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PROCEDE ET APPAREIL DE COKEFACTION OUDE CRAQUAGE D'HUILES, BRAIS OU ,PRODUITS ANALOGUES.
Pour cokéfier des résidus de pétrole, des brais de goudrons de lignite et de houille ou des produits analogues, on a cokéfié des quantités relativement grandes de ces produits de départ dans des ins- tallations ou fours de grandes dimensions. Dans un procédé connu, on chauffe tout d'abord des résidus de pétrole dans un four à tubes, puis on les cokéfie dans plusieurs chambres de fours construites en briques réfractaires, montées en parallèle. On chauffe ces chambres par en dessous au moyen de nombreux brûleurso Eu égard à la teneur élevée des résidus de pétrole en constituants volatils, on ne peut charger les chambres des fours que lentement et progressivement, de sorte que la durée de chargement dure au total deux heures.
Lorsque le chargement est terminé, on chauffe les chambres des fours depuis environ 500 à 600 jusqu'environ 900 à 1000 o L'opération de cokéfaction elle-même dure environ 3 heures. Avant l'écoulement de cette période, on ramène à nouveau lentement la température du four à environ 500 0
Pour le déchargement des chambres, les fours sont munis de portes, qui sont enlevées lorsque la cokéfaction est terminée. Comme le coke se présente, dans ce procédé, en gros blocs solides compacts, son enlèvement des chambres présente de grandes difficultés. Pour faci- liter le déchargement, on place dans les chambres du four avant leur chargement de solides câbles d'acier, de manière qu'ils ne soient que partiellement recouverts par la charge.
Lorsque la cokéfaction est ter- minée et que les portes des fours sont enlevées, on refroidit ces câ- bles d'acier au moyen d'eau, et on les relie à un treuil. Sous l'ef- fort exercé par le treuil, le gâteau de coke très compact se défait et ce n'est que par ce moyen que le déchargement des chambres de fours peut être rendu possible.
Dans un procédé connu, on utilise des fours à coke usuels
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normaux, utilisés habituellement pour la cokéfaction de houilles s'ag- glomérant.Dans ce cas, on n'apporte que de légères modifications au mode de construction des fours,pour les adapter à leur nouvelle destina- tiono Etant donné la capacité considérablement plus grande de ces fours à coke par rapport aux fours décrits plus haut, la durée de l'opération est également un multiple de la durée citée plus hauto
Le déchargement des fours s'effectue de la même manière que pour des fours à coke normaux, c'est-à-dire au moyen d'une défourneuse déplaçable le long de la batterie de fours, dont le poussoir chasse le coke de brai des chambres après qu'on a ouvert les portes.
Le procédé connu offre l'inconvénient que la production est relativement limitée à cause de la très longue durée de la cokéfac- tiono En outre, les installations sont soumises à des variations consi- dérables de la température à cause de leur marche discontinue et à cau- se des grandes quantités chargées chaque fois dans les chambres. Mais ces variations de température'occasionnent des dilatations thermiques, qui aboutissent après une courte durée de marche à des craquelures et à des fuites dans la maçonnerie. Il en résulte que les installations connues exigent continuellement un entretien et des soins scrupuleux.
Les frais de main d'oeuvre sont également relativement élevés. Un autre inconvénient des procédés connus réside en ce que le coke de brai est produit en blocs relativement gros et solides, alors que, pour les usa- ges auxquels on le destine, il doit être en petits morceaux ou même à l'état finement divisé. On doit par conséquent dans tous ces cas broyer finement à relativement grands frais, les gros morceaux de coke.
Pour obtenir du coke en petits morceaux, on a également dé- jà pulvérisé et cokéfié à l'état finement divisé, en présence d'une flam- me, la matière de départ. De cette manière, on devrait obtenir une bon- ne finesse de grains. Du fait que la masse traitée est pulvérisée dans des tuyères, on obtient bien une grande finesse de grains, qui conduit cependant à un produit final irrégulier, parce que les matières ne sont pulvérisées ni en quantités et ni en formes uniformes et ne sont pas soumises à un traitement uniforme.
L'invention a pour but de supprimer les inconvénients des procédés connus. A cet effet, on introduit la matière à traiter dans l' espace de cokéfaction de fagon continue, en quantités déterminées rela- tivement faibles sous une forme aussi uniforme que possible. Dans ce but, on introduit la matière à cokéfier sous forme de gouttes, de jets ou de bandes plates d'épaisseur déterminée dans l'espace de cokéfaction.
La matière est ainsi chauffée et cokéfiée dans un temps très court, de sorte que des productions élevées correspondantes deviennent possibles.
