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Dispositif de mesure, etc. pour la tête d'une garnisseuse d'une machine de fabrication de brosses La présente invention se rapporte à un dispositif conforme au concept d'ensemble de la revendication 1.
En règle générale, les machines de fabrication de brosses présentent un socle sur lequel sont montés d'une part un appareillage destiné à tendre un corps de brosse à usiner et, d'autre part, une garnisseuse s'ajustant à cet appareillage. D'une manière générale, cette garnisseuse permet de transformer les faisceaux de poils de brosses en touffes de poils de brosse, de leur donner un ancrage, de les loger dans la cavité correspondante du corps de la brosse et de les y fixer. La garnisseuse comporte une tête appelée également "poussoir"par les professionnels et consistant pour l'essentiel e n une tige longue et fine qui se meut dans la garnisseuse. Pour fixer les touffes de poils dans le corps de la brosse, on utilise également, par exemple, des boucles formées d'un morceau de fil ou un ancrage rectangulaire de fixation de touffes de poils de brosse.
La tête susmentionnée est reliée à un levier-poussoir qui assure son mouvement relatif dans la partie mobile de la garnisseuse.
Lorsqu'elle avance dans la garnisseuse ou avec elle, la tête commence par emporter une boucle ou un ancrage qui sont préparés à l'avance et emportent à leur tour le faisceau de poils apprêté, le déploient en touffes de poils de brosses à dents à l'intérieur de la garnisseuse et l'enfoncent dans le trou du corps de brosse en même temps qu'un élément de fixation (boucle en fil ou ancrage). C'est sous une certaine pression entre la tête et la paroi du
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trou du corps de brosse que la fixation de la touffe de poils de brosse s'effectue alors à l'aide de la boucle ou de l'ancrage susmentionnés.
Soumise à une pression excessive, la tête s'abîme ou se détruit rapidement. Pour le praticien, c'est là l'indice d'un mauvais réglage de la machine à fabriquer des brosses. Le corps de brosse peut, par exemple, être tendu de manière erronée dans l'appareillage de tension correspondant. Dans ce cas, la touffe de poils n'atteint pas le centre du trou correspondant du corps de brosse, ce qui entraîne une perturbation du processus de fabrication. Dans un cas extrême, le corps de brosse est tout à fait mal tendu et il n'y a tout bonnement pas de trous à l'emplacement où doit venir s'appliquer la tête de la garnisseuse. Ces deux cas de dysfonctionnement de la machine à fabriquer des brosses aboutissent à une surcharge appréciable, en particulier de la tête ou poussoir et, le cas échéant, à des dégâts ultérieurs importants.
C'est la raison pour laquelle on a déjà créé une machine à fabriquer des brosses avec une tête dotée d'une sécurité mécanique de surcharge qui fonctionne en cas d'utilisation erronée (cf. DE-PS 12 57 097). La sécurité de surcharge qui est décrite dans ce document a prouvé son efficacité pratique mais elle ne protège que d'un seul type de comportement défectueux de la machine à fabriquer des brosses, celui d'une surcharge qui survient à la tête de la garnisseuse.
Mais une machine à fabriquer des brosses peut également avoir été réglée de telle manière que le poussoir de sa garnisseuse exerce une pression insuffisante sur la touffe de poils de brosse. Autre exemple, le moyen de fixation (ancrage ou boucle de fil) nécessaire pour attacher la touffe de poils dans le corps de brosse peut être absent. Dans ce cas, le faisceau de poils préparé à l'avance est néanmoins emporté par la tête, plié en une touffe ayant, par exemple, la forme d'un V et introduit dans le trou correspondant du corps de brosse. Lorsque la brosse sera utilisée, cette touffe de poils
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finira cependant tôt ou tard par tomber car elle est dépourvue de moyen de fixation.
Si l'appareillage de sécurité déjà connu selon DE-PS 12 57 097 révèle un éventuel défaut de fonctionnement de la garnisseuse ou de la machine à fabriquer des brosses tout en protégeant par ailleurs la tête ou la garnisseuse contre des dégâts inutilement importants, le problème auquel est encore confrontée la présente invention est celui d'élaborer un dispositif qui signale au moins une insuffisance de pression de la tête qui se produit lors de l'introduction de la touffe de poils dans le corps de brosse et résulte, par exemple, de l'absence d'un moyen de fixation. Dans le développement de cette tâche, le dispositif doit permettre de mesurer si la tête a été correctement réglée quant à son point mort antérieur par rapport au corps de brosse à garnir.
