CA1061150A - Perfectionnements aux toiles pour machines a papier et a leurs procedes de fabrication - Google Patents
Perfectionnements aux toiles pour machines a papier et a leurs procedes de fabricationInfo
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- CA1061150A CA1061150A CA274,697A CA274697A CA1061150A CA 1061150 A CA1061150 A CA 1061150A CA 274697 A CA274697 A CA 274697A CA 1061150 A CA1061150 A CA 1061150A
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- D21F—PAPER-MAKING MACHINES; METHODS OF PRODUCING PAPER THEREON
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Abstract
"Double couche" "PERFECTIONNEMENTS AUX TOILES POUR MACHINES A PAPIER ET A LEURS PROCEDES DE FABRICATION" ETABLISSEMENTS MARTEL, CATALA \A Cie S.A. Une toile sans fin de papeterie comporte au moins deux couches de fils transversaux et une couche de fils longitudinaux. Les boucles supérieures formées par les fils longitudinaux destines à entrer en contact avec le papier couvrent trois à sept fils transversaux de la couche supérieure. Les premiers points de croisement de ces boucles supérieures avec les fils transversaux sont répartis suivant une armure mettant en oeuvre au moins cinq fils longitudinaux. La contexture sur le côte papier de la toile est choisie pour éviter des alignements des boucles supérieures de fils voisins et des effets de diagonale. Les boucles inférieures formées par les fils longitudinaux, du côté machine de la toile, ne passent chaque fois qu'au-dessous d'un seul fil transversal de la couche inférieure.
Description
~O~i~SV
La présente invention concerne les toiles pour machines à papier, ce terme devant être interprété de facon très large pour englober notamment les machines destinées à la fabrication de pâte à papier, de cellulose, de papier kraft, de carton, etc. Elle concerne plus particulièrement les toiles sans fin dites à plusieurs couches, comportant au moins deux couches de fils transversaux (c'est-à-dire de fils orientés transversalement à la direction du mou-vement de la toile sur la machine à papier) et une couche de fils longitudinaux (c'est-à-dire orientés dans la direction du mouvement-).
On sait que, sur une machine à papier, la feuille est en général formée soit sur une toile sans fin, soit entre deux toiles sans fin, soit encore entre une toile sans fin et d'autres éléments tels que des cylindres creux garnis de toiles, ou des cylindres chauffés. Les toiles sans fin sont entièrement constituées de fils ou de crins en matériau synthétique ou métallique ou elles comportent, en combinaison, des fils métalliques et des fils synthétiques mu-ltifilament ou monofilament. Les fils synthétiques multifilaments sont obtenus par filage à
partir de fibres synthétiques coupées ou à partir de fibres synthétiques sans fin ou constitués par des éléments ; de fils du type défini ci-dessus retordus, constituant un ensemble cablé. La matière synthétique est en général du polyester ou du polyamide bien qu'on puisse utiliser d'autres polymères ou copolymères. Avant leur mise en fabrication ou durant la fabrication des toiles~ les fils peuvent avoir recu un gainage ou une enduction en matière synthétique.
Les toiles pour machines à papier doivent rem-plir des conditions qui sont d~ns une large mesure 10~150 .
antagonistes, ce qui fait que jusqu'ici on a été conduit à
adopter des compromis qu'on ne peut regarder comme entière-ment satisfaisants.
On sait tout d'abord qu'il est souhaitable de donner à la toile une rigidité transversale aussi élevée que possible, surtout dans le cas de toiles ayant une longueur et une largeur importantes (respectivement jusqu'à
80 m et 10 m environ) et animées d'une vitesse élevée (par exemple 1100 m/mn). Il faut en effet éviter la forma-tion dans la toile d'un pli qui provoque d'abord la dété-rioration de la feuille de papier formée sur la toile, puis celle de la toile elle-même.
Pour augmenter cette rigidité, on a proposé d'uti-liser, au lieu de toiles dites "simple couche" qui com-portent une seule couche de fils longitudinaux et une seule couche de fils transversaux, des toiles "double couche".
Les fils transversaux des deux couches participent, par le moment d'inertie de leur section droite, à la ra~deur trans-versale et celle-ci est beaucoup plus élevée que pour les toiles simple couche.
Pour simplifier, on appellera "couche supérieure"
- la couche de fils transversaux se trouvant sur la machine à papier du côté ou se trouve le papier. La couche infé-rieure des fils transversaux sera celle qui, sur la machine à papier, se trouve du côté des éléments supportant la tbile.
On sait aussi que la toile doit imprimer à la feuille de papier qu'elle forme une rugosité ou "marque"
aussi faible que possible. De nombreuses tentatives ont éte effectuées pour l'atténuer. On a proposé de meuler les toiles pour rendre plus lisse la surface en contact avec le papier. Mais si les marques sont moins profondes, . 3 .
lO~lSO
elles sont plus larges. On a augmenté le nombre de fils par unité de surface pour soutenir la feuille de papier par une toile présentant un nombre aussi grand que possible de points de contact, mais on aboutit à une toile plus fine, donc moins résistante.
On a jusqu'ici estimé que, pour réduire la marque, il convenait d'augmenter le nombre des Points de croi-sement entre fils longitudinaux et fils transversaux de la couche supérieure et de faire en sorte qu'à l'en-droit des croisements de fils longitudinaux et transver-saux de la couche supérieure, les ondulations formées par tous les fils vers le côté de la feuille de papier soient tangentes à un même plan. Dans le cas des toiles doubles, cette conviction a conduit à constituer un liage uni entre les fils longitudinaux et les fils transversaux de la couchè supérieure.
Il faut encore que les toiles de formation de papier aient une résistance à l'abrasion aussi élevée que possible.
Sur les machines à papier, les toiles sont soutenues par l'intérieur par des éléments de la machine à papier dont certains supportent la toile pour la maintenir bien à plat, et, d'autres, exercent sur elle une aspiration destinée à
faire passer à travers la toile une grande partie de l'eau dans laquelle sont en suspension les fibres cellulosiques et les additifs constituant la pâte à papier.