Le procédé continu, ainsi que le chargement chaque fois de petites quan- tités sous forme régulière, garantit une température de traitement uni- forme, variant à peine, de sorte qu'on évite également des tensions ther- miques dues à des dilatations thermiques inégaleso
Une réalisation particulièrement efficace du nouveau procédé consiste à introduire simultanément un grand nombre de jets réguliers ou de bandes de matière à traiter dans l'espace de cokéfaction et à leur faire traverser cet espace en chute libre. Du fait que la cokéfac- tion de la matière à traiter déjà préalablement chauffée s'effectue en un temps très court, l'espace de cokéfaction n'a pas besoin d'être par- ticulièrement haut, pour assurer la durée de chute nécessaire à la ma- tière à traiter.
Si on pulvérise, conformément à l'invention, la matiè- re à traiter de bas en haut dans la chambre de cokéfaction, la durée dé séjour dans la chambre est doublée. Dans ce cas, la hauteur de l'ap- pareil peut donc encore être réduite.
Suivant les conditions de travail et les propriétés de la
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matière à traiter dans chaque cas particulier, on chauffe la matière soit directement soit indirectemento Si on doit empêcher un contact di- rect de la matière traitée et des vapeurs qui s'en dégagent avec les gaz de combustion seul un chauffage indirect de la matière à cokéfier entre en jeu. Mais dans beaucoup de cas, le chauffage direct est possi- bleo Dans ce cas, on peut également appliquer le procédé sous pression élevée, car l'enveloppe absorbant la surpression peut être protégée contre les hautes températures de travail par un isolement intérieur suffisamment épais.
Le chauffage direct de la matière à traiter s'effectue de façon particulièrement simple, quand on brûle une partie de la matière à traiter elle-même dans l'espace de cokéfaction. En général, pour au- tant que l'isolement des appareils soit suffisant, environ 4% à 8% seu- lement de la matière traitée sont nécessaires pour effectuer l'opération de craquage ou de cokéfaction à environ 1000-1200 C.
Au cas où la matière à traiter et les vapeurs qu'elle dégage ne peuvent pas venir au contact des gaz de combustion, on peut cependant malgré cela effectuer en ce cas le chauffage direct de l'appareil car on doit faire alterner régulièrement dans le temps le chauffage de l'appareil et la cokéfaction de la matière à traitero On porte donc tout d'abord l'appa- reil à la température de cokéfaction par chauffage direct, et on cesse alors le chauffage. On introduit ensuite la matière à traiter dans l' espace de cokéfaction jusqu'à ce que la température de ce dernier soit descendue jusqu'à une certaine limite inférieure.
On reprend alors le chauffage de l'appareil, et ainsi de suiteo
Du fait que, par le nouveau procédé, la matière à traiter se cokéfie sous une forme relativement et uniformément finement répartie, on obtient également un coke uniforme à fins grains, présentant une gran- de aire superficielle.
Il s'ensuit que le coke, après avoir quitté l'ap- pareil, doit d'abord être refroidi à l'abri de l'air par de la vapeur d'eau ou des gaz de combustion froids, de manière qu'il ne s'enflamme plus de lui-même lors de son contact ultérieur avec l'airo
Lorsque la durée de passage de la matière ne suffit pas à ob- tenir une séparation complète des matières volatiles, on prévoit en ou- tre, conformément à l'invention, de soumettre le coke produit, immédia- tement après, à un traitement particulière Dans ce but, on peut par exem- ple raccorder directement un four à canal ou bien on le traite à l'état de suspension dans une trémie de réception, soit par de la vapeur sur- chauffée à environ 1000 , soit par des gaz de combustion provenant de brûleurs, ou par des brûleurs superficiels.
Pour l'exécution du nouveau procédé, on utilise des chambres de cokéfaction verticales, de préférence cylindriques, munies d'une ou de plusieurs conduites de chargement, de préférence verticales, pour la matière à traiter. En outre, on prévoit une sortie pour le coke et une pour les vapeurs dégagées, et on évacue les vapeurs en général vers le haut et le coke vers le bas. Si les vapeurs entraînent encore-avec elles de fines particules de coke, il peut être avantageux de faire passer les vapeurs à leur sortie de l'espace de cokéfaction, à travers un cyclone et d'amener les particules de coke séparées vers la sortie inférieure du coke.
En cas de chauffage indirect de la matière à traiter, on entoure alors l'espace de cokéfaction d'une enveloppe placée à distan- ce uniforme relativement faible, de manière à former entre les deux un espace annulaire pour y faire passer les gaz chauds. De cette manière, on arrive à une construction simple de l'appareil, qui permet en même temps une dilatation thermique libre et sans entrave.
