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Appareil de levage pour véhicules
On connaît déjà des appareils de levage pour véhicules comportant un pont ou un dispositif de support du véhicule sus- pendu à quatre montants d'un bâti au moyen de câbles ou de chai- nes, le déplacement vertical de ce dispositif étant provoqué par @
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l'enroulement des câbles ou chaînes sur des tambours dont l'axe est commandée par un organe moteur. d'être de construction légère, mais le grand désavantage
Ces appareils présentent l'avantage/d'être en- combrants puisqu'ils doivent être prévus pour le levage de véhicu- les de toutes dimensions.
Il est, par exemple nécessaire que le lo- cal dans lequel ils sont placés soit assez grand pour permettre aux véhicules de longueur maximum prévue, de pouvoir manoeuvrer aisément pour venir se placer exactement entre les quatre montants.
La présente invention a pour objet un appareil de levage ne présentant pas les inconvénients précités, par le fait qu'il comporte au moins un bâti constitué par un cylindre et un pi- ston, l'un étant fixe et l'autre rattaché à l'organe de support mo- bile du véhicule qui est disposé en porte-à.feux par rapport à l'- organe qui le porte, la liaison entre la partie mobile du bâti et l'organe de support mobile du véhicule étant constituée par une pièce intermédiaire reliée à ce dernier organe et également guidée le long de la partie fixe en prenant appui sur cette dernière de manière à supporter la poussée latérale de l'organe de support dis- posé en porte-à-faux.
La pièce intermédiaire peut être constituée par un organe de forme générale tubulaire relié par sa partie su- périeure à la partie mobile du bâti et portant dans sa partie infé- rieure un bras latéral auquel l'organe de support du véhicule est rattaché.
On peut prévoir que l'organe tubulaire peut tourner sur la partie fixe du bâti, de sorte que le levage peut s'effectuer sur deux faces opposées de ce dernier.
L'organe tubulaire peut comporter dans sa par- tie inférieure des galets prenant appui sur la partie fixe du bâ- ti, tandis que ce dernier comporte dans sa partie supérieure d'-
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autres galets sur lesquels le tube prend appui.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, schématiquement une forme d'exécution de l'objet de la présente in- vention.
La fig. 1 en est une élévation, les fig. 2 et 3 en sont des vues de détail.
En référence à la fig. 1 du dessin, onvoit que le support fixe est constitué par un cylindre 10 dans lequel cou- lisse un piston 11 destiné à être actionné par exemple par une pres- sion pneumatique ou hydraulique par des moyens non représentés au dessin. Le piston 11 porte dans sa partie supérieure une tête 12 à laquelle est suspendu un tube 13 portant dans sa partie inférieu- re un bras 14 latéral, auquel est attaché l'organe de support du vé- hicule 15 constitué par un pont formé par des longerons 16 et des traverses 17. Le pont 16-17 est relié au bras 14 par exemple par un axe 18 passant à travers des ouvertures de ce dernier et des tra- verses 17.
Le cylindre 10 sert de guide au tube 13 et ce dernier comporte à cet effet, dans sa partie inférieure, des galets 20 ( fig.3) en contact avec la face intérieure du tube 13.
Le fonctionnement de cet appareil est le suivant:
En admettant que les organes se trouvent dans la position représentée à la fig. l, le pont 16-17 se trouvant au ni- veau du sol, on place le véhicule 15 à soulever, par exemple sur les longerons 16. On actionne alors les organes produisant la pres- sion dans le cylindre 10 et le piston 11 se déplace dans ce der- nier de bas en haut, entraînant avec lui le tube 13 qui lui-même entraîne le pont 16-17 par l'intermédiaire du bras 14.
Le porte-à-faux du pont 16-17 attaché au bras 14 provoque une pression de gauche à droite des galets 19 sur le cy-
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lindre 10 tandis que le tube 13 exerce une pression en sens con- traire sur les galets 20 de la partie supérieure du tube.
Cet appareil présente les avantages essentiels sur- vants:
Comme il ne comporte qu'un seul support fixe, il laisse une grande liberté de manoeuvre autour de lui pour les véhi- cules. D'autre part, l'accès au véhicule n'est gêné par aucun orga- ne latéral.
Le même appareil peut être utilisé pour le levage simultané de deux véhicules si l'on prévoit sur les deux côtés op- posés du tube 13 un bras 14 ou même aussi avec un seul pont en opé- rant de la manière suivante : un premier véhicule est soulevé à la hauteur désirée et le pont alors placé sur des chevalets fixes. On détache ce pont du bras 14 en retirant l'axe 18 et on laisse redes- cendre le piston 11 dans le cylindre 10 après quoi on fait tourner le tube 13 avec le piston de 180 . On peut alors, en fixant au bras 14 un autre pont, procéder au levage d'un nouveau véhicule.
Pour des véhicules d'un poids important, on peut prévoir que deux appareils actionnés par une même pompe soient pla- cés en regard l'un de l'autre et soient rattachés par leur bras 14 à un même pont. Le fonctionnement est alors le même que celui d'un appareil simple.
On peut naturellement prévoir de multiples varian- tes de détail à l'appareil décrit, sans pour cela sortir du cadre de l'invention; c'est ainsi que le mouvement ascensionnel du tube 13 pourrait aussi être commandé mécaniquement, par exemple par une vis. En vue d'allèger la construction et d'économiser de la matière, on pourrait partager dans le sens longitudinal le tube 13 au moins sur une partie de sa longueur.
Au lieu des galets 19 et 20 on pourrait aussi pré- voir des paliers li'sses prenant appui sur la colonne 10. respective-
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ment sur le tube 13.
Dans l'exemple représenté au dessin le cylindre 10 est fixe et c'est le piston qui se déplace vers le haut. On pour- rait naturellement aussi prévoir le cas contraire, avec un piston fixe et le cylindre se déplaçant vers le haut. Dans ce cas c'est le cylindre lui-même qui porte le bras 14 auquel est rattaché le pont 16-17.
Les longerons 16 pourraient être mbbiles sur les traverses 17 afin de pouvoir régler leur écartement.