Procédé de traitement d'objets métalliques en vue de les munir d'un revêtement adhérent. Cette invention a pour objet un procédé de traitement d'objets métalliques, et princi palement d'objets en fer, en vue de les mu nir d'un revêtement adhérent.
Suivant ce procédé, on plonge les objets dans un bain consistant en une solution fai ble de phosphates dont l'un est d'un métal au moins aussi basique que le métal à revê tir, et dont au moins un autre est d'un métal moins basique que le métal à revêtir, ce der nier phosphate étant en faible quantité par rapport aux autres phosphates dissous dans le bain.
Ce procédé permet de produire, d'une ma nière commode et rapide, sur les objets - mé talliques qu'on y plonge, une couche de revê tement très adhérente qui forme une base convenable pour recevoir ultérieurement une couche d'émail ou de peinture ou un dépôt électrolytique.
Le fait de recouvrir. des pièces en fer ou en acier de couches de phosphate pour les empêcher de rouiller et pour former une base d'accrochage pour tout autre enduit est bien connu.
Il a déjà été proposé en particulier de se servir à cet effet de phosphates solubles de fer, de manganèse, de zinc ou de cadmium, sous la forme solide, qu'on dissout dans de l'eau pour constituer ou régénérer un bain dans lequel, à une température voisine & l'é bullition, on plonge les objets métalliques à munir d'un revêtement adhérent destiné à les préserver de l'oxydation.
Dans ces conditions, les phosphates solu bles, qui sont presque exclusivement des phos phates primaires ou monobasiques, se trans forment, au contact des objets en fer, en par tie en phosphates secondaires et tertiaire - respectivement très peu solubles et insolu bles - qui constituent un revêtement adhé rent sur ces objets.
On a obtenu de bons résultats avec une poudre cristalline de phosphate de fer prépa- rée comme il va être rappelé succintement. On dissout 1 partie de fer en limaille dans 10 parties d'une .solution aqueuse d'acide orthophosphorique, titrant 615% d'acide, chauffée à l'abri de l'air un peu au- dessous de son point d'ébullition: Quand la dissolution est achevée, on filtre, puis on concentre la solution et on la fait cristalliser, on sépare les cristaux .et on les fait sécher, le tout en évitant autant que possible l'action oxydante de l'air.
On préparé le bain anti-fouille en dissol vant 1 partie de la poudre de phosphate ainsi obtenue dans environ 36 parties d'eau et en chauffant cette solution pendant environ 1 heure à l'ébullition. On y trempe alors les objets en fer à munir d'un revêtement adhé rent, la température étant maintenue au voi sinage du point .d'ébullition.
A mesure que le bain s'appauvrit par l'usage, on ajoute de petites quantités de phosphate, de façon à le ramener à un degré d'acidité à peu près cons tant. ' L'application de ce procédé donne une couche qui forme une base satisfaisante pour la peinture ou l'émail, surtout si cette couche a été préalablement brossée, _ mais -elle ne convient pas aux recouvrements métalliques par électrolyse.
De plus, le bain de phosphate de fer dé crit ci-dessus ou les autres compositions si milaires consistant essentiellement en solu tions faibles -de phosphates acides ou d'acide phosphorique n'attaquent pas immédiatement les métaux et ne forment un revêtement de phosphate que si les métaux ont été préala blement soigneusement nettoyés. De plus, ces compositions agissent très peu, quelquefois pas du tout, sur les surfaces dures et polies, à moins que ces surfaces ne soient préalable ment traitées au jet de sable ou décapées. Si la surface est décapée, elle nécessite encore un nouveau traitement approprié avant que la composition agisse sur elle.
Dans l'application du procédé suivant la présente invention au traitement de pièces de fer, le bain utilisé a l'avantage d'attaquer instantanément les pièces de fer ou d'acier, même celles ayant une surface dure et lisse, ou une surface rouillée, sans traitement préa lable et de former très rapidement une couche constituant une très bonne base, non seule ment pour l'émail ou la peinture, mais aussi pour les revêtements métalliques par électro lyse.
La composition à utiliser peut être obte nue, par exemple, en ajoutant à la poudre de phosphate primaire ou monobasique, préparée comme il a été rappelé ci-dessus ou par d'au tres méthodes équivalentes, de l'oxyde île cuivre dans la proportion de: une partie d'oxyde de cuivre pour quarante parties<B>de</B> poudre. On laissera, de préférence, reposer ce mélange pendant plusieurs jours et on s'a percevra alors que l'oxyde de cuivre a réagi sur la poudre de phosphate pour former du phosphate .de cuivre.