- Ces éléments d'égouttage usent la toile qui doit être remplacée après un certain temps de marche. La fré-quence de changement des toiles a une incidence directe sur le prix du papier fabriqué. Une des principales pré-occupations des fabricants de toile a donc été d'augmenter la résistance à l'abrasion des toiles. Pour cela, dans - les toiles en matériau synthétique, on a cherché à
. 4 .
1()~;115() remplacer les crins de pol~ester par des crins en polyamide, plus résistants à l'abrasion. Malheureusement~ les crins plus r~sistants à l'abrasion sont plus souples que les crins polyes-ter et les toiles manquent de raideur transversale et s'allon-gent trop sous la tension nécessaire à l'utilisation sur les machines à papier.
Sur les toiles double couche, on a cherché ~ augmenter la longueur sur laqu011e les ~lls longitudinaux sont en con-tact avec les éléments de la machine qui provoquent l'abrasion et, pour cela, on a réalisé des toiles double couche dont les fils longitudinaux font, autour des fils transversaux de la couche inférieure, des boucles prenant plusieurs fils trans-versaux à la fois.
En ait, cette solution ne constitue qu'un palliatif, car ce sont encore les fils longitudinaux qui supportent l'usure.
Au fur et à mesure de cette usure, la résistance de la toile à la traction longitudinale diminue. A partir d'une certaine usure du fil~ la toile se déchire sous la tension nécessaire à
son utilisation sur la machine à papier.
La présente invention vise à fournir une toile à plusieurs couches répondant mieux que celles antérieurement connues aux exigences de-la pratique, notamment en ce qu'elle ne marque le papier que de façon très atténuée tout en présentant une résis-` tance accrue à l'usure par abrasion.
Pour cela, l'invention fait notamment usage de la constata-tion surprenante ~e la marque provoquée par les fils transver-~aux n'est pas de même importance que celle provoquée par les fils longitudinaux, même si la feuille de papier est soutenue par une toile dont les fils longitudinaux et transversaux sont, côté papier, tangents à un m~me plan. On peut pens~ que cela est d~ à l'anisotropie du papier, causée par l'orientation donnée aux fibres de cellulose lors de la fabrication du papier.
; .5.
10f~1~50 L'invention propose notamment une toile double couche caracté-risée en ce que les boucles supérieures formées par les fils longitudinaux destinés à entrer en contact a~ec le papler, du côté de la toile destiné à recevoir le papier, couvrent trois à
sept fiis transversaux de la couche supérieure, les premiers points de croisement de ces boucles supérieures avec les fils transversaux étant répartis suivant une armure mettant en oeuvre au moins cinq fils longitudinaux et l'armure sur ledit côt~ pa-pier de la toile étant choisie pour éviter des alignements des boucles supérieures de fils voisins et des effets de diagonale et en ce que les boucles inférieures formées par les fils longitudi-naux du c~té machine de la toile ne passent chaque fois qu'au-des-sous d'un seul fil transversal de la couche inférieure.
En augmentant la longueur des boucles de fils longitudinaux en contact avec la feuille de papier, on évite que les fils transversaux soient en contact avec la feuille de papier. L'ali-gnement des boucles dans une direction préférentielle et l'ef-fet de diagonale sont évités, en écartant, pour les boucles supérieures, les dispositions appelées, en termes courantsde l'industrie textile, ser~és et croisés. Ainsi, les débuts des boucles (le début étant le croisement du premier fil transver-sal avec le fil longitudinal de la boucle) sont avantageu-sement répartis dans la couche supérieure sous forme d'armure de satin régulier ou irrégulier mettant en oeuvre cinq fils i longitudinaux ou plus.
Suivant un autre aspect de l'invention, la toile, comportant deux couches de fils transversaux et une couche de fils lon-; gitudinaux en mat~riau synthétique, est tissee à plat et jonctionnée. Les boucles supérieures formées par les fils lon-gitudinaux ~fils de cha~ne) en matière synthétique, du côté
de la toile destiné à recevoir le papier, couvrent trois à
sept fils, et éventuellement trois ou quatre, fils transver-. 6 .
1061~50 saux (fils de trame) de la couche supérieure, les premierspoints de croisement de ces boucles avec les fils transver-saux étant répartis suivant une armure satin à six fil$ au moins. Les boucles inférieures formées par les fils longitu-dinaux du ~ôté machine de la toile ne passent chaque fois qu'au-dessous d'un seul fil transversal de la couche infé-rieure.
Avantageusemen~ les ils transversaux de la couche inférieure pr~sentent des caractéristiques di~férentes de ~0 celles des fils utilisés pour la ou les autres couches de fils transversaux et en particulier ont une résistance à
l'abrasion supérieure. Les fils transversaux d'au moins une des couches peuvent avoir un diamètre supérieur à celui des fils longitudinaux, le rapport des diamètres étant avantageu-sement égal ~ 1,05 au moins ; un rapport entre 1,2 et 2,5 sera fréquemment utilisable.
La toile est avantageusement tissée, ou traitée après tissage ~par exemple soumise à un traitement thermique de fixation alors qu'elle est maintenue sous tension longitudi-nale), de façon que, lorsque la toile est neuve, les filstransversaux seuls viennent au contact des éléments de sup-port de la toile sur la machine.
Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, - chaque fil longitudinal forme une boucle inférieure (ou deux boucles inférieures successives) entre deux boucles supé-rieures.
Grace à ces dernières dispositions, ce sont les fils transversaux qui supportent l'abrasion, au moins jusqu'à ce que leur épaisseur ait diminué sensiblement par usure. Au cours de toute cette phase, la résistance de la toile à la tension longitudinale n'est donc pas diminuée.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la .7~
S(~
~escription qui suit de toiles qui en constituent des modes particuliers d'exécution, donnés à titre d'exemples non limi-tatifs. La description se réfère aux dess$ns qui l'accompagnent Dans ce dessins (qui ne sont pas à l'échelle pour plus de clarté) :
- la figure 1 est une vue, en coupe schématique suivant la ligne I-I de la figure 2, d'un tronçon de toile ;
- la igure 2 est un schéma montrant la constitution de la toile~ telle que vue en regardant depuis le c8té papier ~couche supérieure) ;
- la figure 3 montre, à grande échelle, la disposition prise par les fils par suite de la tension des fils longitudi-; naux ;
I - les figures 4 et 5, similaires aux figures 1 et 2, - montrent une variante de réalisation ;
- les figures 6 et 7, (feuille III de dessins),également similaires aux figures 1 et 2, montrent une autre variante ;
- les figures ~ et 9 ~feuille II de dessins) montrent respectivement une vue en coupe le long d'un fil longitudinal et le long d'un fil transversal de la couche supérieure d'une toile réelle suivant les figures 4 et 5.
