CH643110A5 - Piege a animaux amortissant les chocs produits par les tentatives de l'animal de s'echapper. - Google Patents

Description

La présente invention concerne de manière générale les pièges pour animaux et a plus particulièrement pour objet un piège conçu pour faire souffrir ou blesser l'animal le moins possible. L'invention apporte plus spécialement un modèle de piège capable d'absorber des chocs afin de réduire autant que possible les dommages physiques subis par l'animal s'il bondit ou se lance en avant pour tenter de se dégager du piège. De plus, le piège selon l'invention est conçu pour que les animaux plus gros que ceux pour lesquels le piège est tendu puissent s'en échapper.

5 Un exemple d'un piège de l'art antérieur du type de pièges auquel l'invention se rapporte est décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique N° 3060623.

Ce piège connu comporte deux bras entre lesquels est situé un ressort à boudin qui charge les bras dans le sens de leur écartement io mutuel et un dispositif à l'extrémité opposée au ressort d'un des bras pour soutenir un levier à palette, ce levier présentant des portions coopérantes qui retiennent l'autre bras abaissé contre le premier bras, jusqu'à ce que le levier à palette soit abaissé; à ce moment, les bras sont libérés mutuellement et l'un d'eux se relève brusquement 15 par rapport à l'autre. Un câble formant une sorte de collet est disposé autour de l'endroit où se trouve la palette portée par le levier et passe de là sur un élément de serrage de collet à l'extrémité opposée au ressort du bras qui se relève, l'autre extrémité du câble étant attachée à un point fixe quelconque, à un arbre par exemple. Lorsque 20 l'animal pose une patte sur la palette, les deux bras sont désaccou-plés l'un de l'autre et s'écartent mutuellement. De ce fait, le câble est brusquement tendu et le collet est serré autour de la patte de l'animal.

Bien que la construction de base de ce piège connu soit simple et 25 sûre et permette de capturer un animal sans trop le blesser, il ne comporte pas de moyens pour protéger l'animal contre les blessures après qu'il a été pris. Toute tentative violente de l'animal de se libérer en se jetant en avant pour s'éloigner du piège risque de le blesser en raison des efforts produits sur sa partie prise dans le collet. De 30 plus, ce piège n'est pas conçu pour permettre aux animaux plus gros que ceux visés par le piège de s'en échapper.

L'invention vise à apporter un piège semblable à celui décrit ci-dessus, mais qui soit capable d'absorber des chocs pour protéger l'animal contre le blessures qu'il risque de s'infliger après qu'il a été 35 pris.

Selon l'invention, un piège à animaux possédant une partie attachée à un animal quand celui-ci fait jouer le piège et destinée à être reliée au terrain est caractérisé en ce qu'il possède un amortisseur de chocs dans la liaison entre ladite partie et le terrain, cet amortisseur 40 comprenant:

a) un organe élastique disposé entre une connexion entre ladite partie et l'amortisseur et un point de fixation où l'amortisseur est fixé par rapport au terrain, de sorte que, si l'animal pris au piège se lance en avant pour s'en éloigner, cet organe élastique est allongé et

45 de ce fait absorbe au moins une partie du choc ainsi produit et réduit de cette manière autant que possible le risque de blessure de l'animal, et b) un organe rigide qui est monté entre ladite connexion et ledit point de fixation et qui limite l'extension de l'organe élastique de

50 manière que ce dernier ne soit pas étendu au-delà de sa limite d'élasticité.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de trois exemples de réalisation non limitatifs ainsi que des dessins annexés, sur lesquels: 55 la fig. 1 est une vue en perspective d'un piège à animaux comprenant un amortisseur selon un premier exemple de réalisation de l'invention;

la fig. 2 est une coupe longitudinale de l'amortisseur du piège représenté sur la fig. 1, la coupe étant prise suivant la ligne 2-2 de la 60 fig. 1 ;

la fig. 3 montre un amortisseur selon un deuxième exemple de réalisation de l'invention par une vue semlable à celle de la fig. 2;

la fig. 4 est une vue de côté du piège au moment où un animal le fait jouer, et as la fig. 5 montre un amortisseur selon un troisième exemple de réalisation de l'invention par une vue semblable à celles des fig. 2 et 3.

La fig. 1 représente un piège 10 qui comprend un support 12 et un bras de ressort 14 qui est articulé par une extrémité 15 sur le sup

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port 12 et porte à son autre extrémité une pièce 17 pour le passage et l'entraînement d'un câble 19.