En d'autres termes, il s'agit de vérifier que le point mort antérieur n'est pas placé trop profondément dans le trou du corps de la brosse, tout en l'étant à une profondeur suffisante pour ancrer la touffe de poils pliée avec une solidité satisfaisante dans le trou correspondant du corps de la brosse. A cet effet, le dispositif doit pouvoir également permettre le réglage éventuel de la profondeur de la pénétration de la tête dans le trou correspondant du corps de brosse.
Un tel réglage exact de la profondeur de pénétration de la tête dans le trou correspondant du corps de brosse permet en particulier d'éviter dans le mode de fonctionnement de la machine à fabriquer des brosses les défauts exposés ci-après : Dans la pratique, le cas le plus important de perturbation du processus de travail de machines à fabriquer des brosses réside dans un réglage insuffisamment précis de leur tête par le personnel de maintenance. En l'occurrence, le point mort antérieur de la tête doit être réglé avec une précision très fine. Si la tête s'avance trop, le moyen de fixation et le faisceau plié de poils qu'il recouvre sont enfoncés trop avant dans le fond du trou, ce qui peut avoir pour conséquence de sectionner certaines fibres de la touffe de poils.
On pouvait déjà régler ce problème grâce à DE-PS 12 57 097, en établissant un maximum de pression.
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Inversement, si la tête est réglée de telle manière qu'elle ne pénètre pas suffisamment loin dans le fond du corps de brosse, le faisceau de poils pliés n'est pas suffisamment pressé entre la paroi du fond du trou et le moyen de fixation. Dans les cas-limites, il est certes possible que la touffe de poils dans son ensemble soit encore suffisamment attachée au corps de brosse, mais on peut tout aussi bien aboutir à une fixation telle qu'il soit possible de retirer certaines fibres de cette touffe de poils. Dans la pratique, c'est ce que font, par exemple, les enfants lorsqu'ils jouent avec une brosse à dents. Certaines fibres peuvent être coincées par les dents et s'extraire de leur touffe.
Sur une brosse dont le garnissage est terminé, il n'est pas possible de contrôler correctement la présence d'une pareille touffe de poils assujettie de manière partielle mais insuffisante au corps de la brosse.
Dans une machine à fabriquer des brosses se pose par conséquent le problème de régler la tête de manière à aboutir à une pression d'application optimale au point mort antérieur. A ce moment, la touffe de poils n'est pas trop fortement pressée, ce qui éloigne au maximum le risque de sectionner certaines fibres. D'autre part, la détermination d'une pression d'application optimale de la tête évite que la touffe de poils ne soit pas (suffisamment) pressée contre le fond du corps de brosse et que certaines fibres puissent s'en extraire plus facilement. Si, dans le cas cité en dernier, la pression de la tête s'écarte encore davantage de la pression d'application optimale lors de l'ancrage du faisceau de poils, il en résulte habituellement un ancrage défectueux du moyen de fixation correspondant dans le corps de la brosse.
Dans ce cas, c'est la totalité du faisceau de poils de brosse qui est mal fixée.
Par conséquent, l'objectif consiste plus particulièrement à élaborer un dispositif destiné à mesure la pression de la tête au point mort proche du corps de la brosse et de contrôler cette mesure avec une tolérance suffisamment étroite.
La solution apportée par la présente invention à cet objectif ressort des particularités caractéristiques de la revendication 1.
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L'appareillage de mesure correspondant permet de détecter les processus de travail défectueux pour la fabrication de brosses, e n particulier de brosses à dents et, dans le cas d'une machine de fabrication mal réglée, de signaler ce dysfonctionnement et/ou d'arrêter la machine par l'intermédiaire d'impulsions de commande correspondantes. Il est ainsi possible d'interrompre à temps la fabrication de brosses défectueuses et de régler correctement la machine.
L'appareillage de mesure de la pression du poussoir mentionné cidessus permet par exemple de détecter l'absence du moyen de fixation lors de l'introduction de la touffe de poils. Grâce à cet appareillage, il est également possible les cas extrêmes, comme lorsqu'aucun corps de brosse n'est tendu en face de la garnisseuse.
