CH626274A5 - - Google Patents

Description

La présente invention se rapporte à un dispositif de support de vérins destiné à redresser une carrosserie ou un châssis de véhicule, qu'il s'agisse d'un véhicule automobile, d'une remorque ou d'un autre véhicule.

Il est bien connu, dans le domaine de la réparation automobile, d'utiliser des vérins, notamment hydrauliques, pour redresser des parties déformées de véhicules accidentés. Dans les dispositifs existants de support de vérins, prévus à cet effet, la mise en place des vérins est longue et fastidieuse, et n'apporte pas tous les résultats souhaités. Beaucoup de ces dispositifs permettent de tirer dans une direction, mais ne permettent pas de pousser dans la direction opposée; en outre, ces dispositifs sont souvent complexes (mise en œuvre d'un ensemble de renvoi de forces) et leur action s'exerce suivant une orientation qu'il est difficile de déterminer et de régler, et qui généralement varie au cours de l'opération de redressage, sans possibilité de correction. Les dispositifs qui permettent la poussée comme la traction n'offrent que des points d'attache fixes et rigides pour les vérins, qui ne laissent qu'un choix limité pour le positionnement et l'orientation des vérins, et obligent éventuellement à déplacer l'ensemble du véhicule pour obtenir la position de travail souhaitée. Dans le cas d'un dispositif particulier déjà connu (brevet US No 4003239), l'ancrage des vérins se fait sur une sorte de cage, formée de nombreux montants et traverses, qui entoure entièrement le véhicule; on rencontre alors les inconvénients précités, puisque cette cage est entièrement rigide et n'offre donc qu'un choix limité de points d'attache fixes, et de plus la structure de cage rigide et fixe pose des difficultés d'accès, notamment pour l'introduction et le retrait du véhicule. On a déjà remédié partiellement à ces inconvénients en prévoyant que le dispositif comporte une glissière présentant une forme rectangulaire constituant périmètre autour du véhicule, et fixée au sol (brevet français N° 2077776); cette disposition avec des sortes de rails permet effectivement un choix plus précis pour le positionnement des vérins, du moins dans un plan horizontal, mais le choix des hauteurs et des orientations de ces vérins reste très restreint, et les applications du dispositif sont limitées au redressage des châssis.

La présente invention vise à remédier aux inconvénients des dispositifs actuels, en donnant la possibilité de fixer très rapidement des vérins de traction ou de poussée, selon n'importe quelles position et orientation, et de maintenir cette orientation constante durant toute l'opération de redressage, en permettant de corriger éventuellement, de manière aisée et rapide, cette orientation au cours de l'opération, si on le juge nécessaire pour le travail à effectuer.

A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de support de vérins destiné à redresser une carrosserie ou un châssis de véhicule, comportant une glissière destinée à être fixée au sol, présentant une forme générale rectangulaire et constituant périmètre autour du véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux portiques mobiles situés respectivement dans deux plans verticaux perpendiculaires entre eux, avec au moins un premier portique ayant ses montants latéraux prévus coulissants le long de deux côtés opposés de la glissière rectangulaire, et avec au moins un second portique ayant ses montants latéraux prévus coulissants le long des deux autres côtés opposés de la glissière, le dispositif comprenant en outre des premiers moyens de fixation des montants de chaque portique à la glissière, au point désiré, des deuxièmes moyens de fixation des parties supérieures des portiques entre-elles, à l'endroit où elles se croisent, et des fixe-vérins montés déplaçables sur chaque montant latéral et/ou partie supérieure de chaque portique.

Le dispositif comporte au moins deux portiques, déplaçables suivant deux directions perpendiculaires entre elles, et réalisant par leur conformation et leurs mouvements relatifs une structure dont la forme est variable et modifiable à volonté, cette structure pouvant cependant constituer, lorsqu'on le désire, un ensemble fixe et indéformable, grâce aux premiers moyens de fixation, qui permettent d'immobiliser en toute position les pieds des portiques sur la glissière, donc sur le sol, et aussi grâce aux deuxièmes moyens de fixation, qui permettent, dans n'importe quelle position relative des portiques, de maintenir ceux-ci immobiles l'un par rapport à l'autre.

