BE467703A - - Google Patents

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BE467703A
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Publication of BE467703A publication Critical patent/BE467703A/fr

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    • FMECHANICAL ENGINEERING; LIGHTING; HEATING; WEAPONS; BLASTING
    • F03MACHINES OR ENGINES FOR LIQUIDS; WIND, SPRING, OR WEIGHT MOTORS; PRODUCING MECHANICAL POWER OR A REACTIVE PROPULSIVE THRUST, NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
    • F03GSPRING, WEIGHT, INERTIA OR LIKE MOTORS; MECHANICAL-POWER PRODUCING DEVICES OR MECHANISMS, NOT OTHERWISE PROVIDED FOR OR USING ENERGY SOURCES NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
    • F03G5/00Devices for producing mechanical power from muscle energy
    • F03G5/02Devices for producing mechanical power from muscle energy of endless-walk type, e.g. treadmills
    • F03G5/04Horsemills or the like
    • F03G5/047Transmissions or couplings for horsemills
    • FMECHANICAL ENGINEERING; LIGHTING; HEATING; WEAPONS; BLASTING
    • F24HEATING; RANGES; VENTILATING
    • F24CDOMESTIC STOVES OR RANGES ; DETAILS OF DOMESTIC STOVES OR RANGES, OF GENERAL APPLICATION
    • F24C14/00Stoves or ranges having self-cleaning provisions, e.g. continuous catalytic cleaning or electrostatic cleaning
    • F24C14/02Stoves or ranges having self-cleaning provisions, e.g. continuous catalytic cleaning or electrostatic cleaning pyrolytic type
    • FMECHANICAL ENGINEERING; LIGHTING; HEATING; WEAPONS; BLASTING
    • F24HEATING; RANGES; VENTILATING
    • F24CDOMESTIC STOVES OR RANGES ; DETAILS OF DOMESTIC STOVES OR RANGES, OF GENERAL APPLICATION
    • F24C15/00Details
    • F24C15/14Spillage trays or grooves

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Description


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  "Perfectionnements aux cuisinières electriques" 
Cette invention est relative à l'art de la cuisson des aliments, et concerne plus particulièrement une cuisi- nière perfectionnée qui est chauffée   électriquement 'et   se nettoie automatiquement, cette cuisinière pouvant être avantageusement utilisée pour griller, cuire au four, rôtir, frire, faire bouillir, etc..les aliments, cette cuisinière étant de dimensions suffisantes pour cuire, par exemple, les aliments nécessaires pour quatre à six personnes, tout en n'exigeant que le courant de lumière habituel à 110 volts et en ne consommant que 1. 000 à 1.200 ivatts environ par heure. 



   Un des buts de cette invention est d'établir une cuisinière   perfectionnée   qui effectue la cuisson sans déga- gement d'od'eur ou de fumées appréciables mais qui est amé- nagée à l'intérieur   d'un.   appareil (usuellement portatif) complet en soi qui comprend un dispositif'de chauffage en- veloppé et qui est destiné à conserver si complètement la 

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 chaleur   fournie   qu'il deviens possible d'obtenir une   tempé-   rature de   roussissement   (en utilisant le courant ordinaire de lumière des habitations) ainsi que cela est nécessaire pour effectuer convenablement le grillage des viandes, le ratissage, etc.. 



   L'invention a en sutre pour but une cuisinière , perfectionnée dont le mode d'action est tel qu'elle donne des aliments cuits ayant sensiblement le même goût, le même arôme et d'autres caractéristiques que des aliments ayant été cuits ou rôtis au-dessus d'une couche de charbon de bois ou de   charbons   ardents. 



   Dans la cuisson effectuée aux températures éle- vées nécessaires pour le grillage, le rôtissage, etc..divers composants de l'aiment en cours de cuisson, telqueles albumines, corps Gras, amidons, etc.., qui sont exsudés sous forme de jus ou de gouttolettes ou éclaboussures, tendent à se carboniser an contact du métal porté à une tem-   pérature   élevée de   l'appareil   de cuisson on des   ustensiles     utilisés   pour la   cuisson,     et,   étant donné que la matière ainsi carbonisée est   sensiblement   insoluble dans les solu-   tions   de nettoyage ordinaires, on ne   peut     ordinairement     l'en-   lever que par des moyens mécaniques (écarage,

     raclage,   etc) qui sont tous lents, fastidieux et nuisibles pour les   pièces     métalliques.   Un autre but de l'invention est d'établir une cuisinière de telle manière   qu'elle   effectue son propre net- toyage, et   qu'elle   offre des   moyens   permettant de netteyer   efficacement     tous   les pastellsiler   métalliques   utilisée   pour   la   cuisine,   le   résultat     désire   étant dû à   l'utilisation     d'un''     chaleur     rayonnante   dont   l'intensité   est   telle,

     et qui est   émise   en   dirigée   de telle   manière,     'qu'elle     consume     et;     dissipe   ou   réduit   à   la forme     d'une     cendre   impalpable les metières   carbonisées   ou   autres   susepsibles de s'être dépo- sée sur   le;¯,   surfaces   métalliques   pendant la cuisson, ce qui nettoie   toutes   les   crevasses   existant dans ou entre les pièces et laisse lessurfaces métalliques brillantes, pro près,   parfaitement   stériles et exemptes   d'odeur.   



   Comme la quantité de chaleur fournie est relative-   ment   faible (ce qui diminue la dépense et permet l'utilisa- tion sure du circuit d'éclairage ordinaire des habitations sans exiger de   conducteurs   spéciaux) et comme une partie de la chauler fournie   est utilisée   pour éliminer les odeurs, fumées, etc...il est intéressant d'éliminer dans la mesure pratiquement la plus grande possible une source ordinaire d'odeurs, fumées, etc... qui   intervient   habituellement pendant 

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 la cuisson des aliments, savoir les odeurs, fumées,   etc..qui   se   dégagent;   de la graisse roussie d'une viande en cours de cuisson;

   et un autre but de l'invention est de prévoir des moyens pour recueillir la graisse qui se sépare pendant la cuisson dans des conditions telles qu'elle ne risque pas d'être surchauffée ou brûlée et qu'elle soit au contraire évacuée alors qu'elle est encore relativement froide, c'est- à-dire au-dessous du point d'ébullition ou de la température d'un corps fumant, en un point situé au-dessous et à l'exté- rieur de la cuisinière, et qu'elle soit ainsi conservée, les odeurs ou fumées produites étant en même temps grandement diminuées, indépendamment de l'économie réalisée dans la quantité de chaleur nécessaire pour cuire l'aliment. 



