CA1112494A - Procede et machine de fabrication de pate a papier - Google Patents
Procede et machine de fabrication de pate a papierInfo
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- B30B—PRESSES IN GENERAL
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- D—TEXTILES; PAPER
- D21—PAPER-MAKING; PRODUCTION OF CELLULOSE
- D21B—FIBROUS RAW MATERIALS OR THEIR MECHANICAL TREATMENT
- D21B1/00—Fibrous raw materials or their mechanical treatment
- D21B1/04—Fibrous raw materials or their mechanical treatment by dividing raw materials into small particles, e.g. fibres
- D21B1/12—Fibrous raw materials or their mechanical treatment by dividing raw materials into small particles, e.g. fibres by wet methods, by the use of steam
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Abstract
: Procédé de préparation de pâte à papier à partir d'une matière première lignocellulosique réduite en morceaux par passage de la matière dans une machine de traitement comprenant au moins deux vis entraînées en rotation à l'intérieur d'un fourreau et munies de filets hélicoidaux constitués des zones successives à pas différents définissant des étapes successives de traitement, caractérisé par le fait que l'on réalise le blanchiment de la pâte au cours du processus de défibrage par injection d'un réactif de blanchiment dans la machine de traitement.
Description
4~ ~
La présente invention a pour objet des perfectionnements au procédé et à la machine décrits dans pour la fabrication en continu de pâte à papier à partir de matières premières ligno-cellulosiques (bois, végétaux annuels, vieux papiers, etc..
aptes à produire toute pâte papetière courante.
Les procédés de fabrication de pâte à papier consistent à ramener les matières premières à l'état de fibres individua-liséeset contenant une proportion de cellulose plus ou moins grande selon les caractéristiques que l'on souhaite conférer aux pâtes ainsi obtenues.
.
Comme on l'a-rappelé dans l'introduction, la pâte à
papier est obtenue par des traitements de défibrage, essentiel-lement mécaniques, éventuellement associés à des traitements de délignification plus ou moins poussés, essentiellement chimiques. Selon l'importance relative de ces deux types de ;~
~ : .,: ~
traitements mécanique et chimique, on distingue généralement les pâtes mécaniques, thermomécaniques,mécano-chimiques,mi-chimiques et chimiques. '' Quel que soit le procédé utilisé, la pâte obtenue est colorée plus ou moins fortement et doit, pour certaines qualitésde papier, être soumise à un traitement de blanchiment.
Cette opération consiste à soumettre la pâte à un traite-ment chimique permettant, au moyen de réactifs appropriés, de blanchir Oll d'éliminer les divers colorants contenus dans la pâte et en particulier la lignine.
On connait plusieurs traitements de blanchiment utili-sant divers réactifs-tels que de la soude, de l'eau oxygénée, ou des agents de chloration par exemple. i Dans tous les cas, le traitement de blanchiment est effectué après la fabrication de la pâte.
Dans les procédés conventionnels, les fibres se trouvent, après dé~ibrage, en suspension dans une quantité d'eaLI
* le brevet canadien No. 1,055,755, delivre le 5 juin 1979, ~f appelé c~-apr~s "le br~v_t ci-de,su,' importantet le degré de siccité étant de 5 à 15 %. C'est pourquoi, pour ne pas trop diluer le réactif du blanchiment, la pâte est préalablement égouttée, mais seulement jusqu'à un degré de siccité de 20 % car la réaction ne se produit de façon homogène que dans un milieu relativement dilué. D'autre part, il est difficile d'augmenter la concentration du réactif en raison du prix de celui-ci. Généralement, la proportion de réactif est de l'ordre de 4 % du poids de matière sèche.
De ce fait, la réaction est lente et il faut par exemple un traitement d'au moins une heure pour obtenir un gain en indice de blancheur de l'ordre de 15 points.
Or on a découvert que les particularités du procédé et de la machine de défibrage décrits dans le brevet ci-dessus permet-tent d'effectuer le blanchiment dans les conditions -totalement différentes et d'obtenir en quelques secondes un gain en indice de blancheur beaucoup plus important.
Selon la présente invention, on réalise le blanchiment de -, la pâte au cours du processus de défibrage par injection d'un réactif de blanchiment dans la machine de défibrage.
2n On sait que, dans le procédé et la machine décrits dans le brevet ci-dessus, on réalise la suite des opérations du ~. .
traitement de défibrage et/ou de délignification en faisant passer la matière première réduite en morceaux dans une machine comprenant au moins deux surfaces hélicoidales pénétrant l'une dans l'autre et entrainées en rotation synchrone à l'intérieur d'un fourreau à la sortie duquel on obtient une pâte assez épaisse et bien défibrée.
Lesdites surfaces hélicoidaleSdans lesquelles passe la .-r matière sont constituées de zones à filets différents provo-quant alternativement d'abord un entrainement de la matière vers l'aval puis un freinage de celle-ci qui détermine une montée en pression progressive à la fin de la zone d'entrainement.
.
.~", . ~
Les caractéristiques de la zone de freinage sont définies de façon-à permettre un avancement sélectif vers l'aval de la matière ayant atteint un certain degré de défihrage, la matière insuffisamment défibrée étant maintenue en amont de la zone de freinage.
A cet ef~et, les filets sont munis d'ouvertures ou ;
fenêtres qui autorisent le passage vers l'aval d'un certain '~
débit de matière et permettent par conséquent de contrôler la montée en pression à la fin de la zone d'entralnement, et, en -outre, de contrôler le degré de déf1brage de la matière. En effet, seules les parties de la matière ayank atteint un degré ;
de défibrage suffisant peuvent passer dans les fenêtres pour avancer vers l'aval. Les copeaux insuffisamment défibrés doi-vent rester en amont où ils cont~inuent à subir un travail de trituration. Ce maintien des parties non suffisamment défibrées -juste en amont de la zone de freinage provoque l'essentiel du ~
travail de défibrage. ~~
Il est préférable de réaliser le défibrage progressive-ment en plusieurs étapes successives, chaque étape comprenant le passage de la matière dans une zone d'entrainement et une zone de freinage contrô]ant le passage sélectif vers l'étape suivante, de la matière ayant atteint un degré de défibrage choisi. Ce degré de défibrage dépend, comme on l'a vu, de la dimension des fenêtres et celles-ci vont donc décroltre, de l'amont à-l'aval, d'une zone de freinage à la suivante.
La machine selon le brevet ci-dessus présente donc -l'avantage de pouvoir réaliser en continu le défibrage par étapes successives à l'intérieur d'une seule machine, chaque zone de freinage contrôlant le degré de défibrage de la matière qui est autorisée à passer dans l'étape suivante. Générale-ment, on réalisera trois ou quatre étapes de défibrag~, la machine comprenant donc trois ou quatre parties, placées dans _3_ ... ... .. ..... .. ..... . ........ . ...
le prolongement l'une de l'autre, constituées chacune d'une zone d'entrainement et d'une zone de freinage.
.; ..
