CH638325A5 - Procede pour la realisation d'une image sur un element electrophotographique et appareil pour la mise en oeuvre de ce procede. - Google Patents

Description

La présente invention a pour objet un procédé pour la réalisation d'une image sur un élément électrophotographique à partir d'un motif qui est porté par une table d'exposition, l'élément électrophotographique étant monté à la surface d'une plaque.

L'invention a également pour objet un appareil pour la mise en œuvre de ce procédé comprenant un châssis.

L'invention a trait, en particulier, à la réalisation directe de plaques d'impression lithographique utilisant les techniques électrostatiques à haute vitesse de production des plaques, supérieures à l'impression des plaques réalisée par les méthodes photographiques ou électrostatiques connues.

Les plaques d'impression lithographique réalisées par les méthodes photographiques usuelles sont coûteuses et compliquées; elles sont de faible résolution et de faible réponse spectrale et n'ont qu'une brève durée. Les plaques réalisées par les méthodes électrostatiques connues nécessitent, en plus, un temps de réalisation considérable.

L'impression lithographique est très ancienne, un procédé bien connu étant pratiqué sur la surface d'une pierre spéciale. Une image grasse est appliquée à ladite surface, les parties non munies d'image de celle-ci étant hydrophiles ou oléophobes et les parties munies d'image étant hydrophobes ou oléophiles. La surface est mouillée au moyen d'eau et de l'encre grasse, et un papier récepteur est pressé contre elle. L'encre grasse n'adhère que sur les parties munies d'image et est transférée sur le papier. Du fait que la seule différence entre les zones munies d'image et les zones non munies d'image consiste en la présence d'encre sur les zones munies d'image, il n'y a pas de différence sensible en hauteur entre les deux zones, ce type d'impression étant connu comme étant planographique. Considérant l'impression classique de lettres à la presse, les zones munies d'image sont en relief par rapport aux zones non munies d'image ou gravées au-dessous des zones non munies d'image (entailles).

Probablement que la méthode la plus importante d'impression est aujourd'hui la lithographie offset, où l'encre est tout d'abord transposée de la plaque sur un blanchet de caoutchouc puis de ce blanchet sur le papier récepteur. Un tambour métallique peut remplacer le blanchet de caoutchouc. L'image imprimée sur la plaque est rendue hydrophobe et oléophile, et les zones non imprimées hydrophiles et oléophobes. La plaque est montée sur un cylindre de plaque sur une presse. Le cylindre de plaque tourne, vient en contact successivement avec des rouleaux mouillés à l'eau, ou avec une solution tampon, et avec des rouleaux enduits d'encre à base de graisse. La solution tampon mouille les zones non imprimées de la plaque et empêche l'encre d'adhérer sur ces zones. L'encre adhère sur les zones munies d'image et est transférée sur le blanchet cylindrique intermédiaire. Le papier ramasse l'image lorsqu'il passe entre le cylindre de blanchet et le cylindre d'impression.

Des problèmes se posent lors de la fabrication de plaques lithographiques par les méthodes usuelles.

Les plaques offset de réalisation habituelle du type destiné à réaliser plusieurs milliers d'impressions sont chères à la fabrication. La réceptivité de l'encre est obtenue en utilisant des résines naturellement oléophiliques ou des métaux tels que du cuivre ou du laiton sur les zones d'image. La réceptivité à l'eau des zones non munies d'image est habituellement obtenue en utilisant des métaux hydrophiles tels que le chrome, l'aluminium ou l'acier inoxydable, cette réceptivité étant maintenue lors de la fabrication des plaques et pendant leur stockage en utilisant des gommes naturelles et synthétiques telles que, par exemple, de la gomme arabique.

Toutes les plaques d'impression offset qui sont utilisées pour un long usage excédant plusieurs milliers d'impressions sont réalisées par des procédés d'application indirecte de l'image. Le motif doit tout d'abord être photographié sur un film à l'halure d'argent. Le film négatif résultant est alors utilisé pour transférer l'image sur la plaque d'impression. Le transfert est accompli dans tous les cas au moyen d'une projection photographique sur une couche de revêtement qui est sensible à la lumière et est portée par la plaque. Le négatif est utilisé pour projeter l'image sur la plaque, et les procédés qui suivent, pour le développement de l'image sur la plaque, sont divers. Ainsi, les plaques doivent, soit être stockées dans l'obscurité jusqu'à leur emploi, soit avoir un revêtement sensible à la lumière qui est appliqué juste avant l'emploi. Cela est vrai pour les trois types de plaques offset à longue durée qui sont le plus en usage actuellement.

Les trois types de plaques de longue durée qui sont connus actuellement sont la surface, le gravage profond et le bimétal. Les plaques de surface sont celles dans lesquelles un revêtement sensible à la lumière est exposé à un négatif, développé, etc. Le procédé de réalisation de la plaque nécessite plusieurs étapes et traitements. Les plaques à gravage profond sont produites en ôtant le revêtement après exposition au négatif et en cuivrant chimiquement et/ou en laquant et en munissant d'encre celles-ci de telle manière qu'elles soient réceptives à l'encre. La plaque est habituellement en aluminium. Le procédé de réalisation des plaques par gravage profond nécessite une habileté considérable. Les plaques bimétalliques sont similaires au gravage profond en ce sens que le revêtement sensible à la lumière est éliminé des zones munies d'image, ces zones étant faites de cuivre ou de laiton.

Du fait de la nature planographique des plaques lithographiques, les techniques électrostatiques apparaissent comme se prêtant à la réalisation de telles plaques. Des tentatives telles que, par exemple, l'utilisation d'éléments électrophotographiques en oxyde de zinc n'ont cependant pas été couronnées de succès.

Parmi les difficultés rencontrées figurent la faible sensibilité, la faible résolution, la qualité médiocre, la lenteur de réalisation, l'incapacité à résister à l'usure sur une presse d'impression et la réponse chromatique limitée. Même des plaques lithographiques conventionnelles normales sont exposées seulement à la lumière ultraviolette et ont une réponse chromatique limitée. Le texte et les graphiques doivent être produits séparément sur la plaque par des méthodes complexes. D'autres problèmes doivent être résolus afin de rendre ces plaques utilisables dans les ateliers d'impression modernes.

Les plaques nécessitent une charge uniforme sur de grandes surfaces, l'exposition de ces surfaces, l'application de vireur et sa fixation. L'exposition doit être capable de se faire d'une façon sûre par des personnes qui ne sont pas nécessairement spécialisées dans les techniques d'électrostatique. Elle doit pouvoir être effectuée rapidement de façon routinière. L'appareil utilisé doit traiter des originaux

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usuels. L'appareil doit être simple, occuper peu de place et produire des résultats uniformes à chaque cycle d'opérations.

Le procédé de réalisation d'une image sur un élément électrophotographique à partir d'un motif qui est porté par une table d'exposition, l'élément électrophotographique étant monté à la surface d'une plaque, suivant l'invention, est caractérisé par le fait qu'on dispose la plaque sa face tournée vers le bas, dispose la table d'exposition verticalement pour être orientée horizontalement vers un axe vertical perpendiculaire au centre de la plaque, prévoit un chariot qui comporte un dispositif de charge, une fente et un dispositif d'application du vireur, fait passer le chariot à travers la face inférieure de la plaque pour intercepter la lumière dirigée vers le haut, vers la plaque, mais pour balayer la rainure, déplacer les moyens d'éclairage dans une direction verticale au-dessus de la surface de la table d'exposition sensiblement en synchronisme avec le mouvement du chariot tout en faisant fonctionner ledit dispositif de charge et ledit dispositif d'application de vireur, projette les parties de la table d'exposition illuminées par lesdits moyens d'éclairage horizontalement vers ledit axe vertical au-dessous dudit chariot, et dévie les parties projetées vers le haut vers ladite plaque et suit la rainure de façon à progressivement munir d'une image l'élément électrophotographique sur ladite plaque au moyen d'un motif quelconque porté par ladite table d'exposition.

Quant à l'appareil pour la mise en œuvre de ce procédé, comprenant un châssis, il est caractérisé par le fait qu'il comprend un bâti présentant une paire d'extrémités distantes l'une de l'autre, une coulisse adjacente à une extrémité, une plaque recevant un élément électrophotographique et qui est montée sur le châssis pour se déplacer à partir d'une position exposée à l'extérieur du châssis vers une seconde position disposée adjacente à la coulisse et faisant face à l'intérieur du châssis, un chariot monté sur ladite coulisse et portant un dispositif de charge et un dispositif d'application de vireur, le chariot étant mobile sur la coulisse à partir d'une extrémité de la plaque vers une position terminale à l'extrémité opposée de la plaque de façon à balayer la plaque, une fente étant ménagée entre le dispositif de charge et le dispositif d'application de vireur, ladite plaque étant balayée alors qu'elle occupe sa seconde position, à travers ladite fente, et par le fait qu'il comprend un système de projection optique logé dans le châssis, et dont émane un faisceau lumineux, par une table d'exposition portant un motif dont l'image doit être reproduite, et une piste portée par ledit bâti, la table d'exposition étant agencée de façon à se déplacer le long de cette piste vers une orientation verticale.

