CA1187734A - Procede d'obtention de jus clairs de vegetaux et de recuperation de constituants valorisables - Google Patents

Procede d'obtention de jus clairs de vegetaux et de recuperation de constituants valorisables

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CA1187734A
CA1187734A CA000385203A CA385203A CA1187734A CA 1187734 A CA1187734 A CA 1187734A CA 000385203 A CA000385203 A CA 000385203A CA 385203 A CA385203 A CA 385203A CA 1187734 A CA1187734 A CA 1187734A
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Abstract

L'invention concerne un procédé d'obtention de jus clairs de végétaux et de récupération de constituants valorisables dans lesquels le jus venant du pressage est soumis à au moins un étage d'ultrafiltration sur membrane à niveau de coupure moléculaire de l'ordre de 15,000 à 25.000. La température d'entrée de jus bruts est réglée à T.degree.C = -6 pH + 80.degree.C à ? 3.degree.C près. L'invention vise également les jus clairs et constituants valorisables obtenus par ce procédé, et s'applique notamment à la production de jus de fruits et de légumes à pigmentation sauvegardée.

Description

~'7'~3~

Procédé d'obtention de jus clairs de végétaux et de récupération de constituants valorisables La présente invention a pour objet des procédés de traitement de végétaux et en particulier ds fruits et légumes, d'une part pour en ex-traire des jus principalement alimentaires et/ou colorants et d'autre part pour récupérer des matières diverses et en particulier des pec-S tines. La présente invention a également pour objet les produits obtenuspar ces procédés.
Dans l'art antérieur, il est connu de très longue date d'extraire le jus de fruits et de légumes et il n'est pas possible d'en résumer l'évolution. On indiquera cependant ci-dessous le procédé actuellement le plus répandu et le plus récentJ par exemple pour les jus de pomme.
Il consiste essentiellement dans les phases suivantes :
1/ pressage séparant jus et pulpe ~/ pasteurisation vers BOC
3/ stockage avec action des enzymes de dépectination vers 40C
4/ refroidissernent vers 1~"C
5/ collage à la gélatine et à la bentonite 6/ décantation 7/ clarification par séparateur cen-tri-Fuge ~les boues liquides sont envoyées à l'épuration) ~ filtration sur Kieselguhr des ~us clarifiés 9/ filtration sur filtre-presse 10/ pasteurisation vers 30C
11/ concentration en évaporakeur.
~1 . . .

773'~

Une telle séquence d'opérations dure entre 28 et 36 heures en moyenne et consomme une grande quan-tité d'énergie notamment du fait des deux pasteurisa-tions séparées par une série de traitements à tempéra-tures nettement plus basses. De plus, on consomme parde tels procédés une ~uantité non négligeables d'adju-vants de filtration et autres.
Il était donc important de trouver un procédé
plus économique et plus rapide mais également, comme on le verra à la description qui va suivre, réduisant les quantités de déchets inutilisables.
Le procédé conforme à la présente invention, du fait de la réduction considérable de la durée des opérations, permet de travailler en continu ou non. On peut notamment arrêter les opérations le dimanche et les jours lériés dès lors que l'on ne doit plus passer par un travail en cuve nécessairement de longue durée.
Par ailleurs, deux des déposants des présen-tes sont titulaires de la demande de brevet francaise 20 déposée le 4 décembre 1978 sous le numéro 78 34 063 et publiée le juillet 1980, ayant pour titre: "Procédé
pour clarification de jus de pommes et analogues avec récupération de concentréde pectine".
Dans cette demande de brevet, on traite les jus de pommespar deux ultra~iltrations successives séparées par une addition d'eau, les jus de pressage étant à une tem-pérature de 50 à 55C et dont le pH est de 3,5 à 4.
Le traitement se fait sur des sur~aces de membranes de 150 et 50 m2~ Or, l'expérience a montré
qu'en dépit de ces avantages très importants par rap-port à l'art antérieur, ce procédé présentait des imperfections voire des inconvénients auxquels la présente invention porte remède.
Dans le brevet antérieur, on est amené à
ajouter de L'eau. Or, non seulement cette addition d'eau est souvent g~nante pour la qualité des produits finaux mais, qui plus est, de nombreuses législations . .~ , ,~.