Le bras de ressort 14 est formé par un fil relativement épais qui est coudé à l'extrémité 15 pour former un L, avec passage de la branche coudée par des trous alignés dans les ailes 20 opposées d'une chape 21 qui est soudée ou fixée d'une autre manière sur l'extrémité du support 12 représentée à gauche sur la fig. 1. Un ressort de torsion 23 entoure cette branche coudée et s'appuie par une extrémité 27 vers le bas sur la chape 21, tandis que son autre extrémité 28 est accrochée sous le bras de ressort 14 et tente de faire tourner ce-lui-ci vers le haut.

Le support 12 et le bras 14 sont donc constamment chargés dans le sens de leur écartement mutuel. Comme le support 12 est destiné à être appliqué à plat sur le sol, cela signifie que le bras 14 est constamment sollicité dans le sens de son relevage par rotation dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre vu de l'avant-plan de la fig. 1. Le bras 14 est ainsi monté relevable et abaissable dans un plan sensiblement vertical entre une première position (celle de la fig. 1) où il est sensiblement horizontal et parallèle au support 12 et une seconde position (représentée en trait plein fig. 4) où il est dirigé vers le haut sous un angle qui dépend de la force du ressort de torsion 23.

Comme on peut le voir fig. 1, la pièce 17 prévue au bout du bras de ressort 14 pour entraîner le câble 19 comporte une partie cylindrique 30 dont le côté convexe est dirigé vers le haut et qui forme la base d'une selle en U qui est ouverte en haut et dont l'avant et l'arrière sont définis par deux languettes 32. Le bras du ressort 14 est coudé à angle droit à son extrémité droite et est soudé ou fixé d'une autre manière sous le milieu de la partie cylindrique 30 en forme de selle.

Le piège comprend en outre un levier à palette 35 mobile entre une position haute et une position basse. A la position haute, en trait plein fig. 1 et en traits mixtes fig. 4, le levier à palette est capable de retenir le bras de ressort 14 à sa première position (c'est-à-dire parallèlement au support 12) conre la force du ressort de torsion 23. La deuxième position est la position de fermeture basse (en trait plein fig. 4) où le bras 14 est libéré.

Plus précisément, le levier à palette 35 est en L ou en équerre, comprenant une branche verticale 37 et une branche horizontale 38. La branche 37 est dirigée vers le haut à partir d'un point d'articulation 37', jusqu'à un coude 39, et la branche horizontale 38 s'étend de là vers l'avant pour se terminer par une palette 40 qui est plus large . que le levier 35 proprement dit et possède une forme circulaire dans l'exemple représenté.

L'articulation 37' à l'extrémité inférieure de la branche 37 est formée par un prolongement 41 de la branche 37 (voir fig. 4) qui fait saillie vers le bas à travers une fente transversale de dimensions appropriées du support 12 et qui présente un trou traversé par une goupille 42 destinée à maintenir la branche 37 en place par rapport au support 12. Le prolongement 41 traverse également l'extrémité représentée à gauche d'un ressort 43 qui charge le levier à palette 35 vers sa position haute, c'est-à-dire la position représentée sur la fig. 1. Le ressort 43 est un ressort-lame, présentant à son extrémité gauche une fente transversale pour le passage du prolongement 41 de la branche 37 du levier 35. Le ressort 43 est orienté obliquement vers le haut, il se termine en un point intermédiaire de la longueur de la branche 38 du levier 35 et est appuyé contre cette branche avec possibilité de glisser sur sa face inférieure.

Comme il ressort particulièrement de la fig. 4, une vis 45 à tête moletée ou à oreille, pouvant être tournée manuellement, est vissée dans un trou taraudé du support 12 en un point situé à droite ou à l'avant de la branche 37 du levier à palette 35. Cette vis constitue un appui intermédiaire du ressort 43 orienté obliquement vers le haut et oblige ce ressort à exercer une pression constante vers le haut sur le côté inférieur de la branche 38 du levier à palette 35. La rotation de la vis 45 permet d'ajuster la pression vers le bas devant être exercée sur la palette 40 pour produire son abaissement et faire jouer le piège. Ainsi, à supposer que le piège soit destiné à des animaux de la taille d'un raton laveur, par exemple, le réglage approprié de la vis 45 éviterait la fermeture du piège par des tamias ou d'autres petits animaux.

Un boîtier protecteur 47 recouvre partiellement le ressort 43 et protège la vis 45 du sable et d'autres matières.

Le dispositif, par lequel le levier à palette est capable de retenir le bras de ressort 14 à sa position abaissée ou position d'armement représentée sur la fig. 1, comprend un trou 52 dans le côté droit de la partie cylindrique 30 à l'extrémité droite du bras 14, de même qu'une saillie 54 qui est dirigée vers la gauche ou vers l'arrière à partir du coude 39 du levier à palette 35 et qui est située dans le trou 52 lorsque le bras 14 occupe sa position basse de la fig. 1, retenant ainsi le bras à cette position.