Le dessin représente, à titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution de l'objet de l'invention.

La fig. 1 est une vue en perspective d'un appareil pour la réalisation des plaques d'impression lithographiques.

La fig. 2 est une vue en perspective de l'appareil de la fig. 1, vu de la gauche, certains des panneaux extérieurs ayant été ôtés pour illustrer le châssis.

La fig. 3 est une coupe médiane verticale de l'appareil, suivant la ligne 3-3 de la fig. 1, dans la direction indiquée.

La fig. 4 est une coupe partielle similaire à celle de la fig. 3, mais de la partie gauche de cette dernière.

La fig. 5 est une coupe suivant la ligne 5-5 de la fig. 4, dans la direction indiquée.

La fig. 6 est une coupe suivant la ligne 6-6 de la fig. 4, dans la direction indiquée.

Les fig. 7, 8 et 9 sont des coupes suivant les lignes 7-7, 8-8 et 9-9, respectivement, de la fig. 4, dans les directions indiquées.

La fig. 10 est une vue partielle en perspective d'un détail.

La fig. 11 est une coupe à échelle agrandie, similaire à celle de la fig. 3, montrant les détails du chariot de charge, d'exposition et d'application de vireur.

La fig. 11A est une coupe d'un détail de la fig. 11, à échelle agrandie.

La fig. 12 est une coupe transversale de l'appareil, suivant la ligne 12-12 de la fig. 3, et dans la direction indiquée.

La fig. 13 représente schématiquement l'entraînement du chariot de charge, d'exposition et de vireur.

La fig. 14 est une vue partielle en plan de l'appareil représentant son extrémité droite.

La fig. 15 est un graphique représentant les fonctions de l'appareil du procédé à considérer en relation avec la description.

D'une façon générale, l'appareil qui sera décrit peut être considéré comme étant une caméra ou un projecteur combiné avec une plaque électrostatique faisant processeur. La caméra répond à la lumière produite par l'illumination d'une table d'exposition portant différents motifs pour leur projection sur une surface.

Les motifs peuvent être considérés comme un original et peuvent comprendre un seul élément ou des éléments multiples. Les motifs peuvent consister en des graphiques sous forme de photographies, de dessins ou de diagrammes comprenant des textes, des en-têtes, des colonnes numériques ou autres. Ils peuvent être opaques, translucides ou transparents. Ils peuvent être constitués par un film négatif, par un film positif, ou par des mélanges qui sont aptes à être placés sur une table d'exposition ou pincés entre la table d'exposition et un couvercle de verre qui est articulé à la table d'exposition. Ils peuvent être maintenus en place mécaniquement ou par un adhésif ou peuvent être fixés par une dépression qui est effectuée en munissant la table d'exposition de gorges, ouvertures ou autres reliées à une source de dépression.

La table d'exposition est disposée sous un couvercle à une extrémité de l'appareil et est accessible, en position horizontale, lorsque le couvercle est ouvert. Après que le motif a été fixé, la table d'exposition est entraînée de sa position horizontale dans une position adjacente au sommet de l'appareil, verticale, tournée vers le bas de l'appareil, le motif faisant face au système à lentille qui est prévu au . centre de l'appareil. Le mouvement de la table d'exposition la faisant passer de cette position horizontale à la verticale est effectué par commande manuelle de l'opérateur.

Après que la table d'exposition a été placée verticalement dans une position lui permettant d'être éclairée par une paire de lumières de balayage, l'opérateur déplace l'extrémité opposée de l'appareil pour l'amener en position et monter la plaque qui doit être réalisée et munie du motif de la plaque d'exposition.

Une plaque est montée sur le fond d'un couvercle articulé à l'extrémité opposée de l'appareil. Lorsque ce couvercle est relevé, la plaque est exposée. La plaque est munie d'une pince et de gorges et ouvertures à dépression. Lorsque le couvercle est rabattu en position fermée, il ferme la partie supérieure de l'appareil au voisinage de son extrémité, une séparation demeurant entre la plaque de l'appareil et l'extrémité de la table d'exposition dans laquelle est monté le système à lentilles.

La plaque qui doit être réalisée est formée d'un élément rectangulaire de matériau électrophotographique qui est appliqué sur du métal ou sur un film de matière plastique telle que du polyester. L'opérateur ouvre le couvercle, fixe l'élément électrophotographique en place sur la plaque, enclenche le vide et referme le couvercle. Le revêtement photoconducteur de l'élément électrophotographique est exposé lorsque cet élément est monté sur la plaque et, ainsi, lorsque le couvercle est refermé, la surface photoconductrice est tournée vers le bas. A ce point, la table d'exposition est disposée verticalement et la surface photoconductrice horizontalement.

L'aspect caméra de l'appareil entre alors enjeu. Il comprend un ensemble de balayage qui comporte un montage pour les lumières disposées de part et d'autre et en arrière de la table d'exposition et qui sont capables d'être entraînées mécaniquement pour balayer la table d'exposition et, de ce fait, le motif qui est appliqué sur sa surface, de bas en haut. Le motif illuminé est vu comme un ruban se déplaçant ou un ruban horizontal par le système à lentilles qui est orienté vers la table d'exposition. L'image résultante est projetée par le système à lentilles vers une chambre dont l'extrémité supérieure est fermée par la plaque. Un miroir en diagonale sur la paroi de cette chambre fait face au système à lentilles pour dévier l'image vers le haut, vers la plaque.

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Lorsque l'opérateur met en marche la partie automatique de l'appareil, il met en œuvre un chariot qui est normalement en position de repos au-dessous de la position ouverte de la plaque. Ce chariot comprend à son bord d'attaque un dispositif de tension corona ayant la forme de fils en serpentin s'étendant à travers la largeur du chariot perpendiculairement à la direction de sa marche. Après les fils corona, on trouve une rainure qui ouvre à travers le chariot et qui découvre une bande de la surface photoconductrice de l'élément électrophotographique au cours du mouvement du chariot. Juste après la rainure, on trouve une large plaque de métal qui produit une polarisation d'application de vireur et qui porte une couche de vireur liquide appliquée par un bac situé au-dessous de la plaque et amenée sur la plaque par un rouleau qui est immergé dans le bac. Après le rouleau, on trouve une fente à vide qui aspire le vireur en excès de l'élément muni de vireur et, après cette fente à vide, on trouve une buse relativement plus large à partir de laquelle de l'air sous pression est soufflé sur la plaque munie de vireur, l'agencement étant tel que l'air tend à entraîner l'excès de vireur dans la fente à vide et à sécher l'image munie de vireur.

Le chariot et l'ensemble de balayage se déplacent simultanément, l'ensemble de balayage se déplaçant du bas de la table d'exposition disposée verticalement vers son sommet et illuminant un «andain» du motif progressivement, alors que le chariot se déplace le long de la longueur de l'élément électrophotographique.

A la fin des mouvements de l'ensemble de balayage du chariot, tous deux retournent à leur position de repos et la partie automatique programmée de l'opération est achevée. Les différentes fonctions de l'équipement qui ne sont pas nécessaires sont coupées et la plaque est sensiblement terminée.

Le couvercle de plaque est alors ouvert, la plaque examinée et, si elle est satisfaisante, elle est ôtée. Elle sera bien sèche quand bien même elle n'aura pas été soumise à une opération de fixation ou de fusion. Cela est dû au flux d'air s'échappant de la buse. L'appareil peut comporter un dispositif de fusion sur le chariot ou en avoir un situé à l'extrémité de la course vers l'avant du chariot, mais il est préférable que la fusion ne soit pas effectuée de sorte que la plaque puisse être corrigée par l'opérateur, si cela est désiré, avant sa fixation.

L'opérateur peut laisser la table d'exposition en position verticale si une autre plaque du même motif est désirée. D'autre part, il peut manœuvrer un interrupteur pour ramener la table d'exposition à sa position horizontale supérieure de telle manière qu'un autre motif puisse être appliqué à ladite table après que celui qui était en place a été ôté ou modifié. La table d'exposition est une partie d'un module indépendant qui peut se déplacer le long de pistes convenables ménagées sur le bâti ou châssis de l'appareil afin de permettre de focaliser convenablement l'image projetée sur la plaque. Ce module comprend la table d'exposition, des moyens de guidage pour le mouvement de ladite table d'exposition entre ses positions horizontale et verticale, le moteur d'entraînement et les courroies pour entraîner la table d'exposition, tout l'ensemble de balayage lumineux avec ses guides et son moteur d'entraînement et ses courroies, et des moyens pour relier le module au reste du système tels que fiches, connecteurs ou autres. Lorsque le module est convenablement réglé pour le foyer désiré, des moyens sont prévus qui bloquent le module sur les pistes.

