BE481039A - - Google Patents

Description

  LE MINISTRE DES AFFAIRES ECONOMIQUES ET DES CLASSES MOYENNES,

  
Vu la loi du 30 mars 1948, portant modification à l'arrêté-loi du 8 juillet 1946, prorogeant, en raison des événements de guerre, les délais en matière de propriété industrielle et la durée des brevets d'invention.

  

 <EMI ID=1.1> 


  
Vu l'arrêté-loi du 8 juillet 1946, prorogeant en raison des événements de guerre, les délais en matière de propriété industrielle et la durée des brevets d'invention, modifié par la loi du 30 mars 1948;

  
Vu la Convention d'Union pour la Protection de la Propriété Industrielle; 

  
" Panneau isolant et ses procédés et appareillages de fabrication ".

  
La présente invention a pour objet un procédé

  
de fabrication de panneaux destinés plus particulièrement à absorber les sons et les variations de température,ces panneaux étant perforés selon des normes qui seront développées p lus loin.

  
L'invention concerne également un appareillage nouveau permettant de fabriquer commodément , rapidement et avantageusement certains de ces panneaux, de façon que ces derniers présentent des caractéristiques entièrement nouvelles.

  
Le brevet couvre enfin les produits industriels nouveaux constitués par les panneaux eux-mêmes, tels qu'ils sont obtenus selon le procédé et à partir de

  
 <EMI ID=2.1>  On connaît certains dispositifs de fabrication

  
de panneau;; isolants obtenus en coulant des corps tels que le plâtre ou le ciment dans des moules prévus à cet effet. De tels panneaux ont été également réalises avec différents raciaux tels que le fer ou l'aluminium, ou avec des matériau:; tels que le fibre-ciment, le contreplaqué , le bois reconstitue, etc.

  
Un propres considérable fut réalise plus récemment lorsque l'on fabriqua des panneaux en plâtre, en staff ou en ciment, constituant des panneaux perforés, enrobant un matelas de laine de verre interposé entre eux; mais la réalisation pratique de tels panneaux souffrait encore

  
de l'obligation où l'on était de couler le plâtre ou

  
le ciment sans ennober complètement le matelas intermé-

  
 <EMI ID=3.1> 

  
toujours difficile.

  
Enfin les perferations de panneaux telles que celles déjà réalisées par la demandeur ou obtenues selon d'autres dispositifs, mettaient en contact le matelas intérieur de laine de verre, papier-carton, feutre léger, fibres diverses, etc .. avec l'atmosphère.

  
Les panneaux obtenus selon la présente invention peuvent posséder des perforations sur un seul côté ou sur les deux côtés; ces perforations peuvent, soit atteindre le matelas fibreux intérieur, soit, au contraire,conserver, entre ce matelas et l'autre épaisseur, un diaphragme de plâtre ou de ciment dont la minceur pourra être réglée.

  
On sait que l'existence de tels diaphragmes renforce la variété d'absorption acoustique du panneau, ses possibilités décoratives, de protection et d'entretien.

  
Quant au procédé et à l'appareillage permettant d'ob-

  
tenir ces panneaux, ils sont tels que l'on peut s'assurer

A 

  
une fabrication satisfaisante dans des moules horizontaux ou verticaux selon les exigences du moulage des diffirents corps, ceux exigeant par exemple un vibrage.

  
En sus des caractéristiques nouvelles qui viennent d'être exposées, le procédé et l'appareillage qui vont être décrits permettent d'obtenir des panneaux offrant cette caractéristique essentielle d'enrober complètement, dans la matière coulée un panneau de fibre (par exemple

  
du feutre) préalablement armé et, au besoin, imperméabilisé, et de telle sorte que son armature lui assure un coefficient de solidité et, en plus, l'élasticité, particulièrement avantageux en matière d'absorption sonore.

