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Perfectionnements à la décalcomanie et aux papiers de décalcomanie
La présente invention concerne un procédé pour la fabrication de décalcomanies et elle a pour but d'établir un papier portant un revêtement spécial qui peut être utilisé également dans les presses d'imprimerie à offset à grande vitesse, ce papier perfectionné étant destiné à recevoir l'impression de décalcomanie d'une presse d'im- primerie en offset à grande vitesse sans bavure. L'invention s'étend aussi à un nouveau procédé de décalcomanie et à un papier préparé spécialement ayant à la fois un revête- ment soluble dans l'eau et un revêtement insoluble dans l'eau avec une impression de décalcomanie sur le revêtement insoluble dans l'eau.
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Dans le dessin annexé:
La fig. l est un plan d'un morceau de papier établi conformément à la présente invention, certaines parties étant arrachées pour montrer les différents revtements.
La fig. 2 est une coupe suivant la ligne 2-2 de la fig. 1.
On sait que l'impression par décalcomanie est une branche spéciale de l'imprimerie lithographique. On rencon- tre de nombreuses difficultés techniques dans la production de décalcomanies. Afin de les réduire au minimum, la plu- part des impressions sont faites sur une presse d'imprimerie à marbre plat. Des tentatives ont bien été faites pour utili- ser les presses d'imprimerie en offset, mais sans être cou- ronnées d'un succès pratique. Ces tentatives n'ont pas réussi principalement parce que l'encre ne séchait pas convenable- ment dans le temps accordé à cet effet et également parce qu'une grande partie de l'encre ne quittait pas les cylindres d'impression, car la surface dure et lisse du papier à décal- comanie ordinaire ne peut pas absorber l'encre du blanchet de caoutchouc des machines en offset d'une manière satisfai- sante.
Il est de fait que jusqu'à présent, lorsque des ten- tatives ont été faites pour utiliser une presse d'impression en offset, la plus grande partie de l'encre restait sur le blanchet de caoutchouc et revenait au cliché pressé et le remplissait très rapidement. Un autre inconvénient était que le papier avait une tendance à se 'coller au blanchet et à se replier ou se recourber sur les bords, ce qui apportait beaucoup de perturbations à l'amenage automatique. Mais le pire inconvénient était sans doute le lent séchage de l'encre d'imprimerie sur le papier utilisé jusqu'à présent.
Sur le papier à décalconanie ordinaire actuellement utilisé, le rev13- tement de gomme ne permet pas à l'encre imprimée de pénétrer et, en conséquence, toute encre déposée sur ce papier doit
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sécher de la surface extérieure vers l'intérieur. Ceci nécessite la présence d'une quantité relativement grande de siccatif dans l'encre pour assurer un séchage conve- nable dans le temps voulu. Or malgré l'addition d'une grande quantité de siccatif, le séchage est relativement lent de sorte que desfeuilles fraîchement impriméesse décalquent sur les dos des feuilles adjacentes lorsqu'elles sont empilées, si elles ne sont pas séparées par des inter- calaires ou posées individuellement.
L'utilisation des presses d'imprimerie en offset est désirable en raison de la vitesse de ces presses ; mais, par suite des divers in- convénients signalés ci-dessus, il n'a pas été possible de les utiliser pratiquement jusqu'à présent. Afin de remé- dier à ces inconvénients et d'utiliser des presses d'impri- merie en offset pour la fabrication industrielle de décal- comanie et articles analogues, un papier d'impression spécial pour décalcomanie a été créé.
Dans la fabrication du papier à impression en offset pour décalcomanie qui vient d'être mentionné, il est dési- rable d'utiliser du papier brut, du type général ordinaire- ment employé actuellement pour la fabrication de papier à décalcomanie ordinaire. Sur ce papier brut on applique un revêtement de matière soluble à l'eau, telle que gélatine, gomme ou substance analogue. Sur le dessus du revêtement soluble dans l'eau, on applique un nouveau revêtement de matière insoluble dans l'eau. Ce dernier revêtement peut être fait en différentes substances, mais il comprend de préférence de la pyroxyline, de l'acétate de cellulose dis- soute dans des solvants appropriés, bien que des résines naturelles ou synthétiques puissent être substituées ou additionnées à ces matières, dans le but de servir à former une pellicule.
A cet ingrédient, il doit être additionné un plastifiant, tel que du phosphate tricrésylique, de l'huile
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de ricin ou du camphre .Il est très important d'addition- ner à ces ingrédients une quantité appropriée d'un produit de remplissage finement broyé, tel par exemple que du talc, de la silice, de la magnésie ou des matières analogues,car le résultat final dépend de la surface grenue du papier revêtu fini. Pour la préparation de cette matière de rem- plissage finement broyée, on peut utiliser un tamis de 80 à 120 mailles pour que cette matière ait la finesse désirée.
Comme siccatif, on peut utiliser du bioxyde de manganèse, du linoléate de cobalt ou d'autres siccatifs métalliques dissous dans leurs solvants respectifs. L'addition du sic- catif au revêtement insoluble à l'eau présente une grande importance, car elle favorise le séchage de l'encre impri- mée sur ce revêtement et, en conséquence, l'encre sèche rapidement du fait de l'action du siccatif qui se trouve dans le revêtement insoluble à l'eau et du siccatif contenu dans l'encre lorsqu'elle est exposée à.l'air libre.