Il ressort de ce qui précède et des dessins, en particulier de la fig. 4, que l'abaissement de la palette 40 fait basculer le levier à palette 35 dans le sens des aiguilles d'une montre autour de l'articulation formée par le prolongement 41, amenant ce levier de la position en traits mixtes à la position en trait plein de la fig. 4, et fait sortir la saillie 54 du trou 52, ce qui libère le bras 14 et permet son relevage instantané par le ressort de torsion 23.

Les fig. 1 et 2 représentent le premier exemple de réalisation de l'amortisseur de chocs faisant partie du piège représenté sur la fig. 1.

L'amortisseur est désigné dans son ensemble par 55 et il comprend un organe élastique 57 et un organe non élastique ou rigide 59 comme les deux éléments de base de l'amortisseur. L'organe élastique 57 est formé dans cet exemple, comme dans ceux qui vont suivre, par un ressort à boudin de traction 50, présentant des crochets d'attache 61 et 62 à ses extrémités. Le crochet 61 est attaché à un anneau 64 conçu pour être enfilé sur un piquet 66 ou un élément analogue enfoncé dans le sol, comme représenté sur la fig. 1. Le crochet 62 est attaché à l'organe rigide 59 de la manière décrite ci-après.

L'organe rigide 59 est formé par une agrafe métallique ressemblant à une épingle à cheveux et possédant une boucle 68 d'un côté et deux extrémités libres repliées 70 situées l'une à côté de l'autre à l'autre bout de l'agrafe. Comme on peut le voir sur la fig. 2, l'agrafe métallique formant l'organe rigide 59 de cet exemple est faite d'une seule longueur de ruban ou de fil métallique pliée en deux comme une épingle à cheveux. L'agrafe possède une première partie 72 où les deux moitiés du fil ou du ruban métallique de départ sont espacées l'une de l'autre et sensiblement parallèles, formant ainsi la boucle 68 ; une deuxième partie 74 qui fait suite à la première et dans laquelle les deux moitiés de la longueur de fil ou de ruban métallique sont pratiquement en contact l'une avec l'autre; une troisième partie 75 qui fait suite à la deuxième et dans laquelle les deux moitiés divergent puis convergent en formant une ouverture lenticulaire 76 pour l'attache du crochet 62 du ressort de traction 60 et, enfin, une quatrième partie qui fait suite à la troisième, s'étend jusqu'aux deux extrémités 70 et dans laquelle les deux moitiés de la longueur de métal sont de nouveau en contact l'une avec l'autre.

Les fig. 1 et 2 montrent que l'agrafe métallique en épingle à cheveux formant l'organe rigide 59 traverse axialement le ressort de traction 60. Ces figures montrent également que l'anneau 64 passe par la boucle 68 de la première partie 72 de l'organe rigide 59. L'anneau 64 est donc attaché à la fois au ressort 60 et à l'agrafe métallique formant l'organe rigide 59.

La quatrième partie de l'organe rigide 59, c'est-à-dire la partie s'étendant vers la droite à partir de la partie 72 dans la représentation de la fig. 2 et se terminant par les extrémités 70, est retenue dans un trou d'un coupleur rotatif 79. La fig. 1 montre que ce coupleur possède une première paroi 80, une deuxième paroi 81 qui présente le trou dans lequel est retenue l'agrafe, une troisième paroi 82 et une quatrième paroi 83. Les parois 80-83 sont reliées l'une à l'autre dans l'ordre indiqué, chaque fois avec formation d'un angle droit entre deux parois qui se suivent, de sorte que le coupleur 79 possède extérieurement à peu près la forme d'un cube. Les parois 80 et 83 ne sont pas reliées l'une à l'autre. La paroi 83 possède une fente 85 (voir fig. 2) qui s'étend vers le haut à partir de son bord inférieur libre. Par cette fente passe l'extrémité du câble ou fil 19, portant au

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bout un rivet serti 87 qui est destiné à se détacher du fil 19 lorsque la traction sur celui-ci devient trop forte. Entre le rivet 87 et la paroi 83 se trouve en outre une rondelle 89.