Toutes les toiles illustrées ~nt t~piquement tissées de acon que le coefficient de remplissage pour les fils longi-tudlnaux (place occup~e par les fils longitudinaux -- supposés ~tre côte-à-côte -- rapportée à l'unité de largeur de la toile) soit élevé, de 1,05 à 2,0 (ceci n'a~ant pas été représenté sur les figures 1 à 7 pour plus de clarté). Un rapport d'environ 1,2 donne en général les meilleurs résultats. Il en résulte que, compte tenu des longues boucles des fils longitudinaux du côté papier, la toile ne présente pratiquement pour sup-porter la feuille de papier que des fils longitudinaux 1~. La marqUR imprimée sur la feuille de papier en est notablement .8.
~0~1150 diminuéeq Les toiles représentées ont également une structure dif-férente de celle des toiles double couche usuelles sur la surface qui est en contact avec les éléments d'égouttage de la machLne. Contra~rement à la technique habituelle qui consiste à
créer du côté machine, sur les flls longitudlnaux, une boucle passant en-dessous d~au moins deux fils transversaux de la côuche inférleure, on limite cette boucle à un croisement avec un seul il transversal.
La toile dQnt un fragment est représenté en figures 1 et
La présente invention concerne les toiles pour machines à papier, ce terme devant être interprété de facon très large pour englober notamment les machines destinées à la fabrication de pâte à papier, de cellulose, de papier kraft, de carton, etc. Elle concerne plus particulièrement les toiles sans fin dites à plusieurs couches, comportant au moins deux couches de fils transversaux (c'est-à-dire de fils orientés transversalement à la direction du mou-vement de la toile sur la machine à papier) et une couche de fils longitudinaux (c'est-à-dire orientés dans la direction du mouvement-).
On sait que, sur une machine à papier, la feuille est en général formée soit sur une toile sans fin, soit entre deux toiles sans fin, soit encore entre une toile sans fin et d'autres éléments tels que des cylindres creux garnis de toiles, ou des cylindres chauffés. Les toiles sans fin sont entièrement constituées de fils ou de crins en matériau synthétique ou métallique ou elles comportent, en combinaison, des fils métalliques et des fils synthétiques mu-ltifilament ou monofilament. Les fils synthétiques multifilaments sont obtenus par filage à
partir de fibres synthétiques coupées ou à partir de fibres synthétiques sans fin ou constitués par des éléments ; de fils du type défini ci-dessus retordus, constituant un ensemble cablé. La matière synthétique est en général du polyester ou du polyamide bien qu'on puisse utiliser d'autres polymères ou copolymères. Avant leur mise en fabrication ou durant la fabrication des toiles~ les fils peuvent avoir recu un gainage ou une enduction en matière synthétique.
Les toiles pour machines à papier doivent rem-plir des conditions qui sont d~ns une large mesure 10~150 .
antagonistes, ce qui fait que jusqu'ici on a été conduit à
adopter des compromis qu'on ne peut regarder comme entière-ment satisfaisants.
On sait tout d'abord qu'il est souhaitable de donner à la toile une rigidité transversale aussi élevée que possible, surtout dans le cas de toiles ayant une longueur et une largeur importantes (respectivement jusqu'à
80 m et 10 m environ) et animées d'une vitesse élevée (par exemple 1100 m/mn). Il faut en effet éviter la forma-tion dans la toile d'un pli qui provoque d'abord la dété-rioration de la feuille de papier formée sur la toile, puis celle de la toile elle-même.
Pour augmenter cette rigidité, on a proposé d'uti-liser, au lieu de toiles dites "simple couche" qui com-portent une seule couche de fils longitudinaux et une seule couche de fils transversaux, des toiles "double couche".
Les fils transversaux des deux couches participent, par le moment d'inertie de leur section droite, à la ra~deur trans-versale et celle-ci est beaucoup plus élevée que pour les toiles simple couche.
Pour simplifier, on appellera "couche supérieure"
- la couche de fils transversaux se trouvant sur la machine à papier du côté ou se trouve le papier. La couche infé-rieure des fils transversaux sera celle qui, sur la machine à papier, se trouve du côté des éléments supportant la tbile.
On sait aussi que la toile doit imprimer à la feuille de papier qu'elle forme une rugosité ou "marque"
aussi faible que possible. De nombreuses tentatives ont éte effectuées pour l'atténuer. On a proposé de meuler les toiles pour rendre plus lisse la surface en contact avec le papier. Mais si les marques sont moins profondes, . 3 .
lO~lSO
elles sont plus larges. On a augmenté le nombre de fils par unité de surface pour soutenir la feuille de papier par une toile présentant un nombre aussi grand que possible de points de contact, mais on aboutit à une toile plus fine, donc moins résistante.
On a jusqu'ici estimé que, pour réduire la marque, il convenait d'augmenter le nombre des Points de croi-sement entre fils longitudinaux et fils transversaux de la couche supérieure et de faire en sorte qu'à l'en-droit des croisements de fils longitudinaux et transver-saux de la couche supérieure, les ondulations formées par tous les fils vers le côté de la feuille de papier soient tangentes à un même plan. Dans le cas des toiles doubles, cette conviction a conduit à constituer un liage uni entre les fils longitudinaux et les fils transversaux de la couchè supérieure.
Il faut encore que les toiles de formation de papier aient une résistance à l'abrasion aussi élevée que possible.
Sur les machines à papier, les toiles sont soutenues par l'intérieur par des éléments de la machine à papier dont certains supportent la toile pour la maintenir bien à plat, et, d'autres, exercent sur elle une aspiration destinée à
faire passer à travers la toile une grande partie de l'eau dans laquelle sont en suspension les fibres cellulosiques et les additifs constituant la pâte à papier.
