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" Prooédé de triootage mécanique de bas et chaussettes et ma- chines pour réaliser ce procédé ".
La présente invention est relative à un procédé de trioo- tage mécanique de bas et ohaussettes et à des machines auto- matiques pour réaliseoe procédé.
Ces machines qui peuvent être soit reotilignes, soit oiroulaires, comportent comme organes essentiels, une fontu- re ou lit d'aiguilles disposées respeotivement soit dans un plan, soit suivant les génératrices d'un cylindre et un jeu de cames de triootage. La formation de la maille est obtenue par un mouvement relatif de la fonture et du jeu de oames.
On connaît depuis longtemps des machines reotilignes dans lesquelles des cames de tricotage se déplacent devant une fonture fixe.
A l'aide de certaines machines à main de ce genre, on peut triooter des pieds proportionnés au pied naturel.
De tels pieds peuvent également être obtenus sur des métiers à tricoter dits " métiers Cotton @
Les artioles destinés à être traités à l'aide ces ma- ohines d'un genre connu, se oomposent d'une jambe aveo ou
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sans diminution, en tricot uni ou à oôtes, d'un gousset de talm dont les mailles sont dirigées dans le même sens et dans le prolongement de celles de la jambe, et d'une languette pour le dessus du pied, languette qui fait suite à la partie avant de là jambe.
Les bas ou ohaussettes de ce genre ne comportent aucune oouture disgracieuse en travers du ooup de pied.
Le triootage de cet ensemble étant terminé, on rebrousse sur une machine à main ou sur un métier "Cotton", la der- nière rangée de mailles du gousset et on trioote une semelle dont le sens des mailles est perpendioulaire à celui des mailles du talon.
Aveo les machines à mains on rebrousse sur la machine les dernières mailles de la languette et on tricote à la fois les
2 oôtés de la poohe du gousset en diminuant progressivement la largeur tricotée, de manière à façonner la pointe.
Aveo les machines Cotton. on termine la languette et la semelle par des parties de tricot plates et pointues. Les bas . Cotton ne comportent pas de goussets da pointe.
La qualité de maille de ces artioles est excellente, le pied proportionné oontribue à éviter dans une certaine mesure la formation de plis dans la languette du dessus de pied, au moment du port de ces artioles, mais la fréquenoe des arrêts et des interventions manuelles néoessaires, ainsi que le prix des métiers " Cotton " font de ces articles des arti- oles relativement ooûteux.
D'autre part, on oonnait des machines circulaires auto- matiques qui permettent la fabrication éoonomique de bas et chaussettes, mais il n'est pas possible, dans les machines connues de ce genre, de tricoter un bas à pied proportionné.
D'autre part, la qualité de maille des machines à côtes est de loin inférieure à la qualité de maille obtenue sur machine reo- tiligne à main ou sur métier " Cotton".
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Enfin, ces machines ne permettent que le triootage de tailles très voisines, ne pouvant varier que dans de faibles proportions.
Suivant la présente invention, on prévoit de remédier à ces inconvénients par un procédé de triootage d'un pied mieux proportionné, aveo obtention d'un artiole dont la qualité de maille est comparable à la qualité de maille des produits ob- tenus sur machines reotilignes à main ou sur métiers Cotton, tout en permettant l'utilisation de machines auromatiques d'une grande simplicité, aussi simple que les machines oirou- laires automatiques à tricot uni et beaucoup plus simples que les machines circulaires à tricot à côtes ? ces dernières ne permettant que l'obtention de produits de qualité infé- rieure.
A cet efffet, on prévoit de triooter d'une manière con- nue une jambe et une languette pour le dessus du pied, à l'ai- de de machines d'un genre connu, et on prévoit ensuite, selon l'invention, de rebrousser l'extrémité inférieure de la dite jambe sur une machine piéteuse selon l'invention, et de provo- quer en alternatif le triootage d'un haut talon ou partie de haut talon proportionné, c'est-à-dire d'un haut talon comportant une augmentation de largeur triootée, avant de provoquer le tricotage d'un gousset de talon, cette machine étant ensuite susceptible de triooter d'une manière connue un gousset de talon, une semelle et un gousset de pointe.