Dans ce cas, on reçoit de l'appareillage de mesure de la pression du poussoir un message à "zéro". Mais l'appareillage transmet également un signal approprié lorsque le point mort de la tête proche du corps de la brosse y pénètre trop avant, au risque, par exemple, de sectionner des fibres de la touffe de poils. Cet appareillage de mesure assume donc simultanément la fonction de sécurité de surcharge connue par DE-PS 12 57 097.
Par ailleurs, l'appareillage de mesure indique quant le poussoir n'est pas réglé à une profondeur suffisante. La pression d'application optimale de la tête par rapport à son point mort "antérieur", c'est-à-dire à la position de point mort située dans le corps de la brosse, peut être réglée avec une précision suffisante.
Les revendications secondaires exposent des développements de l'innovation.
Suivant la revendication 2, l'installation de l'appareillage de mesure s'est effectué d'après le milieu posant problème, dans la zone où dans la pratique, des erreurs de maintenance et de réglage d'une machine à fabriquer des brosses peuvent se produire le plus fréquemment.
Les caractéristiques conformes à la revendication 3 permettent de détecter diverses erreurs dans la fabrication des brosses, comme on l'a déjà expliqué ci-dessus avec plus de détails, et recouvrent en
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l'occurrence la fonction de sécurité de surcharge déjà connue. Les caractéristiques de la revendication 4 font en sorte que la force qui s'exerce sur le poussoir peut être aisément visualisée optiquement, ce qui permet de bien diagnostiquer les défauts de production qui se présentent. Les caractéristiques de la cinquième revendication rendent possible un ajustement simple du point mort antérieur du poussoir, notamment une correction facile en lien avec les instructions de fonctionnement et l'affichage conforme à la revendication 4.
Les caractéristiques des revendications 6 à 8 permettent de prévoir entre la tête (= le poussoir) et le levier d'entraînement du poussoir un ressort réglable à la pression de poussoir optimale. On peut également lui substituer un cylindre hydraulique présentant une élasticité sous l'effet d'une force, ou un autre dispositif de ce genre.
Lors de l'introduction du faisceau de poils, ce ressort ou autre dispositif semblable cesse son action un demi-millimètre environ avant d'atteindre le point mort antérieur. La course de la tête en est ainsi raccourcie d'autant. Les erreurs de réglage qui n'excèdent pas le cadre de ce demi-millimètre sont ainsi compensées sans qu'il faille en arriver à signaler une perturbation ou provoquer l'arrêt de la machine de fabrication de brosses. Pour des besoins de signalement ou de commande de la machine, un contact électrique peut alors être actionné à l'extrémité de la zone de tolérance susmentionnée d'un demi-millimètre. Cette tolérance peut également être modulée, par exemple en fonction de la taille des brosses. Si, de cette manière, la pression ajustée n'est pas atteinte, il ne se produit pas de contact par l'intermédiaire du commutateur évoqué ci-dessus.
Cette absence peut être exploitée comme un signal, aboutissant par exemple à déconnecter automatiquement la machine à fabriquer des brosses. Si, d'autre part, la pression devient par trop élevée le ressort ou autre dispositif similaire s'écrase davantage, provoquant l'actionnement d'un deuxième commutateur, qui est situé dans une zone plus éloignée et contrôle pour sa part la pression maximale autorisée. Si cette dernière est dépassée, la machine est arrêtée par cet interrupteur.
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En raison de la distance plus grande qui sépare le deuxième commutateur, les caractéristiques de la neuvième revendication permettent de diminuer la sensibilité du dispositif.
Les caractéristiques de la dixième revendication permettent d'aboutir à un résultat similaire grâce au fait qu'après le déclenchement du premier ressort, un second ressort entre en action, si bien que la pression doit augmenter dans une proportion plus importante avant que le deuxième commutateur ne reçoive un contact.
Grâce aux caractéristiques de la onzième revendication, les moyens électroniques à déployer en lien avec le premier commutateur peuvent être réduits.
Suivant les mesures de la revendication 12, il est possible d'introduire une pression d'application minimale et maximale grâce à un appareil de commande électronique relativement simple. A chaque introduction de touffe de poils de brosse, le dispositif contrôle alors le bon déroulement du travail de la machine à fabriquer des brosses en s'assurant que les limites préétablies ne sont dépassées ni vers le bas ni vers le haut. Si un tel dépassement se produit, le dispositif peut soit le signaler, soit, de préférence, provoquer l'arrêt de la machine par la commutation appropriée. Un dispositif conforme à l'invention est particulièrement avantageux pour les machines de fabrication de brosses destinées aux brosses à dents (cf. revendication 13).