73~
2a en interdisent l'emploi.
Par ailleurs, les limites de températures et de pH prescrites peuvent être en ~ait assez nettement dépassées en pratique dans la mesure où l'on fait des-cendre la température du pH mesuré, c'est-à-dire où
l'on a tendance ~ réduire la température lorsque le pH
augmente et réciproquement.
Par ailleurs, comme on le verra plus loin, on a définl de faOcon assez précise les niveaux de coupu--res des membranes d'ultrafiltration donnant lesmeilleurs résultats.

~ . .

~3'7'i~3~

En plus des améliorations apportées par rapport à ce brevet fran-çais antérieur, le procédé confDrme à la préssnte inven-tion présente de grands avantages par rapport aux autres techn-~ques antérieures et no-tarnment permet du fa-lt de la réduction considérable de la durée des opérations de travailler en continu ou non.
Oe plus, dans da nombreux cas, on cherche à sauvegarder la pigmen-tation originelle du végétal. Or, celle-ci est généralement en grande partie diminuée par les traitements thermiques tels que les pasteurisa-tions chacune d'entre elles réduisant la pigmentatlon de 15 à 20 % dans la plupart des cas, par le vieillissement et les traitements d'agitation qui entraînent des oxydations et des changements de couleurs. On souli-gnera que dans de nomoreux cas classiques des réactions de Maillard dues à la température et au vieillissement produisent des dénaturations de produits et de couleurs.
La présente invention comme on le verra dans la description qui va suivre perrnet d'éviter ces graves inconvénients des procédés antérieurs.
Le préssnt procédé présente également d'autres avantages que l'on notera dans la description qui va suivre.
Il consiste essentiellement en un traitement à au moins deux étages par ultrafiltra-tion. A ce sujet. il convient de noter que dans l'art an-térieur, on a utilisé l'osmose inverse et il est important de souligner les différences entre l'ultrafiltration et l'osmose inverse.
L9ultra-filtration assure une coupure sélective des constituants au niveau moléculaire correspondant au but recherché. Pour fixer les idées, sslon le présent procédé, on utilisera de préférence des mem-branes dont le point de coupure est situé aux alentours d'une masse moléculaire d8 15.000 à 25.000.
Par contre, en osmose inverse, on sépare essentiellement l'eau 3û d'un produit, du concentrat contenant pratiquement tous les éléments ds masse moléculaire é:Levée dans une masse liquide. Les membranes d'osmose inverse sont beaucoup plus fines que celles d'ultra-filtration et la coupure est approximativement aux alentours d'une masse rnolécu-laire de l'ordre de 100 par exemple. Par ailleurs, l'ultra--Filtration ne nécessite que des pressions nettement inférieures à celles de l'os-mose inverse. Par exemple, on travaille r-)n ultra-filtration aux alen-tours de 4 kg/cm2 alors qu'en osmose inverse on travaille aux alen-~~3 7t7~

