II est bien connu qu'il existe à l'heure actuelle des montres à quartz qui garantissent une précision supérieure à une minute par mois. Cela ne dispense toutefois pas l'utilisateur de remettre sa montre à l'heure, à moins que la précision ne soit encore beau coup plus grande et que la fréquence de l'oscillateur soit parfaite ment ajustée à zéro. Ces deux conditions sont coûteuses à obtenir. Des facteurs comme la correction en température et le vieillisse ment sont très difficile à éliminer et la mise à zéro précise est une opération longue et délicate.
On connaît également plusieurs brevets, par exemple le brevet CH N 526851 (SSIH) qui propose un condensateur variable réglable seulement depuis l'intérieur de la montre, d'où nécessité de l'ouvrir, ou encore le brevet FR N 2043759 qui propose un moyen de réglage par un deuxième oscillateur à fréquence plus élevée. Ce dernier a l'inconvénient de compliquer l'électronique. Enfin, le brevet DT-OS N 1423535 qui propose un moyen de remise à l'heure par une accélération de l'oscillateur. Dans ce cas, la manipulation est plus difficile, car l'utilisateur doit surveiller la remise à l'heure à cause de la rapidité de celle-ci.
D'autre part, la remise à l'heure est généralement difficile à faire et nécessite l'arrêt du mouvement. Il serait donc utile que l'utilisateur puisse modifier la marche de sa montre très simple ment et sans l'ouvrir, de manière à pouvoir la maintenir à l'heure à l'intérieur d'une fourchette d'erreur admissible, ce qui supprime rait la nécessité d'utiliser la remise à l'heure.
Le but de la présente invention est de réaliser cet objectif. Elle concerne une montre du type comportant un oscillateur électronique utilisant un résonateur à quartz, suivi d'un diviseur de fréquence qui commande un dispositif d'affichage de l'heure électromécanique ou électronique, ainsi que des moyens pour remettre à l'heure ladite montre, celle-ci étant caractérisée par le fait qu'elle comporte des moyens de commutation, susceptibles d'être actionnés directement de l'extérieur, qui déterminent deux fréquences de sortie du diviseur de fréquence en agissant soit sur des éléments de l'oscillateur, soit le taux de division du diviseur de fréquence,
ces deux fréquences étant réparties à moins de un pour mille de part et d'autre de la fréquence de sortie nominale du diviseur de telle faon que dans un cas la montre avance et dans l'autre cas elle retarde, lesdits moyens de commutation pouvant être combinés avec les moyens de mise à l'heure ou de correction de la date.
Le dessin annexé représente une forme d'exécution de l'objet de l'invention, donnée à titre d'exemple.
Les fig. I et 2 en représentent les organes permettant la com mutation.
Les fig. 3 et 4 se rapportent à deux variantes du schéma élec tronique de la montre.
Selon les fig. 1 et 2, à une boite de la montre I est soudé un tube rectifié 2. Un tube 3 est ajusté gras dans le tube 2. Le joint 4 assure l'étanchéité alors que le clip 5 maintient en place le tube 3. Une isolation 6 protège le tube 3.
La tige de remise à l'heure 8 terminée par la couronne de remise à l'heure 7 passe avec un certain jeu dans le tube 3. Le joint 9 assure l'étanchéité.
Un contact 10, solidaire d'une lame élastique 11, est pressé par celle-ci contre l'isolation 6, lorsque le téton 12, soudé au tube 3, est dans la position A.
La lame 1 1 est reliée électriquement, directement ou indirecte ment, à un joint du circuit électronique.
Lorsque l'on déplace le téton 12 de A en B, le contact 10 vient en face d'un dégagement pratiqué dans l'isolation 6 et entre en contact avec le tube 3 et, par là, avec le tube 2 et le boîtier 1 qui est relié à un pôle de l'alimentation, soit la masse.
