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Dispositif de mesure, etc. pour la tête d'une garnisseuse d'une machine de fabrication de brosses La présente invention se rapporte à un dispositif conforme au concept d'ensemble de la revendication 1.
En règle générale, les machines de fabrication de brosses présentent un socle sur lequel sont montés d'une part un appareillage destiné à tendre un corps de brosse à usiner et, d'autre part, une garnisseuse s'ajustant à cet appareillage. D'une manière générale, cette garnisseuse permet de transformer les faisceaux de poils de brosses en touffes de poils de brosse, de leur donner un ancrage, de les loger dans la cavité correspondante du corps de la brosse et de les y fixer. La garnisseuse comporte une tête appelée également "poussoir"par les professionnels et consistant pour l'essentiel e n une tige longue et fine qui se meut dans la garnisseuse. Pour fixer les touffes de poils dans le corps de la brosse, on utilise également, par exemple, des boucles formées d'un morceau de fil ou un ancrage rectangulaire de fixation de touffes de poils de brosse.
La tête susmentionnée est reliée à un levier-poussoir qui assure son mouvement relatif dans la partie mobile de la garnisseuse.
Lorsqu'elle avance dans la garnisseuse ou avec elle, la tête commence par emporter une boucle ou un ancrage qui sont préparés à l'avance et emportent à leur tour le faisceau de poils apprêté, le déploient en touffes de poils de brosses à dents à l'intérieur de la garnisseuse et l'enfoncent dans le trou du corps de brosse en même temps qu'un élément de fixation (boucle en fil ou ancrage). C'est sous une certaine pression entre la tête et la paroi du
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trou du corps de brosse que la fixation de la touffe de poils de brosse s'effectue alors à l'aide de la boucle ou de l'ancrage susmentionnés.
Soumise à une pression excessive, la tête s'abîme ou se détruit rapidement. Pour le praticien, c'est là l'indice d'un mauvais réglage de la machine à fabriquer des brosses. Le corps de brosse peut, par exemple, être tendu de manière erronée dans l'appareillage de tension correspondant. Dans ce cas, la touffe de poils n'atteint pas le centre du trou correspondant du corps de brosse, ce qui entraîne une perturbation du processus de fabrication. Dans un cas extrême, le corps de brosse est tout à fait mal tendu et il n'y a tout bonnement pas de trous à l'emplacement où doit venir s'appliquer la tête de la garnisseuse. Ces deux cas de dysfonctionnement de la machine à fabriquer des brosses aboutissent à une surcharge appréciable, en particulier de la tête ou poussoir et, le cas échéant, à des dégâts ultérieurs importants.
C'est la raison pour laquelle on a déjà créé une machine à fabriquer des brosses avec une tête dotée d'une sécurité mécanique de surcharge qui fonctionne en cas d'utilisation erronée (cf. DE-PS 12 57 097). La sécurité de surcharge qui est décrite dans ce document a prouvé son efficacité pratique mais elle ne protège que d'un seul type de comportement défectueux de la machine à fabriquer des brosses, celui d'une surcharge qui survient à la tête de la garnisseuse.
Mais une machine à fabriquer des brosses peut également avoir été réglée de telle manière que le poussoir de sa garnisseuse exerce une pression insuffisante sur la touffe de poils de brosse. Autre exemple, le moyen de fixation (ancrage ou boucle de fil) nécessaire pour attacher la touffe de poils dans le corps de brosse peut être absent. Dans ce cas, le faisceau de poils préparé à l'avance est néanmoins emporté par la tête, plié en une touffe ayant, par exemple, la forme d'un V et introduit dans le trou correspondant du corps de brosse. Lorsque la brosse sera utilisée, cette touffe de poils
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finira cependant tôt ou tard par tomber car elle est dépourvue de moyen de fixation.
Si l'appareillage de sécurité déjà connu selon DE-PS 12 57 097 révèle un éventuel défaut de fonctionnement de la garnisseuse ou de la machine à fabriquer des brosses tout en protégeant par ailleurs la tête ou la garnisseuse contre des dégâts inutilement importants, le problème auquel est encore confrontée la présente invention est celui d'élaborer un dispositif qui signale au moins une insuffisance de pression de la tête qui se produit lors de l'introduction de la touffe de poils dans le corps de brosse et résulte, par exemple, de l'absence d'un moyen de fixation. Dans le développement de cette tâche, le dispositif doit permettre de mesurer si la tête a été correctement réglée quant à son point mort antérieur par rapport au corps de brosse à garnir.
En d'autres termes, il s'agit de vérifier que le point mort antérieur n'est pas placé trop profondément dans le trou du corps de la brosse, tout en l'étant à une profondeur suffisante pour ancrer la touffe de poils pliée avec une solidité satisfaisante dans le trou correspondant du corps de la brosse. A cet effet, le dispositif doit pouvoir également permettre le réglage éventuel de la profondeur de la pénétration de la tête dans le trou correspondant du corps de brosse.
Un tel réglage exact de la profondeur de pénétration de la tête dans le trou correspondant du corps de brosse permet en particulier d'éviter dans le mode de fonctionnement de la machine à fabriquer des brosses les défauts exposés ci-après : Dans la pratique, le cas le plus important de perturbation du processus de travail de machines à fabriquer des brosses réside dans un réglage insuffisamment précis de leur tête par le personnel de maintenance. En l'occurrence, le point mort antérieur de la tête doit être réglé avec une précision très fine. Si la tête s'avance trop, le moyen de fixation et le faisceau plié de poils qu'il recouvre sont enfoncés trop avant dans le fond du trou, ce qui peut avoir pour conséquence de sectionner certaines fibres de la touffe de poils.
On pouvait déjà régler ce problème grâce à DE-PS 12 57 097, en établissant un maximum de pression.
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Inversement, si la tête est réglée de telle manière qu'elle ne pénètre pas suffisamment loin dans le fond du corps de brosse, le faisceau de poils pliés n'est pas suffisamment pressé entre la paroi du fond du trou et le moyen de fixation. Dans les cas-limites, il est certes possible que la touffe de poils dans son ensemble soit encore suffisamment attachée au corps de brosse, mais on peut tout aussi bien aboutir à une fixation telle qu'il soit possible de retirer certaines fibres de cette touffe de poils. Dans la pratique, c'est ce que font, par exemple, les enfants lorsqu'ils jouent avec une brosse à dents. Certaines fibres peuvent être coincées par les dents et s'extraire de leur touffe.
