Installation de magasinage, notamment pour le parcage de voitures automobiles Le brevet principal a pour objet un procédé de magasinage mécanique selon lequel on pose une charge sur une plate-forme d'un dispositif de place ment, aligne verticalement cette plate-forme par rapport à un support d'une suite de supports d'un dispositif de magasinage par déplacements relatifs, parallèlement à l'axe de la suite de supports, puis pose la charge sur ledit support par passage de la plate-forme au travers. de ce support au cours d'un déplacement vertical de la plate-forme et inverse ment pour retirer la charge.
La présente invention a pour objet une installa tion de magasinage pour la mise en #uvre de ce procédé et comportant un dispositif de magasinage comprenant au moins une suite de supports déplaça- bles le long d'un chemin de roulement sur une dis tance au moins égale à la longueur d'un, support, un dispositif de placement comportant au moins une plate-forme déplaçable linéairement verticalement,
dont l'axe coupe orthogonalement l'axe dudit che min de roulement par le fait que cette plate-forme et cette suite de supports sont déplaçables parallè lement à l'axe dudit chemin de roulement l'un par rapport à l'autre sur une distance au moins égale à la longueur de la suite de supports et par le fait que la plate-forme du dispositif de placement et les supports du dispositif de magasinage sont conformés de manière que lorsque ladite plate-forme est ali gnée verticalement sur l'un desdits supports elle <RTI
ID="0001.0023"> passe au travers de celui-ci au cours de ses déplace ments verticaux, caractérisée par le fait qu'elle com porte un dispositif d'entrainement en rotation de chaque suite de supports comportant un organe sou ple sans fin appliquant des galets d'entraînement pivotés sur chacun desdits supports contre le che min de roulement sur une partie de sa longueur au moins, un moteur d'entraînement étant prévu pour entraîner l'organe souple, et donc, les supports en rotation.
Le dessin annexé illustre schématiquement et à titre d'exemple une forme d'exécution de l'installa- tion selon l'invention.
Les éléments correspondant à ceux décrits dans le brevet principal portent, pour faciliter la compré hension, les mêmes chiffres de référence que dans ledit brevet principal.
La fig. 1 est une vue en plan partielle du dispositif de magasinage et du dispositif de placement d'une forme d'exécution de l'installation.
La fig. 2 est une coupe suivant la ligne II-II de la fig. 1.
La fig. 3 est une vue de côté partielle du dispositif de magasinage.
La fig. 4 illustre schématiquement et en plan le dispositif d'entraînement en rotation des chariots du dispositif de magasinage.
Les fig. 5 et 6 illustrent deux formes spécialement intéressantes du chemin de roulement du dispositif de magasinage.
La forme d'exécution partiellement illustrée aux fig. 1 à 6 comporte un dispositif de placement prati quement identique à celui décrit dans le brevet prin cipal. Seule la forme des dents 42 des éléments 40 est quelque peu différente. En effet dans cette forme d'exécution ces dents 42 présentent, vues en plan, une forme générale trapézoïdale dont la grande base est reliée rigidement à l'élément 40.
En outre ces dents 42 présentent, vues de côté, également une forme générale trapézoïdale de sorte que l'aspect général de ces, dents. ressemble à une pyramide trian gulaire dont la base est fixée rigidement à l'élé ment 40. Cette forme de dent est très avantageuse du fait qu'elle constitue une poutre triangulée se rapprochant d'une forme conférant une répartition linéaire des efforts de flexion.
Par contre, dans cette forme d'exécution, le dispo sitif de magasinage comporte des chemins de roule ment fermés, ovales, disposés les uns en dessous des autres, présentant deux portions circulaires à chaque extrémité reliées par des portions rectilignes. Ici éga lement la périphérie des chemins de roulement est telle qu'un nombre entier de chariots 7 puisse être placé sur ceux-ci.
Chacun de ces chemins de roulement est consti tué dans cet exemple par un monorail central 100 réalisé par -une cornière à angle droit dont chacune des ailes 101, 102 forme une surface de roulement. Ce monorail central 100 est maintenu en place laté ralement et verticalement par une structure adé quate, métallique ou autre.