Ce produit nouveau est ensuite aohevé d'une manière con- nue sur des machines d'un genre connu, d'une part, sur la remmailleuse dont le rôle est de réunir le bout de la lan- guette aveo le dessus du gousset de pointe et d'autre part, sur la surjeteuse dont le rôle est de réunir les lisières de la semelle et du haut talon aveo la languette par deux coutures longitudinales, ainsi que de fermer la partie arrière de la jam- be.
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Le tricotage du haut talon proportionné peut être effec- tué mécaniquement à l'aide de pickers ou doigt dont l'usage est connu en bonneterie,et dont le rôle est de mettre en ser- vice un nombre croissant d'aiguilles au fur et à mesure du tricotage,de manière à réaliser une augmentation de la largeur du tricot.
Suivant une particularité de l'invention,on prévoit de réaliser ce procédé sur une machine rectiligne dont il sera question ci-après.
Suivant une autre particularité de l'invention,on prévoit de réaliser ce procédé sur des machines circulaires d'un genre connu,moyennant diverses modifications dont il sera également question ci-après.
D'autres particularités et détails de l'invention appa- raitront au cours de la description des dessins annexés au présent mémoire,à titre d'exemple,non limitatif.
La figure 1 montre pour la clarté des explications ce que l'on entend par un bas ou chaussette à pied proportionné et tel qu'obtenu d'une manière connue sur machine à main.
Les figures 2,3 et 4 montrent le produit selon l'inven- tion avec un pied proportionné conformément au procédé selon l'invention à partir du tricot représenté figure 5.
Les figures 6 à 10 sont relatives à la machine rectili- gne selon l'invention,tandis que les figures 11 à 14 sont re- latives à diverses modifications qui concernent des machines circulaires à lits d'aiguilles cylindriques.
A là fùgure 1 on voit un bas ou chaussette comportant une jambe ,une languette 3 pour le dessus du pied et un gousset de talon 4.
Cet ensemble tricoté en uni ou en tricot à côtes avec ou sans diminution dans la jambe,peut être obtenu sur une machine rectiligne ou métier Cotton.
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Il est connu de rebroussez, la rangée de mailles 4a du gousset sur une machine rectiligne à main ou sur un métier Cotton pour obtenir un pied proportionné grâce à une diminution progressive de la largeur de tricot sur une certaine longueur de la semelle 5 du talon vers la pointe et par exemple de 5a à 5b,en conservant ensuite une largeur constante.
La figure 1 montre un bas tel qu'obtenu sur machine à main, avec gousset de pointe.Les articles analogues obtenus sur métier cotton se distinguent de ces bas par le fait que le gousset de pointe est inexistant.La languette 3 et la semelle 5 se terminent dans les bas Cotton par une pièce de tricot plate et pointue.
A la figure 1 les lignes en pointillé indiquent le sens des mailles.Les mailles de la semelle 5 sont perpendiculaires aux mailles du gousset du talon 4.
Suivant l'invention,on prévoit de réaliser un pied propor- tionné différent et tel que représenté figures 2,3 et 4.
A cet effet,on tricote en uni ou à "côtes" , une jambe 2' et une languette 3' pour le dessus du pied.On obtient ainsi la bande de tricot représentée figure 5.Les rangées de mailles 2a et 2b sont ensuite rebroussées sur une machine rectiligne ou circulaire dénommée ci-après piéteuse,dont le nombre d'aiguilles en action est augmenté au fur et à mesure du tricotage en alternatif du " haut talon " 6, (figures 2,3 et 4) ou partie du talon destinée à entourer le tendon.Ce haut talon " proportionné procure à l'usager une grande sensation de confort résultant de ce que le pied est mieux proportionné au pied naturel que le pied proportionné représenté figure 1.
D'autre part comme on le verra plus loin les machines à utiliser sont beaucouplus simples que les machines automati- ques à côtes du modèle le moins compliqué.
Au lieu de prévoir un haut talon entièrement proportionné (figure 2) on peut également prévoir comme représenté sché-
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matiquement aux figures 3 et 4, un haut talon partiellement pro- portionné, c'est-à-dire un haut talon oanportant une partie proportionnée 6 suivie (figure 4-) ou précédée (figure ) d'une partie non proportionnée 6' de largeur oonstante. 7 et 8 sont des goussets de talon et de pointe tels que ceux triootés sur les machines circulaires connues aveo diminutions et augmenta- tions. 9 est une semelle de largeur constante pouvant être triootée par un simple mouvernent alte matif d'une fonture et de cames.