D'une manière générale, les forures des corps de brosses destinées à recevoir les touffes de poil ont des dimensions qui varient de 1,7 mm à 8 mm. Le dispositif doit par conséquent présenter une grande souplesse de montage et de réglage. Étant donné que dans la pratique actuelle, on ne fabrique habituellement qu'un seul type de brosses,. par exemple des brosses à dents, sur un type de machine à fabriquer des brosses, il est possible d'élaborer également des dispositifs adaptés en conséquence pour ces machines.
Pour la fabrication des brosses à dents, la taille des trous est située entre 1,7 mm et 2,7 mm, si bien que la pression d'application ne varie pas dans des proportions aussi importantes et qu'un dispositif de ce genre, par exemple celui
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qui a été exposé pour une machine de fabrication de brosses à dents, reste facile à manipuler.
D'autres caractéristiques de la présente invention ressortent de la description d'exemples de réalisation donnée ci-après, en lien avec les revendications et les dessins. Chacune des caractéristiques peut être concrétisée individuellement ou à plusieurs dans l'une des formes de réalisation de l'invention. Fortement schématisés et à diverses échelles, ces dessins montrent : à la fig. 1, une vue fortement schématisée et en élévation latérale d'une machine à fabriquer des brosses ; à la fig. 2, une portion de la machine à fabriquer des brosses selon la fig. 1, dans la zone supérieure du levier- poussoir et de son raccordement avec la tête ; et à la fig. 3, fortement schématisé, le disque de commande qui fonctionne en association avec le troisième commutateur.
Une machine de fabrication de brosses 1 (fig. 1) présente un socle de machine 2. Ce dernier est équipé de manière classique d'un dispositif de tension 3 destiné aux corps de brosses 4 à usiner. Dans la vue en élévation latérale que la fig. 1 donne de la machine de fabrication de brosses 1, le corps de brosse 4 fait face à une garnisseuse désignée dans son ensemble par le chiffre 5. Cet outil "garnit" de manière classique les corps de brosses 4 qui, au départ, ne comportent que de simples forures destinées à accueillir des touffes de poils de brosse 6.
On connaît bien les séquences de mouvements nécessaires à cette opération, par exemple le mouvement de la garnisseuse 5 par rapport au corps de brosse 4, l'approche de la face supérieure, garnie de forures, du corps de brosse 4 par la tête 7 de la garnisseuse 5 et, s'ajoutant à cette approche, le mouvement de va-et-vient de la tête 8 de la garnisseuse 5. Dans les milieux professionnels, cette "tête" a également reçu le nom de"poussoir". Elle obtient les impulsions pour son mouvement de va-et-vient par l'intermédiaire d'un levier de poussoir 9 (fig. 1 et 2) qui est à son tour mû par un
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entraînement à bielle 10, grâce, par exemple, à l'arbre principal d e la machine de fabrication de brosses 1. Au point 12, le levier de poussoir 9 est logé par son extrémité inférieure (fig. 1) dans le socle de machine 2.
Il effectue par conséquent un mouvement pendulaire dans le sens de la double flèche Pfl.
Suivant la présente invention, la tête 8 de la garnisseuse 5 de la machine de fabrication de brosses 1 est dotée d'un dispositif d e mesure de pression de poussoir 20 qui mesure, lorsqu'elle se produit, la pression minimale et/ou maximale du poussoir, indique cette dernière si elle franchit des valeurs-limites de pression prédéfinissables et/ou libère en cas de dépassement des impulsions de commande de la machine à fabriquer des brosses 1. L'indication des dits dépassements de valeurs-limites de pressions révèle que la machine de fabrication de brosses 1 ne fonctionne pas de la manière prévue. Si le dispositif de mesure 20 est raccordé à l'entraînement de la garnisseuse 5, les impulsions de commande correspondantes permettent de mettre ces dernières à l'arrêt en cas de dépassement d'une pression de poussoir minimale et/ou maximale.