Ce monorail 100 est interrompu dans une de ses portions rectilignes sur une distance égale, au moins, à la longueur d'un support denté 9 porté par un cha riot 7. Sur cette distance au moins, correspondant à l'emplacement du dispositif de placement le che min de roulement est constitué par des rangées de galets 104, disposés de part et d'autre de la tran chée 6, pivotés sur des supports 103 fixés rigidement sur les parois 5 de ladite tranchée. Ces supports 103 sont interrompus en deux endroits pour donner pas sage aux bras 44 des éléments 40 du dispositif de placement.
Le train de chariots 7 se déplaçant le long de ce chemin de roulement est constitué par des supports dentés 9 comportant des dents 12 présentant la même forme que les dents 42 des éléments 40 et adaptés à donner passage à ces dernières lors de mouvements ascendants ou descendants des plates-formes de l'élé vateur. Ces supports 9 sont reliés à chacune de leurs extrémités, par l'intermédiaire de bras 105 solidaires de ces supports 9, à un bogie.
Chacun de ces bogies est constitué par une poutre supérieure 106 présentant la forme générale d'un V renversé, deux étais verticaux 107 fixés rigidement sur la partie supérieure de la poutre 106 et reliés respectivement à chacune des extrémités de celui-ci par des traverses<B>108.</B> Une entretoise 109 relie rigide ment les deux étais verticaux 107 approximative ment à mi-hauteur de ceux-ci. Le cadre ainsi consti tué est disposé dans un plan perpendiculaire au monorail 100. Un galet de roulement 110; pivoté sur un axe horizontal 111 relié rigidement aux étais 107, roule sur l'aile 101 du monorail 100.
Ce bogie com porte encore deux galets d'entraînement 112 pivotés sur un support 113 relié rigidement à la traverse 108 située vers l'extérieur du chemin de roulement. Ces galets d'entraînement présentent une gorge 114 des tinée à recevoir un câble d'un dispositif d'entraîne ment du train de chariots 7, et roulent sur la surface externe de l'aile 102 du monorail 100.
Les bras 105 de deux supports voisins sont pivotés par leur extrémtié libre sur un arbre 115 vertical fixé entre l'entretoise<B>109</B> et la poutre supérieure 106.
Grâce au fait que le point d'appui des supports 9 sur le bogie est élevé et que des supports 9 successifs forment un angle entre eux, la stabilité latérale de ces supports est assurée.
Les extrémités externes de chaque traverse 108 sont pourvues de frotteurs 116 destinés à rouler sur les galets 104 lors de leur passage au droit de l'éléva teur où le monorail est interrompu.
Grâce à l'étendue de ces frotteurs 116, le passage du bogie du monorail 100 sur la série de galets 104 et d'un galet 104 au suivant s'effectue sans heurt.
La forme pyramidale des dents des éléments 40 de l'élévateur ainsi que des supports 9 assure une sécu rité de fonctionnement accrue. En effet quel que soit le sens du déplacement des éléments 40 de la plate- forme de l'élévateur, les dents de ceux-ci s'engagent entre deux parois latérales de deux dents adjacentes des supports 9 formant un passage présentant une large ouverture et allant en se rétrécissant.
De cette façon si le chariot en position de posage n'est pas positionné avec suffisamment d'exactitude, les dents des éléments 40 peuvent tout de même s'engager dans ledit passage et provoquer, en entrant en contact avec les dents des supports 9, un léger déplacement de ce support ce qui permet le fonctionnement nor mal de l'installation.
Il est évident que dans cette forme d'exécution également le nombre des chariots est égal au nombre maximum possible moins un pour chaque chemin de roulement.
Dans cette forme d'exécution il est encore possible de réduire l'encombrement de l'élévateur celui-ci étant placé dans une portion rectiligne de chemin de roulement ce qui en diminue la largeur du fait de l'absence de courbure.