Sur une brosse dont le garnissage est terminé, il n'est pas possible de contrôler correctement la présence d'une pareille touffe de poils assujettie de manière partielle mais insuffisante au corps de la brosse.
Dans une machine à fabriquer des brosses se pose par conséquent le problème de régler la tête de manière à aboutir à une pression d'application optimale au point mort antérieur. A ce moment, la touffe de poils n'est pas trop fortement pressée, ce qui éloigne au maximum le risque de sectionner certaines fibres. D'autre part, la détermination d'une pression d'application optimale de la tête évite que la touffe de poils ne soit pas (suffisamment) pressée contre le fond du corps de brosse et que certaines fibres puissent s'en extraire plus facilement. Si, dans le cas cité en dernier, la pression de la tête s'écarte encore davantage de la pression d'application optimale lors de l'ancrage du faisceau de poils, il en résulte habituellement un ancrage défectueux du moyen de fixation correspondant dans le corps de la brosse.
Dans ce cas, c'est la totalité du faisceau de poils de brosse qui est mal fixée.
Par conséquent, l'objectif consiste plus particulièrement à élaborer un dispositif destiné à mesure la pression de la tête au point mort proche du corps de la brosse et de contrôler cette mesure avec une tolérance suffisamment étroite.
La solution apportée par la présente invention à cet objectif ressort des particularités caractéristiques de la revendication 1.
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L'appareillage de mesure correspondant permet de détecter les processus de travail défectueux pour la fabrication de brosses, e n particulier de brosses à dents et, dans le cas d'une machine de fabrication mal réglée, de signaler ce dysfonctionnement et/ou d'arrêter la machine par l'intermédiaire d'impulsions de commande correspondantes. Il est ainsi possible d'interrompre à temps la fabrication de brosses défectueuses et de régler correctement la machine.
L'appareillage de mesure de la pression du poussoir mentionné cidessus permet par exemple de détecter l'absence du moyen de fixation lors de l'introduction de la touffe de poils. Grâce à cet appareillage, il est également possible les cas extrêmes, comme lorsqu'aucun corps de brosse n'est tendu en face de la garnisseuse.
Dans ce cas, on reçoit de l'appareillage de mesure de la pression du poussoir un message à "zéro". Mais l'appareillage transmet également un signal approprié lorsque le point mort de la tête proche du corps de la brosse y pénètre trop avant, au risque, par exemple, de sectionner des fibres de la touffe de poils. Cet appareillage de mesure assume donc simultanément la fonction de sécurité de surcharge connue par DE-PS 12 57 097.
Par ailleurs, l'appareillage de mesure indique quant le poussoir n'est pas réglé à une profondeur suffisante. La pression d'application optimale de la tête par rapport à son point mort "antérieur", c'est-à-dire à la position de point mort située dans le corps de la brosse, peut être réglée avec une précision suffisante.
Les revendications secondaires exposent des développements de l'innovation.
Suivant la revendication 2, l'installation de l'appareillage de mesure s'est effectué d'après le milieu posant problème, dans la zone où dans la pratique, des erreurs de maintenance et de réglage d'une machine à fabriquer des brosses peuvent se produire le plus fréquemment.
Les caractéristiques conformes à la revendication 3 permettent de détecter diverses erreurs dans la fabrication des brosses, comme on l'a déjà expliqué ci-dessus avec plus de détails, et recouvrent en
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l'occurrence la fonction de sécurité de surcharge déjà connue. Les caractéristiques de la revendication 4 font en sorte que la force qui s'exerce sur le poussoir peut être aisément visualisée optiquement, ce qui permet de bien diagnostiquer les défauts de production qui se présentent. Les caractéristiques de la cinquième revendication rendent possible un ajustement simple du point mort antérieur du poussoir, notamment une correction facile en lien avec les instructions de fonctionnement et l'affichage conforme à la revendication 4.
Les caractéristiques des revendications 6 à 8 permettent de prévoir entre la tête (= le poussoir) et le levier d'entraînement du poussoir un ressort réglable à la pression de poussoir optimale. On peut également lui substituer un cylindre hydraulique présentant une élasticité sous l'effet d'une force, ou un autre dispositif de ce genre.
Lors de l'introduction du faisceau de poils, ce ressort ou autre dispositif semblable cesse son action un demi-millimètre environ avant d'atteindre le point mort antérieur. La course de la tête en est ainsi raccourcie d'autant. Les erreurs de réglage qui n'excèdent pas le cadre de ce demi-millimètre sont ainsi compensées sans qu'il faille en arriver à signaler une perturbation ou provoquer l'arrêt de la machine de fabrication de brosses. Pour des besoins de signalement ou de commande de la machine, un contact électrique peut alors être actionné à l'extrémité de la zone de tolérance susmentionnée d'un demi-millimètre. Cette tolérance peut également être modulée, par exemple en fonction de la taille des brosses. Si, de cette manière, la pression ajustée n'est pas atteinte, il ne se produit pas de contact par l'intermédiaire du commutateur évoqué ci-dessus.
Cette absence peut être exploitée comme un signal, aboutissant par exemple à déconnecter automatiquement la machine à fabriquer des brosses. Si, d'autre part, la pression devient par trop élevée le ressort ou autre dispositif similaire s'écrase davantage, provoquant l'actionnement d'un deuxième commutateur, qui est situé dans une zone plus éloignée et contrôle pour sa part la pression maximale autorisée. Si cette dernière est dépassée, la machine est arrêtée par cet interrupteur.
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En raison de la distance plus grande qui sépare le deuxième commutateur, les caractéristiques de la neuvième revendication permettent de diminuer la sensibilité du dispositif.
Les caractéristiques de la dixième revendication permettent d'aboutir à un résultat similaire grâce au fait qu'après le déclenchement du premier ressort, un second ressort entre en action, si bien que la pression doit augmenter dans une proportion plus importante avant que le deuxième commutateur ne reçoive un contact.
Grâce aux caractéristiques de la onzième revendication, les moyens électroniques à déployer en lien avec le premier commutateur peuvent être réduits.
Suivant les mesures de la revendication 12, il est possible d'introduire une pression d'application minimale et maximale grâce à un appareil de commande électronique relativement simple. A chaque introduction de touffe de poils de brosse, le dispositif contrôle alors le bon déroulement du travail de la machine à fabriquer des brosses en s'assurant que les limites préétablies ne sont dépassées ni vers le bas ni vers le haut. Si un tel dépassement se produit, le dispositif peut soit le signaler, soit, de préférence, provoquer l'arrêt de la machine par la commutation appropriée. Un dispositif conforme à l'invention est particulièrement avantageux pour les machines de fabrication de brosses destinées aux brosses à dents (cf. revendication 13).