Plusieurs des éléments de machines dont il sera question ci-après ne sont pas nouveaux en eux-mêmes et ont déjà été utilisés dans diverses machines à triooter, mais leurs fonotions et combinaisons sont nouvelles dans le procédé selon l'inven- tion.
Suivant une particularité de l'invention, on prévoit d'uti- liser une piéteuse reotiligne à fbnture rectiligne mobile et à oames fixes pour effectuer le procédé de triootage déorit.
Les déplaoements alternatifs de la fonture commandent les déplaoements d'une ohaîne à grains. Les grains de cette chaîne déterminent les avanoes d'un tambour de commande.
La commande des diverses opérations, telle que commande des guide-fils, tricotage du haut talon, commande des déplacements des doigts ou piokers, triootage du gousset de talon, de la semelle et du gousset de pointe, ohangement de vitesse, renfor- oement du talon eto..., est effectuée à l'aide de ce tambour de commande qui compte par exemple, dans le sens de sa largeur, autant de divisions qu'il y a d'opérations à effectuer. Des épaisseurs ou oames sont disposées sur ces divisions et sont éohelonnées à la périphérie du tambour pour commander, au mo- ment voulu, divers dispositifs utilisés dans les diverses phases dont question.
Des tambours de ce genre sont bien connus et ces tambours ainsi que les dispositifs qui s'y rattaohent, ne sont pas visés
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par le présent brevet.
A la figure 6, on a représenté en perspective les organes principaux d'une machine reotiligne oonvenant pour réaliser le procédé décrit.
Une fonture 10 ou lit d'aiguilles 11 à clapet et à talon 12 est montée à ooulissement sur un guide 13 solidaire d'un bâ- ti fixe sur lequel est montée la boite des cames de triootage 14. Ces oames qui agissent sur les talons 12 sont réglables en hauteur par l'intermédiaire du levier 15 prenant appui sur un tambour de commande 16, commandé lui-même, d'une manière oonnue, par une chaîne à grains non représentée et telle qu'uti lisée dans de nombreuses machines connues.
Le bâti porte enoore, par l'intermédiaire de potences 17, une boite à platines 18, munie de cames de platines.
Des platines 19, destinées à coopérer avec les aiguilles sont connues et sont montées entre les aiguilles 11 elles-mêmes montées dans des rainures de la fonture 10.
Les platines 19 peuvent ooulisser perpendiculairement aux aiguilles 11 entre deux limites déterminées d'une part par une réglette 20 ooopérant aveo les gorges des platines et d'au- tre part par des équerres 21 solidaires du bâti et dont il sera question plus loin.
Des guide-fils 22 pivotés en 22' sont montés sur la boite à platine 18 par l'intermédiaire de support 22" et sont comman- dés par une tringle 23 prenant appui sur le tambour 16.
Les déplaoements alternatifs de la dite fonture peuvent être commandés, d'une manière connue, par un arbre moteur et par l'intermédiaire d'une oame en ooeur ou d'une manivelle , seoteur denté et crémaillère.
Suivant une partioularité de l'invention, on prévoit de commander oes déplacements par l'intermédiaire de deux le- viers pivotés autour d'axes parallèles distinots.
Cette commande est représentée sohématiquement à la figu- re 7.
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Le levier coudé 24 est pivoté en 25 au¯,tour de son coude.
La branche 24a est commandée, par l'intermédiaire d'une tringle 240, par une manivelle 26 oalée sur l'arbre acteur 27. L'autre branohe 24b attaque par une coulisse 28, le second levier 29, pivoté autour d'un axe 30 parallèle à l'axe 25. Le levier 29 coulisse dans son pivot fixe en 30 et est pivoté sur la fonture 10 par l'intermédiaire d'une broche et fourche 31 (figures 6 et 7).
La rotation de l'arbre moteur 27 a pour effet des déplace- ments rectilignes alternatifs de la fonture 10 le long de son guide 13.