tours de 12 kg~cm2.
Selon le proc~d~ à la suite d'un pressaee classlquE, on sÉpare les pulpes d'un premier Jus dit jus brut. On mesure alors le pH e-t on règle la température, puis on passe à un premisr étage d'ultra--Filtration qui sépare le premier jus clair d'un concentrat pectique brut. On peut diluer ce dernier si besoin est, par exemple à l'eau ou au jus clair, selon les possibilités que laisse la législation locale. On le passe à au moins un deuxième étage d'ultra-filtration séparant au moins un second jus clair riche en sucre et en arôme que l'on aJoute éventuellement au premier, 1û et le concentrat pectique car c'est à ces étages ultérieurs d'ultra-filtration que l'on va séparer et concentrer tout ce qui est d'une masse moléculaire supérieure à 15.000 à 25.000 par exemple 20.000 c'est-à-dire essentiellement les protéines, les pec-tines. les ami-dons et une partie des tannins.
L'expérience montre que les jus de fruits et de légumes brunissent avec le temps notamment lors du transport et du stockage. Ceci est dû à
des réactions du type réaction de MAILLARD et à des oxydations. Or, selon le présent procédé, on obtient des jus très clairs ne brunissant plus que faiblement du fait de l'élimination des protéines indispensa-bles aux réactions de MAILLARD et que les contacts avec l'air sont très limités.
Par ailleurs, selon le présent procédé. on ne recourt pas, pour la clarification, à l'addition traditionnelle de gélatine dont la teneur importante en protéines solubles renforca la tendance au bru-nissement en présence des sucres.
De plus, selon le présent procédé, on obtient des jus stérilesqui n'ont pas tendance à la fermentation.
C'est C8 qui permet notamment d'éviter les pasteurisations suc-cessives indispensables dans les procédés classiques car, selon le 3û présent procédé, les bactéries restent dans le rétentat.
Cette différence est encore plus nette avec certains produits comme la betterave rouge qui, chargée de terre, introduit une grande quantité de bactéries sporulées difficiles à détruire par traitements thsrmiques .
Oe plus, toujours pour les betteraves, on est obllgé d'ef~ectuer trois pasteurisations à plus de 90 C qui détruisent chaque fois 10 %
de la puissance colorante.

'7'î ~
s Ce probl~me se retrouve avsc cl'autres -frults 3 color~tlon lntense.
Le préssnt procédé y appnrts une remarquable solution.
Un autre avantage du préssnt procédé est tout à Fait rsmarquable lors du traitement de certains frults : par exemple, les fraises con-tiennent des gélifiants naturels du type polypeptides qui sont éliminés à l'ultra--filtration. Dans le procédé c:Lassique, on est gêné par des gélifications intempestives du concentré. Le présent procédé présente des avantages analogues pour certains produits s'oxydant très vite notamment lorsque le traitement centrifuge augmente la surface de con-tact entre produits et oxygène de l'air. En éliminant la centrifuga-tion, le présent procédé diminue les apports d'air dans le produit et donc les risques d'oxydation.
Pour mieux faire comprendre les caractéristiques techniques et les avantages de la présente invention, on va en décrire des exemples de réalisation étant entendu que ceux-ci ne sont pas limitatifs quant à
leur mode de mise en oeuvre et aux applications qu'on peut en faire.
Exemple 1. En prenant comme exemple le traitement des jus de pom-mes, selon un procédé conforme à la présente invention, on commence par une opération de pressage de tous types classiquesJ permettant de sépa-2û rsr lss jus bruts des pulpes. On va ainsi soumettre les jus à un chauf-fage à des t,empératures de l'ordre de 50 à 60C mais plus précisément, et préférentiellement, à une température de l'ordre de 57 à 59CJ le pH étant contrôlé entre 3J5 et 4. Bien que cela ne soit généralement pas nécessaire, on pourrait faire appel pour corriger le pH à tout additif classique adéquat autorisé mais selon un mode de réalisation préféré de l'inventionJ on évite cette correction en faisant varier la température en fonction du pH. On passe le jus en ultrafiltrationJ de préFérence sur des membranes tubulaires dont le point de coupure cor-respondra à une masse moléculaire de 15.000 à 25~000, par exemple, de l'ordre de 20.000.
On remarquera au sujet de cette ultrafil-tration queJ pour obtenir lss meilleurs résultatsJ si le pH est inférieur à 3J5 tpar exemple 3J3) il est nécessaire d'augmenter la température par exemple à 62C. SiJ au contralre, le pH est trop haut, il faut se placer à une température plus basse : pour un pH supérieur tpar exemple de l'ordre de ~,2~, on r~duit la température par exemple à 56C ; on n'a donc pas 3 rectifier le pH pour l'amener dans les limites ds 3J5 à 4 tout en restant dans la _ _ .__ . .

