CA1252377A - Presse a former et plus particulierement presse plieuse - Google Patents
Presse a former et plus particulierement presse plieuseInfo
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- CA1252377A CA1252377A CA000453498A CA453498A CA1252377A CA 1252377 A CA1252377 A CA 1252377A CA 000453498 A CA000453498 A CA 000453498A CA 453498 A CA453498 A CA 453498A CA 1252377 A CA1252377 A CA 1252377A
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- B—PERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
- B30—PRESSES
- B30B—PRESSES IN GENERAL
- B30B15/00—Details of, or accessories for, presses; Auxiliary measures in connection with pressing
- B30B15/007—Means for maintaining the press table, the press platen or the press ram against tilting or deflection
-
- B—PERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
- B21—MECHANICAL METAL-WORKING WITHOUT ESSENTIALLY REMOVING MATERIAL; PUNCHING METAL
- B21D—WORKING OR PROCESSING OF SHEET METAL OR METAL TUBES, RODS OR PROFILES WITHOUT ESSENTIALLY REMOVING MATERIAL; PUNCHING METAL
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- B21D5/0272—Deflection compensating means
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- Bending Of Plates, Rods, And Pipes (AREA)
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Abstract
Presse à former et plus particulièrement presse plieuse. L'invention concerne une presse à former qui est remarquable en ce que l'un des tabliers comporte n points de poussée et l'autre tablier opposé, (n+1) points de poussée qui sont décalés et alternés deux à deux avec les n points de poussée du premier tablier par rapport à des parallèles la direction de déplacement du tablier mobile, lesdits points de poussée des deux tabliers étant disposés symétriquement par rapport au plan médian perpendiculaire auxdits tabliers.
Description
L'invention concerne une presse à former et plus particu~
lièrement une presse plieuse.
Les presses ~ former comportent généralement deux tabliers dont l'un appelé coulisseau est mobile.
Les tabliers sont équipés de moyens pour porter des outils de formage, la tôle étant disposée entre les outils des tabliers pour être faconnée sous l'action combinée du coulisseau et du ta-blier fixe opposé.
Le coulisseau est généralement mû hydrauliquement par des vérins mais d'autres moyens pneumatiques ou mécaniques peuvent évi-demment être utilisés.
Une disposition classique de presse plieuse consiste à sou-mettre le coulisseau à l'action de deux vérins d'extrémités tandis que le tablier fixe repose sur deux appuis situés sensiblement dans l'alignement desdits vérins par rapport à la direction de déplace-ment du coulisseau.
Dans ce type de disposition, dite à poussée latérale, la tôle ainsi formée entre les outils les soumet à une charge presque uniformément répartie, de telle sorte que chaque tablier est sensi-blement~ dans les memes conditions de charge et de déformation.
Toutefois il est clair que dans ce cas les courbes de défor-mation longitudinale des tabliers, chacune 60US forme d'un arc UDi-~que, sont sensiblement symétriques par rapport au plan de séparation des tabliers de telle~sorte que l'écart maximum entre les tabliers ~5 se situe au voisinage du milieu des points de poussée (vérins et ap-puis fixes) et représente deux fois la déformation maximale de chaque tablier.
L'écart maximum entre les deux tabliers est un paramètre im-portant de la précision du pli réalisé et dans le cas sus-mentionné
les deux tabliers en action étant plus écartés au milieu qu'aux ex-trémités, le pli sera plus ouvert au centre qu'auxdites extrémités Pour diminuer l'écart maximum entre les deux tabliers défor-:
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-més et améliorer ainsi le pli de la tole, il a été imaginé de sou-mettre l'un des tabliers à deux vérins d'extrémités ou respectivement deu~ appuis ~t l'autre tablier à un appui ou respectivement un ou plusieùrs vérins disposés en son centre (disposition dénommée ci après à poussée centrale).
Dans ce cas les déformations des tabliers, également chacu-ne sous forme d'un arc, sont incurvées dans le même sens et on ré-duit de manière importante l'éca t maximum entre les deux tabliers puisque dans ce cas l'écart maximum est obtenu par soustraction des flèches de chaque courbe de déformation, alors que dans le cas à poussée latérale, l'écart maximum était obtenu par addition des-dites flèches.
Il est aussi possible d'imaginer un dispositif à poussée latérale avec compensation par un ou plusieurs vérins médians.
Bien évidemment les écarts maximums des tabliers sont éga-lement fonction d'autres facteurs e~ notamment de l'inertie des tabliers. Par e~emple, pour des écarts maximums sensiblement égaux entre les deux dispositions à poussée latérale et poussée centrale, les inerties des tabliers de la disposition à poussée centrale seraient considérablement réduites.
Toutefois le calcul ~ontre que les courbes de déformation des tabliers ont des formes mathématiques différentes de telle sor-te qu'elles ne peuvent pas être parallèles contrairement à ce qui est généralement affirmé dans ce cas Dans la disposition à poussée centrale si l'écart maximum des tabliers est réduit par rapport à la disposition à poussee la-térale, elle présente néanmoins un grave inconvénient.
En eifet, dans la disposition à poussée latérale, si l'é-cart maximum est important, par contre la tôle formée reste sensi-blement dans le plan de symétrie entre les deux tabliers, alors quedans le cas à poussée centrale, la tôle est contrainte de suivre une ligne située sensiblement entre les deux courbes de déformation.
Dans certains cas cet inconvénient provoque une déformation en for-me de sabre sur la pièce, bien que l'angle de pliage tout au long de celle-ci soit assez correct.
Le but de l'invention est de proposer une disposition qui permette de mlnimiser l'écart maximum entre les deux tabliers et ~ `
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, ` ~l25'~;~'7~7 de diminuer les déformations maximums de chaque tablier afin de minimiser l'effet de "sabre" évoqué ci-avant. Pour une presse plieuse par exemple, la réduction de l'écart maximum réduit l'écart de tolérance sur le pli.
Il s'agit donc de conserver, voir améliorer les meilleurs résultats de l'art connu concernant l'écart maximum tout en diminuant au mieux les f-lèches de déformation.
Il est clair en outre que si l'invention est plus particulièrement destinée aux presses plieuses, elle concerne aussi toute sorte de presses, par exemple à planer, emboutir etc.
Le but sus-mentionné est atteint selon l'inven-tion, de manière surprenante, en s'écartant des idées ~5 reçues.