Ces particularités de la machine selon le brevet ci-dessus sont particulièrement avantageuses pour réaliser le blan~
chiment, selon l'invention, au cours du proce~~uS de défibrage et non pas après l'achèvement de celui-ci. En effet, le défibrage étant effectué progressivement dans les zones suc- ' cessives de la machinel il est possible d'introdui~ le réac-tif de blanchiment dans la machine à un moment choisi et en particulier dès que, grâce à l'action mécanique de trituration et à l'action chimique du réactif de délignification injecté, le défibrage aura atteint un degré où le réactif de blanchiment ~-pourra être efficace.
On a trouvé en effet qu'il était particulièrement favo-rable de faire agir le réactif au cours de la trituration, c'est-à-dire dès lemoment où se dégagent les produits qui ;
agissent sur la couleur de la pâte soit directement, soit en attaquant les vis et le fourreau. Cependant, il serait excessif de faire agir le réactif de blanchiment à un moment où le pro-cessus de défibrage est à peine commencé. D'ailleurs, au débat -du défibrage, il est plus utile de mettre la matière première en contact avec des réactifs favorisant cette opération.
C'est pourquoi, dans le cas le plus général où le défibrage sera effectué en trois ou quatre étapes, on introduira le~reac~
tif de blancheur dans la troisième zone de défibrage. C'est à ce moment en effet que l'efficacité du blanchiment sera la plus grande.
On a constaté qu'en réalisant ainsi le blanchiment au ~:.. . :
- cours du traitement de défibrage on pouvait obtenir un relève-ment de l'indice de blancheur supérieur à celui que l'on obtient par les procédés classiques.
Cette augmentation de l'efficacité du blanchiment peut . . ~'..
~, , ' etre attri~uee en outre aux conditi.~ns clans lesquelles est effectué le défibrage dans le procédé et la machine de trai~.e- ::
ment selon Il faut préciser tout d'abord que les copeaux utilisés :
comme mati.ere ~)~emiere E)our:l.a rabricatic)l~ du pal)icr SOI~: nc)r- ;, malement imprëgnés d'une certa:ine quantité de liquide. Ainsi, '.
avant le traitement mécanique, on a l'habitude de nettoyer les .
copeaux à l'eau et par conséquent d'augmenter leur taux d'h~lmi- ~ ~
dité naturell.e qui est de l'ordre de 40 %. De même, si l'on ... :
utilise la voie thermo-mécanique ou mécano~chimique, on fait ...
subir aux copea-lx, pour les amo].lir, un étuvage a la vapeur ou un prétraitement comme une cuisson au monosulfite d'ammonium ou à la soude. . ~:
Dans tous les cas par conséquent les copeaux utilisés :~
habituellement comme matière première, contiendront, avant ~ :
leur entrée dans la machine, une quantité d'eau suffi.sante pour assurer leur avancement dans la machine. .:
On a observé en effet que, d'une façon générale, on pouvai.t trait.er dans la machine une matiere première ayant un degré de siccité supérieur à 30 ~.
Toutefois, le passage de la matière première.clans la zone ii de freinage peut pro~70quer un abaissement de la teneur en liquicle. En effet, au Eur et à mesure que les filets se remplissent en amont de la zone de freinage et que la pression ..
augmente, la phase liquicde a tendance à être évaquée et à ; :
remonter vers l'amont dans les zones moins comprimées. Si la machine est alimentée en copeaux contenant juste la quantité
de liquide nécessaire, cet assèchement pourrait gêner l'avance-ment de la matière et diminuer la qualité de la pâte obtenue.
Il peut donc être nécessaire d'injecter un liquide dans la matière pour compenser son assèchement dans les zones de ~ ~:
compression et maintenir un degré d'humi.dité propice à son bon ~'!
.,.' ',, ~avancement. Or le réactif de blanchiment peut constituer une partle ce liquide. Ainsi, on pourra utiliser la quantité
habituelle de réactif de blanchiment, soit de l'ordre de 2 à '~
4 % de matière sèche, et ce réactif sera mélangé à un liquide, par exemple de l'eau, dans une quantité suffisante pour que , le degré de siccité de la matière reste de préférence infé-rieur à 50 ~.
~Par conséquent, même en tenant compte du taux d'humidité ,~
nécessaire pour l'avancement de la matière le réactif agira 1~ sur un produit beaucoup plus concentré que dans les procédés ' - .,.
habituels, et la même quantité de réactif, rapportée au poids de matière sèche, sera plus efficace.
De plus, comme on l'a indiqué dans le brevet ci-dessus il est possible, dans la machine selon l'invention, de choisir la température la plus adéquate grâce aux enceintes de régula-tion de la température qui entourent le fourreau et qui permettent de refroidir ou de chauffer celui-ci de façon à
maintenir la température de la màtière au niveau choisi. De ~ ;;
.
la sorte, il sera donc possible de réaliser le blanchiment à
une température optimale généralement plus élevée que celle ~: . *
utilisée habituellement et qui, sans toutefois risquer de dénaturer le réactif, donnera à celui-ci une efficacité
plus grande.
Mais le fait de réaliser le blanchiment pendant ~;
.~:
le traitement de défibrage donne en outre des avantages spécifiques à la matière dont est effectué ce traitement. -~
Ainsi les conditions de trituration de la matière dans la zone de traitement favorisent également l'ac-tion du réac-- tif. En effet, celui-ci est injecté dans une zone de forte pression et a tendance, comme o~ lia vu, à remonter vers -l'amont dans la zone où Ies filets ne sont pas totalement remplis et où la matière est donc en couche mince, ce ~ui ' augmente la sur~ace de contact avec le reactifO
En ou-tre, ~a matière introdui.te dans les vis est soum:ise .
par celles-ci à deux composantes de cléplacement: ~n déplacernell-t ~ longitudinal du à l'efEet d'hélice des filets et un mouvement de rotat:ion autour de l'axe dû au frottemerlt. Lorsque ].es filets sont peu remplis, les frottements sOnt faibles et le mouvement de rotation négligeable. En revanche, au fur et à mesure que l'on se rapproche de la zone cle freinage et que .
les filets se remplissent, l'effet dlavancement longitudinal .
diminue et le mouvement de rotation augmente A l'intérieur de chaque filet, la pression augmente en amont de la zone d'interférence des vis où la section diminue progressivement. Une certaine quantité de matière se trouvant à proximlté de cette zone est donc entrainée sur l'autre vis et la même chose se produit en sens inverse de l'autre côté .
du plan médian passant par les axes des vis. A chaque fois -~
la matière subit, en passant d'une vis à l'autre, une sorte de - :.
retournement qui favorise le défibrage et le contact avec le réactif~
Comme on l'a indiqué, la pression monte progressivement .
et les filets se remplissent de plus en plus à la fin de la .
zone d'entrainement au fur et à mesure que l'on se rapproche de la zone de freinage. Par conséquent, à chaque passage ~
d'une vis à l'autre, une certaine partie de la matière, de plus . :~.
en plus importante, subit un effet de compression et de cisail-lement en amont de la zone d'interférence, puis en détente en aval de cette zone, l'importance des zones comprimées augmen- :
tant au fur et à mesure que l'on se rapproche de la zone de freinage et que les filets se remplissent~
Cette alternance de compression et de détente favorise également l'imprégnation avec le réactif et accélère donc la ~ .~
réaction de blanchiment. : . .