En raison du fait que le siccatif se trouvant dans le revê- tement insoluble à l'eau aide à sécher l'encre, une quantité beaucoup plus petite de siccatif qu'on le faisait jusqu'à présent peut être utilisée dans l'encre et de meilleurs résul- tats sont obtenus. Le but de ce revêtement insoluble à l'eau est de produire sur le dessus d'un papier gommé revêtu une couche mince transparente, finement grenue, qui isole l'encre pour empêcher 'son contact direct avec le revêtement soluble à l'eau,
qui est également approprié à prendre parfaitement l'encre du blanchet d'offset en caoutchouc et qui aide à l'impression et au séchage* L'utilisation de ce revêtement insoluble dans l'eau crée également un papier qui est moins sensible à l'humidité et qui ne colle pas au blanchet de caoutchouc de l'offset et ne .se décalque pas sur le dos des autres feuilles lorsqu'il est empilé automatiquement d'une manière ordinaire.
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On a constaté que le papier et le revêtement indiqués ci-dessus sont très désirables; mais il est évident que le revêtement insoluble à l'eau pourrait tout aussi bien être appliqué sur le papier à décalcomanie commercial ordinaire avec les mêmes résultats. Lorsque la décalcomanie finie est utilisée à savoir lorsque la feuille imprimée est transportée sur une nouvelle surface, le papier et le re- vêtement soluble à l'eau sont retirés, le revêtement inso- luble à l'eau reste sur le dessus. Habituellement, ceci présente des avantages en évitant de devoir vernir ou de revêtir autrement le produit. Cependant, si on le désire, ce revêtement insoluble à l'eau peut être retiré sans en- dommager l'impression lorsque celle-ci est suffisamment sèche.
Dans sa texture, le papier imprimé apparaît comme représenté sur le dessin annexé, dans lequel 1 désigne le papier de toute sorte désirée et 2 le revêtement soluble dans l'eau. Sur le dessus de ce revêtement soluble à l'eau se trouve un revêtement 3 insoluble dans l'eau. C'est sur ce revêtement 3 que la presse d'imprimerie en offset imprime et dépose l'Image ou autre matière constituant la décalcomanie,
Lorsqu'on utilise du papier commercial ordinaire ou du papier brut sans revêtement, il faut ajouter un revêtement convenable soluble dans l'eau.
Ce revêtement peut être fait suivant la formule suivante :
3-parties de gélatine 1/2 partie de gomme arabique 1/16 de partie de glycérine 96-7/16 parties d'eau Si on le désire, on peut faire varier quelque peu la compo- sition de ce revêtement et la formule suivante peut être utilisée pour le préparer, ce second revêtement soluble dans l'eau comprenant :
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4 parties d'amidon
4 parties de gomme adragante 1-7/8 parties de gomme arabique
1/7 partie de glycérine
90 parties d'eau.
Après que le revêtement 2 a été formé, soit par application des revêtements proposes ci-dessus, soit en utilisant un papier revêtu du commerce actuellement utilisé, un second revêtement de matière'insoluble à l'eau est appliqué. On peut utiliser plusieurs formules différentes;
mais, dans chaque' cas, les revêtements doivent comporter une sorte spéciale de siccatif qui coopère avec l'encre déposée sur ces revêtements de sorte que l'encre sèche sous Inaction du siccatif contenu dans le revêtement 3, de même que sous l'action du siccatif contenu dans l'encre même*
A titre d'exemple (le ce que peut être le revêtement insoluble à l'eau, on indique les deux formules suivantes, que l'on a trquvées particulièrement appropriées :
3 parties de pyroxyline
50 parties d'acétate de butyle
20 parties d'acétate d'éthyle
20 parties de toluène
2 parties de phosphate tricrésylique 3 .parties d'huile de lin
1/2 partie de linoléate de cobalt (dissous dans l'huile de lin chaude)
3/4 partie de talc (tamisé dans un filtre de 80
3/4 partie d'élémi maille s) ou encore ,
5 parties d'acétate de cellulose
20 parties d'acétate d'éthyle
40 parties de lactate d'éthyle
28 parties de toluène .3 parties de phtalate bi-buthylique
2 parties d'huile de lin
1/2 partie de linoléate de manganèse
1 partie de silice (tamisée dans un tamis de 80
1/2 partie de dammar.mailles)
Après que le papier a été préparé comme décrit,
on peut le faire passer également par une presse d'imprimerie en offset à une vitesse relativement grande, tout en obtenant des résultats excellents, car le revêtement 3 insoluble à
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l'eau représenté dans le dessin reçoit facilement l'enore.
De même, en raison du siccatif qu'il contient, ce revê- tement particulier fait sécher rapidement l'encre déposée sur lui, ce qui fait que les feuilles peuvent être empilées immédiatement en un temps très court.
On constate que la nouvelle décalcomanie ou le nouveau papier à décalcomanie de la présente invention constitue un perfectionnement nouveau très important dans cette technique grâce à son utilisation avec d'autres presses d'imprimerie que les presses à grande vitesse et que les presses en offset, malgré que ce nouveau papier à décalcomanie ait été créé à l'origine comme propre sur- 'tout à créer une décalcomanie ou papier à décalcomanie susceptible d'être produit par ou imprimé avec une presse 'd'imprimerie en offset à grande vitesse, mais il est évident que l'invention s'étend à la décalcomanie ou papier à déoaloacomanie obtenu à l'aide de tout type'de presse d'imprimerie ou destiné à être utilisé dans toute presse d'imprimerie,
que cela soit ou non une presse à grande vitesse et que cela soit ou non une presse à imprimer en offset.
REVENDICATIONS
1. -Un papDIER à Décalconanie partiouliérEMENT APPROPRIé pour les presses d'imprimerie en offset à grande vitesse, composé d'un papier, d'un revêtement soluble dans l'eau et d'un revêtement insoluble dans,l'eau placé sur le dessus du revêtement soluble, ce revêtement insoluble comportant, sous la forme d'un de ses ingrédients, un siccatif capa. ble de sécher l'encre déposée sur lui, même par une presse d'imprimerie en offset à grande vitesse.