La présente invention vise une presse à former comprenant des tabliers, chaque tablier étant soumis à des points de poussée supërieurs et inférieurs,dans laquelle la répartition et le nombre des points de poussée de chaque tablier sont tels que la courbe de déformation longitudinale de chaque tablier en action pour un formage sur toute la longueur de la presse, est ondulée et symétriqùe par rapport à son point milieu tandis que les deux courbes de d~formation resultant des points de poussée supérieurs et ~5 inférieurs présentent des maximums et des minimums ayant sensiblement les mêmes coordonnées longitudinales.
~insi, les courbes de déformation sont donc ondulées et non plus réduites à un seul arc comme précédem-ment, ce qui est à priori original par rapport au but à
atteindre.
Selon un mode de réalisation préféré, l'un des tabliers est soumis à un nombre entier n de points de poussée, au moins égal à deux, tandis que liautre tablier oppose est soumis à (n+1) points de poussée qui sont décalés .
~ .
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, - 3a -et alternés deux à deux avec les n points de poussée du premier tablier par rapport à des parallèles à la direction de deplacement du tablier mobile, lesdits points de poussée des deux tabliers étant disposés symétriquement par rapport au plan médian perpendiculaire auxdits tabliers.
Avantageusement le décalage des points de poussée d'un tablier par rapport à l'au~re, qui est fonction de la longueur A
.
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~S~3'77 .
de formage totale possible, et la répartition des efforts sur les tabliers sont déterminés de manière à obtenir (n+l) points cornmuns et sensiblement alignés sur les courbes de déformation y compris les deux points d'extrémité, et ceci dans l'hypothèse d'un formage S sur toute la longueur des tabliers.
L'invention préconise en outre que le rapport des inerties entre les deux tabliers soit de préférence déterminé de manière à
obtenir un écart maximum, entre les courbes de déformation, le plus réduit possible.
Il est également possible de faire varier les inerties le long de chaque tablier comme il sera dit ci-après.
I.'invention prévoit également une disposition particulière et originale des points de poussée intermédiaires dans le cas de tabliers composés, de meme que des moyens d'asservissement notam-ment pour la répa~ition des efforts sur les tabliers.
L'invention sera bien comprise à la lecture de la descrip-tion qui va suivre, d'un mode de réalisation d'une presse plieuse donné à titre d'exemple et qui se réfère aux dessins annexés dans lesquels:
- la figure 1 est un schéma montrant la disposition des points de poussée dans le cas d'une presse à "cinq points", - les figures 2a à 2d sont des graphiques représentant les courbes de déformation des tabliers en fonction de diver-ses caractéristlques, - la figure 3 est une vue simplifiée en perspective, dlune presse selon un mode de réalisation, avec, par endroits, des arrachements pour une meilleure compréhension, - la figure 4 est un shéma de principe des moyens de com-mande et d'asservissement.
La figure 1 shématise le principe de l'invention pour une poussée dite cinq points, chaque point de poussée représenté ici par une double flèche pouvant être comme il a déjà été dit, un ap_ pui fixe ou la transmission directe ou indirecte de l'action d'un vérin~
La répartition de la force de pliage F est indiquée sur la ~'; ' ` :
~S~2377 .. ~ .
figure 1 au moyen d~un coeffl cient k dont il sera question ci-après et en supposant une longueur totale de pliage possible égale à 2L.
'Les points de poussée du tablier supérieur (s sur les figu-res 1 et 2a à 2d) sont au nombre de trois disposés symétriquement et ceux du tablier inférieur (i) opposé sont au nombre de deux.
Comme on peut le constater les points de poussée du tablier inférieur sont décalés d'une valeur ~ par rapport aux points extre-mes du tablier supérieur et alternés avec ceux-ci (la valeur de etar.t une fonction proportionnelle de 2L).
Les courbes de deformation pour ce type de disposition, en coordonnees rectangulaires x et y (x etant considéré dans le sens de la longueur des tabliers) sont représentées sur les figu-res 2a à 2d).
Les courbes 2a à 2d correspondent bien sur à des fonctions mathématiques qui permettent d'étudier l'écart maximum (Emax) en-tre les deux courbes.
En outre il y a lieu de noter que les courbes 2a à 2d sont faites dans l'hypothèse d'un pliage sur toute la longueur 2L
possible et pour des inerties Is et Ii constantes le long de cha- ' que tablier (s) et (i).
L'inventeur à trouvé qu'il existait une relation entre k et les valeurs du décalage ~,pour un rapport d'inertie IIi=J donne, pour que les deux courbes aient trois points communs (M et les deux points extrèmes 0 et 0'), c'est-à-dire pour passer de la cour-be 2a à 2b. Autrement dit k est ~ous cette condition fonction deet J.
En rajoutant la condition pour que les trois.points 0,M, et 0' soient sensiblement alignés (figure 2c), c'est-à-dire pour que le milieu de chaque tablier se trouve sensiblement dans l'alignement de ses extrémités, il est alors possible de déterminer les valeurs à donner à k et ~ .
Enfin en recherchant un minimum pour Emax on peut optimiser la valeur de J.
Les figures 2a à 2c sont faites dans l'hypothèse de J=l et on peut voir sur la figure 2dJ la courbe (8 1 ) obtenue avec une va-leur de J optimis~e (on peut noter au passage que le minimum de ..
~'~S~77 Emax pour une valeur de J donnée en l'occurence 1 sur la figure 2c correspond sensiblement à l'alignement des trois points.
La valeur L sera imposée par les besoins (capacite de plia-ge égale ~ 2L) et s'il ~'est pas possible de choisir alors exactement les valeurs de k, J et ~ , déterminées ci-avant,en fonction des autres contraintes de fabrication (poids total, coût etc...) il sera toujourspossible de déterminer la ou les meilleures valeurs de l'un ou de deux paramètres ~n fonction des ou de la valeur.fixées pour les autres et ceci d9autant plus que les résultats obtenus dépassent l~espérance de concordance entre le calcul et les toléran-ces métérielles.
Les figures 2c et 2d montrent bien,en outre,que le fait d' imposer un aLignement aux trois points 0, M et 0' impose à l'axe de la tole qui se trouverait être disposée entre les tabliers,d' etre ramené au voisinage de la ligne droite (il est clair que les courbes des figures 2a à 2d sont représentées abstraction faite de la tole).
Dans ce qui a été dit ci-avant, l'inertie (Ii, Is) de cha-que tablier était supposée constante tout au long dudit tablier - 20 mais il est envisageable d'améliorer encore le dispositif en ima- -ginant une-variation d'inertie le long de la longueur d'au moins l'un des tabliers pour ramener sa courbe de déformation le plus près possible de la ligne droite et/ou réduire encore l'écart maxi mun entre les courbes de déformation.