.~ ~
' ~:
,.. , .. -........ . .. ".
:::
~ 2~L ~
Bien entendu. du fait que le llanchiment est effectue pendant le déEibrage, le réactif de blanchiment devra être choisi en fonction des conditions dans lesque]les est realise ~, le défibrage et dont dépend la coloratlon de la pâte.
Par exemL)le, lol-s(lu~)ll réalic;e une [)ât:e therlno-rlléc<~ u(!, la coloration peut être due non seulement aux produits conterlus dans le bois mais également à leur action sur les différents organes métalliques de la machine. Dans ce cas on utilisera de préférence un agent oxydant comme le peroxyde d'hydrogène.
Mais dans les procédés mi-chimiques, le réactif de blanchiment devra évidemment être adapté à la nature du ou des réactifs ' utilisés pour le déEibrage et des produits qui en sont issus. '~
I,e procédé de blanchiment selon l'invention présente de nombreux avantages. Il complète le procédé de défibrage décrit dans le brevet principal et l'ensemble permet d'obtenir très économiquement une pâte ayant des caractéristiques fina]es de qualité et de blancheur très comparables à celle que l'on obtient par les procédés classiques, avec une moindre dépense d'énergie et une très faible consommation d'eau.
Il faut noter également qu'en réalisant le blanchiment au cours du déEibrage on économise non seulement les installa-tions de concentration de la pâtel mais également les cuves de blanchiment nécessaires dans les procédés classiques. De plus, le procédé selon l'invention se caractérise par la continuité
des opérations de traitement et c'est ce qui permet de placer le blanchiment au moment le plus opportun.
Enfin, il est évidemment intéressant de réaliser le blanchiment en quelques secondes alors que, dans les procédés - classiques, il fallait généralement plusieurs heures e-t en tout cas plusieurs dizaines de mi~utes si l'on travaillait sur une pâte concentrée. Cette rapidité du traitement présente également un autre avantage. En effet, dans le blanchiment classique, le séjour prol~ngé des pâtes dans les cuves de ;24~4 ~ ~
traitement permet le développement de:sous~prodNits qui. limitent l'indice de blancheur. Dans le procéde se~on ~'in.~ention au '' contraire, la rapidi;té de la réactio~ de b~anchiment emp8che le développement d.es réactions secondaïres et cet effet peut :
également expliquer l'augmentation surprenante de l~indi.ce de .
blancheur ~ue l'on obtient.selon l'in~ention~ ;
Il s'ensuit des rem.ar~ues qui. précedent, que les perEectionnements revendiqués dans la présente demande sont relatifs, essentiel~ement, au procédé de préparation de pâte à papier à partir d'une matière pxemi.èxe lignocellulosique réduite en morceaux par passage de ~a matiare dans une machine :.
de traitement comprenant au moins deux vis entra~nées en rota~ .:
tian'à l'intérieur d'un fourreau et munies de filets hélicoidaux constitués des zones successives ~ pas dif~érents définissant des étapes successives de traitement, caractérisé par le fait . :
que l'on réalise le blanchiment de la pâte au cours du processus ' de déEibrage par injection d'un réactif de blanchiment dans la ..
machine de traitement. .
Les perfectionnements au brevet ci-dessus qui viennent d'être exposés peuvent être décrits avec plus de détails en se référant aux dessins annexés ~ui présentent des modes de réalisa- .' ~ tion particuliers de llivention. donnés seulement à titre d'exemple.
La figure 1 représente, en élévation et en coupe longi-tudinale, une machine perfectionnée selon l'addition pour ;~:
réaliser le blanchiment, l'une des vis étant enle~ée. -La figure 2 est une coupe transversale selon II~
figure 1.
~a machine est du type représenté sur les figures c.i-jointes. Ell.e comprend deux arbres 1 et 2 sur lesquels sont ~ :
enroulées des surfaces hélicoidales 3 et 4 pénétrant llune dans l'autre, l'ensemble étant placé à l'intérieur d~un fourreau 5.
_ g _ :
La présente invention a pour objet des perfectionnements au procédé et à la machine décrits dans pour la fabrication en continu de pâte à papier à partir de matières premières ligno-cellulosiques (bois, végétaux annuels, vieux papiers, etc..
aptes à produire toute pâte papetière courante.
Les procédés de fabrication de pâte à papier consistent à ramener les matières premières à l'état de fibres individua-liséeset contenant une proportion de cellulose plus ou moins grande selon les caractéristiques que l'on souhaite conférer aux pâtes ainsi obtenues.
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Comme on l'a-rappelé dans l'introduction, la pâte à
papier est obtenue par des traitements de défibrage, essentiel-lement mécaniques, éventuellement associés à des traitements de délignification plus ou moins poussés, essentiellement chimiques. Selon l'importance relative de ces deux types de ;~
~ : .,: ~
traitements mécanique et chimique, on distingue généralement les pâtes mécaniques, thermomécaniques,mécano-chimiques,mi-chimiques et chimiques. '' Quel que soit le procédé utilisé, la pâte obtenue est colorée plus ou moins fortement et doit, pour certaines qualitésde papier, être soumise à un traitement de blanchiment.
Cette opération consiste à soumettre la pâte à un traite-ment chimique permettant, au moyen de réactifs appropriés, de blanchir Oll d'éliminer les divers colorants contenus dans la pâte et en particulier la lignine.
On connait plusieurs traitements de blanchiment utili-sant divers réactifs-tels que de la soude, de l'eau oxygénée, ou des agents de chloration par exemple. i Dans tous les cas, le traitement de blanchiment est effectué après la fabrication de la pâte.
Dans les procédés conventionnels, les fibres se trouvent, après dé~ibrage, en suspension dans une quantité d'eaLI
* le brevet canadien No. 1,055,755, delivre le 5 juin 1979, ~f appelé c~-apr~s "le br~v_t ci-de,su,' importantet le degré de siccité étant de 5 à 15 %. C'est pourquoi, pour ne pas trop diluer le réactif du blanchiment, la pâte est préalablement égouttée, mais seulement jusqu'à un degré de siccité de 20 % car la réaction ne se produit de façon homogène que dans un milieu relativement dilué. D'autre part, il est difficile d'augmenter la concentration du réactif en raison du prix de celui-ci. Généralement, la proportion de réactif est de l'ordre de 4 % du poids de matière sèche.
De ce fait, la réaction est lente et il faut par exemple un traitement d'au moins une heure pour obtenir un gain en indice de blancheur de l'ordre de 15 points.
Or on a découvert que les particularités du procédé et de la machine de défibrage décrits dans le brevet ci-dessus permet-tent d'effectuer le blanchiment dans les conditions -totalement différentes et d'obtenir en quelques secondes un gain en indice de blancheur beaucoup plus important.