La combinaison des possibilités de déplacement des portiques et des possibilités de déplacement des fixe-vérins sur les montants et les parties supérieures des portiques, permet de situer les vérins de traction ou de poussée en n'importe quel point de l'espace autour du véhicule, et de réaliser une fixation rapide des vérins, selon l'orientation exacte désirée, cette orientation étant, de plus, modifiable à tout moment par les divers moyens de fixation prévus.

Par ailleurs, les portiques constituent une structure qui n'a pas les inconvénients d'une cage entourant entièrement le véhicule, et en particulier l'espace nécessaire peut être dégagé, en faisant coulisser ces portiques, pour permettre l'amenée et l'évacuation du véhicule.

Ainsi est réalisé un dispositif qui, outre une grande commodité dans l'utilisation, permet une économie de temps appréciable pour une meilleure qualité du travail de redressage effectué.

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Le nombre des portiques se déplaçant longitudinalement et transversalement peut être quelconque, selon les dimensions de l'installation, elles-mêmes fonction de la taille des carrosseries et des châssis à redresser. Ainsi le dispositif comprend, par exemple, deux premiers portiques mobiles, situés dans des plans verticaux parallèles entre eux, et deux seconds portiques mobiles, situés dans des plans verticaux parallèles entre eux mais perpendiculaires aux précédents. Les premiers et deuxièmes moyens de fixation sont, eux aussi, en nombre variable, suivant le nombre des portiques, comme on le comprend facilement. L'augmentation du nombre de portiques permet à la fois d'obtenir une structure plus rigide et de multiplier les possibilités de fixation des vérins.

De toute façon, l'invention sera mieux comprise, à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple, une forme de réalisation d'un dispositif de support de vérins conforme à l'invention:

la fïg. 1 est un schéma de principe, très simplifié, du dispositif; la fig. 2 est une vue d'ensemble en perspective, plus détaillée, de ce dispositif, dans une forme particulière de réalisation;

la fig. 3 est une vue de détail, montrant les premiers moyens de fixation, c'est-à-dire les moyens de fixation des montants des portiques à la glissière, et la fig. 4 est une autre vue de détail, montrant les deuxièmes moyens de fixation, c'est-à-dire les moyens de fixation des parties supérieures des portiques entre elles;

la fig. 5 est une dernière vue de détail, montrant un fixe-vérin du dispositif.

Comme le montre la fig. 1, le dispositif comporte une glissière 1 présentant une forme générale rectangulaire, avec deux côtés opposés longitudinaux et deux côtés opposés transversaux. Le dispositif comprend, par exemple, deux premiers portiques 2, formés chacun de deux montants latéraux 3 et d'une partie supérieure 4 horizontale, reliant les sommets des deux montants; les pieds de ces deux montants 3 sont montés coulissants le long des deux côtés longitudinaux de la glissière 1. Les deux portiques 2 sont ainsi rendus mobiles en direction longitudinale, suivant la flèche 5, en restant parallèles à eux-mêmes. Le dispositif comprend en outre deux seconds portiques 6, formés comme les premiers de deux montants latéraux 3 et d'une partie supérieure 4, mais ayant leurs montants prévus coulissants le long des deux côtés transversaux de la glissière 1. Les deux portiques 6 sont ainsi perpendiculaires aux portiques 2, et ils sont rendus mobiles en direction transversale, suivant la flèche 7, en restant parallèles à eux-mêmes. Le dispositif comprend encore des premiers moyens de fixation, constituant un système de guidage et de blocage des pieds des montants 3 sur les différents côtés de la glissière 1, et des deuxièmes moyens de fixation, servant à réunir et solidariser les parties supérieures 4 des différents portiques 2 et 6, à l'endroit où elles se croisent à angle droit.

Les différents portiques 2 et 6 du dispositif ont une fonction de support pour des vérins de redressage de carrosseries ou de châssis de véhicules, et la fig. 2 représente de façon plus concrète le dispositif dans une forme particulière de réalisation, afin d'illustrer son utilisation.