Techniquement il est possible d'obtenir les résultats dé-crits ci-avant de nombreuses facons. Le tablier mobile ou coulis-seau peut aussi bien etre le tablier inférieur que le tablier supé-rieur, ceux-ci pouvant en outre etre monoblocs ou composés De meme les points de poussée peuvent être des vérins de poussée, des vrins de cambrage ou de correction ou des appuis fixes.
La figure 3 montre un mode de réalisation possible.
Dans l'exemple représenté sur la figure 3, c'est le ta-blier supérieur 1 quL est mobile et qui est dénommé ci-après coulisseau tandis que le tablier inférieur 2 est fixe.
Le coulisseau 1 et le tablier fixe 2 sont montés dans un . .
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~ S~3~ i --7- ~
bati formé de deux flasques 3 et 4 réunis entre eux notamment par une poutre de contreventement 5 servant en outre de caisson da dis-tribution.
Le coulisseau 1 coulisse à l'aide de moyens de guidage trans versaux et longitudinaux non représentés plus spécialement.
Le coulisseau 1 est dans cet exemple, un tablier composé et comporte une ~me centrale 6 à laquelle sont assujetties deux joues latérales 7, 8 disposées de part et d'autre de l'ame 6.
Les joues 7, 8 et l'~me centrale 6 sont solidarisées entre lo elles par des pions ou broches 9 et lo.
Le tablier fixe 2 est composé sensiblement de la même ma-nière par une ame centrale 11 solidaire de deux joues 12 et 13 au moyen de pions ou broches 14, 15.
Le coulisseau 1 est mû par des vérins 16 et 17 disposés à
ses extrémités et de manière telle qu'ils agissent sur les joues 7 et 8 du coulisseau et donc, par réaction des pions 9 et 10, sur 1' âme centrale 6, qui comme le montre le dessin dépasse lesdites joues de telle sorte que c'est elle qui agira sur la tôle à plier par l'intermédiaire d'un outil dont elle sera équipée. Dans 1' exemple représenté les vérins 16 et 17 sont doubles et les axes mé-dians de poussée passent par les pions 9 et 10.
Les ~oues 12 et 13 du tablier 2 comportent sur le dessus une poutre 18 destinée à recevoir l'outil conjugué de celui porté
par le coulisseau de telle sorte qu'ici l'effort est transmis par les pions 14 et 15 à l'ame centrale 11 supposée fixe.
Il est clair qu'il s'agit ici d'un exemple de réalisation et qu'il est possible d'imaginer au moins l'un des tabliers sous forme monobloc ou d'inverser les parties travaillantes des tabliers qui pourraient etre les joues 7, 8 pour le coulisseau 1 et l'ame centrale 11 pour le tablier 2, plutôt queJ comme représenté, l'ame 6 du coulisseau et les joues 12J 13 du tablier 2.
Dans le mode de réalisation représenté, la partie centrale du coulisseau (dans le sens de sa plus grande dimension), présente ' une trouée dans laquelle est aménagé un vérin de cambrage 19.
Ce vérin 19 est dispose de manière à solllciter l'ame cen-. . ~ .
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trale 6.du coulisseau en s'appuyant sur les joues 7 et 8 (il pourrait s'agir de l'inverse avec des joues 7 et 8 travaillantes). Dans le cas d'un tablier monobloc le verin 19 pourrait être par exemple disposé
dans une encoche dudit tablier et prendre appui sur la poutre 5 .
On retrouve bien dans la représentation de la figure 3 la disposition des points de poussée de la figure 1, ~ savoir un cou-lisseau muni de trois points de poussée sous la forme des pions 9) 10 (en réaction des vérins 16, 17) et du vérin 19 tandis que le ta-blier 2 présente deux points de poussée sous la forme des appuis fixes 14 et 15 décalés par rapport aux points de poussée du coulis-seau.
Une telle presse est bien sûr pourvue d'un ensemble de com-mande de régulation et d'asservissement et la figure 4 schématise à titre d'exemple au moins en partie un tel ensemble. Sur cette fi gure on retrouve,selon des dispositions et des formes un peu dif-férentes que celles de la figure 3 puisqu'il s'agit d'un schéma de principe, le coulisseau 1, le tablier fixe 2, les flasques de b~ti 3 et 4, les vérins de poussée 16, 17 et le vérin de cambrage 19. ~;
Les vérins 16, 17 et 19 sont commandés par des valves d' asservissement respectivement Sl, S2, et S3 alimentées par des pom pes Pl, P2 et des pompes auxiliaires Pa.
Une logique électronique et/ou mécanique et/ou hydraulique (non représentée) prend des informations à partir de moyens de com-mande telle que la pédale schématisée en Pc, de moyens de saisie de données (consignes) et de moyens de mesure sous forme de capteurs de force Fl, F2 qui mesurent en permanence la force de pliage réellement appliquée et sa prépartition par rapport au plan de symétrie de la presse, de capteurs de position Cl, C2 qui mesurent en permenence les positions relatives des extrémités du tablier 2 et du coulisseau 1 et d'un capteur de moment M qui mesure en permanence le moment de flexion au centre du coulisseau et dont il ser~ question plus en dé-tail ci-après (les flèches obliques représentées sur le dessin-figu-` rent la liaison avec la logique).
La p~dale Pc commande par l'intermédiaire de la logique sus-mentionnéq et des valves Sl et S2: l'avance, l'arret et le retour du coulisseau 1.
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Les données ou consignes sont saisies par l'unité d'entrée de la logique et concernent la nature, l'épaisseur et éventuellement la longueur de la tôle ainsi que les caractéristiques du pli à obte-nir (angle du pli, dimensions de l'outillage...) de manière à déter-S miner une profondeur de pliage et donc une position de fin de coursedu coulisseau L'unité de traitement de la logique exploite les consignes données et les informations qui sont reçues des moyens de mesure, pour moduler les commandes des valves d'asservissement.
En approche, la comparaison des données de Cl et C2 permet d'asservir le mouvement parallèle du coulisseau 1 par rapport au tablier ~ en agissant sur les valves Sl et S2.
La comparaison desdites données de position par rapport une position conventionnelle choisie permet en outre de déterminer 15 la fin de la course d'approche (vitesse rapide) et de passer en vi-tesse lente de pliage Les fonctions précédemment décrites sont évidemment les mê-mes en mouvement inverse (retour du coulisseau), ~u cours du pliage La force F à appliquer est fonction des 20 caractéristiques de la tole (nature du métal, épaisseur, longueur).
