Machine pour le tirage de plusieurs positifs sur une même feuille sensible. La présente invention a pour objet une machine pour le tirage de plusieurs positifs sur une même feuille sensible, 'caractérisée en ce qu'elle comprend un châssis pouvant être déplacé successivement de longueurs réglables et longitudinalement par rapport au bâti de la machine, et un dispositif sur lequel est fixée la feuille sensible et qui est supporté par le châssis tout en pouvant se déplacer successivement de longueurs réglables et trans versalement par rapport à ce châssis, le châssis et le dispositif sur lequel est fixée la feuille sensible étant disposés et se déplaçant au-dessus du cliché à reproduire qui est porté à la partie supérieure du bâti de la machine à l'intérieur de laquelle est contenu le dispo sitif d'éclairage.
La machine objet de l'invention permet de tirer rapidement sur une grande feuille de papier ou une pellicule d'après un cliché ou une portion de cliché, des images de nombre et de dimension indéterminé qui se trouvent placées, grâce aux réglages que comporte l'appareil, rigoureusement côte à côte et pouvant être ensuite découpées au massicot. On peut aussi, grâce à la possibilité d'un repérage rigoureux, impressionner une même feuille au même endroit à l'aide de plusieurs clichés différents, ce qui permet une superpo sition d'images, de textes ou de teintes ad libitum.
Aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemple, une forme de réalisation de l'in vention La fig. 1 est la vue de face de l'appareil du côté de l'opérateur; La fig. 2 en est la vue de profil; La fig. 3 en est la vue en plan; La fig. 4 est la coupe verticale transver sale suivant A-A de la fig. 1 de la boîte; La fig. 5 est la vue de face du dispositif assurant les déplacements latéraux de lafeuille; La fig. 6 est la vue de face à plus grande échelle de la glissière-guide;
La fig. 7 est la vue de face avec arrache ments partiels -de la glissière portefeuille du côté du serre-feuille; La fig. 8 est une vue en plan par dessus, le support des glissières étant partiellement arraché pour laisser voir les butées disposées sous les glissières; La fig.9 en est la coupe transversale suivant<I>A-A</I> de la fig. 8;
La fig. 10 est une vue en bout du côté de la flasque qui porte les poulies de renvoi des courroies de commande des glissières; La fig. 11 est une coupe suivant C-C de la fig. 5 montrant les pistons de freinage, lorsque la manette est inclinée; La fig. 12 est la vue en plan du dégra- dateur; La fig. 13 est une vue analogue à la fig. 11 montrant la position des pistons de freinage lorsque la manette se trouve dans sa position moyenne;
La fig. 14 est une coupe verticale de la manette et de la branche du levier pivotant avec lequel elle est solidaire; La fig. 15 est une coupe de la fig. 14; La fig. 16 montre l'autre branche du levier pivotant destinée à être clavetée sur l'axe; La fig. 17 est une vue en plan montrant le dispositif de coins servant à la mise en place du cliché.
Comme on le voit sur le dessin, l'appareil comporte une boîte 1 dans laquelle se trouvent la lampe de tirage 2, et une lampe rouge 3. Un interrupteur à mercure ou à friction actionné par la pédale 21 mentionnée ci- dessous provoque l'allumage de la lampe; cet interrupteur peut être remplacé par un compte-pause d'un type connu. La boite com porte deux volets 4 et 5, dont l'un sert à atteindre les lampes et l'autre l'appareil dégradateur 6.
La partie supérieure de la boîte est fermée par une glace forte 7 sur laquelle on place le cliché 8 à reproduire. Ce cliché est main tenu à l'aide d'un dispositif de coins 9 dans l'échancrure 10 d'un grand plateau de carton ou autre 11 posé sur la glace 7. Ce plateau de carton 11 est maintenu dans la position voulue par un coin a. Le cliché 8 se place dans l'échancrure 10 et est maintenu lui-même en position à l'aide du plateau de carton b que des coins c et c' appuient sur les bords correspondants du cliché 8. Naturellement on pose sur le cliché 8 un cache de la forme et de la dimension désirées.
La feuille à impressionner 12 est maintenue sur un dispositif mobile qu'on va décrire plus loin qui permet de déplacer la feuille de la quantité voulue pour que les impressions successives du cliché se trouvent à côté les unes des autres. A chaque impression on applique fortement la feuille sur le cliché à l'aide d'un plateau feutré 13 maintenu par deux tiges glissières 14 munies de ressorts 15 sur une pièce 16 solidaire d'un portique 17, ladite pièce pouvant glisser d'ailleurs sur la queue d'aronde 18 afin de permettre le dé- couvrement du cliché pour sa mise en place ou son enlèvement.