L'utilisation d'un second levier 29 pivoté autour d'un axe 30 distinct de l'axe 25, régularise ces mouvements alterna- tifs.
La figure 8 est une vue schématique, en élévation,de l'in- térieur de la boite des oames de triootage 14 (figure 6) ooopé - rant aveo les talons 12 des aiguilles , la foulure étant sup- posée enlevée.
La figure 8a montre le profil de la maohine piéteuse et situe les cames par rapport à la fonture.
La figure 9 est une vue en plan de l'intérieur de .la boî- te des cames de platines. Une platine 19 vue en plan est re- présentée figure 9a.
L'opération décrite ci-dessous constitue la première phase du tricotage du pied, c'est-à-dire- le tricotage du haut talon.
Le tambour de commande se trouve dans la position angulaire oor- respondant à la mise en position de travail de piokers ou doigts à diminution 32 et 32', et de doigts à augmentation 33-33'.
Ces doigts dont l'usage est bien connu en bonneterie sont destinés les premiers à mettre hors d'action des aiguilles, c'est-à-dire à déplacer les talons 12 du niveau X au niveau Y.
Cette action est réalisée, par le déplacement même de la fontu-
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re.Les doigts à diminutions 32 et 32'sont pivotes sur un axe oblique,comme représenté figure 10,et astreints à se déplacer autour de cet axe,dans la direction de la flèche Z,sous la poussée exercée par le talon des aiguilles.Par suite de l'obli- quité de leurs axes,les doigs 32 et 32's'écartent progressi- vement de la fonture et des talons,abandonnant les talons au niveau Y et retombent sous l'action de ressorts non pepré- sentés,sur las talons des aiguilles qui suivent,sans effet, et reprennent leur position de travail après passage du der- nier talon au niveau X.
Ces doigts peuvent être déplacés hors d'action par l'in- termédiaire d'un jeu de tringles 32a commandées par le tambour 16 (figure 10).
Les doigts à augmentation destinés à abaisser le talon des aiguilles du niveau Y au niveau X pour leur mise en action peuvent être montés sur la machine pieteuse,d'une manière analogue.
Le tricotage de la chaussette représentée figure 2 est effectué comme suit:
On tricote d'abord une jambe 2' et languette 3' (figure 8 et 5) sur une machine quelconque et en un tricot quelconque,à cô- tes ou en uni, avec lisières et avec des diminutions éventuel- les dans la jambe.On rebrousse ensuite sur les aiguilles de la fonture 10,les mailles 2a et b de cet article,en plaçant les mailles 2a' et 2b' côte à cote,au centre de la machine et les mailles 2a'' et 2b" vers les extrémi tés.
La machine comprend un nombre d'aiguilles plus grand qu'il ne faut pour recevoir ces mailles.On rèlève les aiguilles en surnombre au niveau Y.Chaque aiguille est maintenue séparément, à frottement dans sa rainure,par une spire d'un ressort à boudin 34 prenant appui contre un profilé 35 en forme de V(voir fig.6 et 8&).Cette sollicitation des aiguilles contre- la fonture a un double
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effet, les aiguilles sont guidées dans leurs rainures et on évite la chute des(aiguilles mise hors d'action, par leur propre poids, Le même résultat peut être obtenu par un peigne à dents élastiques. Cette disposition évite qu'on ne doive plier (brider) les aiguilles.
On suppose la fonture à bout de oourse, à droite de la figure 8 là droite pour un spectateur se trouvant face à la maohine du oôte de la fonture 10 (figure 8a).
Le talonde la première aiguille en action au niveau X se déplaoe vers le doigt à diminution 32 et est mise hors d'action par celui-ci, au niveau Y. Les talons des autres aiguilles se déplacent suivant la trajeotoire en trait d'axe, sous l'influence de cames de triootage fixes 40 et ces aiguilles font mailles suivant le processus bien connu.
A droite de la figure, les deux premières aiguilles hors d'aotion au niveau Y sont mises en aotion par le doigt à aug- mentation 33.