~'7'73'~

gammo 50 à 65C. Si le pH est ds 3,0 on est alors dans la ~ône souhai-tés st on reste à 5~C.
On peut appliqusr uns loi qui tisnt compte sensiblement des chif-fres obtenus expérimentalement.
5 TC = - 6 p H ~ 60 C tA ~ 3C près3. ce qui donne lss résultats suivants:
P H 3 3.5 ~ 4.5 . . _ . . .
T C
1D moyenne 62C 5goc~ 56C 53C

TC ~ 3C 59 à 56 à 53 à 50 à

Cette loi sst à la fois limitée pour les pH imposés par la nature st par ce fait en tsmpératurs mais également par la température maximals éventuellement imposée par les membranes utilisées.
On est obligé de rester à une température maximale de 65C et meme 62C avec nombre de membranes existant actuellement sur le rnarché. Cette contrainte de température tend actuellement à dispara;tre avec l'utilisa-tion pour l'ultrafiltration sur matériaux métalliques ou autres matériauxporeux à porosité déterminée.
L'Homme de l'Art pourra utiliser tout dispositif classique de régu-lation automatique ou non, pour ajuster ainsi la température en fonction du pH mesuré selon la formule ci-dessus définie. Lorsqu'on traite des produits chargés en matières en suspension. dans l'état actuel de la technique. les membranes planes présentent de graves inconvénients notamment du point de vue du colmatage entre surfaces parallèles par rapport aux membranes tubulaires. L'u-tilisation de membranes tubulaires 3û présentant un espace plus grand et une vitesse de circulation linéaire des fluides plus grande, on réduit les risques de colmatags et par suite la fréquence des nettoyages.
Comms on 1B précisait dans le brevet franc,ais et pour flxer les idées, si l'on vsut traiter environ 20.0CO litres par heure de jus brut de pressage de pornmes il faut environ 150 rn2 de membrane à ce premier étage d'ultra-filtration répartis par exempls en trois modules. nn re-cueille a la sortis d'uns part un prernisr jus clair et d'autre part un '7~'~

concentrat pectique brut. Ce premier concentrat éventuellement rsdilué
passe dans un deuxième éta~e d'ultra---Filtration toujours de préférence sur membranes tubulaires, mais sur une surface réduite 3 environ un tiers de celle du premier étage ce qui permet à la sortie d'ob-tenir le désucrage au moins par~iel de ce concentrat. ce qui donne d'unepart un second jus clair et un second rétentat plus concentré dont il est aisé de tirer les pectines par -Filtre-presse et séchage ou tout au-tre traitement nécessité par la séparation des pectines. On peut si cela est autorisé par les règlementations cas par cas. rassembler l'ensemble 1û des deux jus clairs ce qui donne un jus clair total. Chacun des deux jus ou le jus clair total n'ont pas besoin d'être pasteurisés et on peut les concentrer par tout moyen adéquat. Selon les réglementations, le premier jus et/ou le second jus et/ou le jus total peuvent etre stockés pour utilisation tels quels ~embouteillage~ ou concentrés.
On constate que, par ce procédé et dans le cas de l'exemple décrit, on réduit de moitié environ les boues inutiles extraites. envi-ron 75 kg pour une tonne de fruits contre 150 kg habituellement, ce qui tout en ne perdant rien des pectines et autres produits récupérables, augmente le rendement de production des jus avec des économies impor-2û tantes d'énergie, Exemple 2. La clarification des jus de betterave rouge par ultra-filtration conformément à l'invention est particulièrement intéressante du fait que ces produits sont généralement très chargés en bactéries sporulées anaérobies provenant du sol et qui sont particulièrement dif-ficiles à détruire par la chaleur. Selon l'art antérieur. il faut troisou quatrs pasteurisations à plus de 120 C pour obtenir un liquide ne contenant pas plus de 1ûO germes par millilitre.
Or, on sait que chaque choc thermique et donc chaque pasteurisa-tion a des températures de 70C et plu9. cause la destruct~on de 15 à
20% de pigments rouges ce qui peut entraîner plus de 50% de destruc-tions.
Si l'on se ré-fère aux condltions décrites ci-dessus, les pH des jus de betterave rouge étant de l'ordre de 3.B à ~.2 les températures optimales ~quant au débit) sont donc étagées entre 57.2 ~ 3C et 5~,B
~ 3C. L'expérience montre que l'on obtient de bons débits entre 55 et 59~ mais que l'on a intér&t, pour éviter des surchauffes et des des-tructions de plgments à travailler entre 55 et 57C, 3 73~

