Installation de sélection d'un central de télécommunication automatique La présente invention concerne une installation de sélection d'un central de télécommunication auto matique, notamment d'un central téléphonique.
Il existe déjà de nombreux systèmes qui utilisent, dans leurs chaînes de sélection, des commutateurs électromécaniques constitués par des sélecteurs rota tifs, des relais ou encore des multisélecteurs à barres croisées. Les équipements de commande et de contrôle sont en général réalisés au moyen de relais. De tels systèmes fonctionnent de façon satisfaisante, mais sont peu rapides. Cet inconvénient devient par ticulièrement sensible lorsqu'un appel doit transiter à travers plusieurs centraux.
On a donc essayé de substituer à ces commutateurs et relais des éléments électroniques à fonctionnement pratiquement instan tané, tels que diodes et transistors, mais le nombre d'éléments nécessaires dans un réseau de connexion rend le coût d'une installation prohibitif ; de plus, un contact obtenu par de tels procédés présente rare ment les qualités d'un contact de commutateur élec tromécanique, qui offre une impédance nulle ou infinie, suivant qu'il est fermé ou ouvert.
L'invention se propose de .réaliser une chaîne de sélection qui réunit les avantages des systèmes pré cédents sans en présenter les inconvénients. Elle y peut parvenir en utilisant, dans le réseau de connexion, des multisélecteurs peu coûteux et de fonctionnement sûr, ayant déjà fait leur preuve dans des centraux existants, et en constituant tout l'appa reillage de commande et de contrôle (marqueur) au moyen d'organes électroniques.
Comme le temps de fonctionnement d'un électro de multisélecteur n'est pas négligeable, on peut accélérer l'acheminement d'un appel :en utilisant un système à marqueur cen tralisé ; la voie qui doit relier les deux extrémités de la chaîne peut être préparée d'abord par le mar- queux, sans faire intervenir aucun multisélecteur ; puis, lorsque la sélection est achevée, on peut pro voquer simultanément la connexion dans les multi- sélecteurs des différents étages.
Des dispositions par ticulières pouvant être prises, qui mettent en jeu les propriétés des transistors, permettent l'application de tensions élevées aux électros de multisélecteur tout en limitant le courant à une valeur raisonnable, ce qui augmente encore la rapidité du système. Des moyens peuvent être prévus pour réduire la consom mation de courant à une valeur très faible, pendant toute la durée de la communication.
Le marqueur, étant très rapide, pourrait écouler à lui seul tout le trafic du réseau de connexion ; on en prévoit deux pour des raisons de sécurité. On peut donc obtenir finalement une chaîne de sélection d'encombrement réduit et de prix de revient modéré.
Du fait même de sa conception, l'installation peut fonctionner avec un nombre d'étages de sélection variable. Dans certains cas, on utilisera tous les étages ; dans d'autres, on pourra en éliminer une partie, suivant la nature des appels et le trafic à écouler. Bien entendu, on choisira toujours le chemin le plus court, entre plusieurs chemins possibles. Une telle exploitation donne une grande souplesse.
L'installation selon l'invention comprend une plu ralité de postes d'abonnés, des circuits de ligne associés à chacun desdits postes, des réseaux de connexion renfermant une pluralité de voies pour relier des postes d'abonnés appelants à des postes d'abonnés appelés, un réseau de marquage répondant aux signaux indicatifs desdits postes appelants pour marquer le circuit de ligne appelante et le circuit de ligne appelée, caractérisée par des moyens pour transmettre des signaux de pilotage audit circuit de ligne appelante marqué vers ledit circuit de ligne appelée marqué, et dudit circuit de ligne appelée marqué vers ledit circuit de ligne appelante marqué, à travers toutes lesdites voies qui sont disponibles,
par des moyens de sélection bloquant progressive ment une partie desdites voies disponibles, en laissant des voies pour lesdits signaux de pilotage à travers ledit réseau de connexion, ledit blocage progressif ne laissant comme reste qu'une voie sélectionnée, et par des moyens répondant à ladite sélection de ladite seule voie pour commuter lesdits moyens de connexion en reliant ledit poste appelant audit poste appelé par ladite voie sélectionnée.
L'invention est expliquée dans la description qui suit, donnée à titre d'exemple non limitatif, en se reportant aux figures annexées qui représentent la fia. 1 (1A et 1B), un diagramme de fonc tionnement général du système; la fia. 2, un mode de groupement des étages en éléments de sélection de groupe et éléments de sélec tion de ligne ; la fia. 3, un plan de détail représentant un mode de réalisation du câblage entre 2 étages de sélection successifs ; la fia. 4, le plan de raccordement des abonnés sur un cadre de sélecteurs terminaux ; les fia. 5 et 6, les schémas du traducteur de numéro d'annuaire ; la fia. 7, le schéma du traducteur d'achemi nement;
la fia. 8, un schéma simplifié du réseau de pilo tage permettant la recherche d'une voie libre entre les deux extrémités de la chaîne de sélection ; la fia. 9, l'amplificateur du circuit de pilotage de l'étage de sélection terminal ; la fia. 10, l'amplificateur du circuit de pilotage de l'un quelconque des autres étagzs de sélection ; la fia. 11, un circuit de découplage pour ampli ficateur de pilotage utilisant un transformateur ; la fia. 12, un circuit de découplage pour ampli ficateur de pilotage utilisant une capacité ; la fia. 13, l'amplificateur du circuit de pilotage de l'équipement de marquage de jonction ;
La fia. 14, le schéma de principe montrant com ment on effectue le choix d'une barre horizontale et d'une barre verticale en connaissant l'identité des sections en prise dans les deux étages de sélection voisins ; la fia. 15, le schéma du dispositif de commande de l'électro horizontal et de l'électro vertical d'un étage de sélection ; la fia. 16, un montage permettant la commande rapide des électros de multisélecteur et relais divers ; la fia. 17, des courbes de courant et de tension permettant d'expliquer le fonctionnement du montage de la fia. 16 ; la fia. 18, le schéma simplifié des identificateurs ;
la fia. 19, un schéma de détail d'un identificateur pour expliquer la réception et le codage des infor mations reçues ; la fia. 20, le diagramme de fonctionnement de la sélection conjuguée entre deux centraux distants ; la fia. 21, un diagramme du processus de sélec tion utilisant un nombre d'étages variable. <I>Disposition</I> générale <I>des équipements</I> On va maintenant, en se reportant aux fia. 1, 2 et 8, expliquer le fonctionnement général du système.
On a représenté les relais par des rectangles, les électros de sélection de multisélecteur ou électros horizontaux par des rectangles barrés d'une diagonale et les éleetros de connexion ou électros verticaux par un rectangle portant un trait noir épais sur la partie latérale. Un contact de relais est désigné par la même référence que le relais suivi de l'un des chiffres 1 à 9. Un multisélecteur est figuré par un rectangle contenant un quadrillage de conducteurs ou même une simple croix ; les conducteurs verti caux correspondent aux sélecteurs et les contacts horizontaux aux sorties.
L'abonné AB (fia. 1) peut être relié à une jonc tion jt à travers un équipement JAB et un certain nombre d'étages de sélection. L'équipement JAB est particulier à l'abonné considéré et renferme un relais d'appel ra et un relais de coupure rc. Dans l'exemple représenté, on a supposé qu'il y avait 4 étages de sélection, un étage primaire EP, un étage secon daire ES, un étage tertiaire ET et un étage ter minal ETM, mais ce nombre n'est nullement limitatif et peut être facilement modifié suivant les néces sités.
Pour réaliser ces différents étages de sélection, on utilise des multisélecteurs à barres croisées bien connus dans la technique de la téléphonie automa tique, qui présentent le double avantage de fonc tionner rapidement et d'assurer d'excellents contacts sans introduire de bruits fâcheux sur les circuits voisins. Certaines jonctions jt sont associées à des alimenteurs et utilisées dans le cas de communi cations locales ; d'autres sont associées à des jonc- teurs départ ou arrivée et utilisées dans le cas de communications avec des circuits CI reliés à des bureaux distants.
Une communication locale fait intervenir un abonné appelant, une chaîne de sélec tion telle que celle précédemment décrite, un ali- menteur et une seconde chaîne de sélection semblable à la précédente pour relier ledit alimenteur à l'abonné demandé. Une communication départ fait intervenir un abonné appelant, une chaîne de sélection, un joneteur départ et un circuit CI. Enfin, une commu nication arrivée emprunte un circuit CI, un joncteur arrivée, une chaîne de sélection pour aboutir fina lement à un abonné demandé.
Les équipements précédemment décrits constituent le réseau de connexion et ont été représentés en trait fort pour les distinguer des autres équipements.
L'alimenteur assure différentes fonctions telles que l'envoi des tonalités, du courant de sonnerie, l'alimentation des postes d'abonnés et le maintien des différents organes en prise pendant la commu nication ; le joncteur associé au circuit CI permet d'échanger avec le bureau distant les signaux de sélection et de supervision nécessaires à l'achemine ment de l'appel. L'alimenteur ainsi que le joncteur peuvent être connectés à un enregistreur qui reçoit l'indicatif numéroté, le traduit et renvoie les diffé rents chiffres nécessaires à la sélection.
L'alimenteur, le joncteur et l'enregistreur ne font pas partie de l'invention et ne seront pas décrits.
L'étage primaire EP et l'étage secondaire ES (fig. 2) sont prévus, en principe, pour effectuer la sélection soit d'un groupe d'abonnés à l'intérieur du central, soit d'un circuit sortant; ils constituent l'élé ment de sélection de groupe. L'étage tertiaire ET et l'étage terminal ETM effectuent la sélection d'un abonné à l'intérieur d'un groupe ;ils constituent l'élé ment de sélection de ligne. Dans les multisélecteurs utilisés, une sortie d'un étage (horizontale) est tou jours reliée à un sélecteur ide d'étage suivant (ver ticale).
Les sélecteurs de l'étage primaire EP sont reliés les uns à des alimenteurs AL, d'autres à des joncteurs départ JD et d'autres à des joneteurs arri vée JA. Les alimenteurs AL peuvent être associés à des enregistreurs locaux EL ;
des enregistreurs départ ED et des enregistreurs arrivée EA sont prévus respectivement pour les joncteurs départ JD et pour les joncteurs arrivée JA. Enfin, certains sélecteurs primaires donnent accès aux services spé ciaux SS. Dans l'élément de sélection de ligne, on voit qu'un abonné AB est mu ltiplé sur les bancs de plusieurs ensembles de sélecteurs.
Enfin, on a prévu un étage tertiaire auxiliaire ETA donnant accès à des joncteurs de transit JT. Une communication de transit fait intervenir un joncteur arrivée JA. les étages de sélection EP, ES, ETA, un joncteur de transit JT, 3 autres étages de sélection ETA, ES, EP et un joncteur de départ JD.
Le fonctionnement du système est souple et ne dépend aucunement du nombre d'étages utilisés ; ce nombre peut être adapté à chaque cas particulier ; il est déterminé, en général, par la possibilité d'écou ler le trafic entre les deux extrémités d'une chaîne de sélection sans blocage interne appréciable. Ainsi, par exemple, s'il faut 4 étages pour relier un alimenteur déterminé à un abonné demandé, on comprend très bien que trois ou même deux étages suffisent pour relier un abonné appelant à un alimenteur libre. En cas, on reliera le côté appelant des alimenteurs aux sélecteurs de l'étage tertiaire ET.
