CH669906A5

CH669906A5 -

Info

Publication number: CH669906A5
Application number: CH4150/86A
Authority: CH
Inventors: David Richard James
Original assignee: Impro Ltd
Priority date: 1985-11-06
Filing date: 1986-10-17
Publication date: 1989-04-28
Also published as: IT1195346B; NL192370C; FR2589355B1; DE3635117C2; JPS62112551A; GB2182633A; NL8602509A; GB2182633B; FR2589355A1; DE3635117A1; NL192370B; GB8527285D0; DK161008B; BE905640A; AU6343686A; JPH0341180B2; SE8604195L; DK456086A; IT8667787A0; CA1279840C

Description

DESCRIPTION

La présente invention a pour objet un engin de levage pour soulever un invalide occupant une position assise et l'amener dans une position sensiblement verticale. Il s'agit en particulier d'un engin de levage du type qui utilise une sangle de levage pour l'invalide et comprend un châssis mobile tel que l'invalide puisse être transporté sur l'engin.

Un mode de levage des invalides a été proposé qui utilise une seule sangle passée derrière le dos de l'invalide, sous les bras de celui-ci, pour permettre de le soulever d'une position assise et l'amener dans une position sensiblement verticale, les pieds de l'invalide reposant sur une surface de soutien. Des engins de levage qui utilisent ce concept ont été proposés qui comportent un châssis mobile présentant un marchepied ménageant ladite surface de soutien. De tels engins de levage sont utilisés commodément pour la toilette d'un invalide du fait que, lorsque celui-ci est amené dans une position sensiblement verticale, la partie inférieure du corps de l'invalide, située au-dessous de la sangle, est accessible pour permettre d'ôter ses vêtements et de lui donner d'autres soins.

Lorsque l'invalide occupe une position levée, une partie substantielle du poids de son corps est absorbée par le marchepied par l'intermédiaire des pieds et des jambes, de sorte que le soutien par la sangle dorsale est raisonnablement confortable tout au moins pour une période de courte durée. Cependant, si les invalides sont soutenus en position verticale pendant un certain temps, par exemple pendant leur transport d'une salle d'hôpital jusqu'aux toilettes, il peut en résulter un certain inconfort que la présente invention a pour but d'éliminer.

L'engin de levage pour invalide suivant l'invention comprend un dispositif de levage à bras présentant des points d'attache pour une sangle dorsale de soutien, un châssis mobile sur lequel le dispositif à bras est monté et qui comporte un marchepied pour l'invalide.

Cet engin de levage est caractérisé par un siège monté ou montable sur le châssis et sur lequel l'invalide peut être placé pour être transporté en position assise, ses pieds reposant sur le marchepied, la partie supérieure du corps de l'invalide étant soutenue par la sangle dorsale.

Le dispositif de levage à bras comporte de préférence deux bras de levage espacés latéralement aux extrémités extérieures desquels la sangle, lors de son emploi, est attachée; pour une utilisation optimale de ce concept de levage, les points d'attache de la sangle se déplacent de préférence le long d'une trajectoire en arc de cercle centrée plus ou moins directement au-dessus du marchepied et qui présente un rayon correspondant approximativement à la longueur moyenne d'un fémur humain. Un coussin de butée pour les genoux peut être prévu contre lequel les genoux de l'invalide assis, qui doit être soulevé, peuvent être placés lorsque l'opération de levage commence, la partie des jambes de l'invalide située au-dessous des genoux étant sensiblement verticale.

De préférence, le siège est monté sur le châssis de manière à pouvoir se déplacer entre une position opérante et une position inopérante dans laquelle il ne gêne pas le processus normal de levage et permet l'accès à la partie inférieure du corps de l'invalide se trouvant en position sensiblement verticale sur le marchepied, maintenu par la sangle dorsale. Un châssis en U, oüvert à sa partie antérieure pour pouvoir être engagé sur une chaise à roulettes ou sur un siège de toilettes, est utilisé de préférence, ce siège étant monté de façon pivotante sur un élément latéral du châssis. Des moyens de verrouillage peuvent être prévus qui permettent de verrouiller sélectivement le siège dans l'une ou l'autre de ses positions, opérante et inopérante.

Le siège pourra présenter une ouverture de toilettes et être agencé de manière à recevoir un seau hygiénique amovible se plaçant au-dessous de cette ouverture.

Le dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention.

La fig. 1 est une vue en perspective, de devant, d'un engin de levage pour invalide, et les fig. 2 et 3 sont deux vues en perspective de détail, respectivement.