Une perspective générale de l'appareil réalisateur de plaques est représentée à la fig. 1 dans laquelle l'appareil est désigné d'une façon générale par 20. Le couvercle de la table d'exposition 22 est représenté fermé et le couvercle de la plaque 24 à demi ouvert. L'appareil réalisateur de plaques 20 est formé d'un support de base 26 sur lequel est monté le châssis principal 28. A la fig. 1, le châssis principal est représenté comme une enceinte relativement allongée dont l'extérieur peut être ornementé et qui comprend des panneaux tels que le panneau terminal 30 et le panneau frontal 32. Le châssis intérieur sera cependant formé d'éléments d'acier robuste, comme représenté en 37 à la fig. 2, convenablement soudés ou boulonnés ensemble pour constituer une plate-forme rigide et stable pour l'appareil,

en considérant bien entendu qu'il doit comporter une caméra avec une distance focale importante et qu'une reproduction précise des motifs est désirée.

La partie supérieure du châssis principal 28 comporte un sous-châssis monté sur elle, ce sous-châssis étant désigné d'une façon générale par 34 à la fig. 1. Ce sous-châssis 34 comprend les rails et les pistes qui sont prévus pour différents buts. Typiquement, comme représenté à la fig. 2, on a une pluralité de supports tels que le support en U renversé 38 soudé aux éléments structurels supérieurs 37 et comportant des rails 40 du sous-châssis 34 boulonnés sur lui au moyen de Silentblocs 41 qui peuvent être constitués par des tampons en un élastomère. Les rails 40 peuvent comporter des pistes intérieures telles que représentées en 42, sur lesquelles le module de la table d'exposition se déplace et est fixé.

L'appareil 20 comprend un couvercle central 44 sur sa face supérieure, qui reste en permanence en place, recouvrant et formant avec les autres éléments structurels la chambre de position terminale 46 du chariot qui a été brièvement décrite ci-dessus. La position relative de la chambre 46 par rapport aux autres éléments de l'appareil est visible à la fig. 3. Le couvercle 44 est situé à l'arrière de l'appareil 20 du fait que l'opérateur se place devant l'appareil 20, face au panneau 32 ou à une extrémité ou à l'autre pendant l'emploi de l'appareil.

Un panneau d'instruments et de commande 48 est disposé en avant du couvercle 44 et recouvre une partie de la chambre de position terminale 46. Ce panneau d'instruments et de commande 48 comprend un carter pour les appareils et interrupteurs nécessaires pour commander et actionner l'appareil 20.

Une cloison centrale verticale 50 s'étend vers le bas à partir de la chambre 46, en direction du fond 52 du châssis 28. Cette paroi 50 sert de paroi à une chambre de projection 54 et, également, sépare l'extrémité de table d'exposition de l'intérieur du dispositif de la chambre de projection 54, cette extrémité de table d'exposition étant généralement appelée la chambre de projection de la table d'exposition 56. La table d'exposition 58 est disposée dans la chambre de table d'exposition 56 et est généralement associée au module de table d'exposition 60 qui, comme indiqué précédemment, se présente sous la forme d'un module indépendant qui peut être réalisé séparément du reste de l'appareil 20 et qui peut être incorporé ensuite à celui-ci. Comme cela sera expliqué, le module de table d'exposition 60 est monté sur des pistes 42 réglées pour une distance focale convenable puis fixées en place par des pinces indiquées en 62.

La paroi 50 fonctionne également comme support pour le système à lentilles 64 utilisé pour projeter le motif se trouvant sur la table d'exposition 58 vers la chambre 54.

La chambre 54 comporte une paroi postérieure 66, qui est disposée à 45° par rapport à la verticale, de telle manière que les rayons indiqués en 68 qui proviennent de la table d'exposition illuminée 58 soient reçus par un miroir 70 monté à l'intérieur de la paroi 66 et projetés vers le haut vers la rainure du chariot 72.

Le chariot 72 comprend un ensemble de composants qui se déplacent avec lui sur une trajectoire prédéterminée pour appliquer une image à la plaque 74 qui est montée sur le couvercle de plaque 24 tournée vers le bas. Le couvercle de plaque 24 est articulé en 78 de telle manière qu'il puisse être relevé à partir d'une position dans laquelle il est rabattu sur la partie du panneau sommital 80 du sous-châssis 34 (voir les lignes pointillées en arc de cercle à la fig. 1).

Le chariot 72 se déplace de sa position de repos dans une chambre convenablement fermée 82 sur des guides 84 qui sont montés sur les pistes 42 à partir de cette chambre d'exposition 82 au-dessus de la chambre 54 et dans la chambre de position terminale 46. Il est relié à différents dispositifs qui sont montés dans l'enceinte du châssis 28 pour la plupart disposés sur la base 52. Tout d'abord, on trouve des tuyaux flexibles 86 conduisant aux dispositifs à vide et à air sous pression et des tuyaux de circulation du vireur 88. Ceux-ci peuvent être séparés ou situés l'un dans l'autre. Les fils flexibles 89 conduisent aux sources d'énergie situées dans le corps de l'appareil 20.

Le chariot 72 est entraîné par des courroies 90 qui coopèrent avec des poulies qui sont à leur tour entraînées par liaison avec un

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moteur 92 monté sur le châssis 28. Les courroies sont fixées au chariot 72.

Comme indiqué précédemment, l'effet principal du mouvement du chariot 72 est de balayer une rainure se trouvant sur la face de la plaque 74, cette rainure étant à son tour alimentée par l'illumination dérivée du motif porté par la table d'exposition 58. Cette dernière est fortement illuminée en synchronisme par les lampes de l'ensemble de balayage 94 qui se déplace vers le haut, alors que le chariot se déplace de la chambre 82 vers la chambre 46.

La construction illustrée comprend un module de table d'exposition 60 se présentant sous la forme d'un élément indépendant qui peut être réalisé hors du dispositif 20 et qui peut être ensuite monté dans celui-ci, sur les pistes 42, réglé en position et fixé dans celles-ci avec la distance focale optimale désirée par rapport au système à lentille 64.

Il est à noter que la table d'exposition 58 n'a pas besoin d'être incorporée dans un module, mais peut être réalisée de façon à fonctionner comme si elle était en permanence reliée à une partie du dispositif. La conception modulaire produit des avantages additionnels aux avantages de base que confère le dispositif de table d'exposition qui se déplace entre deux positions. En conséquence, le module décrit ci-après n'est qu'un exemple.

Le module de table d'exposition 68 est réalisé sous la forme d'un bâti de métal rectangulaire 96 qui repose sur des rails 42 et peut être déplacé sur ceux-ci. Les pinces 62 coopèrent avec la base des rails pour fixer le bâti 96 en place lorsque la position désirée est atteinte. Le bâti 96 comporte une paire de montants verticaux 98 qui sont venus d'une pièce avec les parties latérales du bâti et qui dépendent des côtés opposés respectifs de celui-ci. L'agencement structurel est obtenu en réalisant les montants 98 sous forme d'éléments métalliques lourds, de configuration génrale en T, la barre transversale du T étant indiquée par 100, puis en soudant ou en fixant d'une autre manière ces montants aux côtés du bâti 96.

Aux extrémités inférieures des montants se trouve une forte barre transversale 102 qui est fixée au montant respectif 98 pour maintenir leur distance latérale. Cette barre transversale 102 est engagée de façon coulissante dans une ramure 104 ménagée dans un angle d'un support 106 qui est boulonné au fond 52 du châssis 28 par un dispositif à vis et écrou 108 qui permet un réglage latéral. Lorsque le module 60 a été placé convenablement, cette liaison telle que décrite empêche la vibration latérale des extrémités inférieures des montants 98.

Chaque montant 98 est muni d'une paire de rainures de guidage de la table d'exposition comprenant une rainure verticale 110 qui s'étend le long de la longueur de la partie verticale du montant 98 et une rainure en arc de cercle 112 qui est disposée dans la traverse 100 du T la plus proche de l'extrémité gauche du dispositif 20. Cette dernière rainure de guidage a une partie généralement horizontale 114 et une partie courbe 116 qui se termine dans la partie verticale du montant 98. On trouve des rainures disposées de façon précise dans les montants opposés 98.

La table d'exposition 58 comprend un rectangle transparent, de verre ou autre, monté dans un bâti métallique 120 qui présente des gorges, ouvertures et autres, comme indiqué en 122, qui sont reliées à une source de vide par des tuyaux flexibles qui n'empêchent pas le mouvement de la table d'exposition. Un couvercle de verre 124 est articulé au bâti 120 et peut être bloqué en position sur le bâti par des moyens de fixation convenables indiqués en 126. Le motif est formé par les matériaux indiqués en 128 qui peuvent adhérer à la plaque de verre 118 et/ou être maintenus en place par le couvercle 124, avec ou sans l'assistance d'une dépression.

Aux bords opposés du bâti 120 se trouve une paire de supports, à savoir quatre au total. Deux de ceux-ci, indiqués par 130, portent des galets 132 qui sont disposés près d'une extrémité du bord du bâti 120. Les deux autres supports, désignés par 134, sont disposés près du centre du bord du bâti 120 et portent des galets 136. Les supports 130 sont plus longs que les supports 134, de sorte que les galets 132 sont plus éloignés du châssis 120 que les galets 136. Les galets 132

sont destinés à être guidés par les rainures en arc de cercle 112, alors que les galets 136 sont montés chacun sur un petit chariot qui porte deux galets espacés 140 coopérant avec les rainures verticales 110. Le chariot 138 est toujours disposé verticalement du fait que les galets espacés 140 sont engagés dans la rainure, mais le support de châssis est libre de tourner par rapport au chariot 138.