Aux heures de fort trafic, ce nombre de deux étages peut être insuf fisant ; on prévoira donc un étage supplémentaire entre les étages tertiaires et terminaux, ce qui permet de disposer de trois étages pour écouler le trafic. Des dispositions analogues peuvent être prévues dans le cas de circuits interurbains. Certains circuits d'un faisceau figureront sur les bancs de l'étage pri maire EP ; d'autres seront raccordés sur les bancs de l'étage secondaire ES, avec possibilité d'insertion d'un étage entre EP et ES, ce qui permet de disposer d'un, de deux ou de trois étages de sélection pour écouler le trafic.
Bien entendu, on choisira par prio- rité la voie la plus courte pour relier les deux extrémités d'une chaîne, en évitant d'utiliser trois étages de sélection si deux peuvent suffire.
Sur la fig. 3, on a représenté un mode de réali sation du câblage entre un étage de sélection d'ordre <I>n</I> et l'étage de sélection suivant d'ordre n <I>+ 1.</I> L'étage d'ordre n comporte un certain nombre de sections numérotées de 1 à<I>ni.</I> Une section est défi nie par l'ensemble de sélecteurs donnent accès aux mêmes sorties ; elle,est représentée de façon, schéma tique par un quadrillage de conducteurs, les conduc teurs verticaux correspondant aux sélecteurs et les conducteurs horizontaux aux sorties. L'étage d'ordre n + 1 comporte un certain nombre de sections numé rotées de 1 à m .
Les différentes sorties d'une sec tion de l'étage d'ordre n sont reliées à des sélecteurs de l'étage d'ordre n + 1 appartenant autant que pos sible à des sections différentes, de façon qu'un sélec teur de l'étage n ait accès au nombre maximum de sorties de l'étage n + 1 ait accès au nombre maxi mum de sélecteurs dans l'étage n.
En général, on prévoit une liaison entre deux sections quelconques appartenant respectivement à l'étage primaire et l'étage secondaire, de façon telle qu'un sélecteur primaire ait accès à toutes les sorties de l'étage secondaire ; ces deux étages constituent donc un véritable élément de sélection (élément de sélection de groupe). De même, on prévoit une liai son entre deux sections quelconques appartenant res pectivement à l'étage tertiaire et à l'étage terminal, de telle sorte que ces deux derniers étages constituent également un élément de sélection (élément de sélec tion de ligne).
Ainsi qu'il a été indiqué, un étage de sélection supplémentaire peut être inséré d'une part entre l'étage primaire et l'étage secondaire, d'autre part entre l'étage tertiaire et l'étage terminal de façon qu'il y ait accessibilité totale entre une entrée et une sortie quelconque d'un élément de sélection..
A chaque extrémité de la chaîne de sélection, des dispositifs sont prévus pour mettre en position d'appel ou marquer les lignes ou jonctions qui doivent être mises en communication. Pour chaque abonné, on prévoit un fil de marquage mqa (fig. 1) ; ce fil est relié sur les bancs de l'explorateur de ligne EXL à travers le contact de repos rcl et le contact de travail ral lorsque l'abonné fait un appel.
Par contre, lorsque l'abonné est appelé, ce fil mqa est relié au traducteur de numéro d'annuaire ou traducteur d'abonné TRA à travers les contacts rel et ral en position de repos. Il n'y a aucune corres pondance nécessaire entre le numéro d'annuaire d'un abonné et celui de son équipement JAB ; le rôle du traducteur TRA consiste à recevoir de l'enregistreur ce numéro d'annuaire, à le traduire et à marquer l'équipement d'abonné JAB correspondant.
Du côté de l'étage primaire, le marquage se fait sur le fil mqj au moyen d'un traducteur d'achemine ment TRR et d'un dispositif de marquage de jonc tion MJ ; le traducteur TRR reçoit les instructions nécessaires soit de l'enregistreur, soit du circuit logi que LG.
Un réseau de pilotage est associé à la chaîne de sélection. Sa fonction est de rechercher s'il y a une ou plusieurs voies disponibles entre deux points mar qués aux deux extrémités de la chaîne. Ce réseau est constitué de la façon suivante. Les fils de mar quage mqa des abonnés desservis par la même sec tion terminale sont raccordés à un amplificateur de pilotage ATM associé à ladite section.
Chaque sélec teur de la section terminale considérée est associé à un contact de repos dtm qui est fermé lorsque ledit sélecteur est disponible. ATM est connecté, à travers les contacts dtm de tous les sélecteurs de la section, à des amplificateurs AT associés aux sections tertiaires accessibles aux sélec teurs précédents.
Le réseau de pilotage est constitué de la même façon jusqu'à l'extrémité de la chaîne de sélection, l'amplificateur d'une section quelcon que étant raccordé, à travers des contacts de repos de tous les sélecteurs de ladite section, aux ampli ficateurs des sections de l'étage précédent accessi bles auxdits sélecteurs.
Chaque contact de disponibilité dp de sélecteur primaire est raccordé à un contact rtll commandé par le traducteur d'acheminement TRR. Les diffé rents contacts rtll des sélecteurs occupant le même rang dans les différentes sections primaires sont multipliés sur une même porte et po ; cette der nière caractérise donc le rang d'un sélecteur pri maire dans sa section.
Les différentes portes po sont toutes multiplées sur l'amplificateur final AF dont la sortie est connectée au circuit logique LG. L'ensemble constitué par les portes<I>po</I> et les contacts rtll constitue l'équipement de marquage de jonc tion MJ.
Sur la fig. 8, le réseau de pilotage a été repré senté de façon plus explicite. Sous la référence ATM, on a schématisé, par des cercles alignés suivant une même verticale, les amplificateurs des différentes sections de l'étage terminal ; sous la référence AT, on trouve tous les amplificateurs des sections de l'étage tertiaire, et ainsi de suite. Les contacts de disponibilité des sélecteurs terminaux sont alignés suivant une même verticale et placés sous la réfé rence dtm <I>;</I>les contacts de disponibilité de sélec teurs tertiaires sont représentés en dt, et ainsi de suite.
Sur cette figure, on voit clairement que les différents contacts de disponibilité des sélecteurs d'une même section sont raccordés respectivement aux amplificateurs des sections de l'étage précédent. On -a représenté les contacts commandés par le traducteur d'acheminement en rtll, les portes et en po et l'amplificateur final en AF.
Un explorateur de ligne EXL (fig. 1) est prévu pour procéder à la recherche d'un équipement d'abonné appelant et pour envoyer des impulsions sur le réseau de pilotage. Pour la clarté de la repré sentation, cet explorateur a été figuré au moyen d'un rectangle associé à un commutateur rotatif, mais en fait il est réalisé par un commutateur électronique de type connu comportant plusieurs étages fonctionnent suivant le système binaire. Cha que étage peut être constitué, par exemple, par un basculeur. En utilisant fa basculeur, on obtient<I>2n</I> combinaisons possibles.
Un décodeur (non figuré) reçoit des indications binaires et les traduit en met tant un potentiel déterminé sur un fil de sortie f l l et un seul correspondant à l'organe desservi. L'explo rateur comporte autant de positions qu'il y a de sorties sur les bancs d'un sélecteur terminal ; il explore donc simultanément tous les abonnés qui occupent le même rang sur les bancs de l'étage terminal.
D'autres explorateurs, constitués de façon simi laire, sont prévus dans chaque étage pour explorer les différentes sections afin d'en désigner une seule pour l'acheminement d'un appel. On a désigné par EXTM l'explorateur de l'étage terminal, par EXT celui de l'étage tertiaire, par EXS celui de l'étage secondaire et par EXP celui de l'étage primaire. Enfin, on a prévu un explorateur EXJ pour explorer les différents dispositifs de marquage de jonction MJ. Ces différents explorateurs ont été reproduits sur le plan de détail de la fig. 8.
Un circuit de commande est prévu dans chaque étage de sélection<B>;</B> son rôle est de provoquer le fonctionnement d'un électro de sélection et d'un électro de manoeuvre pour établir la connexion. On a désigné par CTM le circuit de commande de l'étage terminal, par CT celui de l'étage tertiaire, par CS celui de l'étage secondaire et par CP celui de l'étage primaire.
Un identificateur est prévu dans chaque étage de sélection. La fonction de ces identificateurs, pris dans leur ensemble, est de déceler l'identité des sélecteurs en prise dans une connexion déterminée. On a désigné par ITM l'identificateur de l'étage ter minal, par IT celui de l'étage tertiaire, par IS celui de l'étage secondaire et par IP celui de l'étage pri maire. De plus, un identificateur IA est prévu pour déceler la catégorie de l'abonné et son niveau sur les bancs des sélecteurs terminaux.
Un circuit logique LG effectue les différentes opérations de commande et contrôle.
Les différents équipements de la fig. 1 autres que ceux représentés en trait fort constituent le marqueur. En principe, ce marqueur ne comporte que des organes électroniques, dont le fonctionne ment est très rapide ; il n'est donc immobilisé que pendant un instant très court pour l'établissement de chaque connexion. Un seul marqueur pourrait donc suffire pour écouler le trafic de tout le central, mais on en prévoit deux pour des raisons de sécurité. Disposition générale <I>des</I> équipements On va maintenant traiter le cas de l'achemine ment d'un appel entre deux abonnés raccordés direc tement au central considéré.
Lorsqu'un abonné AB décroche son combiné (fig. 1), son relais d'appel ra s'excite et le contact correspondant ral passe en position de travail. Normalement, c'est-à-dire en l'absence de communication, à établir ou à relâcher, l'explorateur de ligne EXL tourne en permanence, ce qui ne présente aucun inconvénient étant donné qu'il est constitué par des organes électroniques ne comportant aucune usure.
En même temps, le circuit logique LG envoie des impulsions de pilotage qui apparaissent sur les fils fll des joncteurs d'abonnés explorés par l'explo rateur EXL. A l'autre extrémité de la chaîne de sélection, le circuit logique LG sollicite le traducteur d'acheminement TRR (fil f110) ; ce dernier, par l'intermédiaire de l'équipement MJ, marque tous les fils de pilotage mqj correspondant aux alimenteurs disponibles côté abonné appelant.
Chaque fil mqj marqué est caractérisé par la fermeture d'un contact d'acheminement rti <I>l</I> ou d'une porte à semi-conduc teurs remplissant le même rôle que le contact.
On va supposer qu'il y ait au moins une voie disponible entre l'abonné appelant et les alimenteurs marqués comme indiqué dans le paragraphe pré cédent. En ce cas, lorsque l'explorateur EXL arrive sur le fil f l1 correspondant au joncteur de cet abonné, les impulsions de pilotage émises par le circuit logi que LG vont lui faire retour à travers le circuit suivant:
explorateur EXL, fil fll, contact de travail ral, contact de repos rcl, fil de marquage rnqa, amplificateur de l'étage terminal ATM, contact de repos dtm d'un sélecteur disponible de l'étage termi nal, amplificateur de l'étage terminal AT, contact de repos dt d'un sélecteur disponible de l'étage ter tiaire, amplificateur AS, contact de repos ds d'un sélecteur disponible de l'étage secondaire, amplifi cateur AP, contact de repos dp d'un sélecteur dis ponible de l'étage primaire,
fil de marquage mqj, contact rtll, porte<I>po,</I> amplificateur AF, circuit logique LG. Le retour des impulsions de pilotage au circuit logique tel qu'il vient d'être décrit caractérise la détection de l'abonné appelant, et l'explorateur EXL s'arrête. Un circuit de pilotage tel que celui précédemment décrit existe pour chaque voie sus ceptible de relier les deux extrémités de la chaîne de sélection. Toutes ces voies se trouvent donc mar quées.