   L'inventeur a découvert que; en vue des meilleurs résultats, au-moins dans certains modes de cuisson, par   exempledans   le grillage des viandes, etc..,il faut qu'une partie importante de l'énergie rayonnante fournie soit ap- pliquée directement à l'aliment sous une longueur d'onde de l'ordre, par exemple, de celle correspondant à une chaleur au rouge cerise terne, plutôt que de fournir toute l'éner- gie à l'aide d'une source incandescente ou de petite longueur d'onde, et un autre but de l'invention est de prévoir des moyens pour convertir une partie de l'énergie rayonnante de la source en une chaleur ayant approximativement la longueur d'onde qui vient d'être indiquée comme désirable,

   la chaleur ainsi fournie ayant un effet de pénétration beaucoup plus grand et assurant une cuisson plus rapide de l'intérieur de l'aliment que lorsque toute la chaleur est dirigée vers l'a- liment sous des longueursd'onde plus voisines de l'état incandescent,. 



   Dans le cas de la. préparation de mets frits ou gril- lés, il est quelquefois utile d'observer l'opération de cuis- son, et un autre but de   1¯   invention   est d'établir un appa- reil de cuisson susceptible d'être utilisé pour frire, griller, etc., et établi de façon que l'opération puisse être observée sans que des odeurs, fumées, etc puissent cependant 'être émises dans l'atmosphère environnante. 



   Non seulement il est intéressant de supprimer les odeurs ou fumées qui se dégagent au cours d'opérations de grillage, rôtissage ou friture, mais il est aussi extrême- ment désirable de supprimer les odeurs ou fumées du genre de celles qui se dégagent au cours de l'ébullition de cer- tains   alimentas,   par¯exemple de viandes fumées telles que le 

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 jambon,   d'oignons,   de   végéta  ux de la famille du  choux,   etc; et   l'inversion,   a er outro pour objet une cuisinière qui per- met d'effectuer l'ébullition ou   une     opération   d'évaporation équivalente;

   à des termpératures nevttement   supérieures   au point d'ébullition nomel, soit 100  mais sensiblement à la pression atmosphérique et sans   dégager   d'odeurs   apprécia-   bles dans l'air   environnant   et sans   brunir   ou brûler la matière d'une façon indésirable.

   L'invention a en outre pour objet une cuisinière   dans     laquelle   l'opération de cuisson, que   celle-ci   soit réalisée par une   chaleur   sèche,   comme   dans le zôtissage, ou par   une   chaleur humide, comme dans l'ébul-   lition   ou la vaportion, pour être réalisée beaucoup plus   rapidement   que   d'ordinaire,   avec une Meilleure conservation des jus, teneurs minérales, saveur catruelle et vitamines   que   lorsque l'aliment est cuit par les procédés ordinaires, outre que la consommation de chaleur est beaucoup plus fai- ble   .que   celle   habituellement   mécessaire. 



   L'invention a   on.   outre pour objet une cuisinière dans   laquelle   l'aliment est   soumis   à l'action d'une chaleur rayonnante, et de préférence à une température   beaucoup   plus élevée que celle   ordinairement   appliquée pour la cui- sine, qu'il s'agisse d'une chaleur sèche ou   humide,   sans cependant que la pression excède celle de   l'atmosphère ;   l'énergie thermique est répartie d'une façon   sensiblement   uniforme sur toute la masse de matière à cuire; la constru- tion est telle qu'elle permet la cuisson simultanée de plu- sieurs substances différentes; même si ces substances sont;

   mélangées entre elles ou j  juxtaposées,   sans que   l'une   d'elles soit   altérée   par la. saveur ou l'odeur   d'une   autre ; et les dimensions extérieures de la cuisinière sont telles qu'on peut   s' en   servir dans les petites cuisines modernes. 



   Un autre bus de l'invention est d'établir une cui-   sinière   dans laquelle la cuisson est réalisée à une tempé- rature remarquablement élevée et qui comporte un socle isolé thermiquement et un couvercle susceptible d'être ouvert pour permettre l'introduction facile des aliments, ce couver- cle étant relié au socle de telle manière qu'il ne peut pas aisément   enterre   séparé entièrement, et des moyens é- tant en outre prévus pour supporter   le   couvercle chaud dans la position d'ouverture, de telle manière qu'il ne puisse pas entrer en contact avec la surface du support sur lequel la cuisinière repose et détériorer ladite surface. 



   L'invention a en outre pour objet une source d'é- 

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 nergie perfectionnée, en particulier un dispositif à résis- . tance électrique, qui est de préférence établi de façon à émettre de l'énergie de longueurs d'onde à la fois courtes et longues et à émettre de l'énergie à des taux différents, à volonté, ce dispositif comprenant un support isolant en matière réfractaire sur lequel sont montées plusieurs bo- bines de résistance. 