Cette force F est généralement déterminée au moyen d'abaques, ou par calcul dans le cas de certaines commandes numériques, puis pré- r réglée sur la machine. Les capteurs de force Fl et F2 qui mesurent la répartition des poussées et qui sont disposés dans les flasques du bâti ou les pions ou ailleurs (vérins...) délivrent ainsi deux informations à la logique qui sont la force totale de pliage F et, par différence, l'excentrement de la poussée.
En agissant sur Sl, 92 la logique controle ainsi la confor-mité de la force réelle de pliage par rapport à la valeur théorique 3Q calculée et le parallélisme d'exécution du pli. On peut toutefois noter ici que ce sont ~oujours les capteurs de position Cl, C2 qui servent de réference d'asservissement pour le parallèlisme, la don-née d'excentrement étant exploitée par ailleurs.
Tous ces moyens permettent ainsi de tenlr compte des carac teristiques de la tôle et de sa position par rapport au plan de sy-métrie.
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-lo- I
I
Les études et calculs du départ (figures 1 à 2d) qui ont permis de déterminer des valeurs de J, k et ~ pour réaliser la presse ont été faits dans l'hypothèse d'une charge uniformément répartie sur les tabliers c'est-à-dire pour un pliage centré et 5 s'appliquant en outre sur toute la longueur de la presse.
Dans le cas d~un pliage sur une longueur partielle et/
ou excentrée on a vu comment les moyens décrits précédemment peu f vent en tenir compte.
Toutefois il y a lieu de corriger les données provenant des lo capteurs de position Cl, C2 puisque les positions des extrémités ¦
des tabliers ne correspondent pas avec les cotes réelles au ni-veau des extr~mités de la t~le et qu'en outre il y a lieu d'asser-vir aussi la force de cambrage, c'est-a-dire d'agir sur la valeur à donner alors effectivement au coefficient k qui dépend de 1' lS excentrement et de la longueur réelle de pliage.
La longueur de la tôle à plier peut etre affichée et r saisie par la logique comme il a déjà été dit, mais il est particu-lièrement intéressant et original de la déterminer au moyen du cap-teur M dont les mesures sont fonctions de ladite longueur de plia-20 ge, de la force F et de l'excentrement.
Etant donné que la force F et l'excentrement sont captés par ailleurs, la logique peut facilement, à partir des informations du capteur M, en déduire la valeur de k.
De très nombreuses variantes peuvent être imaginées comme 25 il a déjà été dit sans sortir du cadre de l'invention (coulisseau inférieur, coulisseau à deux points et tablier fixe à trois points.,).
En outre il est clair que le mode de réalisation à cinq points peut être étendu ~ d'autres réalisations à 7, 9 points etc... (voir des nombras pairs) pour lesquelles d'autres vérins de cambrage que le vérin 19 sont prévus, lesquels peuvent etre disposés de la ma-nière décrite ci-avant dans Les tabliers composés. De plus le cap teur de contrainte M peut-être disposé autrement, sur liautre ta-blier, par exemple.
Enfin il est clair que si la description se rapporte plus spécialement à une presse plieuse, l'invention n'est pas limitée à
ce type par~iculier mais s'applique ~ toute sorte de presse à for-mer.
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lièrement une presse plieuse.
Les presses ~ former comportent généralement deux tabliers dont l'un appelé coulisseau est mobile.
Les tabliers sont équipés de moyens pour porter des outils de formage, la tôle étant disposée entre les outils des tabliers pour être faconnée sous l'action combinée du coulisseau et du ta-blier fixe opposé.
Le coulisseau est généralement mû hydrauliquement par des vérins mais d'autres moyens pneumatiques ou mécaniques peuvent évi-demment être utilisés.
Une disposition classique de presse plieuse consiste à sou-mettre le coulisseau à l'action de deux vérins d'extrémités tandis que le tablier fixe repose sur deux appuis situés sensiblement dans l'alignement desdits vérins par rapport à la direction de déplace-ment du coulisseau.
Dans ce type de disposition, dite à poussée latérale, la tôle ainsi formée entre les outils les soumet à une charge presque uniformément répartie, de telle sorte que chaque tablier est sensi-blement~ dans les memes conditions de charge et de déformation.
Toutefois il est clair que dans ce cas les courbes de défor-mation longitudinale des tabliers, chacune 60US forme d'un arc UDi-~que, sont sensiblement symétriques par rapport au plan de séparation des tabliers de telle~sorte que l'écart maximum entre les tabliers ~5 se situe au voisinage du milieu des points de poussée (vérins et ap-puis fixes) et représente deux fois la déformation maximale de chaque tablier.
L'écart maximum entre les deux tabliers est un paramètre im-portant de la précision du pli réalisé et dans le cas sus-mentionné
les deux tabliers en action étant plus écartés au milieu qu'aux ex-trémités, le pli sera plus ouvert au centre qu'auxdites extrémités Pour diminuer l'écart maximum entre les deux tabliers défor-:
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-més et améliorer ainsi le pli de la tole, il a été imaginé de sou-mettre l'un des tabliers à deux vérins d'extrémités ou respectivement deu~ appuis ~t l'autre tablier à un appui ou respectivement un ou plusieùrs vérins disposés en son centre (disposition dénommée ci après à poussée centrale).
Dans ce cas les déformations des tabliers, également chacu-ne sous forme d'un arc, sont incurvées dans le même sens et on ré-duit de manière importante l'éca t maximum entre les deux tabliers puisque dans ce cas l'écart maximum est obtenu par soustraction des flèches de chaque courbe de déformation, alors que dans le cas à poussée latérale, l'écart maximum était obtenu par addition des-dites flèches.
Il est aussi possible d'imaginer un dispositif à poussée latérale avec compensation par un ou plusieurs vérins médians.
Bien évidemment les écarts maximums des tabliers sont éga-lement fonction d'autres facteurs e~ notamment de l'inertie des tabliers. Par e~emple, pour des écarts maximums sensiblement égaux entre les deux dispositions à poussée latérale et poussée centrale, les inerties des tabliers de la disposition à poussée centrale seraient considérablement réduites.
Toutefois le calcul ~ontre que les courbes de déformation des tabliers ont des formes mathématiques différentes de telle sor-te qu'elles ne peuvent pas être parallèles contrairement à ce qui est généralement affirmé dans ce cas Dans la disposition à poussée centrale si l'écart maximum des tabliers est réduit par rapport à la disposition à poussee la-térale, elle présente néanmoins un grave inconvénient.
En eifet, dans la disposition à poussée latérale, si l'é-cart maximum est important, par contre la tôle formée reste sensi-blement dans le plan de symétrie entre les deux tabliers, alors quedans le cas à poussée centrale, la tôle est contrainte de suivre une ligne située sensiblement entre les deux courbes de déformation.