Si l'on règle la presslon à l'entrée de l'ultraf`iltration à ~ kg/
cm2 et celle à la sortie à 1,5 kg/cm2, le débit en jus clair à la sortie par mètre carré de membrane et par heure, est de l'ordrs de 100 à 120 litres / m2 / h, le débit le plus fort ~110 à 120 l / m2/h) étant atteint vers 57 à 59C 3 l'entrée des jus bruts et le plus faible t100 à 110 1 /
m2 / h) vers 55 à 57C, la pigmentation étant alors mieux conservée.
Exemple 3. On peut également travailler dans les conditions définies à l'exemple 1 et aux pressions indiquées ci-dessus, mais en réduisant la température d'entrée des jus bruts à 35 à 40C. On constate alors 10 une remarquable qualité des produits filtrés notamment en ce qui con-cerne la pigmentation mais le débit en jus clair tombe à 60 à 70 l /
m2 / h ce qui reste supérieur aux débits de l'art antérieur.
Exemple 4. L'art antérieur a démontré que la concentration des jus de betterave est limitée par la teneur en sucre qui est de 4 à 6 Brix.
15 Il en va donc de même de la concentration en pigment dans les concentrés.
Par fermentation préalable par des levures, on réduit la ,,eneur en su-cre de 50 à 80%. Il est alors possible par ultrafiltration selon la présente invention d'obtenir une considérable amélioration de la pig-mentation des jus clairs en agissant comme il est dit à l'exemple 1 20 ou à l'exemple 2 ci-dessus.
En ce qui concerne l'ensemble des exemples 2 à 4, il convient de faire la remarque suivante : selon l'art antérieur, après fermenta-tion, pour séparer les levures, il fallait utiliser des clarifica-teurs / centrifuges qui entrainaient une perte de pigment par oxy-25 dation due au brassage liquide-air, et une perte de jus dans les boues de l'ordre de 6 à 8% des volumes traités. Après centrifugation, il fallait filtrer et pasteuriser à haute température ~à 120C) pour détruire un maximum de germes. Grâce à l'invention les jus qu'ils soient ou non préalablement fermentés, sont bactériologiquement pro-~ pres à l'issue de l'ultrafiltration. Les contrôles bactériologiques à
la sortie montrent qu'il reste en mnyenne moins de dix germes totaux par millilitre au lieu de 50.000 après la première pasteurisation.
L'ultrafiltration du jus de betterave rouge permet donc dans les exemples 2 à 4:
1/ d'obtenir un liquide clair bactériologiquement propre,
2~ de réduire. voire d'annuler, les pert~s dc pigments consécutives aux traitements thermiques.