La glissière rectangulaire 1 est formée, sur chaque côté, par deux rails 8 fixés au sol ou noyés dans celui-ci, qui délimitent une fente 9. Les dimensions longitudinales et transversales de la glissière 1 sont telles qu'elle puisse constituer un périmètre autour d'un véhicule 10 à réparer, fixé au sol par des moyens connus, non représentés. Chaque portique 2 ou 6 est formé par des éléments de section rectangulaire ou carrée, avec une hauteur telle que sa partie supérieure 4 puisse se situer au-dessus du véhicule 10. Le premier portique 2, ici unique, possède une longueur égale à l'écartement des côtés longitudinaux de la glissière 1, cette longueur étant supérieure à la largeur du véhicule 10. Les seconds portiques 6, ici au nombre de deux, possèdent une longueur égale à l'écartement des côtés transversaux de la glissière 1, cette longueur étant supérieure à celle du véhicule 10. La hauteur des portiques 6 est inférieure à celle des portiques 2, d'une valeur sensiblement égale à l'épaisseur des parties supérieures 4, de manière

à permettre le croisement de ces parties supérieures, celles des portiques 6 passant ainsi au-dessous de celle du portique 2. Sur les montants 3 et/ou les parties supérieures 4 des différents portiques, on peut attacher, par l'intermédiaire de fixe-vérins 11, des vérins hydrauliques 12 convenablement disposés et orientés pour le travail de redressage de carrosserie ou de châssis à effectuer sur le véhicule 10, ces vérins pouvant travailler indifféremment en traction ou en poussée.

La mobilité des différents portiques 2 et 6 permet de choisir les positions les plus appropriées pour ceux-ci, dont pour les vérins 12. La fig. 3 montre les moyens permettant de guider les portiques le long de la glissière 1, et de les bloquer dans une position déterminée. Ces moyens, dits premiers moyens de fixation, comprennent, pour chaque montant 3 de portique, un petit vérin hydraulique dont la tige verticale 13 est solidaire du pied du montant 3 et dont le corps 14 est logé à l'intérieur de la glissière 1, le pied du montant comportant en outre, supportés par des éléments flexibles 15, des galets 16 aptes à rouler sur la glissière 1, lorsque le vérin n'est pas actionné, et des patins 17, aptes à s'appliquer sur la glissière 1, lorsque ce vérin est actionné. La fig. 3 montre aussi le détail de la glissière 1, avec ses deux rails 8 formés par des cornières noyées et fixées dans le sol 18 de l'atelier de réparation, de manière à ne pas dépasser au-dessus du niveau de ce sol, la tige de vérin 13 passant à travers la fente 9 délimitée par les deux rails 8.

Le fonctionnement est le suivant: lorsque le vérin 13-14 n'est pas actionné, le pied du montant 3 n'est pas tiré vers le bas et un espace subsiste entre les patins 17 et les deux rails 8, de sorte que les galets 16 peuvent rouler librement sur ces rails, ce qui permet de déplacer le portique suivant les flèches 5 ou 9 des fig. 1 et 2. On peut envisager soit de déplacer le portique en le poussant ou le tirant par ses deux montants 3, soit de le déplacer en le poussant ou le tirant par un seul montant, avec un ensemble de câbles déplaçant d'une même distance l'autre montant, ce qui permet un déplacement par une seule personne. Inversement, lorsque le vérin 13-14 est actionné, le pied du montant 3 est tiré vers le bas et les patins 17 sont appuyés sur les deux rails 8, de sorte que le portique se trouve immobilisé et bloqué avec un effort de serrage plus ou moins important.

La fig. 4 montre les moyens permettant de réunir et de solidariser les parties supérieures 4 des portiques, à leur point de croisement. Ces moyens, dits deuxièmes moyens de fixation, comprennent un ensemble 19 formé par trois plaques horizontales superposées 20,21 et 22, reliées entre elles par des tiges verticales 23, au nombre de deux au moins, la partie supérieure 4 de l'un des portiques 6 passant entre la plaque inférieure 20 et la plaque intermédiaire 21, tandis que la partie supérieure 4 dé l'autre portique 2 passe entre la plaque intermédiaire 21 et la plaque supérieure 22, deux petits vérins hydrauliques 24 et 25 étant portés par lesdites plaques, par exemple les plaques 21 et 22 respectivement, pour assurer le blocage des parties supérieures 4 des deux portiques 2 et 6. Un tel ensemble 19 a aussi été indiqué à l'un des croisements sur la fig. 2, mais il est évident que le même ensemble doit être prévu à chaque croisement de deux parties supérieures 4 de portiques. Au moyen des vérins 24 et 25, on desserre les deux parties 4, ou au moins l'une d'elles, pour permettre le déplacement des portiques, et on serre au contraire ces deux parties, pour rendre les portiques 2 et 6 solidaires, lorsque le dispositif est utilisé en vue du redressage d'une carrosserie ou d'un châssis.