D'une manière générale, les forures des corps de brosses destinées à recevoir les touffes de poil ont des dimensions qui varient de 1,7 mm à 8 mm. Le dispositif doit par conséquent présenter une grande souplesse de montage et de réglage. Étant donné que dans la pratique actuelle, on ne fabrique habituellement qu'un seul type de brosses,. par exemple des brosses à dents, sur un type de machine à fabriquer des brosses, il est possible d'élaborer également des dispositifs adaptés en conséquence pour ces machines.
Pour la fabrication des brosses à dents, la taille des trous est située entre 1,7 mm et 2,7 mm, si bien que la pression d'application ne varie pas dans des proportions aussi importantes et qu'un dispositif de ce genre, par exemple celui
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qui a été exposé pour une machine de fabrication de brosses à dents, reste facile à manipuler.
D'autres caractéristiques de la présente invention ressortent de la description d'exemples de réalisation donnée ci-après, en lien avec les revendications et les dessins. Chacune des caractéristiques peut être concrétisée individuellement ou à plusieurs dans l'une des formes de réalisation de l'invention. Fortement schématisés et à diverses échelles, ces dessins montrent : à la fig. 1, une vue fortement schématisée et en élévation latérale d'une machine à fabriquer des brosses ; à la fig. 2, une portion de la machine à fabriquer des brosses selon la fig. 1, dans la zone supérieure du levier- poussoir et de son raccordement avec la tête ; et à la fig. 3, fortement schématisé, le disque de commande qui fonctionne en association avec le troisième commutateur.
Une machine de fabrication de brosses 1 (fig. 1) présente un socle de machine 2. Ce dernier est équipé de manière classique d'un dispositif de tension 3 destiné aux corps de brosses 4 à usiner. Dans la vue en élévation latérale que la fig. 1 donne de la machine de fabrication de brosses 1, le corps de brosse 4 fait face à une garnisseuse désignée dans son ensemble par le chiffre 5. Cet outil "garnit" de manière classique les corps de brosses 4 qui, au départ, ne comportent que de simples forures destinées à accueillir des touffes de poils de brosse 6.
On connaît bien les séquences de mouvements nécessaires à cette opération, par exemple le mouvement de la garnisseuse 5 par rapport au corps de brosse 4, l'approche de la face supérieure, garnie de forures, du corps de brosse 4 par la tête 7 de la garnisseuse 5 et, s'ajoutant à cette approche, le mouvement de va-et-vient de la tête 8 de la garnisseuse 5. Dans les milieux professionnels, cette "tête" a également reçu le nom de"poussoir". Elle obtient les impulsions pour son mouvement de va-et-vient par l'intermédiaire d'un levier de poussoir 9 (fig. 1 et 2) qui est à son tour mû par un
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entraînement à bielle 10, grâce, par exemple, à l'arbre principal d e la machine de fabrication de brosses 1. Au point 12, le levier de poussoir 9 est logé par son extrémité inférieure (fig. 1) dans le socle de machine 2.
Il effectue par conséquent un mouvement pendulaire dans le sens de la double flèche Pfl.
Suivant la présente invention, la tête 8 de la garnisseuse 5 de la machine de fabrication de brosses 1 est dotée d'un dispositif d e mesure de pression de poussoir 20 qui mesure, lorsqu'elle se produit, la pression minimale et/ou maximale du poussoir, indique cette dernière si elle franchit des valeurs-limites de pression prédéfinissables et/ou libère en cas de dépassement des impulsions de commande de la machine à fabriquer des brosses 1. L'indication des dits dépassements de valeurs-limites de pressions révèle que la machine de fabrication de brosses 1 ne fonctionne pas de la manière prévue. Si le dispositif de mesure 20 est raccordé à l'entraînement de la garnisseuse 5, les impulsions de commande correspondantes permettent de mettre ces dernières à l'arrêt en cas de dépassement d'une pression de poussoir minimale et/ou maximale.
Le point mort antérieur de la tête 8, c'est-à-dire la situation d e point mort où se trouve la tête 8 lorsqu'elle pénètre dans une forure 21 du corps de brosse 4 à garnir de poils (fig. 1) constitue un emplacement qui s'est souvent avéré critique dans la pratique et présente également une importance concrète pour la mesure de la pression du poussoir.
Bien qu'il soit en principe également possible d'élaborer mécaniquement le dispositif de mesure de la pression du poussoir et/ou la limite maximale à donner à cette pression, un des développements particulièrement avantageux de l'appareillage conforme à la présente invention réside dans le fait qu'elle prévoit entre l'entraînement du poussoir-en l'occurrence le levier de poussoir 9-et le levier de liaison 22 qui raccorde le levier de poussoir 9 à la tête 8 un dispositif dynamométrique désigné dans son ensemble par le numéro 29 et mesurant au moins la puissance maximale qui apparaît à la tête 8. Dans l'exemple de réalisation selon la fig. 2, le levier de liaison 22 installé entre le levier de
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de manière schématique sur la fig. 2.
Il permet de déterminer par un réglage fin l'emplacement optimal du point mort antérieur de la tête 8, situé à l'intérieur de la forure 21 du corps de brosse 4 qui est destiné à accueillir la touffe de poils. Grâce au ressort 27 et à la possibilité de le régler qu'offre le dispositif 31 susmentionné, il est possible de fixer la pression maximale à ne pas dépasser, afin d'éviter par exemple que ne se produisent les inconvénients mentionnés au début de ce texte, comme le sectionnement de certaines des fibres d'une touffe 6 au moment où elle est introduite dans le corps de la brosse 4.
Comme on l'a déjà évoqué, le réglage de la profondeur de la tête 8 doit par ailleurs s'effectuer de telle manière que la touffe de poils 6 soit pressée dans le corps de la brosse 4 avec une force qui suffise encore à ce que cette touffe ou ses fibres prises individuellement soient assujetties avec une solidité satisfaisante dans le corps de la brosse 4. Suivant l'invention, le dispositif de mesure de la pression du poussoir 20 est configuré de telle manière qu'il détecte aussi bien les erreurs de réglage de la tête 8 que les irrégularités de fabrication et, le cas échéant, interrompe dès lors le fonctionnement de la machine de confection de brosses. La solution la plus avantageuse à cet effet est constituée par un dispositif dynamométrique électronique 29 qui mesure la force avec laquelle la tête 8 travaille au point mort situé dans le corps de brosse 4.