~:~8~7'73'~
_g Exemple 5. En CB qui concerne les fraisss, on peut partir ds fruits frais ou décongelés. On 1BS écrase en purée et on passe dans un nettoyeur d~canteur pour éliminer akènes, queues et autres impuretés mais sans qu'il soit besoin de passer au débourbeur.
Les jus bruts de fraise sont acides à pH de 3,3 3 3,6 et présenter,t de 5,6 à 7 Brix selon les variétés et la maturit0 des fruits. La clari-fication par ultrafiltration peut être effectuée de diverses façons sui-vant les fruits à traiter et la couleur de concentré recherchée. Cer-taines variétés ont un jus qui s'oxyde rapidement ce qui se traduit par un virage au rouge vers un brun de plus en plus foncé avec le vieillis-sement. Ce brunissement est d'autant plus rapide que le jus est chauffé
en présence d'oxygène ~et donc d'air~.
Selon le présent exemple, on traite de la fa~on suivante les ~rai-ses dont la coloration est peu sensible à l'oxydation ou pourlesquell~3 on attache moins d'importance à la pigmentation finale du concentré.
On agit comme à l'exemple 1. La température d'entrée correspondantà p~ de 3,3 à 3,6 est donc de 60,2 + 3C à 58,4 + 3C soit en arron dissant de 55 à 63C. Comme pour la betterave, ces températures donnent de bons résultats, la plus élevée donnant un meilleur débit, la plus faible une meilleure coloration et ceci à des pressions de 4 kg / cm2 à l'entrée et de 1,5 kg / cm2 à la sortie comme il a été utilisé ci-dessus.
Pour des témpératures d'entrée de 55 à 57C, on constate un débit d0 80 à 90 l / m2 / h, ce qui est encore très supérieur à l'art anté-rieur. A la sortie, le jus clair bien coloré et bactériologiquement propre peut etre pasteurisé à 85C avant concentration.
Exemple 6. Toujours aux memes pressions d'entrée et de sortie, e-t pour les pH considérés, on peut ultrafiltrer le jus brut tel que pré-paré à l'exempls 5 et ceci à basse température comme à l'exemple 3 pOUI`
la betterave rouge. Le débit est ds l'ordre de 60 l / m2/h ce qui esttou~ours acceptable par rapport à l'art antérieur, mais la qualité de clarté et de pigmentation est exceptionnelle. Le jus est bactériologi-quement propre et on peut le pasteuriser à 85C avant concentration.
En ce qui concerne les exemples 5 ~ 6, on remarquera que la parée ds fraise n'est pas débourbée avant ultrafiltration ce qui diminue les pertes de jus.
Les jus concentrés sont toujours clairs et ne se troublent pas au stockage comme c'est le cas dans l'art antérieur. Qul plus est, comme '7'i'3'~

cela a été souligné dans la demande fran~aise noO
78 3~ 063, avec ceraines variétés de fraises et selon leur maturité, le concentré peut se gélifier lorsqu'il est préparé selon l'art antérieur et il est très dif-ficile diempêcher cette gélification qui n'est pascausée par des pectines et contre laquelle ~n ne dispo-se pas actuellement d'enzymes efficaces.
L'ultrafiltration selon la présen~e invention, élimine complètement les substances gélifiantes et par suite, de tels accidents à la conservation. Dans tous les cas, on constate que la présente invention assure une bien meilleure conservation de l'arôme que les procédés classiques.
Tout ce qui vient d'être dit à propos de la betterave rouge et de la fraise peut s'appliquer aux autres fruits dont on recherche à sauvegarder la pig-mentationD Par exemple, dans le cas du cassis, on peut agir comme il est dit aux exemples 4 et 5 et obtenir des résultats équivalents à ceux de la fraise.
Le procédé décrit ci-dessus s'applique à de très nombreux végétaux et, en particulier, les fruits et légumes et il est évident que l'homme de l'art pour-ra en adapter les conditions de travail selon les matières premières de départ, la présente invention couvrant à la fois le procédé et les produits obtenus.
Il permet non seulement de récupérer les pectines comme dans le cas de la pomme, mais aussi de très nom-breux constituants susceptibles de valorisation et en particulier des colorants.
~n remarquera également que selon la présente invention, on peut ou non remélanger les ~us clairs is-sus de deu~ étages d'ultrafiltration comme on l'a souli-gné plus haut~ Le problème dépend de nombreux facteurs législatifs.
Sur le plan réglementaire, et pour fixer les idées, on donnera l'exemple de la France, La dilution 7'73~
10a à l'eau est interdite sauf dans le cas de jus très pulpeux comme ceux de poires ou d'abricots qui, à l'é-tat naturel, ressemblent plus à de la purée qu'à des boissons et que l'on peut allonger d'eau et de sucre pour les commercialiser sous le nom de nectar.
Dans ce cas, le mélange des jus clairs est possible~ On peut également diluer entre les deux étages d'ultrafiltration avec des jus clairs ce qui n'apporte aucun constituant extérieur.
Mais il est évident que l'homme de l'art pourra choisir les conditions en fonctions des matières premières de départ et de produits
3~
'1 'I

