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REVENDICATIONS
1. Procédé pour protéger des intempéries une partie de façade en saillie, en pierre naturelle ou artificielle, caractérisé en ce qu'on garnit sa surface supérieure d'une couche protectrice formée d'un enduit adhérant à la pierre, étanche à l'eau mais perméable à la diffusion de vapeur, et en ce qu'on établit, le long du bord antérieur de la partie protégée, un élément de bordure plus étroit que la partie protégée, lié de manière étanche à la couche protectrice et dépassant à l'avant de la partie en saillie de manière à former un dispositif de goutte pendante à l'avant de celle-ci.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on fixe l'élément de bordure par collage au moyen de l'enduit constituant la couche protectrice.
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'on établit la couche protectrice sous la forme d'une première couche de fond d'enduit, en ce qu'on met en place l'élément de bordure en plaquant une aile postérieure de cet élément sur cette couche de fond, et en ce qu'on recouvre ladite aile et au moins la partie contiguë de la couche de fond d'une couche de finition d'enduit.
4. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on prolonge la couche protectrice à l'arrière de la surface supérieure de la partie protégée par un retour s'étendant sur la surface verticale contiguë.
5. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on forme la couche protectrice au moyen d'une masse à spatuler de caoutchouc siliconé.
6. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on établit un élément de bordure constitué par un profilé mince dont la section droite présente au moins un angle destiné à lui conférer de la rigidité longitudinale.
7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'on établit un élément de bordure constitué par un profilé métallique.
8. Façade comportant une partie en saillie, en pierre naturelle ou artificielle, protégée des intempéries selon le procédé de la revendication 1.
9. Façade selon la revendication 8, caractérisée en ce que la couche protectrice est formée d'une masse de caoutchouc siliconé.
10. Façade selon la revendication 9, caractérisée en ce que l'élé- ment de bordure est fixé uniquement par collage au moyen de la masse de caoutchouc siliconé.
Les façades des bâtiments comportent souvent des parties en saillie, telles que cordon, corniche, appui ou couverture de fenêtre, etc., en pierre naturelle ou artificielle, qui sont particulièrement sujettes aux dégradations dues aux intempéries. C'est notamment le cas des éléments en molasse formant saillie sur les façades des bâtiments anciens, et des cordons constitués par le bord des dalles en béton dans les constructions modernes.
Pour protéger ces parties en saillie, généralement de peu de largeur, il est de pratique courante de les garnir d'une couverture métallique, en cuivre notamment, reposant sur la surface supérieure de la partie à protéger. Cette couverture étanche a l'inconvénient d'empêcher toute diffusion de vapeur par cette surface supérieure, ce qui peut entraîner des phénomènes de condensation et le pourrissement de la pierre sous la couverture.
Afin d'éviter cet inconvénient, on a proposé d'établir la couverture légèrement plus haut que la surface à protéger, de manière à conserver un intervalle libre permettant la circulation de l'air sous la couverture. Cet intervalle constitue cependant un refuge idéal pour la vermine qui prolifère sous ce genre de protection.
Ces deux dispositions connues présentent en outre l'inconvénient d'être coûteuses, par suite de l'importance des éléments de couverture rapportés et des difficultés que présentent souvent leur façonnage et leur pose, notamment sur les bâtiments anciens.
L'invention vise à pallier ces inconvénients en proposant un procédé défini à la revendication 1, permettant de protéger efficacement des intempéries une partie de façade en saillie. Elle a également pour objet une façade selon la revendication 8, comportant une partie en saillie, en pierre naturelle ou artificielle, protégée selon ce procédé.
Une mise en oeuvre du procédé objet de l'invention est décrite ciaprès en relation avec le dessin annexé qui représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la façade protégée obtenue et, à titre informatif, les dispositions connues mentionnées ci-dessus.
Les fig. 1 et 2 représentent ces deux dispositions connues.
La fig. 3 est une vue en perspective de cette forme d'exécution de la façade selon l'invention.
La fig. 4 en est une vue partielle en coupe, à plus grande échelle.
La fig. 5 est une vue analogue à la fig. 4, illustrant une variante.
La fig. 6 est une vue schématique d'un élément de bordure utilisé dans la forme d'exécution représentée.
Dans la disposition connue représentée à la fig. 1, un élément de couverture métallique 1 repose sur la surface supérieure 2 de la partie en saillie 3 à protéger. Cet élément de couverture, en cuivre par exemple, empêche la libre diffusion de vapeur sur toute la surface supérieure de la partie en saillie.
Dans la disposition connue de la fig. 2, un élément de couverture métallique 4 est établi au-dessus de la surface à protéger 5, de manière à laisser un intervalle libre 6 permettant la circulation de l'air, mais qui constitue également un refuge pour la vermine.