Le portique 17 - est maintenu par deux bras 19 guidés dans les colliers 20 et portés par la pédale 21 oscillant autour de l'axe ?2 et munie d'un contrepoids 23. En 24 et 25 se trouvent deux butées limitant la course de la pédale. Les bras 19 ont la forme indi quée au dessin afin de ne pas gêner les dépla cements de la feuille à impressionner sur le plateau de l'appareil.
La feuille 12 est maintenue sur deux cordons 26 tendus légèrement au-dessus du plan supérieur de la machine par deux contre poids 27 (fig. 3); leur écartement est variable. Ces cordons cèdent sous l'action de la pression du plateau 13 mais se soulèvent légèrement dès que cette action cesse, évitant que lors du déplacement de la feuille celle-ci frotte sur la face du cliché.
Quand on agira sur la pédale 21, le pla- teau-presse 13, par l'intermédiaire des bras 19 et du portique 17, appuiera fortement la partie de la feuille à impressionner sur le cliché. Comme d'autre part, l'interrupteur ou le compte-pause de la lampe 2 est commandé par la pédale 21, ladite lampe s'allumera soit pendant le temps où on appuiera sur la pédale, soit pendant le temps pour lequel le compte-pause a été réglé.
Le mouvement de retour de la pédale a en outre pour effet de provoquer le déplacement automatique dans le sens latéral de la feuille de papier comme on le verra plus loin. La feuille à impressionner peut prendre deux mouvements: un mouvement latéral automatique qui provoque l'impression d'images côte à côte en une rangée et un mouvement longitudinal à main qui permet de faire des rangées parallèles d'images.
La feuille 12 est maintenue dans un serre- feuille formé de deux cornières 28 et 29 caoutchoutées en 28a et 29a (fig. 7 et 9), dont l'une 28 est solidaire de la glissière serre-feuille 46 du dispositif de déplacement latéral automa tique et dont l'autre 29; solidaire du même dispositif, peut toutefois se déplacer par rapport à la cornière 28 grâce à des fentes inclinées 29b dans lesquelles sont engagés des ergots fixes 28v. Une butée 12'L (fig. 7) permet de fixer toujours la feuille au même endroit.
Le dispositif de déplacement automatique est porté sur un chariot mobile dans le sens longitudinal et comportant deux barres 30 se déplaçant à queue d'aronde sur les parois latérales de la boîte 1. Ces barres sont main tenues d'équerre par une tige d'assemblage 31 placée derrière la machine, munie à ses extrémités de pignons 32 engrenant avec des crémaillères 33 portées par lesdites barres (fig. 2).
Sur l'un des côtés de l'appareil est dis posée (fig. 2) une barre-guide 34 qui coulisse également. Elle porte une butée fixe 35 et une butée 36 coulissant dans une rainure graduée 37 dans laquelle elle peut être fixée à la position désirée. Sur cette butée vient s'arrêter la butée fixe 38 portée par la barre 30 correspondante. La barre 34 est soumise constamment à l'action d'un contrepoids 39 attaché à l'extrémité du câble 39n. La barre <I>3</I><B>30</B> porte une butée margeur 40 réglable dans une rainure 40'L qui limite sa course vers l'opérateur.
La barre-guide 34 et la barre 30 du chariot qui la surmonte sont immobilisées par deux pistons dont les extrémités sont constituées par une série de pointes acérées pénétrant dans le bois strié des glissières ou de languettes en bois rapportées sur les glissières en vue du remplacement après usure, ces pointes étant enfoncées par la pression de ressorts à boudins suffisamment puissants. Ces pistons peuvent être soulevés par deux leviers 41 et 42 manceuvrés alternativement ou simultanément par la main droite de l'opérateur et libérant ainsi ensemble ou sépa rément les glissières 34 et 30 normalement immobilisées par les pistons.
On voit que le fonctionnement est le suivant: Quand ou commence, les barres 30 et 34 sont ramenées vers l'opérateur, la bu tée 38 touche la butée 35. On règle la butée mobile 36 de manière que la distance entre 35 et 36. soit égale à la longueur de l'image. Quand on a fait sur la* feuille de papier une rangée d'images; on agit sur le levier 41 pour soulever le piston correspondant et ou pousse le chariot mobile jusqu'à ce que la butée 38 de la barre 30 touche la butée 36. On lâche le levier 41, la barre 30 est immobilisée et la feuille est en place pour l'impression d'une nouvelle rangée d'images.
On agit sur le levier 42 pour libérer la barre 34 qui se déplace sous ?'action du contrepoids 39 jusqu'à ce que sa butée 35 touche la butée 38. On est revenu dans une position analogue à celle dont on est parti et par une manoeuvre ultérieure identique, on pourra imprimer une nouvelle rangée d'images.