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Pour amener et évacuer les gaz de combustion, il est prévu un collecteur à chacune des extrémités supérieure et inférieure de l' espace annulaire. Mais, comme les gaz frais chauds venant du brûleur sont amenés de façon dissymétrique au collecteur et que les ouvertu- res d'évacuation sont aussi disposées en général de façon dissymétri- que, on place entre les collecteurs et le canal annulaire des griffes d'étranglement pour compenser le tirage unilatéral. Dans ce cas, les grilles d'étranglement consistent en éléments de construction mobiles, de manière à ne pas gêner le déplacement libre de l'enveloppe par rap- port à l'espace de cokéfaction.
Si l'appareil est prévu pour un chauffage direct de la ma- tière à traiter, il ne faut aux extrémités supérieure et inférieure de la chambre de cokéfaction qu'un seul collecteur pour l'évacuation des gaz et vapeurs dégagées. Dans ce cas également, on dispose entre l'espace de cokéfaction et le canal collecteur une grille d'étranglement pour uniformiser le tirage unilatéral en vue de l'évacuation des gaz et vapeurs.
Comme la matière à traiter traverse l'espace de cokéfaction en chute libre, la transmission de chaleur par rayonnement doit être élevée de façon correspondante. Dans ce but, on chauffe en général la paroi de la chambre de cokéfaction au delà de 10000C. Mais en outre, on peut, suivant l'invention, munir la paroi intérieure de l'espace de cokéfaction d'un revêtement céramique, contenant des additions d' oxydes de métaux lourds. On augmente ainsi davantage le pouvoir de rayonnement de la paroi intérieure.
Pour récupérer la chaleur sensible des gaz de combustion et des vapeurs qui quittent l'appareil, on s'en sert pour préchauffer fortement l'air de combustion ainsi que la matière à traiter. En outre, la chaleur résiduaire éventuellement existante peut être utilisée à d'au- tres fins.
Les dessins annexés représentent deux exemples de construc- tion d'un appareil conforme à l'invention.
La Figure 1 est une coupe longitudinale verticale médiane d'un appareil pour le craquage ou la cokéfaction à chauffage indirect de l'espace de réaction 1. Cet espace consiste essentiellement en un cylindre vertical, fermé en dessous par un cône dont la pointe est di- rigée vers le bas. Le cylindre se termine en haut par une coupole sup- portée librement. La paroi de l'espace de cokéfaction consiste, à cau- se de la température élevée de travail dépassant en général 1000 , en matière céramique réfractaireo
La matière à cokéfier ou à craquer pénètre par la conduite 2 dans l'espace 1, et la conduite se termine par une tuyère verticale dirigée vers le haut. Cette tuyère, projette la matière pulvérisée loin vers le haut dans l'espace de cokéfactiono Le degré de division de la matière peut être adapté aux circonstances particulières.
La paroi cy- lindrique de l'espace de cokéfaction 1 se prolonge vers le bas au delà du cône, de sorte qu'il y a entre le cône et la paroi un canal annulaire 4. A ce canal sont raccordés un ou plusieurs brûleurs à gaz ou à huile 5, qui servent au chauffage de l'ensemble de l'appareil. Le fond du ca- nal annulaire 4 est supporté par une plaque de fond en fer 6, qui est portée à son tour par plusieurs colonnes 7. De cette manière, la cham- bre de cokéfaction peut se dilater sans entrave et librement vers le haut à partir de la plaque de base 6.
La chambre de cokéfaction 1 est entourée par l'enveloppe 8 servant à guider les gaz chauds, qui est munie d'un isolement inté- rieur 9. Cet isolement entoure la chambre de cokéfaction 1 de si près
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qu'il ne reste entre les deux parties qu'un espace annulaire 10 relati- vement étroit.Les gaz de combustion chauds quittant le brûleur passent par le canal annulaire 4 et aboutissent par les orifices 11 dans l'es- pace annulaire 10. Les ouvertures 11 ont une section telle que, malgré la disposition unilatérale ou dissymétrique de ou des brûleurs 5, une répartition uniforme des gaz de combustion dans l'espace annulaire 10 est assurée.De cette manière, la paroi de la chambre de cokéfaction est léchée sur toute sa périphérie par les gaz de combustion et est ainsi également chauffée de façon uniforme.
L'isolement 9 entoure à son extrémité inférieure la paroi cylindrique extérieure de la chambre de cokéfaction 1 à la manière d' une boîte à bourrage, de sorte que les deux parties peuvent se dilater indépendamment l'une de l'autre en s'échauffanto On obture avantageuse- ment la fente annulaire correspondante entre les deux maçonneries par des cordons d'asbeste, une rigole de sable ou des moyens analogues de maniè- re qu'elle soit entièrement étanche aux gaz.
Comme le montre la Figure 1, le revêtement de maçonnerie intérieur 9 de l'enveloppe 8 repose sur la plaque de base 12, qui, de son côté, est portée par les colonnes 13. De cette manière, la chambre de cokéfaction et l'enveloppe qui l'entoure sont supportées indépendam- ment l'une de l'autreo
La coupole qui ferme,la chambre de cokéfaction vers le haut, est munie d'une tubulure 14 placée en son centre, par laquelle les va- peurs et les gaz dégagés par la cokéfaction ou le craquage peuvent être aspirés.