On va maintenant procéder à la sélection d'une voie et d'une seule parmi toutes celles qui se trou vent marquées. L'explorateur EXTM de l'étage ter minal n'est pas du type pas-à-pas comme l'explora teur de ligne EXL en ce sens qu'il peut marquer simultanément plusieurs amplificateurs ATM, afin de les bloquer. Sous la commande du circuit logique LG, l'explorateur EXTM se met en marche et blo que la moitié des amplificateurs ATM, de façon à éliminer une partie des voies marquées.
Si le circuit logique LG continue à recevoir les impulsions de pilo tage émises sur le fil de marquage mqa, cela prouve qu'il reste encore des voies disponibles parmi celles qui empruntent les amplificateurs non bloqués. En ce cas, l'explorateur EXTM bloque la moitié des amplificateurs ATM restants et le circuit logique véri fie si les impulsions de pilotage sont toujours reçues. Dans l'affirmative, le même processus se répète jus qu'à ce qu'il n'y ait plus qu'un seul amplificateur en service. Si les impulsions de pilotage ne passent plus à un stade déterminé, on permute la moitié bloquée et la moitié débloquée des amplificateurs ; les impulsions de pilotage sont alors de nouveau reçues.
On comprend qu'une sélection opérée par ce procédé soit extrêmement rapide. S'il y a par exemple 27, = 128 sections terminales à explorer, il suffit d'effectuer 7 opérations de test, alors qu'il en aurait fallu 128 si l'on avait utilisé une méthode d'exploration pas-à-pas.
On répète ensuite les mêmes opérations de sélec tion successivement dans l'étage tertiaire, dans l'étage secondaire, dans l'étage primaire et dans les dispo sitifs de marquage de jonction MJ.
On peut, dans une certaine mesure, comparer le processus précédemment décrit à un système d'arro sage qui comporterait un grand nombre de filets d'eau représentant chacun une voie d'acheminement possible. Le jet, qui atteint d'abord une large surface, est rétréci ensuite de façon progressive jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un seul filet d'eau.
Les positions occupées par les différents explora teurs fournissent un certain nombre de renseigne ments qui vont être exploités maintenant pour la commande des multisélecteurs. L'explorateur EXL indique le rang de l'abonné sur les bancs de l'étage terminal. L'explorateur EXTM indique le numéro de la section terminale retenue pour acheminer l'appel. Les explorateurs EXT, EXS, EXP donnent le même renseignement pour les autres étages de sélection. L'explorateur EXJ indique le rang du sélecteur choisi dans la section primaire.
Ces renseignements sont enregistrés dans les dispositifs de commande CTM, CT, CS et CP.
Si l'on se reporte à la fig. 3, on voit qu'il n'y a qu'une seule liaison entre deux sections déterminées appartenant respectivement à deux étages consécutifs et qu'il y a correspondance entre le numéro de la sortie d'un étage et le rang du sélecteur dans l'étage suivant. Ainsi, par exemple, les sorties 1, 2, ... m' de la section 1 de l'étage d'ordre n sont connectés respectivement aux sections<I>1, 2, ....</I> n2' de l'étage d'ordre n + 1. En conséquence, l'électro horizontal à exciter dans l'étage d'ordre n dépend de la section choisie pour acheminer l'appel dans l'étage d'ordre n + 1.
De même, il y a correspondance entre le rang d'un sélecteur dans un étage et le numéro de la section dans l'étage précédent. Ainsi, par exemple, les sélecteurs qui occupent les rangs 1, 2 ... m dans la section 1 de l'étage n + 1 sont raccordés respec tivement aux sections 1, 2 ... m de l'étage d'ordre n. En conséquence, l'électro vertical à exciter dans l'étage d'ordre n + 1 dépend de la section choisie pour acheminer l'appel dans l'étage d'ordre rc.
Pour commander le fonctionnement des électros de multisélecteur dans un étage quelconque, dans l'étage tertiaire ET par exemple, il faut connaître 3 renseignements, à savoir le numéro de la section choisie dans l'étage tertiaire, le numéro de la section choisie dans l'étage terminal et le numéro de la section choisie dans l'étage secondaire. Ces 3 rensei gnements sont donnés respectivement par les explo rateurs EXT, EXTM, EXS et consignés dans les dispositifs de commande d'électros CT, CTM, CS.
Le premier renseignement permet de connaître le multisélecteur dans lequel il s'agit d'effectuer la connexion; le second renseignement donne l'électro horizontal à exciter ; enfin, le troisième renseignement donne l'électro vertical à exciter. Pour ne pas compli quer la figure, on n'a représenté qu'une liaison entre l'étage tertiaire ET et le dispositif de commande CT, mais les deux traits obliques placés au-dessus de ce dispositif indiquent que l'étage tertiaire ET reçoit également des informations des dispositifs de com mande CTM et CS.
Dans le cas particulier de l'étage terminal ETM, il n'existe évidemment aucun étage suivant ; l'électro horizontal à exciter est déterminé par le rang de l'abonné appelant sur les bancs dudit étage terminal. Cette information est donnée par la position de l'explorateur EXL. De même, l'étage primaire EP n'est précédé d'aucun autre étage ; l'électro vertical est déterminé par le rang du sélecteur choisi pour écouler l'appel dans la section primaire. Ce rensei gnement est donné par l'explorateur EX3.
Bien entendu, le processus précédemment décrit n'est valable que s'il n'y a qu'une seule liaison entre deux sections déterminées appartenant respective ment à deux étages consécutifs. Si cette condition n'est pas remplie, il suffit de_ diviser chaque section en plusieurs sous-sections et l'on est ramené au problème précédent. De même, on a supposé impli citement que le numéro d'une section dans un étage suffisait à déterminer sans aucune ambiguïté le choix du multisélecteur ; s'il en était autrement, on ferait également appel à la division des sections en sous sections.
Lorsque toutes les indications sélectives nécessaires à la commande des multisélecteurs ont été inscrites dans les différents étages, le circuit logique LG commande simultanément la connexion dans tous les étages à la fois, au moyen des fils fl3, f14, f l5, f <B><I>l6.</I></B> Suivant un processus connu, on excite dans chaque étage d'abord l'électro de sélection puis l'électro de manoeuvre,
ce qui provoque la connexion du sélecteur sur la sortie ; ensuite, on désexcite l'électro de sélection, la connexion étant maintenue au moyen d'un artifice mécanique. Une particularité importante du système décrit réside dans le fait que l'on ouvre également le circuit de l'électro de manaeuvre, l'armature restant en position de travail par simple rémanence. On réalise ainsi une économie sensible de courant pendant toute la période de conversation.
On va procéder maintenant à la vérification de la connexion établie entre l'abonné appelant et l'alimenteur. Le circuit indiqué en trait fort reliant l'alimenteur à l'abonné AB comporte, outre les deux fils de conversation habituels, un troisième fil ou fil d'identification. Dès la fin de la connexion, le circuit logique LG donne l'ordre au dispositif de commande CP (fil f151) de procéder à une identification.
Pour cela, le circuit de commande CP envoie sur le fil d'identification de sélecteur primaire choisi une pola rité déterminée, ce qui provoque, dans l'identificateur de chaque étage, l'inscription de toutes les indications déjà reçues dans le dispositif de commande corres pondant. De plus, on prévoit l'inscription, dans l'identificateur IA, du rang de l'abonné sur les bancs de la section terminale. Des identificateurs de ce type sont connus et on se bornera donc à en rappeler rapidement le principe. Le troisième fil de la jonction jt ou fil d'identification est relié métalliquement aux différents sélecteurs à identifier ainsi qu'à l'équipe ment de l'abonné appelant.
A l'intérieur de chaque identificateur, il se subdivise successivement en plu sieurs dérivations dont l'une aboutit à un transistor ou dispositif similaire caractérisant le chiffre d'unité de l'organe à identifier, la seconde sur un second transistor caractérisant le chiffre de dizaine dudit organe et ainsi de suite. Dans ces conditions, on comprend que l'impulsion transmise sur le fil d'iden tification provoque dans chaque identificateur le fonctionnement de plusieurs transistors caractérisant chacun un chiffre du numéro de l'organe à identifier.
Bien entendu, les jeux de transistors prévus pour les différents chiffres de ce numéro sont communs à l'ensemble des organes d'un étage, ce qui nécessite un certain nombre de multiplages appropriés ; pour éviter tout mélange et par suite toute fausse identi fication, on ne peut procéder qu'à une seule identifi cation à un instant déterminé.
Les informations contenues dans l'identificateur de chaque étage et dans l'identificateur IA sont alors comparées par le circuit logique LG avec celles contenues dans les divers dispositifs de commande. Ces informations doivent correspondre. S'il n'en est pas ainsi, on en déduit que la connexion entre l'abonné et l'alimenteur n'a pas pu s'établir convena blement ; le circuit logique LG libère les différents organes en prise et fait une nouvelle recherche de voies et une nouvelle connexion. Comme il n'y a pas d'ordre préférentiel dans le choix des sections par les différents explorateurs, il y a peu de chance pour que le même chemin soit choisi.
Pour contrôler l'établissement correct de la connexion, on peut, suivant une variante, procéder à une identification et voir si le signal émis sur le troisième fil côté joneteur donne un résultat à l'autre extrémité du fil, c'est-à-dire s'il y a inscription d'une indication dans l'identificateur de catégorie. Dans la négative, on en déduit qu'il y a une solution de continuité dans le réseau de connexion ; on libère les différents organes en prise et l'on effectue une nou velle recherche de voies d'acheminement disponibles. On va supposer que la connexion ait été établie de façon correcte entre l'abonné appelant et l'a-limen- teur. Le marqueur se libère.
L'alimenteur se connecte alors à un enregistreur disponible et l'abonné appelant reçoit le signal de man#uvre lui indiquant qu'il peut commencer à numéroter l'indicatif de son correspondant. Cet indi catif est reçu dans l'enregistreur. Parallèlement, l'ali- menteur fait une identification analogue à celle qui vient d'être décrite ci-dessus. Cette fois, il s'agit d'obtenir de l'identificateur IA la catégorie de l'abonné appelant. Cette catégorie est fournie à l'enregistreur.
Ceci est rendu nécessaire du fait que, dans certains cas (appels vers abonné absent, direc tions interdites, etc.), l'acheminement est fonction de cette indication de catégorie.
Suivant une variante, on peut effectuer une seule opération d'identification pour le contrôle de la connexion et pour l'obtention de l'indication de caté gorie ; en ce cas, on prévoit une mémoire de transfert pour conserver provisoirement cette indication et la retransmettre ultérieurement à un enregistreur.
L'enregistreur provoque la prise du circuit logi que LG à travers le fil f125 en le prévenant qu'il s'agit d'un appel local. Il faut établir maintenant une connexion entre l'alimenteur en service d'une part et l'abonné demandé d'autre part.
L'alimenteur procède à une nouvelle identifica tion, en envoyant cette fois l'impulsion sur le fil d'identification situé du côté de l'abonné demandé. Bien que cet abonné ne soit pas encore connecté, l'impulsion arrive jusqu'au sélecteur primaire, ce qui permet d'inscrire, sur l'identificateur IP, le rang et la section du sélecteur primaire qui sera utilisé pour relier l'abonné demandé à l'alimenteur. Le circuit logique prend connaissance de cette information et oriente les deux explorateurs EXJ et EXP sur les positions correspondantes.