Sur l'avant du chariot primaire formé des barres 30 est placé, devant l'opérateur, le dispositif assurant le déplacement latéral automatique de la feuille. Ce dispositif com porte un bâti métallique 44 ayant environ une longueur double de la feuille la plus large qu'on ait à impressionner. Ce bâti porte à chaque extrémité une flasque 100 et 101.
Ces flasques maintiennent elles-mêmes une barre métallique 102 disposée pc ur former eu 103 et 104 (fig. 9) deux chemins de glisse ment, l'un pour la glissière-guide 45 et l'autre pour la glissière serre-feuille 46. Pour faciliter la fabrication de la barre 102, les chemins de glissement des glissières qui doivent guider et maintenir celles-ci, sont réalisés à l'aide de lames métalliques 105 et 106 fixées cha cune sur une face latérale de 102 (fig. 9).
La glissière-guide 45 porte, vissée sui, sa face inférieure, la butée fixe 54 (fig. 6). Cette butée est constituée d'une plaque qui passe librement dans l'intervalle qui existe entre la barre 102 et le bâti 44.
Sur la glissière-guide 45 est également maintenue la butée mobile 59 qui est cons tituée d'une plaque, recourbée en équerre, et dont la branche horizontale se trouve disposée entre 102 et 44, comme la butée 54, et dont la branche verticale est maintenue à l'aide des écrous 60 vissés sur, les tiges filetées 107 (fig. 9) portées par une pièce métallique 108 pouvant glisser dans un logement 119 réservé pour elle dans la glissière 45. Les tiges file tées 107 passent dans la rainure 58. La branche verticale est percée d'un orifice 110 à bord gradué formant vernier sur la graduation 110a (le la glissière (fig. 5).
En<B>111</B> se trouvent d'autre part, des pe tits ergots utilisés lorsqu'au lieu de faire le tirage automatique, on veut faire du tirage à la main, ces ergots facilitant la saisie de la glissière en vue de sa man#uvre.
La glissière serre-feuille 46, qui porte en ',?et 29 les cornières caoutchoutées servant à serrer la feuille, porte sur sa surface infé rieure une plaque 56 (fig. 6 et 9) servant de butPe fixe. Cette plaque, qui se trouve entre la barre 102 et le bâti 44, vient en contact, pendant le 'déplacement relatif des deux glis sières, avec la butée fixe 54 et avec la butée mobile 59 de la glissière 45.
Sur le chemin de glissement 10.1 peut être déplacée et fixée en position réglable à l'aide de la vis 63 (fig. 7 et 9), une pièce eu U 62 qui sert de butée margeur et sur laquelle vient appuyer la glissière 46.
Le mouvement automatique des glissières aux moments voulus est imprimé par un mécanisrrre à ressort à vitesse réglable au moyen du bouton j: agissant sur un régula- teirr (fig.6). Ce mécanisme; r-eirfermé dans une boîte 112 portée par le bâti 44, comporte deux tambours, non représentés, sur lesquels s'enroulent deux courroies 113 et 114 (fig. 6 et 10) attachées l'une à la glissière 45, l'autre < r la glissière 46.
Ces deux courroies passent sur les poulies de renvoi 115 et 116 montées sur le support 117 fixé à la flasque 100 et traversent ladite flasque par les trous 118 et 119.
Les courroies 113 et 114 sont munies à leur extrémité d'une lamelle métallique 120 présentant un boudin qu'on peut engager dans un logement de forme convenable pra tiqué dans chaque glissière; la fixation est donc très solide en même temps qu'on peut aisément séparer les courroies de leurs glis sières, opération nécessaire quand on veut faire marcher la machine à la main.
Les glissières 45 et 46 portent à leur partie supérieure des réglettes en bois strié 65 et 66 (fig.11) sur lesquelles viennent s'appuyer les extrémités acérées de deux pistons 67 et 68. Ces pistons sont portés par la pièce 102 en son milieu. Des ressorts 69 sollicitent continuellement les pistons à s'ap puyer sur les réglettes et par conséquent, à immobiliser les glissières.
Chaque piston est attaqué à sa partie supérieure par un levier à deux branches 70 et 71 oscillant autour de l'axe 72 monté sur le bâti et mis en rotation à l'aide du câble métallique flexible 73 (du système Bowden par exemple), attaché d'une part, au levier 74 solidaire de l'axe 72 et, d'autre part, au levier 126 oscillant autour de l'axe 125 sur la tige 124 (fig. 2) fixée à son extrémité sur la boîte.
