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"DISPOSITIF DE RÉGLAGE D'UN POUSSOIR DE GARNISSEUSE" La présente invention concerne un dispositif de réglage d'un poussoir (tête) faisant partie d'une garnisse use d'une machine à garnir les brosses, ce poussoir étant disposé dans la garnisseuse de manière à pouvoir coulisser dans le sens longitudinal et étant connecté de manière détachable avec une commande de manière à pouvoir être réglé dans le sens longitudinal.
À l'aide de la tête ou du poussoir d'une gamisseuse, le faisceau de poils de même qu'un moyen de fixation (ancrage pour les brosses à dents, boucles pour d'autres brosses) sont mis en place dans les trous d'un corps de brosse.
La position du poussoir au point mort antérieur, à savoir à l'endroit où le moyen de fixation est enfoncé dans le corps de brosse, doit être ajustée avec exactitude. Cela vaut particulièrement pour les brosses pourvues de petits trous telles que les brosses à dents ou les brosses à cheveux. Si le poussoir arrive trop vers l'avant, il appuye indirectement via le moyen de fixation sur les fils placés à l'avant du faisceau de poils plié, de telle sorte que le danger subsiste que certains fils soient tranchés ou fendus et que lors d'une utilisation ultérieure les faisceaux de poils se détachent.
Si par contre le poussoir ne pénètre pas suffisamment vers l'avant, le faisceau de poils n'est pas suffisamment pressé dans le trou, en d'autres mots entre le faisceau et le fond du trou de même qu'entre le faisceau et le moyen de fixation un jeu, respectivement un espace est présent de telle sorte que les fils en particulier ou également le faisceau de poils entier puisse être facilement retiré.
Jusqu'à présent, l'ajustage habituel du poussoir exige de l'expérience et un coup d'oeil juste de la part de l'utilisateur et après un garnissage d'essai on vérifie sur une première brosse garnie si le faisceau est suffisamment solide, respectivement suffisamment résistant à l'extraction.
Les têtes, respectivement les poussoirs s'usent après un certain temps ou se cassent, de telle sorte qu'elles doivent être remplacées. Ces têtes peuvent être rectifiées par meulage et ensuite être serrées et nouvellement ajustées en fonction de la
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modification de leur mesure de longueur.
On connaît grâce au brevet européen 0 543 042 un dispositif permettant de positionner le poussoir. À cet effet, des moyens d'arrêt sont prévus sur le porteur de la tête ou du poussoir ainsi que sur la tête elle-même. Sur la tête est prévu un arrêt fixe tandis que sur le porteur est prévu un contre-arrêt mobile. Cela permet de remplacer des têtes de même longueur, la position de l'extrémité de la tête restant identique grâce aux arrêts ajustés existants. Si des têtes plus courtes, mais toutefois meulées à même longueur sont utilisées, celles-ci doivent à nouveau être ajustées et peuvent alors être remplacées les unes par les autres sans opérations d'ajustage.
Un inconvénient concerne le fait que les moyens d'arrêt installés sur la garnisseuse augmentent la masse mobile et limitent ainsi la haute vitesse de fonctionnement souhaitée de la machine. En outre, un ajustage et une course d'essai de la machine doivent dans ce cas être également réalisés pour chaque longueur de tête utilisée. Si chaque tête n'est pas ajustée de façon optimale, les têtes de même longueur insérées par la suite ne se trouveront pas non plus dans une position parfaitement adaptée.
Un autre inconvénient concerne le fait qu'il est assez compliqué de coordonner avec exactitude par meulage la longueur de têtes longues et très fines. L'épaisseur de la tête peut seulement atteindre 0, 3mm, de telle sorte qu'elle se déforme déjà par une faible charge de pression. Cela complique la manipulation lors du meulage à une longueur parfaitement adaptée.
L'objectif de la présente invention est de créer un dispositif permettant également d'utiliser sans problèmes des poussoirs, respectivement des têtes de longueur différente dans le cas desquels les opérations coûteuses d'ajustage et de garnissage d'essai doivent être évitées. En outre, ce dispositif ne doit pas conduire à une augmentation de la masse de la gamisseuse mobile, respectivement de la tête ellemême, afin de favoriser une vitesse de fonctionnement élevée.