Il en résulte qu'à ohaque déplacement de la fmture, il y a une aiguille en plus en action. La même opération a lieu pour un déplaoement de la fonture de gauche à droite, à l'ai- de des doigts 32' .et 33'. La trajectoire des talons des ai- guilles faisant mailles est alors symétrique par rapport à la trajectoire indiquée paur le premier déplacement envisa- gé.
La première opération est terminée au moment où toutes les aiguilles sont en jeu. On peut alors si on le désire triooter une bande de largeur oonstante 6' (fig. 4). Le triootage préalable de la bande 6', représentée figure 3, eut néoessité la mise hors d'action momentanée des doigts à l'aide d'un jeu de tringles commandé par exemple par le tam- bour.
En corrélation aveo le mouvement des aiguilles,les pla- tines 19 (figures 6,9 et 9a) se trouvant entre les aiguil-
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les sont sollicitées à se déplacer en arrière des aiguilles perpendiculairement à la fonture, par des cames de platines 36-36' pour permettre aux aiguilles de faire maille.
L'avance des platines est provoquée par les cames 37-37' qui se terminent hors de la boîte à platines par une équerre 21.Cette équerre et une réglette 20 maintiennent les platines,en dehors de la boite (figures 6,9,9a).
Pour un déplacement de la fonture de droite à gauche, le recul des platines est provoqué par la came 36 et leur avance par la came 37.Les talons des platines suivent la trajectoire en pointillé (figure 9).Pour un déplacement inverse,la trajectoire est symétrique.Pour éviter que les platines ne soient reculées plus tôt qu'il ne le faut et pour que les platines soient maintenues avancées jusqu'au moment voulu,on prévoit,suivant l'invention,de rendre les cames de recul 36-36'mobiles et de les solliciter vers leur position active, de manière à ce que la première came de recul rencontrée par les platines (la came 36' pour le sens de déplacement envisagé,figure 9 )
soit écartée et ren- due inopérante par les platines dont le recul est assuré par la deuxième came de recul (came 36).
A cet effet,les dites cames sont mobiles autour d'un pivot 38-38' et sont sollicitées par un ressort vers la po- sition active représentée, de manière à ce que pour un dé- placement de droite à gauche,la came 36'rencontrée la pre- mière par les platines soit pivotée dans le sens levogyre et rendue inopérante par les platines mêmes dont le recul est provoqué par la came 36. Cette dernière est maintenue contre une 'butée par un ressort (non représentés).Au lieu de pivoter les cames,celles-ci peuvent egalement être ren- dues coulissantes, perpendiculairement au plan de la fon- ture,et être munies d'un ressort de rappel dans la position représentée. -
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Après le triootage du haut talon, on passe au trioota- ge du gousset du talon 7 (figure 2 à 4).
Celui-ci est réalisé d'une manière oonnue par des diminutions et augmentation. A cet effet une avance du tambour de commande provoque la mise hors d'aotion des doigts à augmentations 33 et 33' par un jeu de tringles et maintient en action les doigts à diminution 32 et 32'.
Ces derniers relèvent, hors d'aotion, une aiguille à
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ohaque alternation jusqu'au moment où il ne reste plus t-n-V(/t.on... qu'un tiers des aiguilles en aotion.
A ce moment, le tambour provoque la mise en action des doigts à augmentation 33 et 33'. L'aotion simultanée des doigts 32-32' et 33-33' provoque la mise en action graduelle des aiguilles hors d'action.
Lorsque toutes les aiguilles sont en aotion, une nou- velle avance du tambour provoque la mise hors d'action de tous les doigts 33, 32' et 33 et 33'. La maohine tricote ensuite une bande de largeur constante constituant la se- melle 9.
Après oe triootage on passe au triootage du gousset de pointe d'une manière analogue au triootage du gousset du talon, par remise en aotion de tous les doigts.
On peut ensuite accessoirement encore triooter une rangée lâohe et quelques rangées à défiler pour faciliter par la suite l'assemblage de la pointe aveo la languette 3' (figure 2).
L'assemblage du pied et de la languette est effectué
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d'une manière oonnue sur reunailleuseef-4oey>&la.
Dans la machine rectiligne représentée, on prévoit suivant l'invention, de monter les guide-fils 22 et leurs sup- ports 22" au centre de la maohine, en dehors de la positon oooupée par les dernières aiguilles en bout de oourse de la fonture (voir figures 6 et 8).