Ce dispositif dynamométrique 29 transmet des signaux à l'appareil d'affichage 29', qui visualise cette force. Il est ainsi possible de relever cette force par lecture et de la comparer avec des valeurs normatives. Si elle excède les tolérances, on peut, en l'augmentant ou en la diminuant, procéder à une modification fine du réglage du point mort antérieur de la tête.
Dans la fabrication de brosses à dents, le réglage de la tête 8 par rapport à son point mort antérieur doit être particulièrement fin.
Dans ce domaine, les tolérances sont de +/-0, 05 mm.
Un des développements du dispositif réside précisément dans l'utilisation de l'électronique pour le contrôle du respect des tolérances. Elle permet non seulement de signaler les cas de dépassement de ces tolérances mais aussi de piloter en conséquence
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poussoir 9 et la tête 8 revêt la forme d'un levier à deux bras qui se loge en 24 dans l'extrémité supérieure (fig. 2) du levier de poussoir 9. Ce dernier présente en outre à son extrémité supérieure u n arceau de support 25 dont la section prend grosso modo la forme d'un U, tandis qu'un premier ressort est installé entre, d'une part le bras supérieur du levier de liaison 22 et la traverse centrale 26 du U formé par cet arceau de support et, d'autre part, la face antérieure voisine que présente le levier de liaison 22.
Lorsqu'on fait bouger la tête 8 dans le sens de la flèche Pf 2 (fig. 2), ce qui entraîne un mouvement de la touffe de poils vers le corps de brosse 4, la partie supérieure du levier de liaison 22 peut s'écarter légèrement sous la pression du premier ressort 27. A l'extrémité gauche, plus large, 8'de la tête 8 sur la fig. 2, on peut voir une fixation de poussoir 28 pivotante. La flèche Pf 3 de la fig. 2 montre le mouvement pivotant d'écartement de la partie supérieure du levier de liaison 22 lorsque la tête 8 est sollicitée. On a inclus dans le dessin, sous une représentation très schématique, un dispositif dynamométrique électronique 29, qui mesure au moins la force maximale qui apparaît au passage de la tête 8.
Ce dispositif dynamométrique 29 peut comporter un affichage 29'ou y être relié, de manière à permettre une lecture et un contrôle rapides de la force qui s'exerce sur la tête. Si, à la fig. 2, on a choisi de situer schématiquement sur le dessin le dispositif dynamométrique 29 tout comme son affichage associé 29'à l'extrémité supérieure du levier de poussoir 22, c'est dans le seul but de mieux rendre son mode de fonctionnement. Il est évidemment tout aussi possible de procéder à la mesure de la manière décrite ci-dessus en installant son affichage dans une partie fixe et facile à observer du socle 2 de la machine de fabrication de brosses 1.
Sur la fig. 2, on peut voir qu'entre le levier-poussoir 9, à l'extrémité de raccordement 8'de la tête 8, a été installé un dispositif classique de réglage 30 destiné à déterminer l'emplacement de la tête 8. Le premier ressort 27, qui agit entre la traverse centrale du U de l'arceau de support 24 et le bras supérieur du levier de liaison 22,
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est doté d'un dispositif de réglage de ressort 31 classique et indiqué lm
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la machine de fabrication de brosses. Bien que cette opération puisse également s'effectuer sans l'aide du premier ressort 27 évoqué ci-dessus, la combinaison du levier de liaison 22 à ressort et d'un premier commutateur 32 s'avère particulièrement avantageuse. Dans cette structure, le ressort 27 ou un piston hydraulique substitué à l'action de la force du ressort (cf.
DE-PS 12 57 097) est réglé à la pression optimale de la tête 8 à son point mort antérieur. Lorsqu'une touffe de poils 6 est pressée dans la brosse, le ressort 27 cesse son action peu avant d'atteindre le point mort antérieur, par exemple un demi-millimètre avant ce dernier. La course de la tête 8 en est ainsi raccourcie d'autant. Les erreurs de réglage qui n'excèdent pas le cadre du raccourcissement d'un demi-millimètre (par exemple) sont compensées. Selon la taille de la brosse ou la longueur choisie pour cette zone de compensation, le raccourcissement peut également atteindre, par exemple, 1 mm. Un contact électrique situé dans le commutateur 32 doit alors nécessairement être actionné à l'extrémité de cette zone d'écartement.
C'est pour cette raison que le premier commutateur 32 est monté sur la branche libre de l'arceau de support 25 et qu'à l'extrémité de la dite zone d'un demi-millimètre, une tige de déclenchement 33 actionne ce contact électrique du commutateur 32. Dans le présent exemple de réalisation, ce commutateur revêt la forme d'un commutateur électromécanique de fin de course 32.
Mais il est également préférable qu'il consiste en un commutateur sans contact ou capteur. L'occurrence du processus de commutation est le signe que la pression optimale du poussoir (ou la zone préétablie à cet effet) a été atteinte. Si l'on n'arrive pas à cette pression, le commutateur 32 ou autre dispositif similaire ne transmet pas de contact et la commande électrique de la machine de fabrication de brosses 1 est montée de telle manière qu'elle se coupe automatiquement.
Si la pression à l'extrémité de la tête 8 devient trop élevée, le ressort 27 s'écrase davantage (cf. la flèche Pf 3 de la fig. 2). Un peu
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au-delà de la position de repos de la tige de déclenchement 33, on a C > prévu un deuxième commutateur 34 qui, dans l'exemple de
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réalisation, revêt également la forme d'un commutateur électromécanique de fin de course. Si la pression devient trop élevée à la tête 8, le ressort 27 s'écrase davantage et le bras supérieur du levier de liaison 22 s'écarte plus avant dans le sens de la flèche Pf 3. On peut par exemple disposer le deuxième commutateur 34 de telle manière qu'il soit actionné lorsque la tige de déclenchement 33 dévie d'environ un millimètre.
Ce deuxième commutateur 34 contrôle la pression maximale tolérée à l'extrémité antérieure de la tête 8 et arrête par exemple la machine de fabrication de brosses lorsque la pression autorisée est dépassée.
Le dispositif décrit ci-dessus aboutit à l'arrêt de la machine de fabrication de brosses 1 d'une part lorsque le premier commutateur 32 n'est pas actionné et d'autre part lorsque le deuxième commutateur 34 est actionné.