Selon la mise en oeuvre du procédé de l'invention décrite ci-après en relation avec les fig. 3 et 4, on garnit tout d'abord la surface supérieure 7 d'une partie de façade en saillie 8 à protéger, en pierre naturelle ou artificielle, d'une couche protectrice 9 formée d'un enduit adhérant à la pierre, étanche à l'eau mais perméable à la diffusion de vapeur.
Cet enduit est constitué, par exemple, par une masse à spatuler de caoutchouc siliconé ou de résine polyuréthanne. Une couche de fond d'une épaisseur d'environ 1 mm est d'abord établie sur toute la largeur de la partie à protéger, un cordon de façade par exemple, avec, de préférence, un retour sur la partie verticale adjacente à l'arrière, comme représenté en 11.
Alors que cette couche de fond est encore malléable et collante, on établit le long du bord antérieur de la partie protégée un élément de bordure 12, plus étroit que la surface supérieure de la partie protégée et dépassant à l'avant de cette dernière, de manière à former un dispositif de goutte pendante 13.
L'élément de bordure 12 est fixé de préférence uniquement par collage au moyen de l'enduit constituant la couche protectrice, par enrobage de sa partie arrière dans ladite couche. A cette fin, comme illustré par la fig. 4, après avoir placé l'élément de bordure sur la couche de fond 10, on recouvre le tout par une couche de finition 14 amenant l'eau jusque sur l'élément de bordure.
Pour assurer un meilleur ancrage de l'élément de bordure, on peut également prévoir dans son aile arrière des irrégularités de conformation, telles que des trous percés de place en place, dans lesquelles pénétrera l'enduit.
L'élément de bordure 12 peut être en métal ou en matière plastique. Sa seule fonction est de former la goutte pendante de sorte que sa largeur peut être faible par rapport à celle de la surface protégée.
Pour faciliter sa mise en place le long du cordon de façade, on prévoit dans son profil un angle supérieur 15 placé en butée contre l'angle du cordon. L'élément est constitué de préférence par un profilé mince et sa section droite présente encore un autre angle 16 destiné à lui conférer de la rigidité longitudinale.
L'élément de bordure 12 peut être formé par plusieurs tronçons de profilés, 12a, 12b, placés en position de chevauchement, en 12c, comme représenté sur la fig. 6. Pour permettre son adaptation à des formes incurvées, il est aisé de pratiquer des encoches permettant son pliage, comme représenté en 12d (fig. 6).
Dans la variante représentée à la fig. 5, un élément de bordure 17, présentant un angle marqué 18 facilitant sa pose le long du
cordon de façade, est fixé à la pierre également par des rivets 19 enrobés dans la couche protectrice 20.
Les avantages de l'invention sont les suivants:
- L'élément de bordure formant le dispositif de goutte pendante est d'un façonnage et d'une pose beaucoup plus simples que les éléments de couverture traditionnels. Cet élément, qui peut être d'une largeur uniforme, sera par exemple constitué par un profilé étiré, de coût modique.
- La majeure partie de la surface supérieure n'est couverte que par la couche protectrice de caoutchouc siliconé qui permet la diffusion de vapeur. (Une telle couche permet par exemple, pour 1 mm d'épaisseur, la diffusion de 40 g d'eau par mètre carré, en 24 h.)
Cette diffusion de vapeur assure un assèchement permanent de la pierre évitant tout pourrissement sous la couche de protection.
- L'établissement de la couche de protection, à la spatule ou au pinceau, est aisé et peut être effectué facilement même sur des surfa-ces inégales.
- Enfin, par l'emploi d'éléments de bordure éloxés et par le dépôt de granulés de pierre ou de molasse broyée sur la couche protectrice, on peut rendre la protection très peu visible.
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CLAIMS
1. A method of protecting a projecting part of the façade from natural or artificial stone from the weather, characterized in that its upper surface is filled with a protective layer formed of a coating adhering to the stone, waterproof. but permeable to the diffusion of vapor, and in that one establishes, along the anterior edge of the protected part, a border element narrower than the protected part, tightly bonded to the protective layer and protruding at the before the protruding part so as to form a hanging drop device at the front thereof.
2. Method according to claim 1, characterized in that the border element is fixed by bonding by means of the coating constituting the protective layer.
3. Method according to claim 2, characterized in that the protective layer is established in the form of a first plaster base layer, in that the edge element is put in place by pressing a rear wing of this element on this base layer, and in that said wing and at least the contiguous part of the base layer are covered with a coating finish coat.
4. Method according to claim 1, characterized in that the protective layer is extended behind the upper surface of the protected part by a return extending over the contiguous vertical surface.
5. Method according to claim 1, characterized in that the protective layer is formed by means of a spatula mass of silicone rubber.
6. Method according to claim 1, characterized in that a border element is established consisting of a thin section whose cross section has at least one angle intended to give it longitudinal rigidity.
7. Method according to claim 6, characterized in that a border element is established consisting of a metal profile.
8. Facade comprising a projecting part, made of natural or artificial stone, protected from the weather by the method of claim 1.