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On prévoit également de pivoter ces guide-fils entre deux limites dont l'une correspond à la mise en action en avant des aiguilles (guide-fils 22) figure 6 et l'autre à la mise hors d'action,en position relevée à l'arrière des aiguilles (guide-fils 22a- Fig.6).
Cette déposition évite l'emploi de dispositifs coupe- fils ainsi que la superposition inutile,sur certaines aiguil- les,du fil se mettant hors d'action et de celui se mettant en action,les changements de guide-fils étant provoquas à un moment où la fonture est hors des cames du tricotage,en bout de course.
Ces changements sont provoqués d'une manière connue par le tambour de commande 16.
Les figures 11 à 14 montrent schématiquement diverses modifications effectuées suivant l'invention aux machines circulaires automatiques appartenant à la classe de machi- nes dans laquelle une fonture circulaire se déplace devant des cames de tricotage et des cames de platines fixes.
Dans ces machines qui comportent des commandes pcur le mouvement circulaire continu ou circulaire alternatif,il est seulement fait usage,pour leprocédé selon l'invention, du mouvement circulaire alternatif.
Ces machines comportent sur le tambour de commande,des cames qui agissent pour provoquer le tricotage d'un gousset de ta- lon et d'un gousset de pointe,avec intervention de doigts à diminution et à augmentation,d'une manière analogue au tri- cotage effectué sur la machine rectiligne décrite.
Dans ces machines les aiguilles sont maintenues à frottement dans leurs rainures soit par bridage soit par bridage et par l'intermédiaire d'un ressort circulaire.
A ce sujet,les figures 8 et 9 peuvent être considérées comme des développements plans de la machine circulaire.
Suivant la présente invention, on prévoit de mettre hors d'action,un certain nombre d'aiguilles aux
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extrémités d'une partie de la fonture circulaire, avant l'o- pération de triootage du gousset du talon et de commander, par l'intermédiaire du tambour, la mise en action de doigts à augmentation, de manière à mettre ces aiguilles suooessi- vement en action pendant le triootage d'un haut talon,d'une manière analogue à l'opération décrite au sujet de la ma- ohine reotiligne. On opère ensuite le trioatage du gousset de talon d'une manière connue et analogue également à l'o- pération oorrespondante décrite pour la machine reotiligne.
En outre, on prévoit, suivant l'invention, des moyens pour mettre hors d'aotion les doigts, pour provoquer le tri- ootage d'une semelle de largeur oonstante, après le trioo- tage du gousset de talon.
Dans les machines circulaires d'un genre connu, les doigts agissant généralement dès que commence le mouvement alternatif, parce que dans ces machines le triootage en al- ternatif n'intéresse en général que les goussets. Il est nécessaire de mettre ces doigts hors d'action pendant le triootage d'une semelle de largeur constante.
Cette mise hors d'aotion peut être effectuée d'une ma- nière connue par le lambourde commande et par l'intermédiaire d'un jeu de tringles, qui soulèvent les doigts hors d'action
On termine ensuite le tricotage du pied par le trioo- tage d'un gousset de pointe, d'une manière oonnue et analo- gue également à l'opération correspondante décrite pour la machine rectiligne.
La figure 11 représente sohématiquement,vue en plan, une fonture circulaire et un doig:b à augmentation de forme oonnue.
Les aiguilles à utiliser sont réparties sur une par- tie seulement de la fonture et par exemple de 40 en 42 en passant par 41.
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En 40 et 42, on relève hors d'action un certain nombre d'aiguilles, par exemple cinq aiguilles, au début de l'opé- ration. Les aiguilles relevées sont représentées de 40 à 40' et de 42 à 42' par des traits plus longs que oeux figu- rant les aiguilles non relevées.
Les mailles 2a et 2b (figure 5) sont rebroussées sur les aiguilles non relevées de 40' à 42', à l'aide d'un pei- gne circulaire d'un genre oonnu.
Pendant le triootage du haut talon les aiguilles 40- 40' et 42-42' sont mises suooessivement en action en com- mençant par les aiguilles 40' et 42', à l'aide de doigts à augmentations.