Selon la présente invention, on réalise le blanchiment de -, la pâte au cours du processus de défibrage par injection d'un réactif de blanchiment dans la machine de défibrage.
2n On sait que, dans le procédé et la machine décrits dans le brevet ci-dessus, on réalise la suite des opérations du ~. .
traitement de défibrage et/ou de délignification en faisant passer la matière première réduite en morceaux dans une machine comprenant au moins deux surfaces hélicoidales pénétrant l'une dans l'autre et entrainées en rotation synchrone à l'intérieur d'un fourreau à la sortie duquel on obtient une pâte assez épaisse et bien défibrée.
Lesdites surfaces hélicoidaleSdans lesquelles passe la .-r matière sont constituées de zones à filets différents provo-quant alternativement d'abord un entrainement de la matière vers l'aval puis un freinage de celle-ci qui détermine une montée en pression progressive à la fin de la zone d'entrainement.
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.~", . ~
Les caractéristiques de la zone de freinage sont définies de façon-à permettre un avancement sélectif vers l'aval de la matière ayant atteint un certain degré de défihrage, la matière insuffisamment défibrée étant maintenue en amont de la zone de freinage.
A cet ef~et, les filets sont munis d'ouvertures ou ;
fenêtres qui autorisent le passage vers l'aval d'un certain '~
débit de matière et permettent par conséquent de contrôler la montée en pression à la fin de la zone d'entralnement, et, en -outre, de contrôler le degré de déf1brage de la matière. En effet, seules les parties de la matière ayank atteint un degré ;
de défibrage suffisant peuvent passer dans les fenêtres pour avancer vers l'aval. Les copeaux insuffisamment défibrés doi-vent rester en amont où ils cont~inuent à subir un travail de trituration. Ce maintien des parties non suffisamment défibrées -juste en amont de la zone de freinage provoque l'essentiel du ~
travail de défibrage. ~~
Il est préférable de réaliser le défibrage progressive-ment en plusieurs étapes successives, chaque étape comprenant le passage de la matière dans une zone d'entrainement et une zone de freinage contrô]ant le passage sélectif vers l'étape suivante, de la matière ayant atteint un degré de défibrage choisi. Ce degré de défibrage dépend, comme on l'a vu, de la dimension des fenêtres et celles-ci vont donc décroltre, de l'amont à-l'aval, d'une zone de freinage à la suivante.
La machine selon le brevet ci-dessus présente donc -l'avantage de pouvoir réaliser en continu le défibrage par étapes successives à l'intérieur d'une seule machine, chaque zone de freinage contrôlant le degré de défibrage de la matière qui est autorisée à passer dans l'étape suivante. Générale-ment, on réalisera trois ou quatre étapes de défibrag~, la machine comprenant donc trois ou quatre parties, placées dans _3_ ... ... .. ..... .. ..... . ........ . ...
le prolongement l'une de l'autre, constituées chacune d'une zone d'entrainement et d'une zone de freinage.
.; ..
Ces particularités de la machine selon le brevet ci-dessus sont particulièrement avantageuses pour réaliser le blan~
chiment, selon l'invention, au cours du proce~~uS de défibrage et non pas après l'achèvement de celui-ci. En effet, le défibrage étant effectué progressivement dans les zones suc- ' cessives de la machinel il est possible d'introdui~ le réac-tif de blanchiment dans la machine à un moment choisi et en particulier dès que, grâce à l'action mécanique de trituration et à l'action chimique du réactif de délignification injecté, le défibrage aura atteint un degré où le réactif de blanchiment ~-pourra être efficace.
On a trouvé en effet qu'il était particulièrement favo-rable de faire agir le réactif au cours de la trituration, c'est-à-dire dès lemoment où se dégagent les produits qui ;
agissent sur la couleur de la pâte soit directement, soit en attaquant les vis et le fourreau. Cependant, il serait excessif de faire agir le réactif de blanchiment à un moment où le pro-cessus de défibrage est à peine commencé. D'ailleurs, au débat -du défibrage, il est plus utile de mettre la matière première en contact avec des réactifs favorisant cette opération.
C'est pourquoi, dans le cas le plus général où le défibrage sera effectué en trois ou quatre étapes, on introduira le~reac~
tif de blancheur dans la troisième zone de défibrage. C'est à ce moment en effet que l'efficacité du blanchiment sera la plus grande.
On a constaté qu'en réalisant ainsi le blanchiment au ~:.. . :
- cours du traitement de défibrage on pouvait obtenir un relève-ment de l'indice de blancheur supérieur à celui que l'on obtient par les procédés classiques.
Cette augmentation de l'efficacité du blanchiment peut . . ~'..
~, , ' etre attri~uee en outre aux conditi.~ns clans lesquelles est effectué le défibrage dans le procédé et la machine de trai~.e- ::
ment selon Il faut préciser tout d'abord que les copeaux utilisés :
comme mati.ere ~)~emiere E)our:l.a rabricatic)l~ du pal)icr SOI~: nc)r- ;, malement imprëgnés d'une certa:ine quantité de liquide. Ainsi, '.
avant le traitement mécanique, on a l'habitude de nettoyer les .
copeaux à l'eau et par conséquent d'augmenter leur taux d'h~lmi- ~ ~
dité naturell.e qui est de l'ordre de 40 %. De même, si l'on ... :
utilise la voie thermo-mécanique ou mécano~chimique, on fait ...
subir aux copea-lx, pour les amo].lir, un étuvage a la vapeur ou un prétraitement comme une cuisson au monosulfite d'ammonium ou à la soude. . ~:
Dans tous les cas par conséquent les copeaux utilisés :~
habituellement comme matière première, contiendront, avant ~ :
leur entrée dans la machine, une quantité d'eau suffi.sante pour assurer leur avancement dans la machine. .:
On a observé en effet que, d'une façon générale, on pouvai.t trait.er dans la machine une matiere première ayant un degré de siccité supérieur à 30 ~.
Toutefois, le passage de la matière première.clans la zone ii de freinage peut pro~70quer un abaissement de la teneur en liquicle. En effet, au Eur et à mesure que les filets se remplissent en amont de la zone de freinage et que la pression ..
augmente, la phase liquicde a tendance à être évaquée et à ; :
remonter vers l'amont dans les zones moins comprimées. Si la machine est alimentée en copeaux contenant juste la quantité
de liquide nécessaire, cet assèchement pourrait gêner l'avance-ment de la matière et diminuer la qualité de la pâte obtenue.
Il peut donc être nécessaire d'injecter un liquide dans la matière pour compenser son assèchement dans les zones de ~ ~:
compression et maintenir un degré d'humi.dité propice à son bon ~'!
.,.' ',, ~avancement. Or le réactif de blanchiment peut constituer une partle ce liquide. Ainsi, on pourra utiliser la quantité
habituelle de réactif de blanchiment, soit de l'ordre de 2 à '~
4 % de matière sèche, et ce réactif sera mélangé à un liquide, par exemple de l'eau, dans une quantité suffisante pour que , le degré de siccité de la matière reste de préférence infé-rieur à 50 ~.