Autour de la tige 72 de commande des pistons 67 et 68 (fig. 5) se trouve un ressort 79 attaché au support fixe 80 de la tige et par l'intermédiaire de la bague 81 à ladite tige elle-même. La tension de ce ressort est réglable à l'aide de la bague 81 et le réglage est fait de telle sorte que le piston 68 soit relevé par la branche 71 du levier. Sur la tige 72 est calée une manette 82 qui permet de relever la branche 70 du levier sans tou cher à la position de la branche 71.
Les branches 70 et 71 du levier sont calées sur l'arbre 72 de manière que lors qu'elles reçoivent une action par l'intermé diaire de cet axe, l'une se lève pendant que l'autre s'abaisse, en sorte que lorsque la glis sière 45 est libérée, la glissière 46 est maintenue. Mais le réglage est tel que dans la position moyenne les deux glissières soient immobilisées en même temps, comme le montre clairement la fig. 13.
Quand on commence à impressionner une feuille ou qu'on commence une nouvelle rangée d'images après avoir convenablement déplacé, dans le sens longitudinal, comme il a été dit plus haut, le chariot 30 sur le guide 34, la glissière-guide 45 et la glissière serre-feuille 46 se trouvent vers 4a droite de l'appareil, la butée 56 s'appuyant sur la butée 54. On a d'autre part,<I>réglé</I> la position de la butée mobile 59 qui est placée de telle sorte que la distance entre elle et la butée 56 corresponde à la largeur de l'image lisible au vernier 110. On a aussi placé à l'endroit convenable la butée margeur 62 qui limite la course des glissières vers la droite suivant la largeur de la feuille employée pour les impressions.
Quand on appuiera sur la pédale 21, la feuille de papier sera appliquée, comme il a été dit, sur le cliché, la lampe 2 s'allumera ainsi qu'il a été dit et l'image s'imprimera sur le papier. Abaissée par la pédale, la tige 19 (fig. 2) agira par la bielle 127 sur le le vier 126 pivotant sur l'axe 125. Le levier 126 porte à sot) autre extrémité un oeil 128 dans lequel se fixe à distance réglable une pièce 129 formant l'extrémité du câble 73.
Le câble agissant sur le levier 74 de l'axe 72, fait tourner cet axe qui, par l'intermédiaire de la branche 70, soulève le piston 67 de la glissière-guide 45, qui, libérée, se déplace vers la gauche sous l'action du mécanisme à res sorts contenu dans la boîte 112 qui tend constamment à tirer sur les câbles et à approcher les glissières 45 et 46 de la flasque 100. Ce déplacement de la glissière 45 a lieu jusqu'à ce que la butée 59 rencontre la butée 56. Pendant ce temps l'image s'est imprimée sur le papier.
L'opérateur a lâché la pédale 21, et, le levier oscillant 126 étant revenu à sa position initiale, l'axe 72 tourne sous l'action du ressort 79 en sens inverse de tout à l'heure, la glissière-guide se trouve main tenue par le piston 67, tandis que la branche 71 relève le piston fié qui libère la glissière serre-feuille 46 laquelle est ramenée à son tour vers la gauche par le ressort correspon dant de la boîte 112 jusqu'à ce que la butée 56 rencontre la butée 54, ce qui correspond à un déplacement pour elle d'une longueur égale à la largeur de l'image. La feuille de papier se trouve donc en place pour une nouvelle impression et les images se placeront les unes à côté des autres.
La gaine flexible entourant le câble est maintenue à une extré mité par une fourche 127a dont la position est réglable sur la tige 124, et à l'autre extrémité par une fourche 130.
La rangée d'images étant finie, pour faire une nouvelle rangée on déplace d'une part, le chariot 30 comme dit plus haut et on ramène les glissières 45 et 46 à leur position de départ vers la droite de l'appareil. La glissière 46 -est libre de l'action du piston 68, mais la glissière 45 est maintenue par le piston 67. A l'aide de la manette 82 on peut relever le piston 67 sans que le piston 68 s'abaisse.
Les fig. 14, 15 et 16 montrent le dispo sitif permettant de relever le piston 67 sans que le piston 68 s'abaisse. A cet effet, la branche 70 est solidaire de la manette 82 et est montée folle sur l'axe 72 tandis que la branche 71, montée dans l'évidement d de la manette 92, est clavetée sur l'axe 72. En fonctionnement normal, lorsque l'axe 72 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, il entraîne la branche 71 qui, grâce à l'er got e' coopérant avec l'ergot e de la branche 70, entraîne la branche 70 et la manette 82; dans la rotation inverse de l'axe 72, le res sort 69 du piston 67 fait descendre la branche 70.