Dans certains cas cet inconvénient provoque une déformation en for-me de sabre sur la pièce, bien que l'angle de pliage tout au long de celle-ci soit assez correct.
Le but de l'invention est de proposer une disposition qui permette de mlnimiser l'écart maximum entre les deux tabliers et ~ `
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, ` ~l25'~;~'7~7 de diminuer les déformations maximums de chaque tablier afin de minimiser l'effet de "sabre" évoqué ci-avant. Pour une presse plieuse par exemple, la réduction de l'écart maximum réduit l'écart de tolérance sur le pli.
Il s'agit donc de conserver, voir améliorer les meilleurs résultats de l'art connu concernant l'écart maximum tout en diminuant au mieux les f-lèches de déformation.
Il est clair en outre que si l'invention est plus particulièrement destinée aux presses plieuses, elle concerne aussi toute sorte de presses, par exemple à planer, emboutir etc.
Le but sus-mentionné est atteint selon l'inven-tion, de manière surprenante, en s'écartant des idées ~5 reçues.
La présente invention vise une presse à former comprenant des tabliers, chaque tablier étant soumis à des points de poussée supërieurs et inférieurs,dans laquelle la répartition et le nombre des points de poussée de chaque tablier sont tels que la courbe de déformation longitudinale de chaque tablier en action pour un formage sur toute la longueur de la presse, est ondulée et symétriqùe par rapport à son point milieu tandis que les deux courbes de d~formation resultant des points de poussée supérieurs et ~5 inférieurs présentent des maximums et des minimums ayant sensiblement les mêmes coordonnées longitudinales.
~insi, les courbes de déformation sont donc ondulées et non plus réduites à un seul arc comme précédem-ment, ce qui est à priori original par rapport au but à
atteindre.
Selon un mode de réalisation préféré, l'un des tabliers est soumis à un nombre entier n de points de poussée, au moins égal à deux, tandis que liautre tablier oppose est soumis à (n+1) points de poussée qui sont décalés .
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Avantageusement le décalage des points de poussée d'un tablier par rapport à l'au~re, qui est fonction de la longueur A
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de formage totale possible, et la répartition des efforts sur les tabliers sont déterminés de manière à obtenir (n+l) points cornmuns et sensiblement alignés sur les courbes de déformation y compris les deux points d'extrémité, et ceci dans l'hypothèse d'un formage S sur toute la longueur des tabliers.
L'invention préconise en outre que le rapport des inerties entre les deux tabliers soit de préférence déterminé de manière à
obtenir un écart maximum, entre les courbes de déformation, le plus réduit possible.
Il est également possible de faire varier les inerties le long de chaque tablier comme il sera dit ci-après.
I.'invention prévoit également une disposition particulière et originale des points de poussée intermédiaires dans le cas de tabliers composés, de meme que des moyens d'asservissement notam-ment pour la répa~ition des efforts sur les tabliers.
L'invention sera bien comprise à la lecture de la descrip-tion qui va suivre, d'un mode de réalisation d'une presse plieuse donné à titre d'exemple et qui se réfère aux dessins annexés dans lesquels:
- la figure 1 est un schéma montrant la disposition des points de poussée dans le cas d'une presse à "cinq points", - les figures 2a à 2d sont des graphiques représentant les courbes de déformation des tabliers en fonction de diver-ses caractéristlques, - la figure 3 est une vue simplifiée en perspective, dlune presse selon un mode de réalisation, avec, par endroits, des arrachements pour une meilleure compréhension, - la figure 4 est un shéma de principe des moyens de com-mande et d'asservissement.
La figure 1 shématise le principe de l'invention pour une poussée dite cinq points, chaque point de poussée représenté ici par une double flèche pouvant être comme il a déjà été dit, un ap_ pui fixe ou la transmission directe ou indirecte de l'action d'un vérin~
La répartition de la force de pliage F est indiquée sur la ~'; ' ` :
~S~2377 .. ~ .
figure 1 au moyen d~un coeffl cient k dont il sera question ci-après et en supposant une longueur totale de pliage possible égale à 2L.
'Les points de poussée du tablier supérieur (s sur les figu-res 1 et 2a à 2d) sont au nombre de trois disposés symétriquement et ceux du tablier inférieur (i) opposé sont au nombre de deux.
Comme on peut le constater les points de poussée du tablier inférieur sont décalés d'une valeur ~ par rapport aux points extre-mes du tablier supérieur et alternés avec ceux-ci (la valeur de etar.t une fonction proportionnelle de 2L).
Les courbes de deformation pour ce type de disposition, en coordonnees rectangulaires x et y (x etant considéré dans le sens de la longueur des tabliers) sont représentées sur les figu-res 2a à 2d).
Les courbes 2a à 2d correspondent bien sur à des fonctions mathématiques qui permettent d'étudier l'écart maximum (Emax) en-tre les deux courbes.
En outre il y a lieu de noter que les courbes 2a à 2d sont faites dans l'hypothèse d'un pliage sur toute la longueur 2L
possible et pour des inerties Is et Ii constantes le long de cha- ' que tablier (s) et (i).
L'inventeur à trouvé qu'il existait une relation entre k et les valeurs du décalage ~,pour un rapport d'inertie IIi=J donne, pour que les deux courbes aient trois points communs (M et les deux points extrèmes 0 et 0'), c'est-à-dire pour passer de la cour-be 2a à 2b. Autrement dit k est ~ous cette condition fonction deet J.
En rajoutant la condition pour que les trois.points 0,M, et 0' soient sensiblement alignés (figure 2c), c'est-à-dire pour que le milieu de chaque tablier se trouve sensiblement dans l'alignement de ses extrémités, il est alors possible de déterminer les valeurs à donner à k et ~ .
Enfin en recherchant un minimum pour Emax on peut optimiser la valeur de J.
Les figures 2a à 2c sont faites dans l'hypothèse de J=l et on peut voir sur la figure 2dJ la courbe (8 1 ) obtenue avec une va-leur de J optimis~e (on peut noter au passage que le minimum de ..
~'~S~77 Emax pour une valeur de J donnée en l'occurence 1 sur la figure 2c correspond sensiblement à l'alignement des trois points.
La valeur L sera imposée par les besoins (capacite de plia-ge égale ~ 2L) et s'il ~'est pas possible de choisir alors exactement les valeurs de k, J et ~ , déterminées ci-avant,en fonction des autres contraintes de fabrication (poids total, coût etc...) il sera toujourspossible de déterminer la ou les meilleures valeurs de l'un ou de deux paramètres ~n fonction des ou de la valeur.fixées pour les autres et ceci d9autant plus que les résultats obtenus dépassent l~espérance de concordance entre le calcul et les toléran-ces métérielles.
