Dispositif de verrouillage pour porte à deux battants. L'objet de la présente invention est un dispositif de verrouillage pour porte à deux battants, caractérisé en ce qu'il comporte un organe mobile monté sur une pièce solidaire du cadre de la porte, organe dont une partie coopère avec l'un des battants et dont l'autre partie coopère avec l'autre battant de telle manière que l'un des battants immobilise le dit organe lorsque l'autre est fermé.
Les fig. 1 à 14 du dessin annexé montrent; à titre d'exemple, trois formes d'exécution de l'objet de l'invention; Les fig. 1 à 5 montrent les différentes pièces de la première forme d'exécution, les fig. 6 à 10 de la deuxième forme d'exécution, et les fig. 11 à 14 de la troisième forme d'exécution.
Dans la première forme d'exécution, les fig. 1 à 4 montrent une vue et une coupe en élévation de la partie centrale du dispositif<B>de</B> verrouillage, laquelle comporte une douille 1, terminée à sa partie supérieure par une colle rette 2, percée de trous d permettant d'y pla cer des vis pour la fixer sur la traverse infé- rieure 4 du bâti encadrant des battants 7 et 8?, fig. 5, et contre laquelle viennent se juxta poser les bords inférieurs desdits battants.
Le battant 8 est pourvu d'une serrure or dinaire et non à crémone, dont le pène prend son point d'appui sur la gâche fixée sur le battant 7.
La douille 1 est destinée à être encastrée dans la traverse 4, de telle sorte que la partie supérieure de la collerette vienne au niveau de la surface de ladite traverse.
Dans l'évidement de la douille 1 est place un organe de verrouillage 9 présentant une tête circulaire et une tige, cet organe pouvant basculer sur un pivot 10, prenant appui sur la paroi circulaire de la douille 1. Un ressort à boudin 11 est placé entre ledit organe et la paroi circulaire de façon à le maintenir cons tamment dans le sens de l'axe de la douille.
Des pièces métalliques 12 et 13 (fig. ? et 3) sont encastrées respectivement sur les côtés longitudinaux des battants 7 et 8, et présen tent chacun une creusure 12' et 13', lesquelles sont conformées de façon à épouser à peu près la forme de la tête de l'organe de verrouillage 9 (fig. 5).
La pièce 12 présente une partie arrondie 14 destinée à venir heurter la tête de l'organe 9. lorsqu'on ferme le battant 7, afin de<B>d</B> k,- placer ledit organe à l'encontre du ressort 11. En reprenant sa position primitive, la tête de l'organe de verrouillage 9 s'engage dans la creusure 12' et immobilise ainsi le battant 7, verrouillé, dans une certaine mesure, puis qu'il faut, pour ouvrir le battant, le tirer à soi avec une certaine force pour déplacer l'or gane 9 à l'encontre de son ressort.
Le battant 7 étant fermé, on peut fermer également le battant 8; la tête de l'organe 9 se trouve alors enfermée dans les creusures 12', 13' (fig. 5), et il est possible de fermer à clé le battant 8, dont le gène de la serrure prend son point d'appui sur la gâche du bat tant 7; ce dernier est à ce moment immobilisé fortement par l'organe de verrouillage 9, le quel est empêché de se déplacer à l'encontre de son ressort 11, par la pièce 13.
Pour faciliter l'introduction de la tête cir culaire de l'organe 9 dans la creusure 12', cette tête peut être montée librement sur sa tige de façon à pouvoir tourner au moment où la pièce 12 vient en contact avec elle.
La douille 1 offre l'avantage de pouvoir être placée indifféremment au haut ou au bas du bâti encadrant les portes; il suffit de l'orienter pour que l'organe 9 soit situé du côté de la pièce 12.
Dans la deuxième forme d'exécution (fig. 6 à 10), l'organe de verrouillage comprend un bâti 15, constitué par une tôle pliée en forme de fer à<B>U,</B> lequel est recouvert d'une plaquette 16 percée de deux trous 17, laissant passer des organes de verrouillage 18 et 19 que comporte une pièce basculante 20, bas culant autour d'un pivot 21, fixé sur le bâti.