   D'autres buts et avantages de l'invention seront mis en évidence au cours de la description détaillée qui en sera donnée ci-après en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : 
La figure 1 est une vue de face d'un mode de réa- lisation préféré de l'invention ; 
La figure 2 est une vue en bout du dispositif, le couvercle étant représenté complètement ouvert ; la figure '3 est une coupe verticale longitudinale du dispositif, le couvercle étant fermé et les pièces prê- tes pour le grillage, le rôtissage, la cuisson en four, etc.   la;figure   4 est une coupe verticale faite par un plan sensiblement perpendicualire au plan de coupe de la figure 3 ; la figure 5 est une vue en plan partielle mon- trant le socle du dispositif (le couvercle étant enlevé), la grille porte-aliments étant partiellement brisée pour faire voir la lèchefrite ;

   la figure 6 est une vue de face partielle montrant le couvercle partiellement ouvert pour faciliter le grillage du pain, etc.. la friture ou une opération analogue ;   . la   figure   7 est   une coupe verticale fragmentaire montrant une partie du socle du dispositif et un des pieds qui le supportent ; la figure 8 est une vue en élévation d'une des pla- ques de chicane ou de grille constituant le fumivore ; la figure 9 est une coupe par la ligne 9-9 de la figure 8 ; la figure 10 est une vue de dessous d'une plaque de transformation d'énergie qui constitue un élément utile du dispositif ;

   
Sur ces dessins, 1 désigne le socle du dispositif, 
2 le couvercle, Le socle comprend de préférence la paroi extérieure 3 et la paroi intérieure 4 ces deux parois étant de préférence toutes deux en tôle et maintenues espacées l'une de l'autre à l'aide de boulons et de rivets (avec in- 

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 terposition d'éléments d'espacement   5)-qui   les assemblent de façon à constituer une structeur permanente. De préfé- rence, un organe d'isolement approprié, tel qu'une feuille 6 en aluminium extrêmement poli, esb intercalé entre les parois 3 et   4,les   éléments d'esspacement 5 ayant une forme telle qu'ils supportent en même temps cet organe isolant. 



  Une plaque mince d'aluminium ou autre métal poli constitue un organe d'isolement approprié, mais on envisage l'appli- cation d'autres organes d'isolément, ou bien. on   peut   utili- ser un simple intervalle d'air entre les parois 3 et 4 pour assurer l'isolement thermique désiré. 



   Dans sa partie centrale, la paroi extérieure 3 est munie d'un bossage annulaire 7 qui fait saillie vers le haut, est ouvert à son extrémité supérieure et coïncide avec un bossage annulaire analogue 8 qui fait saillie vers le haut et est fait de la   macière   de la paroi intérieure 4, le bossage 8 étant aussi ouvert à son extrémité supérieure et constituant une ouverture ou passage traversant de haut en bas l'épaisseur entière du socle, ouverture dont le rôle sera indiqué plus loin. 



   La paroi extérieure 3 est munie d'un rebord péri- phérique 9 s'étendant vers le haut et présentant sur son bord supérieur un rebord extérieur 10 qui est sensiblement horizontal et dont l'extrémité est coudée vers le bas, en 11, pour donner un aspect satisfaisant au socle. 



   Le socle est supporté par des pieds 12 (figure 7) qui sont de préférence   constitués   chacun par un morceau de tôle, chacun de ces pieds comportant une embase ou patte 13 destinée à reposer sur un. support approprié S tel qu'un des- sus de   bable,   par exemple. Chaque pied est en outre de pré- férence muni, à sa partie supérieure,d'une portion sensi- blement horizontale 14 destinée à se placer sous le rebord 10 de la paroi 3. En outre, chaque pied est muni d'une lan- guette ou oreille 15 qui est placée au-dessous de lapartie principale de la paroi 3 et qui peut être fixée à cette dernière par exemple par une soudure par points ou à l'aide de rivets.

   Ainsi   établi, ce   système de pieds ne transfère qu'une très faible quartité de   chaleur   du socle aux embases 13, de sorte que la surface S sur laquelle le dispositif repose ne risque pas d'être endommagée. Comme représenté, et sous sa forme, préférée, le dispositif de cuisson suivant l'invention possède, en plan, sensiblement la forme d'une ellipse, et le socle est muni de quatre pieds de support disposés symétriquement. 

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   La paroi intérieure 4 du socle est munie d'une par- tie cylindrique verticale 16, qui est de préférence pourvue . d'un bord à bourrelet ou autrement fini   17.   Ce bord sert à supporter la lèchefrite 18. Celle-ci est pourvue d'un bord 
19 qui s'étend vers le haut et est muni d'un bourrelet ou autrement fini et comportant des entailles dirigées vers le bas et très espacées à l'aide desquelles la lèchefrite repo- se sur le bord   17   et est supportée avec le minimum d'échange de chaleur entre cet organe et le socle.

   La lèchefrite possè- de une forme conique creuse tournant sa concavité vers le haut et présente au sommet ou point le plus bas du cône une ouverture 20 de laquelle s'étend vers le. bas un tuyau de descente de graisse 21 qui s'étend vers le bas à travers les ouvertures des bossages 7 et 8 et, de préférence, à travers l'épaisseur entière du socle, de façon à transférer la graisse susceptible d'être recueillie dans la paroi conique en un point situé à l'extérieur de l'enveloppe et, de préfé- rence, à l'intérieur d'un récipient 22 qui peut être placé dans l'espace ménagé au-dessous de la paroi extérieure 3 du socle.

   De préférence, la lèchefrite 18 est faite d'alumi- nium ou de quelque autre matière ayant une chaleur spécifi- que telle que, 'lorsqu'on grille ou rôtit de la viande dans - le présent dispositif, cet organe ne .risque pas de s'échauf- fer au point de brûler ou convertir en fumée la graisse sus- ceptible de s'y accumuler pendant la période de cuisson. 



   Le/couvercle 2 comprend une partie latérale cylin- drique sensiblement verticale et une partie supérieure en forme de   dôme ,   La partie cylindrique est de préférence com- posée de deux parois, l'une intérieure 23, l'autre extérieu- re 24, qui peuvent être en toute matière appropriée,la paroi extérieure 24 étant par exemple en acier inoxydable et la paroi intérieure 23 en aluminium, si on le préfère.

   Ces deux parois sont maintenues espacées l'une de l'autre par des ri- vets ou boulons appropriés (avec éléments d'espacement in-   tercalé   25), et l'on peut disposer dans l'espace séparant lesdites parois une matière assurant l'isolement thermique, par exemple sous forme d'une mince feuille 26 d'aluminium .poli; ou bien., si on le préfère, cet espace-peut êtrelaissé vide, l'effet d'isolement n'étant assuré que par l'air exis- tant entre les parois. 