Enfin, la fig. 5 montre le détail d'un fixe-vérin 11. Celui-ci comprend un corps tubulaire 26, monté coulissant sur un montant 3 ou une partie supérieure 4 de portique, et supportant des moyens 27 de blocage sur le portique, dans la position désirée, par vissage, et des moyens 28 pour l'attache de l'extrémité d'un vérin de redressage. Dans la forme de réalisation particulière ici représentée, le corps 26 possède une forme tubulaire de section carrée, correspondant à la section des éléments de portique. Les moyens de blocage 27 sont constitués par une vis solidaire d'une poignée de manœuvre, et sont placés sur une arête du corps 26, de manière à agir suivant une direction diagonale. Les moyens d'attache 28 ont la forme d'une

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chape, le vérin 12 (voir fig. 2) pouvant être fixé sur cette chape à l'aide d'une goupille ou similaire.

Les alimentations en fluide hydraulique des différents vérins 12, 13-14,24 et 25 peuvent être regroupées, et aboutir sur un ou plusieurs portiques, comme indiqué en 29 sur la fig. 2.

Le dispositif décrit offre pour principal avantage le fait que les points d'attache des vérins de redressage 12 et, par conséquent, la position et l'orientation de ces vérins peuvent être librement choisis en déplaçant les portiques et les fixe-vérins. En outre, la possibilité de déplacement des portiques facilite l'amenée et l'évacuation du véhicule 10, avant et après réparation, et elle permet aussi, lorsque le s dispositif n'est pas utilisé, de réduire le volume de l'installation, en juxtaposant par exemple les deux portiques 6 et en repoussant le portique 2 jusqu'à une extrémité du dispositif située à proximité d'un mur.

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2 feuilles dessins

Claims (5)

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1. Dispositif de support de vérins destiné à redresser une carrosserie ou un châssis de véhicule, comportant une glissière destinée à être fixée au sol, présentant une forme générale rectangulaire et constituant périmètre autour du véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux portiques mobiles situés respectivement dans deux plans verticaux perpendiculaires entre eux, avec au moins un premier portique ayant ses montants latéraux prévus coulissants le long de deux côtés opposés de la glissière rectangulaire, et avec au moins un second portique ayant ses montants latéraux prévus coulissants le long des deux autres côtés opposés de la glissière, le dispositif comprenant en outre des premiers moyens de fixation des montants de chaque portique à la glissière, au point désiré, des deuxièmes moyens de fixation des parties supérieures des portiques entre elles, à l'endroit où elles se croisent, et des fixe-vérins montés déplaçables sur chaque montant latéral et/ou partie supérieure de chaque portique.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend deux premiers portiques mobiles, situés dans des plans verticaux parallèles entre eux, et deux seconds portiques mobiles, situés dans des plans verticaux parallèles entre eux mais perpendiculaires aux précédents.

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REVENDICATIONS

3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les premiers moyens de fixation comprennent, pour chaque montant de portique, un vérin hydraulique dont la tige verticale est solidaire du pied du montant et dont le corps est logé à l'intérieur de la glissière, le pied du montant comportant en outre, supportés par des éléments flexibles, des galets aptes à rouler sur la glissière, lorsque le vérin n'est pas actionné et des patins aptes à s'appliquer sur la glissière, lorsque ce vérin est actionné.

4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les deuxièmes moyens de fixation comprennent, à chaque croisement de deux parties supérieures de portiques, un ensemble formé par trois plaques horizontales superposées reliées entre elles par des tiges verticales, la partie supérieure de l'un des portiques passant entre la plaque inférieure et la plaque intermédiaire, tandis que la partie supérieure de l'autre portique passe entre la plaque intermédiaire et la plaque supérieure, deux vérins hydrauliques étant portés par les plaques pour assurer le blocage des parties supérieures des deux portiques.

5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que chaque fixe-vérin comprend un corps tubulaire monté coulissant sur un montant ou une partie supérieure de portique, ce corps supportant des moyens de blocage sur le portique, dans la position désirée, par vissage, et des moyens pour l'attache de l'extrémité d'un vérin de redressage.