~Par conséquent, même en tenant compte du taux d'humidité ,~
nécessaire pour l'avancement de la matière le réactif agira 1~ sur un produit beaucoup plus concentré que dans les procédés ' - .,.
habituels, et la même quantité de réactif, rapportée au poids de matière sèche, sera plus efficace.
De plus, comme on l'a indiqué dans le brevet ci-dessus il est possible, dans la machine selon l'invention, de choisir la température la plus adéquate grâce aux enceintes de régula-tion de la température qui entourent le fourreau et qui permettent de refroidir ou de chauffer celui-ci de façon à
maintenir la température de la màtière au niveau choisi. De ~ ;;
.
la sorte, il sera donc possible de réaliser le blanchiment à
une température optimale généralement plus élevée que celle ~: . *
utilisée habituellement et qui, sans toutefois risquer de dénaturer le réactif, donnera à celui-ci une efficacité
plus grande.
Mais le fait de réaliser le blanchiment pendant ~;
.~:
le traitement de défibrage donne en outre des avantages spécifiques à la matière dont est effectué ce traitement. -~
Ainsi les conditions de trituration de la matière dans la zone de traitement favorisent également l'ac-tion du réac-- tif. En effet, celui-ci est injecté dans une zone de forte pression et a tendance, comme o~ lia vu, à remonter vers -l'amont dans la zone où Ies filets ne sont pas totalement remplis et où la matière est donc en couche mince, ce ~ui ' augmente la sur~ace de contact avec le reactifO
En ou-tre, ~a matière introdui.te dans les vis est soum:ise .
par celles-ci à deux composantes de cléplacement: ~n déplacernell-t ~ longitudinal du à l'efEet d'hélice des filets et un mouvement de rotat:ion autour de l'axe dû au frottemerlt. Lorsque ].es filets sont peu remplis, les frottements sOnt faibles et le mouvement de rotation négligeable. En revanche, au fur et à mesure que l'on se rapproche de la zone cle freinage et que .
les filets se remplissent, l'effet dlavancement longitudinal .
diminue et le mouvement de rotation augmente A l'intérieur de chaque filet, la pression augmente en amont de la zone d'interférence des vis où la section diminue progressivement. Une certaine quantité de matière se trouvant à proximlté de cette zone est donc entrainée sur l'autre vis et la même chose se produit en sens inverse de l'autre côté .
du plan médian passant par les axes des vis. A chaque fois -~
la matière subit, en passant d'une vis à l'autre, une sorte de - :.
retournement qui favorise le défibrage et le contact avec le réactif~
Comme on l'a indiqué, la pression monte progressivement .
et les filets se remplissent de plus en plus à la fin de la .
zone d'entrainement au fur et à mesure que l'on se rapproche de la zone de freinage. Par conséquent, à chaque passage ~
d'une vis à l'autre, une certaine partie de la matière, de plus . :~.
en plus importante, subit un effet de compression et de cisail-lement en amont de la zone d'interférence, puis en détente en aval de cette zone, l'importance des zones comprimées augmen- :
tant au fur et à mesure que l'on se rapproche de la zone de freinage et que les filets se remplissent~
Cette alternance de compression et de détente favorise également l'imprégnation avec le réactif et accélère donc la ~ .~
réaction de blanchiment. : . .
.~ ~
' ~:
,.. , .. -........ . .. ".
:::
~ 2~L ~
Bien entendu. du fait que le llanchiment est effectue pendant le déEibrage, le réactif de blanchiment devra être choisi en fonction des conditions dans lesque]les est realise ~, le défibrage et dont dépend la coloratlon de la pâte.
Par exemL)le, lol-s(lu~)ll réalic;e une [)ât:e therlno-rlléc<~ u(!, la coloration peut être due non seulement aux produits conterlus dans le bois mais également à leur action sur les différents organes métalliques de la machine. Dans ce cas on utilisera de préférence un agent oxydant comme le peroxyde d'hydrogène.
Mais dans les procédés mi-chimiques, le réactif de blanchiment devra évidemment être adapté à la nature du ou des réactifs ' utilisés pour le déEibrage et des produits qui en sont issus. '~
I,e procédé de blanchiment selon l'invention présente de nombreux avantages. Il complète le procédé de défibrage décrit dans le brevet principal et l'ensemble permet d'obtenir très économiquement une pâte ayant des caractéristiques fina]es de qualité et de blancheur très comparables à celle que l'on obtient par les procédés classiques, avec une moindre dépense d'énergie et une très faible consommation d'eau.
Il faut noter également qu'en réalisant le blanchiment au cours du déEibrage on économise non seulement les installa-tions de concentration de la pâtel mais également les cuves de blanchiment nécessaires dans les procédés classiques. De plus, le procédé selon l'invention se caractérise par la continuité
des opérations de traitement et c'est ce qui permet de placer le blanchiment au moment le plus opportun.
Enfin, il est évidemment intéressant de réaliser le blanchiment en quelques secondes alors que, dans les procédés - classiques, il fallait généralement plusieurs heures e-t en tout cas plusieurs dizaines de mi~utes si l'on travaillait sur une pâte concentrée. Cette rapidité du traitement présente également un autre avantage. En effet, dans le blanchiment classique, le séjour prol~ngé des pâtes dans les cuves de ;24~4 ~ ~
traitement permet le développement de:sous~prodNits qui. limitent l'indice de blancheur. Dans le procéde se~on ~'in.~ention au '' contraire, la rapidi;té de la réactio~ de b~anchiment emp8che le développement d.es réactions secondaïres et cet effet peut :
également expliquer l'augmentation surprenante de l~indi.ce de .
blancheur ~ue l'on obtient.selon l'in~ention~ ;
Il s'ensuit des rem.ar~ues qui. précedent, que les perEectionnements revendiqués dans la présente demande sont relatifs, essentiel~ement, au procédé de préparation de pâte à papier à partir d'une matière pxemi.èxe lignocellulosique réduite en morceaux par passage de ~a matiare dans une machine :.
de traitement comprenant au moins deux vis entra~nées en rota~ .:
tian'à l'intérieur d'un fourreau et munies de filets hélicoidaux constitués des zones successives ~ pas dif~érents définissant des étapes successives de traitement, caractérisé par le fait . :
que l'on réalise le blanchiment de la pâte au cours du processus ' de déEibrage par injection d'un réactif de blanchiment dans la ..
machine de traitement. .
Les perfectionnements au brevet ci-dessus qui viennent d'être exposés peuvent être décrits avec plus de détails en se référant aux dessins annexés ~ui présentent des modes de réalisa- .' ~ tion particuliers de llivention. donnés seulement à titre d'exemple.
La figure 1 représente, en élévation et en coupe longi-tudinale, une machine perfectionnée selon l'addition pour ;~:
réaliser le blanchiment, l'une des vis étant enle~ée. -La figure 2 est une coupe transversale selon II~
figure 1.