Le mécanisme de commutation que l'on vient de décrire peut fonctionner avec une sensibilité réduite si l'on installe le second interrupteur 34 à une distance un peu plus importante de la tige de déclenchement 33, de manière à ce qu'il attende pour se déclencher le moment où la tête 8 a été repoussée, par exemple, de plusieurs millimètres. Il est possible d'obtenir un effet analogue en adjoignant au premier ressort 27 un second ressort 35 qui en renforce l'action.
Dans l'exemple de réalisation selon la fig. 2, ce second ressort 35 porte sur le bras inférieur du levier de liaison 22. Il a pour effet d'augmenter la pression à exercer sur la tête 30 pour que le deuxième commutateur 34 se déclenche et, par exemple, fasse contact.
Une réalisation particulièrement avantageuse du dispositif consiste à donner à au moins l'un des commutateurs 32 et/ou 34 la forme d'un commutateur sans contact ou capteur.
La pratique a démontré que l'arrêt de la machine de fabrication de brosses 1 peut s'effectuer sans difficultés par le biais du deuxième commutateur 34. En revanche, pour l'insertion de chaque touffe de poils 6 dans le corps de brosse 4-opération effectuée en règle
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générale à un rythme très rapide-, il faut vérifier au moyen du premier commutateur 32 qu'un contact de commutation a eu lieu à l'emplacement exact du point mort antérieur ou de la zone qui en a été choisie. Cette opération implique de prendre certaines mesures électroniques.
Pour les simplifier et cerner la méthode de travail avec plus d'assurance, la présente invention propose la configuration suivante : à l'exclusion de l'emplacement du point mort antérieur de la tête 8, la circulation du courant par le premier commutateur 32 est fermée en permanence et n'est que brièvement interrompue dans la zone à contrôler du point mort antérieur. C'est durant ce bref laps de temps de l'interruption qui se produit en cas de fonctionnement normal que l'on vérifie si cette interruption a bel et bien eu lieu. On prévoit à cet effet un troisième commutateur 37 et un disque de commande 36 (voir fig. 2), lequel est fixé à l'arbre principal 11 de la machine à fabriquer des brosses 1 de manière à pouvoir tourner avec lui.
Le troisième commutateur 37 et le disque de commande 36 sont agencés entre eux de telle sorte que le commutateur 37 soit uniquement actionné-par exemple, pour être fermé-au moment où la tête 8 se trouve à l'emplacement de son point mort antérieur, lorsque le premier commutateur 32 est actionné, par exemple pour être ouvert. Si cet actionnement du premier commutateur 32 venait à ne pas se produire, à la suite d'une perturbation-par exemple une pression insuffisante sur la tête 8-, le troisième commutateur 37 et le premier commutateur 32 permettraient le passage d'un courant de commande grâce auquel il serait par exemple possible de stopper la machine de fabrication de brosses 1.
La surveillance chronologiquement limitée exercée sur le commutateur 32 telle qu'on vient de la décrire pourrait également être remplacée par un montage électronique de contrôle travaillant en association avec le dispositif dynamométrique 29.
Sur la fig. 3, on peut encore voir une boîte dynamométrique 38 avec un indicateur à échelle 39. Grâce à cette dernière, il est possible de fixer une pression d'application maximale et minimale pour la tête 8, au moyen, par exemple, d'un appareil de commande électronique.
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L'appareillage peut ainsi introduire une pression d'application maximale et minimale pour chaque touffe de poils 6. Il devient ainsi possible de s'assurer que les limites de pression d'application ne sont pas franchies, que ce soit vers le haut ou vers le bas. Si ce dépassement se produit malgré tout, la machine de fabrication de brosses est mise à l'arrêt.
Mentionnons encore la possibilité de prévoir également à la place des formes de réalisation décrites ci-dessus pour le dispositif dynamométrique 29 ou 38 d'autres appareils dynamométriques, en utilisant par exemple des jauges extensométriques montées sur le trajet de transmission de la force motrice destinée à la tête 8.
Qu'elles soient isolées ou combinées de n'importe quelle manière, toutes les caractéristiques décrites ci-dessus et/ou énumérées dans les revendications peuvent être constitutives de l'invention.
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Measuring device, etc. The present invention relates to a device in accordance with the overall concept of claim 1.
In general, brush-making machines have a base on which are mounted on the one hand an apparatus intended to tension a brush body to be machined and, on the other hand, a upholstery adjusting to this apparatus. In general, this filling machine makes it possible to transform the bundles of brush bristles into tufts of brush bristles, to give them an anchorage, to house them in the corresponding cavity of the body of the brush and to fix them there. The filling machine has a head also called "pusher" by professionals and essentially consisting of a long and thin rod which moves in the filling machine. To fix the tufts of bristles in the body of the brush, loops formed of a piece of wire or a rectangular anchor for fixing tufts of brush bristles are also used.
The aforementioned head is connected to a push lever which ensures its relative movement in the mobile part of the filling machine.
When advancing in or with the upholstery machine, the head begins by taking a loop or an anchor which are prepared in advance and in turn take away the prepared bundle of bristles, deploying it in tufts of bristles of toothbrushes inside the filling machine and push it into the hole in the brush body at the same time as a fastening element (wire loop or anchor). It is under a certain pressure between the head and the wall of the
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hole in the brush body that the tuft of brush bristles is then secured using the aforementioned loop or anchor.
Under excessive pressure, the head is damaged or quickly destroyed. For the practitioner, this is the indication of a bad adjustment of the brush making machine. The brush body can, for example, be stretched incorrectly in the corresponding tensioning apparatus. In this case, the tuft of bristles does not reach the center of the corresponding hole in the brush body, which results in a disruption of the manufacturing process. In an extreme case, the brush body is quite poorly tensioned and there are simply no holes at the location where the head of the upholstery must come to apply. These two cases of malfunction of the machine for making brushes lead to appreciable overload, in particular of the head or pusher and, if necessary, to significant subsequent damage.
This is the reason why a machine has already been created for making brushes with a head provided with a mechanical overload security which functions in the event of incorrect use (cf. DE-PS 12 57 097). The overload safety which is described in this document has proven its practical effectiveness but it protects only one type of defective behavior of the brush making machine, that of an overload which occurs at the head of the upholstery machine.