Si l'on veut libérer les deux glissières à la fois il suffit lorsque le piston 68 se trouve dans la position haute, de faire tourner la manette 82 dans le sens des aiguilles d'une montre pour élever la branche 70 et le piston 67. Les deux glissières étant ainsi libérées, il suffit d'agir sur la poignée 651, pour ramener la glissière-guide vers la droite; la butée 54 s'appuyant sur la butée 56 assure en même temps l'entraînement de la glissière 46. Ce mouvement des glissières vers la droite arme de nouveau les ressorts qui se trouvent ainsi remontés pour la rangée suivante. Il est limité par la rencontre de la glissière 46 avec la butée margeur 62. Si la butée margeur n'a pas été mise en place les glissières pourront être amenées jusqu'à l'extrémité droite du bâti 44.
La machine est prête à une nou velle passe quand, les glissières étant en place, on a lâché la manette 82.
On peut se servir de l'appareil comme tireuse ordinaire pour le tirage des épreuves témoins et le tirage à l'unité; il suffit, pour cela, de dégager la gaine du flexible de la fourchette 130.
En outre, la machine pourra fonctionner à la main si on le désire. Il suffira de sup primer le câble et la bielle de liaison ainsi que le mouvement entraîneur 112 et de dis poser pour commander les pistons 67 et 68 des leviers analogues à ceux décrits pour le chariot mobile dans le sens longitudinal (41 et 42 à la fig. 2). On fera alors glisser alter nativement les deux glissières en agissant pour cela avec les doigts sur les ergots 111 qu'elles portent.
A la fig. 12 est représenté un dispositif de dégradateur réglable permettant l'obtention d'images dégradées. Il est constitué essen tiellement de deux jeux de verres superposés portant des caches variés et combinant leurs ouvertures selon leur position respectivQ. Le verre inférieur se meut directement au doigt de la main gauche de l'opérateur. Le verre supérieur, enclavé dans une monture légère recourbée sur le côté et à la base, est saisi par sa main droite. Ces verres glissent d'a vant en arrière sur les bandes caoutchoutées d'un bâti se déplaçant lui-même vers la droite ou vers la gauche sur un bâti principal. L'ensemble s'élève ou s'abaisse à l'aide d'un coin permettant le réglage de l'éloignement du dégradateur du cliché.
Diverses modifications constructives de détail peuvent naturellement être apportées à l'appareil décrit sans qu'on sorte pour cela du domaine de l'invention.
Machine for printing several positives on the same sensitive sheet. The present invention relates to a machine for printing several positives on a single sensitive sheet, 'characterized in that it comprises a frame which can be successively moved by adjustable lengths and longitudinally with respect to the frame of the machine, and a device on which is fixed the sensitive sheet and which is supported by the frame while being able to move successively of adjustable lengths and transversely with respect to this frame, the frame and the device on which the sensitive sheet is fixed being arranged and moving to above the cliché to be reproduced which is carried to the upper part of the frame of the machine inside which the lighting device is contained.
The machine object of the invention makes it possible to quickly draw on a large sheet of paper or a film from a cliché or a portion of a cliché, images of indeterminate number and size which are placed, thanks to the adjustments that the device, rigorously side by side and can then be cut with a guillotine. It is also possible, thanks to the possibility of a rigorous registration, to impress the same sheet in the same place using several different clichés, which allows a superposition of images, texts or colors ad libitum.
In the accompanying drawings which show, by way of example, an embodiment of the invention FIG. 1 is the front view of the device from the operator's side; Fig. 2 is the side view; Fig. 3 is the plan view; Fig. 4 is the vertical transverse section along A-A of FIG. 1 from the box; Fig. 5 is the front view of the device ensuring the lateral movements of the leaf; Fig. 6 is the front view on a larger scale of the guide slide;
Fig. 7 is the front view with partial tears of the wallet slide on the side of the sheet holder; Fig. 8 is a plan view from above, the support of the slides being partially broken away to reveal the stops arranged under the slides; Fig. 9 is the cross section along <I> A-A </I> of fig. 8;
Fig. 10 is an end view of the side of the flange which carries the return pulleys of the slide control belts; Fig. 11 is a section on C-C of FIG. 5 showing the brake pistons, when the lever is tilted; Fig. 12 is the plan view of the degradator; Fig. 13 is a view similar to FIG. 11 showing the position of the brake pistons when the lever is in its middle position;
Fig. 14 is a vertical section of the handle and of the branch of the pivoting lever with which it is integral; Fig. 15 is a section of FIG. 14; Fig. 16 shows the other branch of the pivoting lever intended to be keyed on the axis; Fig. 17 is a plan view showing the device of wedges serving for the positioning of the cliché.