9. Facade according to claim 8, characterized in that the protective layer is formed from a mass of silicone rubber.
10. Facade according to claim 9, characterized in that the border element is fixed only by gluing by means of the mass of silicone rubber.
The facades of buildings often have protruding parts, such as cord, cornice, window sill or cover, etc., made of natural or artificial stone, which are particularly subject to deterioration due to weathering. This is particularly the case of molasse elements protruding from the facades of old buildings, and cords formed by the edge of concrete slabs in modern constructions.
To protect these projecting parts, generally of small width, it is common practice to garnish them with a metal cover, in particular copper, resting on the upper surface of the part to be protected. This waterproof cover has the disadvantage of preventing any diffusion of vapor by this upper surface, which can lead to condensation phenomena and the rotting of the stone under the cover.
In order to avoid this drawback, it has been proposed to establish the cover slightly higher than the surface to be protected, so as to maintain a free space allowing the circulation of air under the cover. This interval however constitutes an ideal refuge for the vermin which proliferates under this kind of protection.
These two known arrangements also have the disadvantage of being costly, owing to the importance of the attached covering elements and the difficulties which their shaping and installation often present, in particular on old buildings.
The invention aims to overcome these drawbacks by proposing a method defined in claim 1, making it possible to effectively protect a projecting part of the facade from the weather. It also relates to a facade according to claim 8, comprising a projecting part, natural or artificial stone, protected by this process.
An implementation of the process which is the subject of the invention is described below in relation to the appended drawing which represents, by way of example, an embodiment of the protected facade obtained and, for information, the known arrangements mentioned above -above.
Figs. 1 and 2 represent these two known arrangements.
Fig. 3 is a perspective view of this embodiment of the facade according to the invention.
Fig. 4 is a partial sectional view, on a larger scale.
Fig. 5 is a view similar to FIG. 4, illustrating a variant.
Fig. 6 is a schematic view of a border element used in the embodiment shown.
In the known arrangement shown in FIG. 1, a metal covering element 1 rests on the upper surface 2 of the projecting part 3 to be protected. This covering element, in copper for example, prevents the free diffusion of vapor over the entire upper surface of the projecting part.
In the known arrangement of FIG. 2, a metal covering element 4 is established above the surface to be protected 5, so as to leave a free gap 6 allowing the circulation of air, but which also constitutes a refuge for vermin.
According to the implementation of the method of the invention described below in relation to FIGS. 3 and 4, the upper surface 7 is firstly lined with a projecting front part 8 to be protected, in natural or artificial stone, with a protective layer 9 formed of a coating adhering to the stone, impervious to water but permeable to vapor diffusion.
This coating is constituted, for example, by a spatula mass of silicone rubber or polyurethane resin. A base layer with a thickness of approximately 1 mm is first established over the entire width of the part to be protected, a facade bead for example, with, preferably, a return to the vertical part adjacent to the rear, as shown in 11.
While this base layer is still malleable and sticky, a border element 12 is established along the front edge of the protected part, which is narrower than the upper surface of the protected part and protrudes in front of the latter, so as to form a hanging drop device 13.
The edge element 12 is preferably fixed only by gluing by means of the coating constituting the protective layer, by coating its rear part in said layer. To this end, as illustrated in FIG. 4, after having placed the border element on the base layer 10, the whole is covered with a finishing layer 14 bringing the water up to the border element.
To ensure better anchoring of the border element, it is also possible to provide irregularities in its rear wing, such as holes drilled from place to place, into which the coating will penetrate.
The border element 12 can be made of metal or plastic. Its only function is to form the hanging drop so that its width can be small compared to that of the protected surface.
To facilitate its positioning along the facade bead, an upper angle 15 is provided in its profile placed in abutment against the angle of the bead. The element preferably consists of a thin profile and its cross section has yet another angle 16 intended to give it longitudinal rigidity.
The edge element 12 can be formed by several sections of sections, 12a, 12b, placed in the overlapping position, at 12c, as shown in FIG. 6. To allow its adaptation to curved shapes, it is easy to make notches allowing it to be folded, as shown in 12d (fig. 6).
In the variant shown in FIG. 5, a border element 17, having a marked angle 18 facilitating its installation along the
facade cord, is also fixed to the stone by rivets 19 embedded in the protective layer 20.
The advantages of the invention are as follows:
- The border element forming the hanging drop device is much simpler to shape and install than traditional cover elements. This element, which can be of a uniform width, will for example consist of a drawn profile, of low cost.
- The major part of the upper surface is covered only by the protective layer of silicone rubber which allows the diffusion of vapor. (Such a layer allows for example, for 1 mm thickness, the diffusion of 40 g of water per square meter, in 24 hours.)
This diffusion of vapor ensures a permanent drying of the stone avoiding any rotting under the protective layer.
- The establishment of the protective layer, using a spatula or a brush, is easy and can be carried out easily even on uneven surfaces.
- Finally, by using anodized edge elements and by depositing crushed stone or molasse granules on the protective layer, protection can be made very little visible.