L'engin de levage comprend un châssis mobile 1 supportant, en son centre, à sa partie postérieure, une colonne verticale 2. Un dispositif de levage à bras 3 fait saillie en avant au-dessus du châssis 1 à

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partir de la colonne 2, ce dispositif comprenant un mécanisme de levage 4 comportant un levier de commande 5 pour commande manuelle. Un déplacement du levier 5 sur 180°, à partir d'une position verticale tournée vers le haut jusqu'à une position inférieure où il s'étend vers le bas, directement derrière la colonne 2, produit un s mouvement de levage complet du dispositif à bras 3. Une sangle dorsale tubulaire 6, munie d'un rembourrage souple, passe, à l'emploi, autour du dos de l'invalide au-dessous des bras de celui-ci. Cette sangle 6 est munie d'attaches 6' à l'aide desquelles elle peut être fixée autour de l'invalide avant que ne débute l'opération de io levage. Ces attaches 6' passent sur des poulies aux extrémités extérieures 7 de bras de levage espacés latéralement 8, ces poulies constituant les points d'attache du dispositif à bras 3. Après que la sangle

6 a été passée autour de l'invalide, les attaches 6' sont fixées, à l'aide de taquets de coincement 9, sur les bras 8. 15

Le châssis 1 comprend un marchepied ou repose-pied 10 sur lequel les pieds de l'invalide à soulever sont placés initialement et un coussin 11 de butée pour les genoux contre lequel les genoux de l'invalide sont appliqués, la partie de ses jambes située au-dessous des genoux étant en position sensiblement verticale. Un mouvement du 20 bras de levage 5 sur sa plage totale de déplacement soulève l'invalide pour l'amener dans une position sensiblement verticale sur le marchepied 10, l'invalide étant soutenu par la sangle dorsale 6. Pendant le levage, les points d'attache de la sangle aux extrémités extérieures

7 des bras 8 parcourent une trajectoire en arc de cercle centrée direc- 25 tement au-dessus du marchepied 10, le rayon de cet arc de cercle correspondant à la longueur moyenne d'un fémur humain.

Le châssis 1 est de forme en U, ouvert à l'avant, et comporte des éléments latéraux 12 et 13 s'avançant vers l'avant. Les éléments 12 et 13 du châssis sont pivotants, commandés par des leviers 14 et 15, et 30 peuvent passer d'une position de largeur maximale représentée en traits pleins au dessin à une position de largeur minimale représentée en traits pointillés à la fig. 1. La largeur maximale permet au châssis 1 de s'engager sur des chaises à roulettes, par exemple, alors que la largeur minimale convient mieux pour le transport et pour le 35

passage des portes ou autres. La mobilité du châssis est assurée par des roulettes intermédiaires à axe fixe 16, des roulettes pivotantes stabilisatrices postérieures 17 et des roulettes pivotantes antérieures 18. Les points de contact avec le sol des six roulettes ne sont pas co-planaires, de sorte que l'engin repose soit sur les roulettes 16 et 17, 40 soit sur les roulettes 16 et 18. L'avantage de ces conditions de contact avec le sol apparaît lorsque l'engin est déchargé ou lorsqu'un invalide y est supporté en position verticale, car cela assure les possibilités de manœuvre qu'offre une base à petites roues avec une stabilité directionnelle produite par les roues à axe fixe 16.

Si l'invalide, compte tenu des conditions susmentionnées, doit se trouver sur l'engin pour un certain temps et/ou être transporté sur une distance importante et risque de souffrir de l'inconfort s'il est maintenu en position levée, le support d'un siège 19 peut être utilisé. Ce siège présente un placet rembourré allongé, rectangulaire vu en plan et courbe latéralement, et qui, dans la position opérante illustrée en traits pleins à la fig. 1, s'étend latéralement sur le châssis 1 au-dessus des éléments latéraux 12 et 13 du châssis et au-dessous des extrémités 7 des bras 8. Il comporte un support latéral tubulaire 20 se terminant par un tourillon cylindrique 21, de diamètre réduit, qui est engagé dans un manchon cylindrique de support 22 que présente l'élément latéral 12 du châssis. Cela permet au siège 19 d'être éclipsé lorsqu'il n'est pas utilisé et de pivoter entre sa position opérante et une position inopérante qui est illustrée en traits pointillés à la fig. 1 et dans laquelle il est situé au-dessus de l'élément 12 du châssis.