As can be seen in the drawing, the apparatus comprises a box 1 in which the draw lamp 2 is located, and a red lamp 3. A mercury or friction switch actuated by the pedal 21 mentioned below causes the lighting of the lamp; this switch can be replaced by a pause counter of a known type. The com box has two flaps 4 and 5, one of which is used to reach the lamps and the other for the degrading device 6.
The upper part of the box is closed by a strong glass 7 on which the plate 8 to be reproduced is placed. This cliché is hand held using a wedge device 9 in the notch 10 of a large cardboard or other tray 11 placed on the mirror 7. This cardboard tray 11 is held in the desired position by a corner a. The plate 8 is placed in the notch 10 and is itself held in position with the aid of the cardboard plate b that the corners c and c 'press on the corresponding edges of the plate 8. Of course we place on the plate 8 a cover of the desired shape and size.
The sheet to be impressed 12 is held on a mobile device, which will be described later, which makes it possible to move the sheet by the desired quantity so that the successive impressions of the plate are located next to each other. At each printing, the sheet is strongly applied to the cliché using a felted plate 13 held by two slide rods 14 provided with springs 15 on a part 16 secured to a gantry 17, said part being able to slide moreover on the dovetail 18 in order to allow the exposure of the cliché for its installation or its removal.
The gantry 17 - is maintained by two arms 19 guided in the collars 20 and carried by the pedal 21 oscillating around the axis? 2 and provided with a counterweight 23. At 24 and 25 are two stops limiting the stroke of the pedal. The arms 19 have the shape indicated in the drawing so as not to hinder the movements of the sheet to be impressed on the plate of the apparatus.
The sheet 12 is held on two cords 26 stretched slightly above the upper plane of the machine by two counterweights 27 (FIG. 3); their spacing is variable. These cords yield under the action of the pressure of the plate 13 but rise slightly as soon as this action ceases, preventing the sheet from rubbing against the face of the plate during the movement of the sheet.
When the pedal 21 is acted on, the press plate 13, via the arms 19 and the gantry 17, will strongly press the part of the sheet to be impressed on the cliché. As, on the other hand, the switch or the pause-counter of the lamp 2 is controlled by the pedal 21, said lamp will light up either during the time when the pedal is pressed, or during the time for which the count- break has been set.
The return movement of the pedal also has the effect of causing the automatic displacement in the lateral direction of the sheet of paper as will be seen below. The sheet to be impressed can take two movements: an automatic lateral movement which causes the printing of images side by side in a row and a longitudinal hand movement which makes it possible to make parallel rows of images.
The sheet 12 is held in a sheet clamp formed by two angles 28 and 29 rubberized at 28a and 29a (fig. 7 and 9), one of which 28 is integral with the sheet clamp slide 46 of the automatic lateral displacement device. tick and the other 29; integral with the same device, can however move relative to the angle iron 28 thanks to inclined slots 29b in which fixed lugs 28v are engaged. A 12'L stop (fig. 7) always allows the sheet to be fixed in the same place.
The automatic displacement device is carried on a carriage movable in the longitudinal direction and comprising two bars 30 moving in a dovetail on the side walls of the box 1. These bars are held square by an assembly rod. 31 placed behind the machine, provided at its ends with pinions 32 meshing with racks 33 carried by said bars (fig. 2).
On one of the sides of the apparatus is placed (fig. 2) a guide bar 34 which also slides. It carries a fixed stop 35 and a stop 36 sliding in a graduated groove 37 in which it can be fixed in the desired position. On this stop the fixed stop 38 carried by the corresponding bar 30 comes to a stop. The bar 34 is constantly subjected to the action of a counterweight 39 attached to the end of the cable 39n. The bar <I>3</I> <B> 30 </B> carries a feeder stop 40 adjustable in a 40'L groove which limits its travel towards the operator.
The guide bar 34 and the bar 30 of the carriage which surmounts it are immobilized by two pistons, the ends of which are formed by a series of sharp points penetrating into the ridged wood of the slides or of wooden tabs attached to the slides for replacement. after wear, these points being driven in by the pressure of sufficiently powerful coil springs. These pistons can be lifted by two levers 41 and 42 maneuvered alternately or simultaneously by the operator's right hand and thus freeing together or separately the slides 34 and 30 normally immobilized by the pistons.
It can be seen that the operation is as follows: When or begins, the bars 30 and 34 are returned to the operator, the stop 38 touches the stop 35. The movable stop 36 is adjusted so that the distance between 35 and 36. is equal to the length of the image. When we have made a row of pictures on the * sheet of paper; lever 41 is acted on to lift the corresponding piston and or pushes the movable carriage until the stop 38 of the bar 30 touches the stop 36. The lever 41 is released, the bar 30 is immobilized and the sheet is in position. room for printing a new row of images.