Le doigt de verrouillage 19 est constam ment repoussé au-dessus de la plaquette par un ressort à boudin 22 (fig. 7), lequel s'ap puie sous la pièce 20 et, d'autre part, sur un support 23, muni de griffes pénétrant indif féremment dans des trous 24 du bâti ou des trous 25. Ce support est ainsi déplaçable de telle sorte que l'on peut à volonté le placer d'un côté ou de l'autre du pivot 21, de façon à faire saillir constamment soit le doigt de verrouillage 18 ou le doigt 19 au-dessus de la plaquette 16.
Cette particularité permet d'u tiliser le dispositif de verrouillage indiffé remment pour le placer au-dessus ou au- dessous des portes et il peut donc fonctionner à droite ou à gauche.
Dans une variante d'exécution (fig. 10), le ressort 22 est une lame flexible pouvant se fixer par une extrémité indifféremment dans des rainures de support 28, 23', ménagées de chaque côté du bâti 15.
Le bâti 15 est destiné à être encastré dans la traverse 4 du bâti encadrant la porte (fio. 10), sur laquelle viennent se juxtaposer les bords inférieurs des battants fermés 7 et 8 d'une porte d'armoire. Un évidement 24 est pratiqué dans le bord inférieur du battant 7 pour recevoir le doigt de verrouillage 18. Cet évidement est recouvert par une plaquette métallique 25, percée d'une fente laissant passer ledit doigt, et est fixée par des vis 26 au battant.
Une plaquette 27 est fixée par des vis 28 au bord inférieur du battant 8, pour venir heurter et abaisser le doigt 19 lorsqu'on ferme le battant 8.
Le fonctionnement de ce verrou est le suivant (fig. 10):@ les battants étant ouverts, le doigt 18 est situé sous la plaquette 16 par l'effet du ressort 22; le battant 7 peut donc être fermé. En fermant également le battant 8 muni d'une serrure, la plaquette 27 abaisse le doigt 19, fait basculer le bras 20 et en gage le doigt 18 dans l'évidement 24 du bat tant 7, immobilisant ce dernier sur la tra verse 4. Le gène de la serrure du battant 8 peut alors prendre un point d'appui sur la gâche du battant 7.
En ouvrant le battant 8. le doigt 18 s'a baisse et permet d'ouvrir le battant 7. Cette deuxième forme d'exécution permet de fermer les deux battants à la fois; dans ce cas, la pièce basculante 20 est abaissée, de façon à quitter le pivot 21, et les deux doigts de verrouillage 18 et 19 se trouvent être au niveau de la plaquette 16 lorsque la pièce 20 est dans la position horizontale.
Dans la troisième forme d'exécution. (fig. 11 à 1.4), une plaquette 29 est percée de deux fentes, destinées à laisser passer une portion des doigts de verrouillage 31 et 32; ces der niers, à peu près de forme semi-circulaire, sont décalés l'un par rapport à l'autre de 90 , sur les extrémités d'un pivot 33, avec lequel ils sont solidaires, ce pivot étant fixé sous la plaquette 29. Un ressort à boudin 35, relié à la plaquette 29 et, d'autre part, au doigt 32, tend à maintenir. constamment la partie 32' du doigt 32 au niveau de la pla quette 29, tandis que la partie 31' du doigt 31 se trouve au-dessus du niveau de la pla quette 29'.
La plaquette 29 est destinée à être en castrée dans la traverse inférieure 4 (fig. 12) du bâti encadrant les battants. Un évidement 36, pratiqué dans la partie inférieure du bat tant 7, permet d'y loger une lame flexible 37, fixée par des vis 38 au fond de l'évidement;
cette lame est munie à son extrémité libre d'un doigt d'arrêt 39, présentant un plan in cliné, destiné à. venir heurter et à s'élever le long de la partie 31' du doigt 31, de façon à soulever le ressort 37 et à venir se placer derrière la partie 31' (fig. 11 et 12), ce qui maintient le battant 7 fermé dans une cer taine mesure; pour ouvrir ce battant, il suf fit de le tirer à soi pour que le doigt 39 fasse basculer la partie 31' à l'encontre du res sort 17.