- Ces éléments d'égouttage usent la toile qui doit être remplacée après un certain temps de marche. La fré-quence de changement des toiles a une incidence directe sur le prix du papier fabriqué. Une des principales pré-occupations des fabricants de toile a donc été d'augmenter la résistance à l'abrasion des toiles. Pour cela, dans - les toiles en matériau synthétique, on a cherché à
. 4 .
1()~;115() remplacer les crins de pol~ester par des crins en polyamide, plus résistants à l'abrasion. Malheureusement~ les crins plus r~sistants à l'abrasion sont plus souples que les crins polyes-ter et les toiles manquent de raideur transversale et s'allon-gent trop sous la tension nécessaire à l'utilisation sur les machines à papier.
Sur les toiles double couche, on a cherché ~ augmenter la longueur sur laqu011e les ~lls longitudinaux sont en con-tact avec les éléments de la machine qui provoquent l'abrasion et, pour cela, on a réalisé des toiles double couche dont les fils longitudinaux font, autour des fils transversaux de la couche inférieure, des boucles prenant plusieurs fils trans-versaux à la fois.
En ait, cette solution ne constitue qu'un palliatif, car ce sont encore les fils longitudinaux qui supportent l'usure.
Au fur et à mesure de cette usure, la résistance de la toile à la traction longitudinale diminue. A partir d'une certaine usure du fil~ la toile se déchire sous la tension nécessaire à
son utilisation sur la machine à papier.
La présente invention vise à fournir une toile à plusieurs couches répondant mieux que celles antérieurement connues aux exigences de-la pratique, notamment en ce qu'elle ne marque le papier que de façon très atténuée tout en présentant une résis-` tance accrue à l'usure par abrasion.
Pour cela, l'invention fait notamment usage de la constata-tion surprenante ~e la marque provoquée par les fils transver-~aux n'est pas de même importance que celle provoquée par les fils longitudinaux, même si la feuille de papier est soutenue par une toile dont les fils longitudinaux et transversaux sont, côté papier, tangents à un m~me plan. On peut pens~ que cela est d~ à l'anisotropie du papier, causée par l'orientation donnée aux fibres de cellulose lors de la fabrication du papier.
; .5.
10f~1~50 L'invention propose notamment une toile double couche caracté-risée en ce que les boucles supérieures formées par les fils longitudinaux destinés à entrer en contact a~ec le papler, du côté de la toile destiné à recevoir le papier, couvrent trois à
sept fiis transversaux de la couche supérieure, les premiers points de croisement de ces boucles supérieures avec les fils transversaux étant répartis suivant une armure mettant en oeuvre au moins cinq fils longitudinaux et l'armure sur ledit côt~ pa-pier de la toile étant choisie pour éviter des alignements des boucles supérieures de fils voisins et des effets de diagonale et en ce que les boucles inférieures formées par les fils longitudi-naux du c~té machine de la toile ne passent chaque fois qu'au-des-sous d'un seul fil transversal de la couche inférieure.
En augmentant la longueur des boucles de fils longitudinaux en contact avec la feuille de papier, on évite que les fils transversaux soient en contact avec la feuille de papier. L'ali-gnement des boucles dans une direction préférentielle et l'ef-fet de diagonale sont évités, en écartant, pour les boucles supérieures, les dispositions appelées, en termes courantsde l'industrie textile, ser~és et croisés. Ainsi, les débuts des boucles (le début étant le croisement du premier fil transver-sal avec le fil longitudinal de la boucle) sont avantageu-sement répartis dans la couche supérieure sous forme d'armure de satin régulier ou irrégulier mettant en oeuvre cinq fils i longitudinaux ou plus.
Suivant un autre aspect de l'invention, la toile, comportant deux couches de fils transversaux et une couche de fils lon-; gitudinaux en mat~riau synthétique, est tissee à plat et jonctionnée. Les boucles supérieures formées par les fils lon-gitudinaux ~fils de cha~ne) en matière synthétique, du côté
de la toile destiné à recevoir le papier, couvrent trois à
sept fils, et éventuellement trois ou quatre, fils transver-. 6 .
1061~50 saux (fils de trame) de la couche supérieure, les premierspoints de croisement de ces boucles avec les fils transver-saux étant répartis suivant une armure satin à six fil$ au moins. Les boucles inférieures formées par les fils longitu-dinaux du ~ôté machine de la toile ne passent chaque fois qu'au-dessous d'un seul fil transversal de la couche infé-rieure.
Avantageusemen~ les ils transversaux de la couche inférieure pr~sentent des caractéristiques di~férentes de ~0 celles des fils utilisés pour la ou les autres couches de fils transversaux et en particulier ont une résistance à
l'abrasion supérieure. Les fils transversaux d'au moins une des couches peuvent avoir un diamètre supérieur à celui des fils longitudinaux, le rapport des diamètres étant avantageu-sement égal ~ 1,05 au moins ; un rapport entre 1,2 et 2,5 sera fréquemment utilisable.
La toile est avantageusement tissée, ou traitée après tissage ~par exemple soumise à un traitement thermique de fixation alors qu'elle est maintenue sous tension longitudi-nale), de façon que, lorsque la toile est neuve, les filstransversaux seuls viennent au contact des éléments de sup-port de la toile sur la machine.
Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, - chaque fil longitudinal forme une boucle inférieure (ou deux boucles inférieures successives) entre deux boucles supé-rieures.
Grace à ces dernières dispositions, ce sont les fils transversaux qui supportent l'abrasion, au moins jusqu'à ce que leur épaisseur ait diminué sensiblement par usure. Au cours de toute cette phase, la résistance de la toile à la tension longitudinale n'est donc pas diminuée.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la .7~
S(~
~escription qui suit de toiles qui en constituent des modes particuliers d'exécution, donnés à titre d'exemples non limi-tatifs. La description se réfère aux dess$ns qui l'accompagnent Dans ce dessins (qui ne sont pas à l'échelle pour plus de clarté) :
- la figure 1 est une vue, en coupe schématique suivant la ligne I-I de la figure 2, d'un tronçon de toile ;
- la igure 2 est un schéma montrant la constitution de la toile~ telle que vue en regardant depuis le c8té papier ~couche supérieure) ;
- la figure 3 montre, à grande échelle, la disposition prise par les fils par suite de la tension des fils longitudi-; naux ;
I - les figures 4 et 5, similaires aux figures 1 et 2, - montrent une variante de réalisation ;
- les figures 6 et 7, (feuille III de dessins),également similaires aux figures 1 et 2, montrent une autre variante ;
- les figures ~ et 9 ~feuille II de dessins) montrent respectivement une vue en coupe le long d'un fil longitudinal et le long d'un fil transversal de la couche supérieure d'une toile réelle suivant les figures 4 et 5.