Les fig. 1 et 2 montrent que la longueur de l'organe rigide 59 est plus grande que la longueur de l'organe élastique (ressort de traction) 59 à l'état détendu. De ce fait, lorsqu'une traction est exercée sur le fil 19, le ressort 60 sera allongé d'abord, pendant que la boucle 68 glisse par rapport à l'anneau 64. Cependant, à une certaine longueur d'extension du ressort 60, l'organe rigide 59 empêchera la poursuite de l'allongement du ressort, limitant ainsi le jeu élastique que le fil 19 peut avoir sous tension. Il est à noter que l'extension du ressort 60 est limitée de telle manière que la limite d'élasticité du ressort ne risque pas d'être dépassée.

La fig. 3 montre un deuxième exemple de réalisation de l'amortisseur incorporé dans un piège selon l'invention. Cet amortisseur correspond à celui de l'exemple précédent, sauf que l'organe rigide 59 est formé, dans ce cas, par un simple anneau fermé de fil 86 qui passe par l'anneau 64 à une extrémité et par une simple goupille fendue 88 à l'autre extrémité. La goupille 88 est retenue dans le trou de la paroi 81 du coupleur 79. A part le remplacement de l'agrafe par l'anneau de fil 86 et l'utilisation de la goupille 88, toutes les parties de l'amortisseur de la fig. 3 correspondent à celles de la fig. 2 et portent les mêmes références. La fig. 3 montre toutefois le coupleur 79 à angle droit par rapport à la vue de la fig. 2, de manière que la fente 85 de la paroi 83 soit vue longitudinalement.

Il est à noter que la longueur de l'anneau fermé de fil 86 est choisie pour que cet anneau remplisse la même fonction que l'agrafe de la fig. 2. En d'autres termes, l'anneau de fil 86 est suffisamment long pour permettre une certaine extension du ressort 60 sous l'effet d'une tension du fil 19, mais assez court pour limiter cette extension avant que le ressort 60 n'atteigne sa limite d'élasticité.

L'amortisseur selon le troisième exemple, représenté sur la fig. 5, est identique à celui de la fig. 3, sauf que l'anneau ou boucle de fil 86' passe à travers le ressort de traction 60 au lieu de se trouver à l'extérieur du ressort et d'être indépendant de lui. Pour le reste, toutes les parties de l'exemple de la fig. 5 sont identiques à celles de l'amortisseur dé la fig. 3, de sorte qu'il n'est pas nécessaire de les décrire de nouveau en détail.

En plus du rivet serti 87 visible sur la fig. 2 et situé dans le coupleur 79, le fil 19 porte un rivet serti 91 à l'extrémité opposée et dont on voit un bout seulement sur la fig. 1. On voit sur cette figure que la pièce de glissement courbe 92 du collet, qui est de préférence en métal, possède un trou pour le passage du fil 19 près de son bout 93 et un autre trou 95 près de l'autre bout. L'extrémité du fil 19 passe par une fourchette formée dans la pièce 92 près du trou 95 et est ensuite fléchie pour passer à travers le trou 95. Le rivet 91 est serti sur le bout de fil situé de l'autre côté du trou 95.

Les rivets 87 et 91 sont du type dont le sertissage peut être ajusté 5 de manière que le rivet se détache du bout de fil sur lequel il est serti sous une traction donnée sur le fil 19. Cet ajustement est produit par la variation de l'effort de sertissage. Cette technique étant connue, il n'est pas nécessaire de la décrire en détail ici.

Il ressort de ce qui précède et des dessins que l'organe rigide des 10 différents amortisseurs décrits empêche l'étirage excessif du ressort 60 et transmet en outre les efforts excessifs à d'autres parties du piège. Le rivet serti 91 à l'avant, c'est-à-dire sur le collet, peut être ajusté pour lâcher en premier, donc sous la traction la plus faible, et il peut être suivi par le rivet 87 dans le coupleur 79. Cette disposition 15 augmente la sélectivité de capture du piège.

Pour attraper des renards, par exemple, on pourrait souhaiter que le ressort confère de l'élasticité au fil ou au câble jusqu'à une traction de 70 kg, ce qui correspond à peu près à l'effort exercé par 20 un tel animal sur le câble lorsqu'il se lance en avant dans une tentative de se détacher du piège. L'organe rigide ou limiteur peut, dans ce cas, être ajusté pour permettre l'extension du ressort pour absorber élastiquement une traction allant jusqu'à 70 kg. Si un cerf, un ours ou un gros chien est pris dans le piège, l'extension maximale du 2J ressort jusqu'à une tension dans le câble de 70 kg (c'est-à-dire jusqu'au point où le limiteur entre enjeu) sera rapidement atteinte lorsqu'un tel animal plus gros se lance en avant et l'effort supplémentaire (celui dépassant 70 kg) est dans ce cas transféré au reste de la partie de piège comprenant le câble. Si les rivets ont été convenable-30 ment ajustés, le rivet 91 sur le collet sautera et permettra à l'animal de s'en aller sans avoir été blessé. Si le rivet 91 ne saute pas et si le rivet 87 dans le coupleur 79 lâche en premier, l'animal partira avec le câble 19, mais ce dernier tombera de la patte de l'animal dès que celui-ci commencera à courir.

