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L'invention concerne des machines-outils où l'outil ou la
table portant la pièce peut se déplacer dans quatre ou six directions, par exemple en avant et en arrière, à droite et à gauche,
ou, en plus, monter et descendre, et où ces mouvements sont réa-
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L'invention consiste en ce que l'on emploie pour déclencher
ou faire cesser au moins quatre de ces mouvements, une seule
manette, mobile dans le même nombre de directions (opportunément
dans le même sens ou dans un sens analogue), qui assure, par l'intermédiaire d'organes de renvoi quelconques, éventuellement
connus, lors du déplacement dans une ou plusieurs de ces directions, la commutation désirée. Quand la manette sert à provoquer les mouvements de progression de -la table portant la pièce, elle se trouve opportunément sur cette table même (ou sur le chariot qui la porte) et ce avantageusement derrière elle, afin que, d'une part, le levier soit facilement accessible dans toutes les positions de la table et que, d'autre part, le travail ne soit pas troublé par la manette .
Cette manette est opportunément en relation avec un levier porté, en au moins deux points éloignés l'un de l'autre dans le sens de la longueur, dans des paliers mobiles uniquement transversalement l'un à l'autre, dans deux directions opposées et qui agissent, par l'intermédiaire d'organes appropriés, par exemple par un biellage, sur des accouplements susceptibles d'accoupler l'arbre de commande avec chacune des broches de progression, dans le sens requis .
Dans le cas de commutation dans quatre directions de mouvement, le levier est porté dans deux paliers et est garanti dans l'un de ceux-ci contre les mouvements axiaux . Quand le levier doit assurer la commutation de six directions de mouvement, il est porté dans deux paliers à libre mobilité axiale et porté, en vue de déterminer sa position axiale, dans un troisième palier qui peut se déplacer à peu près dans la direction de l'axe du levier avec certaines limites, mais qui est librement mobile dans les quatre autres directions . Ce palier commande, par des moyens appropriés, le sens de rotation de la troisième broche de progression . Des crans, de nature quelconque, servent à fixer les paliers chaque fois dans les deux positions terminales et dans une position centrale de marche à vide .
Ce nouveau dispositif de commutation permet de simplifier considérablement le service de la machine, parce que l'ouvrier
ne doit plus se servir que d'une seule manette et qu'il ne doit plus quitter ni sa place, ni changer sa position, tandis qu'il peut accorder constamment son attention à la pièce . En même temps, les organes de construction oités permettent de réaliser /
une conception peu encombrante, simple, et partant économique, du dispositif de commutation .
Le dessin montre schématiquement deux exemples de réalisation de l'invention .
La figure 1 est une vue de côté d'un mécanisme de progression de la table installé dans une fraiseuse verticale, la table pouvant être déplacée dans six directions par une manette ; la figure 2 est une vue antérieure ( coupe 11-11 ) et <EMI ID=3.1> parties de ce mécanisme ;
les figures 4 à 6 montrent une autre forme de réalisation de la manette de distribution en vue postérieure, en vue de côté et en vue antérieure ; la figure 7 est une vue de côté d'une table opératoire mobile dans quatre directions, à levier de distribution inclus, partie en coupe transversale ; la figure 8 est une vue antérieure de la table de la figure 7, avec les bielles de transmission ; la figure 9 est une coupe dans un dispositif à crans .
Dans la figure 1, dans le bâti 1 d'une fraiseuse est guidée, de façon connue, une console 2 sur laquelle est portée la table
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monter et descendre, tandis que la plaque intermédiaire peut avancer et reculer et que la table peut se déplacer latéralement. Pour assurer ces mouvements, qui réalisent la progression de la
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un moteur 5 qui actionne, par l'intermédiaire d'une roue dentée
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place, quand la console effectue des mouvements en haut ou en bas,
<EMI ID=7.1> broche de progression verticale .11., en sens opposé . Ces roues sont pourvues d'éléments d'accouplement qui permettent de mettre en engagement, à volonté, un élément d'accouplement 14 monté sur la broche 11 . La broche 11 ne peut pas se déplacer axialement dans le bâti 1 et porte à sa partie inférieure un filet qui lui
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que, lorsque cette broche tourne, la console 2 monte ou descend sur le bâti .