Toutes les toiles illustrées ~nt t~piquement tissées de acon que le coefficient de remplissage pour les fils longi-tudlnaux (place occup~e par les fils longitudinaux -- supposés ~tre côte-à-côte -- rapportée à l'unité de largeur de la toile) soit élevé, de 1,05 à 2,0 (ceci n'a~ant pas été représenté sur les figures 1 à 7 pour plus de clarté). Un rapport d'environ 1,2 donne en général les meilleurs résultats. Il en résulte que, compte tenu des longues boucles des fils longitudinaux du côté papier, la toile ne présente pratiquement pour sup-porter la feuille de papier que des fils longitudinaux 1~. La marqUR imprimée sur la feuille de papier en est notablement .8.
~0~1150 diminuéeq Les toiles représentées ont également une structure dif-férente de celle des toiles double couche usuelles sur la surface qui est en contact avec les éléments d'égouttage de la machLne. Contra~rement à la technique habituelle qui consiste à
créer du côté machine, sur les flls longitudlnaux, une boucle passant en-dessous d~au moins deux fils transversaux de la côuche inférleure, on limite cette boucle à un croisement avec un seul il transversal.
La toile dQnt un fragment est représenté en figures 1 et
2 comporte une couche inférieure de fils transversaux 10 et une couche supérieure de fils transversaux 11 liés par des fils longitudinaux 121, 122,...128. Si on suppose que la toile est tissée à plat, puis ~onctionnée, les fils longitudinaux sont constitués par des fils de chafne et les fils transversaux par des fils de trame.
Chaque fil longitudinal 12 passe successivement, à partir d~un point 13 de croisement par lequel il arrive au-dessus de }a couche supérieure de fils 11, au-dessus de trois fils transver-20 saux 11, entre deux fils 11 et les fils 10 correspondants, au-dessous dun fil transversal 10 de la couche inférieure avec lequel il présente un liage uni, puis entre deux fils 11 et les fils 10 correspondants.
Les points 13 sont répartis suivant une armure satin de huit, à décochement de trois.
On voit donc que chaque boucle 15 sur la couche su~p~rieure prend trois fils 11 de cette boucle. On voit aussi que chaque boucle 14 d'un fil longitud~nal au-dessous de la couche infé-rieure se limite à un croisement avec un seul fil 10 de cette 30 couche. Gr~ce à cette limitation et compte-tenu de la forte tension exercée sur les fils de cha~ne lors du tissage et/ou des traitements de finition, le fil longitudinal 121repousse .9 .
10~1150 le fil transversal de la couche inférieure 10 au point 14 vers l'intérieur de la toile. Ainsi, les fils transversaux lO restent en surface du tissu, c8té machine, et, au point 14, le fil longitudinal est en retrait de la surface par rapport aux fils transversaux lO. Cette disposltion des fils est-illustrée dans la figure 3 où la surface du fil longitu-dinal au point 14 se trouve en retrait par rapport aux fils tran~versaux lO d'une distance d égale à environ la moitié du dlamètre des fils transversau~ 10.
~0 Il s'ensuit que la surface inférieure du tissu est cou-v~rte principalement par les fils transversaux 10 et que ce sont ceux-ci qui supportent l'abrasion provoquée par les élé-ments de la machine. L'usure de la toile ne touchera les fils longltudinaux 12 qu'après que, sur les fils transversaux lO, il y ait eu enlèvement de matière correspondant à la distance d. La toile a donc l'avantage que l'usure n'influe pas sur la réslstance ~ la tractlon de la toile avant que les fils transversaux n'aient été usés d'une quantité importante.
Par suite de la grande rigidité des toiles à couches multiples, on peut choisir, pour l'une des couches, un ~il spécialement bien adapté à l'utilisation des ~iles. Ce fil pourra alors avoir des caractéristiques diférentes par rap-port aux fils des autres couches sans que la raideur transver-sale nécessaire au bon fonctionnement sur machine à papier devienne tellement faible que la toile en devienne inutilisable.
Les caractéristiques différentes peuvent être la composition chimique, la résistance à l'abrasion, la raideur, la résis-tance à la traction ou la limite élastique, etc...
On peut, par exemple, faire une toile possédant dans la couche inférieure des fils transversaux lO ayant une meilleure résistance à l'abrasion que les autres fils 11 et 12 : cette toile, dont les fils transversaux de la couche inférieure 10 ~ 10 .
10~i1150 subiront l'abrasion, durera plus longtemps. Parmi les fils spéciaux ayant une résistance à l'abrasion meilIeure que celle des fils monofilamentsde polyester utilisés couramment pour la fabrication des toiles, on peut citer les monofilaments de polyamide, divers multifilaments gainés et les fils enduits d'une ~sine à haute résistance à l'abrasion, telles que cer-tains polyuréthanes.
Ces f~ls sp~ciaux pourront mame avoir une raideur faible et même telle que si les fils spéciaux étaient utilisés pour la fabrication de la toile entière, la toile serait inutilisa-ble sur une machine à papier par manque de raideur transver-sale Le fait que les fils longitudinaux sont pratiquement seuls à supporter la feuille de papier, entra~ne des avantages supplé-mentaires. Il est possible sur ces toiles d'augmenter le dlamètre des fils transversaux sans que la marque imprimée sur le papier en soit influencée. Il en résulte une augmentation possible de la raideur transversale des toiles ainsi que de la durée de vie puisque ce sont principalement les fils transver-saux de la couche inférieure qui supportent l'usure.