~a machine est du type représenté sur les figures c.i-jointes. Ell.e comprend deux arbres 1 et 2 sur lesquels sont ~ :
enroulées des surfaces hélicoidales 3 et 4 pénétrant llune dans l'autre, l'ensemble étant placé à l'intérieur d~un fourreau 5.
_ g _ :
2~4 Les surfaces hélico~da~es.sont co~stituées de ~ et~ ~pas . .
differents definissant des zones consecutiyes. Pans ~e ~ode de réalisation préférentiel représenté, 'la ~achine comprend ';.
' trois parties de trai.tement I, II, II.I~ Chaque partie de ,, traitement se compose d'une zone de tr~i.teme~t A ~ ~ilets laryes sui~ie d'u~e ~one de freinase B constituée ~or~ale~ent .
de filets ~ pas inYerSeS. ~,J ' Comme on le Yoit sur la partie in~erieure de la figure 2 qui. est une coupe.trans~ersale,selon II~I:I.de la .
figure 1, les filets a pas inversés sont munis de fenêtres 30 a~ant une lar~eur 1 et qui s'étendent depu~s'une,âme centrale ' jusqu'~ la périphérie de la YiS . .. ~' ':
.
.
:~ :
!
Comme on l'a décrit dans le brevet ci-dessus, la matière introduite en amont est tout d'abord entrainée vers l'aval dans la zone A à une vitesse qui dépend du débit de la matière, du pas et de la profondeur des filets et de la vitesse de ro-tation. Les vis sont munies de filets identiques, et sont -entrainées en rotation dans le même sens. La vitesse de rotation peut être réglée par un réducteur par exemple entre 50 et 350 tours par minute.
Lorsque la matière ainsi entrainée arrive dans la zone de freinage Bl, l'effet du pas inversé a tendance à refouler la matière vers l'amont. Il se produit par conséquent une élévation de pression à l'aval de la zone d'entrainement A, et les filets se remplissent alors que, au début de la zone d'entrainement, ils pouvaient n'être remplis que partiellement si le débit d'alimentation était inférieur au débit d'entrai-nement. ~-On avait déjà indiqué dans le brevet ci-dessus que, pour faciliter le passage d'une certaine quantité de matière vers l'aval à travers la zone de freinage, les filets de celle-ci étaient munis d'ouvertures 30 que l'on a appelées fenêtres et qui sont réparties régulièrement autour de l'axe. En raison de l'elévation de pression, une certaine quantité de matière accumulée dans les filets à pas inversés peut passer ~ -par ces ouvertures 30 d'un côté à l'autre du filet d'une ~;
meme vis.
Ce passage peut être facilité par le fait que ~es vis ~ ;
sont calées de telle sorte que les fenêtres des deux vis 1 et 2 passent simultanément dans la zone d'interférence, où les vis pénètrent l'une dans l'autre. La superposition des fenêtres produit alors périodiquement dans cette zone l'ouverture et la fermeture progressives d'un passage qui ~
permet de communiquer avec une zone plus en aval et par consé- ~-quent moins comprimée.
5L~ 4 Le choi~ de la largeur des fenêtres permet de controler le débit et le degré de dé-fibrage de la partie de matière qL~i ;
est autorisée à passer vers l'aval, les parties insuffisamment défibrées restant en amont où elles continuent à être triturées du fait de la rotatioll des vis.
La machine comporte de préférence trols ou quatre zones de traitement successives et la largeur des fenêtres diminue d'une zone à la su1vante. Par exemple, dans une machine en ~
trois parties,les fenêtres pourront avoir une largeur de 20 ' à 10 mm dans la zone B1, de 12 à 6 mm dans la zone B2 et de 8 à 4 mm dans la zone B3 Comme on l'a représenté sur la figure 2, la ma-tière est entrainée, à l'intérieur de chaque filet, vers la zone d'inter-férence 3~ selon la flèche 35 et a tendance à s'accumuler en amont où la pression augmente. Cependant la matière, qui ;
vient par exemple de la vis 3 peut s'échapper vers la vis 4, et, une fois sortie de la zone d'interférence, la section libre dans les filets augmente et la matière peut se détendre.
Le même processus se déroule de l'autre côté du plan médian des vis, la matière entrainée suivant la flèche 36 pouvant passer de la vis 4 à la vis 3.
Cette alternance de phases de compression et de détentes augmente l'effet de trituration qui provoque le défibrage et -Eavorise d'autre part l'imprégnation par le réactif neuf et l'évacuation des résidus liquides. .
Dans chaque zone de freinage, la pression peut monter à
une valeur de 150 bars, et, du fait de la rotation des vis dans le mêmes sens, les filets sont parfaitement remplis, de telle sorte que chaque zone de freinage constitue un bouchon continu susceptible d'introduire les réactifs sous pression dans des zones qui restent isolées les unes des autres, ce qui permet d'utiliser des réactifs difEérents.
4 ~
~ cet e~fet/ le ~fourreau ~ e-;~ muni cl~n certai1l nom~)re d'orifices d'introduction de réactiEs liquides ou gazeux. 1,a machine comprenant -trois parties de défibrage I, II, IIT, on placera un orifice 54 d'introduction d'un réactif de blanchiment un peu en amont c]e la troisieTne zone de rreinage 133. I~e la sorte, le réactif peut être injecté sous une pression inférieure à celle qui règne dans la zone de freinage et cependant être entrainé dans celle-ci. Mais, comme on l'a indiqué plus haut, une partie du réactif remonte également vers l'amont dans la zone A3.
Le réactif du blanchiment introduit par l'orifice 54 sera par exemple de l'eau oxygénée avec la concentration utilisée habituellement, c'est-à-dire environ 2 à 4 % du débit de ma- ;
tière sèche. Comme cette quantité de liquide peut être insuE-fisante pour assurer le maintien du degré d'humidité de la :: . "
matière, l'eau oxygénée pourra être diluée dans une quantité
supérieure d'un liquide tel que de l'eau de façon à atteindre le degré d'humidité recherché. Bien entendu le réactif du blanchiment peut également être mélangé à d'autres réactifs utilisés habituellement comme par exemple du sil;cate de soude.
~e réactif remonte ainsi par les zones incomplètement remplies jusque vers l'amont de la zone d'entrainement A3. On a d'ail-leurs indiqué que la partie amon-t de la zone d'entrainement pouvait etre réalisée avec un pas plus large. Dans cette zone, il est intéressant de prévoir un orifice 56 d'évacuation du ' réact1f usé. Grâce à cette disposition, le réactif sera renou-velé en permanence et gardera donc son efficacité. ~ ;
Dans la deuxième partie de défibrage II, on introduit généralement un réactif de délignification, mais cela ne peut ' pas être toujours le cas selon le type de pâte que l'on desire préparer. C'est pourquoi, dans certains cas, il pourra être intéressant d'introduire le réactif de blanchiment également ~ ;i ., .
2~4 par un orifice 54n en amont de l.a secc)nde zone de freinage B2. Une telle disposition pourra etre adoptée notamment si l'on désire eEfectuer un blanchiment en pLusieurs stades avec différents réactifs.