We act on the lever 42 to release the bar 34 which moves under the action of the counterweight 39 until its stop 35 touches the stop 38. We returned to a position similar to that from which we started and by a identical subsequent operation, a new row of images can be printed.
On the front of the primary carriage formed by the bars 30 is placed, in front of the operator, the device ensuring the automatic lateral displacement of the sheet. This com device carries a metal frame 44 having about twice the length of the widest sheet one has to impress. This frame carries at each end a flange 100 and 101.
These flanges themselves hold a metal bar 102 arranged pc ur forming 103 and 104 (Fig. 9) two sliding paths, one for the guide slide 45 and the other for the sheet clamp slide 46. To facilitate the manufacture of the bar 102, the sliding paths of the slides which must guide and hold them, are made using metal strips 105 and 106 each fixed on a side face of 102 (fig. 9). .
The slide-guide 45 carries, screwed on its underside, the fixed stop 54 (fig. 6). This stopper consists of a plate which passes freely in the gap which exists between the bar 102 and the frame 44.
On the guide slide 45 is also maintained the movable stop 59 which is constituted by a plate, curved at right angles, and the horizontal branch of which is disposed between 102 and 44, like the stop 54, and the vertical branch of which is maintained using nuts 60 screwed on, the threaded rods 107 (fig. 9) carried by a metal part 108 which can slide into a housing 119 reserved for it in the slide 45. The threaded rods 107 pass into the groove 58 The vertical branch is pierced with an orifice 110 with a graduated edge forming a vernier on the graduation 110a (the slide (fig. 5).
On the other hand, in <B> 111 </B> are found small lugs used when instead of doing the automatic pulling, you want to do the pulling by hand, these lugs making it easier to grip the slide in sight. of his maneuver.
The sheet-tightening slide 46, which carries at ',? And 29 the rubberized angles serving to clamp the sheet, carries on its lower surface a plate 56 (Fig. 6 and 9) serving as a fixed butt. This plate, which is located between the bar 102 and the frame 44, comes into contact, during the relative movement of the two slides, with the fixed stop 54 and with the movable stop 59 of the slide 45.
On the sliding path 10.1 can be moved and fixed in an adjustable position using the screw 63 (fig. 7 and 9), a U part 62 which serves as a feeder stop and on which the slide 46 rests.
The automatic movement of the slides at the desired times is effected by a spring mechanism with adjustable speed by means of button j: acting on a regulator (fig.6). This mechanism; r-eirclosed in a box 112 carried by the frame 44, comprises two drums, not shown, on which are wound two belts 113 and 114 (fig. 6 and 10) attached one to the slide 45, the other < r slide 46.
These two belts pass over the return pulleys 115 and 116 mounted on the support 117 fixed to the flange 100 and pass through said flange through the holes 118 and 119.
The belts 113 and 114 are provided at their end with a metal strip 120 having a coil which can be engaged in a suitably shaped housing made in each slide; the attachment is therefore very solid at the same time that the belts can be easily separated from their slides, an operation necessary when one wishes to operate the machine by hand.
The slides 45 and 46 carry at their upper part ribbed wooden strips 65 and 66 (fig.11) on which the sharp ends of two pistons 67 and 68 are supported. These pistons are carried by the part 102 in its middle. . Springs 69 continuously urge the pistons to rest on the strips and consequently to immobilize the slides.
Each piston is attacked at its upper part by a lever with two branches 70 and 71 oscillating around the axis 72 mounted on the frame and rotated using the flexible metal cable 73 (of the Bowden system for example), attached on the one hand, to the lever 74 integral with the axis 72 and, on the other hand, to the lever 126 oscillating around the axis 125 on the rod 124 (FIG. 2) fixed at its end to the box.
Around the rod 72 for controlling the pistons 67 and 68 (FIG. 5) is a spring 79 attached to the fixed support 80 of the rod and by means of the ring 81 to said rod itself. The tension of this spring is adjustable using the ring 81 and the adjustment is made such that the piston 68 is raised by the branch 71 of the lever. A lever 82 is wedged on the rod 72 which makes it possible to raise the branch 70 of the lever without touching the position of the branch 71.
The branches 70 and 71 of the lever are wedged on the shaft 72 so that when they receive an action through the intermediary of this axis, one rises while the other lowers, so that when the slide 45 is released, the slide 46 is held. But the adjustment is such that in the middle position the two slides are immobilized at the same time, as clearly shown in fig. 13.