   Lorsque le couvercle est fermé et que la lèchefrite 
18 est en place le bord inférieur 23a de la paroi intérieure 
23 du couvercle repose sur le pourtour de la lèchefrite, 

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 juste à l'intérieur de son bourrelet 190 L'espace entre les parois 23 et 24 est fermé près de son extrémité inférieure par un anneau de fermeture approprié 24a, de façon à empê- cher toute circulation d'air de bas en haut entre les parois A leurs extrémités supérieures, les parois 23 et 24 sont assemblées d'une manière permanente par un anneau de   fermetu-   re 27 qui peut être fixé aux parois respectives,par soudure ou à l'aide de joints pressés, de rivets, etc...,

   l'anneau   27   étant de préférence muni d'un rebord interne 28 qui   sup-   porte la partie marginale 29 de la paroi intérieure 30   du.   dôme; les pièces 28 et 29 étant fixées l'une à l'autre par soudures à l'aide de rivets ou de toute autre manière conve- nable. De préférence, la paroi intérieure 30 du dôme possède en section transversale une forme sensiblement parabolique, comme on le voit plus particulièrement sur la figure 4. Le dôme comprend aussi une paroi intermédiaire 31 (qui peut   ê-   tre une mince feuille d'aluminium poli en vue de l'isolement) et une paroi extérieure 32, la paroi 31 étant munie d'un re- bord extérieur sensiblement horizontal 33 dont la périphérie entre en prise avec un bourrelet 34 prévu sur le pourtour d'un rebord marginal 35 de la paroi 32.

   L'anneau 27 est fixé au rebord 33 à l'aide de boulons ou de rivets 36 (avec   in-   terposition d'éléments'd'espacement 37) et ces deux orga- nes constituent une fente d'échappement verticalement   é-   troite 38 qui s'étend préiphériquement autour du   couvercle,   sensiblement à la jonction du dôme avec les parois latérales, et qui communique librement avec l'espace ménagé entre les parois 30 et 31. La hauteur verticale de cette fente d'é- chappement 38 peut être de l'ordre de 6 mm, par exemple. 



  La paroi extérieure 32 du dôme peut être fixée au rebord 33 par soudure ou à l'aide de rivets ou de toute autre manière appropriée, les parties principales des diverses parois 30, 31 et 32 étant espacées les unes des autres de façon à assu- rer un idolement par l'air. Si on le désire, on peut inter- poser dans l'espace 40 ménagé entre les parois 31 et 32 une matière isolante supplémentaire 41, par exemple sous for- me de clinquant d'aluminium poli, de "rock wool" ou d'une matière   ana logue.   



   La paroi intérieure parabolique 30 est de préfé- rence en aluminium et présente à son sommet une ouverture allongée destinée à recevoir le dispositif fumivore 43   ser-   vant à brûler ou détruire les fumées ou odeurs qui se déga- gent pendant la cuisson. Comme représenté, ce dispositif est 

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 composé d'une série de minces plaques métalliques 44 (fig. 



  8 et 9) qui sont sensiblement verticales, espacées et pa- rallèles, ces plaques étant de préférence en aluminium et présentant chacune un rebord sensiblement horizontal 45 sur son bord supérieur. De préférence, ce rebord est recourbé paraboliquement de façon à suivre sensiblement le contour de la paroi 30. et les plaques sont maintenues espacées les unes des autres par un boulon 48 et des éléments d'espa- cement intermédiaires, de sorte que, après montage du   dispo-   sitif, les divers rebords 45 obturent les espaces séparant les plaques adjacentes et constituent collectivement un ré- flecteur parabolique au sommet du dispositif "fumivore" en forme de grille.

   Les parties inférieures des plaques 44 font saillie vers le bas à travers l'ouverture   43,   et les plaques extrêmes sont pourvues de rebords 49 à l'aide desquels la grille fumivore est fixée à demeure à la paroi intérieure 30. 



   Juste au-dessous de la partie centrale de la paroi 30 est disposée une plaque 50 (figure 10) qui est de pré- férence en métal monel ou autre alliage à base de cuivre et qui, après'qu'elle a été initialement exposée aux tempéra- tures régnant dans l'appareil pendant qu'il fonctionne, prend une couleur relativement foncée et agit ainsi de façon à absorber l'énergie de petites longueurs d'onde et à émettre cette énergie sous forme d'ondes plus longues. La plaque 50 présente une ouverture centrale 51 qui coïncide sensiblement avec l'ouverture 42 de la paroi 30, la paroi 50 étant fixée à la paroi 30 à l'aide de rivets ou boulons appropriés, avec interposition d'éléments d'espacement, de sorte que la   pla-   que 50 est espacée de la surface interne de la paroi 30   d'u-   ne distance de l'ordre de 3 mm, par exemple. 



   Au-dessous de l'ouverture 51 et sensiblement au foyer de la courbure parabolique de la paroi intérieure 30 est disposée une source 52 d'énergie radiante. Comme repré-   senté,   cette source comprend de préférence une âme tubulaire en porcelaine 53 munie de nervures hélicoïdales périphériques entre lesquelles sont constituées deux rainures   hélicoidales   dans lesquelles sont disposées des bobines de résistance é- lectrique 54. Le tube de porcelaine 53 porte à ses extrémités opposées des bras 55 à l'aide desquels il est fixé à demeure à la paroi intérieure 30.

   Si on le désire, on peut disposer dans le tube 53 un tube métallique fendu, par exemple en   nickel,   destiné à constituer une source supplémentaire d'éner- gie de grande longueur d'onde. sous sà forme préférée, le dispositif à résistance est établi de façon à émettre de l'énergie à des taux diffé- rents, selon le désir de l'usager, et comprend à cet effet deux ou .plus de deux bobines indépendantes dont les extrémi- tés terminales sont connectées (à l'aide de conducteurs 

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 non représentés passant dans les espaces qui séparent les pa- rois du couvercle) avec des bornes 56, 57, 58 montées sur' un support isolant porté par la paroi extérieure 24 du cou- vercle, de préférence près de la partie inférieure dudit cou- vercle, endroit où elles ne sont pas exposées à une chaleur ,

   exagérée rayonnant de l'appareil en service. Les trois bornes 56, 57, et 58, les connexions et les bobines 54 peuvent par exemple être disposées de telle manière qu'on puisse obte- nir une chaleur faible en connectant les bornes 56 et   57   avec une source de courant électrique; une chaleur intermé- diaire en connectant les bornes 57 et 58 avec ladite source; et une chaleur élevée en connectant les bornes 56 et 58. 