Aux extrémités inférieure et supérieure des montants 98 se trouvent des arbres 142 et 144 aux extrémités desquels sont fixées des poulies, les poulies du bas étant désignées par 146 et celles du haut par 148. L'arbre inférieur 142 traverse entièrement l'espace situé entre les montants 98, alors que les arbres 144 sont constitués par des tourillons non reliés l'un à l'autre. Une courroie 150 s'étend entre chaque paire de poulies sur les côtés opposés du module 60, ces courroies étant de préférence crantées et les poulies présentant des dents aptes à coopérer avec les courroies.

Un moteur d'entraînement 152 est logé dans l'angle supérieur du module 60 vers le fond de celui-ci, ce moteur comportant une boîte de réduction 154 entraînant un pignon à chaîne 156. Une chaîne 158 coopère avec le pignon 156 et s'étend jusqu'à un second pignon à chaîne 160 qui est fixé au tourillon supérieur postérieur 144. Les courroies 150 sont fixées aux chariots 138 de sorte que la rotation du tourillon 144, lorsque le moteur est alimenté, dans une direction ou dans l'autre, amène les chariots 138 à glisser vers le haut ou vers le bas dans des rainures 110. Du fait que ces chariots sont fixés directement aux galets 136, le bâti 120 de la table d'exposition est entraîné vers le haut et vers le bas selon l'emplacement des galets 136; par contre, du fait que les extrémités du bâti sont fixées aux galets 132 et doivent suivre les rainures en arc de cercle 114, la table d'exposition 58 se déplace dans une direction qui est dictée par les deux rainures.

La table d'exposition 58 est suspendue entre les galets 132 et 136 et, ainsi, se déplace à l'intérieur des montants 98. Lorsque les chariots 138 sont entraînés vers le haut des rainures 110, les galets 132 amènent l'extrémité sur laquelle ils sont montés le long des rainures 112 vers les parties horizontales 114, et la table d'exposition prend alors une position horizontale qui est représentée aux fig. 4 et 5. Lorsque les chariots 138 sont entraînés vers le bas des ramures 110, les galets 132 suivent les rainures en arc de cercle 112 à partir des parties horizontales 114 vers les parties verticales 116, d'où il résulte que la table d'exposition se déplace vers sa position verticale, comme représenté aux fig. 4 et 5. Dans cette dernière position, elle est apte à être balayée pour la projection du motif 128 dans la chambre 54.

Lorsque la table d'exposition 58 occupe sa position verticale, l'extrémité qui est alors l'extrémité inférieure du bâti 120 est située au bord supérieur de la traverse 102, et des chevilles 162 portées par le bord supérieur de la traverse 102 sont engagées dans des trous 164 que présente cette partie du bâti 120. Cela contribue à fixer de façon précise la position de la table d'exposition 58 pour une projection précise du motif sur celle-ci.

Le module 60 comprend également un ensemble de balayage 94 dont le but est d'éclairer le motif sur la table d'exposition 58 progressivement, au fur et à mesure que le chariot 72 traverse la chambre 54.

Comme représenté à la fig. 5, l'ensemble de balayage 94 est formé d'un réflecteur frontal 166 qui traverse entièrement la face antérieure de la table d'exposition 58 et qui comprend une lampe tabulaire 168, faisant face au motif, et un réflecteur postérieur 170 qui traverse entièrement la partie postérieure de la table d'exposition 58 et qui comporte sa propre lampe tubulaire 172. Ainsi, des réflecteurs se trouvent sur la face antérieure et sur la face postérieure de la table d'exposition 58 lorsque celle-ci occupe sa position verticale. Les réflecteurs et les lampes sont montés sur des barres 174 et 176, respectivement, qui s'étendent entre des plaques métalliques 178. Ces plaques sont logées à l'extérieur des montants 98, mais tout près de ceux-ci. Une tige verticale 180 est fixée à chaque montant sur la face extérieure de celui-ci, chaque tige comportant une coulisse 182' fixée sur elle. Les plaques 172 sont montées de façon coulissante sur les coulisses respectives. Un arbre 182' traversele module 60, entre les extrémités inférieures des montants, une poulie 184 étant fixée à

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chacune des extrémités de cet arbre 182. Aux extrémités supérieures des montants 98 se trouvent des tourillons 186 qui portent aussi des poulies, le tourillon postérieur 188 portant une poulie simple alors que le tourillon antérieur 190 porte une poulie à deux gorges. Des courroies 192 passent sur les poulies 188 et 190 et sont fixées aux coulisses 182. Un moteur d'entraînement 194, monté sur le bâti 120, comporte une boîte de réduction 196 avec une roue d'entraînement 198; une courroie 199 s'étend entre la poulie 190 et la roue d'entraînement 198. L'alimentation du moteur 194, pour le faire tourner dans un sens ou dans l'autre, déplace l'ensemble 94 vers le haut ou vers le bas, illuminant la table d'exposition de l'avant et de l'arrière si les lampes 168 et 172 sont éclairées.

Le chariot 72 est un ensemble fait de feuilles métalliques qui comporte plusieurs composants importants: à son extrémité antérieure, on trouve une ouverture dirigée vers le haut, ou chambre 76, qui porte des fils corona 200 s'étendant dans la direction de sa longueur, c'est-à-dire transversaux par rapport à la direction du mouvement du chariot 72. Le chariot se déplace vers la droite et vers la gauche (voir la fig. 11). Les fils corona 200 peuvent être montés sur un support animé d'un mouvement de va-et-vient. Ensuite, le long du chariot 72, vers la droite, on trouve une rainure ou ouverture 202 qui ouvre vers le haut du chariot et qui est destinée à balayer l'élément électrophotographique ou plaque 74 pendant le mouvement de l'ensemble de balayage 94 afin d'exposer la plaque progressivement. On voit que les parois de l'entrée de la fente sont inclinées l'une par rapport à l'autre, afin que les rayons lumineux 68 réfléchis par le miroir 70 ne soient pas déviés en rencontrant la surface de la plaque.

Après la rainure, on trouve un bac 206 dans lequel du vireur liquide est pompé, un grand rouleau 208 tournant dans le bac 206 et portant le vireur liquide hors de celui-ci vers la surface exposée supérieure du rouleau 208. A la partie supérieure du rouleau 208 se trouve une plaque plane 212, qui fait suite au rouleau et qui présente une partie formant arête 210 située très près de la surface du rouleau, de sorte qu'une couche épaisse de vireur porté par le rouleau est capturée et répandue sur la surface supérieure de cette plaque 212. Celle-ci est isolée et reçoit une tension de polarisation de vireur qui lui est appliquée par une connexion électrique convenable, non représentée. Le vireur s'écoule sur la face de la plaque 212 dans une direction opposée au mouvement du chariot, pendant la réalisation de la plaque, et tombe vers le bas, derrière la plaque, par une ouverture 214 ménagée dans le bac.

Le mouvement du chariot amène le vireur sur la plaque 212 assez près de la surface inférieure de l'élément électrophotographique pour entrer en contact avec celui-ci, de sorte que du vireur s'y applique. Lorsqu'elle est sèche, la plaque 212 est séparée de l'élément 74. Un excès de vireur est repris par une lame verticale 216 et aspiré par la fente à vide 218 située après. Un jet d'air est soufflé sur la surface munie de vireur de la plaque d'impression 74 par une buse 220 qui suit la fente à vide 218, de sorte que l'effet combiné du vide et de la pression d'air élimine l'excès de vireur et maintient sèche l'image munie de vireur.

Le chariot comporte des blocs latéraux 222 qui s'engagent sur des tiges 224 montées sur les pistes 42. Un moteur d'entraînement convenable entraîne les courroies 224 s'étendant le long des pistes 42 entre des poulies 228 et 230 qui sont fixées aux blocs 222.

La trajectoire du mouvement du chariot 72 passe, comme cela a été décrit, au-dessus de la chambre puis retourne, à partir de sa position de repos 82, dans la chambre 46.

Le chariot est relié par des conduits et fils aux différentes sources de tension, de réserve et de pompage du vireur, aux sources d'air et de dépression, etc.

En se référant à la fig. 14, on voit que le couvercle de plaque 24 est articulé en 78, comme indiqué précédemment, de sorte qu'il peut être rabattu sur lui-même et être tourné vers le haut pour permettre la charge. A son bord antérieur se trouve une pince élastique allongée qui est désignée par 234 et qui présente une poignée 236 permettant de la soulever. La surface de couvercle de plaque 24 qui est alors tournée vers le haut présente des gorges transversales et des trous tels que représentés en 238, de sorte qu'une dépression peut être appliquée à la plaque 74 qui est posée sur lui. Au bord inférieur de la plaque, la plus près de la chambre, on trouve un bord magnétique 240 contribuant à fixer la plaque qui est en acier. En fait, du matériau magnétique peut être distribué tout autour de la plaque, si désiré.