Les figures 2c et 2d montrent bien,en outre,que le fait d' imposer un aLignement aux trois points 0, M et 0' impose à l'axe de la tole qui se trouverait être disposée entre les tabliers,d' etre ramené au voisinage de la ligne droite (il est clair que les courbes des figures 2a à 2d sont représentées abstraction faite de la tole).
Dans ce qui a été dit ci-avant, l'inertie (Ii, Is) de cha-que tablier était supposée constante tout au long dudit tablier - 20 mais il est envisageable d'améliorer encore le dispositif en ima- -ginant une-variation d'inertie le long de la longueur d'au moins l'un des tabliers pour ramener sa courbe de déformation le plus près possible de la ligne droite et/ou réduire encore l'écart maxi mun entre les courbes de déformation.
Techniquement il est possible d'obtenir les résultats dé-crits ci-avant de nombreuses facons. Le tablier mobile ou coulis-seau peut aussi bien etre le tablier inférieur que le tablier supé-rieur, ceux-ci pouvant en outre etre monoblocs ou composés De meme les points de poussée peuvent être des vérins de poussée, des vrins de cambrage ou de correction ou des appuis fixes.
La figure 3 montre un mode de réalisation possible.
Dans l'exemple représenté sur la figure 3, c'est le ta-blier supérieur 1 quL est mobile et qui est dénommé ci-après coulisseau tandis que le tablier inférieur 2 est fixe.
Le coulisseau 1 et le tablier fixe 2 sont montés dans un . .
:-. .
~ S~3~ i --7- ~
bati formé de deux flasques 3 et 4 réunis entre eux notamment par une poutre de contreventement 5 servant en outre de caisson da dis-tribution.
Le coulisseau 1 coulisse à l'aide de moyens de guidage trans versaux et longitudinaux non représentés plus spécialement.
Le coulisseau 1 est dans cet exemple, un tablier composé et comporte une ~me centrale 6 à laquelle sont assujetties deux joues latérales 7, 8 disposées de part et d'autre de l'ame 6.
Les joues 7, 8 et l'~me centrale 6 sont solidarisées entre lo elles par des pions ou broches 9 et lo.
Le tablier fixe 2 est composé sensiblement de la même ma-nière par une ame centrale 11 solidaire de deux joues 12 et 13 au moyen de pions ou broches 14, 15.
Le coulisseau 1 est mû par des vérins 16 et 17 disposés à
ses extrémités et de manière telle qu'ils agissent sur les joues 7 et 8 du coulisseau et donc, par réaction des pions 9 et 10, sur 1' âme centrale 6, qui comme le montre le dessin dépasse lesdites joues de telle sorte que c'est elle qui agira sur la tôle à plier par l'intermédiaire d'un outil dont elle sera équipée. Dans 1' exemple représenté les vérins 16 et 17 sont doubles et les axes mé-dians de poussée passent par les pions 9 et 10.
Les ~oues 12 et 13 du tablier 2 comportent sur le dessus une poutre 18 destinée à recevoir l'outil conjugué de celui porté
par le coulisseau de telle sorte qu'ici l'effort est transmis par les pions 14 et 15 à l'ame centrale 11 supposée fixe.
Il est clair qu'il s'agit ici d'un exemple de réalisation et qu'il est possible d'imaginer au moins l'un des tabliers sous forme monobloc ou d'inverser les parties travaillantes des tabliers qui pourraient etre les joues 7, 8 pour le coulisseau 1 et l'ame centrale 11 pour le tablier 2, plutôt queJ comme représenté, l'ame 6 du coulisseau et les joues 12J 13 du tablier 2.
Dans le mode de réalisation représenté, la partie centrale du coulisseau (dans le sens de sa plus grande dimension), présente ' une trouée dans laquelle est aménagé un vérin de cambrage 19.
Ce vérin 19 est dispose de manière à solllciter l'ame cen-. . ~ .
' :
: :`, ~ .
,~ f,>~-~'J~
trale 6.du coulisseau en s'appuyant sur les joues 7 et 8 (il pourrait s'agir de l'inverse avec des joues 7 et 8 travaillantes). Dans le cas d'un tablier monobloc le verin 19 pourrait être par exemple disposé
dans une encoche dudit tablier et prendre appui sur la poutre 5 .
On retrouve bien dans la représentation de la figure 3 la disposition des points de poussée de la figure 1, ~ savoir un cou-lisseau muni de trois points de poussée sous la forme des pions 9) 10 (en réaction des vérins 16, 17) et du vérin 19 tandis que le ta-blier 2 présente deux points de poussée sous la forme des appuis fixes 14 et 15 décalés par rapport aux points de poussée du coulis-seau.
Une telle presse est bien sûr pourvue d'un ensemble de com-mande de régulation et d'asservissement et la figure 4 schématise à titre d'exemple au moins en partie un tel ensemble. Sur cette fi gure on retrouve,selon des dispositions et des formes un peu dif-férentes que celles de la figure 3 puisqu'il s'agit d'un schéma de principe, le coulisseau 1, le tablier fixe 2, les flasques de b~ti 3 et 4, les vérins de poussée 16, 17 et le vérin de cambrage 19. ~;
Les vérins 16, 17 et 19 sont commandés par des valves d' asservissement respectivement Sl, S2, et S3 alimentées par des pom pes Pl, P2 et des pompes auxiliaires Pa.
Une logique électronique et/ou mécanique et/ou hydraulique (non représentée) prend des informations à partir de moyens de com-mande telle que la pédale schématisée en Pc, de moyens de saisie de données (consignes) et de moyens de mesure sous forme de capteurs de force Fl, F2 qui mesurent en permanence la force de pliage réellement appliquée et sa prépartition par rapport au plan de symétrie de la presse, de capteurs de position Cl, C2 qui mesurent en permenence les positions relatives des extrémités du tablier 2 et du coulisseau 1 et d'un capteur de moment M qui mesure en permanence le moment de flexion au centre du coulisseau et dont il ser~ question plus en dé-tail ci-après (les flèches obliques représentées sur le dessin-figu-` rent la liaison avec la logique).
La p~dale Pc commande par l'intermédiaire de la logique sus-mentionnéq et des valves Sl et S2: l'avance, l'arret et le retour du coulisseau 1.
`,J
; ~ ' ' '. ' i, : . , .
' . ' ~S~37~ .
