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Boîte de montre étanche La présente invention a pour objet une boite de montre étanche, comprenant un fond et au moins une autre pièce sur laquelle le fond est ajusté. Cette boîte est caractérisée en ce que ledit fond est formé d'une feuille métallique mince, obtenue par emboutissage à partir d'un, flan plan et présentant près de sa périphérie un rebord approximativement perpendiculaire à son plan, ledit rebord étant formé par repliement de la matière sur elle-même, ledit fond étant ajusté sur ladite autre pièce de la boîte par l'intermédiaire dudit rebord.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, quatre formes d'exécution et une variante de la boîte de montre objet de l'invention.
La fig. l est une vue en coupe diamétrale de la première forme d'exécution.
Les fig. 2 à 4 sont respectivement des vues partielles, en coupe radiale, des trois autres formes d'exécution.
La fig. 5 est une vue en coupe, prise suivant la ligne V-V de la fig. 4, à échelle réduite.
La fig. 6 est une vue en élévation d'un détail de la quatrième forme d'exécution représentée à la fig. 4.
La fig. 7 est une vue analogue à la fig. 4, concernant une variante.
La boîte de montre représentée à la fig. 1 comprend une glace en forme de cloche 1, un fond 2 et une carrure-lunette 3. La glace 1 est faite en une matière transparente, de préférence une matière plas- tique (verre organique). Le mouvement que la boîte est destinée à contenir n.'est pas représenté.
Le fond 2 est formé d'une feuille métallique mince, par exemple en acier inoxydable, obtenue par emboutissage à partir d'un flan plan, et présente près de sa périphérie un rebord 4 approximativement perpendiculaire à sa partie plane 5. Le rebord 4 est formé par repliement de la feuille de métal sur elle-même et présente ainsi une épaisseur totale double de celle de la partie plane 5. Le fond 2 est donc obtenu sans enlèvement de copeaux (ni tournage, ni fraisage) et son prix de revient est extrêmement bas.
La feuille de métal dont est constitué le fond 2 a, par exemple, une épaisseur de l'ordre de 0,5 mm et est donc beaucoup plus mince que les fonds des boîtes de montres étanches connues jusqu'à présent. La faible épaisseur du fond 2 permet la réalisation de boîtes plus minces que ce n'était possible jusqu'à maintenant.
Le rebord 4 présente sur sa face extérieure un bourrelet arrondi 6 qui est ajusté à cran dans une rainure intérieure annulaire 7 pratiquée dans la paroi cylindrique 8 de la glace 1. Au-delà de son rebord 4, le fond 2 présente une partie marginale 9 parallèle à la partie plane 5 du fond 2, la partie marginale 9 s'appuyant contre la tranche 10 de la paroi 8 de la glace 1 et contre la tranche de la carrure 3.
Pour assembler la boîte décrite, on commence par ajuster le fond 2 sur la glace 1. Par suite du repliement de matière constituant le rebord 4, ce dernier présente une rigidité suffisante pour éviter qu'il ne se rompe, mais il est cependant un peu élastique.
D'autre part, la paroi de glace 8 présente elle- même une certaine élasticité, supérieure à celle du
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rebord 4, et cède radialement vers l'extérieur lorsqu'on met en place le fond 2. .L'ajustement du fond 2 sur la glace 1 fournit un joint étanche donnant toute satisfaction. La carrure 3 est ensuite mise en place. Elle joue un double rôle.
D'une part, elle enserre la glace 1 et l'empêche de se déformer radia- lement et, d'autre part, elle habille la montre et porte les anses, tout en empêchant d'apercevoir le mouvement au travers de la paroi de glace 8.
Pour démonter la boîte, on introduit une lame de. couteau dans le joint compris entre la partie marginale 9 du fond 2 et la carrure 3, ce qui permet d'enlever la carrure 3, puis on procède de la même manière pour séparer le fond 2 de la glace 1.