On préparera un bain en dissolvant cette composition dans de l'eau, et les articles de fer ou d'acier plongés dans ce 'bain à une température voisine du point d'ébullition, seront rapidement recouverts d'une couche,de phosphate insoluble. La réac tion se produit promptement sur les surfaces polies et dures, et même sur les surfaces rouillées. Cependant, les pièces devront être bien exemptes de graisse pour que le résul tat soit certain. La réaction se produit très rapidement et. est terminée au bout de cinq à dix minutes.
Un bain satisfaisant peut être préparé en dissolvant approximativement 25 kilos du mélange de phosphate de fer et d'oxyde de cuivre dans 950 litres d'eau à l'ébullition.
De préférence, au furet à mesure de l'u sage, on ajoute au bain de petites quantités du même mélange, de façon à maintenir le bain à un degré d'acidité sensiblement cons tant, soit environ 30 points d'acidité, ce qui signifie que pour neutraliser 10 cm' du bain ainsi corrigé, la phénolphtaléine étant utili sée comme indicateur, il faut ajouter 30 cm' d'une solution alcaline décinormale.
On peut naturellement employer une so lution plus ou moins forte. Après le traite ment de la pièce comme décrit ci-dessus, cette dernière pourra être lavée, séchée et achevée par une application .de peinture ou d'émail.
La composition décrite ci-dessus est celle qui semble la meilleure, et la méthode de fa brication indiquée paraît quant à présent la plus économique et la plus satisfaisante. Ce pendant, certaines modifications peuvent être apportées sans perdre pour cela certains des avantages résultant de l'invention.
Une solution contenant un sel d'un métal moins basique que le fer réagit sur la surface du fer pour dissoudre cette surface, ce qui déplace dans le sel ledit métal moins basique. Le métal moins basique est séparé de son sel à 'la surface du fer et pour cette raison dé posé sur le fer; mais ordinairement ledit mé tal est déposé sur le fer en parcelles déta chées et ne forme par une couche adhérente.
L'action d'un bain contenant un phos phate très acide de fer ou de métal plus ba sique que le fer, comme le manganèse ou le zinc, est apparemment de dissoudre une par tie de la surface,du fer et de former un phos phate moins acide ou normal de fer -et du mé tal plus basique que le fer; ce phosphate moins acide et, par suite, moins soluble, se forme sur la surface du fer en même temps que le fer de la surface se trouve dissous; il forme donc une couche intimement solidaire et adhérente sur la surface -du fer.
Lorsqu'il y a à la surface du fer des par celles de métal moins basique que le fer, tel que le cuivre, il se forme à chaque trace de métal étranger, -en présence d'un électrolyte, une pile en miniature, qui accélère la réac tion du fer avec le bain pour produire ladite couche adhérente de phosphate. La composi tion décrite -ci-dessus agira donc très promp tement sur la surface du fer, détruira les ta ches -de cuivre et incorporera ce cuivre dans la couche insoluble de phosphates de fer et de manganèse.
La couche qui est ainsi formée, en un temps relativement court, .constitue une base très satisfaisante pour l'émail ou la peinture. On peut s'en servir également comme base pour le nickelage, pour le chromate ou autre revêtement analogue. L'émail ou la peinture peuvent être appliqués sur la couche obtenue, sans traitement préalable, bien que ladite couche puisse être polie si on le désire.
Le revêtement électrolytique peut aussi être fait sans aucun traitement de la couche de phosphate et de cuivre, mais le revête ment électrolytique sera facilité si l'on passe au tampon la couche de phosphate et de cui vre, ce qui fera apparaître les particules de cuivre et polira la couche, permettant ainsi un dépôt plus rapide du nickel ou autre mé tal et une finition meilleure de la. pièce.
Il a été trouvé qu'une proportion de cui vre dans le bain, moindre que celle résultant le la composition .ci-dessus décrite, facilite l'opération, mais rend celle-ci moins avanta geuse.
Une plus petite quantité de cuivre don nera un traitement aussi rapide et satisfai sant qu'avec les proportions données, suais le dépôt du cuivre est proportionnellement plus rapide que le dépôt des phosphates et, de ce fait, au fur et à mesure que la réaction se produit, la proportion de cuivre se trouve ré duite, et la proportion initiale spécifiée est nécessaire pour assurer la production suffi sante -de cuivre dans le bain lorsque celui-ci a perdu de sa force.
