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La présente invention,due à Monsieur Joui. M8ÏÏ RISSI. est relative à un procédé de fabrication 4# okt métal- lurgique calibré rnr cokéfaction à haute température d'agglomérés formée par pressage d'un moon.t1tu' essentiellement de tint* de charbon et de brai, dans lequel on commence le traitMeni! ther- mique par le chauffage des agglomérée en atmoophbre oxydante a une température d'environ 200*0 pendant un temps suffisant pour que le charbon ne puisse plus se boureouttler si on le chauffe ensuite à une température supérieure à sa température de plantai- fication et dans lequel on achève le traitement thermique,
par le chauffage des agglomérée en atmosphère non oxydante & une tem- pérature d'au moine 1000*0 pendant environ 10 heures afin d'obte- nir des agglomérée de coke métallurgique.
Généralement le ooke métallurgique est obtenu par chauffage dans des grandes chambrée horizontales , six atmos-
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phare non oxydante, à une température supérieurs à 1,000*0$ d'une grande masse de charbon cokéfiant c'est à dire d'un charbon dont les graine s'agglutinent fortement entre eux lorsqu'il est porté à une température supérieure à sa température de plastification.
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Ce procédé présente l'inconvénient de néue88itar un concassage et un tamisage des saumons de coke que l'on sort des chambres de co- réfaction et de donner lieu à du gr'.111on d'une valeur marchande très inférieure à celle du coke calibre désirée
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On a proposé de fabriquer des
agglomérés non fumeux à usage domestique par cokéfaction à plue de 1000 C d'ag- glomérés constitués essentiellement de fines de charbon cokéfi- ant et de brai. Dans ce cas, afin d'éviter que les agglomérés se détruisent par gonflement et fusion du oharbon cokéfiant qu'ils contiennent au moment où ils sont portée à la température de plan- tification de oe charbon, on commence par les chauffer en atmos- phère oxydante dane un premier four vertioal jusqu'à une tempé- rature de l'ordre de 200*0 pendant environ huit heures. Ce pre- mier traitement a comme effet de détruire le pouvoir gonflant du oharbon mâle les agglomérés obtenus sont encore trop fumeux pour qu'ils puissent être utilisés sans inconvénient dans des foyers domestiques.
Les agglomérés fumeux mais de forme stabili- autre $de ainsi obtenue sont alors soumis dans un/four à un traite- ment non oxydant jusqu'à une température d'au moins 1000 C pen- dant environ 10 heures,
On comprend que les agglomérés défumés que l'on obtient de cette façon peuvent être utilisés , non seulement com- me agglomérés pour foyers domestiques maie aussi comme coke métal- lugrique, étant donné la nature du oharbon utilisé pour leur fa- brioation et la température de cokéfaction à laquelle ils ont été soumis.
On a également proposé de fabriquer des agglo- mérés non fumeux à partir d'un mélange de fines de chargea coké- fiant et de brai en chauffant les agglomérés d'abord en atmos- phre oxydante jusqu'à une température voisine de 200*0- pendant environ une heure puis pendant quatre à oinq heur.., dans une atmosphère moins oxydante jusqu'à une température voisine de 420*0 c'est-à-dire supérieure à la température de plastification du' charbon ookéfiant utilisé.
Ces traitements thermiques successifs
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sont effectués dans un four horizontal dans lequel les agglomérés avancent d'une façon continue sur un transporteur .La tempéra- ture du four est contrôlée de façon à ne pas dépasser la râleur maximum susdite par l'introduction de gaz moins chaud que ceux que l'on obtiendrait si on laissait se pursuivre librement l'oxydation des agglomérés sans intervention extérieures En outre, la teneur en oxygène de l'atmosphère du four est contrôlée de façon à empêcher une combustion franche des agglomérés malgré l'élévation de température à laquelle iols sont soumis.
Les agglomérée non fumeux obtenue par ce proccé- dé contiennent encore 15 à 20% de matières volatiles. Il$ ne pré- sentent pas une résistance à 1 ' écrasement suffisante pour être utilisée comme coke métallurgique.
La présente invention a comme objet un procédé de fabrication de coke métallurgique calibre qui permet d'obte- nir un tel coke à partir de charbon flambant, en particulier de charbon flambant seo, c'est-à-dire @@@ à partir dra charbon,% con- sidérés jusqu'à présent comme étant des charbon. non cokéiants.
Le procédé selon l'invention est donc spécialement intéressant quand on emploie du charbon flambant sec parce que ce dernier charbon ne présente que des débouchés très limitée jusqu'à présent.
Dans le procédé selon l'invention, on réalise les agglomérés à l'aide de charbon flambant, en particulier de charbon flambant sec. En outre, on soumet ces agglomérés 4 un traitement thermique pendant'environ une heure dans une stmes- phère oxydante à une température voisine de 200 C.
On fait ensuite avancer les agglomérés pendant environ deux heures dans une at- mosphère moins oxydante à température croissant de façon telle que les agglomérés soient chauffés progressivement jusqu'à une température un peu inférieure à la température.de plastification
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du charbon initial traita On 'traite finalement 1 'ag1oa'''' pendant environ 10 heurte dans une atmosphère non oxydants à les. pérature telle que les agglomérée soient portât à tut tempéra- ture au moins égale à 1000*0.