Sous le bord inférieur du battant 8 est fixée une plaquette 40, par des vis 41, cette plaquette étant destinée à maintenir abaissée la partie 32' du doigt 32 lorsque le battant 8 est fermé.
Le fonctionnement est le suivant (fig. 12): Le battant 7 étant fermé et immobilisé par la partie 31' du doigt 31, il suffit de fermer le battant 8, dont la plaquette 40 vient se juxtaposer à la partie 32' du doigt 32, ce qui a pour effet d'immobiliser les doigts 31 et 32. Le gène de la serrure du battant 8 peut ainsi prendre appui sur la gâche du battant 7 immobilisé.
Lorsqu'on ouvre le battant 8, le doigt 3? est rendu libre, de sorte que l'on peut égale ment ouvrir le battant 7.
Il peut arriver que l'on ferme les deux battants en même temps; dans ce cas, le doigt 39 peut s'élever par son plan incliné sur la partie arrondie 31' du doigt 31.
Locking device for two-leaf door. The object of the present invention is a locking device for a two-leaf door, characterized in that it comprises a movable member mounted on a part integral with the door frame, a member of which a part cooperates with one of the leaves. and the other part of which cooperates with the other leaf in such a way that one of the leaves immobilizes said member when the other is closed.
Figs. 1 to 14 of the accompanying drawing show; by way of example, three embodiments of the object of the invention; Figs. 1 to 5 show the different parts of the first embodiment, FIGS. 6 to 10 of the second embodiment, and FIGS. 11 to 14 of the third embodiment.
In the first embodiment, FIGS. 1 to 4 show a view and a sectional elevation of the central part of the <B> </B> locking device, which comprises a sleeve 1, terminated at its upper part by a glue 2, pierced with holes d allowing '' place screws there to fix it on the lower cross member 4 of the frame surrounding the leaves 7 and 8 ?, fig. 5, and against which come juxta pose the lower edges of said leaves.
The leaf 8 is provided with an ordinary lock and not with a cremone bolt, the bolt of which takes its fulcrum on the keeper fixed on the leaf 7.
The sleeve 1 is intended to be embedded in the cross member 4, so that the upper part of the collar comes to the level of the surface of said cross member.
In the recess of the sleeve 1 is placed a locking member 9 having a circular head and a rod, this member being able to tilt on a pivot 10, bearing on the circular wall of the sleeve 1. A coil spring 11 is placed. between said member and the circular wall so as to keep it constantly in the direction of the axis of the sleeve.
Metal parts 12 and 13 (fig.? And 3) are embedded respectively on the longitudinal sides of the leaves 7 and 8, and each has a recess 12 'and 13', which are shaped so as to roughly match the shape of the head of the locking member 9 (fig. 5).
The part 12 has a rounded part 14 intended to strike the head of the member 9. when the leaf 7 is closed, in order to <B> d </B> k, - place said member against the spring 11. Returning to its original position, the head of the locking member 9 engages in the recess 12 'and thus immobilizes the leaf 7, locked, to a certain extent, then necessary, to open the leaf, pull it towards itself with a certain force to move the organ 9 against its spring.
The leaf 7 being closed, the leaf 8 can also be closed; the head of the member 9 is then locked in the recesses 12 ', 13' (fig. 5), and it is possible to lock the leaf 8, of which the lock gene takes its fulcrum on the strike of the bat tant 7; the latter is at this time strongly immobilized by the locking member 9, which is prevented from moving against its spring 11, by the part 13.
To facilitate the introduction of the circular head of the member 9 into the recess 12 ', this head can be mounted freely on its rod so as to be able to rotate when the part 12 comes into contact with it.
The sleeve 1 offers the advantage of being able to be placed either at the top or at the bottom of the frame surrounding the doors; it suffices to orient it so that the member 9 is located on the side of the part 12.
In the second embodiment (fig. 6 to 10), the locking member comprises a frame 15, consisting of a sheet folded in the shape of an iron to <B> U, </B> which is covered with a plate 16 pierced with two holes 17, allowing the passage of locking members 18 and 19 which comprises a tilting part 20, bottom revolving around a pivot 21, fixed on the frame.