However, a brush-making machine may also have been adjusted in such a way that the pusher of its filling machine exerts insufficient pressure on the tuft of brush bristles. As another example, the fixing means (anchoring or loop of wire) necessary for attaching the tuft of bristles in the brush body may be absent. In this case, the bundle of bristles prepared in advance is nevertheless carried by the head, folded into a tuft having, for example, the shape of a V and introduced into the corresponding hole of the brush body. When the brush is used, this tuft of bristles
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sooner or later, however, will fall because it has no fixing means.
If the safety equipment already known according to DE-PS 12 57 097 reveals a possible malfunction of the upholstery machine or of the brush-making machine while at the same time protecting the head or the upholstery machine against unnecessarily significant damage, the problem to which the present invention is still confronted is that of developing a device which signals at least a head pressure insufficiency which occurs during the introduction of the tuft of bristles into the brush body and results, for example, from the absence of a fixing means. In the development of this task, the device must make it possible to measure whether the head has been correctly adjusted as to its anterior dead center relative to the brush body to be trimmed.
In other words, it is a question of checking that the anterior dead center is not placed too deeply in the hole of the body of the brush, while being it at a sufficient depth to anchor the tuft of bristles folded with satisfactory solidity in the corresponding hole in the body of the brush. To this end, the device must also be able to allow any adjustment of the depth of the penetration of the head into the corresponding hole in the brush body.
Such an exact adjustment of the depth of penetration of the head into the corresponding hole in the brush body makes it possible in particular to avoid in the operating mode of the machine for making brushes the defects set out below: In practice, the the most important case of disruption of the working process of brush-making machines lies in an insufficiently precise adjustment of their head by maintenance personnel. In this case, the anterior dead center of the head must be adjusted with very fine precision. If the head advances too much, the fixing means and the folded bundle of hairs which it covers are pressed too far into the bottom of the hole, which can have the consequence of cutting certain fibers of the tuft of hairs.
We could already solve this problem with DE-PS 12 57 097, by establishing maximum pressure.
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Conversely, if the head is adjusted so that it does not penetrate far enough into the bottom of the brush body, the bundle of folded bristles is not pressed enough between the wall of the bottom of the hole and the fixing means. In the borderline cases, it is certainly possible that the tuft of bristles as a whole is still sufficiently attached to the brush body, but it is also possible to achieve a fixation such that it is possible to remove certain fibers from this tuft of hairs. In practice, this is what children do, for example, when they play with a toothbrush. Certain fibers can be trapped by the teeth and extract from their tuft.
On a brush whose filling is finished, it is not possible to correctly check the presence of such a tuft of bristles partially but insufficiently attached to the body of the brush.
In a brush-making machine, therefore, there is the problem of adjusting the head so as to achieve an optimal application pressure at the previous dead center. At this time, the tuft of hair is not too strongly pressed, which removes the risk of cutting certain fibers as much as possible. On the other hand, the determination of an optimal application pressure of the head prevents the tuft of bristles from being (sufficiently) pressed against the bottom of the brush body and that certain fibers can be extracted therefrom more easily. If, in the last-mentioned case, the pressure of the head deviates still further from the optimal application pressure when anchoring the bundle of bristles, this usually results in a defective anchoring of the corresponding fixing means in the brush body.
In this case, the entire bundle of brush bristles is loose.
Consequently, the objective more particularly consists in developing a device intended for measuring the pressure of the head in neutral close to the body of the brush and in monitoring this measurement with a sufficiently narrow tolerance.
The solution provided by the present invention to this objective is apparent from the characteristic features of claim 1.
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The corresponding measuring equipment makes it possible to detect defective working processes for the manufacture of brushes, in particular toothbrushes and, in the case of an incorrectly adjusted manufacturing machine, to report this malfunction and / or to stop the machine via corresponding control pulses. It is thus possible to stop the production of defective brushes in time and to correctly adjust the machine.
The apparatus for measuring the pressure of the pusher mentioned above makes it possible, for example, to detect the absence of the fixing means during the introduction of the tuft of bristles. Thanks to this equipment, it is also possible in extreme cases, such as when no brush body is stretched in front of the filling machine.
In this case, a message to "zero" is received from the device for measuring the pressure of the pusher. However, the apparatus also transmits an appropriate signal when the dead center of the head close to the body of the brush enters it too far, at the risk, for example, of cutting fibers from the tuft of bristles. This measuring device therefore simultaneously assumes the overload safety function known from DE-PS 12 57 097.
Furthermore, the measuring equipment indicates when the pusher is not set to a sufficient depth. The optimum application pressure of the head relative to its "anterior" neutral point, that is to say to the neutral position located in the body of the brush, can be adjusted with sufficient precision.
The secondary claims expose developments in innovation.
According to claim 2, the installation of the measuring equipment was carried out according to the problem medium, in the area where in practice, errors in maintenance and adjustment of a brush-making machine can occur most frequently.
The characteristics according to claim 3 make it possible to detect various errors in the manufacture of the brushes, as already explained above in more detail, and cover in
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the occurrence of the already known overload safety function. The features of claim 4 ensure that the force exerted on the pusher can be easily viewed optically, which makes it possible to correctly diagnose production faults that arise. The features of the fifth claim make possible a simple adjustment of the anterior dead center of the pusher, in particular an easy correction in connection with the operating instructions and the display according to claim 4.
The characteristics of claims 6 to 8 make it possible to provide between the head (= the pusher) and the pusher drive lever an adjustable spring at the optimum pusher pressure. It can also be replaced by a hydraulic cylinder having an elasticity under the effect of a force, or another device of this kind.
When the bundle of bristles is introduced, this spring or other similar device ceases to act approximately half a millimeter before reaching the previous dead center. The stroke of the head is thereby shortened accordingly. Adjustment errors which do not exceed this half-millimeter are thus compensated without it being necessary to report a disturbance or cause the brush-making machine to stop. For signaling or machine control purposes, an electrical contact can then be actuated at the end of the aforementioned tolerance zone of half a millimeter. This tolerance can also be adjusted, for example depending on the size of the brushes. If, in this way, the adjusted pressure is not reached, contact does not occur via the switch mentioned above.
This absence can be exploited as a signal, resulting for example in automatically disconnecting the brush-making machine. If, on the other hand, the pressure becomes too high, the spring or other similar device is further crushed, causing the actuation of a second switch, which is located in a more distant zone and controls for its part the maximum pressure. authorized. If the latter is exceeded, the machine is stopped by this switch.
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Due to the greater distance between the second switch, the features of the ninth claim allow the sensitivity of the device to be reduced.
The characteristics of the tenth claim allow to achieve a similar result thanks to the fact that after the triggering of the first spring, a second spring comes into action, so that the pressure must increase in a greater proportion before the second switch does not receive a contact.