Le point mort antérieur de la tête 8, c'est-à-dire la situation d e point mort où se trouve la tête 8 lorsqu'elle pénètre dans une forure 21 du corps de brosse 4 à garnir de poils (fig. 1) constitue un emplacement qui s'est souvent avéré critique dans la pratique et présente également une importance concrète pour la mesure de la pression du poussoir.
Bien qu'il soit en principe également possible d'élaborer mécaniquement le dispositif de mesure de la pression du poussoir et/ou la limite maximale à donner à cette pression, un des développements particulièrement avantageux de l'appareillage conforme à la présente invention réside dans le fait qu'elle prévoit entre l'entraînement du poussoir-en l'occurrence le levier de poussoir 9-et le levier de liaison 22 qui raccorde le levier de poussoir 9 à la tête 8 un dispositif dynamométrique désigné dans son ensemble par le numéro 29 et mesurant au moins la puissance maximale qui apparaît à la tête 8. Dans l'exemple de réalisation selon la fig. 2, le levier de liaison 22 installé entre le levier de
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de manière schématique sur la fig. 2.
Il permet de déterminer par un réglage fin l'emplacement optimal du point mort antérieur de la tête 8, situé à l'intérieur de la forure 21 du corps de brosse 4 qui est destiné à accueillir la touffe de poils. Grâce au ressort 27 et à la possibilité de le régler qu'offre le dispositif 31 susmentionné, il est possible de fixer la pression maximale à ne pas dépasser, afin d'éviter par exemple que ne se produisent les inconvénients mentionnés au début de ce texte, comme le sectionnement de certaines des fibres d'une touffe 6 au moment où elle est introduite dans le corps de la brosse 4.
Comme on l'a déjà évoqué, le réglage de la profondeur de la tête 8 doit par ailleurs s'effectuer de telle manière que la touffe de poils 6 soit pressée dans le corps de la brosse 4 avec une force qui suffise encore à ce que cette touffe ou ses fibres prises individuellement soient assujetties avec une solidité satisfaisante dans le corps de la brosse 4. Suivant l'invention, le dispositif de mesure de la pression du poussoir 20 est configuré de telle manière qu'il détecte aussi bien les erreurs de réglage de la tête 8 que les irrégularités de fabrication et, le cas échéant, interrompe dès lors le fonctionnement de la machine de confection de brosses. La solution la plus avantageuse à cet effet est constituée par un dispositif dynamométrique électronique 29 qui mesure la force avec laquelle la tête 8 travaille au point mort situé dans le corps de brosse 4.
Ce dispositif dynamométrique 29 transmet des signaux à l'appareil d'affichage 29', qui visualise cette force. Il est ainsi possible de relever cette force par lecture et de la comparer avec des valeurs normatives. Si elle excède les tolérances, on peut, en l'augmentant ou en la diminuant, procéder à une modification fine du réglage du point mort antérieur de la tête.
Dans la fabrication de brosses à dents, le réglage de la tête 8 par rapport à son point mort antérieur doit être particulièrement fin.
Dans ce domaine, les tolérances sont de +/-0, 05 mm.
Un des développements du dispositif réside précisément dans l'utilisation de l'électronique pour le contrôle du respect des tolérances. Elle permet non seulement de signaler les cas de dépassement de ces tolérances mais aussi de piloter en conséquence
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poussoir 9 et la tête 8 revêt la forme d'un levier à deux bras qui se loge en 24 dans l'extrémité supérieure (fig. 2) du levier de poussoir 9. Ce dernier présente en outre à son extrémité supérieure u n arceau de support 25 dont la section prend grosso modo la forme d'un U, tandis qu'un premier ressort est installé entre, d'une part le bras supérieur du levier de liaison 22 et la traverse centrale 26 du U formé par cet arceau de support et, d'autre part, la face antérieure voisine que présente le levier de liaison 22.
Lorsqu'on fait bouger la tête 8 dans le sens de la flèche Pf 2 (fig. 2), ce qui entraîne un mouvement de la touffe de poils vers le corps de brosse 4, la partie supérieure du levier de liaison 22 peut s'écarter légèrement sous la pression du premier ressort 27. A l'extrémité gauche, plus large, 8'de la tête 8 sur la fig. 2, on peut voir une fixation de poussoir 28 pivotante. La flèche Pf 3 de la fig. 2 montre le mouvement pivotant d'écartement de la partie supérieure du levier de liaison 22 lorsque la tête 8 est sollicitée. On a inclus dans le dessin, sous une représentation très schématique, un dispositif dynamométrique électronique 29, qui mesure au moins la force maximale qui apparaît au passage de la tête 8.
