Appareil d'accouplement. L'objet de la présente invention est un appareil d'accouplement, caractérisé par un élément disposé entre les arbres moteur et conduit et ne possédant pas de point d'appui en dehors de ces arbres qui sont alignés, élément dont la résistance intérieure est modifiée automatiquement d'après la vitesse de l'arbre conduit. On utilise de préférence â cet effet, comme élément d'accouplement, une machine réceptrice de l'effort moteur, dont le corps, habituellement fixe, est rendu solidaire de l'arbre conduit.
La machine récep trice utilisée peut être une pompe rotative, une turbine, une dynamo, etc. dans laquelle, et respectivement, l'ensemble des cylindres, le stator, l'inducteur, etc. tournent au lieu d'être fixes et sont rendus solidaires de l'arbre conduit, à la condition expresse qu'un réglage automatique. modifie la résistance intérieure de l'accouplement en fonction de la vitesse de l'arbre conduit.
Le dessin annexé représente, à titre d'exem ple, deux formes d'exécution de l'appareil suivant l'invention. La fig. 1 est une coupe transversale, c'est- à-dire perpendiculaire aux arbres moteur et conduit de la première forme d'exécution; La fig. 2 est une coupe longitudinale cor respondant à la fig. 1; La fig. 3 est une coupe transversale mon trant le dispositif de réglage automatique; La fig. 4 est une coupe longitudinale cor respondant à la fig. 3;
La fig. 5 est une coupe transversale de la seconde forme d'exécution; La fig. ô est une coupe longitudinale cor respondant à la fig. 5.
Dans l'exemple représenté aux fig. 1 à 4, la machine réceptrice employée comme accou plement est une pompe à air rotative qui comporte un arbre moteur 1 et quatre cylin- di-es 2, en étoile, dont les pistons 11 sont attelés au maneton unique 1' de l'arbre moteur 1, tandis que l'ensemble des cylindres 2 est rendu solidaire de l'arbre conduit 3. Le cycle effectué en un seul tour de maneton par rapport aux cylindres se compose pour chaque cylindre d'une course de dépression avec aspiration par les lumières 5, et d'une course de compression avec échappement en fin de course par les soupapes 4, celles-ci limitant la valeur de la compression.
On obtient une résistance intérieure varia ble par la pression de refoulement dont on fait diminuer la valeur, en même temps que la vitesse de l'arbre conduit diminue, au moyen d'une commande des soupapes qui limitent cette pression; cette commande se fait par des masselottes centrifuges 6 agissant sur ces soupapes, par l'intermédiaire de leviers ou culbuteurs 7, comme le montre la fig. 3, et articulées sur l'arbre conduit. C'est cette commande par masselottes centrifuges qui constitue, ici, l'organe régulateur automatique indispensable à l'appareil d'accouplement sui vant l'invention.
Dans l'exemple représenté aux fig. 5 et 6, on utilise encore comme machine réceptrice une pompe à air, mais la disposition mécani que est différente.
Deux couronnes dentées 8, solidaires de l'arbre moteur 1, engrènent avec des paires de pignons 9, solidaires, chacune, d'un même maneton excentré 10 et dont les axes sont portés, pour chaque paire, par deux plateaux parallèles 13, solidaires de l'arbre conduit 3. Entre chaque paire de pignons peut osciller un cylindre 2 ouvert par les deux bouts et contenant deux pistons opposés 1I attelés, chacun directement par leur tête 14, au maneton 10 correspondant. Comme les axes des pignons, les axes d'oscillation des cylin dres sont portés par les deux plateaux paral lèles 13, et les calages sont établis de façon à assurer des mouvements respectifs corrects.
Comme dans l'exemple précédent, les soupa pes d'échappement 4 limitent la compression; elles sont encore commandées par masselottes centrifuges 6 articulées sur l'arbre conduit et agissant sur ces soupapes par l'intermé diaire des culbuteurs 7. Dans ces deux exemples, le fonctionne ment est le suivant: <I>a)</I> Si la vitesse de l'arbre conduit est égale à celle de l'arbre moteur, les soupapes d'échappement reçoivent des masselottes cen trifuges une pression suffisante et la com pression prend une valeur telle que les pistons s'immobilisant dans leurs cylindres, c'est la prise directe.
b) Si la vitesse de l'arbre conduit diminue, c'est-à-dire devient plus faible que celle de l'arbre moteur, la force centrifuge des masse- lottes et, par suite, leur pression sur les soupapes diminuera également. La compres sion de l'air dans les cylindres prend une valeur moindre, les pistons se déplacent dans leurs cylindres, ce qui permet le "glissement" dans l'accouplement.
c) Si l'arbre conduit est immobilisé, la force centrifuge cesse d'agir sur les masselottes, la compression atteint une valeur minima et c'est le susdit "glissement" qui absorbe la totalité de l'effort moteur.