  Bien entendu, on pourrait prévoir un nombre de degrés de chauffage supérieur ou inférieur à trois, si on le désire, 
Comme il a été proposé plus haut, l'appareil est destiné à être utilisé avec le courant ordinaire à 110 volts servant à l'éclairage des habitations et de façon à consom- mer de 1000 à 1200 watts. On peut par suite utiliser l'appa- reil en insérant le bouchon de prise de courant dans les douilles de prise de courant ordinaires de l'installation d'éclairage sans qu'il soit nécessaire de prévoir des conduc- teurs spéciaux et sans risque de destruction de l'isolement ordinaire utilisé pour les circuits d'éclairage. 



   Le couvercle est de préférence monté à charnière sur le socle de telle façon qu'il ne soit pas possible de l'en séparer entièrement, par exemple, à l'aide de charnières 59 et 60 (figure 5) disposées à l'arrière du dispositif, avec l'axe de la charnière parallèle à l'axe majeur du socle elliptique. Pour supporter le couvercle dans la position d'ouverture (figo 2) sans fatiguer exagérément les charnières ou sans détériorer la table ou autre support de l'appareil, il est préférable de prévoir un pied du support 61 (fig. 2 et 4) qui est de préférence fait de métal en feuille et est muni d'une embase 62 et d'un coude en   U   63 qui entre en con- tact avec le couvercle et en constitue le support immédiat. 



  Le pied 61 présente une partie sensiblement horizontale 64 terminée à l'avant par un coude en U 65 qui s'étend vers le haut et se termine au contact de la face de dessous du re- bord   10   du socle, ce coude étant prolongé par une oreille ou patte 66 fixée au socle. Si on le désire, on peut fixer le pied porte-couvercle au socle de façon amovible, par exemple à l'aide d'une vis à tête moletée ou d'un élément 

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 analogue, pour faciliter l'empaquetage de la cuisinière en vue de son expédition ou de son emmagasinage. Ce type de pied de support évite un excès de transfert de chaleur par conduction du socle ou couvercle à l'embase 62 dudit pied et à la table ou support de la cuisinière. 



   Pour permettre à l'usager d'ouvrir ou fermer   commo.   dément le couvercle, celui-ci est muni d'une poignée de ma- noeuvre 67 dont une partie en forme d'arbre 68 (figure 2) tourne dans un palier normalement horizontal constitué dans une portion latérale 69 d'un bras de support 70 fixé à l'une des extrémités du couvercle, de préférence juste au-dessous des bornes 56, 57 et 58. De, préférence, l'arbre 68 porte un étai   71   qui est dirigé vers le bas et, en temps normal, sensiblement vertical, comme indiqué sur la figure 3. Toute.

    fois, lorsqu'on désire maintenir le couvercle dans une   posi-   tion d'ouverture partielle, comme sur la figure 6, on peut faire tourner la poignée autour de l'axe de son arbre 68, ce qui fait pivoter vers l'intérieur l'extrémité inférieure de son étai   71   jusqu'à ce qu'elle puisse venir reposer dans une petite ouverture ou dépression 71a (figure 5) ménagée dans le rebord 10 du socle.

   Lorsque les pièces occupent cet- te position, le couvercle est maintenu partiellement ouvert, de sorte que des ustensiles de cuisine peuvent être insérés au-dessous de   luio   
Lorsqu'il s'agit de griller, rôtir ou d'une opé- ration analogue, il est préférable de placer   au-dessus   de la lèchefrite 18 une grille de support 72 munie de barreaux transversaux 73 et de pieds 74 reposant sur la surface supé- rieure de la lèchefrite. 



   Lorsqu'on désire utiliser le dispositif pour \ne ébullition, par exemple en vue de la préparation d'un mets en daube, on enlève la grille 72 et la lèchefrite 18, comme représenté sur la figure 4, et on dispose une bassine ou daubière   75   destinée à reposer sur les supports espacés 5a qui s'élèvent de la surface supérieure à travers le socle 4. 



  La bassine 75 est munie d'une paroi cylindrique 76 qui est de préférence terminée par un bourrelet 77 et est pourvue d'un couvercle en forme de calotte comprenant une portion   'de   paroi inférieure sensiblement verticale 78 et une portion de paroi supérieure courbe 79. A sa partie supérieure, ce couvercle ou calotte est percé de trous 80 au-dessous des- quels est disposée une plaque 81 formant chicane thermique qui est espacée de la-surface intérieure de la calotte à la- 

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 quelle elle est fixée par des rivets ou des organes analogues et des éléments d'espacement interposés.

   La bassine 75 con- tient de préférence un support 82 destiné à maintenir un ou plusieurs paniers en fil métallique dans lesquels des lé- gumes ou autres produits à cuire peuvent être placés, le sup- port 82 étant pourvu de pieds appropriés de façon que les produits n'entrent réellement pas en contact avec l'eau de la bassine au cours de leur cuisson. 



   Pour utiliser la cuisinière pour la friture ou le grillage du pain, etc..., par exemple on ouvre partielle- ment le couvercle, comme représenté sur la figure 6, et on glisse au-dessous du bord avant inférieur dudit couvercle la poële à frire 83 ou le grille-pain ou autre récipient approprié de façon que son contenu soit exposé à la chaleur rayonnante régnant à l'intérieur du couvercle tout en pou- vant facilement être observé par la personne qui effectue l'opération. 



   Pour utiliser le dispositif en vue du rôtissage, du grillage de viandes, etc.. l'usager enlève d'abord la lè- chefrite 18 et la grille 72 et, après avoir refermé le cou- vercle, met le courant et laisse le dispositif s'échauffer pendant une durée du 5 minutes, par exemple. Il place alors la viande à griller sur la grille 72, place celle-ci sur la lèchefrite 18 et, à la fin du préchauffage, ouvre le couver- cle et introduit l'ensemble de la lèchefrite et de la grille avec la viande reposant sur celle-ci, puis referme le couver- cle.