D'autre part, une aug mentation du cuivre dans la solution au delà des proportions spécifiées retarde l'action des phosphates. Vraisemblablement, le dépôt rapide du cuivre empêche quelque peu le contact ente la solution et le fer, mais quelles que soient les explications théorique des résultats, l'action lente provoquée par une proportion de cuivre dans le bain plus grande que-telle, spécifiée est un fait démon tré.
La solution du phosphate du métal aussi basique que le métal à revêtir peut être pré parée et le métal moins basique peut être in troduit dans la solution de différentes fa çons sans que les résultats changent. Cepen dant, l'attention est attirée sur quelques prin cipes qu'il est avantageux d'observer dans l'application du procédé.
D'abord il est bon d'éviter d'introduire dans le bain, au fur et à mesure que l'on fait le plein de la cuve, des substances qui reste raient dans la cuve et acquerraient, de ce fait, une concentration progressive. Des corps tels que la soude ou d'autres composés de mé taux alcalins neutralisent une partie de l'a cide, et paraissent ne pas influer outre me sure sur l'action du bain, mais si ces corps ne sont pas enlevés du bain, il est bien cer tain que des additions répétées de ceux-ci modifieront la concentration du bain à tel point qu'il devrait être jeté et qu'il faudrait en établir un nouveau.
Des corps tels que l'acide borique sont assez volatils pour dis paraître en partie et ne pas s'accumuler dans le bain jusqu'à une concentration nuisible, quand ils sont employés en petites quantités, pour éviter la prise en masse du sel ou pour toute autre raison: mais généralement par lant, il est préférable d'éviter l'emploi de corps solubles autres que des phosphates.
N'importe quel acide plus fort que l'acide phosphorique nuit à l'action des phosphates. C'est pourquoi il est avantageux que le bain ne contienne pas d'acide plus fort que l'a cide phosphorique, ni un sel d'un tel acide fort, étant donné que cet acide fort empêche rait toute réaction de l'acide phosphorique sur le fer.
Quand il se trouve dans le bain un acide plus fort comme, par exemple, l'acide sul furique, nitrique ou chlorhydrique ou un sel neutre de ces acides forts, la réaction po sitive des phosphates sur le métal est gran dement retardée sinon complètement arrêtée jusqu'à ce que l'acide plus fort ait été neu tralisé. Pour cette raison, il est préférable de n'employer aucune solution de cuivre conte nant le radical d'un acide plus fort que l'a cide phosphorique pour fournir le cuivre au bain.
Dans le cas de revêtement de pièces de fer, des métaux autres que le cuivre et moins basiques que le fer peuvent être employés avec des résultats à peu près similaires. L'ar gent -donne les mêmes résultats que le cuivra mais est difficilement employable en raison de son prix élevé. Le plomb seul agit très lentement, mais avec une petite quantité de cuivre dans le bain, il réagira très rapide ment, le cuivre paraissant faciliter le dépôt du plomb sur le fer.
En se servant de proportions appropriées de cuivre et de plomb, un bain renfermant du plomb peut être employé et la couleur noire qui en résulte est quelquefois préférable à la couleur rougeâtre obtenue en se servant de cuivre seul. Cependant, le plomb en présence du cuivre dans le bain a une tendance à se déposer sur la surface du fer avec une rapi dité nuisible; il forme une couche moins adhérente et donne moins de satisfaction que le :cuivre seul.
Le mercure se trouve déposé si rapide ment sur la surface -du fer qu'il agit quelque peu comme dans le cas où il existe un excès de cuivre dans le bain. Une quantité infime de mercure peut être employée dans le bain pour commencer le traitement, mais il est évident que dans ce cas, le mercure sera. vite épuisé. Il y a évidemment d'autres métaux moins basiques que le fer qui peuvent être employés jusqu'à une certaine limite, mais il ne semble pas qu'il en existe qui possèdent tous les avantages du cuivre et c'est pourquoi ce dernier est le métal préféré.
Comme suggéré ci-dessus, le cuivre peul être introduit dans le bain d'une manière quelconque et sous forme d'un composé quel conque de cuivre soluble dans une solution faible de phosphate; mais la nécessité d'évi ter un acide plus fort que l'acide phospho rique ou un corps quelconque qui demeure rait dans le bain et s'y concentrerait, limite les compositions du cuivre possibles.
Le carbonate de cuivre peut être em ployé à la place de l'oxyde de cuivre avec les proportions nécessaires pour introduire la même proportion de cuivre métallique.