Dans cette dernière position, il n'empêche pas le processus de levage de se dérouler et, si nécessaire, il peut être pivoté dans sa position opérante dans la direction de la flèche 23 derrière l'invalide qui peut alors être abaissé sur ce siège 19, alors que la partie supérieure de son corps reste soutenue par la sangle dorsale 6 et que ses pieds restent sur le marchepied 10. Des moyens de verrouillage, comprenant une cheville 24 portée par le tourillon 21 et des encoches telles que 25 ménagées au sommet du manchon 22, verrouillent le siège 19 dans l'une ou l'autre de ses deux positions. Avant que ce siège ne puisse être déplacé, il doit être tout d'abord soulevé pour libérer la cheville 24 de l'encoche 25 dans laquelle elle est momentanément engagée.

Une barre de soutien de semelles 26 (voir en particulier la fig. 3) est placée à l'avant du marchepied 10, cette barre étant utile pour les invalides qui souffrent de troubles de l'équilibre afin d'éviter que leurs pieds ne glissent hors du marchepied 10. Elle est actionnée par un levier 27 et est déplacée à l'encontre de l'action d'un ressort à genouillère 28 pour être amenée d'une position inopérante (représentée en traits pleins) dans laquelle elle est située au-dessous de la surface supérieure du marchepied 10 dans une position soulevée, opérante, dans laquelle elle est située au-dessus de la surface du marchepied comme représenté en traits mixtes à la fig. 3.

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1 feuille dessins

Claims

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REVENDICATIONS

1. Engin de levage permettant de soulever un invalide occupant une position assise pour l'amener dans une position sensiblement verticale, comprenant un dispositif de levage à bras présentant des points d'attache pour une sangle dorsale de soutien, un châssis mobile sur lequel le dispositif à bras est monté et qui comporte un marchepied pour l'invalide, caractérisé par un siège (19) monté ou montable sur le châssis (1) et sur lequel l'invalide peut être placé pour être transporté en position assise, ses pieds reposant sur le marchepied (10), la partie supérieure du corps de l'invalide étant soutenue par la sangle dorsale (6).
2. Engin de levage suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que le siège (19) est monté sur le châssis (1) de manière à être mobile entre une position opérante et une position inopérante daijs laquelle il n'empêche pas le processus normal de levage et permet un accès à la partie inférieure du corps de l'invalide debout, supporté par la sangle dorsale (6) dans une position sensiblement verticale sur le marchepied (10).
3. Engin de levage suivant la revendication 2, caractérisé par le fait que le siège (19) est de forme allongée et est monté de façon pivotante sur un élément latéral (12) du châssis pour pouvoir pivoter entre ladite position opérante dans laquelle il s'étend, de la partie latérale (12), latéralement au-dessus du châssis (1), jusqu'à une position inopérante dans laquelle il recouvre sensiblement ladite partie latérale (12).
4. Engin de levage suivant la revendication 3, dans lequel le châssis est en forme de U, étant ouvert, à sa partie antérieure, entre des parties latérales, ce qui lui permet de s'engager sur une chaise à roulettes ou sur un siège de toilettes, caractérisé par le fait que le siège (19) est monté sur l'une des parties latérales (12) du châssis.
5. Engin de levage suivant l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé par des moyens de verrouillage (24 et 25) à l'aide desquels le siège (19) peut être sélectivement bloqué dans l'une de ses positions opérante et inopérante.
6. Engin de levage suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le dispositif de levage à bras (3) comprend deux bras de levage (8), espacés latéralement, aux extrémités extérieures (7) desquels se trouvent les points d'attache de la sangle, respectivement.
7. Engin de levage suivant la revendication 6, caractérisé par le fait que les points d'attache de la sangle se déplacent pendant le levage et l'abaissement du dispositif à bras (3), le long d'une trajectoire en arc de cercle qui est plus ou moins centrée directement au-dessus du marchepied (10) et dont le rayon correspond à la longueur moyenne d'un fémur humain.
8. Engin de levage suivant la revendication 7, caractérisé par un coussin (11) de butée pour les genoux contre lequel sont placés les genoux de l'invalide assis qui doit être levé, la partie des jambes de l'invalide située au-dessous des genoux étant en position sensiblement verticale,
9. Engin de levage suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le siège (19) présente une ouverture de toilettes et est destiné à recevoir un seau hygiénique situé au-dessous de ladite ouverture.
10. Engin de levage suivant l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisé parle fait que le siège (19) comprend un support latéral (20) muni d'un tourillon terminal inférieur (21) qui est engagé de façon pivotante dans un manchon (22) du châssis.