When we start to impress a sheet or when we start a new row of images after having properly moved, in the longitudinal direction, as was said above, the carriage 30 on the guide 34, the guide slide 45 and the sheet clamp slide 46 are located towards the right of the device, the stop 56 resting on the stop 54. On the other hand, we have <I> adjusted </I> the position of the movable stop 59 which is placed so that the distance between it and the stop 56 corresponds to the width of the image readable with the vernier 110. The feed stop 62 has also been placed in the suitable place which limits the travel of the slides to the following right. the width of the sheet used for prints.
When the pedal 21 is pressed, the sheet of paper will be applied, as it was said, on the cliché, the lamp 2 will light up as it was said and the image will be printed on the paper. Lowered by the pedal, the rod 19 (fig. 2) will act by the connecting rod 127 on the lever 126 pivoting on the axis 125. The lever 126 carries at the other end an eye 128 in which is fixed at an adjustable distance a part 129 forming the end of the cable 73.
The cable acting on the lever 74 of the pin 72 rotates this pin which, by means of the branch 70, lifts the piston 67 of the guide slide 45, which, released, moves to the left under the 'action of the spells mechanism contained in the box 112 which constantly tends to pull on the cables and to approach the slides 45 and 46 of the flange 100. This movement of the slide 45 takes place until the stop 59 meets stopper 56. During this time the image is printed on the paper.
The operator released the pedal 21, and, the oscillating lever 126 having returned to its initial position, the axis 72 rotates under the action of the spring 79 in the opposite direction from earlier, the guide slide is located hand held by the piston 67, while the branch 71 raises the plunger which releases the leaf-clamping slide 46 which is returned in turn to the left by the corresponding spring of the box 112 until the stop 56 meets the stop 54, which corresponds to a displacement for it of a length equal to the width of the image. The sheet of paper is therefore in place for a new print and the images will be placed next to each other.
The flexible sheath surrounding the cable is held at one end by a fork 127a, the position of which is adjustable on the rod 124, and at the other end by a fork 130.
The row of images being finished, to make a new row, on the one hand, the carriage 30 is moved as mentioned above and the slides 45 and 46 are brought back to their starting position towards the right of the apparatus. The slide 46 is free from the action of the piston 68, but the slide 45 is held by the piston 67. Using the lever 82, the piston 67 can be raised without the piston 68 being lowered.
Figs. 14, 15 and 16 show the device making it possible to raise the piston 67 without the piston 68 being lowered. To this end, the branch 70 is integral with the lever 82 and is mounted loose on the axis 72 while the branch 71, mounted in the recess d of the lever 92, is keyed on the axis 72. In normal operation , when the shaft 72 rotates clockwise, it drives the branch 71 which, thanks to the er got e 'cooperating with the lug e of the branch 70, drives the branch 70 and the lever 82; in the reverse rotation of the axis 72, the res comes out 69 of the piston 67 causes the branch 70 to descend.
If you want to release the two slides at the same time, when the piston 68 is in the high position, it suffices to turn the lever 82 clockwise to raise the branch 70 and the piston 67. The two slides being thus released, it suffices to act on the handle 651, to bring the guide slide to the right; the stop 54 resting on the stop 56 at the same time ensures the driving of the slide 46. This movement of the slideways to the right again arms the springs which are thus raised for the next row. It is limited by the meeting of the slide 46 with the feeder stop 62. If the feeder stop has not been put in place the slides can be brought to the right end of the frame 44.
The machine is ready for a new pass when, with the slides in place, the lever 82 has been released.
The apparatus can be used as an ordinary printer for the printing of witness proofs and the printing by unit; it suffices, for this, to release the sheath of the flexible fork 130.
In addition, the machine can be operated by hand if desired. It will suffice to remove the cable and the connecting rod as well as the driving movement 112 and to position, to control the pistons 67 and 68, levers similar to those described for the carriage movable in the longitudinal direction (41 and 42 in fig. . 2). The two slides will then be made to slide alternately by acting for this with the fingers on the lugs 111 which they carry.
In fig. 12 is shown an adjustable degradator device for obtaining degraded images. It consists essentially of two sets of superimposed glasses carrying various covers and combining their openings according to their respective position. The lower lens moves directly to the finger of the operator's left hand. The upper lens, encased in a light frame curved at the side and at the base, is gripped by his right hand. These glasses slide back and forth on the rubber bands of a frame moving itself to the right or to the left on a main frame. The assembly is raised or lowered using a wedge allowing the adjustment of the distance of the degradator from the cliché.
Various detailed constructive modifications can naturally be made to the apparatus described without departing for this from the scope of the invention.