La toile montrée en figures 4 et 5 (où les mêmes numéros deréférence que sur les figures 1 à 3 sont utilisés pour désigner - les éléments correspondants) se différencie essentiellement de la précédente en ce que :
- au lieu de former une seule boucle 14, les fils 12 forment deux boucles successives, chacune au-dessous d'un seul fil transversal 10 de la couche inférieure, - les points 13 (indiqués par des carrés pointillés sur la figure 5) sont répartis suivant un ~tin de huit fils longi-tudinaux avec d~cochement cinq.
Enfin, dans la toile suivant les figures 6 et 7 :
- la boucle 15 passe par dessus quatre fils transversaux . ~1 .
10~1~50 de la couche sup~rleure 11, - au lieu de former une seule boucle 14, chaque fil 12 passe successivement deux fois en dessous d'un fil transver-sal 10 de la couche inférieure, le fil 12 passant, entre les deux boucles, au-dessus de deux fils 10 de la même couche inférieure, - les points 13 son~ répartis suivant un satin de dix fils lon~itudinaux avec décochement de trois.
La mise en tension des fils longitudinaux 12, lors du tissage si la toile est tissée à plat, ce qui sera le cas le plu~ fréquent, ou lors du traitement thermique ultérieur de fixation, tend à les déformer de la position représentée en trait plein ~ la position représentée en ~aits mixtes. A l'is-sue de cette déformation, on voit que les boucles inférieures 14 s'enfouissent dans l'épaisseur de la toile, de sorte que celle-ci portera sur les éléments de soutien et d'aspiration de la machine (non représentés) essentiellement par des fils transversaux 10.
On voit également que la pellicule de pate à papier, repré-sentée schématiquement en tirets sur les figures 1, 4 et 6,prendra essentiellement appui sur les boucles lS constituées par les fils longitudinaux, ce quise traduira par une marque faible.
Il faut encore noter que les types de satin représentés schématiquement en figures 2, 5 et 7 ne sont pas les seuls qui puissent être utilisés en combinaison avec les types de llage illustrés en figures 1, 4 et 6. En particulier, on pourrait utiliser d'autres contextures satin régulier ou irrégulier.
Toutes les toiles qui viennent d'être décrites peuvent, notamment lorsqu'elles sont constituées entièrement de fils s~nthétiques, ~tre tissées sur des métiers lourds relativement classiques, moyennant quelques adaptations de ceux-ci. En particulier, il faut évidemment utiliser deux ensouples lorsque . 12 .
~ llSO
les fils des deux couches ne sont pas identiques et que la toile est tissée en circulaire.
~ ans le cas des toiles tissées a plat puis ~onctionnées (dans lesquelles les fils longitudinaux correspondent aux fils de cha~ne et les fils transversaux aux fils de trame), le métier doit être équipé de moyens spéciaux, mais en eux-mêmes connus, permettant l'insertion éventuelle de deux types de ~ils de trame au moins pour atteindre le même résultat.
Chaque fil longitudinal 12 passe successivement, à partir d~un point 13 de croisement par lequel il arrive au-dessus de }a couche supérieure de fils 11, au-dessus de trois fils transver-20 saux 11, entre deux fils 11 et les fils 10 correspondants, au-dessous dun fil transversal 10 de la couche inférieure avec lequel il présente un liage uni, puis entre deux fils 11 et les fils 10 correspondants.
Les points 13 sont répartis suivant une armure satin de huit, à décochement de trois.
On voit donc que chaque boucle 15 sur la couche su~p~rieure prend trois fils 11 de cette boucle. On voit aussi que chaque boucle 14 d'un fil longitud~nal au-dessous de la couche infé-rieure se limite à un croisement avec un seul fil 10 de cette 30 couche. Gr~ce à cette limitation et compte-tenu de la forte tension exercée sur les fils de cha~ne lors du tissage et/ou des traitements de finition, le fil longitudinal 121repousse .9 .
10~1150 le fil transversal de la couche inférieure 10 au point 14 vers l'intérieur de la toile. Ainsi, les fils transversaux lO restent en surface du tissu, c8té machine, et, au point 14, le fil longitudinal est en retrait de la surface par rapport aux fils transversaux lO. Cette disposltion des fils est-illustrée dans la figure 3 où la surface du fil longitu-dinal au point 14 se trouve en retrait par rapport aux fils tran~versaux lO d'une distance d égale à environ la moitié du dlamètre des fils transversau~ 10.
~0 Il s'ensuit que la surface inférieure du tissu est cou-v~rte principalement par les fils transversaux 10 et que ce sont ceux-ci qui supportent l'abrasion provoquée par les élé-ments de la machine. L'usure de la toile ne touchera les fils longltudinaux 12 qu'après que, sur les fils transversaux lO, il y ait eu enlèvement de matière correspondant à la distance d. La toile a donc l'avantage que l'usure n'influe pas sur la réslstance ~ la tractlon de la toile avant que les fils transversaux n'aient été usés d'une quantité importante.
Par suite de la grande rigidité des toiles à couches multiples, on peut choisir, pour l'une des couches, un ~il spécialement bien adapté à l'utilisation des ~iles. Ce fil pourra alors avoir des caractéristiques diférentes par rap-port aux fils des autres couches sans que la raideur transver-sale nécessaire au bon fonctionnement sur machine à papier devienne tellement faible que la toile en devienne inutilisable.
Les caractéristiques différentes peuvent être la composition chimique, la résistance à l'abrasion, la raideur, la résis-tance à la traction ou la limite élastique, etc...
On peut, par exemple, faire une toile possédant dans la couche inférieure des fils transversaux lO ayant une meilleure résistance à l'abrasion que les autres fils 11 et 12 : cette toile, dont les fils transversaux de la couche inférieure 10 ~ 10 .
10~i1150 subiront l'abrasion, durera plus longtemps. Parmi les fils spéciaux ayant une résistance à l'abrasion meilIeure que celle des fils monofilamentsde polyester utilisés couramment pour la fabrication des toiles, on peut citer les monofilaments de polyamide, divers multifilaments gainés et les fils enduits d'une ~sine à haute résistance à l'abrasion, telles que cer-tains polyuréthanes.