Après que la plaque 74 est en place, qu'elle soit en matière plastique ou en métal, la dépression est enclenchée et la plaque est maintenue à plat contre le couvercle 24. Cela peut être fait avant ou après le rabattement du couvercle au-dessus de la chambre.

Lorsque la plaque est en place au-dessus de la chambre, l'application de l'image peut commencer.

On se référera maintenant au diagramme de la fig. 15, dans lequel une représentation graphique est effectuée de la suite des opérations nécessaires à la réalisation d'une plaque d'impression lithographique utilisant l'appareil 20.

Dans le diagramme de la fig. 15, les différentes fonctions sont expliquées en se référant au temps, mais il faut comprendre que les périodes de temps dépendent dans une large mesure des réglages qui peuvent être faits de l'appareil. Il est à noter que les opérations et les étapes peuvent être effectuées par plusieurs types différents de dispositifs tels que, par exemple, des dispositifs électriques, mécaniques, pneumatiques ou des combinaisons de ceux-ci. La programmation peut être effectuée par des relais, des circuits électriques, etc. Il est dans les limites des connaissances des spécialistes de cette technique de réaliser les commandes nécessaires et les éléments de programmation, après avoir appris comment fonctionne l'appareil.

En admettant qu'on désire réaliser une plaque d'impression, le matériel à copier tel que des photographies, des textes ou autres est préparé, et l'opérateur prend du stock un élément électrophotographique 74.

La première étape, pour l'opérateur, consiste à enclencher la puissance et cela est représenté par la barre figurant à la ligne 1 du diagramme. Cela est effectué manuellement en tournant un interrupteur convenable sur le panneau de commande 48 où sont disposés la plupart des éléments de commande et des indicateurs. L'alimentation de l'appareil 20 est indiquée par un trait épais qui s'étend du temps T0 au temps T2i, lequel correspond à la fin de l'alimentation de l'appareil. Simultanément, un ventilateur de refroidissement et d'aération est mis en service.

Après un délai d'environ 3 min au moins, pour refroidir et ventiler le dispositif, la pompe à vireur commence à fonctionner, cela étant indiqué par la barre de la ligne 2 qui commence au temps Ti et se termine au temps T21.

Ces éléments étant en fonction, le panneau 48 peut éclairer une lampe montrant que la machine peut être mise en route. Les opérations suivantes du processus sont accomplies manuellement.

La charge de la machine peut être effectuée tout d'abord à n'importe quelle extrémité, c'est-à-dire à l'extrémité de plaque ou à l'extrémité de table d'exposition. On admet, pour l'illustration, que la table d'exposition est chargée la première.

L'opérateur ouvre la porte ou couvercle 22 et le rabat en arrière pour découvrir la table d'exposition. Si la table d'exposition occupe sa position verticale, on appuie sur un interrupteur convenable ou bouton sur le panneau de commande pour le ramener dans sa position horizontale. L'opérateur soulève le couvercle de verre 124, place le matériau à copier sur la base de verre 118 de la table d'exposition 58, remet le couvercle de verre 124 en place, le verrouille, ferme le couvercle 22 et actionne alors l'appareil afin de ramener la table d'exposition à sa position inférieure verticale. Cette dernière suite d'opérations est accomplie manuellement et sans aucune temporisation. Elle est indiquée par la barre de la ligne 3 qui va du temps T0 au temps T3. T0 signifie que la charge pourrait même avoir débuté avant que l'appareil soit enclenché. Avant d'abaisser la table d'exposition dans sa position verticale, la dépression de la table d'exposition est enclenchée par un bouton de commande convenable sur le panneau de commande, cette action étant indiquée par la barre de la ligne 4 qui s'étend du temps T2 au temps Ts.

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Ensuite, la plaque peut être chargée, ce qui est indiqué à la ligne 6 par la barre s'étendant du temps T4 au temps T6. Il s'agit également d'un processus manuel qui nécessite l'ouverture du couvercle de plaque 24, le fait de placer la plaque 74 en position à l'aide de la pince 234, et le rabattement du couvercle 24 sur la chambre 54. Avant de rabattre le couvercle de plaque 24 en position fermée, la plaque 74 est abaissée avec soin et la dépression enclenchée.

La charge de la plaque est indiquée par la barre de la ligne 6 qui s'étend du temps T4 au temps Te. L'enclenchement de la dépression est indiqué par la barre de la ligne 7 et, du fait que la dépression reste en fonction pendant tout le temps pendant lequel la plaque est réalisée, jusqu'à ce qu'elle soit libérée, la barre de la ligne 7 s'étend du temps T5 jusque juste avant la fin de la barre de la ligne 6. La dépression reste enclenchée jusqu'au temps T1S qui, comme on le verra, correspond au moment après lequel la plaque 74 a été réalisée, avant qu'elle soit déchargée.

La période entre T0 et T7 est variable et peut être de plusieurs minutes. Elle est déterminée par l'habileté de l'opérateur à charger le dispositif 20. Elle est également déterminée par les nécessités du travail. Par exemple, si le motif sur la table d'exposition 58 doit être réalisé par une pluralité d'éléments qui doivent être juxtaposés sur le verre 118, cela peut prendre jusqu'à Vi h pour charger la table d'exposition.

Une fois que la table d'exposition 58 a été chargée et qu'elle se trouve en position verticale, son couvercle fermé, la plaque étant chargée et le couvercle 22 fermé, la partie automatique de la machine peut être enclenchée. Cela se fait au temps T7 par un interrupteur convenable situé sur le panneau de commande. A la fig. 5, la barre de la ligne 9 s'étend du temps T7 au temps Tj s, ce qui correspond à 42 s. Cela est typique pour un processus s'étendant du début à la fin de la réalisation de la plaque, bien que certaines des fonctions effectuées puissent être réglées pour nécessiter légèrement plus ou moins de temps. Dans ce cas, on admet que la vitesse du mouvement du chariot est de 75 mm/s environ.

En même temps que l'on alimente le programme au temps T7, la tension corona est mise en service et le moteur de va-et-vient pour les fils corona est alimenté, comme indiqué par la barre de la ligne 10. Le rouleau de vireur commence à tourner, comme représenté par la barre de la ligne 11. La tension de polarisation est appliquée à la plaque 212, comme indiqué par la barre de la ligne 12. Jusqu'à ce que des conditions stables soient atteintes au temps T8, qui se situe 12 s plus tard, cette durée étant réglable, il ne se produit rien de plus. Au temps Ts, la dépression et la pression sont appliquées (ligne 13) et le moteur de chariot est alimenté (ligne 14), entraînant le chariot vers l'avant.

La charge est achevée en moins de 6 s, de sorte que la source corona est coupée en T„ (ligne 10), et le rouleau de vireur cesse de fournir du vireur à la plaque 212 2 s après en T10. La dépression et la pression pour éliminer l'excès de vireur restent en fonction tout le temps que le chariot se déplace vers l'avant; aussitôt que le chariot s'arrête, au temps T12, la tension de polarisation est supprimée (ligne 12), la dépression et la pression étant interrompues (ligne 13).

Entre-temps, le motif a été balayé. En se référant aux lignes 16 et 17, on voit qu'au temps T9 les lampes sont allumées et que le moteur de l'ensemble de balayage commence à entraîner les lampes vers le haut de la table d'exposition. Le moteur s'arrête au temps Tn, environ 6,5 s après avoir démarré, mais les lampes restent allumées pendant 2 s encore, illuminant la partie supérieure de la table d'exposition, qui est encore exposée, par déplacement de la rainure du chariot. Il est à remarquer qu'au temps T,, le chariot se déplace encore.

Après que l'exposition et l'application de vireur sont terminées, au temps T12, il s'écoule un faible temps d'environ 2 s, jusqu'au temps T13, puis le moteur du chariot repart en sens inverse (ligne 15) pour ramener le chariot en position de repos où le moteur de l'ensemble de balayage change également de sens de rotation (ligne 18), abaissant l'ensemble des lampes. Ces mouvements sont terminés aux temps Tt s et T14., respectivement. La course de l'ensemble de balayage est beaucoup plus courte que celle du chariot.

La ligne 13 indique que les moyens de dépression et de pression fonctionnent des temps T13 à Tj 5 pendant la course de retour du chariot. Le but est de nettoyer la surface supérieure du chariot pour le cycle suivant. La position antérieure du chariot est dans la chambre 46. A l'entrée supérieure de la chambre, on trouve un racloir qui coopère avec la plaque de polarisation 112 pour ôter le vireur en excès de cette plaque, spécialement lors de la course de retour. Dépression et pression travaillent en coopération avec ce balai pour nettoyer la plaque de polarisation.

La séquence automatique des opérations se termine au temps Tls. Ensuite, des opérations manuelles sont effectuées: au temps T16, l'opérateur actionne un interrupteur pour soulever la table d'exposition tout en commençant à la décharger, en admettant que cela doive être fait. En effet, il pourrait aussi laisser la table d'exposition orientée verticalement pour tirer une autre plaque. Il a terminé au temps T20 (ligne 5). Entre-temps, il a coupé la dépression sur la table d'exposition au temps T17.