L'arbre principal 7 aotionne, par l'intermédiaire d'une
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bre 21, qui fait également tourner, par l'intermédiaire de deux roues dentées 22, 23. deux roues dentées 25, 26 montées folles sur la broche de progression horizontale 24, en sens opposé ; à l'aide d'un accouplement 27, mobile dans le/sens longitudinal, ces roues peuvent être accouplées au choix avec la broche 24 . Sur cette broche est monté un écrou voyageur 28, disposé dans une partie de la plaque intermédiaire 3 faisant saillie vers le bas. Quand la broche 24 tourne, la plaque 3 prend donc un mouvement d'avance ou de recul .
Dans la partie saillante vers le bas de la plaque intermédiaire 3 est logée, en outre, une roue dentée 30, susceptible
de se déplacer, dans le sens longitudinal, sur l'arbre horizontal principal 21 et qui, par l'intermédiaire d'une cale 31. prend
le mouvement de celui-ci . Le mouvement de cette roue dentée est transmis à un pignon conique 32 engrenant deux pignons coniques
34. 35, montés fous sur la seconde broche de progression horizontale 33 ( figure 2 ). Ces roues peuvent être accouplées à volonté par un autre accouplement, l'accouplement 36, avec la broche 33 ; sur cette broche se trouve l'écrou 37 en relation avec la table 4 . Quand la broche 33 tourne, la table est donc repoussée latéralement .
Conformément à l'invention, les accouplements 14, 36 et 27 sont commandés par uno Boule manetto 39, mobile dans Ion direo-tions de progression désirées et qui, à chacun de ces mouvements, initie ou fait cesser la progression de la table .
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servir, par exemple, du dispositif suivant .
La manette 39 constitue une partie d'un levier 40 porté,
ur, en deux points éloignés l'un de l'autre dans le sens de sa longue/
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transversalement opposées l'une à l'autre . Le palier 41, par exemple, n'est mobile que dans le sens vertical et constitue,
en cas de déplacement latéral horizontal du levier, un palier d'appui fixe; inversement, si le palier 42 n'est mobile qu'en sens horizontal, il oonstitue une butée d'appui fixe en sens vertical . Lors d'un mouvement de montée et de descente de la manette 39, le levier 40 tourne donc sur le point central du palier
42 et le palier 41 effectue le mouvement inverse en sens verti-
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43 à l'accouplement 14 et ainsi la progression désirée de la console 2 est initiée ou, lors du retour de la manette dans sa position centrale, est supprimée .
D'autre part, en cas de mouvement latéral de la manette 39, le levier 40 tourne sur le point central du palier 41; le palier
42 accompagne ce mouvement et le transmet,par l'intermédiaire d'un entraîneur, à la manivelle d'un arbre 44 dirigé vers le haut et qui transmet son mouvement de rotation, par une paire de
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dans la plaque intermédiaire 3 . Sur ce plateau est montée la pointe de manivelle 49, en relation, par une bielle 50" avec l'accouplement 36 . A l'aide-de ces organes dâ transmission, de conception connue également, on initie ou fait cesser, en cas de mouvement latéral de la manette 39, un mouvement latéral de même direction de la table 4, peu importe la position qu'occupe la plaque intermédiaire 3. sur la console .
4
En cas de nécessité, on peut évidemment mettre à profit les deux mouvements de commutation, de sorte que la console 2 et la table 4 sont mues simultanément .
En plus des mouvements'de progression vers le haut, vers le bas et des deux côtés, la manette 39 commande également les mouvements en avant et en arrière. A cette fin est fixé, en un
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41 et 42, un plateau 51 logé dans une carcasse 52 constituée par doux plaques en forme d'anneaux . La largeur utile de cette carcasse en direction radiale a une grandeur suffisante pour que le levier puisse effectuer sans encombre les mouvements précédemment décrits . En même temps, les paliers 41 et 42 sont conçus de manière que l'on puisse faire avancer le levier 40 dans la direction de son axe, sans mouvoir ces paliers et les accouplements en relation avec eux . La carcasse 52 est en relation, par une bielle 53,avec l'accouplement 27 . De ce fait, le mouvement en avant ou en arrière de la plaque 3 est déclenché ou arrêté par la poussée en avant ou en arrière de la manette 39 . En cas de nécessité, ce mouvement peut naturellement se superposer à un mouvement de montée ou de descente de la console ou à un mouvement latéral de la table ou à tous deux simultanément .