   L'énergie thermique qui émane initialement de la sour- ce incandescente 52 est sous forme de petites longueurs d'onde de l'ordre des longueurs d'onde de la lumière et une grande partie de cette énergie est réfléchie directement par la surface intérieure parabolique de la paroi 30, de sorte qu'elle est dirigée vers le bas et à peu près unifor- mément sur toute la surface de la grille 72 et de la matière reposant sur celle-ci. Toutefois, une partie de cette éner- gie monte à travers l'ouverture de la plaque 50 et a pour effet de porter la grille fumivore 43 à une température élevée.

   Une autre partie de l'énergie rayonnante vient frapper la surface de couleur foncée de la plaque 50 de cen- version d'énergie et est de nouveau émise par cette plaque mais sous forme d'ondes plus longues, par exemple   correspon-   dant à une chaleur rouge cerise terne. On a trouvé que ces . rayons calorifiques de grande longueur d'onde ont un grand effet de pénétration sur la viande ou autre matière en cours 

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 de cuisson, de sorte que l'intérieur de la viande est rapi-   dement   cuit en même temps que les surfaces extérieurs sont dorées ou rissolées par les radiations intenses émanant de la surface blanche ou polie des parois intérieures 30 et 23. 



  La cuisson s'effectue ainsi beaucoup plus rapidement que d'ordinaire, de sorte que des côtelettes, biftecks épais ou mets analogues,peuvent être cuits en 7 ou 8 minutes, par ex- emple, tout en préservant sensiblement tous les jus et la saveur naturelle. 



   Lorsqu'on introduit initialement la viande dans la cuisinière chaude, la graisse commence'immédiatement à tom- ber dans la lèchefrite 18, mais comme cette lèchefrite est introduite à l'état froid et que, étant donné qu'elle est en aluminium; possède une chaleur spécifique élevée, la graisse ne risque pas de brûler ou de   se\: -convertir   en fumée et passe rapidement à l'extérieur par le trou 20 et le tuyau 21 pour être recueillie dans le réceptacle 22, de sorte qu'elle est conservée sans avoir été roussie, en'même temps qu'elle est amende à   l'écart   de la zone de température élevée ou elle ne risque plus de brûler et de dégager des fumées graisseu- ses ou des odeurs désagréables. 



   La graisse qui reste dans la zone chauffée et qui se convertit en fumée ou en une vapeur   graisseuse   s'élève à la partie supérieure de la portion en forme de dôme du cou-   vercle   et monte par l'ouverture 51 dans les espaces ménagés entre les plaques à haute température   44.   On a constaté que ces plaques à haute température ont pour effet, peut être en raison d'une .action catalytique ,de supprimer entièrement toutes les odeurs ou fumées (peut être en décomposant en éléments plus simples les constituants des fumées ou subs- tances donnant naissance à des odeurs),

   de sorte que toutes les substances gazeuses chaudes quelles qu'elles soient qui sont susceptibles de s'échapper finalement en passant entre les plaques 44 et par le conduit de sortie 38 sont entière- ment incolores et inodores et n'ont pas d'effet graisseux ou autre effet désagréable, la seule matière qui se dépose sur une surface froide maintenue près de la fente de sortie 38 étant de l'eau sensiblement limpide. 



   Lorsque l'opération de cuisson est terminée, on ouvre le couvercle un temps suffisant pour enlever la viande de la grille   72   et on le referme alors et remet le courant pendant une nouvelle période de dix mihutes, par exemple, à la fin de laquelle, si-on ouvre de nouveau le couvercle, on 

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 constate que la surface intérieure entière de l'appareil, de même que la grille, la lèchefrite et les ustensiles qui peu- vent avoir été utilisés pendant l'opération de cuisson ou qui peuvent avoir été introduits en vue de leur nettoyage ont été nettoyés complètement et d'une manière parfaite et qu'il ne reste pas de dépôts de corps gras carbonisés ou d'autres matières qu'il serait nécessaire d'anlever par écurage ou d'autres opérations analogues.

   On constate que les surfaces métalliques intérieures sont brillantes et propres, inodores et prêtes à permettre d'autres opérations de cuisson sans qu'il soit nécessaire de les soumettre à un nettoyage sup- plémentaire. 



   Pour l'ébullition, on place dans la bassine 75 une petite quantité d'eau (insuffisante pour que les matières à cuire entrent en contact avec elle) et on ferme le couver- cle. La chaleur rayonnant des surfaces intérieures de l'ap- pareil et agissant sur la calotte chauffe rapidement l'eau que contient la bassine et la porte à la température d'ébul- lition. Les paniers contenant la matière à cuire ayant alors été placés sur la grille 82 disposée dans cette bassine, on met le couvercle 79 en place.

   La vapeur engendrée à l'inté- rieur de ce couvercle atteint rapidement une température de surchauffage, bien que la pression régnant dans ce couvercle ne soit jamais supérieure à la pression atmosphérique, une partie de la vapeur d'eau s'échappant sous forme de fuites et passant au-dessous de la bassine où elle contribue à chauffer l'eau que contient cette bassine, Pour empêcher les surfaces supérieures des matières d'être brunies ou brûlées d'une ma- nière indésirable, on a prévu la plaque 81 formant chicane thermique, cette plaque étant disposée de telle manière que les vapeurs qui montent pendant l'ébullition passent entre elle et la surface intérieure du couvercle 79 et contribuent ainsi dans une certaine mesure à intercepter le passage di- rect des rayons calorifiques. 



   En cuisant ainsi la matière dans une atmosphère de vapeur d'eau surchauffée à la pression atmosphérique, on constate que la cuisson s'effectue très rapidement, que les diverses substances en cours de cuisson n'absorbent pas les arômes ou odeurs les unes des autres, alors même qu'elles se- raient de natures très diverses et telles qu'elles émettent ordinairement des odeurs distinctes pendant la cuisson, outre que l'appareil de¯cuisson lui-même ne dégage pas d'odeurs ap- 

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 préciables, les substances qui donnent naissance à des odeurs .ayant apparemment été décomposées et détruites dans leur passage à travers la grille fumivore 43. 