  
Sur les dessins ci-contre, on a représenté à titre d'exemple non limitatif deux modes de réalisation de l'invention ; on voit :

  
 <EMI ID=4.1> 

  
tion d'un panneau dans un moule horizontal, le moule étant ouvert.

  
la Fig. 2,/ perspective d'un moule vertical de fab rication, le couvercle du moule étant enlevé. Fig. 3 une coupe verticale transversale du moule <EMI ID=5.1>  Fig. 3bis, variante de la figure 3. Fig. 4, la perspective d'un panneau obtenu selon le procédé décrit à la figure 3. <EMI ID=6.1>  ceptibles d'être fermés par un verrouillage 3 de façon à emboîter une base 4 munie de poignées de manoeuvre 12 et
12'; cette base peut porter des saillies 5, tronconiques ou en ellipsoïdes tronquées, l'expérience ayant démontré l'avantage de cette dernière forme pour l'acoustique, le nettoyage, et pour la fixation sur la surface

  
n des panneaux des ceintures, substances ou enduits de revêtement des cloisons; certains de ces enduits sont

  
plus particulièrement destinés a améliorer l'acoustique des salles, de sorte que la forme des saillies 5 constitue un élément original supplémentaire , perfectionnant

  
la sonorisation des locaux.

  
Un couvercle (non représenté) lui-même pourvu de saillies analogues aux saillies 5, est sur la boîte ainsi préparée après qu'on y a coulé le produit destiné

  
à constituer le panneau, par exemple du ciment ou du plâtre.

  
Ce dernier (ou leur mélange avec des produits tels que la pouzzolane) formera donc un panneau présentant,

  
sur une ou deux faces, des perforations correspondant aux saillies 5.

  
En outre, on aura la possibilité de couler d'abord

  
le produit en quantité suffisante pour noyer les saillies et en recouvrir les sommets d'une mince pellicule dont l'épaisseur pourra varier au gré du fabricant. Sur ce coulage pourra être posée une plaque de feutre, de laine de verre, etc.. par dessus laquelle sera coulé enfin le

  
reste du produit, de façon à remplir la boîte dans laquelle sera replacé le couvercle . Au déboîtage, on obtiendra une panneau enrobant complètement la plaque fibreuse intérieure et percé de logettes qui pourront ne pas atteindre cette plaque fibreuse, ou au contraire arriver jusqu'à elle.

  
Il sera possible même de fabriquer un tel panneau avec des perforations n'atteignant pas le matelas fibreux intérieur, et dont certaines seulement seront ensuite terminées à la gouge automatique.

  
On pourrait encore assurer à la fabrication des perforations dont certaines seulement resteraient borgnes,

  
n en donnant aux saillies de la boîte et du couvercle des longueurs différentes.

  
On voit, sur les figures 2, 3 et 3bis (moule vertical), une base 6 supportant deux grandes cloisons verticales

  
 <EMI ID=7.1> 

  
parallélipipède rectangle dans lequel sera coulé le plâtre, ciment, etc.. Les panneaux 7 et 7' pourront posséder des saillies 5 à l'instar des panneaux 4 et de la figure 1; ces saillies bénéficieront des mêmes caractéristiques que les précédentes quant à leur forme, leur profil et leur longueur, et un couvercle 8 sera prévu éventuellement pour parachever le moulage s'il y a lieu .

  
Dans certain moule analogue précédemment connu, avec lequel sont fabriqués des panneaux tels que ceux dont il a été question, dans le préambule, une âme parallélipipédique était prévue dans les moules, de façon à laisser subsister au démoulage une cavité destinée à recevoir le matelassage intérieur fibreux.

  
Selon la présente invention, cette âme est démontable de façon à pouvoir être remplacée par le feutre armé luimême. Ce feutre 9 peut, en effet, être soutenu par une

  
 <EMI ID=8.1> 

  
façon à assurer au matelas 9 la tension requise . Ce matelas est placé avant que le plâtre ne soit coulé, et peut être maintenu à la hauteur voulue par des tiges 11 pouvant jouer le rôle de scellement ou d'étrésillons d'une face à l'autre du panneau . Ces matelas pourront être traités chimiquement suivant les besoins et usages envisagés, par des produits imperméabilisants, ignifugeants, désinfectants, etc..

  
On voit que l'on obtient ainsi un panneau enrobant entièrement le matelas fibreux et creusé de logettes

  
de profil et de profondeur répondant aux exigences de l'acoustique et de l'isolation.

  
Le nombre et l'emplacement de ces lo&#65533;ettes peuvent également varier selon les types de panneaux; elles pourront, par exemple, être plus grandes ou plus nombreuses par unité de surface dans certains cas; certaines pourront être voilées par un diaphragme soit d'un côté, soit de l'autre, soit même partiellement sur un même panneau.