Afin d'atteindre cet objectif, on a en particulier proposé conformément à l'invention
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qu'il soit prévu pour l'extrémité du poussoir une jauge d'ajustage munie d'un arrêt d'ajustage positionné dans la zone de fixation du corps de brosse et ajusté à la position extrême prévue du poussoir.
Grâce à cette mesure conforme à l'invention des poussoirs présentant une longueur différente peuvent être placés sans problèmes. De même, grâce à cette mesure un meulage ultérieur à une dimension fixe n'est plus nécessaire. Chaque tête, respectivement chaque poussoir peut être rectifié de la manière que l'exige le défaut.
Il n'est pas nécesaire d'enlever inutilement de la matière par meulage et particulièrement les têtes ou poussoirs ne présentant que des dégâts mineurs peuvent être mieux utilisés.
Le réglage du poussoir en lui-même peut être réalisé facilement étant donné que la commande d'avancement est amenée dans sa position d'avancement extrême et que le poussoir est alors placé de telle sorte que son extrémité (extrémité de fonctionnement) repose sur l'arrêt de réglage. Dans cette position, le poussoir est alors relié avec la commande et est ainsi placé immédiatement dans la position d'ajustage correcte. Des garnissages d'essai peuvent ainsi être évités. En particulier, il est également possible que le remplacement des poussoirs puisse être réalisé sans problèmes par des profanes.
Selon une forme de réalisation de l'invention il est prévu comme jauge d'ajustage, respectivement comme arrêt d'ajustage un corps de brosse serré dont la surface à trous est déplacée en retrait d'une distance correspondant à la profondeur de pénétration du poussoir dans un trou du faisceau de poils.
La position de fixation de cette jauge d'ajustage correspond exactement à celle du corps de brosse devant être usiné par après, de telle sorte que le poussoir positionné par la jauge d'ajustage est aussi réglé de manière précise à la position du corps de brosse devant être usiné par après.
Une autre forme de réalisation de l'invention prévoit que la jauge d'ajustage soit formée par un corps de remplacement ou autre corps de ce type présentant une surface d'arrêt d'ajustage correspondant à la surface à trous déplacée en retrait et
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pouvant de préférence être placé dans une fixation de corps de brosse. Soit ce corps de remplacement peut être conçu comme un corps de brosse et être placé dans une fixation du corps de brosse afin d'ajuster le poussoir, soit selon une autre possibilité, une fixation séparée peut être prévue pour la surface d'arrêt d'ajustage.
D'autres formes de réalisation des inventions sont exposées dans les sousrevendications. Ci-dessous, l'invention est décrite plus en détail à l'aide de dessins. Ceux-ci représentent : fig. 1 : une représentation schématisée d'un dispositif de bourrage ; fig. 2 et 3 : des représentations détaillées dans la zone des faisceaux de poils placés dans le trou d'un corps de brosse au moyen d'un élément de fixation ; et fig. 4 : une vue latérale d'un corps de brosse servant de jauge d'ajustage et muni d'un poussoir.
Une machine à garnir les brosses 1 représentée à la figure 1 présente une gamisseuse 3 reliée à une commande 2, garnisseuse à l'extrémité de travail 4 de laquelle est positionné un dispositif de fixation 5 destiné à maintenir les corps de brosses 6 devant être usinés.
À l'aide de la garnisseuse, des faisceaux de poils 7 pliés sont insérés dans les trous 8 (voir fig. 2 et 3) du corps de brosse 6.
Comme le montrent clairement les figures 2 et 3, les faisceaux de poils pliés 7 sont maintenus à l'intérieur des trous des corps de brosses 8 par des plaquettes d'ancrage 9, lesquelles sont insérées en même temps que le faisceau de poils.
À l'intérieur de la gamisseuse 3 est amené un poussoir 10 en forme de tête, lequel lors de l'introduction du faisceau de poils 7 à l'extrémité antérieure 11 de la gamisseuse 3 ressort de la gamisseuse 3 sur une distance égale à la profondeur de
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la pénétration du faisceau de poils et de la plaquette d'ancrage 9. La profondeur de la pénétration du poussoir 10 dans le trou du faisceau de poils 8 est désignée par la lettre t sur les figures 2 et 3. La gamisseuse 3 n'est pas représentée aux figures 2 et 3.