Il est préférable d'employer le produit contenant les éléments nécessaires pour for mer le bain sous la forme d'un corps sec ou en poudre. Du phosphate de cuivre primaire pourrait être mélangé au phosphate de fer primaire, mais il est difficile de produire du phosphate de cuivre primaiia sous la forme de poudre ou de granules secs, ce phosphate de cuivre ayant tendance à conserver un état quelque peu plastique ou gélatineux. Pour cette raison, il a été trouvé plus pratique de mélanger avec la poudre de phosphate de fer une composition de cuivre qui réagira sur le phosphate pour former le phosphate de cui vre dans la poudre elle-même.
Cette réaction se produira avec n'importe quelle composi tion clé cuivre soluble dans une solution de phosphate, mais pour les raisons indiquées ci dessus, il est indiqué de ne pas se servir d'une composition de cuivre qui contienne soit le radical d'un acide plus fort que l'acide phosphorique ou n'importe quelle substance qui séjournerait et se concentrerait dans le bain.
Le même raisonnement s'applique à l'em ploi dé n'importe quels métaux autres que le cuivre et moins basiques que le fer, et il n'est pas nécessaire de l'appliquer à chacun de ces métaux en particulier.
Les réactions précédentes ont été décrites pour de la poudre de phosphate préparée comme il a été ci-dessus indiqué, mais il est bien entendu que les mêmes principes s'appli quent à n'importe quelle composition conte nant des phosphates de fer ou d'autres mé taux plus basiques que le fer.
Une couche de phosphate et de cuivre ob tenue comme décrit ci-dessus n'est pas aussi satisfaisante au point de vue antirouille qu'une couche exempte de cuivre, car la pré sence de ce dernier accélère la présence-de la rouille chaque fois que le fer est exposé à son influence. D'un autre côté, la couche,de phos phate et de cuivre paraît former une très bonne couche d'accrochage pour la peinture ou l'émail et en certains cas elle est même supérieure à la couche de phosphate ne con tenant pas de cuivre.
Toutes les fois qu'on le désirera, une sur face en zinc ou alliages de zinc ou en magné sium ou alliages de magnésium pourra être traitée suivant les principes exposés ci-dessus pour le fer.
Process for treating metallic objects with a view to providing them with an adherent coating. This invention relates to a process for treating metal objects, and mainly iron objects, with a view to providing them with an adherent coating.
According to this process, the objects are immersed in a bath consisting of a weak solution of phosphates, one of which is of a metal at least as basic as the metal to be coated, and of which at least another is of a metal. less basic than the metal to be coated, the latter being in small quantity compared to the other phosphates dissolved in the bath.
This process makes it possible to produce, in a convenient and rapid manner, on metallic objects which are immersed therein, a very adherent coating layer which forms a suitable base for subsequently receiving a layer of enamel or paint. or an electroplating.
Covering. iron or steel parts of phosphate layers to prevent them from rusting and to form a bonding base for any other plaster is well known.
It has already been proposed in particular to use for this purpose soluble phosphates of iron, manganese, zinc or cadmium, in the solid form, which is dissolved in water to constitute or regenerate a bath in which , at a temperature close to boiling, the metal objects to be provided with an adherent coating intended to protect them from oxidation are immersed.
Under these conditions, soluble phosphates, which are almost exclusively primary or monobasic phos phates, are transformed, on contact with iron objects, in part into secondary and tertiary phosphates - respectively very poorly soluble and insoluble - which constitute a coating adhered to these objects.
Good results have been obtained with a crystalline powder of iron phosphate prepared as will be briefly recalled. 1 part of iron filings is dissolved in 10 parts of an aqueous solution of orthophosphoric acid, titrating 615% acid, heated in the absence of air a little below its boiling point: When the dissolution is complete, it is filtered, then the solution is concentrated and crystallized, the crystals are separated and dried, while avoiding as much as possible the oxidizing action of the air.
The anti-dig bath is prepared by dissolving 1 part of the phosphate powder thus obtained in about 36 parts of water and heating this solution for about 1 hour at the boil. The iron articles to be provided with an adherent coating are then quenched therein, the temperature being maintained at the vicinity of the boiling point.
As the bath becomes impoverished with use, small quantities of phosphate are added, so as to bring it back to a roughly constant degree of acidity. Application of this process gives a layer which forms a satisfactory base for the paint or enamel, especially if this layer has been brushed beforehand, but it is not suitable for metal coatings by electrolysis.