Le traducteur d'acheminement TRR est prévenu par le circuit logique LG (fil<B>f152)</B> qu'il doit com mander la fermeture de tous les contacts ou portes rtll correspondant aux alimenteurs côté abonné demandé.
Le numéro d'annuaire de l'abonné demandé est transmis par l'enregistreur au traducteur d'abonné TRA ; un signal approprié, envoyé sur le fil f <B>l8</B> par le circuit logique LG, débloque une porte<I> et </I> et permet la réception de ce numéro d'annuaire.
Le traducteur TRA marque en conséquence l'abonné demandé, en envoyant des impulsions de pilotage sur son fil rnqa, sous le contrôle du circuit logique LG (fil f153). Ceci n'est possible que si les contacts des relais d'appel et coupure ral et rcl sont tous deux au repos, c'est-à-dire si l'abonné demandé est libre.
Les deux extrémités de la chaîne de sélection étant marquées, il y a choix d'une voie disponible entre lesdites extrémités et connexion. Le processus est le même que pour le cas de la liaison d'un abonné appelant avec l'alimenteur, à l'exception des diffé rences suivantes 1) les impulsions de pilotage sont envoyées sous le contrôle du traducteur d'abonné TRA et non sous celui de l'explorateur EXL ; 2) après la sélection d'une voie disponible, c'est le traducteur TRA qui donne le rang de l'abonné appelé sur les bancs de l'étage terminal ;
3) aucune sélection n'est effectuée par les explo rateurs EXJ et EXP ; l'identité du sélecteur primaire, c'est-à-dire la section à laquelle il appartient et son rang dans cette section sont connus, puisque ce sélecteur est associé de façon rigide au côté appelé de l'alimenteur en prise. Ces deux explorateurs ont été orientés ainsi qu'il a déjà été indiqué.
Finalement, la connexion -est réalisée entre les deux abonnés à travers deux chaînes de sélection identiques. Le courant d'appel est envoyé à l'abonné demandé par l'alimenteur, suivant le processus habi tuel, et lorsque le demandé répond, la communication est établie.
Lorsque la communication est terminée, l'alimen- teur en est averti et déclenche les différentes opéra tions relatives à la libération. A cette fin, il com mande d'une part la prise du circuit logique à travers le fil fl9, d'autre part l'identification des différents sélecteurs en prise, d'abord du côté de l'abonné demandeur.
Les indications inscrites sur les identi ficateurs IP, IS, IT, ITM sont transférées respec tivement dans les dispositifs de commande CP, CS, CT, CTM. Le niveau de l'abonné sur les bancs du sélecteur terminal, inscrit sur l'identificateur IA, est transféré également sur le -dispositif de commande CTM. Les différents dispositifs de commande sont donc en possession de tous les éléments nécessaires pour déterminer les électron de man#uvre qu'il s'agit de démagnétiser.
Cette démagnétisation -est comman dée par le circuit logique LG grâce aux ordres trans mis sur les fils fl3 <I>à</I> fl6. Ensuite, la libération est effectuée de la même manière du côté de l'abonné demandé. La connexion précédemment établie entre les abonnés demandeur et demandé est donc finale ment entièrement libérée.
On voit donc que le processus de libération diffère de façon notable de celui .des systèmes télé phoniques connus. Dans ces derniers, on commande le relâchement d'un ,relais dit de maintien général ; les autres relais et les électron de man#uvre des multisélecteurs, n'étant plus alimentés, décollent. Dans le système considéré, cette méthode ne peut plus être utilisée puisque les électron de man#uvre se maintiennent au travail par simple rémanence; on comprend donc qu'il est nécessaire d'identifier ces électron afin de pouvoir les démagnétiser.
Après chacune des deux libérations, le circuit logique LG vérifie que les sélecteurs engagés ont été relâchés de façon correcte d'un bout à l'autre de la chaîne de sélection. A cette fin, les .indications ins crites dans les différents dispositifs de commande CP, CS, CT, CTM sont transférées dans ce circuit logi que.
Etant en possession de ces indications, il oriente les différents explorateurs EXTM, EXT, EXS, EXP, EXJ sur les positions respectives qu'ils occupaient au moment de l'établissement de la connexion. Par des moyens appropriés (fils f124), il commande l'envoi d'impulsions de pilotage sur tous les fils de marquage mqa et provoque la fermeture des contacts d'acheminement rtll correspondant au côté libéré.
Si tous les sélecteurs utilisés précédemment pour établir la connexion ont bien relâché, les différents contacts de disponibilité dtm, dt, ds, dp sont fermés ; les impulsions émises sur les fils de marquage fnqa sont transmises à travers le circuit de pilotage déjà décrit et font retour au circuit loque. Dans le cas contraire, un ou plusieurs sélecteurs sont restés en prise et l'on peut, au moyen de tests appropriés, voir où le circuit de pilotage est coupé. Ce défaut est naturellement enregistré et signalé.
Après avoir traité le cas général d'une commu nication locale, on va examiner maintenant quelques cas particuliers. Si l'abonné demandé est occupé, l'un des deux contacts ral ou rcl est ouvert, ainsi qu'il a été indiqué. Il ne peut y avoir marquage et les impulsions de pilotage ne font pas retour au circuit logique. Celui-ci prévient alors l'alimenteur, qui pro voque la libération.
Si plusieurs abonnés font simultanément un appel, l'explorateur de lignes EXL s'arrête sur un niveau déterminé ; les abonnés raccordés sur le niveau correspondant des sections terminales sont seuls marqués. Ensuite, l'explorateur EXTM de l'étage terminal choisit une section et une seule, de façon telle qu'un seul appel soit desservi. La con nexion étant établie entre l'abonné et l'alimenteur, le marqueur se libère et peut acheminer un second ap pel. Pratiquement, la durée d'attente est négligeable ; le marqueur est constitué par des organes électroni ques fonctionnant de façon très rapide, et la com mande des multisélecteurs est effectuée simultanément dans tous les étages.
Des dispositions, qui seront dé crites ultérieurement, ont été prises pour rendre le fonctionnement des électros de multisélecteurs très rapide.
Les lignes d'abonnés groupées sous le même numéro (lignes PBX) sont réparties sur plusieurs sections terminales, de telle sorte que, lorsqu'on appelle un groupe, il n'y ait qu'une seule ligne mar quée sur chaque section. Dans ces conditions, l'explo rateur EXTM, en faisant choix d'une section ter minale, détermine par le fait même la ligne du groupe qui sera appelée.
Ainsi qu'il a été indiqué, on a prévu deux mar queurs pour des raisons de sécurité. Ces deux mar queurs peuvent fonctionner simultanément, ce qui accélère l'acheminement des appels ; toutefois, dans le but d'éviter l'utilisation de deux réseaux de pilo tage distincts, on prévoit des dispositions appropriées pour qu'un seul marqueur puisse effectuer une recherche de voie disponible à un instant donné. Cette recherche étant effectuée rapidement, le temps d'attente de l'autre marqueur est pratiquement négli geable.
Bien entendu, on fait en sorte qu'un mar- queur ne puisse choisir une voie d'acheminement déjà empruntée par l'autre marqueur ; on évite éga lement que les deux marqueurs choisissent la même section dans un étage déterminé, car on ne peut effectuer simultanément deux connexions dans le même multisélecteur. Lorsqu'un marqueur fait un choix de voie, le résultat de chaque exploration de section, avant d'être considéré comme définitif, est comparé avec le contenu de la mémoire contenant le résultat du choix effectué par l'autre marqueur. En cas de coïncidence, on procède au choix d'une autre section.
Communication <I>sortante</I> On va traiter maintenant le cas d'un appel pro venant d'un abonné local et destiné à un abonné rattaché à un bureau distant. Lorsqu'un abonné local décroche son appareil, il se trouve mis en liaison avec un alimenteur et un enregistreur comme dans le cas précédent, puis numérote l'indicatif de son correspondant. S'il s'agit d'un indicatif caractérisant une communication sortante, l'enregistreur provoque la prise du circuit logique LG, en l'informant qu'il s'agit d'un appel sortant. L'alimenteur provoque en même temps une opération d'identification et les indi cations recueillies dans les différents identificateurs sont inscrites et conservées en mémoire dans le cir cuit logique.
Puis l'enregistreur envoie le préfixe au traducteur d'acheminement TRR, qui agit sur l'équi pement de marquage MJ en provoquant la fermeture des contacts rtll dé tous les sélecteurs primaires disponibles correspondant à la direction numérotée.
Le circuit logique LG envoie ensuite, à travers le fil f124, des impulsions de pilotage sur l'amplifi cateur ATM de la section terminale desservant l'abonné appelant. Dans ces conditions, il y a donc recherche d'une voie d'acheminement disponible entre l'abonné appelant d'une part et le joncteur de circuit sortant d'autre part, et ceci à travers une seconde chame de sélection. Toutefois, le circuit logique LG diffère l'établissement de la connexion si l'abonné est en train de numéroter un chiffre à l'instant consi déré. On profite alors de l'intervalle entre ce chiffre et le suivant pour changer de chaîne.
Le circuit logi que LG établit d'abord la connexion à travers la seconde chaîne, et libère la première. Dans cette opération de libération, il n'y a pas de nouvelle identification, puisque le circuit logique a conservé en mémoire les différentes indications permettant de déterminer les électros à démagnétiser. Ensuite, 1e circuit logique se libère.
L'abonné appelant est alors relié au joncteur de circuit sortant à travers la seconde chaîne de sélec tion. Ce joncteur se connecte à l'enregistreur en prise par tous moyens appropriés et l'abonné peut continuer à numéroter. L'enregistreur envoie alors vers le central distant les différents chiffres traduits et non traduits nécessaires à la sélection de l'abonné demandé. Lorsque ce dernier répond, la commu nication est établie.
Lorsque la communication est te,-minée, le jonc- teur de circuit sortant en est averti, il provoque la prise du circuit logique LG et la libération s'effectue comme dans le cas d'une communication locale, mais il n'y a dans ce cas qu'une seule chaîne de sélec teurs à libérer.
<I>Communication entrante</I> Lorsqu'un appel provenant d'un bureau distant est reçu dans le central considéré, le joncteur arrivée associé au circuit entrant CI est pris et se connecte à un enregistreur disponible. Les différents chiffres nécessaires à la sélection sont reçus dans l'enre gistreur. Lorsque la réception est terminée, l'enre gistreur fait la prise du circuit logique LG. Puis le joncteur arrivée envoie sur le fil d'identification un signal commandant l'inscription, dans l'identifica teur IP, de l'identité du sélecteur primaire qui lui est associé (section et rang).
Le circuit logique LG prend connaissance de cette information et oriente en conséquence les explorateurs EXJ et EXP. Le traducteur d'acheminement TRR est averti par .le circuit logique qu'il s'agit d'une communication entrante, et commande tous les contacts ou por tes rtll correspondant aux sélecteurs d'arrivée.
L'enregistreur transmet le numéro de l'abonné demandé au traducteur TRA, qui envoie alors des impulsions de pilotage sur le fil mqa. La sélection d'une voie disponible entre le joncteur arrivée et l'abonné appelé se fait alors suivant le même pro cessus que pour la liaison entre un alimenteur et l'abonné demandé. Le courant d'appel est envoyé par le joncteur arrivée et lorsque l'abonné demandé répond, la communication est établit.
Lorsque cette dernière prend fin, le joncteur arrive en est averti ; il provoque la prise du circuit logique LG et la libération s'effectue comme dans le cas d'une commu nication locale, mais il n'y a dans ce cas égale ment qu'une seule chaîne de sélecteur à libérer. <I>Communication en transit</I> Ainsi qu'il a été indiqué au début de cette des cription, une telle communication fait intervenir un joncteur dit de transit JT raccordé sur les bancs d'un étage tertiaire auxiliaire ETA (fig. 2).