La profondeur de la pénétration t doit être observée exactement afin d'introduire le faisceau de poils 7 et la plaquette d'ancrage 9 de manière suffisamment fixe dans le trou 8, en évitant que les poils soient endommagés par une introduction trop profonde ou ne soient pas suffisamment fixés suite à une introduction trop peu profonde.
L'extrémité arrière (fig. 1) du poussoir 10 est reliée à la commande 2 par une fixation 12 détachable. La commmande présente dans ce cas-ci un levier oscillant 14 actionné par une roue excentrique 13, levier oscillant à l'extrémité libre duquel se trouve la fixation 12 destinée à être connectée avec le poussoir 10. Dans la zone de connexion entre le levier oscillant 14 et le poussoir 10 se trouve également une plaque d'arrêt 15 de poussoir non reprise dans l'invention et grâce à laquelle la pression du poussoir peut être contrôlée.
Afin de régler avec exactitude la position de fonctionnement du poussoir 10 sorti, il est prévu une jauge d'ajustage représentée aux figures 1 et 4, laquelle présente un arrêt d'ajustage 17 tourné vers la garnisseuse et destiné au poussoir 10. L'arrêt d'ajustage 17 est positionné de telle manière qu'il se trouve dans un plan situé en retrait par rapport à la surface à trous 18 d'une distance t de pénétration. Sur la figure 1, la surface à trous d'une brosse devant être garnie est représentée par des tirets et la surface d'arrêt 19 déplacée d'une distance correspondant à la profondeur de la pénétration t est représentée par un trait continu. il en va de même pour la représentation de la figure 4.
Comme jauge d'ajustage 16 peut servir un corps de brosse 6 modifié dont la surface à trous 18 présente une épaisseur réduite d'une quantité t. Afin que lors de l'utilisation d'un corps de brosse les trous injectés 8 ne perturbent pas le réglage du poussoir 10, la surface d'arrêt 19 peut également être formée d'une plaque 20 de
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préférence collée, comme le montre la figure 4. L'utilisation d'un corps de brosse 6 fonctionnant comme une jauge d'ajustage 16 présente l'avantage que un tel corps de brosse est disponible à partir du stock de corps de brosses devant être usinés et peut être transformé comme jauge 16 en entraînant moins de frais.
En outre, une telle jauge d'ajustage 16 peut-tout comme les autres corps de brosses devant être usinés, respectivement garnis-être serrée dans un dispositif de serrage 5, de telle sorte que sont obtenues exactement les mêmes positions de fixation.
À la place d'un corps de brosse 6 usiné, respectivement transformé, un autre corps de remplacement correspondant pourrait également servir de jauge d'ajustage. Ce corps de remplacement pourrait être conçu pour la fixation dans le corps de serrage 5, ou il est également possible que la jauge d'ajustage 16 soit indépendamment du dispositif de serrage 5 montée sur la machine à garnir les brosses 1 comme dispositif de réglage séparé.
Lors du changement ou du réglage d'un poussoir 10, la jauge d'ajustage 16 est serrée dans le dispositif de serrage 5 à la place d'un corps de brosse 5 (fig. 1) et le poussoir 10 est alors avancé dans la position de point mort antérieur de la gamisseuse 3, la fixation 12 étant détachée, jusqu'à ce que le poussoir repose sur la surface d'arrêt 19 de la jauge d'ajustage 16. Dans cette position, la fixation 12 est serrée et une connexion est ainsi créée entre le poussoir et la commande. La garnisseuse, respectivement le poussoir est alors exactement réglée pour le garnissage de corps de brosses sans opérations d'ajustage supplémentaires. Vu la simplicité de réglage du poussoir 10, celui-ci peut sans formalités également être entrepris par des profanes, étant donné que des ajustages difficiles et des garnissages d'essai ne sont plus nécessaires.
H est également avantageux que la jauge d'ajustage 16 soit séparée de la garnisseuse proprement dite et qu'ainsi la masse mobile ne soit pas inutilement augmentée, la vitesse de fonctionnement de la gamisseuse-par exemple 10 processus de garnissage par seconde-n'étant pas influencée négativement. Cela constitue également un avantage considérable en ce qui concerne le moyen de commande et de transfert.
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n convient également de mentionner que lors de l'utilisation d'un corps de brosse 6 comme jauge d'ajustage 16, les trous 8 peuvent également être fermés par un matériau de remplissage (masse de remplissage), afin qu'une surface plate et continue soit disponible pour le réglage du poussoir 10.