Les données ou consignes sont saisies par l'unité d'entrée de la logique et concernent la nature, l'épaisseur et éventuellement la longueur de la tôle ainsi que les caractéristiques du pli à obte-nir (angle du pli, dimensions de l'outillage...) de manière à déter-S miner une profondeur de pliage et donc une position de fin de coursedu coulisseau L'unité de traitement de la logique exploite les consignes données et les informations qui sont reçues des moyens de mesure, pour moduler les commandes des valves d'asservissement.
En approche, la comparaison des données de Cl et C2 permet d'asservir le mouvement parallèle du coulisseau 1 par rapport au tablier ~ en agissant sur les valves Sl et S2.
La comparaison desdites données de position par rapport une position conventionnelle choisie permet en outre de déterminer 15 la fin de la course d'approche (vitesse rapide) et de passer en vi-tesse lente de pliage Les fonctions précédemment décrites sont évidemment les mê-mes en mouvement inverse (retour du coulisseau), ~u cours du pliage La force F à appliquer est fonction des 20 caractéristiques de la tole (nature du métal, épaisseur, longueur).
Cette force F est généralement déterminée au moyen d'abaques, ou par calcul dans le cas de certaines commandes numériques, puis pré- r réglée sur la machine. Les capteurs de force Fl et F2 qui mesurent la répartition des poussées et qui sont disposés dans les flasques du bâti ou les pions ou ailleurs (vérins...) délivrent ainsi deux informations à la logique qui sont la force totale de pliage F et, par différence, l'excentrement de la poussée.
En agissant sur Sl, 92 la logique controle ainsi la confor-mité de la force réelle de pliage par rapport à la valeur théorique 3Q calculée et le parallélisme d'exécution du pli. On peut toutefois noter ici que ce sont ~oujours les capteurs de position Cl, C2 qui servent de réference d'asservissement pour le parallèlisme, la don-née d'excentrement étant exploitée par ailleurs.
Tous ces moyens permettent ainsi de tenlr compte des carac teristiques de la tôle et de sa position par rapport au plan de sy-métrie.
. . .
- ~ .
. , .
~2~377 ,.. `~ ~
I
-lo- I
I
Les études et calculs du départ (figures 1 à 2d) qui ont permis de déterminer des valeurs de J, k et ~ pour réaliser la presse ont été faits dans l'hypothèse d'une charge uniformément répartie sur les tabliers c'est-à-dire pour un pliage centré et 5 s'appliquant en outre sur toute la longueur de la presse.
Dans le cas d~un pliage sur une longueur partielle et/
ou excentrée on a vu comment les moyens décrits précédemment peu f vent en tenir compte.
Toutefois il y a lieu de corriger les données provenant des lo capteurs de position Cl, C2 puisque les positions des extrémités ¦
des tabliers ne correspondent pas avec les cotes réelles au ni-veau des extr~mités de la t~le et qu'en outre il y a lieu d'asser-vir aussi la force de cambrage, c'est-a-dire d'agir sur la valeur à donner alors effectivement au coefficient k qui dépend de 1' lS excentrement et de la longueur réelle de pliage.
La longueur de la tôle à plier peut etre affichée et r saisie par la logique comme il a déjà été dit, mais il est particu-lièrement intéressant et original de la déterminer au moyen du cap-teur M dont les mesures sont fonctions de ladite longueur de plia-20 ge, de la force F et de l'excentrement.
Etant donné que la force F et l'excentrement sont captés par ailleurs, la logique peut facilement, à partir des informations du capteur M, en déduire la valeur de k.
De très nombreuses variantes peuvent être imaginées comme 25 il a déjà été dit sans sortir du cadre de l'invention (coulisseau inférieur, coulisseau à deux points et tablier fixe à trois points.,).
En outre il est clair que le mode de réalisation à cinq points peut être étendu ~ d'autres réalisations à 7, 9 points etc... (voir des nombras pairs) pour lesquelles d'autres vérins de cambrage que le vérin 19 sont prévus, lesquels peuvent etre disposés de la ma-nière décrite ci-avant dans Les tabliers composés. De plus le cap teur de contrainte M peut-être disposé autrement, sur liautre ta-blier, par exemple.
Enfin il est clair que si la description se rapporte plus spécialement à une presse plieuse, l'invention n'est pas limitée à
ce type par~iculier mais s'applique ~ toute sorte de presse à for-mer.
., .
~: . ;. , ' . . ~ :
:
Claims (22)
1. Presse à former comprenant des tabliers, cha-que tablier étant soumis à des points de poussée supérieurs et inférieurs, dans laquelle la répartition et le nombre des points de poussée de chaque tablier sont tels que la courbe de déformation longitudinale de chaque tablier en action pour un formage sur toute la longueur de la presse, est ondulée et symétrique par rapport à son point milieu tandis que les deux courbes de déformation résultant des points de poussée supérieurs et inférieurs présentent des maximums et des minimums ayant sensiblement les mêmes coordonnées longitudinales.
2. Presse à former telle que définie dans la revendication 1, dans laquelle lesdits points de poussée supérieurs et inférieurs résultent de la réaction d'appuis fixes.
3. Presse à former telle que définie dans la revendication 1, dans laquelle lesdits points de poussée supérieurs et inférieurs résultent de l'action directe de vérins.
4. Presse à former telle que définie dans la revendication 1, dans laquelle lesdits points de poussée supérieurs et inférieurs résultent de l'action transmise de vérins.
5. Presse à former selon la revendication 1, dans laquelle l'un des tablier est mobile, l'un des tabliers de la presse est soumis à un nombre entier n de points de poussée, au moins égale à deux, tandis que l'autre tablier opposé est soumis à (n+1) points de poussée qui sont décalés et alternés deux à deux avec les n points de poussée du premier tablier par rapport à des parallèles à la direction de déplacement du tablier mobile, lesdits points de poussée des deux tabliers étant disposés symétriquement par rapport au plan médian perpendiculaire auxdits tabliers.
6. Presse à former selon la revendication 5, dans laquelle le décalage des points de poussée d'un tablier par rapport à l'autre, qui est fonction de la longueur de formage totale possible, et la répartition des efforts sur les tabliers sont déterminés de manière à obtenir (n+1) points communs et sensiblement alignés sur les courbes de déformation résultant des points de poussée supérrieurs et inférieurs y compris deux points d'extrémité.
7. Presse à former selon la revendication 6, dans laquelle le rapport des inerties entre les deux tabliers opposés est déterminé de manière à obtenir un écart maximum entre les courbes de déformation le plus réduit possible.