In addition, the iron phosphate bath described above or other such compositions consisting essentially of weak solutions of acid phosphates or phosphoric acid do not immediately attack metals and only form a phosphate coating only. if the metals have been carefully cleaned beforehand. In addition, these compositions act very little, sometimes not at all, on hard and polished surfaces, unless these surfaces have been previously sandblasted or stripped. If the surface is pickled, it still requires an appropriate new treatment before the composition acts on it.
In applying the method according to the present invention to the treatment of iron parts, the bath used has the advantage of instantly attacking the iron or steel parts, even those having a hard and smooth surface, or a rusty surface. , without prior treatment and to very quickly form a layer constituting a very good base, not only for enamel or paint, but also for metal coatings by electrolysis.
The composition to be used can be obtained, for example, by adding to the primary or monobasic phosphate powder, prepared as recalled above or by other equivalent methods, copper oxide in the proportion of: one part of copper oxide to forty parts of <B> </B> powder. This mixture will preferably be allowed to stand for several days and it will be perceived that the copper oxide has reacted with the phosphate powder to form copper phosphate.
A bath will be prepared by dissolving this composition in water, and articles of iron or steel immersed in this bath at a temperature close to the boiling point, will quickly be covered with a layer of insoluble phosphate. The reaction occurs promptly on polished and hard surfaces, and even on rusty surfaces. However, the parts must be completely free of grease for the result to be certain. The reaction occurs very quickly and. is finished after five to ten minutes.
A satisfactory bath can be prepared by dissolving approximately 25 kilograms of the mixture of iron phosphate and copper oxide in 950 liters of boiling water.
Preferably, over time, small amounts of the same mixture are added to the bath, so as to maintain the bath at a substantially constant degree of acidity, i.e. about 30 acidity points, which means that in order to neutralize 10 cm 'of the bath thus corrected, the phenolphthalein being used as an indicator, it is necessary to add 30 cm' of a decinormal alkaline solution.
Of course, a more or less strong solution can be used. After treating the part as described above, it can be washed, dried and finished with an application of paint or enamel.
The composition described above appears to be the best, and the method of manufacture indicated now appears to be the most economical and most satisfactory. However, certain modifications can be made without losing some of the advantages resulting from the invention.
A solution containing a salt of a metal less basic than iron reacts on the surface of the iron to dissolve that surface, which displaces said less basic metal in the salt. The less basic metal is separated from its salt at the surface of the iron and therefore deposited on the iron; but usually said metal is deposited on the iron in loose pieces and does not form an adherent layer.
The action of a bath containing a very acidic phosphate of iron or of a metal more basic than iron, such as manganese or zinc, is apparently to dissolve part of the surface of the iron and to form a phos less acidic or normal phate of iron - and metal more basic than iron; this phosphate, less acidic and, consequently, less soluble, is formed on the surface of the iron at the same time as the iron of the surface is found dissolved; it therefore forms an intimately integral and adherent layer on the iron surface.
When there are on the surface of iron some metal less basic than iron, such as copper, each trace of foreign metal is formed - in the presence of an electrolyte, a miniature battery, which accelerates the reaction of iron with the bath to produce said adherent layer of phosphate. The composition described above will therefore act very quickly on the surface of the iron, destroy the copper particles and incorporate this copper into the insoluble layer of iron and manganese phosphates.
The layer which is thus formed, in a relatively short time, constitutes a very satisfactory base for the enamel or the paint. It can also be used as a base for nickel plating, chromate or the like. Enamel or paint can be applied to the resulting layer without prior treatment, although said layer can be polished if desired.
Electrolytic coating can also be done without any treatment of the phosphate and copper layer, but the electrolytic coating will be facilitated by buffering the phosphate and copper layer, which will reveal the copper particles. and polish the layer, thus allowing faster deposition of nickel or other metal and a better finish of the. room.
It has been found that a proportion of copper in the bath, less than that resulting from the composition described above, facilitates the operation, but makes the latter less advantageous.
A smaller quantity of copper will give a treatment as fast and satisfactory as with the proportions given, but the deposition of copper is proportionately faster than the deposition of phosphates and, therefore, as the reaction proceeds. occurs, the proportion of copper is reduced, and the initial proportion specified is necessary to ensure sufficient production of copper in the bath when the bath has lost its strength.