   Pour les fritures, on dispose l'appareil de la façon représentée sur la figure 6 et on introduit la matière à cuire dans une poële à frire 83 ou autre récipient qu'on glisse au-dessous du couvercle de façon que le contenu de la poële soit exposé à la chaleur radiante de l'intérieur du couvercle . S'il se dégage des fumées pendant cette opé- ration, ces fumées montent dans le dôme supérieur du cou- vercle et, lorsqu'elles entrent en contact avec la grille fumivore 43, sont décomposées en substances invisibles et inodores,-qui passent à l'extérieur par la fente de sortie périphérique 38. sans occasionner aucun ennui au   voisinage   immédiat de l'appareil.

   Toutefois, pendant l'opération de friture qui vient d'être décrite, le cuisinier peut obser- ver l'opération, de sorte que, lorsqu'il fait frire des oeufs ou mets analogues, par exemple, il peut aisément déterminer le temps de cuisson convenable. 



   Ainsi qu'on l'a   dit plus   haut, le fumivore comprend une série de plaques verticales espacées faites de métal en feuille mince et disposées juste au-dessus de la source de chaleur et à l'entrée du conduit de sortie, ces plaques étant portées à une température très élevée et agissant, d'une-manière catalytique ou autre, de-façon à réduire en substances   relativement/simples   et sensiblement inodores et incolores les produits organiques les plus complexes et les plus odorants qui se dégagent pendant la cuisson, ces pro- duits passant entre lesdites plaques à haute température sur leur trajet vers le conduit de sortie.

   On a obtenu de bons résultats avec une série de plaques de ce genre, mais on constate qu'on peut obtenir des résultats extrêmement avantageux d'une manière plus simple en disposant une seule plaque horizontale, de préférence à surface de dessous légè- rement concave, juste au-dessus de l'entrée du conduit de sortie, de façon qu'elle soit frappée par les radiations de la source de-chaleur et soit ainsi portée à une température élevée et qu'elle réfléchisse aussi une partie de l'énergie qu'elle reçoit, sous forme de radiations de grande longueur d'onde. Cette plaque est de préférence en nickel ou autre métal capable de résister à la température élevée à laquelle elle est exposée, et sa position est telle que les gaz ou va- 

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 peurs qui s'échappent dans leur trajet vers le conduit de sortie entrent en contact avec elle.

   A cette plaque est de préférence associée une feuille très mince et flexible de clinquant, par exemple une pellicule d'aluminium de l'ordre de 0,012 mm d'épaisseur, disposée de façon à faire saillie au-delà des bords de la plaque fumivore et à reposer libre- ment entre les parois intérieure et extérieure de l'enveloppe dans le conduit de sortie. Cette feuille mince se comporte jusqu'à un certain point à la façon d'un clapet dont les bords non supportés tombent normalement de façon à obturer sensiblement le conduit de sortie mais s'élèvent aisément sous l'influence d'une pression intérieure susceptible de s'établir dans la chambre de cuisson de façon à découvrir le conduit. 



   De plus, au lieu de constituer le couvercle ou calotte de la daubière par une seule épaisseur de matière, on peut la constituer par une double paroi formant une chambre annulaire dans laquelle on peut pacer de l'eau avant l'opération de cuisson, Avec un tel couvercle il n'est pas nécessaire d'utiliser de plaque-chicane intérieure, puis- que l'eau et la vapeur qui s'en dégagent protègent les ma- tières à cuire contre une chaleur radiante exagérée au con- mencement de l'opération. A mesure que l'eau s'échauffe et se vaporise, la vapeur descend par des trous convenables à l'intérieur de la daubière et, en s'y condensant, forme des gouttes d'eau chaude qui tombent en pluie sur la matière en cours de cuisson et l'échauffe graduellement avant que le fond de la daubière ait atteint la température de cuisson. 



   Pour assurer une élimination de l'air de l'intérieur de l'enveloppe plus rapide que celle qui résulterait unique- ment des effets de température, on peut relier m ventilateur au conduit de sortie. Bien entendu ,un interrupteur à com- mande thermostatique peut être utilisé dans le circuit qui fournit de l'énergie à la bobine de chauffage, afin d'assurer le maintien de conditions de chauffage sensiblement cons- tantes dans la chambre de cuisson. En outre, pour conserver la chaleur qui s'échappe nécessairement par les parois de l'appareil, on peut installer au sommet de l'appareil un ratelier de support dans lequel on peut placer des assiettes ou plats en vue de les chauffer ou de les sécher. 



   On a représenté et décrit une construction parti-   culièrement   avantageuse et suggéré certains détails intéres- 

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 sants et certains modes d'utilisation de l'appareil, mais il est bien entendu que le principe de l'invention est sus- ceptible d'être réalisé sous forme d'appareils d'autres ty- pes et que l'invention ne doit pas être considérée comme li- mitée à la construction particulière représentée, outre qu'elle est susceptible de recevoir de nombreuses modifica- tions de détail sans s'écarter de son esprit.