La dépression de la plaque est coupée au temps T18, la plaque ouverte au temps T19 (ligne 8) et la plaque ôtêe au temps T21. Après que cela a été fait, l'interrupteur d'alimentation générale de l'appareil est coupé au temps T22.

On peut utiliser deux opérateurs chargeant et déchargeant l'appareil, auquel cas les barres de temporisation des lignes 3, 5, 6 et 8 se chevaucheront en bonne partie. Des interrupteurs d'enclenchement prévus pour empêcher le fonctionnement de la séquence automatique constituent une mesure de sécurité. Par exemple, on peut prévoir des interrupteurs associés avec les couvercles, un interrupteur empêchant le fonctionnement de la table d'exposition si elle n'est pas verticale, etc.

Comme cela a été indiqué, la temporisation et la programmation peuvent être réalisées de différentes manières. Une manière simple consiste à avoir un interrupteur rotatif ou des interrupteurs séquentiels, ou des relais, fonctionnant en conjonction avec des microinterrupteurs disposés le long des trajectoires de déplacement du chariot et de l'ensemble de balayage.

La plaque qui sort de l'appareil 20 n'est pas prête à l'emploi dans .une presse lithographique offset. Son vireur doit encore être fondu dans l'appareil, mais cela n'est pas essentiel, pour les raisons indiquées. S'il y a un dispositif de fusion, il pourrait être placé sur le chariot ou ailleurs et être programmé de façon à fonctionner à la fin du cycle. Un dispositif distinct le long de l'appareil 20 pourrait recevoir la plaque 74, effectuer la fusion et immerger la plaque dans une solution de gravage ou de conversion pour donner des caractéristiques hydrophiles à la zone non munie d'image, par exemple.

Le caractère important de l'invention réside dans le fait que la plaque 74 est réalisée directement à partir de l'original sans aucun processus complexe nécessaire pour les plaques usuelles. Tout se fait à la lumière ambiante, excepté l'exposition à l'intérieur de l'appareil 20. Les éléments électrophotographiques sont manipulés à la lumière ambiante, chargés à la lumière ambiante, ôtés de l'appareil à la lumière ambiante et traités à la lumière ambiante.

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12 feuilles dessins

Claims (48)

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1. Procédé pour la réalisation d'une image sur un élément électrophotographique à partir d'un motif qui est porté sur une table d'exposition, l'élément électrophotographique étant monté à la surface d'une plaque, caractérisé par le fait que:

a) on dispose la plaque avec sa face tournée vers le bas,

b) on dispose la table d'exposition verticalement pour être orientée horizontalement vers un axe vertical perpendiculaire au centre de la plaque,

c) on prévoit un chariot qui comporte un dispositif de charge, une fente et un dispositif d'application de vireur,

d) on fait passer le chariot à travers la face inférieure de la plaque pour intercepter la lumière dirigée vers le haut, vers la plaque, mais pour balayer la fente,

e) on déplace les moyens d'éclairage dans une direction verticale au-dessus de la surface de la table d'exposition, sensiblement en synchronisme avec le mouvement du chariot, tout en faisant fonctionner ledit dispositif de charge et ledit dispositif d'application de vireur,

f) on projette les parties de la table d'exposition illuminées par lesdits moyens d'éclairage horizontalement vers ledit axe vertical au-dessous dudit chariot, et g) on dévie les parties projetées vers le haut, vers ladite plaque, et suit la fente de façon à progressivement munir d'une image l'élément électrophotographique sur ladite plaque au moyen d'un motif quelconque porté par ladite table d'exposition.

2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que le vireur en excès est progressivement éliminé de l'image suivant l'application de vireur à l'image.

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REVENDICATIONS

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de la table d'exposition (58), entre ses positions horizontale et verticale, étant indépendant de celui de l'ensemble de balayage (94).

3. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que la table d'exposition est transparente et que ses surfaces postérieure et antérieure sont éclairées simultanément, de telle manière que les parties projetées comprennent certaines dérivées de l'éclairage postérieur.

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vireur disposé en aval par rapport audit dispositif d'application de vireur.

4. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que la table d'exposition est disposée horizontalement avant de venir se placer verticalement, ledit motif étant appliqué sur celle-ci avant que ladite table d'exposition ne soit amenée dans sa position verticale, le passage du chariot à travers la face de la plaque et le déplacement des moyens d'éclairage étant retardés jusqu'à ce que la table d'exposition ait atteint sa position verticale.

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tants alors qu'elle est dans sa position verticale, et l'un des suiveurs et guides étant monté sur lesdits montants.

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5. Procédé suivant la revendication 2, caractérisé par le fait que le vireur en excès est éliminé par aspiration.

6. Procédé suivant la revendication 2, caractérisé par le fait que le vireur en excès est éliminé par une combinaison d'aspiration et de pression d'air.

7. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé par le fait qu'une tension de polarisation du vireur est appliquée audit dispositif d'application de vireur pendant le fonctionnement de celui-ci.

8. Appareil pour la mise en œuvre du procédé suivant la revendication 1 comprenant un châssis (28), caractérisé par le fait qu'il comporte un bâti (34) présentant une paire d'extrémités distantes l'une de l'autre, une coulisse (84) adjacente à une extrémité, une plaque (76) recevant un élément électrophotographique (74) et qui est montée sur le châssis (28) pour se déplacer à partir d'une position exposée à l'extérieur du châssis (28) vers une seconde position disposée adjacente à la coulisse (84) et faisant face à l'intérieur du châssis (28), un chariot (72) monté sur ladite coulisse (84) et portant un dispositif de charge (200) et un dispositif d'application de vireur (206, 208,212), le chariot (72) étant mobile sur la coulisse (84) à partir d'une extrémité de la plaque (76) vers une position terminale à l'extrémité opposée de la plaque (76), de façon à balayer la plaque (76), une fente (202) étant ménagée entre le dispositif de charge (200) et le dispositif d'application de vireur (206,208,212), ladite plaque (76) étant balayée, alors qu'elle occupe sa seconde position, à travers ladite fente (202), et par le fait qu'il comprend un système de projection optique (56, 64, 54, 70) logé dans le châssis (28) et dont émane un faisceau lumineux, par une table d'exposition (58) portant un motif dont l'image doit être reproduite, et une piste portée par ledit bâti, la table d'exposition (58) étant agencée de façon à se déplacer le long de cette piste vers une orientation verticale.

9. Appareil suivant la revendication 8, caractérisé par le fait que la table d'exposition (58) est illuminée alors que le chariot (72) se déplace.

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10. Appareil suivant la revendication 9, caractérisé par le fait que le système de projection optique (56, 64, 54, 70) comprend un ensemble mobile de balayage (94), une source d'énergie radiante (168,172) portée par ledit ensemble (94) et un dispositif d'entraînement (194, 196,198,192) pour déplacer cet ensemble (94) à partir d'une position initiale vers une position finale dans laquelle il balaye la table d'exposition (58), alors que ladite source d'énergie radiante (168,172) est en fonction, et pour ramener ledit ensemble (94) de sa position finale à sa position initiale tout en interrompant le fonctionnement de la source d'énergie radiante (168,172), l'ensemble de balayage (94) et le chariot (72) se déplaçant sensiblement en synchronisme alors que la source d'énergie radiante (168, 172) est alimentée et que le chariot (72) est déplacé vers sa première position, le dispositif de charge (200) et le dispositif d'application de vireur (206,208, 212) étant en fonction alors que le chariot (72) se déplace vers sa première position, de façon à munir d'une image l'élément électrophotographique (74) avec ledit motif en chargeant, en exposant par ladite fente (202) et en munissant de vireur une zone transversale de celui-ci progressivement, sur toute sa surface, lorsque le chariot (72) se déplace vers sa position terminale.

11. Appareil suivant la revendication 10, caractérisé par le fait que la table d'exposition (58) est disposée verticalement pendant le mouvement de l'ensemble de balayage (94) et par le fait que le système de projection (56, 64, 54,70) comprend un projecteur d'énergie radiante (64), un dispositif de déviation optique (70) changeant la direction des rayons de l'énergie radiante projetées à partir de ladite table d'exposition (58) d'une direction généralement horizontale en une direction généralement verticale, l'agencement géométrique de l'ensemble de balayage (94) et le chariot (72) étant tels que l'intensité principale de l'illumination mobile soit dirigée sur la fente (202) pendant le mouvement du chariot (72) dans ladite première direction.

12. Appareil suivant l'une des revendications 10 ou 11, caractérisé par le fait que la distance totale parcourue par le chariot (72) pendant l'exposition de la plaque (76) est supérieure à la distance totale parcourue par l'ensemble de balayage (94) se déplaçant de sa position initiale à sa position finale, la source d'énergie radiante (168,172) étant en fonction alors que le chariot (72) continue à se déplacer pendant un court temps après que l'ensemble de balayage (94) a atteint sa position finale.

13. Appareil suivant la revendication 12, caractérisé par le fait que la position initiale de l'ensemble de balayage (94) est à l'extrémité inférieure de la table d'exposition, sa position finale étant adjacente à son extrémité inférieure.