De ce fait, un court-circuit est établi entre le point du circuit électronique et la masse par la lame électrique <B>11,</B> le contact 10, le tube 3, le tube 2 et le boîtier de la montre. Les deux positions de l'interrupteur ainsi formé sont déterminées par un dégagement adéquat de la boîte 1, qui limite la course du téton 12 et fixe les positions A et B. Le tube 3 est ajusté suffisamment gras sur le tube 2 pour que le tube 3 ne se déplace pas lorsque l'on manipule la remise à l'heure classique formée de la tige 8 et la couronne 7.
La fig. 3 représente la partie qui nous intéresse du schéma électronique de la montre selon une première variante.
Un oscillateur à quartz classique, formé des capacités CI, C2 et CR de la résistance<B>R,</B> du quartz Q, des transistors MOS complémentaires TI et T2, oscille à la fréquence nF. Cette fréquence est divisée par n par le diviseur de fréquence qui délivre un signal de fréquence F. Ce signal commande directement ou indirectement les moyens d'affichage de l'heure électromécaniques ou électroniques non représentés. Il est clair que la précision de ces moyens d'affichage dépend de la précision de la fréquence de sortie du diviseur.
Les moyens de commutation formés par l'interrupteur<B>1</B> sont branchés en parallèle sur la capacité CR.
Lorsque I est ouvert (position A), la capacité CR augmente la fréquence du quartz. La fréquence de l'oscillateur, alors égale à nFA, est choisie légèrement supérieure à la fréquence nomi nale nFnom, qui assure la précision absolue. La fréquence de sortie du diviseur Fa est trop élevée et la montre avance. Lorsque<B>I</B> est fermé (position<B>B),</B> la capacité CR est reliée à la masse et n'augmente plus la fréquence du quartz. La fréquence de l'oscillateur est plus basse que dans le cas précédent.
nFB=(F"-OF)
EMI0001.0038
Cs=capacité série du quartz La capacité CR est choisie suffisamment petite pour que la fréquence nFB soit plus petite que la fréquence nominale nFnom. De ce fait, la fréquence de sortie du diviseur de fréquence FB est légèrement trop basse et la montre retarde.
Les moyens de commutation permettent donc bien d'obtenir deux fréquences distinctes réparties de part et d'autre de la fré quence nominale.
Selon la variante de la fig. 4, la montre comporte un oscilla teur à fréquence fixe dont la fréquence est choisie légèrement trop élevée, un diviseur de fréquence, qui délivre des impulsions toutes les deux secondes, un diviseur qui délivre des impulsions toutes le; minutes, un compteur de minutes, un compteur d'heures, des décodeurs mn et h, ainsi que des moyens d'affichage des minutes et des heures.
Lorsque l'interrupteur I est ouvert (position A), le taux de division est de 65536 (216). Comme la fréquence de l'oscillateur est légèrement plus élevée que la fréquence nominale<B>215,</B> le signal de sortie du diviseur a une fréquence légèrement trop élevée et la montre avance.
F,, = 32768,25:65536 =0,5000003814<B><I>>0,500000000</I></B> Lorsque l'interrupteur I est fermé (position B), le taux de division est de 65537. Ce nouveau taux est obtenu par un des moyens bien connus en électronique, par exemple en éliminant une impulsion d'entrée à chaque impulsion de sortie au diviseur. Bien que la fréquence de l'oscillateur soit toujours la même, la fréquence de sortie du diviseur est plus basse que la fréquence nominale et la montre retarde.
FB= <B>32768,25:65537=0,499996185 < 0.500000000</B> Dans le premier cas (A), l'erreur journalière est de
EMI0001.0047
Dans le second cas<B>(B),</B> l'erreur journalière est de
EMI0001.0048
Dans ce cas également, la fréquence de sortie du diviseur a deux valeurs réparties de part et d'autre de la valeur nominale, ce qui provoque dans un cas de l'avance et dans l'autre cas du retard.
L'utilisateur aura donc la possibilité, lorsqu'il constate que sa montre a de l'avance, de faire retarder celle-ci en plaçant l'inter rupteur en position<B>B,</B> de manière à rattraper l'erreur ainsi accu mulée.