The locking finger 19 is constantly pushed back above the plate by a coil spring 22 (fig. 7), which rests under the part 20 and, on the other hand, on a support 23, provided with claws penetrating indif ferently into holes 24 of the frame or holes 25. This support is thus movable so that it can be placed at will on one side or the other of the pivot 21, so as to protrude constantly either the locking finger 18 or the finger 19 above the plate 16.
This peculiarity allows the locking device to be used interchangeably to place it above or below the doors and it can therefore operate on the right or on the left.
In an alternative embodiment (fig. 10), the spring 22 is a flexible blade which can be fixed by one end either in support grooves 28, 23 ', provided on each side of the frame 15.
The frame 15 is intended to be embedded in the cross member 4 of the frame flanking the door (fig. 10), on which the lower edges of the closed leaves 7 and 8 of a cabinet door are juxtaposed. A recess 24 is made in the lower edge of the leaf 7 to receive the locking finger 18. This recess is covered by a metal plate 25, pierced with a slot allowing said finger to pass, and is fixed by screws 26 to the leaf.
A plate 27 is fixed by screws 28 to the lower edge of the leaf 8, to strike and lower the finger 19 when the leaf 8 is closed.
The operation of this lock is as follows (fig. 10): @ the leaves being open, the finger 18 is located under the plate 16 by the effect of the spring 22; the leaf 7 can therefore be closed. By also closing the leaf 8 provided with a lock, the plate 27 lowers the finger 19, switches the arm 20 and engages the finger 18 in the recess 24 of the bat tant 7, immobilizing the latter on the gate 4. The gene for the lock of the leaf 8 can then take a point of support on the strike of the leaf 7.
By opening the leaf 8. the finger 18 is lowered and makes it possible to open the leaf 7. This second embodiment allows the two leaves to be closed at the same time; in this case, the tilting part 20 is lowered, so as to leave the pivot 21, and the two locking fingers 18 and 19 are found to be at the level of the plate 16 when the part 20 is in the horizontal position.
In the third embodiment. (Fig. 11 to 1.4), a plate 29 is pierced with two slots, intended to allow a portion of the locking fingers 31 and 32 to pass; these latter, roughly semi-circular in shape, are offset with respect to each other by 90, on the ends of a pivot 33, with which they are integral, this pivot being fixed under the plate 29 A coil spring 35, connected to the plate 29 and, on the other hand, to the finger 32, tends to hold. constantly the part 32 'of the finger 32 at the level of the plate 29, while the part 31' of the finger 31 is located above the level of the plate 29 '.
The plate 29 is intended to be castrated in the lower cross member 4 (FIG. 12) of the frame framing the leaves. A recess 36, made in the lower part of the bat tant 7, allows to accommodate a flexible blade 37, fixed by screws 38 to the bottom of the recess;
this blade is provided at its free end with a stop finger 39, having an inclined plane, intended for. strike and rise along part 31 'of finger 31, so as to lift spring 37 and come to be placed behind part 31' (fig. 11 and 12), which keeps leaf 7 closed in a certain way; to open this leaf, all you have to do is pull it towards yourself so that the finger 39 makes the part 31 'tilt against the res sort 17.
Under the lower edge of the leaf 8 is fixed a plate 40, by screws 41, this plate being intended to keep the part 32 'of the finger 32 lowered when the leaf 8 is closed.
The operation is as follows (fig. 12): The leaf 7 being closed and immobilized by the part 31 'of the finger 31, it suffices to close the leaf 8, the plate 40 of which is juxtaposed with the part 32' of the finger 32 , which has the effect of immobilizing the fingers 31 and 32. The gene for the lock of the leaf 8 can thus be supported on the keeper of the immobilized leaf 7.
When opening leaf 8, finger 3? is made free, so that the leaf 7 can also be opened.
It may happen that the two leaves are closed at the same time; in this case, the finger 39 can rise by its inclined plane on the rounded part 31 'of the finger 31.