La forme d'exécution représentée en fig. 2 comprend une carrure 11 dans laquelle une glace 12 est ajustée à cran, de façon étanche. Le fond 2 est semblable à celui de la première forme d'exécution et présente donc une partie plane 5, un rebord 4 perpendiculaire à la partie 5 et muni d'un bourrelet extérieur arrondi 6, et une partie marginale 9', cette dernière étant ici légèrement repliée vers le haut. Le bourrelet 6 est en prise avec une nervure intérieure annulaire 13 de la carrure 11, ce qui donne un ajustage équivalent à celui formé par les éléments 6, 7 de la première forme d'exécution.
Dans la tranche de la carrure 11 est pratiqué un logement annulaire 14, de section rectangulaire, dans lequel est disposée une garniture d'étanchéité 15, du type désigné sous le nom joint O . Le joint 15 présente la forme d'un tore à section circulaire lorsqu'il .se trouve à l'état libre. Une fois le fond 2 mis en place, sa partie marginale 9' déforme le joint 15 et ce dernier assure l'étanchéité entre le fond 2 et la carrure 11.
Selon une variante non représentée, le joint 15 pourrait être omis. Dans ce cas, on fabriquerait le fond 2 à partir d'une feuille de métal revêtue sur une de ses faces d'une couche de matière plastique. On trouve sur le marché un tel produit, qui supporte les opérations d'emboutissage sans que le revêtement de matière plastique ne- se rompe ou ne se déchire. On peut donc obtenir un fond tel que le fond 2, en s'arrangeant pour que le revêtement plastique se trouve du côté supérieur du fond 2, c'est-à-dire qu'il vienne en contact avec la tranche de la carrure 11. L'étanchéité est donc assurée.
Dans la troisième forme d'exécution, on retrouve les mêmes éléments que dans la seconde, sauf que le rebord 4 du fond 2 présente sur sa face extérieure un filetage 16 engagé dans un taraudage correspondant de la carrure 11. En vissant le fond 2 dans la carrure 11, la partie marginale 9' du fond comprime un joint plan 17 contre la tranche de la carrure 11. Pour- permettre de visser le fond 2, sa partie 5 est emboutie de façon, à présenter une faible saillie 18 dont le contour a la forme d'un polygone et peut servir à l'engagement d'une clef.
La quatrième forme d'exécution (fig. 4 à 6) comprend de nouveau une carrure 11 munie d'une glace 12 ajustée à cran de façon étanche. Le fond 2 est semblable à celui de la fig. 3, mais le filetage 16 est remplacé par trois saillies radiales 19 du rebord 4. Le nombre des saillies 19 pourrait d'ailleurs être différent de trois. Chaque saillie 19 présente une face tronconique 20 dont la petite base est tournée du côté de la glace 12 et une face 21 perpendiculaire au rebord 4. Dans la carrure 11 est pratiquée une rainure annulaire 22 dans laquelle sont engagées les saillies 19.
La carrure 11 présente trois entrées 23 et la paroi inférieure de la rainure 22 présente, de part et d'autre de chaque entrée 23, un incliné 24. Ces inclinés sont particulièrement visibles sur la fig. 6, qui représente le développement d'une partie de la rainure 22. Les entrées 23 ont une largeur angulaire supérieure aux saillies 19, de sorte que, pour la mise en place du fond 2, il suffit d'introduire les saillies 19 dans les entrées 23, puis de, faire tourner le fond 2 d'un certain angle dans un sens ou dans l'autre, au moyen d'une clef engagée sur la saillie 18.
Lors de cette rotation, la face inférieure 21 de chaque saillie 19 glisse le long d'un, des .inclinés 24 et oblige le fond 2 à se déplacer vers le haut (fi-. 4), de sorte que la partie marginale 9' du fond 2 comprime de plus en plus le joint 17 contre la tranche de la carrure 11, assurant ainsi l'étanchéité de la boite. Il s'agit donc d'un genre de fermeture à baïonnette. Selon une variante, on pourrait prévoir un seul incliné 24 au voisinage de chaque entrée 23, de sorte qu'il faudrait faire tourner le fond 2 dans un sens déterminé pour le mettre en place.