~n eff~t, :il. apparait quc l.es disposit:ions qui vie~ ent- ..
d'etre décrites ne dépendent pas de la nature du réactiE de ;
blanchiment choisi et l'on pourra donc utiliser dans le pro~
cédé selon l'invention divers réactifs de blanchiment connus.
Les diverses caractéristiques de la machine selon l'inventio~
permettront de réaliser le blanchiment dans les meilleures -~;
conditions de concentratlon de température et de pression. :~:~
A titre d'exemple, pour.une matière constituée de de copeaux d'épicéa ayant subl une cuisson industrielle préa- ; .
lable et ayant un degré de siccité de 40 %, il a été possible ;
de traiter un débit de 45~ kg/heure de matière sèche dans une machine à trois parties de déflbrage, ayant une longueuL utile inférieure à 2m, les vis étant entrainées à une vitesse ~ . -d'environ 300 tours/mn. ; ;3 Dans de telles conditions on aurait obtenu, par le procédé ..
c i - 6~e ~s ~
~5 selon le brevet-princip~l, une pâte ayant un indice de blan-~- ,. . .
cheur de 28. Bien entendu, cet indice très moyen aurait pu .
être amélioré. Cependant, il a suEEi de réaliser le blanchi.-ment, selon l'addition, au cours du défibrage, pour obtenir ~ ~ :
en quelques secondes un relèvement de l'indice de blancheur .
jusqu'à 72. -~
Ce résultat peut se comparer à ce3.ui du traitement normal ' .-de blanchiment qui permet, par exemple, sur une pâte ayant, ; '~:
après défibrage, un indice de blancheur de 48, d'augmenter cet indice de 15 poi.nts et d'atteindre ainsi un indice final i~
differents definissant des zones consecutiyes. Pans ~e ~ode de réalisation préférentiel représenté, 'la ~achine comprend ';.
' trois parties de trai.tement I, II, II.I~ Chaque partie de ,, traitement se compose d'une zone de tr~i.teme~t A ~ ~ilets laryes sui~ie d'u~e ~one de freinase B constituée ~or~ale~ent .
de filets ~ pas inYerSeS. ~,J ' Comme on le Yoit sur la partie in~erieure de la figure 2 qui. est une coupe.trans~ersale,selon II~I:I.de la .
figure 1, les filets a pas inversés sont munis de fenêtres 30 a~ant une lar~eur 1 et qui s'étendent depu~s'une,âme centrale ' jusqu'~ la périphérie de la YiS . .. ~' ':
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!
Comme on l'a décrit dans le brevet ci-dessus, la matière introduite en amont est tout d'abord entrainée vers l'aval dans la zone A à une vitesse qui dépend du débit de la matière, du pas et de la profondeur des filets et de la vitesse de ro-tation. Les vis sont munies de filets identiques, et sont -entrainées en rotation dans le même sens. La vitesse de rotation peut être réglée par un réducteur par exemple entre 50 et 350 tours par minute.
Lorsque la matière ainsi entrainée arrive dans la zone de freinage Bl, l'effet du pas inversé a tendance à refouler la matière vers l'amont. Il se produit par conséquent une élévation de pression à l'aval de la zone d'entrainement A, et les filets se remplissent alors que, au début de la zone d'entrainement, ils pouvaient n'être remplis que partiellement si le débit d'alimentation était inférieur au débit d'entrai-nement. ~-On avait déjà indiqué dans le brevet ci-dessus que, pour faciliter le passage d'une certaine quantité de matière vers l'aval à travers la zone de freinage, les filets de celle-ci étaient munis d'ouvertures 30 que l'on a appelées fenêtres et qui sont réparties régulièrement autour de l'axe. En raison de l'elévation de pression, une certaine quantité de matière accumulée dans les filets à pas inversés peut passer ~ -par ces ouvertures 30 d'un côté à l'autre du filet d'une ~;
meme vis.
Ce passage peut être facilité par le fait que ~es vis ~ ;
sont calées de telle sorte que les fenêtres des deux vis 1 et 2 passent simultanément dans la zone d'interférence, où les vis pénètrent l'une dans l'autre. La superposition des fenêtres produit alors périodiquement dans cette zone l'ouverture et la fermeture progressives d'un passage qui ~
permet de communiquer avec une zone plus en aval et par consé- ~-quent moins comprimée.
5L~ 4 Le choi~ de la largeur des fenêtres permet de controler le débit et le degré de dé-fibrage de la partie de matière qL~i ;
est autorisée à passer vers l'aval, les parties insuffisamment défibrées restant en amont où elles continuent à être triturées du fait de la rotatioll des vis.
La machine comporte de préférence trols ou quatre zones de traitement successives et la largeur des fenêtres diminue d'une zone à la su1vante. Par exemple, dans une machine en ~
trois parties,les fenêtres pourront avoir une largeur de 20 ' à 10 mm dans la zone B1, de 12 à 6 mm dans la zone B2 et de 8 à 4 mm dans la zone B3 Comme on l'a représenté sur la figure 2, la ma-tière est entrainée, à l'intérieur de chaque filet, vers la zone d'inter-férence 3~ selon la flèche 35 et a tendance à s'accumuler en amont où la pression augmente. Cependant la matière, qui ;
vient par exemple de la vis 3 peut s'échapper vers la vis 4, et, une fois sortie de la zone d'interférence, la section libre dans les filets augmente et la matière peut se détendre.
Le même processus se déroule de l'autre côté du plan médian des vis, la matière entrainée suivant la flèche 36 pouvant passer de la vis 4 à la vis 3.
Cette alternance de phases de compression et de détentes augmente l'effet de trituration qui provoque le défibrage et -Eavorise d'autre part l'imprégnation par le réactif neuf et l'évacuation des résidus liquides. .
Dans chaque zone de freinage, la pression peut monter à
une valeur de 150 bars, et, du fait de la rotation des vis dans le mêmes sens, les filets sont parfaitement remplis, de telle sorte que chaque zone de freinage constitue un bouchon continu susceptible d'introduire les réactifs sous pression dans des zones qui restent isolées les unes des autres, ce qui permet d'utiliser des réactifs difEérents.
4 ~
~ cet e~fet/ le ~fourreau ~ e-;~ muni cl~n certai1l nom~)re d'orifices d'introduction de réactiEs liquides ou gazeux. 1,a machine comprenant -trois parties de défibrage I, II, IIT, on placera un orifice 54 d'introduction d'un réactif de blanchiment un peu en amont c]e la troisieTne zone de rreinage 133. I~e la sorte, le réactif peut être injecté sous une pression inférieure à celle qui règne dans la zone de freinage et cependant être entrainé dans celle-ci. Mais, comme on l'a indiqué plus haut, une partie du réactif remonte également vers l'amont dans la zone A3.