Thanks to the features of the eleventh claim, the electronic means to be deployed in connection with the first switch can be reduced.
According to the measures of claim 12, it is possible to introduce a minimum and maximum application pressure by means of a relatively simple electronic control device. With each introduction of a tuft of brush bristles, the device then controls the smooth running of the work of the brush-making machine, ensuring that the preset limits are not exceeded neither downwards nor upwards. If such an overshoot occurs, the device can either signal it or, preferably, cause the machine to stop by the appropriate switching. A device according to the invention is particularly advantageous for machines for manufacturing brushes intended for toothbrushes (cf. claim 13).
In general, the holes in the brush bodies intended to receive the bristle tufts have dimensions which vary from 1.7 mm to 8 mm. The device must therefore have great flexibility in mounting and adjustment. Since in current practice, only one type of brush is usually made. for example toothbrushes, on a type of machine for making brushes, it is possible to also develop devices adapted accordingly for these machines.
For the manufacture of toothbrushes, the size of the holes is between 1.7 mm and 2.7 mm, so that the application pressure does not vary in such great proportions and that a device of this kind, for example the one
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which has been exposed for a toothbrush making machine, remains easy to handle.
Other characteristics of the present invention appear from the description of exemplary embodiments given below, in connection with the claims and the drawings. Each of the characteristics can be embodied individually or in groups in one of the embodiments of the invention. Highly schematized and on various scales, these drawings show: in fig. 1, a highly schematic view in side elevation of a machine for making brushes; in fig. 2, a portion of the machine for making brushes according to FIG. 1, in the upper zone of the push lever and its connection with the head; and in fig. 3, highly schematized, the control disc which operates in association with the third switch.
A brush-making machine 1 (fig. 1) has a machine base 2. The latter is conventionally equipped with a tensioning device 3 intended for the brush bodies 4 to be machined. In the side elevation view that fig. 1 gives the brush making machine 1, the brush body 4 faces a filling machine designated as a whole by the number 5. This tool conventionally "fills" the brush bodies 4 which, at the start, do not include than simple holes intended to accommodate tufts of brush bristles 6.
The sequences of movements necessary for this operation are well known, for example the movement of the filling machine 5 relative to the brush body 4, the approach of the upper face, furnished with bores, of the brush body 4 by the head 7 of the filling machine 5 and, in addition to this approach, the back-and-forth movement of the head 8 of the filling machine 5. In professional circles, this "head" has also received the name of "pusher". It obtains the impulses for its back-and-forth movement via a pusher lever 9 (fig. 1 and 2) which is in turn driven by a
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connecting rod drive 10, for example thanks to the main shaft of the brush-making machine 1. At point 12, the pusher lever 9 is housed by its lower end (fig. 1) in the machine base 2 .
It therefore performs a pendulum movement in the direction of the double arrow Pfl.
According to the present invention, the head 8 of the packing machine 5 of the brush making machine 1 is provided with a pusher pressure measuring device 20 which measures, when it occurs, the minimum and / or maximum pressure of the pushbutton, indicates the latter if it crosses predefined pressure limit values and / or releases in the event that the control pulses of the brush-making machine are exceeded 1. The indication of said exceedances of pressure limit values reveals that the brush making machine 1 does not operate as expected. If the measuring device 20 is connected to the drive of the packing machine 5, the corresponding control pulses make it possible to shut them down if a minimum and / or maximum pusher pressure is exceeded.
The anterior dead center of the head 8, that is to say the neutral position where the head 8 is when it enters a bore 21 of the brush body 4 to be furnished with bristles (fig. 1) constitutes a location which has often proved to be critical in practice and which is also of concrete importance for measuring the pressure of the pusher.
Although it is in principle also possible to mechanically develop the device for measuring the pressure of the pusher and / or the maximum limit to be given to this pressure, one of the particularly advantageous developments of the apparatus in accordance with the present invention resides in the fact that it provides between the drive of the pusher-in this case the pusher lever 9-and the link lever 22 which connects the pusher lever 9 to the head 8 a dynamometric device designated as a whole by the number 29 and measuring at least the maximum power which appears at the head 8. In the exemplary embodiment according to FIG. 2, the link lever 22 installed between the lever
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schematically in fig. 2.
It allows to determine by a fine adjustment the optimal location of the anterior dead center of the head 8, located inside the bore 21 of the brush body 4 which is intended to accommodate the tuft of bristles. Thanks to the spring 27 and the possibility of adjusting it offered by the above-mentioned device 31, it is possible to set the maximum pressure not to be exceeded, in order to avoid, for example, that the drawbacks mentioned at the start of this text occur. , like the sectioning of some of the fibers of a tuft 6 when it is introduced into the body of the brush 4.
As already mentioned, the adjustment of the depth of the head 8 must moreover be carried out in such a way that the tuft of bristles 6 is pressed into the body of the brush 4 with a force which is still sufficient for this tuft or its fibers taken individually are secured with a satisfactory solidity in the body of the brush 4. According to the invention, the device for measuring the pressure of the pusher 20 is configured in such a way that it detects both the errors of adjustment of the head 8 that the manufacturing irregularities and, if necessary, therefore interrupts the operation of the brush-making machine. The most advantageous solution for this purpose is constituted by an electronic dynamometric device 29 which measures the force with which the head 8 works in neutral located in the brush body 4.
This dynamometric device 29 transmits signals to the display device 29 ', which displays this force. It is thus possible to read this force by reading and to compare it with normative values. If it exceeds the tolerances, one can, by increasing or decreasing it, make a fine modification of the adjustment of the anterior dead center of the head.
In the manufacture of toothbrushes, the adjustment of the head 8 relative to its previous dead center must be particularly fine.
In this area, the tolerances are +/- 0.05 mm.
One of the developments of the device lies precisely in the use of electronics for checking compliance with tolerances. It not only makes it possible to report cases of exceeding these tolerances but also to steer accordingly
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pusher 9 and the head 8 takes the form of a lever with two arms which is housed at 24 in the upper end (fig. 2) of the pusher lever 9. The latter also has a support arch at its upper end 25, the cross section of which takes roughly the shape of a U, while a first spring is installed between, on the one hand, the upper arm of the connecting lever 22 and the central crosspiece 26 of the U formed by this support arch and , on the other hand, the neighboring front face presented by the link lever 22.