3J Pour attraper des bêtes de taille moyenne, le rivet 91 à l'avant, sur le collet, pourrait être ajusté pour sauter sous une traction d'environ 140 kg, le rivet 87 pourrait être ajusté pour sauter sous une traction d'environ 160 kg et le coupleur rotatif 79 lui-même pourrait s'ouvrir à environ 200 kg.

40 Pour capturer des bêtes plus petites, par exemple pour capturer le chat sauvage écossais (dont la taille correspond à celle des chats domestiques), le rivet 91 sur le collet pourrait être serti très légèrement, de sorte qu'il se détacherait pour ouvrir le collet sous une traction de l'ordre de 23 à 32 kg.

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1 feuille dessins

Claims (7)

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1. Piège à animaux, possédant une partie attachée à un animal quand celui-ci fait jouer le piège et destinée à être reliée au terrain, caractérisé en ce qu'il possède un amortisseur de chocs (55) dans la liaison entre ladite partie (19) et le terrain, cet amortisseur comprenant:

a) un organe élastique (60) disposé entre une connexion entre ladite partie (19) et l'amortisseur et un point de fixation où l'amortisseur est fixé par rapport au terrain, de sorte que, si l'animal pris au piège se lance en avant pour s'éloigner du piège, l'organe élastique (60) est allongé et de ce fait absorbe au moins une partie du choc ainsi produit et réduit de cette manière autant que possible le risque de blessure de l'animal, et b) un organe rigide (59, 86, 86') qui est monté entre ladite connexion et ledit point de fixation et qui limite l'extension de l'organe élastique (60) de manière que ce dernier ne soit pas étendu au-delà de sa limite d'élasticité.

2. Piège selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe élastique est un ressort à boudin de traction (60) et en ce que l'organe rigide est une boucle fermée de fil (86, 86').

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REVENDICATIONS

3. Piège selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe élastique est un ressort à boudin de traction (60) et en ce que l'organe rigide est une agrafe métallique (59) en forme d'épingle à cheveux, possédant une boucle (68) à un bout et deux extrémités (70) libres situées l'une à côté de l'autre à l'autre extrémité.

4. Piège selon la revendication 3, caractérisé en ce que la boucle (68) est attachée à un anneau (64) qui est destiné à être enfilé sur un piquet (66) enfoncé dans le sol, les extrémités libres (70) de l'agrafe étant attachées à un coupleur (79) auquel est attachée également ladite partie (19), l'agrafe métallique (59) traversant axialement le ressort (60), ce ressort étant relié par une extrémité à l'anneau (64) et par l'autre extrémité à une partie (76) de l'agrafe métallique (59) située près du coupleur (79).

5. Piège selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'agrafe métallique (59) est formée d'une seule longueur de métal pliée en deux à la façon d'une épingle à cheveux de manière à former une première partie d'agrafe (72) dans laquelle les deux moitiés de la longueur de métal sont espacées l'une de l'autre et sensiblement parallèles, une deuxième partie (74) faisant suite à la première dans laquelle les deux moitiés sont pratiquement en contact l'une avec l'autre, une troisième partie (75) faisant suite à la deuxième où les deux moitiés divergent puis convergent pour définir une ouverture lenticulaire (76) qui constitue la partie de l'agrafe (59) à laquelle est attachée l'autre extrémité du ressort (60), ainsi qu'une quatrième partie adjacente à la troisième partie et s'étendant jusqu'aux deux extrémités (70) de l'agrafe.

6. Piège selon la revendication 2, caractérisé en ce que la boucle (86') traverse le ressort (60) et est attachée à un anneau (64) destiné à être enfilé sur un piquet (66) enfoncé dans le sol, le ressort (60) étant également attaché à cet anneau (64).

7. Piège selon la revendication 4, caractérisé en ce que le coupleur (79) présente un trou à travers lequel les deux extrémités libres (70) de l'agrafe métallique (59) font saillie, les extrémités (70) étant écartées l'une de l'autre pour empêcher que l'agrafe métallique ne soit extraite du coupleur, le coupleur faisant partie de l'amortisseur et étant attaché à la partie (19) du piège qui est attachée à un animal quand celui-ci fait jouer le piège.