Les gaz qui s'écoulent vers le haut dans l'espace annulaire 10 parviennent finalement dans un collecteur annulaire 15, dont le fond est formé de dalles 16. Ces dalles reposent librement sur des consoles de l'isolement intérieur 9 et de la tubulure 14 et ont des ouvertures de grandeurs variées 17 pour le passage des gaz de combustion. Les gaz de combustion sont évacués du collecteur 15 par la tubulure 18. Comme il se produit ainsi un tirage unilatéral, les ouvertures 17 sont calibrées de telle manière que les gaz de combustion soient aspirés de façon uniforme de l'éspace annulaire 10 le long de toute la périphérie.
Vers le haut, le collecteur annulaire 15 est fermé par un couvercle 19, qui porte un isolement intérieur constitué de briques sus- pendueso La tubulure 14 servant au départ des gaz est étanchéisée par une boite à bourrage 20 placée sur le couvercle 19 de manière qu'il ne puis- se pas y avoir de rentrée d'air dans le système de gaz de chauffage. Cela permet également, à cet endroit aussi, une dilatation libre de la tubulu- re 14 par rapport à l'enveloppe 8.
Le coke produit sous forme de grains fins arrive dans les goulottes de déchargement 21 et est déchargé par la vis 22 formant joint étanche. Bien que le cône qui ferme l'espace de cokéfaction vers le bas ne soit pas chauffé dans sa moitié inférieure, la vis de déchargement est avantageusement construite en acier résistant à la chaleur, ou en matiè- re céramique.
Pour éviter l'inflammation au contact de l'air du coke encore incandescent, on décharge d'abord le coke dans une chambre de refroidis- sement, puis alors seulement on le met au contact de l'air.
Un second exemple de construction d'un appareil suivant l' invention est représenté sur les Figures 2 et 3.Dans ce cas, la Fig.
2 représente une coupe longitudinale verticale médiane suivant la li- gne I-I, et la Fig. 3 une coupe horizontale suivant la ligne II-II.
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L'appareil consiste en une chambre de cokéfaction également cylindrique 23, dont l'extrémité inférieure débouche comme dans l'appa- reil suivant la fig. 1, dans un cône sur pointe. L'espace de cokéfac- tion est entouré d'une enveloppe 24 munie d'une maçonnerie réfractaire et repose sur plusieurs supports 25. Vers le haut, la chambre de coké- faction est fermée par un couvercle 26, muni d'un isolement en briques suspendues 270
Sur la périphérie du cône fermant l'espace de cokéfaction, sont disposés plusieurs brûleurs 28 dont les gaz de combustion chauds pénètrent directement dans la chambre de cokéfaction.
Lorsque les pa- rois de celle-ci sont chauffées à environ 1000 , on laisse entrer la matière à cokéfier ou à craquer du réservoir 29 au-dessus du couvercle 27 par de nombreuses ouvertures 30, sous forme de gouttes ou de jets, dans la chambre de cokéfaction.
On évacue le mélange des gaz de combustion et des vapeurs qui se forment,dans le canal annulaire 31, séparé de la chambre de cokéfac- tion par une grille d'étranglement 32. Cette grille porte des ouvertu- res calibrées 33 de manière que la section de ces ouvertures augmente à mesure qu'elles s'écartent davantage des tubulures d'échappement. A l'intérieur du canal annulaire 31, on peut construire un serpentin, non représenté sur les Figures 2 et 3, pour le chauffage préalable de l' air de combustion. Les chaleurs sensibles résiduelles des gaz de com- bustion ainsi que des vapeurs libérées, peuvent être utilisées au chauf- fage préalable de la matière à traiter.
Le coke produit, en grains fins uniformes, se rassemble dans le cône, qui ferme en dessous la chambre de cokéfaction. Ce cône sur pointe porte la tubulure de déchargement 35 dans laquelle deux roues à cellules 36 sont placées l'une au dessus de l'autre. Ces roues à cellu- les déchargent continuellement le coke. Pour empêcher l'entrée de l'air dans la chambre de cokéfaction, on insuffle de la vapeur à travers la conduite 37.
Pour séparer des constituants volatils pouvant encore être retenus dans le coke, on prévoit une installation de calcination ou de graphitation, non représentée, pouvant consister en un four à canal dans lequel on sépare les constituants volatils sous l'action d'une chaleur uniforme. Mais on peut également procéder en maintenant le co- ke produit en suspension turbulente dans une trémié et le traiter sous cet état par de la vapeur surchauffée ou par des gaz de combustion de brûleurs, ou au moyen de brûleurs superficiels.
REVENDICATIONS.