Ces f~ls sp~ciaux pourront mame avoir une raideur faible et même telle que si les fils spéciaux étaient utilisés pour la fabrication de la toile entière, la toile serait inutilisa-ble sur une machine à papier par manque de raideur transver-sale Le fait que les fils longitudinaux sont pratiquement seuls à supporter la feuille de papier, entra~ne des avantages supplé-mentaires. Il est possible sur ces toiles d'augmenter le dlamètre des fils transversaux sans que la marque imprimée sur le papier en soit influencée. Il en résulte une augmentation possible de la raideur transversale des toiles ainsi que de la durée de vie puisque ce sont principalement les fils transver-saux de la couche inférieure qui supportent l'usure.
La toile montrée en figures 4 et 5 (où les mêmes numéros deréférence que sur les figures 1 à 3 sont utilisés pour désigner - les éléments correspondants) se différencie essentiellement de la précédente en ce que :
- au lieu de former une seule boucle 14, les fils 12 forment deux boucles successives, chacune au-dessous d'un seul fil transversal 10 de la couche inférieure, - les points 13 (indiqués par des carrés pointillés sur la figure 5) sont répartis suivant un ~tin de huit fils longi-tudinaux avec d~cochement cinq.
Enfin, dans la toile suivant les figures 6 et 7 :
- la boucle 15 passe par dessus quatre fils transversaux . ~1 .
10~1~50 de la couche sup~rleure 11, - au lieu de former une seule boucle 14, chaque fil 12 passe successivement deux fois en dessous d'un fil transver-sal 10 de la couche inférieure, le fil 12 passant, entre les deux boucles, au-dessus de deux fils 10 de la même couche inférieure, - les points 13 son~ répartis suivant un satin de dix fils lon~itudinaux avec décochement de trois.
La mise en tension des fils longitudinaux 12, lors du tissage si la toile est tissée à plat, ce qui sera le cas le plu~ fréquent, ou lors du traitement thermique ultérieur de fixation, tend à les déformer de la position représentée en trait plein ~ la position représentée en ~aits mixtes. A l'is-sue de cette déformation, on voit que les boucles inférieures 14 s'enfouissent dans l'épaisseur de la toile, de sorte que celle-ci portera sur les éléments de soutien et d'aspiration de la machine (non représentés) essentiellement par des fils transversaux 10.
On voit également que la pellicule de pate à papier, repré-sentée schématiquement en tirets sur les figures 1, 4 et 6,prendra essentiellement appui sur les boucles lS constituées par les fils longitudinaux, ce quise traduira par une marque faible.
Il faut encore noter que les types de satin représentés schématiquement en figures 2, 5 et 7 ne sont pas les seuls qui puissent être utilisés en combinaison avec les types de llage illustrés en figures 1, 4 et 6. En particulier, on pourrait utiliser d'autres contextures satin régulier ou irrégulier.
Toutes les toiles qui viennent d'être décrites peuvent, notamment lorsqu'elles sont constituées entièrement de fils s~nthétiques, ~tre tissées sur des métiers lourds relativement classiques, moyennant quelques adaptations de ceux-ci. En particulier, il faut évidemment utiliser deux ensouples lorsque . 12 .
~ llSO
les fils des deux couches ne sont pas identiques et que la toile est tissée en circulaire.
~ ans le cas des toiles tissées a plat puis ~onctionnées (dans lesquelles les fils longitudinaux correspondent aux fils de cha~ne et les fils transversaux aux fils de trame), le métier doit être équipé de moyens spéciaux, mais en eux-mêmes connus, permettant l'insertion éventuelle de deux types de ~ils de trame au moins pour atteindre le même résultat.
Claims (12)
PROPRIETE OU LE PRIVILEGE EXCLUSIF EST REVENDIQUE SONT
LES SUIVANTS :
1. Toile sans fin pour machine à papier, comportant au moins deux couches de fils transversaux et une couche de fils longitudinaux, caractérisée en ce que les boucles supé-rieures formées par les fils longitudinaux, destinés à entrer en contact avec le papier, du côté de la toile destiné à
recevoir le papier, couvrent trois à sept fils transversaux de la couche supérieure, les premiers points de croisement de ces boucles supérieures avec les fils transversaux étant répartis suivant une armure mettant en oeuvre au moins cinq fils longitudinaux et l'armure sur ledit côté papier de la toile étant choisie pour éviter des alignements des boucles supérieures de fils voisins et des effets de diagonale et en-ce que les boucles inférieures formées par les fils longitu-dinaux, du côté machine de la toile, ne passent chaque fois qu'au-dessous d'un seul fil transversal de la couche inférieure.
recevoir le papier, couvrent trois à sept fils transversaux de la couche supérieure, les premiers points de croisement de ces boucles supérieures avec les fils transversaux étant répartis suivant une armure mettant en oeuvre au moins cinq fils longitudinaux et l'armure sur ledit côté papier de la toile étant choisie pour éviter des alignements des boucles supérieures de fils voisins et des effets de diagonale et en-ce que les boucles inférieures formées par les fils longitu-dinaux, du côté machine de la toile, ne passent chaque fois qu'au-dessous d'un seul fil transversal de la couche inférieure.
2. Toile suivant la revendication 1, caractérisée en ce que les fils longitudinaux et transversaux sont choisis dans le groupe constitué par les fils multifilaments synthé-tiques, les fils monofilaments synthétiques et les fils métalliques, enduits ou non, gainés ou non.
3. Toile suivant la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que les fils d'une même couche sont alternativement pris dans plusieurs catégories.
4. Toile sans fin pour machine à papier, comportant deux couches de fils transversaux et une couche de fils longi-tudinaux, tissée à plat et jonctionnée, caractérisée en ce que les boucles supérieures formées par les fils longitudinaux (fils de chaîne) en matière synthétique, du côté de la toile destiné à recevoir le papier, couvrent trois à sept fils, et éventuellement trois ou quatre, fils transversaux (fils de trame) de la couche supérieure, les premiers points de . 14 .
croisement de ces boucles avec les fils transversaux étant répartis suivant une armure satin à six fils au moins et en ce que les boucles inférieures formées par les fils longitu-dinaux du côté machine de la toile ne passent chaque fois qu'au-dessous d'un seul fil transversal de la couche inférieure.
croisement de ces boucles avec les fils transversaux étant répartis suivant une armure satin à six fils au moins et en ce que les boucles inférieures formées par les fils longitu-dinaux du côté machine de la toile ne passent chaque fois qu'au-dessous d'un seul fil transversal de la couche inférieure.