Ce dispositif d'entraînement comporte un organe souple 119, par exemple un câble, une courroie timing etc., disposé dans les gorges 114 de tous les galets d'entraînement 112 des bogies placés sur des portions courbes des chemins de roulement.
Des galets de déviation 117, pivotés sur une partie fixe de l'installation, sont disposés à chaque extré mité des portions rectilignes des chemins de roule ment. Du côté où est situé l'élévateur, une seconde paire de galets 118 est aménagée de manière à ce que l'organe souple 119 soit dévié à l'extérieur de cet élévateur. Un tendeur 120 situé sur la portion rectiligne du chemin de roulement en face de l'éléva teur tire l'organe souple vers l'extérieur ce qui per met de maintenir une tension désirée dans cet organe souple 119 nécessitée pour l'actionnement en rota tion du train de chariots 7.
Sur la portion rectiligne du chemin de roulement et disposé à l'extérieur de l'élévateur se trouve un moteur d'entraînement 121 actionnant une poulie motrice 122 enveloppée par l'organe souple et permettant d'entraîner celui-ci.
Lorsque le moteur 121 est alimenté il entraîne l'organe souple<B>119</B> qui applique les galets d'entraî- nement 112 contre l'aile 102 du monorail 100 et entraîne ceux-ci en rotation ce qui provoque l'entraî nement du train de chariots le long du chemin de roulement.
Cet entraînement est spécialement avantageux du fait d'une part qu'il n'y a pratiquement pas de glissement entre l'organe souple et les différents galets, ce qui permet de réduire l'usure de ces élé ments à de très faibles valeurs et d'autre part que la majorité des bogies sont entraînés particulièrement, ce qui évite la création de grands efforts de traction dans le train de chariots et assure une marche beau coup plus régulière et plus précise.
La commande de cette forme d'exécution de l'ins tallation peut être semi-automatique ou entièrement automatique. Cette commande peut être effectuée par exemple de façon analogue à celle décrite en référence à la première forme d'exécution du brevet principal mais pourrait naturellement être différente. Toutefois la réalisation d'une telle commande auto matique reste à la portée de l'homme du métier et ne sera donc pas décrite ici en détail.
Lors de la rotation du train de chariots la lon gueur de celui-ci varie périodiquement entre deux limites du fait du passage des chariots de la partie circulaire à la partie rectiligne et vice versa. Pour cette raison seuls les galets d'entraînement des bogies situés sur les portions circulaires sont en con tact avec l'organe souple, de cette façon il est possi ble d'éviter tout glissement de cet organe souple par rapport auxdits galets ce qui réduit grandement l'usure de ces éléments.
Pour réduire ces variations de longueur lors de la rotation d'esi trains de chariots, des formes et dimen sions particulièrement avantageuses des chemins de roulement ont été élaborées. Les fig. 5 et 6 donnent deux réalisations spécialement avantageuses, per mettant toutes deux de réduire les variations de lon gueur à une valeur inférieure à 10 millimètres.
Les dimensions du chemin de roulement illustré à la fig 6 sont les suivantes Rayon du rail 6,794 m. Longueur d'un support 5,20 m.
En utilisant un nombre impair d'emplacements (chariots + emplacement vide) il est possible de montrer que la variation de longueur maximum au cours de la rotation du train de chariots est de 0,72 cm.
Tandis que les dimensions du chemin de roule ment illustré à la fig. 5 sont Rayon des arcs de cercles 6,794 m. Longueur d'un support 5,20 m.
En utilisant également un nombre d'emplace ments impair on montre que la variation maximum de longueur du train de chariots est dans ce cas de 0,08 cm.
Dans les deux cas susmentionnés on aurait des écarts doubles en utilisant un nombre pair d7empla- cements pour les trains de chariots. On voit toutefois que ces variations de longueur sont faibles dans les cas précités et qu'elles peuvent être absorbées par les jeux mécaniques existants dans les liaisons des chariots entre eux dans le cas où l'on utiliserait un entraînement mécanique (cré maillère ou autre) du train de chariots.