La variante représentée en fig. 7 se distingue de la forme d'exécution précédente par le fait que les saillies radiales 25 du rebord 4 sont simplement inclinées vers l'extérieur et présentent donc une face tronconique 26 dont la grande base est tournée du côté de la glace 12. La paroi inférieure de la rainure 22 a une forme tronconique correspondante, et le mode d'assemblage du fond 2 est le même que pour la forme d'exécution des fig. 4 à 6, mais les saillies 25 sont plus simples à obtenir que les saillies 19.
Selon une variante non représentée, on pourrait combiner les, formes, d'exécution des fig. 1 et 3, en ce sens que le rebord 4 présenterait un filetage 16, tel que montré en fig. 3, engagé dans un taraudage correspondant de la paroi 8 d'une glace 1 en forme de cloche, telle que montré en fig. 1.
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Waterproof watch case The present invention relates to a waterproof watch case, comprising a back and at least one other part on which the back is fitted. This box is characterized in that said bottom is formed of a thin metal sheet, obtained by stamping from a flat blank and having near its periphery a rim approximately perpendicular to its plane, said rim being formed by folding back the material on itself, said bottom being fitted to said other part of the box via said rim.
The appended drawing represents, by way of example, four embodiments and a variant of the watch case which is the subject of the invention.
Fig. 1 is a diametrical sectional view of the first embodiment.
Figs. 2 to 4 are respectively partial views, in radial section, of the other three embodiments.
Fig. 5 is a sectional view, taken along the line V-V of FIG. 4, on a reduced scale.
Fig. 6 is an elevational view of a detail of the fourth embodiment shown in FIG. 4.
Fig. 7 is a view similar to FIG. 4, concerning a variant.
The watch case shown in FIG. 1 comprises a bell-shaped crystal 1, a back 2 and a caseband 3. The crystal 1 is made of a transparent material, preferably a plastic material (organic glass). The movement that the box is intended to contain is not shown.
The bottom 2 is formed from a thin metal sheet, for example of stainless steel, obtained by stamping from a flat blank, and has near its periphery a rim 4 approximately perpendicular to its flat part 5. The rim 4 is formed by folding the sheet of metal back on itself and thus has a total thickness double that of the flat part 5. The bottom 2 is therefore obtained without removal of chips (neither turning nor milling) and its cost price is extremely low.
The metal sheet of which the back 2 is made has, for example, a thickness of the order of 0.5 mm and is therefore much thinner than the backs of the waterproof watch cases known until now. The low thickness of the bottom 2 allows the production of thinner boxes than was previously possible.
The rim 4 has on its outer face a rounded bead 6 which is fitted snugly in an annular inner groove 7 made in the cylindrical wall 8 of the mirror 1. Beyond its rim 4, the bottom 2 has a marginal part 9 parallel to the flat part 5 of the back 2, the marginal part 9 resting against the edge 10 of the wall 8 of the crystal 1 and against the edge of the caseband 3.
To assemble the box described, we begin by adjusting the bottom 2 on the mirror 1. As a result of the folding of material constituting the rim 4, the latter has sufficient rigidity to prevent it from breaking, but it is however a little elastic.
On the other hand, the ice wall 8 itself has a certain elasticity, greater than that of the
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flange 4, and yields radially outwards when the bottom 2 is put in place. The adjustment of the bottom 2 on the glass 1 provides a watertight seal giving complete satisfaction. The middle part 3 is then put in place. It plays a dual role.
On the one hand, it encloses the crystal 1 and prevents it from radically deforming and, on the other hand, it dresses the watch and wears the handles, while preventing the movement from being seen through the wall of the watch. ice 8.
To dismantle the box, we introduce a blade. knife in the joint between the marginal part 9 of the back 2 and the middle part 3, which makes it possible to remove the middle part 3, then we proceed in the same way to separate the bottom 2 from the mirror 1.