L'enre gistreur, reconnaissant qu'il s'agit d'un appel en transit, marque un joncteur JT. L'établissement de la connexion entre le joncteur arrivée associé au cir cuit entrant CI et le joncteur de transit JT est ensuite effectué comme dans le cas d'une commu nication arrivée. Ensuite, l'enregistreur marque d'une part le joncteur de transit JT considéré, comme il le ferait pour un abonné, et d'autre part, le ou les sélecteurs primaires associés aux joncteurs départ vers le bureau suivant.
La recherche d'une voie disponible entre ce joncteur de transit et le joncteur départ, puis la connexion, s'effectuent comme dans les cas précédents. La communication est alors éta blie à travers le joncteur d'arrivée associé au circuit entrant CI, une première chaîne de sélection, un joncteur de transit JT, une seconde chaîne de sélec tion et le joncteur départ associé au circuit sortant CI.
<I>Services spéciaux et divers</I> Ainsi qu'il a été indiqué, un service spécial SS est raccordé sur un sélecteur de l'étage primaire EP (fig. 2). L'appel d'un service spécial est donc effectué comme celui d'un circuit sortant.
Dans la pratique, les multisélecteurs utilisés com portent un nombre<B>dé</B> sélecteurs compris entre 16 et 22 et 24 sorties. Ce nombre de 24 a été déterminé en calculant le coût du point de croisement compte tenu des organes électroniques de commande et de contrôle, en multipliant ce prix par le nombre total de points de croisement et en cherchant à obtenir une somme globale qui soit la plus faible possible.
L'invention ne préjugeant rien de la façon dont sont constitués les alimenteurs, les joncteurs départ, les joncteurs arrivée et les enregistreurs, la chaîne de sélection décrite pourrait évidemment fonctionner en liaison avec des équipements de types les plus divers. Toutefois, il est préférable que ces équipe ments utilisent en tout ou partie des organes élec troniques, afin que leur vitesse de fonctionnement soit comparable avec celle de la chaîne de sélection.
On va maintenant décrire différents modes de réalisation d'équipements qui entrent dans la cons titution du diagramme de la fig. 1.
<I>Cadres de sélecteurs terminaux</I> Un cadre de sélecteurs terminaux CTM (fig. 4) contient 2 multisélecteurs msl et ms2, le premier placé à la partie supérieure et le second à la partie inférieure. Chacun de ces multisélecteurs contient 4 sections de 4 sélecteurs stm chacune.
Les 16 sélec teurs du multisélecteur msl sont raccordés respecti vement aux sections tertiaires nos 1 à 16 ; les 16 sélecteurs du multisélecteur ms2 sont raccordés éga lement à ces mêmes sections tertiaires. Dans chaque section, on n'a représenté que 6 traits horizontaux, mais en fait chacun de ces traits correspond à une barre horizontale, ce qui permet d'obtenir 24 sorties.
En effet, chaque barre horizontale peut occuper 2 positions actives et dessert par suite 2 sorties diffé- rentes ; une barre horizontale supplémentaire ou barre de dédoublement (non figurée) permet de dou bler le nombre de ces sorties.
Chaque abonné est raccordé sur un niveau déter miné de 2 sections terminales disposées sur deux colonnes verticales différentes, de façon à avoir accès à 8 sections tertiaires. Le cadre CTM com porte, au total, 24 X 8 = 192 sorties, mais comme chaque abonné est multiplé sur 2 sorties ; le cadre ne dessert que 96 abonnés.
Dans les autres étages de sélection, les cadres sont constitués de façon similaire, mais comportent seulement deux sections, une à la partie supérieure et l'autre à la partie inférieure. Chaque section con tient un nombre de sélecteurs qui dépend du trafic en général, ce nombre varie de 16 à 22. Chaque section donne accès à 24 sorties, comme dans le cas de l'étage terminal.
<I>Traducteur</I> d'abonné Ce traducteur comporte essentiellement un déco deur représenté en fig. 6. Dans le décodeur, on trouve 10 fils verticaux 0...9 raccordés au dispositif prévu pour recevoir le chiffre de millier et 10 fils horizontaux 0...9 raccordés au dispositif récepteur du chiffre de centaine.
A chaque point de croise ment d'un fil vertical et d'un fil horizontal, on a disposé un relais associé à une diode, ce qui donne au total 100 relais référencés ct00 <I>...</I> ct99. Lors qu'on reçoit un chiffre de millier déterminé, le fil vertical correspondant est mis à la terre, et lorsqu'on reçoit un chiffre de centaine déterminé, le fil hori zontal correspondant est mis à la batterie, ce qui provoque l'excitation d'un relais et, et d'un seul caractérisant la centaine de l'abonné à l'intérieur du central. Les diodes évitent les mélanges dus aux points communs.
Sous la matrice de relais, on trouve 10 fils 0 ... 9 raccordés au dispositif qui reçoit le chiffre de dizaine. Chacun de ces fils est multiplé sur 100 contacts appartenant respectivement aux 100 relais et, ce qui permet d'obtenir au total 1000 fils de sortie -connectés respectivement aux relais dz000 dz999. Le symbole ct000 /99 désigne les contacts nos 0 des relais ct 0 <I>...</I> 99 ; de même,<B>l</B>e symbole ct900 /99 désigne les contacts nos 9 de ces mêmes relais.
Lorsqu'on reçoit le chiffre de dizaine, le fil correspondant est mis à la terre, et comme il y a déjà un relais ct excité parmi les 100, on provoque le fonctionnement d'un relais dz qui caractérise la dizaine de l'abonné à l'intérieur du central.
Enfin, on trouve 10 fils 0 ... 9 raccordés au dis positif qui reçoit le chiffre d'unité. Chacun de ces fils est multiplé sur 1000 contacts appartenant res pectivement aux 1000 relais dz, ce qui permet d'obte nir au total 10 000 fils de sortie st0 OO...st9999. Lorsqu'on reçoit le chiffre d'unité, le fil correspon dant est connecté au circuit logique LG (fil f153 de la fig. 1) et reçoit les impulsions de pilotage. Comme il y a déjà un relais dz excité parmi les 1000,
on envoie ces impulsions sur un des 10 000 fils de sortie st0000 <I>...</I> st9999, qui caractérise l'abonné sans aucune ambiguïté.
Les<B>10000</B> fils st0000 ... st9999 sont .connectés respectivement aux bornes de gauche du répartiteur de marquage RPI (fig. 6).
Les 10 000 bornes de droite de ce répartiteur sont connectées respective ment aux 10 000 équipements d'abonnés JAB. En effectuant des connexions appropriées au moyen de jarretières entre les bornes de gauche et les bornes de droite du répartiteur RPI, on peut faire correspondre un équipement d'abonné JAB quel conque à un numéro d'annuaire déterminé; on peut en particulier muter une ligne d'abonné d'un équi pement sur un autre pour différentes raisons et notamment pour équilibrer le trafic.
Dans l'exemple figuré, certains indicatifs, tels que le numéro 4150, correspondent à un seul équipement JAB. D'autres indicatifs (4203) correspondent à plusieurs équipe ments JAB (lignes groupées ou PBX) ; enfin, des indicatifs tels que 4204 permettent d'appeler une ligne bien déterminée d'un groupe. Des diodes telles que dil utilisées dans ce cas évitent les mélanges dus aux points communs et par suite les marquages erronés.
Chaque fil fl10 sortant du répartiteur RPI est relié, à travers un contact de repos ral du relais d'appel et un contact de repos rcl du relais de cou pure, au fil de marquage nrqa donnant accès au réseau de pilotage.
Le contact de travail ral du relais d'appel est relié, ainsi qu'il a été indiqué, sur une position déterminée de l'explorateur de ligne.
On peut simplifier la réalisation matérielle du répartiteur de marquage de la fig. 6 en répartissant les bornes de gauche et les bornes de droite en grou pes de 1000 lignes. A l'intérieur de chaque groupe, on effectue tous les brassages désirés, mais en général le brassage entre plusieurs milliers ne présentera qu'un caractère exceptionnel.
Le traducteur d'abonné fait intervenir deux relais fonctionnant de façon successive, soit un relais de centaine et un relais de dizaine. On peut accélérer la mise au collage de ces relais en utilisant un circuit de transistor qui sera décrit ultérieurement en se reportant aux fig. 16 et 17, de manière à obte nir une traduction rapide. On peut également déta cher ce traducteur du marqueur, c'est-à-dire faire la traduction d'abord et prendre le marqueur ensuite, de façon que le temps consacré à la traduction ne soit pas pris sur celui du marqueur.
Traducteur d'acheminement Ce traducteur est constitué essentiellement par un décodeur de préfixe et par un répartiteur de mar quage. Le décodeur reçoit de l'enregistreur les diffé rents chiffres du préfixe de l'abonné demandé et commande en conséquence la mise à la terre d'une borne du répartiteur de marquage. Ce décodeur peut âtre réalisé, par exemple, au moyen d'un schéma analogue à celui de la fig. 5. Le répartiteur de mar quage (fig. 7) comporte 3 jeux de bornes BN1, BN2 et BN3. Chaque borne BN1 correspond à un préfixe à traduire.
Chaque borne BN2 correspond à une indication de catégorie d'abonné ; enfin, cha que borne BN3 correspond à une indication d'ache minement. En effectuant, nu moyen de jarretières, des connexions convenables entre les bornes BNl et BN3, on peut faire correspondre à un préfixe déterminé un acheminement désiré, en excitant un relais de route tel que rtl. Certains préfixes ne don nent lieu qu'à un seul acheminement (relais de route rtl). Au contraire,
d'autres préfixes donnent lieu à plusieurs acheminements différents suivant la caté gorie de l'abonné appelant; ainsi par exemple, cer tains abonnés pourront atteindre un circuit inter- urbain et d'autres seront renvoyés sur une opératrice dans le cas où ils numérotent l'indicatif de ce circuit. Pour obtenir ce fonctionnement, on commence par exciter un relais cg 1 dès qu'on a reçu le préfixe à traduire, ce relais commandant la fermeture d'un certain nombre de contacts tels que c,-,11. Ensuite, on excite un relais de route t-t2 qui dépend du pré fixe numéroté et de la catégorie de l'abonné appelant.
Chaque relais de route rtl comporte, ,en principe, un contact rtll (fig. 11) par sélecteur primaire à marquer.
<I>Amplificateurs de pilotage</I> Sur la fig. 9, on a représenté l'amplificateur de pilotage ATM d'une section de l'étage terminal. Les différents fils de marquage rnqa des abonnés raccor dés à la section terminale considérée sont multiplés, à travers de résistance rel, sur la base d'un transistor <I>tri.</I> Normalement, c'est-à-dire en l'absence d'impul sions de pilotage, chaque fil de marquage mqa <I>est</I> à la terre ;
le transistor est bloqué par le potentiel de + 24v appliqué à sa base à travers la résistance <I>re16.</I> Lorsqu'on reçoit sur un fil de marquage une impulsion de pilotage de - 48 V, le transistor trl est saturé ; le potentiel de son collecteur passe de - 24v (ou - 48v) à un potentiel voisin de la terre. L'impulsion positive ainsi recueillie est transmise, à travers le circuit de découplage CD et les contacts de disponibilité dtrn de tous les sélecteurs de la sec tion terminale considérée, vers les sections tertiaires accessibles auxdits sélecteurs.