14. Appareil suivant la revendication 12, caractérisé par le fait que le système de projection (56, 64,54,70) comprend une chambre verticale (54) présentant une ouverture d'entrée au sommet du châssis (28), la plaque (76) étant montée sur une porte (78) qui est articulée au châssis (28), cette porte (78) étant apte à effectuer un mouvement d'oscillation entre deux positions, dans l'une desquelles elle est située contre le sommet du châssis (28), le long de l'entrée de la chambre (54), la plaque (76) étant tournée vers le haut, et dans la seconde desquelles elle est engagée sur l'entrée pour la fermer, la plaque (76) étant tournée vers le bas.

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15. Appareil suivant la revendication 10, caractérisé par le fait que l'ensemble de balayage (94) présente au moins une lampe (168, 172) et un réflecteur (166,170) faisant face au motif de la table d'exposition (58), l'ensemble de balayage (94) se déplaçant parallèlement avec la table d'exposition (58) orientée verticalement, le mouvement

16. Appareil suivant la revendication 8, caractérisé par le fait qu'il comprend un dispositif d'entraînement (90, 92) pour déplacer le chariot (72) en synchronisme avec le balayage de la table d'exposition (58).

17. Appareil suivant l'une quelconque des revendications 8 à 16, caractérisé par le fait qu'il comprend une source de vireur (206) et des moyens (208) d'alimentation et d'application de vireur produisant un flux continu de vireur pendant le mouvement du chariot (72).

18. Appareil suivant l'une quelconque des revendications 8 à 17, caractérisé par le fait que le chariot (72) comprend une fente à vide (218) agencée vers l'aval des moyens d'alimentation de vireur (208), reliée à une source de dépression pour éliminer l'excès de vireur pendant le mouvement du chariot (72).

19. Appareil suivant l'une quelconque des revendications 8 à 16, caractérisé par le fait qu'il comprend une fente à vide (218) et une buse d'air (220) disposée sur le chariot (72) ou adjacente à celui-ci, reliée à une source d'air sous pression pour diriger cet air contre la plaque (76), vers ladite fente à vide (218), et qui fonctionne lorsque le chariot (72) est en mouvement.

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20. Appareil suivant la revendication 19, caractérisé par le fait qu'il comprend une réserve de vireur, une pompe et un conduit flexible (88) reliant cette réserve et la pompe au chariot (72).

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21. Appareil suivant la revendication 8, caractérisé par le fait qu'il comprend une enceinte (28) munie, adjacente à une de ses extrémités, d'une table d'exposition (58), et qui est ouverte vers sa partie supérieure pour donner accès à ladite table d'exposition (58), la plaque (76) étant au sommet de l'enceinte (28) adjacente à l'autre extrémité et cette plaque (76) étant incorporée dans une porte oscillante (24), à l'intérieur de cette porte (24), celle-ci étant articulée au sommet de l'enceinte (28), une chambre verticale (54) étant définie dans l'enceinte (28) entre les extrémités de celle-ci, cette chambre (54) ayant une entrée supérieure ouvrant au sommet de l'enceinte (28), cette entrée supérieure étant fermée par ladite porte (24)

lorsque la plaque (76) est déplacée en regard de ladite entrée, la plaque (76) avec l'élément électrophotographique (74) fixé sur elle se déplaçant de façon à être tournée vers le bas et en regard de la chambre (46) lorsque la porte (24) est fermée sur ladite entrée, un projecteur optique (64) étant logé entre la chambre (54) et la table d'exposition (58), un réflecteur (70) étant disposé sur la face interne de ladite chambre (54) et agencé de façon à recevoir des rayons d'énergie radiante provenant dudit projecteur (64) et à dévier celle-ci vers ladite entrée, la table d'exposition (58) portant un motif et un ensemble de balayage (94) balayant le motif au moyen d'une source d'énergie radiante (168,172) pour l'illuminer progressivement, le mouvement du chariot (72) étant parallèle à ladite plaque (76)

lorsque celle-ci est disposée sur la chambre (54), le dispositif de charge (200), le dispositif traversant la fente (202) et le dispositif d'application de vireur (206, 208, 212) étant agencés dans cet ordre, le chariot (72) faisant écran aux rayons déviés et les empêchant de rencontrer directement la surface autoconductrice dudit élément électrophotographique (74) excepté à travers ladite fente (202), le chariot (72) étant déplacé sensiblement en synchronisme avec le balayage du motif pour reproduire progressivement celui-ci sur l'élément électrophotographique (74), et ladite enceinte (28) contenant un dispositif producteur d'effet corona ainsi que les moyens pour produire un flux continu de vireur vers ledit dispositif pendant le mouvement dudit chariot.

22. Appareil suivant l'une quelconque des revendications 8 à 17, caractérisé par le fait que le chariot comprend des moyens éliminant un excès de vireur, disposés après le dispositif d'application de vireur et comprenant une fente à vide, l'enceinte contenant une source de dépression reliée par un conduit flexible à ladite fente à vide, grâce à quoi une dépression peut être appliquée à ladite fente à vide alors que ledit chariot se déplace.

23. Appareil suivant la revendication 22, caractérisé par le fait que les moyens d'élimination de l'excès de vireur comprennent également une buse d'air, l'enceinte comportant une source d'air sous pression reliée par un conduit flexible à ladite buse d'air, cette dernière étant disposée de façon à diriger un jet d'air contre la plaque à l'endroit de la fente à vide, le second conduit flexible permettant à ladite buse d'air de fonctionner alors que le chariot se déplace.

24. Appareil suivant la revendication 23, caractérisé par le fait que les moyens pour appliquer un flux continu de vireur audit dispositif d'application de vireur comprennent un réservoir de vireur et une pompe pour du vireur liquide disposés dans l'enceinte, et des conduits flexibles de vireur s'étendant dudit réservoir et de ladite pompe vers ledit chariot.

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25. Appareil suivant la revendication 8, pour produire une image munie de vireur sur un élément électrophotographique dans le but de mettre ledit élément dans une plaque d'impression lithographique, ou pour tout autre usage directement à partir d'un motif, caractérisé par le fait que le châssis définit une enceinte comportant une table d'exposition (58) et ladite plaque, la table d'exposition étant apte à recevoir un motif monté sur elle, une source d'énergie radiante et un ensemble de balayage illuminant progressivement le motif sur la table d'exposition par de l'énergie radiante, un train optique étant logé dans l'enceinte pour projeter l'énergie radiante du motif vers la surface photoconductrice exposée, ledit chariot étant mobile dans une direction transversale par rapport à la surface photoconductrice et présentant une fente, le chariot empêchant l'énergie radiante projetée de rencontrer la surface photoconductrice lorsqu'elle se déplace dans ladite direction, sauf à travers ladite fente, le dispositif de balayage et ledit chariot se déplaçant dans cette direction sensiblement en synchronisme pour munir d'image l'élément électrophotographique au moyen dudit motif en chargeant, exposant et munissant de vireur des surfaces transversales de ladite surface photoconductrice progressivement sur toute son étendue lorsque le chariot se déplace dans ladite direction alors que la plaque est tournée vers le bas.

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26. Appareil suivant la revendication 25, caractérisé par le fait que le dispositif d'application de vireur comprend un élément supportant du vireur liquide tourné vers le haut et qui est situé à distance de l'élément électrophotographique lorsque celui-ci est sec, mais qui est suffisamment près de celui-ci pour qu'un ménisque d'une couche de vireur liquide qui s'écoule sur lui entre en contact avec la surface photoconductrice.

27. Appareil suivant l'une quelconque des revendications 8 à 26, caractérisé par le fait que le dispositif d'application de vireur comprend une plaque métallique plate, un bac et un rouleau de vireur dans ledit bac, adjacent à une extrémité de la plaque, ce rouleau étant agencé de façon à tourner pendant au moins une partie du mouvement du chariot pour extraire le vireur dudit bac et l'appliquer sur ladite plaque alors que le ménisque de vireur sur la plaque amène le vireur à mouiller la surface photoconductrice exposée.

28. Appareil suivant la revendication 27, caractérisé par le fait que ledit dispositif d'application de vireur comprend une plaque de polarisation sur laquelle est appliquée une tension lorsque le chariot se déplace dans ladite direction pour munir d'image l'élément électrophotographique.

29. Appareil suivant la revendication 26, caractérisé par le fait que ledit élément portant le vireur comprend une plaque métallique agencée de façon à se déplacer parallèlement avec ledit élément électrophotographique, une tension étant appliquée à ladite plaque métallique pour produire une polarisation d'application de vireur lorsque le chariot se déplace dans ladite direction et que le vireur est appliqué de façon à former une image sur l'élément électrophotographique.

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30. Appareil suivant la revendication 29, caractérisé par le fait qu'une tension est agencée de façon à être appliquée à ladite plaque métallique alors que ledit chariot se déplace dans ladite direction pour réaliser une polarisation d'application de vireur pendant la réalisation de l'image.