Dans certaines machines d'un genre connu, le doigt à augmentation à double effet est disposé par exemple en 43.
Lorsqu'il s'agit de mettre en aotion des aiguilles en 40' et 42' ,ce doigt est maintenu en dessaas des talons des aiguilles, de 40 à 42 en passant par 43 , de manière à être libéré et à agir, seulement en 40' et 42'. Un tel doigt au- rait pour effet, aveo la fonture représent ée, non seule- ment d'agir en 40' et 42' mais encore d'agir en 40 et en 42.
Pour remédier à cet inoonvénient, on prévoit suivant l'invention de mettre oe doigt à augmentation hors d'action de 40 à 42 en passant par 43, à l'aide par exemple d'une butée fixée au cylindre et qui joue le rôle de talons d'ai- guilles, en maintenant le doigt baissé, pour l'empêcher d'agir en 40 et en 42.
Suivant une particularité de l'invention, on prévoit de réaliser cette mise hors d'action à l'aide de talons de fausses aiguilles comme représenté figure 12.
Ces fausses aiguilles 50 sont obtenues en enlevant la tête d'une aiguille ordinaire. Une fausse aiguille est re- présentée figure 13. L'emploi de fausses aiguilles de ce
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genre présente encore l'avantage de faciliter considérable- ment le rebroussage par peigne circulaire.
Au lieu d'utiliser un anneau ou des fausse s aiguilles pour maintenir le doigt 43 hors d'aotion, on prévoit sui- vant une partioularité de l'invention, de renplaoer le doigt unique à double effet par deux doigts à simple effet disposés ohaoun en dehors du rayon d'action des aiguilles de l'extré- mité de la fonture contrôlées par l'autre doigt.
Une disposition de ce genre est représentée à la figure 14.
Le doigt 44 est disposé en dehorsdu rayon d'action des aiguilles 42-42' . Ce rayon d'action est déterminé par l'am- pli tude du mouvement alternatif.
Le doigt 44, à simple effet comporte une seule faoe active 44a de sorte qu'il agit seulement pour le sens de mar- ohe correspondant à la flèohe 45, o'est-à-dire qu'il agit pour mettre successivement en action les aiguilles de 40' vers 40, sans effet dans l'autre sens de marche.
La même chose a lieu en ce qui oonoerne le doigt 44'.
On peut éviter l'emploi de fausses aiguilles et faci- liter le rebroussage, du début de l'opération, à l'aide de guide-peignes fixés sur la boite à platines ou sur la fon- ture, mais les fausses aiguilles sont Utilisées de préfé- renoe.
Les moyens décrits ci-dessus : anneaux de butées, faus- ses aiguilles ,deux doigts à simple effet,,intéressent un type déterminé de machines oiroulaires. Il]est toutefois aisé de prévoir des moyens équivalents convenant pour n'im- porte quelle autre machine circulaire, pour maintenir les doigts inopérants sur une partie de la fonture, et ce de manière à ce que pendant le triootage du haut talon, une nouvelle aiguille soit mise en action à ohaque extrémité de la fonture, à ohaque alternance.
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Les diverses modifications dont il a été question pour les machines circulaires peuvent être rapidement effectuées sur une machine oiroulaire telle qu'il en existe de nombreux modèles différents, et notamment en ce qui concerne les mou- vements de la fonture, en bloquant le mouvement de manière à ce qu'il soit continûment alternatif.
Le produit nouveau obtenu sur une machine circulaire modifiée ne diffère pas du produit nouveau obtenu selon l'invention, sur une maohine reotiligne à fonture mobile conforme à la machine déorite en premier lieu.
Il faut remarquer qu'il existe de nombreux procédés différents pour triooter des pieds de bas ou ohaussettes mais les procédés de tricotage sur machine à main avec ob- tention du produit représenté fig. 1 et les procédés de triootage sur maohine " Cotton " sont ceux qui présentent le plus d'analogie aveo les procédés décrits.
Il est évident que l'invention n'est pas exclusivement limitée à la forme de réalisation représentée et que bien des modifications pourraient être apportées dans la forme, le nombre, la disposition et la constitution des éléments intervenant dans sa réalisation sans sortir de la portée du présent brevet.
REVENDICATIONS.
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