Inversement, lorsqu'il constate que sa montre a du retard, il pourra rattraper l'erreur accumulée en plaçant l'interrupteur en position A.
Si l'utilisateur admet une erreur d'indication de l'heure de + 6,5 secondes, la correction devra intervenir au minimum tous les:
EMI0002.0003
On peut admettre que, dans ce laps de temps, l'utilisateur aura au moins une fois l'occasion de comparer sa montre avec une référence (signal horaire, heure à la radio, à la télévision, horloge de gare, etc.). D'autre part, l'appréciation de l'état de sa montre (avance ou retard), ainsi que la facilité d'utilisation des moyens de commutation éliminent tout risque d'erreur.
La forme d'exécution et les variantes décrites peuvent être facilement adaptées à des montres à quartz existantes. Elles constituent une amélioration importante tout en nécessitant des moyens fort simples. Il est clair que d'autres moyens de commutation peuvent être utilisés, et que la variation de fréquence nécessaire à la sortie du diviseur peut être obtenue en agissant sur d'autres éléments de l'oscillateur ou du diviseur.
It is well known that at the present time there are quartz watches which guarantee a precision greater than one minute per month. However, this does not exempt the user from resetting his watch, unless the precision is still much greater and the frequency of the oscillator is perfectly adjusted to zero. These two conditions are expensive to obtain. Factors such as temperature correction and aging are very difficult to remove, and precise zeroing is a long and delicate operation.
Several patents are also known, for example patent CH N 526851 (SSIH) which proposes a variable capacitor adjustable only from inside the watch, hence the need to open it, or even patent FR N 2043759 which proposes a adjustment means by a second oscillator at higher frequency. The latter has the drawback of complicating the electronics. Finally, the DT-OS patent N 1423535 which proposes a means of setting the time by accelerating the oscillator. In this case, handling is more difficult, because the user must monitor the time reset because of the speed thereof.
On the other hand, setting the time is generally difficult to do and requires stopping the movement. It would therefore be useful for the user to be able to modify the rate of his watch very simply and without opening it, so as to be able to keep it on time within an admissible error range, which eliminates the need for there would be a need to use time reset.
The aim of the present invention is to achieve this objective. It relates to a watch of the type comprising an electronic oscillator using a quartz resonator, followed by a frequency divider which controls an electromechanical or electronic time display device, as well as means for resetting said watch. , the latter being characterized in that it comprises switching means, capable of being actuated directly from the outside, which determine two output frequencies of the frequency divider by acting either on elements of the oscillator, either the division rate of the frequency divider,
these two frequencies being distributed within one per thousand on either side of the nominal output frequency of the divider in such a way that in one case the watch advances and in the other case it delays, said switching means being able to be combined with the means of setting the time or correcting the date.
The appended drawing represents an embodiment of the object of the invention, given by way of example.
Figs. I and 2 represent the organs allowing the change.
Figs. 3 and 4 relate to two variants of the electronic diagram of the watch.
According to fig. 1 and 2, to a case of the watch I is welded a rectified tube 2. A tube 3 is fitted fat in the tube 2. The gasket 4 ensures the seal while the clip 5 holds the tube in place 3. An insulation 6 protects the tube 3.
The time-resetting rod 8 terminated by the time-resetting crown 7 passes with a certain play in the tube 3. The seal 9 ensures the seal.
A contact 10, integral with an elastic blade 11, is pressed by the latter against the insulation 6, when the stud 12, welded to the tube 3, is in position A.
The blade 11 is electrically connected, directly or indirectly, to a joint of the electronic circuit.
When the stud 12 is moved from A to B, the contact 10 comes in front of a clearance made in the insulation 6 and comes into contact with the tube 3 and, thereby, with the tube 2 and the housing 1 which is connected to a pole of the power supply, that is to say the mass.