qu'll SB propose d'obtenlr ;
il est également évident pour l'Homme de l'Art qu'il pourra -faire varisr les conditions d'ultraFiltratLon compte tenu notamment de la texture des différents produits et qu'éventuellement, il sera amené à
augmenter le nombre d'étages d'ultra-filtration.
Ainsi, par exemple, dans le cas de 3 étages d'ultrafiltration, on pourra prévoir une dilution du concentrat entre le 1er et le 2ème étages, entre le 2ème et le 3ème ou dans les dsux intervalles, entre les 3 étages.
De meme, dans ce cas, on peut ou non ajouter au moins l'un des Jus clairs ultérieurs à au moins l'un des jus clairs précédents.

Claims (10)

Les réalisations de l'invention, au sujet desquelles un droit exclusif de propriété ou de privi-lège est revendiqué, sont définies comme il suit:-
1. Procédé d'obtention de jus clairs de végétaux et de récupération de constituants valorisables dans lesquels le jus venant du pressage est soumis à ultra-filtration sur membrane donnant de premiers jus clairs et de premiers rétentats envoyés à une seconde ultra-filtration sur membrane donnant des seconds jus clairs et des seconds rétentats, caractérisé par le fait que les ultrafiltrations sont à au moins un étage sur membrane à niveau de coupure moléculaire de l'ordre de 15.000 à 25.000.
2. Procédé selon la revendication 1, caractéri-sé par le fait que l'on coutrôle le pH des jus bruts et que l'on amène leur température à T°C = -6 pH + 80°C à
?3°C près.
3. Procédé selon la revendication 1, caractéri-sé par le fait que l'on travaille à une température d'entrée de jus bruts inférieure à celle de détériora-tion des pigments.
4. Procédé selon les revendications 1, 2 ou 3, caractérisé par le fait qu'au moins un des seconds jus clairs est ajouté à au moins l'un des premiers jus clairs.
5. Procédé selon les revendications 1, 2 ou 3, caractérisé par le fait qu'au moins l'un des premiers rétentats est dilué avant la seconde ultrafiltration.
6. Procédé selon les revendications 1, 2 ou 3, caractérisé par le fait que les jus bruts sont soumis à fermentation préalable avant ultrafiltration.
7. Procédé selon les revendications 1, 2 ou 3, caractérisé par le fait que l'on travaille au moins sur un étage entre une pression d'entrée et une pres-sion de sortie de l'ordre respectivement de 3 à 5 kg/cm2 et de 1 à 2 kg/cm2.
8. Jus végétal caractérisé par le fait qu'il est obtenu par un procédé tel que défini dans les revendications 1, 2 ou 3.
9. Constituant valorisable caractérisé par le fait qu'il est récupéré par un procédé tel que défini dans les revendications 1, 2 ou 3.
10. Produits obtenus par un procédé tel que défini dans les revendications 1, 2 ou 3.
CA000385203A 1981-07-09 1981-09-04 Procede d'obtention de jus clairs de vegetaux et de recuperation de constituants valorisables Expired CA1187734A (fr)

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