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En traitant un charbon flambant, spécialement
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un charbon flambant @cg de la lagon indiquât dans lé procède* se-, lon l'invention avant de soumettre les agglomérés à ut tempéra- ture au moins 4gcls à 1000*0, on détruit économiquement le po- voir gonflant du charbon utilité Toutefois, celui-ci 4*not"e leu propriétés plastifiantes qu'il possède nntur,11'. R; . un de- gré trop faible pour t'agglutiner en une masse oom aO"8,0088' c'est le cas d'un charbon cokéfiant versé dans une chambre dé oo- kéfaotion et dont la température @et portée au-delà de la toupâ- rature de plaetification.
Pour expliquer l'obtention 4tgn bon coke métallurgique par le procédé selon l'invention on peut sup- poser que les faibles propriété* agglutinantes du charbon flam- bant ajoutées aux propriétés agglutinantes du brait, 4lftlalnt --, suffisantes pour souder les graine de charbon pendante 11a''$1-
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fixation, en combinaison avec le rapprochement que le S grains ' de charbon subissent au cours du pressage préalable du .'1aDcr.
constituant les agglomérée* Cet effet ne s'était pas ...14 au cours de la fabrication de coke métallurgique calibr')$r le piro-
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cédé discontinu susdit parce que le charbon cokéfiant utilisé
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dans ce cas possédait naturellement un pouvoir agglutinant suffi-
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tant pour l'obtention d'un bon coke métallurgique* Dans une variante du procédé selon l'invention on effectue le chauffage final des agglomérés à ne température
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minimum de 1000*0 pendant qu'on fait avancer couxmoi aU. un
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four.
Il résulte de cette variante que les agglomérée
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ra trouvent encore à une température voisine de celle à laquelle le charbon initial aurait oommeno4 devenir plaatiqtu <*il n'avait pas été chauffé d'abord pendant une heure @ 200 C, au moment où on commence le chauffage non oxydant qui doit amener les agglomérée au moine à 1000*0.
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Pour réaliser le procédé selon l1 invention on prend par exemple du charbon flambant sec désigné par le numéro 622 dans la classification internationale telle qu'elle figure à la page 6 de la publication des Nation. Union numéro de vente
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1956.II.I.4. On le broie finement de façon que tes grain ne dé- passent pas un millimètre de diamètre* On mélange uniformément ce charbon broyé à 7 à 8 de brai de houille et à environ 5% 4'.au
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et on prenne à chaud le mélange ainsi obtenu, de préférence, à une température de l'ordre de 100*0.
On introduit les agglomérée ainsi obtenue dans un four ou ils sont transportés d'une façon continue* Au commen- cement de ce four, l'atmosphère est oxydante. Bile contient, par exemple, environ 8% d'oxygène. Sa température est modérée Elle
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permet toutefois de porter les agglomérée à une température d'en- viron 200*0. Après avoir été soumis à ce premier traitement ther- mique, pendant environ une heure, les agglomérée passent dans une deuxième zone du four qui est plus chaude que la première et
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où leur température est portée progressivement jusqu'à 35040* Cette température est un peu inférieure à la température pour laquelle la faible plasticité du charbon initia oosnsenoe à et ma- nifeater.
Dans cette deuxième zone, l'atmosphère ont encore cxy'* dante mais la teneur en oxygène est plue faible que date la pre- mière zone.
Il importe en effet d'éviter que la teneur e@ oxygène de l'atmosphère soit suffisants pour provoquer une com-
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buetion franche des agglomérés à la température a laquelle ceux-
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ci ne trouvât, lorsque la température de " '0 est atteinte tu- perficiellement, il cet avantageux que la tonde de Ilattouphère du four en oxygène ne dépassé pas 1%.
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L'abaissement de la .teneur un oxygeae we fait naturellement pour les gaz de chauffa qui oiou1.nt âMtt '!& même direction que les agglomérée puisque oeux-ci .b1'I'nt une oxydationToutefois, le contrôle de la teneur en ocygène peut être effectué par l'introduction de Bas plue pauvres en oxygène ou exempts d'oxygène, ces gas pouvant également servir à empêche?
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que la température monte au-desous de 35<3'0t Leu moyoftl utilisé à cet effet sont du même genre que ceux déjà u;
ii.f"4an. les tours pour la fabrication d'agglomérée non fumeux pas* un premier .
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chauffage oxydant vers 20040 pendant une heure suivi d'un deu- xième chauffage moins oxydant jusqu'à 420*0 pendant quatre à cinq heures.
Lorsque les agglomérés sortent de la deuxième zone, ile pénètrent dans une troisième zone, à atmosphère non oxy- dante. A ce moment, ils ne conviennent pas pour un usage dômes* tique parce qu'ils sont encore trop fumeux et parce que leur réais*
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tance à ledoraouement est faible, Dans cette t:
01.1¯=. non , les agglomérés sont portée à une température auperieure a 1000*0, avantageusement voisine de 200 C, pendant environ dix heure., ils y subissent une cokéfaction qui les transforme et un bon
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coke métallurgique exactement calibre La résistance à l'écrase ment de ces agglomérée de coke est au moine égale e oelle du coke métallurgique obtenu par cokéfaction à haute température d'une grande masse de charbon ookéfiant dans un four à coke, Après leur sortit de la deuxième Ion., les ag- glomérés peuvent aussi être introduite dans un four indépendant où il$ dont portée à 1000 C.