interne 272 s'étendant longitudinalement, dans lequel sont guidés en coulissement longitudinal, successivement d'avant en arrière, un bouton moleté de manoeuvre 286 solidaire d'une tige filetée 274, une première bague 290 enfilée sur la tige 274, une seconde bague filetée 296 coopérant avec le filetage de la tige 274, et un piston 276 portant le cliquet 280. La bague 296, fixe en rotation, présente un noyau 297 pouvant venir en appui contre la bague 290 et une collerette 299 espacée longitudinalement de la bague 290 de façon à loger un ergot excentrique 292 solidaire d'une poignée 294 pouvant tourner autour d'un axe vertical par rapport au coulisseau 220. Un ressort hélicoi- dal 288, entourant la tige filetée 274 et partiellement logé dans le bouton 286, est comprimé longitudinalement entre celui-ci et la bague 290.

Les mâchoires 244 et 246 présentent, tournées vers l'avant, des surfaces formant cames 248 et 249 qui coopèrent avec l'extrémité arrière du piston 276 de telle façon que, lorsque les mâchoires s'écartent latéralement, elles repoussent le piston vers l'avant. L'extrémité avant 277 du piston, qui vient en butée contre la bague 290, s'oppose alors, par l'intermédiaire de celle-ci, à la force élastique du ressort 288.

La butée est mise en oeuvre de la façon suivante. Comme dans le cas des figures 1 à 4, on engage le coulisseau sur la glissière par un mouvement dirigé vers la chaussure, ici d'avant en arrière, jusqu'à ce que le cliquet 280 s'engage dans celui des crans 284 qui convient pour obtenir la position longitudinale désirée du coulisseau. En tournant le bouton moleté 286 dans le sens correspondant au vissage de la tige filetée 274 dans la bague 296, on amène la bague 29C, poussée par le ressort 288, en butée contre le noyau 297 de la bague 296, l'ergot excentrique 292 étant emprisonné longitudinalement entre la collerette 299 de cette dernière et la bague 290.En même temps, le piston 276 est poussé par la bague 290, qui est en contact avec son extrémité avant 277, et coopère avec les surfaces formant cames 248 et 249 pour amener les mâchoires 244 et 246 dans leur position rapprochée correspondant au maintien de la chaussure. En continuant de visser la tige filetée 274, on comprime davantage le ressort 288 entre la bague 290 et le bouton 286, et on augmente la force qu'il faudra vaincre pour écarter les mâchoires en faisant coulisser vers l'avant le piston 276 et la plaque 290, comme indiqué ci-dessus. On peut ainsi régler la contrainte nécessaire pour libérer la chaussure en cas de chute par exemple.

La libération volontaire de la chaussure est obtenue par une rotation d'un demi-tour de la poignée 294, qui décale vers l'avant l'excentrique 292 qui lui-même déplace vers l'avant l'ensemble formé par les bagues 290 et 296, la tige filetée 274, le bouton 286 et le ressort 288. Le piston 249 peut ainsi avancer et les mâchoires s'écarter sans avoir à vaincre la force du ressort.

La poignée 294, comme la poignée 94 de la butée à biellette précédemment décrite, présente sur sa face supérieure une dépression 295 permettant de la manoeuvrer à l'aide de l'extrémité d'un bâton de ski. Par ailleurs, la compression du ressort 288 s'accompagne d'une pénétration progressive du bouton de manoeuvre 286 dans l'évidement 272 du coulisseau.

Ce dernier porte un levier 287 qui pivote à mesure de cette pénétration et se déplace devant des repères 289 présents sur la face supérieure du coulisseau, lesquels repères indiquent donc la résistance à l'écartement des mâchoires et par conséquent le degré de rigidité de la tenue de la chaussure. Un levier et des repères semblables sont prévus dans la butée des figures 1 et 2.

Le ressort hélicoïdal 288, comme le ressort 88 de la butée à biellettes, peut être remplacé par tout élément pouvant subir une déformation élastique appropriée.

La butée à mâchoires des figures 6 et 7 peut être utilisée seule pour la pratique du ski de fond ou de randonnée, ou en combinaison avec une butée arrière pour des parcours mixtes au cours desquels le talon doit tantôt être appliqué contre le ski, tantôt pouvoir se soulever de celui-ci.