5. Toile suivant la revendication 1, 2 ou 4, caracté-risée en ce que les fils transversaux de la couche inférieure présentent des caractéristiques différentes de celles des fils utilisés pour la ou les autres couches de fils trans-versaux et ont une résistance à l'abrasion supérieure.
6. Toile suivant la revendication 1, 2 ou 4, caracté-risée en ce que les fils transversaux d'au moins une des couches ont un diamètre supérieur à celui des fils longitu-dinaux, le rapport des diamètres étant compris entre 1,05 et 2,0.
7. Toile suivant la revendication 1, 2 ou 4, caracté-risée en ce que les premiers points de croisement des boucles des fils longitudinaux avec les fils transversaux de la couche supérieure sont répartis suivant une armure de satin mettant en oeuvre au moins huit fils longitudinaux.
8. Toile suivant la revendication 1, 2 ou 4, caracté-risée en ce que chaque fil longitudinal forme une boucle inférieure (ou deux boucles inférieures successives) entre deux boucles supérieures successives.
9. Toile suivant la revendication 1, 2 ou 4, caracté-risée en ce que les fils longitudinaux imposent aux fils transversaux des déformations telles que, lorsque la toile est neuve, les fils transversaux seuls viennent au contact des éléments de support de la toile sur la machine.
10. Toile suivant la revendication 1, 2 ou 4, caracté-risée en ce que le coefficient de remplissage des fils . 15 .
longitudinaux est compris entre 1,05 et 2,0.
longitudinaux est compris entre 1,05 et 2,0.
11. Procédé de fabrication de toile suivant la revendi-cation 1, 2 ou 4, caractérisé en ce que les fils longitudinaux sont mis sous une tension suffisante, lors du tissage ou lors d'un traitement thermique de fixation ultérieur, pour enfermer les boucles inférieures des fils longitudinaux dans l'épaisseur de la toile.
12. Procédé de fabrication de toile suivant la revendi-cation 4, caractérisé en ce qu'au cours du tissage on utilise un premier type de fil de trame pour constituer la couche inférieure et un second type de fil de trame pour constituer.
la couche supérieure.
. 16 .
la couche supérieure.
. 16 .
Applications Claiming Priority (1)
| Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
|---|---|---|---|
| FR7609744A FR2346489A1 (fr) | 1976-04-02 | 1976-04-02 | Perfectionnements aux toiles pour machines a papier et a leurs procedes de fabrication |
Publications (1)
| Publication Number | Publication Date |
|---|---|
| CA1061150A true CA1061150A (fr) | 1979-08-28 |
Family
ID=9171352
Family Applications (1)
| Application Number | Title | Priority Date | Filing Date |
|---|---|---|---|
| CA274,697A Expired CA1061150A (fr) | 1976-04-02 | 1977-03-24 | Perfectionnements aux toiles pour machines a papier et a leurs procedes de fabrication |
Country Status (4)
| Country | Link |
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| US (1) | US4171009A (fr) |
| CA (1) | CA1061150A (fr) |
| DE (1) | DE7630822U1 (fr) |
| FR (1) | FR2346489A1 (fr) |
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| FR2408009A2 (fr) * | 1977-11-07 | 1979-06-01 | Martel Catala Et Cie Sa Ets | Perfectionnements aux toiles pour machines a papier |
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| FR2470187A1 (fr) * | 1979-11-19 | 1981-05-29 | Martel Catala & Cie Ets | Perfectionnements aux toiles de formage double couche pour machines a papier |
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| DE3635632A1 (de) * | 1986-10-20 | 1988-04-21 | Wangner Gmbh Co Kg Hermann | Bespannung fuer den blattbildungsteil einer papiermaschine |
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| US6787000B2 (en) | 2001-11-02 | 2004-09-07 | Kimberly-Clark Worldwide, Inc. | Fabric comprising nonwoven elements for use in the manufacture of tissue products having visually discernable background texture regions bordered by curvilinear decorative elements and method thereof |
| US6749719B2 (en) | 2001-11-02 | 2004-06-15 | Kimberly-Clark Worldwide, Inc. | Method of manufacture tissue products having visually discernable background texture regions bordered by curvilinear decorative elements |
| US6746570B2 (en) | 2001-11-02 | 2004-06-08 | Kimberly-Clark Worldwide, Inc. | Absorbent tissue products having visually discernable background texture |
| US6706152B2 (en) | 2001-11-02 | 2004-03-16 | Kimberly-Clark Worldwide, Inc. | Fabric for use in the manufacture of tissue products having visually discernable background texture regions bordered by curvilinear decorative elements |
| US7300554B2 (en) * | 2003-09-11 | 2007-11-27 | Albany International Corp. | Textured surface of a tissue forming fabric to generate bulk, cross directional tensile, absorbency, and softness in a sheet of paper |
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| US7513277B2 (en) * | 2007-05-23 | 2009-04-07 | Voith Patent Gmbh | Low tensile creep belt |
| ES2464049T3 (es) * | 2011-10-22 | 2014-05-30 | Heimbach Gmbh & Co. Kg | Tela tejida de fabricación de papel, en particular tela de formación |
| JP6693673B2 (ja) * | 2015-08-25 | 2020-05-13 | ニッタ株式会社 | 繊維機械用ベルト |
Family Cites Families (9)
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| US3214329A (en) * | 1963-01-24 | 1965-10-26 | Huyck Corp | Fabric press improvements |
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| SE385486B (sv) * | 1974-10-10 | 1976-07-05 | Nordiska Maskinfilt Ab | Formeringsvira for pappers-, cellulosa- eller liknande maskiner samt sett att framstella densamma |
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-
1976
- 1976-04-02 FR FR7609744A patent/FR2346489A1/fr active Granted
- 1976-10-01 DE DE7630822U patent/DE7630822U1/de not_active Expired
-
1977
- 1977-03-22 US US05/780,249 patent/US4171009A/en not_active Expired - Lifetime
- 1977-03-24 CA CA274,697A patent/CA1061150A/fr not_active Expired
Also Published As
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