Le réactif du blanchiment introduit par l'orifice 54 sera par exemple de l'eau oxygénée avec la concentration utilisée habituellement, c'est-à-dire environ 2 à 4 % du débit de ma- ;
tière sèche. Comme cette quantité de liquide peut être insuE-fisante pour assurer le maintien du degré d'humidité de la :: . "
matière, l'eau oxygénée pourra être diluée dans une quantité
supérieure d'un liquide tel que de l'eau de façon à atteindre le degré d'humidité recherché. Bien entendu le réactif du blanchiment peut également être mélangé à d'autres réactifs utilisés habituellement comme par exemple du sil;cate de soude.
~e réactif remonte ainsi par les zones incomplètement remplies jusque vers l'amont de la zone d'entrainement A3. On a d'ail-leurs indiqué que la partie amon-t de la zone d'entrainement pouvait etre réalisée avec un pas plus large. Dans cette zone, il est intéressant de prévoir un orifice 56 d'évacuation du ' réact1f usé. Grâce à cette disposition, le réactif sera renou-velé en permanence et gardera donc son efficacité. ~ ;
Dans la deuxième partie de défibrage II, on introduit généralement un réactif de délignification, mais cela ne peut ' pas être toujours le cas selon le type de pâte que l'on desire préparer. C'est pourquoi, dans certains cas, il pourra être intéressant d'introduire le réactif de blanchiment également ~ ;i ., .
2~4 par un orifice 54n en amont de l.a secc)nde zone de freinage B2. Une telle disposition pourra etre adoptée notamment si l'on désire eEfectuer un blanchiment en pLusieurs stades avec différents réactifs.
~n eff~t, :il. apparait quc l.es disposit:ions qui vie~ ent- ..
d'etre décrites ne dépendent pas de la nature du réactiE de ;
blanchiment choisi et l'on pourra donc utiliser dans le pro~
cédé selon l'invention divers réactifs de blanchiment connus.
Les diverses caractéristiques de la machine selon l'inventio~
permettront de réaliser le blanchiment dans les meilleures -~;
conditions de concentratlon de température et de pression. :~:~
A titre d'exemple, pour.une matière constituée de de copeaux d'épicéa ayant subl une cuisson industrielle préa- ; .
lable et ayant un degré de siccité de 40 %, il a été possible ;
de traiter un débit de 45~ kg/heure de matière sèche dans une machine à trois parties de déflbrage, ayant une longueuL utile inférieure à 2m, les vis étant entrainées à une vitesse ~ . -d'environ 300 tours/mn. ; ;3 Dans de telles conditions on aurait obtenu, par le procédé ..
c i - 6~e ~s ~
~5 selon le brevet-princip~l, une pâte ayant un indice de blan-~- ,. . .
cheur de 28. Bien entendu, cet indice très moyen aurait pu .
être amélioré. Cependant, il a suEEi de réaliser le blanchi.-ment, selon l'addition, au cours du défibrage, pour obtenir ~ ~ :
en quelques secondes un relèvement de l'indice de blancheur .
jusqu'à 72. -~
Ce résultat peut se comparer à ce3.ui du traitement normal ' .-de blanchiment qui permet, par exemple, sur une pâte ayant, ; '~:
après défibrage, un indice de blancheur de 48, d'augmenter cet indice de 15 poi.nts et d'atteindre ainsi un indice final i~
3~ de 63 après plusieurs dizaines de minutes~
Il est bien évident que l'invention ne se limite pas aux ~:
détails des mocles cle réal:isation qui ont été décrits mais qu'au :: .
;~ 13 ~ ~
.. . . . ... ...
contra;re elle en englo~e toutes }.(?S vari~dntes~ En particulier, .. :~
les modifications que l'on pourrait apporter au procédé et à
la machine qui viennent d'etre décrits, par exemple pour sladapter à divers types de pâte ou à d'aitres réactifs, resteraient dians le cadre de ].'i.nvention clans la mesure Oli ' .
elles mettraient en oeuvre le même principe de traitement.
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Claims (3)
1. Perfectionnements au procédé de préparation de pâte à papier à partir d'une matière première lignocellulosique réduite en morceaux par passage de la matière dans une machine de traitement comprenant au moins deux vis entrainées en rota-tion à l'intérieur d'un fourreau et munies de filets hélicoï-daux constitués des zones successives à pas différents défi-nissant des étapes successives de traitement, caractérisé par le fait que l'on réalise le blanchiment de la pâte au cours du processus de défibrage par injection d'un réactif de blan-chiment dans la machine de traitement.
2. Perfectionnements au procédé de préparation de pâte à papier selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le défibrage est effectué en au moins deux étapes successives, comprenant chacune le passage de la matière dans une zone d'en-trainement et une zone de freinage contrôlant le passage sélectif vers l'étape suivante de la matière ayant atteint un degré de défibrage choisi, et que l'on injecte le réactif du blanchiment en aval de la première zone de freinage après au moins une étape de défibrage.
3. Perfectionnements au procédé de préparation de pâte à papier selon l'une des revendication 1 et 2, caractérisé par le fait que la quantité de réactif de blanchiment injectée est au moins de 2 % du poids de matière sèche traitée et que ce réactif est mélangé à une phase liquide dans une quantité suf-fisante pour que le degré de siccité de la matière reste infé-rieur à 50 %.
Applications Claiming Priority (2)
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|---|---|---|---|
| FR7826865A FR2436844A2 (fr) | 1978-09-19 | 1978-09-19 | Procede et machine de fabrication de pate a papier |
| FR7826865 | 1978-09-19 |
Publications (1)
| Publication Number | Publication Date |
|---|---|
| CA1112494A true CA1112494A (fr) | 1981-11-17 |
Family
ID=9212785
Family Applications (1)
| Application Number | Title | Priority Date | Filing Date |
|---|---|---|---|
| CA335,883A Expired CA1112494A (fr) | 1978-09-19 | 1979-09-18 | Procede et machine de fabrication de pate a papier |
Country Status (13)
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|---|---|
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| AT (1) | AT370793B (fr) |
| AU (1) | AU533224B2 (fr) |
| BR (1) | BR7905757A (fr) |
| CA (1) | CA1112494A (fr) |
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| DK (1) | DK155127C (fr) |
| ES (1) | ES484228A1 (fr) |
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| NO (1) | NO792759L (fr) |
| SE (1) | SE7907655L (fr) |
Families Citing this family (10)
| Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
|---|---|---|---|---|
| FR2509766A1 (fr) * | 1981-07-20 | 1983-01-21 | Creusot Loire | Procede de fabrication d'une pate de fivres cellulosique pour utilisation non papetiere |
| JPS60244276A (ja) * | 1984-05-21 | 1985-12-04 | Ikegai Corp | 食品の押出方法及びその装置 |
| FR2609067B1 (fr) * | 1986-12-31 | 1990-06-15 | Beghin Say Sa | Procede pour le traitement a l'ozone d'une pate cellulosique |
| FR2618811B1 (fr) * | 1987-07-31 | 1990-06-22 | Centre Tech Ind Papier | Procede de fabrication de pates chimicomecaniques ou chimicothermo-mecaniques blanchies |
| JPH0299680A (ja) * | 1988-10-06 | 1990-04-11 | Tokushichi Yamazaki | 製紙原料の漂白方法 |
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