As a result, a short-circuit is established between the point of the electronic circuit and the ground by the electric blade <B> 11, </B> the contact 10, the tube 3, the tube 2 and the watch case. The two positions of the switch thus formed are determined by an adequate clearance of the box 1, which limits the stroke of the stud 12 and fixes the positions A and B. The tube 3 is adjusted sufficiently fat on the tube 2 so that the tube 3 does not move when handling the conventional time-setting formed by stem 8 and crown 7.
Fig. 3 represents the part which interests us of the electronic diagram of the watch according to a first variant.
A conventional quartz oscillator, formed of the capacitors CI, C2 and CR of the resistance <B> R, </B> of the quartz Q, of the complementary MOS transistors TI and T2, oscillates at the frequency nF. This frequency is divided by n by the frequency divider which delivers a frequency signal F. This signal directly or indirectly controls the electromechanical or electronic time display means not shown. It is clear that the precision of these display means depends on the precision of the output frequency of the divider.
The switching means formed by the switch <B> 1 </B> are connected in parallel to the capacitor CR.
When I is open (position A), the capacitor CR increases the frequency of the quartz. The frequency of the oscillator, then equal to nFA, is chosen to be slightly higher than the nominal frequency nFnom, which ensures absolute precision. The output frequency of the Fa divider is too high and the watch is moving forward. When <B> I </B> is closed (position <B> B), </B> the capacitor CR is connected to the mass and no longer increases the frequency of the quartz. The frequency of the oscillator is lower than in the previous case.
nFB = (F "-OF)
EMI0001.0038
Cs = series capacitance of the quartz The capacitor CR is chosen sufficiently small so that the frequency nFB is smaller than the nominal frequency nFnom. As a result, the output frequency of the frequency divider FB is slightly too low and the watch delays.
The switching means therefore make it possible to obtain two distinct frequencies distributed on either side of the nominal frequency.
According to the variant of FIG. 4, the watch comprises a fixed frequency oscillator, the frequency of which is chosen to be slightly too high, a frequency divider which delivers pulses every two seconds, a divider which delivers pulses every two seconds; minutes, a minute counter, an hour counter, mn and h decoders, as well as means for displaying the minutes and hours.
When switch I is open (position A), the division rate is 65536 (216). Since the oscillator frequency is slightly higher than the nominal frequency <B> 215, </B> the divider output signal has a slightly too high frequency and the watch advances.
F ,, = 32768.25: 65536 = 0.5000003814 <B> <I>> 0.500000000 </I> </B> When switch I is closed (position B), the division rate is 65537 This new rate is obtained by one of the means well known in electronics, for example by eliminating an input pulse for each output pulse to the divider. Although the oscillator frequency is always the same, the divider output frequency is lower than the rated frequency and the watch is lagging.
FB = <B> 32768.25: 65537 = 0.499996185 <0.500000000 </B> In the first case (A), the daily error is
EMI0001.0047
In the second case <B> (B), </B> the daily error is
EMI0001.0048
In this case also, the output frequency of the divider has two values distributed on either side of the nominal value, which in one case causes the advance and in the other case the delay.
The user will therefore have the possibility, when he notices that his watch is ahead, to delay it by placing the switch in position <B> B, </B> so as to catch up with the error thus accumulated.
Conversely, when he notices that his watch is late, he can make up for the accumulated error by placing the switch in position A.
If the user admits a time indication error of + 6.5 seconds, the correction must take place at least every:
EMI0002.0003
It can be assumed that, during this period of time, the user will have at least once the opportunity to compare his watch with a reference (time signal, time on the radio, on television, station clock, etc.). On the other hand, the assessment of the state of his watch (early or late), as well as the ease of use of the switching means eliminate any risk of error.
The embodiment and the variants described can be easily adapted to existing quartz watches. They constitute a significant improvement while requiring very simple means. It is clear that other switching means can be used, and that the frequency variation necessary for the output of the divider can be obtained by acting on other elements of the oscillator or of the divider.