Le fonctionnement de cette forme d'exécution est identique à celui de la première forme d'exécution décrite dans le brevet principal et ne sera donc pas repris ici.
II est évident que de nombreuses variantes peu vent être envisagées, en particulier les formes et les dimensions des chemins de roulement pourraient être différentes. Celles-ci dépendent dans de grandes mesures de la place disponible pour loger l'installa tion de magasinage.
De plus la longueur de l'espace libre de chaque train de support pourrait être différente de celle d'un chariot pour autant que cette longueur soit supé rieure ou égale à celle d'un support.
En outre et bien que le dispositif d'entraînement par câble semble être le plus avantageux, aussi bien du point de vue technique que du point de vue écono mique, il est évident que d'autres dispositifs d'entraî nement en rotation des divers trains de chariots pourraient être prévus.
De plus le dispositif d'entraînement par organe souple est susceptible de modification. En particulier dans le cas d'une installation comportant des che mins de roulement présentant plus de deux portions rectilignes, les dispositifs d'entraînement pourraient présenter un tendeur pour l'organe souple disposé approximativement au milieu de chacune des por tions rectilignes. En outre la poulie d'entraînement reliée mécaniquement au moteur d'entraînement pourrait également constituer un tendeur de l'organe souple.
Bien que l'installation de magasinage décrite soit spécialement bien adaptée pour le magasinage ou le parcage de véhicules, il est évident que d'autres mar chandises pourraient être entreposées à l'aide d'une telle installation.
Une application particulière d'une telle installa tion de magasinage- est la réalisation de -chambre forte pour les banques en particulier. En effet cha que chariot peut porter un ou plusieurs coffres-forts. Dans une telle installation il suffit de garder l'accès à l'élévateur qui peut être situé à l'intérieur d'une petite chambre forte. La surveillance d'une telle ins tallation est grandement simplifiée, en effet seul l'accès à l'élévateur doit être gardé, personne ne pouvant pénétrer dans le dispositif de stockage.
En outre en plus de la combinaison d'un coffre particu lier, son détenteur doit encore connaître sa coordon née, c'est-à-dire l'étage et le numéro du chariot sur lequel il se trouve de sorte qu'une sécurité supplé mentaire est introduite.
En plus des avantages ayant trait à l'encombre ment de l'installation, ainsi qu'à la rapidité de maga- Binage et de retrait d'une charge, l'installation décrite présente encore le principal avantage suivant, par rapport aux installations de magasinage actuelles La hauteur entre deux chemins de roulement situés immédiatement l'un au-dessus de l'autre peut être grandement réduite. En effet il n'est pas néces saire de prévoir une hauteur suffisante pour le passage de personnes, seules des voitures ou mar chandises devant être transportées sur ces chemins de roulement. Ceci permet d'augmenter la capacité de stockage pour un volume donné et donc de dimi nuer le prix de revient d'une installation de maga sinage.
Dans une autre forme d'exécution, non illustrée, un même élévateur pourrait desservir deux chemins de roulement concentriques indépendants. Dans une telle exécution, chacun des éléments 40 d'une même plate-forme de l'élévateur passerait lors de son mou vement ascendant ou descendant entre les dents de supports faisant partie de deux chemins de roulement différents. En outre la longueur de chaque élément de plate-forme pourrait être d'une longueur double des supports de sorte que le contenu de deux supports est, soit stocké, soit retiré, simultanément.
Dans ces conditions une plate-forme, donc deux éléments 40 sont adaptés pour placer ou retirer les objets posés sur quatre supports adjacents, deux sur chaque chemin de roulement.
En plaçant indépendament l'un de l'autre les deux trains de chariots ou de supports il est possible de retirer des assortiments d'objets très variés.
Une telle réalisation peut être très avantageuse pour un restaurant self-service . En effet chaque consommateur peut d'après une carte se confection ner un menu puis en positionnant les deux trains de chariots de façon adéquate, retirer en une seule fois, à l'aide du lift, quatre plats, soit un menu complet.