Plus généralement, il est possible de prévoir, sur chaque ski d'une paire, une glissière avant et une glissière arrière telles que les glissières 12 et 212, sur lesquelles seront montés selon les cas un ou deux coulisseaux pour former - soit seulement une butée à mâchoires pour un parcours entièrement en ski de fond ou de randonnée; - soit une butée avant à mâchoires et une butée arrière, par exemple à biellettes, pour un parcours mixte, la butée arrière étant mise en prise avec la chaussure pour les passages du type ski alpin et désolidarisée de celle-ci par recul ou démontage du coulisseau pour les passages du type ski de randonnée; - soit deux butées à biellettes pour un parcours entièrement en ski alpin.

Claims (14)

Revendications.

1. Dispositif de fixation de ski à chaussage automatique comprenant au moins une butées avant ou une butée arrière du type comportant un coulisseau (20) qui est déplaçable longitudinalement par rapport au ski (10) à l'encontre d'une force élastique réglable et qui porte des organes de blocage propres à être appliqués à pression sur le rebord de semelle (50) d'une chaussure de ski (52), caractérisé en ce que ces organes de blocage sont constitués par deux biellettes (44, 46) montées pivotantes sur le coulisseau autour d'un axe (42) s'étendant horizontalement et transversalement à la longueur du ski, lesdites biellettes (44, 46) étant réunies entre elles par un organe de liaison (48) et étant capables de pivoter entre une position basse de blocage et une position haute de dégagement.

2. Dispositif de fixation de ski selon la revendication 1, caractérisé en ce que-les deux biellettes (44, 46) sont montées aux deux extrémités de l'axe (42) qui traverse le coulisseau (20).

3. Dispositif de fixation de ski, selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le coulisseau (20) comporte plusieurs passages traversants (36, 38, 40) situés à des hauteurs respectives différentes, pour le montage de l'axe (42) des biellettes (44, 46) à la hauteur souhaitée.

4. Dispositif de fixation de ski selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que, dans la position basse, l'organe de liaison (48) des biellettes (44, 46) est propre à venir en appui par un bord (54) contre le rebord de semelles (50) de la chaussure (52) et par un bord opposé (56) contre une paroi (24) du coulisseau (20).

5. Dispositif de fixation de ski selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l'organe de liaison (48) a une forme générale incurvée tournant sa concavité vers l'autre butée.

6. Dispositif de fixation de ski selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les deux biellettes (44, 46) et l'organe de liaison (48) forment une pièce monobloc ayant une forme générale de U, cette pièce étant par exemple formée en matière plastique moulée.

7. Dispositif de fixation de ski selon l'une des revendications 1 à 6, dans laquelle la butée arrière est munie de freins de ski formés chacun d'un levier (58) porté par un axe (62) monté à rotation sur le coulisseau (20) et se terminant par un excentrique (64) en appui sur un piston (66) chargé par un ressort (68), caractérisé en ce que le levier (58) se prolonge au-delà de l'axe de rotation pour coopérer avec une biellette (44, 46) de telle sorte que ces freins pivotent automatiquement vers le bas lorsqu'ils sont libérés à l'ouverture du dispositif de fixation.

8. Dispositif de fixation de ski selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le coulisseau est muni, sur sa face inférieure (28), de deux languettes (98, 100) terminées chacune par un plot (102, 104) et servant d'appui pour la semelle (50) de la chaussure (52).

9. Dispositif de fixation de ski selon la revendication 8, caractérisé en ce que le coulisseau (20) est muni sur sa face inférieure (28), du côté opposé aux languettes (98, 100), d'un cran (106) pour la fixation d'une lame-ressort (118) faisant partie d'un crampon (108) propre à être engagé en partie entre la face inférieure du coulisseau et la face supérieure du ski.

10. Dispositif de fixation de ski selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que les butées avant et arrière ont sensiblement la même structure et sont par exemple réalisées en matière plastique moulée.

11. Dispositif de fixation de ski selon l'une des revendica ticns 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend une butée arrière à biellettes et une butée avant comportant une paire de mâchoires (244, 246) propre à s'appuyer latéralement sur le bord (249) de la semelle d'une chaussure et pouvant s'écarter, à l'encontre d'une force élastique réglable, pour libérer la chaussure.

12. Dispositif de fixation de ski selon la revendication 11-, caractérisé en ce que les mâchoires présentent des surfaces formant cames (248, 249) coopérant avec un piston (276) pour faire coulisser celui-ci à l'encontre de la force élastique.

13. Dispositif de fixation de ski selon l'une d-s revendications 11 et 12, caractérisé en ce que les mâchoires présentent des saillies (245, 247) destinées à s'engager dans des évidements de la semelle.

14. Dispositif de fixation de ski selon ltune des revendications 11 à 13, caractérisé en ce que les mâchoires sont portées par un coulisseau (220) dont la position longitudinale sur le ski est réglable.