Claims (1)

  1. RESUME Fourneau de cuisine du genre dans lequel les ali- ments à cuire sont disposés dans une enveloppe isolée ther- miquement qui contient une chambre de cuisson et uné source électrique d'énergie radiante incandescente disposée dans ladite chambre et agissant de façon à émettre une quantité suffisante de chaleur'radiante pour la cuisson des aliments, ce fourneau étant caractérisé par le fait qu'il comporte, disposé à l'intérieur de l'enveloppe, un dispositif "fumi- vore" servant à éliminer les fumées et odeurs et comprenant une surface placée dans une position telle qu'elle est por- tée à une température élevée par la source d'énergie radian- te.
    Ce fourneau peut en outre, être caractérisé par les points suivants, ensemble ou séparément 1 1. L'enveloppe possède un conduit de sortie de section limitée partant de la chambre de cuisson et le fumivore est placé près de l'entrée de ce conduit.
    2. Le fumivore comprend un ou plusieurs éléments métalliques minces de faible capacité d'absorption de cha- leur, 3. Un ou plusieurs des éléments du fumivore com- prennent une surface métallique qui possède un pouvoir ré- fléchissant élevé et sont faits d'un métal qui ne se dé- colore pas et qui ne fond pas aux températures auxquelles il est exposé.
    4. Le fumivore est composé d'une série de surfa- ces métalliques espacées maisétroitement adjacentes qui sont ,chauffées à une température telle qu'elles émettent une cha- leur radiante dont la longueur d'onde correspond au rouge cerise terne, ces surfaces étant disposées de telle sorte que la fumée et les produits odorants de la cuisson passent entre elleso <Desc/Clms Page number 18> 5. Les plaques métalliques du fumivore sont espa- cées mais étroitement adjacentes à la source de chaleur et les unes aux autres, et des moyens sont prévus pour suppor- ter ces plaques en relation de conduction de chaleur mé- diocre avec la surface intérieure de l'enveloppe, celle-ci présentant une ouverture pour le passage de la matière ga- zeuse qui s'échappe des espaces séparant les plaques.
    6. La surface intérieure de la chambre recevant les aliments est brillante et éminemment réfléchissante et faite d'une matière qui ne s'obscurcit pas lorsqu'elle est exposée à des températures élevées.
    7. La source de chaleur et les parties adjacentes sont établies et disposées de façon qu'elles émettent une énergie radiante de grande longueur d'onde et de grand pou- voir de pénétration, analogue à celle émise par une couche de charbon de bois incandescent.
    8. La construction et la disposition de la source de chaleur sont telles que cette source émet une chaleur dont l'intensité convient pour la cuisson des aliments lors- qu'elle est excitée par le courant ordinaire d'éclairage des habitations sous une tension de 110 volts.
    9. La chambre de cuisson renferme une source de chaleur capable d'émettre une chaleur assez intense pour consumer les dépôts organiques susceptibles de se former sur la surface intérieure de l'appareil de façon à permettre à celui-ci d'être nettoyé uniquement par l'effet de la chaleur radiante.
    10.La paroi intérieure de la chambre de cuisson possède une courbure parabolique, la source de chaleur étant située au foyer de cette courbure.
    11. Un récipient à aliments est disposé à l'inté- rieur de la chambre de cuisson et un dispositif supporte ce récipient de telle manière que le transfert de chaleur par conduction dudit récipient aux autres parties de l'appareil est réduit au minimum.
    12. Il est prévu à la partie inférieure de la cham- bre de cuisson une lèchefrite faite d'un métal dont la cha- leur spécifique est telle qu'il empêche la combustion de la graisse qui tombe goutte à goutte dans la lèchefrite pendant le temps nécessaire pour la cuisson, et des moyens pour sup- porter cette lèchefrite de façon à réduire au minimum la conduction de chaleur entre cet organe et d'autres parties de 1'appareil. <Desc/Clms Page number 19>
    13. La lèchefrite est convexe vers le bas et un .tuyau d'évacuation de graisse part de sa partie inférieure et passe à l'extérieur à travers une ouverture du socle.
    14. L'enveloppe comprend un socle et un couver- cle en forme de dôme limitant la chambre de cuisson, et le dispositif servant à supporter le socle et à l'isoler ther- miquement est établi de telle manière que le fourneau peut être placé sur une surface finie, pendant qu'on l'utilise, sans risque d'abîmer cette surface.
    15. Le socle présente une petite ouverture d'ad- mission d'air et le couvercle présente un conduit de sortie relativement plus grand qui part de la chambre de cuisson et sert à créer un état sous atmosphérique dans la chambre de cuisson, 16. Un joint sensiblement à l'épreuve des fui- tes est établi entre le socle et le couvercle.
    17.Le couvercle est composé de deux parois espa- cées qui sont reliées entre elles par un dispositif rédui- sant au minimum le transfert de chaleur par conduction de la paroi intérieure à la paroi extérieure.
    18. Une-feuille métallique mince réfléchissant la chaleur est disposée dans l'espace compris entre les parois intérieure et extérieure.
    19. Une pièce de fermeture est disposée de façon à obstruer l'espace compris entre les parois intérieure et extérieure du couvercle en empêchant ainsi la circulation d'air entre ces parois, cette pièce étant fait d'une matiè re résistant à la chaleur et mauvaise conductrice.
    20. Le couvercle est monté à charnière sur le so- clé et il est prévu un support sur lequel ce couvercle peut reposer dans sa position de complète ouverture.
    21. Un dispositif agit de façon à maintenir le couvercle dans une position d'ouverture partielle pour per- mettre l'introduction d'un ustensile de cuisine au-dessous du dit couvercle, ce qui permet d'effectuer la cuisson à la vue de 1 'opérateur.
    22..La chambre de cuisson renferme une daubière munie d'un couvercle dont la partie supérieure est en rela- tion de transfert de chaleur avec la source d'énergie ra- diante incandescente et dont la partie inférieure est direc- tement adjacente à la bassine ou daubière preprement dite.
    23. Une chicane est disposée dans la partie supérieure <Desc/Clms Page number 20> du couvercle de la daubière pour protéger l'aliment que con- tient celle-ci contre un rayonnement trop intense de la sour- ce de chaleur.
    24. La chicane est disposée au-dessous d'une ouver- ture du couvercle de la daubière, laquelle ouverture est située directement au-dessous de la source de chaleur de telle sorte que les vapeurs qui se dégagent de la daubière sont chauffées dans leur passage entre la chicane et le couvercle avant de s'échapper par l'ouverture du couvercle.
    25. La paroi intérieure présente à sa partie supé- rieure une ouverture constituant l'entrée d'un conduit de sortie aboutissant à l'extérieur de la paroi extérieure; la source d'énergie radiante incandescente est située directe- ment au-dessous de cette entrée et le fumivore est disposé dans le conduit de sortie et près de ladite entrée.
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