Normalement, les fils f l1 <I>1 et</I> f112 qui aboutissent à l'explorateur sont coupés et l'amplificateur peut fonctionner. Par contre, en mettant directement un potentiel de + 1 v sur l'un de ces 2 fils, on bloque le transistor trl et l'amplificateur ne peut plus trans mettre aucune impulsion de pilotage. En fait, l'explo rateur est constitué par 2 explorateurs élémentaires de rz positions, ce qui permet d'obtenir rat positions. Pour que l'amplificateur ATM soit passant, il est nécessaire que les 2 fils f l1 <I>l et</I> f112 soient simulta nément coupés.
Si l'un d'eux seul reçoit un potentiel de + 1 v, l'amplificateur est bloqué.
En l'absence du circuit de découplage CD, un dérangement survenant au transistor trl pourrait pro voquer l'apparition, sur le fil fl26, d'un potentiel continu qui simulerait un signal de pilotage et serait transmis vers toutes les sections tertiaires accessibles à la section terminale considérée. Le but du circuit CD est d'isoler, au point de vue du courant continu, l'amplificateur ATM et les sections tertiaires et d'em pêcher ainsi que le dérangement ne se répercute sur l'ensemble du réseau. Deux exemples de circuits de découplage ont été représentés sur les fig. 11 et 12.
Dans la fig. 11, on utilise un simple transformateur dont l'enroulement primaire est relié au collecteur du transistor trl à travers le fil<I>f126.</I> L'autre extrémité de cet enroulement est placé au potentiel de - 24v afin de polariser convenablement le collecteur du transistor. Le rapport de transformation étant égal à 2, on recueille sur le fil de sortie f127 une impulsion positive de + 48v.
Lorsque l'impulsion de pilotage prend fin, une certaine surtension apparaît sur le fil f126. La valeur de cette surtension est suffisante pour débloquer la diode de Zener di 10, le courant de décharge s'écoulant à tension constante à travers ladite diode. En fonctionnement normal, c'est-à-dire en l'absence de surtension, le circuit de la diode de Zener est éliminé du fait de la présence de la diode dill.
Sur la fig. 12, le circuit de découplage est cons titué essentiellement par un condensateur cdl, qui, en l'absence d'impulsion de pilotage, est chargé au moyen d'une source d'impulsions de - 48v à travers les diodes<I>dit</I> et di3. Le potentiel de - 48v, appli qué au fil f126 à travers la résistance<I>re17,</I> est utilisé pour polariser le collecteur du transistor trl. Lors qu'on reçoit une impulsion sur le fil f126, c'est-à-dire lorsque son potentiel passe de - 48v à Ov,
la borne de droite du condensateur cdl passe de Ov à + 48v et l'on recueille donc, comme dans le cas précédent, une impulsion positive de + 48v sur le fil de sortie f127.
La fonction du circuit de la résistance rel6 (fig. 9) est de limiter le courant- de repos du transis tor, qui pourrait prendre -des valeurs dangereuses avec l'élévation de la température. De plus, il fixe le seuil de fonctionnement de ce transistor ; il faut éviter en effet que ce dernier ne soit débloqué de façon intempestive par des potentiels négatifs de fai ble valeur transmis à travers les multiplages.
Le fil f124 est utilisé pour transmettre des impul sions de pilotage à partir du circuit logique LG lorsqu'on veut marquer l'abonné appelant au moment du changement de chaîne qui intervient dans le cas d'une communication sortante, ou .encore lorsqu'on veut contrôler la libération des électeurs en effec tuant un essai de pilotage à travers les contacts de disponibilité de ces sélecteurs.
L'amplificateur de pilotage représenté sur la fig. 10 est utilisé pour l'étage tertiaire, l'étage secon daire et l'étage primaire. Les tronçons f129 du réseau de pilotage provenant de l'étage suivant (étage d'ordre n + 1) sont multiplés, @à travers les résis tances<I>ré 1,</I> sur la base du transistor tr2. Pour que l'amplificateur soit passant, il faut alimenter son col lecteur au moyen d'un potentiel de - 12 V ;
c'est le rôle de l'un des deux explorateurs élémentaires, qui applique ce potentiel à travers le fil f113. Nor malement, c'est-à-dire en l'absence de réception d'impulsions de pilotage, le fil f129 est à la terre, mais en raison du potentiel de -12 V appliqué au fil f113 et des valeurs des résistances<I>ré 1, -</I> re3, la base du transistor tr2 se trouve à un potentiel néga tif et le dernier est saturé.
Son collecteur se trouve donc à la terre, ce qui bloque le transistor<I>tri.</I> Lors qu'on reçoit une impulsion de pilotage de + 48 V sur le fil f129, le transistor tr2 est bloqué, le poten tiel de son collecteur passe de 0 à - 12 V, et, sous réserve que ce dernier potentiel ne soit pas absorbé par le 2,' explorateur élémentaire branché sur le fil f114, le transistor<I>tri</I> se sature. De ce fait, le poten tiel de son collecteur passe de - 24 V (ou - 48 V) à un potentiel voisin de la terre.
L'impulsion posi tive ainsi recueillie est transmise, à travers le circuit de découplage CD et les contacts de disponibilité dt, ds ou dp de tous les sélecteurs de la section con sidérée vers les sections de l'étage précédent (étage d'ordre n <I>- 1).</I>
Le fil f130, qui aboutit au circuit logique LG, est utilisé lors du contrôle de la libération. Si l'un des sélecteurs de la chaîne ne s'est pas libéré, l'impulsion de contrôle ne peut pas être transmise d'une extrémité à l'autre du circuit de pilotage, ainsi qu'il a été indiqué. On peut alors, au moyen des fils f130, voir où il y a solution de continuité en faisant des tests en différents points intermédiaires du circuit.
<I>Circuit d'occupation temporaire</I> <I>des sections</I> En raison de leur élasticité, les embrayeurs pla cés sur les barres horizontales des multisélecteurs vibrent un certain temps après le relâchement de ces barres. Cette vibration peut provoquer une con nexion intempestive si un nouvel appel survenant immédiatement emprunte ce même multisélecteur.
Pour éviter cet inconvénient, on a prévu pour chaque section un. circuit d'occupation temporaire représenté sur les fig. 9 et 10. Lorsqu'on effectue une connexion dans un multisélecteur déterminé, le contact rz7 (fig. 9) passe en position de travail, le condensateur cd5 se charge à travers la diode di9 et la résistance re10. Lorsque la connexion est effectuée, le contact rz7 revient au repos.
De ce fait, le potentiel de la borne de droite du condensateur cd5 passe de 0 V à + 48 V, ce qui bloque le transistor trl et par suite l'amplificateur .de la sec tion considérée. Ensuite, le condensateur se décharge à travers la résistance<I>Tell</I> et la diode di12 et l'amplificateur peut fonctionner à nouveau. On a donc occupé la section pendant toute la durée cor respondant à la décharge du condensateur. La diode di9 évite le court-circuit du condensateur cd5 lors que le contact rz7 revient au repos.
Un dispositif similaire a été prévu dans l'ampli ficateur de pilotage de la fig. 10. La seule diffé rence avec la fig. 9 réside dans<B>le</B> fait que le circuit de décharge du condensateur cd'5 est le suivant: terre, condensateur cd'5, résistances<I>ré</I> 11 et re12, collecteur et base du transistor tr2, diode di13, terre.
La fig. 13 correspond à l'équipement de mar quage de jonction MJ et à l'amplificateur AF du diagramme de fonctionnement général. Ainsi qu'il a été indiqué, un sélecteur primaire est associé de façon rigide à une jonction correspondant à une direction bien déterminée ; cette direction peut carac tériser soit un appel local, soit un, faisceau de cir cuits sortants. Le contact de disponibilité dp d'un sélecteur primaire est relié au contact rtll du relais de route qui caractérise la direction accessible à ce sélecteur.
Les contacts rtll des sélecteurs primaires occupant le même rang dans les différentes sections sont multiplés, à travers une résistance re5, sur la base d'un transistor tr4. Le transistor tr4 caractérise donc un rang de sélecteur à l'intérieur d'une section primaire quelconque ; si la plus grande section con tient 22 sélecteurs, on prévoit 22 transistors tr4. Normalement, c'est-à-dire en l'absence de réception d'impulsions de pilotage, la base de ce transistor se trouve au potentiel de - 12 V et ledit transistor est passant. De ce fait, son collecteur se trouve à un potentiel voisin de la terre.
Les transistors tr4 sont tous multiplés, à travers des résistances re6 et des diodes di14, sur la base d'un même transistor tr5 qui correspond à l'amplificateur final AF de la fig. 1. Normalement, ce transistor se trouve bloqué par le potentiel positif appliqué sur sa base et son collec teur se trouve au potentiel de - 24 V. Ce collecteur est relié au circuit logique LG.
Lorsqu'un sélecteur primaire est marqué afin d'écouler un appel, le contact rtl <I>l</I> correspondant est fermé et lorsque l'impulsion de pilotage de + 48 V est reçue, le transistor tr4 est bloqué. Son collecteur se trouve alors au potentiel de - 12 V ;
le transis tor tr-5 est débloqué, une impulsion, de 0 V environ étant alors transmise au circuit logique LG. Comme dans les cas précédents, l'explorateur EXJ peut blo quer le transistor tr5 en mettant un potentiel de + 1 V sur le fil f115. L'ensemble constitué par la résistance re6 et la diode di15 correspond à la porte <I>"et" po</I> de la fig. 1 ;
le potentiel de - 12 V nécessaire au fonctionnement du transistor tr5 n'est délivré sur le fil de sortie f134 que si l'on trouve un potentiel de - 12 V sur le fil<B>1135</B> et rien sur le fil f115. Les diodes di <I>14</I> jouent un simple rôle de découplage. La position finale de l'explorateur EXJ caractérise le rang du sélecteur choisi à l'intérieur de la section primaire.
Sur la partie inférieure de la fig. 13, on a indi qué une variante d'équipement de marquage de jonc tion particulièrement intéressante dans le cas de directions comportant un grand nombre de circuits. Les contacts dp des sélecteurs primaires donnant accès à la même direction et occupant le même rang dans les différentes sections sont multiplés, à travers les résistances re8, sur la base d'un même transistor tr6. Ce transistor caractérise donc à la fois une direction déterminée et un rang de sélecteur à l'intérieur d'une section primaire.
Les transistors tr6 correspondant à la même direction sont tous multi- plés sur le fil f116 raccordé au traducteur d'achemi nement.
Par contre, les transistors tr6 correspondant au même rang de sélecteur à l'intérieur des sections primaires sont tous multiplés sur le fil f117. On voit donc que les transistors tr6 sont groupés de deux façons différentes ; le multiplage sur le fil f116 cor respond à un groupement par directions, le multi- plage sur le fil fl17 correspond à un groupement par rangs de sélecteur.
Les différents fils f117, qui caractérisent chacun un rang de sélecteur, sont tous multiplés sur le transistor tr5 à travers les résistances re6 et les diodes di14.
Lorsqu'on veut marquer une direction détermi née, le fil f116 est mis au potentiel de .- 12 V et le transistor tr6 est passant. De ce fait, son collec teur se trouve à un potentiel voisin de celui de la terre et le transistor tr5 est bloqué. Lorsqu'une impulsion de pilotage de + 48 V est reçue -- de l'amplificateur d'une section primaire, le transistor tr6 se bloque ; le potentiel de - 12 V recueilli sur son, collecteur est transmis à la base du transistor tr5 qui devient passant. Une impulsion de 0 V est transmise au circuit logique.