When the head 8 is moved in the direction of the arrow Pf 2 (fig. 2), which causes movement of the tuft of bristles towards the brush body 4, the upper part of the connecting lever 22 can move aside slightly under the pressure of the first spring 27. At the wider left end, 8 ′ of the head 8 in FIG. 2, we can see a pivoting pusher attachment 28. The arrow Pf 3 in fig. 2 shows the pivoting spreading movement of the upper part of the link lever 22 when the head 8 is stressed. An electronic dynamometric device 29 has been included in the drawing, under a very schematic representation, which measures at least the maximum force which appears when the head 8 passes.
This dynamometric device 29 may include a display 29 ′ or be connected to it, so as to allow rapid reading and control of the force exerted on the head. If, in fig. 2, we have chosen to locate schematically in the drawing the dynamometric device 29 as well as its associated display 29 ′ at the upper end of the pusher lever 22, it is for the sole purpose of better rendering its mode of operation. It is obviously just as possible to carry out the measurement in the manner described above by installing its display in a fixed and easy to observe part of the base 2 of the brush-making machine 1.
In fig. 2, it can be seen that between the push lever 9, at the connection end 8 ′ of the head 8, has been installed a conventional adjustment device 30 intended to determine the location of the head 8. The first spring 27, which acts between the central cross member of the U of the support arch 24 and the upper arm of the link lever 22,
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has a classic spring adjustment device 31 and indicated lm
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the brush making machine. Although this operation can also be carried out without the aid of the first spring 27 mentioned above, the combination of the link lever 22 with spring and a first switch 32 proves to be particularly advantageous. In this structure, the spring 27 or a hydraulic piston substituted for the action of the spring force (cf.
DE-PS 12 57 097) is set to the optimum pressure for head 8 at its previous neutral position. When a tuft of bristles 6 is pressed into the brush, the spring 27 ceases to act shortly before reaching the previous dead center, for example half a millimeter before the latter. The stroke of the head 8 is thus shortened accordingly. Adjustment errors which do not exceed the scope of the shortening by half a millimeter (for example) are compensated. Depending on the size of the brush or the length chosen for this compensation area, the shortening can also reach, for example, 1 mm. An electrical contact located in the switch 32 must therefore necessarily be actuated at the end of this separation zone.
It is for this reason that the first switch 32 is mounted on the free branch of the support arch 25 and that at the end of said half-millimeter zone, a trigger rod 33 actuates this contact. switch 32. In the present embodiment, this switch takes the form of an electromechanical limit switch 32.
But it is also preferable that it consists of a contactless switch or sensor. The occurrence of the switching process is a sign that the optimum pressure of the pusher (or the area preset for this purpose) has been reached. If this pressure is not reached, the switch 32 or other similar device does not transmit contact and the electrical control of the brush-making machine 1 is mounted in such a way that it switches off automatically.
If the pressure at the end of the head 8 becomes too high, the spring 27 is further crushed (see arrow Pf 3 in FIG. 2). A little
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beyond the rest position of the trigger rod 33, there is C> provided a second switch 34 which, in the example of
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embodiment, also takes the form of an electromechanical limit switch. If the pressure becomes too high at the head 8, the spring 27 is further crushed and the upper arm of the link lever 22 moves further forward in the direction of the arrow Pf 3. It is for example possible to arrange the second switch 34 in such a way that it is actuated when the trigger rod 33 deviates by about one millimeter.
This second switch 34 controls the maximum pressure tolerated at the front end of the head 8 and stops, for example, the brush-making machine when the authorized pressure is exceeded.
The device described above results in the stopping of the brush making machine 1 on the one hand when the first switch 32 is not actuated and on the other hand when the second switch 34 is actuated.
The switching mechanism that has just been described can operate with reduced sensitivity if the second switch 34 is installed at a slightly greater distance from the trigger rod 33, so that it waits to trigger the moment when the head 8 has been pushed back, for example, by several millimeters. It is possible to obtain a similar effect by adding to the first spring 27 a second spring 35 which strengthens its action.
In the exemplary embodiment according to FIG. 2, this second spring 35 bears on the lower arm of the link lever 22. It has the effect of increasing the pressure to be exerted on the head 30 so that the second switch 34 is triggered and, for example, makes contact.
A particularly advantageous embodiment of the device consists in giving at least one of the switches 32 and / or 34 the form of a contactless switch or sensor.
Practice has shown that the stopping of the brush-making machine 1 can be carried out without difficulty by means of the second switch 34. On the other hand, for the insertion of each tuft of bristles 6 in the brush body 4- operation carried out in good standing
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generally at a very rapid rate, it is necessary to verify by means of the first switch 32 that a switching contact has taken place at the exact location of the previous neutral position or of the zone which has been chosen. This operation involves taking certain electronic measures.
To simplify them and define the working method with more confidence, the present invention proposes the following configuration: excluding the location of the anterior dead center of the head 8, the flow of current through the first switch 32 is permanently closed and is only briefly interrupted in the area to be checked from the previous neutral position. It is during this brief period of the interruption which occurs in the event of normal operation that we check whether this interruption has indeed taken place. A third switch 37 and a control disc 36 (see fig. 2) are provided for this purpose, which is fixed to the main shaft 11 of the brush-making machine 1 so that it can rotate with it.
The third switch 37 and the control disc 36 are arranged between them so that the switch 37 is only actuated - for example, to be closed - when the head 8 is at the location of its previous neutral position, when the first switch 32 is actuated, for example to be open. If this actuation of the first switch 32 does not occur, following a disturbance - for example an insufficient pressure on the head 8 -, the third switch 37 and the first switch 32 would allow the passage of a current of control by which it would, for example, be possible to stop the brush-making machine 1.
The chronologically limited monitoring exerted on the switch 32 as just described could also be replaced by an electronic control assembly working in association with the dynamometric device 29.
In fig. 3, we can still see a load cell 38 with a scale indicator 39. Thanks to the latter, it is possible to set a maximum and minimum application pressure for the head 8, by means, for example, of an apparatus electronic control.
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The apparatus can thus introduce a maximum and minimum application pressure for each tuft of bristles 6. It thus becomes possible to ensure that the application pressure limits are not exceeded, either upwards or downwards. the bottom. If this overshoot still occurs, the brush making machine is stopped.
Let us also mention the possibility of also providing instead of the embodiments described above for the dynamometric device 29 or 38 of other dynamometric devices, by using for example strain gauges mounted on the path of transmission of the driving force intended for head 8.
Whether isolated or combined in any way, all of the features described above and / or listed in the claims may constitute the invention.