8. Presse à former selon la revendication 5 ou 6, dans laquelle au moins un tablier présente une inertie variable le long de sa longueur de manière à rapprocher sa courbe de déformation vers la ligne droite.
9. Presse à former selon la revendication 5 ou 6, dans laquelle au moins un tablier présente une inertie variable le long de sa longueur de manière à réduire l'écart maximum entre les courbes de déformation des tabliers opposés.
10. Presse à former selon la revendication 5, dans laquelle les points de poussée intermédiaires aux points de poussée d'extrémité sur le tablier soumis à (n+1) points de poussée, résultent de l'action de vérins.
11. Presse à former selon la revendication 6 ou 7, dans laquelle les points de poussée intermédiaires aux points de poussée d'extrémité sur le tablier soumis à (n+1) points de poussée, résultent de l'action de vérins.
12. Presse à former telle que définie dans la revendication 10, dans laquelle l'action de vérins est directe.
13. Presse à former telle que définie dans la revendication 10, dans laquelle l'action de vérins est indirecte.
14. Presse à former selon la revendication 1, 5 ou 6, dans laquelle au moins l'un des tabliers est composé
d'une âme centrale prise entre deux joues latérales auxquelles elle est solidarisée, et certains au moins des points de poussée intermédiaires du ou des tabliers sont formés par des vérins aménages de manière à solliciter l'âme centrale porteuse de l'outil de formage en prenant appui sur les joues latérales.
d'une âme centrale prise entre deux joues latérales auxquelles elle est solidarisée, et certains au moins des points de poussée intermédiaires du ou des tabliers sont formés par des vérins aménages de manière à solliciter l'âme centrale porteuse de l'outil de formage en prenant appui sur les joues latérales.
15. Presse à former selon la revendication 1, 5 ou 6, dans laquelle au moins l'un des tabliers est composé
d'une âme centrale prise entre deux joues latérales auxquelles elle est solidarisée, et certains au moins des points de poussée intermédiaires du ou des tabliers sont formés par des vérins aménagés de manière à solliciter les joues latérales alors porteuses de l'outil, en prenant appui sur l'âme centrale.
d'une âme centrale prise entre deux joues latérales auxquelles elle est solidarisée, et certains au moins des points de poussée intermédiaires du ou des tabliers sont formés par des vérins aménagés de manière à solliciter les joues latérales alors porteuses de l'outil, en prenant appui sur l'âme centrale.
16. Presse à former selon la revendication 5 ou 6, dans laquelle au moins le tablier mobile formant un coulisseau est composé d'une âme centrale prise entre deux joues latérales auxquelles elle est solidarisée, le coulisseau est muni de (n+1) points de poussée dont les points d'extrémités résultent chacun de l'action d'au moins un vérin de poussée agissant sur les joues latérales pour transmettre l'effort à l'âme centrale, tandis que les points de poussée intermédiaires sont formés chacun par un vérin agissant directement sur l'âme centrale et en prenant appui sur les joues latérales, les points de poussée du tablier fixe opposé étant constitués par des appuis fixes.
17. Presse à former selon la revendication 5 ou 6, dans laquelle au moins le tablier mobile formant un cou-lisseau est composé d'une âme centrale prise entre deux joues latérales auxquelles elle est solidarisée, le coulisseau est muni de (n+1) points de poussée dont les points d'extrémités résultent chacun de l'action d'au moins un vérin de poussée agissant sur les joues latérales pour transmettre l'effort à l'âme centrale, tandis que les points de poussée intermédiaires sont formés chacun par un vérin agissant directement sur les joues latérales et en prenant appui sur l'âme centrale, les points de poussée du tablier fixe opposé étant constitués par des appuis fixes.
18. Presse à former selon la revendication 5 ou 6, dans laquelle au moins le tablier mobile formant un coulisseau est composé d'une âme centrale prise entre deux joues latérales auxquelles elle est solidarisée, le coulisseau est muni de (n+1) points de poussée dont les points d'extrémités résultent chacun de l'action d'au moins un vérin de poussée agissant sur l'âme centrale pour transmettre l'effort aux joues latérales tandis que les points de poussée intermédiaires sont formés chacun par un vérin agissant directement sur l'âme centrale et en prenant appui sur les joues latérales, les points de poussée du tablier fixe opposé étant constitués par des appuis fixes.
19. Presse à former selon la revendication 5 ou 6, dans laquelle au moins le tablier mobile formant un coulisseau est composé d'une âme centrale prise entre deux joues latérales auxquelles elle est solidarisée, le coulisseau est muni de (n+1) points de poussée dont les points d'extrémités résultent chacun de l'action d'au moins un vérin de poussée agissant sur l'âme centrales pour transmettre l'effort aux joues latérales tandis que les points de poussée intermédiaires sont formés chacun par un vérin agissant directement les joues latérales et en prenant appui sur l'âme centrale, les points de poussée du tablier fixe opposé étant constitués par des apppuis fixes.
20. Presse à former selon la revendication 1, comprenant des capteurs contrôlant la position des tabliers, des capteurs de force aménagés pour mesurer la répartition des poussées, une logique d'asservissement, et un capteur disposé sur l'un des tabliers et donnant une information qui est fonction de l'excentrement de la tôle à former et de la longueur de celle-ci de manière à permettre l'asservisse-ment, par la logique, de la répartition des efforts sur les vérins de poussée agissant sur les points d'extrémités et entre les extrémités, et de corriger les données des capteurs de position, dans le cas d'un formage sur une longueur partielle de la presse.
21. Presse à former selon la revendication 5 ou 6, comprenant des capteurs contrôlant la position des tabliers, des capteurs de force aménagés pour mesurer la répartition des poussées, une logique d'asservissement, et un capteur disposé sur l'un des tabliers et donnant une information qui est fonction de l'excentrement de la tôle à
former et de la longueur de celle-ci de manière à permettre l'asservissement, par la logique, de la répartition des efforts sur les vérins de poussée agissant sur les points d'extrémités et entre les extrémités, et de corriger les données des capteurs de position, dans le cas d'un formage sur une longueur partielle de la presse.
former et de la longueur de celle-ci de manière à permettre l'asservissement, par la logique, de la répartition des efforts sur les vérins de poussée agissant sur les points d'extrémités et entre les extrémités, et de corriger les données des capteurs de position, dans le cas d'un formage sur une longueur partielle de la presse.
22. Presse à former telle que définie dans la revendication 20, dans laquelle ladite longueur partielle de presse est excentrée.
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| EP0125974B1 (fr) | 1987-04-08 |
| JPS6046821A (ja) | 1985-03-13 |
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