Comme dans le cas précédent, la position finale de l'explorateur EXJ indique le rang du sélecteur primaire choisi pour écouler l'appel. Lorsqu'une direction n'est pas mar quée, son fil f116 est mis à la terre et aucune impulsion ne peut être transmise vers le circuit logi que LG.
Le marquage par transistor est très économique. Ainsi, par exemple, si l'on considère un faisceau de 80 circuits sortants répartis sur les quatre premiers sélecteurs de 20 sections primaires, on n'utilise que 4 transistors tr6.
<I>Circuit de commande</I> <I>(les</I> multisélecteurs Ainsi qu'il a été indiqué, 3 éléments d'informa tion sont nécessaires pour commander les électron d'un multisélecteur dans un étage d'ordre n. Il faut connaître le numéro de la section choisie dans cet étage, qui donne l'identité du multisélecteur, le nu méro de la section choisie. dans l'étage n + 1 qui donne l'électro horizontal et le numéro de la section choisie dans l'étage n -1 qui donne l'électro ver tical.
Sur la fig. 14, ces trois éléments ont été dési gnés par les lettres z, y et x. L'électro horizontal et l'électro vertical ont été représentés respectivement par ELH et ELV.
Lorsqu'on doit effectuer la commande des élec tron d'un multisélecteur dans l'étage d'ordre n (fig. 15), on excite 3 relais 1. un relais rz caractérisant le numéro de la section choisie dans l'étage d'ordre n ; 2. un relais ry caractérisant le numéro de la section choisie dans l'étage d'ordre n + 1 ; 3. un relais rx caractérisant le numéro de la section choisie dans l'étage d'ordre n -1.
L'excitation, de ces différents relais est provo quée par les circuits de commande des trois étages consécutifs, qui ont eux-mêmes enregistré les indi cations données par les différents explorateurs.
Ces circuits provoquent ensuite la mise d'une terre sur le fil f119, puis sur le fil f120. Les deux circuits suivants sont alors complétés 1. terre sur fil f119, contact de travail ry9, con tact de travail rzl, électro horizontal FLH, batterie; 2. terre sur fil f120, contact de travail rx8, con tact de travail rz2, électra vertical ELU, batterie ;
Ces deux électron s'excitent et commandent, de façon connue, la connexion du sélecteur sur la sortie. Ensuite, la terre est supprimée sur les fils f119 et f120 <I>;</I> l'électro horizontal ELH décolle mais l'électro vertical ELV se maintient par simple rémanence. Ce mode de maintien de l'électro est indiqué par une bande noire placée sur la partie latérale dudit électro.
Bien entendu, le relais rz doit comporter un contact tel que rzl par électro horizontal et un con tact tel que rz2 par électro vertical.
On prévoit, de plus, sur ce relais trois autres contacts a) un contact rz9 pour préparer le circuit de l'électro horizontal dans l'étage précédent (étage n - 1) ; b) un contact rz8 pour préparer le circuit de l'électro vertical dans l'étage suivant (étage n + 1) ; c) un contact rz7, représenté également dans les amplificateurs de pilotage (fig. 9 et 10) pour l'occu pation temporaire des sections.
Le fonctionnement est le même lorsqu'il s'agit de démagnétiser l'électro vertical au moment de la libération ; il n'y a que le sens du courant qui change dans le fil f120, et aucun potentiel n'est placé sur le fil f119.
Le temps d'excitation d'un relais ou d'un électro est déterminé par une constante électrique et par une inertie mécanique. Des mesures ont montré que c'était, pour les relais ou électron classiques, la cons tante de temps électrique qui était la plus grande, l'inertie mécanique étant rapidement vaincue dès que le courant nécessaire était atteint. Comme il n'est pas possible d'augmenter la tension d'alimentation, qui est fixée une fois pour toutes dans un central déterminé,
la seule manière de permettre au courant de croitre rapidement est de diminuer la self-induc tion de la bobine en réduisant le nombre de spires. Mais la résistance -de la bobine est alors très faible, et le courant à tendance à devenir très important. C'est pourquoi il est nécessaire de le .limiter à une valeur correspondant à l'induction maximum.
Pour obtenir un fonctionnement rapide des élec tron de multisélecteur sans faire appel à des intensités de courant exagérées, on utilise la disposition de la fig. 16. Le fil de commande f119 est relié au collec teur d'un transistor de puissance tr7. Pour comman der le fonctionnement de l'électro horizontal ELH,
on provoque la fermeture de deux contacts de déco dage comme précédemment indiqué et l'on envoie sur l'émetteur du transistor une impulsion d'ampli tude Io suffisante pour obtenir la saturation. De ce fait, l'impédance présentée par le circuit du collec teur est négligeable, le fil f119 se trouvant alors à un potentiel voisin de la terre. La tension E ainsi obtenue aux bornes de i'électro suffit pour le faire coller très rapidement.
En raison de la self-induction de l'électro, le courant I croit comme indiqué sur la fig. 17, pour atteindre finalement une valeur qui dépend du gain du transistor. Pratiquement, ce gain est voisin de l'unité et l'on peut admettre approxima tivement que cette valeur est la même que celle de l'impulsion de commande envoyée dans le circuit de l'émetteur, soit I,. Comme on le voit sur la fia. 17, cette valeur est très inférieure à celle que l'on obtien drait en supprimant le transistor et en mettant direc tement l'électro sous la tension E.
En désignant par R la résistance de l'électro, qui est très faible, cette valeur serait E/R. Le processus précédemment décrit présente donc le double avantage de provoquer l'exci tation rapide de l'électro tout en limitant le courant à une valeur raisonnable dès que l'électro est venu au collage.
Sur la fia. 17, on a représenté une courbe don nant la valeur absolue du potentiel sur le fil f l1 9 en fonction du temps. Avant l'apparition de l'impul sion de commande Io, cette tension est évidemment égale à E. Lorsque cette impulsion est reçue, cette tension passe brusquement @à la valeur 0 et s'y main tient tant que le transistor est saturé.
Lorsque le courant circulant dans l'électro atteint la valeur 10 correspondant au gain du transistor, ce dernier fonc tionne comme amplificateur en classe A ; le poten tiel existant sur le fil h19 est égal à la différence entre E et la chute de potentiel RIO dans l'électro. Sur cette figure, on voit que cette valeur RI,, qui aurait suffi à provoquer la mise au collage de l'électro, est faible comparativement à la valeur E utilisée pour obtenir un fonctionnement rapide.
L'impulsion Io est supprimée dès qu'elle n'est plus nécessaire. Dans le cas d'un électro horizontal, on effectue cette suppression dès que la connexion a été réalisée entre le sélecteur et la sortie ; dans le cas d'un électro vertical, on peut le faire dès que l'électro s'est excité puisqu'il se maintient ensuite par rémanence.
Lorsque l'impulsion Io est supprimée, il se pro duit, en raison de la self-induction de l'électro, une surtension sur le fil f119 qui risquerait de détériorer le transistor en l'absence de précautions spéciales. On a donc prévu un circuit comportant une diode ordi naire cdi6 placée en série avec une diode de Zener d!7 <I>;</I> ce circuit est relié au potentiel négatif -E.
La surtension existant sur le collecteur du transistor est suffisante pour débloquer la diode de Zener, le courant pouvant alors circuler du fil fl21 vers le collecteur. Le rôle de la diode di6 est d'éviter que le courant ne soit dérivé à travers le fil f l21 lors de l'excitation de l'électro. Sur la fi-. 17, on voit que le courant I circulant dans l'électro décroît progres sivement de Io à 0 ;
la durée nécessaire au courant pour s'annuler :est d'environ 1,5 milliseconde, de telle sorte qu'aucun effet d'induction fâcheux n'est pro duit sur les circuits voisins. Si l'on désigne par U la tension de Zener :de la diode di7, le potentiel existant sur le collecteur du transistor est de E -f- U. En vertu des propriétés de la diode de Zener, ce potentiel reste constant tant que la diode est dé bloquée et revient ensuite à la valeur E au moment précis où le courant I s'annule.
Le circuit de la diode de Zener permet une dis parition extrêmement rapide du courant, et cela à tension constante. Cette particularité est intéres sante au même titre que le rapide établissement du courant. Le :temps de relâchement des électros est diminué ce qui abrège la durée d'immobilisation du marqueur ; par ailleurs, on évite l'usure des contacts et les parasites du fait que le courant est complète ment supprimé lorsque les contacts de décodage s'ouvrent.
Le schéma de la fi-. 16 est adapté dans chaque cas particulier. Il est employé tel quel pour l'excita tion des électros horizontaux. Pour les électros ver ticaux, des moyens appropriés permettent soit l'envoi d'un courant de magnétisation, soit l'envoi d'un cou rant de démagnétisation.
Dans le cas des relais de connexion (relais rz de la fig. 15), on effectue un décodage matriciel au moyen d'un schéma analogue à celui de la fia. 5. Dans ces conditions, il suffit de prévoir un transistor pour chaque rangée et pour chaque colonne; en utilisant, par exemple, dix transistors pour les ran gées et 10 transistors pour les colonnes, on peut obtenir le fonctionnement d'un relais de connexion choisi parmi 1,00. Comme les deux extrémités du relais de connexion sont alimentés au moyen d'un dispositif semblable, le courant nécessaire est moin dre et l'on peut utiliser des transistors ordinaires en lieu et place des transistors de puissance.
Identif icateurs L'identification des différents éléments utilisés pour l'établissement dune connexion fait intervenir un fil distinct des deux fils de conversation, appelé Y fil ou fil c (fig. P8). Ce fil part de l'alimenteur ou du joncteur et traverse les étages de sélection succes sifs EP, ES, ET, ETM pour aboutir finalement à l'équipement d'abonné JAB. II comporte plusieurs dérivations cl ... c7 qui partent en différents points de la chaîne de sélection.
Les fils<B>cl</B> et c2 partent du sélecteur primaire ; les fils<I>c3, c4, c5</I> partent res pectivement des sélecteurs secondaire, tertiaire et ter minal ; les fils c6 et c7 partent de l'équipement d'abonné. Les fils cl des sélecteurs ayant le même rang dans les différentes sections primaires sont tous multiplés sur un même point j raccordé à l'identi ficateur primaire IP. Les fils c2 de tous les sélec teurs de la même section primaire sont multiplés sur un point s raccordé au même identificateur pri- mare IP. Les fils c3,
c4 et c5 sont agencés de la même façon dans les autres étages de sélection ; ils sont groupés par sections pour aboutir aux identifi cateurs IS, IT, ITM. Les fils c6 correspondant aux abonnés occupant le même rang sur les bancs des sélecteurs terminaux sont multiplés sur un point n raccordé à l'identificateur IA. Enfin, les fils c7 des abonnés de la même catégorie sont multiplés sur un même point cg connecté également à l'identifi cateur LA.
Lorsque l'alimenteur ou le joncteur envoie une impulsion d'identification sur le fil c, on voit que l'on fait apparaître, dans les -différents identifica teurs, les indications suivantes 1. Identificateur IP : rang du sélecteur primaire et numéro de la section primaire<B>;</B> 2. Identificateur IS : numéro de la section secon daire ; 3. Identificateur IT : numéro de la section ter tiaire ; 4.
Identificateur ITM :numéro de la section ter minale ; 5. Identificateur IA : rang de l'abonné sur les bancs des sélecteurs terminaux et catégorie de l'abonné.