Ce dispositif dynamométrique 29 peut comporter un affichage 29'ou y être relié, de manière à permettre une lecture et un contrôle rapides de la force qui s'exerce sur la tête. Si, à la fig. 2, on a choisi de situer schématiquement sur le dessin le dispositif dynamométrique 29 tout comme son affichage associé 29'à l'extrémité supérieure du levier de poussoir 22, c'est dans le seul but de mieux rendre son mode de fonctionnement. Il est évidemment tout aussi possible de procéder à la mesure de la manière décrite ci-dessus en installant son affichage dans une partie fixe et facile à observer du socle 2 de la machine de fabrication de brosses 1.
Sur la fig. 2, on peut voir qu'entre le levier-poussoir 9, à l'extrémité de raccordement 8'de la tête 8, a été installé un dispositif classique de réglage 30 destiné à déterminer l'emplacement de la tête 8. Le premier ressort 27, qui agit entre la traverse centrale du U de l'arceau de support 24 et le bras supérieur du levier de liaison 22,
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est doté d'un dispositif de réglage de ressort 31 classique et indiqué lm
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la machine de fabrication de brosses. Bien que cette opération puisse également s'effectuer sans l'aide du premier ressort 27 évoqué ci-dessus, la combinaison du levier de liaison 22 à ressort et d'un premier commutateur 32 s'avère particulièrement avantageuse. Dans cette structure, le ressort 27 ou un piston hydraulique substitué à l'action de la force du ressort (cf.
DE-PS 12 57 097) est réglé à la pression optimale de la tête 8 à son point mort antérieur. Lorsqu'une touffe de poils 6 est pressée dans la brosse, le ressort 27 cesse son action peu avant d'atteindre le point mort antérieur, par exemple un demi-millimètre avant ce dernier. La course de la tête 8 en est ainsi raccourcie d'autant. Les erreurs de réglage qui n'excèdent pas le cadre du raccourcissement d'un demi-millimètre (par exemple) sont compensées. Selon la taille de la brosse ou la longueur choisie pour cette zone de compensation, le raccourcissement peut également atteindre, par exemple, 1 mm. Un contact électrique situé dans le commutateur 32 doit alors nécessairement être actionné à l'extrémité de cette zone d'écartement.
C'est pour cette raison que le premier commutateur 32 est monté sur la branche libre de l'arceau de support 25 et qu'à l'extrémité de la dite zone d'un demi-millimètre, une tige de déclenchement 33 actionne ce contact électrique du commutateur 32. Dans le présent exemple de réalisation, ce commutateur revêt la forme d'un commutateur électromécanique de fin de course 32.
Mais il est également préférable qu'il consiste en un commutateur sans contact ou capteur. L'occurrence du processus de commutation est le signe que la pression optimale du poussoir (ou la zone préétablie à cet effet) a été atteinte. Si l'on n'arrive pas à cette pression, le commutateur 32 ou autre dispositif similaire ne transmet pas de contact et la commande électrique de la machine de fabrication de brosses 1 est montée de telle manière qu'elle se coupe automatiquement.
Si la pression à l'extrémité de la tête 8 devient trop élevée, le ressort 27 s'écrase davantage (cf. la flèche Pf 3 de la fig. 2). Un peu
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au-delà de la position de repos de la tige de déclenchement 33, on a C > prévu un deuxième commutateur 34 qui, dans l'exemple de
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réalisation, revêt également la forme d'un commutateur électromécanique de fin de course. Si la pression devient trop élevée à la tête 8, le ressort 27 s'écrase davantage et le bras supérieur du levier de liaison 22 s'écarte plus avant dans le sens de la flèche Pf 3. On peut par exemple disposer le deuxième commutateur 34 de telle manière qu'il soit actionné lorsque la tige de déclenchement 33 dévie d'environ un millimètre.
Ce deuxième commutateur 34 contrôle la pression maximale tolérée à l'extrémité antérieure de la tête 8 et arrête par exemple la machine de fabrication de brosses lorsque la pression autorisée est dépassée.