On the other hand, an increase of copper in the solution beyond the specified proportions delays the action of the phosphates. Presumably the rapid deposition of copper somewhat prevents contact between solution and iron, but whatever the theoretical explanations for the results, the slow action caused by a greater than specified proportion of copper in the bath is a demonstrable fact.
The solution of the phosphate of the metal as basic as the metal to be coated can be prepared and the less basic metal can be introduced into the solution in various ways without changing the results. However, attention is drawn to a few principles which it is advantageous to observe in the application of the process.
First of all, it is good to avoid introducing into the bath, as one refills the tank, substances which remain in the tank and thus acquire a progressive concentration. . Bodies such as soda or other alkaline metal compounds neutralize part of the acid, and appear not to influence the action of the bath beyond measure, but if these bodies are not removed from the bath, it is quite certain that repeated additions of these will alter the concentration of the bath to such an extent that it should be discarded and a new one should be established.
Substances such as boric acid are volatile enough to disperse in part and not to accumulate in the bath to an injurious concentration, when used in small amounts, to prevent salt caking or to any other reason: but generally speaking, it is preferable to avoid the use of soluble substances other than phosphates.
Any acid stronger than phosphoric acid interferes with the action of phosphates. This is why it is advantageous that the bath does not contain an acid stronger than phosphoric acid, nor a salt of such a strong acid, since this strong acid would prevent any reaction of the phosphoric acid. on the iron.
When there is in the bath a stronger acid such as, for example, sulfuric, nitric or hydrochloric acid or a neutral salt of these strong acids, the positive reaction of the phosphates on the metal is greatly delayed if not completely stopped. until the stronger acid has been neutralized. For this reason, it is preferable not to use any copper solution containing the radical of an acid stronger than phosphoric acid to supply copper to the bath.
In the case of coating iron parts, metals other than copper and less basic than iron can be used with roughly similar results. Silver gives the same results as brass but is difficult to use because of its high price. Lead alone acts very slowly, but with a small amount of copper in the bath it will react very quickly, the copper appearing to facilitate the deposition of lead on the iron.
Using appropriate proportions of copper and lead, a lead-containing bath can be employed and the resulting black color is sometimes preferable to the reddish color obtained using copper alone. However, lead in the presence of copper in the bath has a tendency to deposit on the iron surface with detrimental rapidity; it forms a less adherent layer and gives less satisfaction than: copper alone.
The mercury is found deposited so rapidly on the surface of the iron that it acts somewhat as in the case where there is an excess of copper in the bath. A trace amount of mercury can be used in the bath to begin processing, but obviously in this case the mercury will be. quickly exhausted. There are obviously other metals less basic than iron which can be used up to a certain limit, but it does not seem that there are any which have all the advantages of copper and that is why the latter is the preferred metal.
As suggested above, copper can be introduced into the bath in any way and as any compound which is soluble in copper in a weak solution of phosphate; but the need to avoid an acid stronger than phosphoric acid or any substance which remains in the bath and concentrates therein limits the possible compositions of copper.
Copper carbonate can be used in place of copper oxide in the proportions necessary to introduce the same proportion of metallic copper.
It is preferable to use the product containing the elements necessary for forming the bath in the form of a dry body or powder. Primary copper phosphate could be mixed with primary iron phosphate, but it is difficult to produce primary copper phosphate in the form of powder or dry granules, as this copper phosphate tends to retain a somewhat plastic or gelatinous state. . For this reason, it has been found more convenient to mix with the iron phosphate powder a copper composition which will react with the phosphate to form the copper phosphate in the powder itself.
This reaction will occur with any composition of copper soluble in a phosphate solution, but for the reasons stated above, it is advisable not to use a composition of copper which contains either the radical of a acidic stronger than phosphoric acid or any substance that would stay and concentrate in the bath.
The same reasoning applies to the use of any metals other than copper and less basic than iron, and it is not necessary to apply it to each of these metals in particular.
The foregoing reactions have been described for phosphate powder prepared as indicated above, but of course the same principles apply to any composition containing iron or iron phosphates. other metals more basic than iron.
A layer of phosphate and copper obtained as described above is not as satisfactory from the point of view of rust prevention as a layer free of copper, since the presence of the latter accelerates the presence of rust whenever iron is exposed to its influence. On the other hand, the layer of phos phate and copper seems to form a very good tack coat for paint or enamel and in some cases is even superior to the phosphate layer which does not contain copper. .
Whenever desired, a surface made of zinc or zinc alloys or magnesium or magnesium alloys can be treated according to the principles set out above for iron.