Sur la fi-. 19, on a représenté un mode de réa lisation d'un idcntificateur permettant d'exprimer chaque chiffre d'une indication sous forme de code 2 parmi 5 . On supposera, pour fixer les idées, qu'il s'agisse de l'identification d'un numéro de sec tion terminale. Du fil c part une dérivation c5 corres pondant à un sélecteur terminal déterminé, ainsi qu'il a été indiqué dans la description de la fig. 18. Les différents fils c5 des sélecteurs d'une même section terminale sont tous multiplés sur le même point s, ce dernier caractérisant donc le numéro de cette section.
Les différents points s correspondant au même chiffre décimal dans un rang déterminé sont raccordés, à travers les diodes de découplage, di8, sur un même point ptl, ce dernier caractérisant donc urm chiffre de rang et de nature déterminés.
Ainsi, par exemple, s'il y a au maximun_a 100 sections ter minales dans le central, il suffit c'.e 2 chiffres pour caractériser l'une d'entre elles ; dans ces conditions, on prévoit 10 points ptl correspo-dant respective ment aux 10 chiffres de dizaine et 10 points ptl correspondant respectivement aux 10 chiffres d'unité, ce qui donne au total 20 points ptl pour l'étage terminal.
Pour effectuer la traduction d'un chiffre décimal de rang déterminé suivant le code 2 parmi 5 , on dispose de 5 transistors tr9 <I>....</I> tr-13. Les points ptl correspondant aux chiffres décimaux qui doivent se traduire par l'élément de code M, 1 sont tous rac cordés sur la base du transistor tr-9 à travers le transistor tr8, le condensateur cd3 et la résistance re14 <I>;
</I> les points ptl correspondant aux chiffres déci maux qui doivent se traduire par l'élément de code NI 2 sont tous raccordés sur la base du transistor tr10 à travers le transistor tr8, le condensateur cd3 et la résistance re15- et ainsi de suite. Comme un chiffre décimal se traduit par deux éléments de code, parmi les 5 possibles, chaque point ptl est raccordé sur 2 transistors. Les transistors tr8 d'une part, tr9 et tr10 d'autre part, constituent les :deux étages d'un amplificateur.
Le condensateur cd3, inséré entre ces deux étages, remplit une fonction de découplage comme dans le cas -des amplificateurs de pilotage. Les collecteurs des transistors tr-9 <I>...</I> trl3 sont rac cordés, à travers des fils tels que f122, f123, à une mémoire ME prévue pour enregistrer les codes 2 parmi 5 . L a mémoire ME peut être constituée par des bistables.
Dans l'exemple choisi, on a prévu un jeu de 5 transistors identiques pour le chiffre d'unité. Comme ces transistors sont utilisés pour un grand nombre de sélecteurs, on les a doublés dans un but de sécurité au moyen de transistors tr'9 <I>...</I> tr'13 qui sont montés de la même façon et jouent un rôle identique.
Normalement, c'est-à-dire en l'absence d'impul sion d'identification, le fil c est à la terre et le -trans istor tr8 est bloqué. Son collecteur se trouve donc @au potentiel de -24 V. Le condensateur cd3, placé entre une source de -12,8 V et ce potentiel de - 24 V, se charge à travers la résistance re9. Les transistors tr-9 et tr10, du type NPN, sont également bloqués puisque le potentiel de leur base (- 12,8 V) est inférieur à celui de leur émetteur (- 12 V).
Lorsqu'une impulsion d'identification de -h 48 V est reçue sur point ptl, le transistor tr8 est déblo qué ; le potentiel de son collecteur passe de - 24 V à 0 V, approximativement ;
de ce fait, la borne infé rieure du condensateur cd3 subit également une élé vation du potentiel de 24 V, ce qui sature les deux transistors tr9 et tr10. On transmet donc une impul sion de - 12 V sur chacun des fils de sortie f122 et f l23 et l'on commande ainsi l'inscription d'un code 2 parmi 5 dans la mémoire.
<I>Sélection conjuguée entre</I> centraux Sur la fig. 20, on a représenté un diagramme de jonctions comportant deux centraux CN et CNl. Dans le central CN, on a prévu des abonnés AB,
une chaîne de sélection CS constituée comme celle de la fig. 1 et donnant accès à un certain nombre de circuits vers le central distant CNl. Les fils de pilotage<I>pl</I> corespondant respectivement à ces diffé rents circuits ont été seuls représentés.
Le cen tral CN1 est constitué de façon similaire et comporte des abonnés AB1, une chaîne de sélection CS1 et des fils de pilotage, Pll. On se propose de rechercher une voie d'acheminement disponible entre deux abonnés AB, AB 1 et de commander simultanément la connexion dans les multisélecteurs des deux centraux.
Lorsqu'un abonné AB du central CN numérote l'indicatif d'un abonné AB1 du central CN1, Penre- gistreur du central CN (non figuré) provoque la prise de l'explorateur EXC :et lui transmet l'indicatif reçu.
L'explorateur EXC prend à son tour l'explo rateur EXC1 au moyen d'un signal envoyé sur le circuit de commande <I>cm,</I> et transmet audit explo rateur la portion d'indicatif nécessaire à la sélection de l'abonné ABI dans le cenral CN1. L'explora teur EXC s'oriente alors sur le premier fil de pilo tage et l'on recherche s'il existe au moins une voie d'acheminement disponible entre l'abonné AB et le circuit correspondant à ce premier fil de <RTI
ID="0015.0132"> pilotage. Cette recherche est effectuée, comme dans le cas du diagramme de la fig. 1, en envoyant des impulsions de pilotage sur le côté abonné de la chaîne de sélec tion et en décelant l'arrivée de ces impulsions dans l'explorateur: Dans le central CNl, l'explora teur EXCl effectue un travail similaire en recher chant s'il existe au moins une voie disponible entre l'abonné numéroté AB1 et le circuit correspondant au premier fil de pilotage.
Dans le cas où les deux explorateurs obtiennent un résultat positif, ils restent sur la position considérée et le premier circuit reliant les deux centraux est définitivement choisi. Ensuite, on détermine dans chaque central une voie et une seule parmi toutes celles qui sont disponibles.
Cette sélection étant effectuée, il y a échange :de signaux appropriés entre les deux explorateurs et l':on com mande simultanément le fonctionnement -des électros dans tous les multisélecteurs des deux centraux.
Dans le cas où lion ne trouve pas de voie d'acheminement disponible dans l'un des deux cen traux, ou à plus forte raison dans les deux centraux, des signaux appropriés sont échangés entre les deux explorateurs ; ces derniers quittent la position consi dérée pour s'arrêter sur le deuxième fil :de pilotage et le cycle des opérations précédemment décrites se reproduit. Les différents circuits reliant les deux centraux sont ainsi explorés successivement.
Ce processus de sélection conjuguée est très rapide. Les explorateurs, constitués comme ceux de la fig. 1, travaillent vite ; par ailleurs, il existe des systèmes de transmission rapide de données qui peu vent être utilisés pour l'échange des signaux entre les explorateurs. La sélection conjuguée entre cen traux trouve notamment son application dans le cas de liaisons avec des concentrateurs.
<I>Dispositions relatives au réseau de connexion</I> On va maintenant, en se reportant à la fig. 21, exposer diverses possibilités de réalisation du réseau de connexion. Afin de réduire au minimum le nombre de points de croisement du réseau de connexion nécessaires pour relier des abonnés AB1, AB2 aux jonctions jtl, jt2, jt3, jt4, il est possible d'adopter les dispositions suivantes.
Les abonnés pouvant être répartis sur des étages plus ou moins proches de l'extrémité où se trouvent les jonctions. Dans l'exemple figuré, on a supposé que le réseau de connexion comportait 5 étages tertiaires ET, un étage quaternaire EQ et un étage terminal ETM. Certains abonnés AB1 sont raccordés sur les bancs de l'étage terminal ; d'autres abon nés AB2 sont raccordés sur les bancs de l'étage quaternaire.
Il peut y avoir intérêt, en effet, à rac corder certains abonnés à trafic élevé sur un étage plus concentré que l'étage terminal.
Les jonctions locales ou sortantes peuvent être disposées sur les différents étages du réseau au lieu de l'être sur le dernier étage. Dans ce cas, on s'ef forcera, par des dispositifs de priorité dans les mar queurs, de toujours choisir le chemin le plus court, parmi ceux possibles, entre l'abonné à connecter et une jonction du faisceau désiré. Cette possibilité est intéressante dans le cas de gros faisceaux de jonc tions de départ.
Une grande partie de ces jonctions peut être alors rapprochée des abonnés (en jtl par exemple), et écouler une partie importante du trafic avec un bon rendement, malgré la faible accessibilité. Ces jonctions, prises en priorité, travaillent avec une perte élevée ; elles ont donc un bon rendement et le trafic qu'elles ne peuvent écouler sera acheminé par les autres jonctions du faisceau, situées plus loin dans le réseau (en jt3 ou jt4 par exemple). Ces jonctions ont une meilleure accessibilité mais utili sent un chemin plus long, ce qui coûte plus cher en points de croisement.
Enfin, des liaisons directes peuvent être établies entre deux étages non consécutifs. Ainsi, par exemple, l'étage EQ a des accès directs aux étages ES et EP à travers des liaisons telles que f132 et fl33. Cette possibilité permet d'atteindre le même résultat que la précédente ; les chemins directs sont pris avant les chemins les plus longs, ce qui permet de diminuer le volume des étages ainsi court-circuités.
Naturellement, -on peut combiner les trois possi bilités précédentes de plusieurs manières.
Pour aller de l'abonné à faible trafic AB 1 vers une jonction jt4 d@un petit faisceau, on peut utiliser les trajets suivants avec une priorité décroissante 1. - AB 1, ETM, EQ, EP, jt4.
2. - AB<B>1,</B> ETM, EQ, ES, EP, jt4. 3. - AB 1, ETM, EQ, ET, EP, jt4.
4. - AB1, ETM, EQ, ET, ES, EP, jt4. Pour aller de l'abonné à fort trafic AB2 vers une jonction jt4 d'un petit faisceau, on peut utiliser les trajets suivants avec une priorité décroissante 1. - AB2, EQ, EP, jt4.
2. - AB2, EQ, ES, EP, jt4. 3. - AB2, EQ, ET, EP, jt4.
4. - AB2, EQ, ET, ES, EP, jt4. Enfin, pour aller de l'abonné AB1 vers une jonction :d'un faisceau représenté à la fois en jtl et jt3, on peut utiliser les trajets suivants avec une priorité décroissante 1. - AB1, ETM, EQ, jtl.
2. - AB<B>1,</B> ETM, EQ, ES, jt3.
3. - AB 1, ETM, EQ, ET, ES, jt3. Il est bien évident que les descriptions qui pré cèdent n'ont été données qu'à titre d'exemple non limitatif et que de nombreuses variantes sont suscep tibles d'âtre réalisées sans sortir du cadre de l'inven tion.
On pourrait, par exemple, remplacer les multi- sélecteurs par des commutateurs électromécaniques donnant le même résultat, tels que les relais sous tubes à vide disposés suivant des matrices, prévoir des amplificateurs de types différents pour le réseau de pilotage, disposer les circuits sortants sur les deux côtés de la chaîne de sélection, raccorder les joncteurs de transit aux sélecteurs primaires, ... etc.
En particulier, les différentes données numériques n'ont été mentionnées qu'à titre d'exemple, pour faciliter la compréhension du fonctionnement, et sont susceptibles de varier avec chaque cas particulier.