Pour maintenir le levier dans la position voulue, on prévoit opportunément des crans non représentés dans les figures 1 à 3 .
les figures 4 à 6 montrent une autre construction des dispositifs transmettant les mouvements du levier 40 aux divers accouplements . Ici, l'extrémité sphérique du levier 54 est logée mobilement de toutes parts dans un élément 55, déplaçable dans le sens de l'axe du levier et maintenu dans la position réglée par un dispositif élastique à crans . A une distance appropriée du palier 54 se trouve, sur le levier, une deuxième sphère 57 ; le levier 40 peut se déplacer, dans le sens de la longueur, dans cette sphère . La sphère est logée dans une plaque 58 portant, <EMI ID=15.1>
gagent dans les fentes de deux bras 63, 64 qui se croisent,et qui ne sont mobiles que dans le seul sens transversal à leur fente et
r
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vue d'un certain nombre de creux 65, dans lesquels peut venir se placer un boulon à ressort 66, qui assure ainsi la position de la plaque . Ainsi que le montre le dessin, lorsque la levier effectue un mouvement vers le haut ou vers le bas, seul le bras
63 est entraîne ; par contre, en cas de mouvement latéral, seul
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conçu de manière à ne pouvoir être déplacé quand il n'est pas requis que 'le levier se déplace dans le sens de la longueur .
Cette construction peut être, pour diverses fins, plus favorable que la forme de réalisation représentée dans les figures 1 à 3, parce qu'il est possible de la faire plus courte en direction axiale .
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tion, la table d'une fraiseuse mobile dans quatre directions et représentent également plus en détail, en même temps, sa conception technique . La table 67 se trouvant dans un plan vertical,
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se trouvant sur un levier 75 à deux bras, rotatif sur le pivot-
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du levier 70 . Par ce logement, on garantit en même temps le levier 70 contre les mouvements axiaux . Pour le protéger contre les copeaux et le liquide réfrigérant, le palier est recouvert
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vis 80 . Cette manivelle 79 met la manette de distribution en relation avec l'arbre 81 logé en deux points de la table; sur cet arbre est fixé un levier 82, à pointe 83 (collaborant avec des
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Celle-ci est conçue à peu près de la même manière que la manette
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bras 75 part une bielle 85 actionnant un levier 86 . Celui-ci porte également une pointe 87, influencée par des butées terminales et se trouve sur un arbre 88, où est fixé un levier de distribution 89 .
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le centre du palier 73 qui forme palier de butée fixe, parce qu'il n'est mobile que dans la direction perpendiculaire à ce mouvement . Par contre, le palier 72 accompagne, lors de cette
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89, fixé sur cet arbre, quitte à présent sa position médiane désignée, par exemple par "0" dans la figure 8, et va à droite
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positions par une pointe 90 chargée par un ressort . Sous l'effet de la déviation du levier 89, l'arbre creux 92, logé de façon connue sur l'arbre de progression 91 et accouplé avec lui à déplacement longitudinal, est poussé par le coulisseau 93 . Sur l'arbre creux, pourvu de cales 94, se trouvent les deux roues à
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de commande 98, en sens inverses . lorsque l'arbre creux sort de c
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droite ou à gauche, suivant la position du levier de distribution
70 .
Lors du mouvement de la manette 71 en avant ou en arrière, le levier tourne sur le centre du palier 72, de telle sorte que
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par le levier 84, au mécanisme de renversement de la broche de course du chariot 68 et ainsi assure la direction de poussée désirée . Ce dispositif, qui n'est pas représenté plus en détail par le dessin, peut, par exemple, être conçu de la même manière que le dispositif ci-dessus décrit employé pour la course horizontale en avant de la table . Le mouvement de la manette est aussi identique en ce qui concerne le sens, parce que la poignée, en cas de mise sur "haut" (H), se meut légèrement vers le haut à partir de la position médiane, ainsi que le montre la figure 7, et descend légèrement en cas de mise sur "bas" (T) .
Si c'est nécessaire, on peut évidemment ici aussi employer les deux mouvements de commutation simultanément, de façon que
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Revendications.
1.-Dispositif de commutation pour machines-outils où l'outil ou la table, portant la pièce, sont mus par des moyens mécaniques ' moteur dans quatre ou six directions,caractérisé par le fait
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tions ( opportunément le même sens ou analogue), qui assure, à l'aide d'organes de transmission quelconques, éventuellement connus, lors du déplacement dans l'une ou plusieurs de ces direôtions, la commutation désirée .
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