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31. Appareil suivant la revendication 25, caractérisé par le fait que le chariot porte en outre un dispositif d'élimination d'excès de

32. Appareil suivant la revendication 31, caractérisé par le fait que ladite enceinte comporte une source de dépression, une première liaison flexible étant disposée entre ladite source et ledit chariot, le dispositif d'élimination d'excès de vireur comprenant une fente à vide couplée à ladite source au moyen de ladite première connexion flexible.

33. Appareil suivant la revendication 22, caractérisé par le fait que ledit dispositif d'élimination d'excès de vireur comprend une buse suivant la fente à vide, une source d'air sous pression et une seconde connexion flexible reliant ladite source d'air sous pression et le chariot, ladite buse étant reliée à ladite source au moyen de ladite seconde connexion flexible, cette buse étant dirigée vers la surface de l'élément électrophotographique qui a été juste précédemment munie de vireur, alors que le chariot se déplace dans ladite direction . et coopère avec ladite fente à vide pour éliminer l'excès de vireur tout en tendant à sécher, sinon à sécher entièrement, le vireur déposé sur ledit élément électrophotographique.

34. Appareil suivant l'une des revendications 25 ou 26, caractérisé par le fait que le dispositif d'application de vireur comprend une plaque de polarisation agencée de façon que soit appliquée sur elle une tension de polarisation pendant le mouvement du chariot dans ladite première direction, un bac pour le vireur liquide et une pompe pour amener le vireur liquide dudit bac vers ladite plaque de polarisation et pour le faire s'écouler sur la surface de la plaque de polarisation pendant le mouvement dans ladite première direction, pour permettre l'application dudit vireur audit élément électrophotographique, la plaque de polarisation étant logée entre la rainure et la fente à vide.

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35. Appareil suivant la revendication 34, caractérisé par le fait que l'élément électrophotographique est tourné vers le bas, lorsqu'il est monté sur ladite plaque et que la plaque de polarisation est tournée vers le haut, et est éloigné de la plaque d'une distance telle que, lorsque l'élément électrophotographique est en place, il est également à distance de celle-ci d'une distance inférieure à la hauteur du ménisque de vireur liquide qui s'écoule sur ladite plaque.

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36. Appareil suivant la revendication 25, caractérisé par le fait que la plaque est disposée horizontalement pendant le temps pendant lequel le chariot se déplace dans ladite première direction, la source d'énergie radiante étant dirigée au moins sur une surface de la table d'exposition pour illuminer le motif, ladite enceinte ayant une piste définissant une trajectoire pour ledit chariot comprenant une position de repos à laquelle la fente est disposée en avant de la plaque et une position terminale dans laquelle la fente a passé entièrement au-dessus de la plaque pour munir d'une image un élément électrophotographique disposé sur ladite plaque, ledit ensemble de balayage étant monté pour se déplacer entre une position initiale adjacente à une extrémité de ladite table d'exposition et une position finale adjacente à l'autre extrémité de ladite table d'exposition, et un dispositif d'entraînement pour déplacer l'ensemble de balayage de sa position initiale à sa position finale, le chariot et l'ensemble de balayage étant agencés de façon à être ramenés à leurs positions respectives, de repos et initiale, après l'application de l'image, mais pas nécessairement en synchronisme.

37. Appareil suivant la revendication 25, caractérisé par le fait que la plaque est disposée horizontalement pendant la période de temps pendant laquelle le chariot se déplace dans ladite première direction, ladite table d'exposition étant, à ce moment-là, disposée verticalement, l'ensemble de balayage étant dirigé au moins sur une surface de ladite table d'exposition pour illuminer le motif sur ladite table, l'ensemble de balayage ayant une position initiale au bas de la table d'exposition et une position au sommet de celle-ci, l'ensemble de balayage étant entraîné vers le haut à partir de sa position initiale vers sa position finale pendant le temps pendant lequel le chariot se déplace horizontalement dans ladite première direction.

38. Appareil suivant la revendication 37, caractérisé par le fait que l'enceinte comporte une piste guidant le chariot dans son mouvement horizontal, le chariot ayant une position de repos à une extrémité de ladite piste et au début de son mouvement horizontal dans ladite première direction, et une position terminale à l'autre extrémité de ladite piste qui est atteinte par ledit chariot après que la fente a passé entièrement sur ladite plaque en se déplaçant dans ladite première direction, le chariot étant ramené horizontalement de sa position terminale à sa position de repos en direction inverse et l'ensemble de balayage étant ramené vers le bas de sa position finale à sa position initiale après que l'élément électrophotographique porté par ladite plaque a été muni d'image.

39. Appareil suivant la revendication 38, caractérisé par le fait que ladite source d'énergie radiante est activée pendant le mouvement dudit ensemble de balayage vers le haut, de sa position initiale à sa position finale, et n'est pas activée pendant le mouvement vers le bas, de sa position finale vers sa position initiale.

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40. Appareil suivant la revendication 39, caractérisé par le fait que la source d'énergie radiante reste en service pendant un court temps après que l'ensemble de balayage a atteint sa position finale, le mouvement horizontal du chariot dans ladite première direction, alors que la fente passe au-dessus de la plaque, se produisant également un certain temps après que le mouvement de l'ensemble de balayage vers le haut a cessé.

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41. Appareil suivant la revendication 40, caractérisé par le fait qu'au moins le dispositif de charge et le dispositif d'application de vireur sont rendus inopérants lorsque le chariot se déplace horizontalement dans ladite première direction.

42. Appareil suivant la revendication 25, caractérisé par le fait que la table d'exposition est disposée verticalement pendant l'illumination, l'enceinte ayant une ouverture sommitale au voisinage de la table d'exposition, cette dernière se déplaçant entre une position verticale et une position dans laquelle elle est sensiblement horizontale, dans laquelle elle est au moins adjacente à, sinon située à l'intérieur de, l'ouverture sommitale de l'enceinte, de telle sorte qu'elle soit apte à recevoir ledit motif qui est placé par un opérateur avant la production de l'image, et un châssis relié à ladite enceinte à l'intérieur de celle-ci, ce châssis et la table d'exposition présentant un suiveur et un guide, et un dispositif d'entraînement relié auxdits suiveur et guide.

43. Appareil suivant la revendication 25, caractérisé par le fait que la table d'exposition est disposée verticalement pendant l'illumination, l'enceinte présentant une ouverture sommitale au voisinage de la table d'exposition, cette dernière se déplaçant entre ladite position verticale et une position dans laquelle elle est disposée horizontalement, au moins adjacente à, sinon située à l'intérieur de, l'ouverture sommitale de l'enceinte, de telle manière qu'elle soit apte, horizontalement, à recevoir ledit motif qui est placé par un opérateur avant la réalisation de l'image, des guides définissant la trajectoire du mouvement, un suiveur étant monté sur la table d'exposition et un entraînement étant relié audit suiveur pour déplacer celui-ci dans lesdits guides.

44. Appareil suivant la revendication 43, caractérisé par le fait que les guides sont constitués par des éléments de supports verticaux reliés à ladite enceinte et qui sont disposés de façon à chevaucher la table d'exposition pendant ses mouvements, une rainure verticale étant ménagée dans chaque élément de support, ledit suiveur comprenant un chariot logé dans chaque rainure verticale, les chariots étant articulés sur la table d'exposition sur les bords opposés de celle-ci, près du milieu desdits bords, une rainure en arc de cercle ménagée dans chaque élément de support comprenant une partie horizontale et une partie verticale qui lui est reliée, les parties verticales des rainures en arc de cercle étant espacées et parallèles auxdites rainures verticales, et le suiveur comprenant un galet monté sur chacun des bords opposés de ladite table d'exposition, mais adjacent à une extrémité de celle-ci, chacun desdits galets étant engagé dans une rainure en arc de cercle respective.

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45. Appareil suivant la revendication 42, caractérisé par le fait que le châssis comprend une paire de montants verticaux venus d'une pièce avec lui, la table d'exposition étant située entre les mon5

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46. Appareil suivant la revendication 45, caractérisé par le fait que l'ensemble de balayage est relié aux montants verticaux et a au moins une lampe et un réflecteur faisant face au motif sur la table d'exposition, lesdits montants et les extrémités dudit ensemble de balayage ayant un second guide et suiveur, ce second guide et suiveur étant agencé de façon à déplacer l'ensemble de balayage parallèlement avec la table d'exposition, verticalement, le mouvement de la table d'exposition entre ses positions horizontale et verticale étant indépendant de l'ensemble de balayage.

47. Appareil suivant la revendication 46, caractérisé par le fait qu'il comprend un entraîneur rotatif pour entraîner l'ensemble de balayage dans son mouvement vertical et un interrupteur pour empêcher l'alimentation de ce dispositif d'entraînement rotatif tant que la table d'exposition ne se trouve pas dans sa position verticale.

48. Appareil suivant la revendication 42, caractérisé par le fait qu'il comprend des chevilles de positionnement, des ouvertures de guidage étant ménagées sur ladite table d'exposition et le fond de ladite enceinte étant agencé de façon à coopérer avec ladite table d'exposition lorsqu'elle occupe sa position verticale, pour positionner ladite table d'exposition optiquement pour une focalisation optimale.