The embodiment shown in FIG. 2 comprises a caseband 11 in which a crystal 12 is fitted to a notch, in a sealed manner. The bottom 2 is similar to that of the first embodiment and therefore has a flat part 5, a rim 4 perpendicular to part 5 and provided with a rounded outer bead 6, and a marginal part 9 ', the latter being here slightly folded up. The bead 6 is engaged with an annular inner rib 13 of the middle part 11, which gives an adjustment equivalent to that formed by the elements 6, 7 of the first embodiment.
In the edge of the caseband 11 is formed an annular housing 14, of rectangular section, in which is disposed a seal 15, of the type designated under the name seal O. The seal 15 has the shape of a torus with a circular section when it is in the free state. Once the back 2 is in place, its marginal part 9 'deforms the seal 15 and the latter ensures the seal between the back 2 and the middle 11.
According to a variant not shown, the seal 15 could be omitted. In this case, the bottom 2 would be made from a sheet of metal coated on one of its faces with a layer of plastic. Such a product is available on the market, which withstands stamping operations without the plastic coating breaking or tearing. It is therefore possible to obtain a bottom such as the bottom 2, by arranging so that the plastic coating is on the upper side of the bottom 2, that is to say that it comes into contact with the edge of the caseband 11 Watertightness is therefore ensured.
In the third embodiment, we find the same elements as in the second, except that the flange 4 of the back 2 has on its outer face a thread 16 engaged in a corresponding thread of the middle 11. By screwing the back 2 in the caseband 11, the marginal part 9 'of the caseback compresses a flat seal 17 against the edge of the caseband 11. To enable the caseback 2 to be screwed in, its part 5 is stamped so as to present a slight projection 18 whose outline has the shape of a polygon and can be used to engage a key.
The fourth embodiment (FIGS. 4 to 6) again comprises a caseband 11 provided with a crystal 12 fitted with a notch in a sealed manner. The bottom 2 is similar to that of FIG. 3, but the thread 16 is replaced by three radial projections 19 of the rim 4. The number of projections 19 could moreover be different from three. Each projection 19 has a frustoconical face 20, the small base of which is turned towards the side of the crystal 12 and a face 21 perpendicular to the rim 4. In the caseband 11 is formed an annular groove 22 in which the projections 19 are engaged.
The middle part 11 has three entrances 23 and the lower wall of the groove 22 has, on either side of each entry 23, an inclined 24. These inclines are particularly visible in FIG. 6, which represents the development of part of the groove 22. The inlets 23 have an angular width greater than the projections 19, so that, for the establishment of the bottom 2, it suffices to introduce the projections 19 into the projections. inputs 23, then, turn the base 2 through a certain angle in one direction or the other, using a key engaged on the projection 18.
During this rotation, the lower face 21 of each projection 19 slides along one of the inclines 24 and forces the bottom 2 to move upwards (fi. 4), so that the marginal part 9 ' of the back 2 increasingly compresses the seal 17 against the edge of the caseband 11, thus ensuring the tightness of the case. It is therefore a kind of bayonet lock. According to a variant, one could provide a single incline 24 in the vicinity of each entry 23, so that the base 2 would have to be rotated in a determined direction to put it in place.
The variant shown in FIG. 7 differs from the previous embodiment by the fact that the radial projections 25 of the flange 4 are simply inclined outwards and therefore have a frustoconical face 26, the large base of which is turned towards the side of the mirror 12. The wall lower of the groove 22 has a corresponding frustoconical shape, and the method of assembling the bottom 2 is the same as for the embodiment of FIGS. 4 to 6, but the projections 25 are easier to obtain than the projections 19.
According to a variant not shown, one could combine the forms of execution of FIGS. 1 and 3, in that the rim 4 would have a thread 16, as shown in FIG. 3, engaged in a corresponding thread of the wall 8 of a bell-shaped mirror 1, as shown in FIG. 1.