  
Le panneau ainsi fabriqué constitue un produit industriel nouveau nettement caractérisé; il pourra être utilisé pour former une cloison simple ou double par des panneaux plaças parallèlement l'un par rapport à l'autre, et reliés par des scellements ou des entretoises, selon que l'espace séparant les panneaux parallèles doit rester vide ou être comblé par un remplissage quelconque (lainage souple, laine de verre, etc..) . Dans le cas de l'utilisation de panneaux ainsi jumelés, on constate que l'absorption de son est quasi complète, les ondes sonores étant renvoyées d'un panneau

  
à l'autre et absorbées par les logettes décrites cidessus.

  
La fabrication des panneaux peut se faire dans des moules en aluminium, en tôle, en ciment armé ou en toute autre matière appropriée.

  
Les exemples qui viennent d'être décrits pourront recevoir des modifications mineures ne sortant pas du cadre de l'invention ; ces modifications pourront porter notamment sur :

  
1) Les dimensions, et principalement l'épaisseur

  
des cloisons des panneaux;

  
 <EMI ID=9.1> 

  
mensions des perforations;

  
3) L'épaisseur des diaphragmes, ou la suppression de certains d'entre eux;

  
4) L'épaisseur du matelas fibreux et de son armature;

  
5) L'utilisation des panneaux, isolément ou par/' paires ;

  
6) L'incorporation dans le produit coulé, de tous les matériaux appropriés, tels que la. pouzzolane, la dolomie et les poudres de pierres analogues.

  
Grâce aux moules ainsi constitués, le problème du vibrage des panneaux ou carreaux en béton se trouve résolu, principalement quand on utilise un matelas

  
de laine de verre ou autre matière isolante, absorbante, souple, et formant ressort sous la pression du béton en cours de roulage . Il suffira, en effet, de couvrir les faces perforées (qui ont tendance à se gonfler au démoulage) de plaques d'un poids calculé pour compenser la poussée du matelas de verre ou feutre équivalent.

  
Si ces plaques compensatrices sont perforées, elles peuvent recouvrir toute la surface du panneau . Si elles ne le sont pas, il suffit de laisser la série des trous inférieurs ou supérieurs non couverts. Ce procédé permet de façonner la face perforée sans déformations au séchage.

  
Un processus analogue peut enfin être adapté avec avantage si l'on désire incorporer à certains panneaux des éléments de renforcement, ou simplement décoratifs tels que notamment les gravillons de dolomie, de marbre, de porphyre, etc.. Dans ce cas, la plaque 4 portant

  
des saillies 5 et servant de support de base, est tout d'abord noyée sous une première couche de béton. Sur celle-ci vient s'appliquer le voile en laine de verre, portant sur sa face supérieure son support, de préférence imperméable (papier, carton, etc..) . Intervient alors

  
le coulage de la seconde couche de béton, qui est lissée et vibrée, et dans laquelle on incorpore les gravillons choisis, pendant ou en fin de vibrage . Ceux-ci, soit par le lissage, soit par la vibration, seront entièrement pris dans la masse de bétons-seuls ceux de la zone limite

Claims (1)

1. apparaîtront, mais sans dépasser le plan d'alignement

   de la surface lissée et vibrée

   Lors du démoulage, des phénomènes physico-chimiques internes tendent à provoquer un gonflement du béton, et les gravillons de la zône limite seraient chassés vers l'extérieur et déborderaient irrégulièrement le plan de lissage du béton.

   Pour parer �, cette menace, la plaque démoulée sera simplement retournée, la face lisse contre le sol, qui sera plan et dur.

   Son propre poids, et une surcharge éventuelle telle que celle dont il a été question ci-dessus , appliquoront avec force la face lisse contre le sol,et empêcheront les gravillons de faire saillie jusqu'à ce que le durcissement du panneau soit parachevé.

   Cette surface lisse pourra par la suite être polie par tout procédé connu. <EMI ID=10.1>

   Perfectionnement à la fabrication des panneaux isolants absorbant surtout le son et la chaleur , ces perfectionnements portant :

   1. Sur le procédé de fabrication dans des moules verticaux,

   <EMI ID=11.1>

   fabrication; cet appareillage consiste en moules,

   dont certains panneaux portent des saillies en profil,

   de répartition et de dimensions variable un matelas fibreux pouvant être noyé dans la masse coulée, et lui-même

   armé.

   Produit industriel nouveau constitué par des pan-

   <EMI ID=12.1>

   contenant un matelas fibreux intérieur entièrement enrobé.