Le dispositif décrit ci-dessus aboutit à l'arrêt de la machine de fabrication de brosses 1 d'une part lorsque le premier commutateur 32 n'est pas actionné et d'autre part lorsque le deuxième commutateur 34 est actionné.
Le mécanisme de commutation que l'on vient de décrire peut fonctionner avec une sensibilité réduite si l'on installe le second interrupteur 34 à une distance un peu plus importante de la tige de déclenchement 33, de manière à ce qu'il attende pour se déclencher le moment où la tête 8 a été repoussée, par exemple, de plusieurs millimètres. Il est possible d'obtenir un effet analogue en adjoignant au premier ressort 27 un second ressort 35 qui en renforce l'action.
Dans l'exemple de réalisation selon la fig. 2, ce second ressort 35 porte sur le bras inférieur du levier de liaison 22. Il a pour effet d'augmenter la pression à exercer sur la tête 30 pour que le deuxième commutateur 34 se déclenche et, par exemple, fasse contact.
Une réalisation particulièrement avantageuse du dispositif consiste à donner à au moins l'un des commutateurs 32 et/ou 34 la forme d'un commutateur sans contact ou capteur.
La pratique a démontré que l'arrêt de la machine de fabrication de brosses 1 peut s'effectuer sans difficultés par le biais du deuxième commutateur 34. En revanche, pour l'insertion de chaque touffe de poils 6 dans le corps de brosse 4-opération effectuée en règle
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générale à un rythme très rapide-, il faut vérifier au moyen du premier commutateur 32 qu'un contact de commutation a eu lieu à l'emplacement exact du point mort antérieur ou de la zone qui en a été choisie. Cette opération implique de prendre certaines mesures électroniques.
Pour les simplifier et cerner la méthode de travail avec plus d'assurance, la présente invention propose la configuration suivante : à l'exclusion de l'emplacement du point mort antérieur de la tête 8, la circulation du courant par le premier commutateur 32 est fermée en permanence et n'est que brièvement interrompue dans la zone à contrôler du point mort antérieur. C'est durant ce bref laps de temps de l'interruption qui se produit en cas de fonctionnement normal que l'on vérifie si cette interruption a bel et bien eu lieu. On prévoit à cet effet un troisième commutateur 37 et un disque de commande 36 (voir fig. 2), lequel est fixé à l'arbre principal 11 de la machine à fabriquer des brosses 1 de manière à pouvoir tourner avec lui.
Le troisième commutateur 37 et le disque de commande 36 sont agencés entre eux de telle sorte que le commutateur 37 soit uniquement actionné-par exemple, pour être fermé-au moment où la tête 8 se trouve à l'emplacement de son point mort antérieur, lorsque le premier commutateur 32 est actionné, par exemple pour être ouvert. Si cet actionnement du premier commutateur 32 venait à ne pas se produire, à la suite d'une perturbation-par exemple une pression insuffisante sur la tête 8-, le troisième commutateur 37 et le premier commutateur 32 permettraient le passage d'un courant de commande grâce auquel il serait par exemple possible de stopper la machine de fabrication de brosses 1.
La surveillance chronologiquement limitée exercée sur le commutateur 32 telle qu'on vient de la décrire pourrait également être remplacée par un montage électronique de contrôle travaillant en association avec le dispositif dynamométrique 29.
Sur la fig. 3, on peut encore voir une boîte dynamométrique 38 avec un indicateur à échelle 39. Grâce à cette dernière, il est possible de fixer une pression d'application maximale et minimale pour la tête 8, au moyen, par exemple, d'un appareil de commande électronique.
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L'appareillage peut ainsi introduire une pression d'application maximale et minimale pour chaque touffe de poils 6. Il devient ainsi possible de s'assurer que les limites de pression d'application ne sont pas franchies, que ce soit vers le haut ou vers le bas. Si ce dépassement se produit malgré tout, la machine de fabrication de brosses est mise à l'arrêt.
Mentionnons encore la possibilité de prévoir également à la place des formes de réalisation décrites ci-dessus pour le dispositif dynamométrique 29 ou 38 d'autres appareils dynamométriques, en utilisant par exemple des jauges extensométriques montées sur le trajet de transmission de la force motrice destinée à la tête 8.
Qu'elles soient isolées ou combinées de n'importe quelle manière, toutes les caractéristiques décrites ci-dessus et/ou énumérées dans les revendications peuvent être constitutives de l'invention.